• il y a 8 mois
La porte-parole des députés Renaissance et députée des Hauts de Seine Maud Bregeon, à propos des opérations «place nette» dans les quartiers où sévit le narcobanditisme en France : «Tout arsenal judiciaire qui serait plus efficace pour enrailler les trafics et rétablir la sécurité dans les quartiers partout en France, j'y suis par principe, favorable. Ce que je dis, c'est qu'on doit continuer ce que fait le ministre de l'Intérieur sur le terrain».

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Transcription
00:00 Quand on fait 500 interpellations, plus de 500 interpellations,
00:04 en l'espèce du 10 jours,
00:05 moi, j'appelle pas ça de la communication.
00:06 C'est quoi, PlaceNet, au fond ?
00:08 C'est d'abord des moyens supplémentaires.
00:09 Environ 10 000 policiers et gendarmes
00:12 dédiés des unités de force mobile.
00:13 Ensuite, c'est une action sur plusieurs semaines,
00:16 environ trois semaines.
00:17 Et puis, c'est un ciblage en amont d'objectifs
00:22 de ce haut du panier, si je puis dire,
00:24 des trafiquants en France, qu'on va chercher.
00:27 On continuera à le faire.
00:29 Moi, je comprends que ce soit difficile
00:31 de lutter contre la drogue,
00:33 mais je pense que ne pas le faire,
00:34 de laisser les trafiquants gangréner nos quartiers,
00:37 de laisser les trafiquants vendre la mort à nos jeunes,
00:39 ce serait un renoncement moral et politique insupportable.
00:43 Quelle efficacité, vous dites, à raison, 500 interpellations ?
00:46 Et après, quelle suite judiciaire ?
00:48 Est-ce que l'arsenal judiciaire est aujourd'hui
00:50 à la hauteur d'une telle gangrène ?
00:52 On doit continuer.
00:53 Et là-dessus, la police et la justice travaillent main dans la main.
00:55 Le ministre de l'Intérieur et le garde des Sceaux,
00:58 encore une fois, pour harceler les dealers,
00:59 les points de deal.
01:00 - Ils reviennent juste après. - On le fait depuis plusieurs années.
01:03 Mais on continuera à le faire.
01:05 Ce n'est pas parce que c'est difficile,
01:07 ce n'est pas parce qu'une politique prend du temps
01:09 qu'on doit baisser les bras.
01:10 Je vous le dis, Sonia Mabrouk,
01:12 ne comptez pas sur le ministre de l'Intérieur pour lâcher l'affaire.
01:14 - On continuera. - Mais par exemple,
01:15 hier, Bruno Le Maire,
01:16 qui a été entendu au Sénat sur les narcotrafiquants
01:19 lors d'une commission d'enquête à ce sujet,
01:21 voici ce qu'il dit. Il affirme qu'il serait favorable
01:24 pour sortir du cadre actuel
01:26 et d'imaginer un cadre d'exception,
01:28 un peu comme pour le terrorisme,
01:30 c'est-à-dire imaginer un autre arsenal judiciaire
01:32 pour lutter contre ces trafics.
01:34 Est-ce que vous seriez favorable ?
01:36 - Tout arsenal judiciaire qui serait plus efficace
01:39 pour enrayer les trafics et rétablir la sécurité
01:41 dans les quartiers partout en France,
01:43 j'y suis par principe favorable.
01:45 Moi, ce que je dis, c'est qu'on doit continuer
01:47 ce que fait le ministre de l'Intérieur,
01:48 encore une fois, sur le terrain,
01:50 avec des gendarmes et des policiers...
01:51 - Pourquoi les oppositions n'y croient pas ?
01:52 Vous devriez être toutes étonnées sur ce point.
01:54 Hier, j'ai entendu un député de l'URN
01:56 dire que c'était les opérations McKinsey
01:58 du nom de ce cabinet de conseil,
01:59 comme si vous ne faisiez que du vent et des mots.
02:01 - Mais quelle insulte fait au travail
02:03 des policiers et des gendarmes,
02:05 qui se lèvent tous les matins, qui risquent leur vie ?
02:07 Je pense, par exemple, on voit ce qui se passe à Marseille,
02:10 on voit ce qui se passe à Roubaix,
02:11 on voit ce qui se passe dans le Nord.
02:12 Avec des résultats qui sont là,
02:14 bien sûr, ça prend du temps, bien sûr, c'est difficile,
02:16 bien sûr qu'on ne réussit pas tout le temps,
02:18 mais c'est à force de persévérance qu'on y arrive.
02:20 (Générique)
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