• il y a 5 mois
Pour Bruno Bartoccetti, secrétaire national du syndicat Unité zone sud, le recours à l'armée pour lutter contre le narcotrafic n'est pas une solution en soit. C'est «la police qui doit avoir plus de moyens si on veut freiner le trafic de stupéfiants».

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Transcription
00:00Voilà, ça a été très bien développé par le général que vous avez invité sur l'antenne il y a quelques minutes.
00:06Vous savez, le monde rural n'est pas épargné par les trafics de stupéfiants.
00:10Et vous avez la gendarmerie qui travaille dans ces endroits.
00:15La gendarmerie, c'est l'armée.
00:17Donc on sera toujours, de toute façon, encadrés par le juridique.
00:21Et même si on envoie l'armée, ça peut être rassurant,
00:24mais ça doit être un appui à la limite supplémentaire,
00:27mais qui doit être encadré par le juridique, donc par la police.
00:30C'est la police qui doit avoir plus de moyens.
00:32Je pense aux enquêteurs, je pense après aux magistrats.
00:34Ça a été dit sur l'antenne, il faut aller plus loin.
00:36On a les moyens si on veut freiner.
00:38Je dis bien freiner, pas repousser totalement le trafic de stupéfiants.
00:41Mais l'armée va sécuriser la population.
00:44Mais attention, ça peut déraper, ça peut aller très loin.
00:47Non pas de la part des militaires, mais ils peuvent être pris pour cible par ces dealers.
00:51Et quels moyens juridiques ils auront après pour se défendre ?
00:55Parce qu'il y a le physique, il peut y avoir les armes,
00:59mais il y a surtout la plume juridique qui doit prendre sa place quand on interpelle des dealers.

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