Partage de renseignements entre les ministères sur les trafics de migrants ou encore création d'une "task force financière": le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau et son homologue des Comptes publics, Amélie de Montchalin, ont annoncé leurs mesures pour mieux lutter contre les réseaux de passeurs.
Appelant à "sortir de la naïveté", le ministre de l'Intérieur en déplacement à l'Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (Oltim), en Seine-et-Marne, a dit vouloir "désormais mener une lutte à 360 degrés" contre les réseaux criminels de passeurs.
"On a des filières qui deviennent de plus en plus violentes et dangereuses et il faut que cette lutte change de dimension (...) pour qu'on ait plus de résultats encore et qu'on soit plus efficace", a déclaré le ministre.
Pour y parvenir les ministres ont annoncé la mise en place d'un plan de lutte, sans toutefois donner de détails sur les moyens financiers et humains qui y seraient alloués.
"L'Etat français est un Etat solide, mais trop souvent organisé en silos, alors que ces filières-là ne connaissent pas les frontières", y compris "administratives", a pointé M. Retailleau.
"Pour la première fois, une convention va être signée entre Tracfin (la cellule antiblanchiment du ministère de l'Economie, ndlr) , le renseignement financier et les services du ministère de l'Intérieur en charge de la lutte contre l'immigration clandestine", a souligné Amélie de Montchalin.
Une "cellule d'échanges de renseignements" est ainsi créée et associe "l'ensemble" des services des ministère des Armées, de l’Intérieur (comprenant gendarmerie, police, préfecture, police judiciaire, renseignement) mais ceux aussi du ministère de l'Economie (notamment les douanes et du service de lutte contre le blanchiment d'argent, Tracfin), selon M. Retailleau
Appelant à "sortir de la naïveté", le ministre de l'Intérieur en déplacement à l'Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (Oltim), en Seine-et-Marne, a dit vouloir "désormais mener une lutte à 360 degrés" contre les réseaux criminels de passeurs.
"On a des filières qui deviennent de plus en plus violentes et dangereuses et il faut que cette lutte change de dimension (...) pour qu'on ait plus de résultats encore et qu'on soit plus efficace", a déclaré le ministre.
Pour y parvenir les ministres ont annoncé la mise en place d'un plan de lutte, sans toutefois donner de détails sur les moyens financiers et humains qui y seraient alloués.
"L'Etat français est un Etat solide, mais trop souvent organisé en silos, alors que ces filières-là ne connaissent pas les frontières", y compris "administratives", a pointé M. Retailleau.
"Pour la première fois, une convention va être signée entre Tracfin (la cellule antiblanchiment du ministère de l'Economie, ndlr) , le renseignement financier et les services du ministère de l'Intérieur en charge de la lutte contre l'immigration clandestine", a souligné Amélie de Montchalin.
Une "cellule d'échanges de renseignements" est ainsi créée et associe "l'ensemble" des services des ministère des Armées, de l’Intérieur (comprenant gendarmerie, police, préfecture, police judiciaire, renseignement) mais ceux aussi du ministère de l'Economie (notamment les douanes et du service de lutte contre le blanchiment d'argent, Tracfin), selon M. Retailleau
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00:00Pour le moment, en tout cas, la législation sur l'immigration.
00:04Et il me disait que dans ce durcissement des mesures,
00:09les informations qui sont envoyées à ces filières
00:13sont des informations qui portent très concrètement.
00:17Parce que comme ce sont des filières qui veulent gagner de l'argent
00:20et qui doivent choisir le pays le plus faible,
00:23qui est le moins armé contre eux,
00:26eh bien souvent quand un pays dit
00:28notre législation, on va la renforcer,
00:30on va se prémunir.
00:32Ces filières qui veulent se faire de l'argent,
00:34ils préfèrent attaquer des pays qui sont plus faibles
00:38que des pays qui se sont renforcés.
00:40Parce qu'ils obéissent à la paix du bien.
00:43Donc c'est fondamental.
00:45Tout va ensemble.
00:46Si on donne des signaux de faiblesse,
00:48alors on encourage cette immigration irrégulière,
00:52c'est-à-dire les filières.
00:54Parce qu'encore une fois, quittons la naïveté.
00:57Les gens qui sont dans le Sub-Sahel,
00:59ils n'ont pas ces informations.
01:01Ils sont encadrés depuis le départ.
01:03Ils payent 1500, 3000 euros
01:06pour qu'on prenne cette route de l'exode,
01:09là encore une fois, où ils seront exploités,
01:11parfois réduits à l'esclavage
01:13et les femmes souvent violées.
01:15C'est ça la réalité.