«Quand une règle de droit ne protège pas, il faut la changer», a tranché Bruno Retailleau, en direct de Lognes (Seine-et-Marne)
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00:00Quand la jeune Philippine, c'était 48 heures avant que je prenne mes fonctions au ministère de l'Intérieur,
00:06quand cette jeune fille, elle est violée par un cidiviste, d'accord, et puis tuée, et qu'elle est libérée trop vite,
00:15que le préfet pouvait faire appel, il n'a pas fait appel parce que l'appel n'est pas suspensif,
00:20et que si on avait attendu un seul jour, elle serait en vie, eh bien moi j'ai envie de bouger les règles.
00:26Donner au préfet un pouvoir suspensif quand un juge de liberté veut libérer, que le préfet considère qu'il y a un vrai risque.
00:33Là, il avait déjà commis un viol. On savait qu'il pouvait y avoir un risque de récidive. Eh bien là, c'est une vraie garantie.
00:40Le fait qu'on traite ces criminels sexuels, dont on sait là encore une fois que le risque de récidive est très important,
00:47comme on traite les terroristes, on passe de 90 jours à 210 jours.
00:50Je veux simplement rappeler que la durée commune de rétention en Allemagne, c'est plus de 500 jours. Nous, on est à 90 jours.
00:57Donc oui, je le dis aux Français, moi je suis là pour les protéger, et quand une règle de droit ne protège pas, alors il faut changer la règle de droit.