Chaque jour, découvrez la pépite du jour dans la France Bouge avec Elisabeth Assayag.
Retrouvez "La pépite" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-france-bouge-academie
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00:00 Vous êtes prêts ? C'est parti !
00:02 Je vais commencer par un chiffre, c'est 70% des aromates qui sont souvent gaspillés en rayon
00:06 à cause de deux facteurs, le transport et le stockage.
00:09 Tumogro, c'est vraiment le premier service de micro-ferme verticale implanté directement en rayon.
00:14 Imaginez-vous pouvoir cueillir vos produits frais directement dans votre magasin tout en réduisant le gaspillage alimentaire.
00:20 C'est la principe de base.
00:21 Avec Tumogro, c'est désormais possible, grâce à nos micro-fermes intelligentes,
00:24 d'installer directement en rayon. J'insiste vraiment sur l'idée de "en rayon".
00:28 C'est difficile à mettre en place ? Non, pas du tout, parce que nos micro-fermes sont intelligentes
00:32 et s'installent en deux heures maximum. Il suffit d'une prise électrique et c'est parti, les plantes poussent dans votre rayon.
00:37 Par contre, on doit venir approvisionner ces micro-fermes.
00:40 Nos micro-fermes sont approvisionnées en jeunes pousses par nos fermes de germination,
00:43 qui sont franchisées et situées à moins de 10 km de chaque point de ventre.
00:47 Notre objectif à long terme, c'est vraiment de créer un réseau suffisamment dense et efficace
00:51 pour pouvoir approvisionner toutes les micro-fermes avec un réseau local et national
00:55 qui nous permettra de faire vraiment du local à l'échelle nationale en réalisant le gaspillage alimentaire.
01:00 Je vais vous finir ce truc en vous disant simplement que rendez-vous en magasin pour cuire vos produits frais.
01:06 Merci pour votre pitch Jérémy Delbarque, au fondateur du Tumogro.
01:09 Je ne sais pas si vous êtes allé faire un tour sur les réseaux pour voir à quoi ça ressemble.
01:14 Moi je trouve que ça ressemble à un aquarium géant, on peut dire comme ça.
01:17 Il y a des belles lumières, c'est fait exprès, ces lumières un peu tamisées ?
01:21 C'est des lumières qui sont conçues pour pouvoir nourrir la plante en photosynthèse
01:25 et permettre la croissance des plants sans venir faire de la floraison qui viendrait gâcher le goût de l'herbe aromatique.
01:33 Donc dedans des aromates comme ?
01:35 Du basilic, de la ciboulette, de la coriandre, du basilic thaï, du basilico.
01:39 C'est vrai que c'est hyper compliqué à conserver ça.
01:41 Moi j'ai une technique mais il faut à chaque fois y penser, je les mets sur un sopalin,
01:45 j'essaye de ne pas les écraser, il ne faut pas les mettre dans du papier alu.
01:48 C'est vrai qu'une fois qu'on les achète ça dure 24 heures.
01:51 Exactement, alors nous l'avantage avec notre solution c'est que quand vous venez cueillir votre plant,
01:55 vous prenez un plant qui a encore sa racine, qui est encore vivant.
01:58 Donc chez vous, vous le mettez les pieds dans l'eau, il va rester frais une quinzaine de jours.
02:01 On le met où ? Dans la cuisine ?
02:03 Dans la cuisine, sur le rebord de fenêtres.
02:06 Pierre-Yves Gestin, vous êtes le président de Saveol, quel regard portez-vous sur Tumogro ? Vous connaissiez ?
02:11 Oui je connaissais, je trouve ça génial en fait.
02:13 Je trouve ça génial parce que finalement c'est des micro-fermes, je ne pense pas que ce soit péjoratif de le dire,
02:19 et qui explique finalement aux consommateurs c'est quoi le monde du vivant, tout simplement.
02:24 Et c'est au cœur du supermarché, c'est pour ça.
02:26 Nous on vous encourage à la France Bouche quand même, allez dans les supermarchés, on ne fait pas tout sur internet.
02:30 Non c'est vrai, allez-y parce que c'est là où vous arrivez, où vous faites vos courses et vous rencontrez cette micro-ferme.
02:36 Elle est installée dans combien de supermarchés ?
02:39 Alors aujourd'hui on est encore jeune, on est une petite entreprise, on est installé en 5 supermarchés.
02:43 Mais c'est bien, depuis 2021 vous existiez.
02:46 Octobre 2021, création d'entreprise, première exploitation commerciale de la micro-ferme en juin 2022.
02:51 Ah ouais donc c'est très jeune, c'est très jeune. Donc combien vous avez dit ?
02:54 5.
02:55 5, ils sont où ?
02:56 Alors on est dans le nord de la France, on est du côté de Villeneuve d'Ascq, Bayeul entre Dunkerque et Lille,
03:02 après dans la région, surtout métropole lilloise.
03:05 Jérôme Chacomony, vous êtes le coach de ce soir, quel regard portez-vous ? Son pitch était bien ?
03:11 Très bon pitch, complètement d'accord avec vous Elisabeth.
03:14 C'est vrai que les fines herbes elles sont bonnes quand on les cueille dans le potager, après elles perdent très vite leur goût.
03:19 Tout de suite, même la menthe !
03:20 Très vite, ça c'est vrai. Et l'autre chose que je voudrais dire c'est que c'est très compliqué ce qu'il fait.
03:25 Parce que finalement c'est vrai...
03:26 C'est l'ingénieur qui parle aussi.
03:27 Oui en fait d'élever du vivant comme ça avec un contact avec du grand public en permanence
03:32 et de faire un produit qui est toujours de la bonne qualité au bon niveau, c'est vraiment un art.
03:37 Donc bravo pour avoir réussi à faire ça.
03:39 C'est important de le souligner. Clara ?
03:41 Moi je me dis que c'est vrai, quand on achète...
03:44 Moi je mange beaucoup de ciboulette, la ciboulette on l'ouvre après, ça devient vite.
03:48 Et puis ça responsabilise aussi dans sa consommation, pour le coup de savoir que sa vie, sa plante...
03:54 Il faut la mettre dans l'eau...
03:55 On l'achète avec la racine.
03:56 En fait quand vous prenez le plant en magasin, vous prenez le plant avec sa racine.
03:59 Vous prenez un plant qui est encore vivant, parce qu'une plante aromatique, il faut savoir qu'en allant la couper,
04:03 dans les 13 heures, les molécules organoleptiques, donc la saveur, disparaît de moitié.
04:07 Mais pourquoi on la vend comme ça alors ?
04:09 Parce que c'est plus facile.
04:11 C'est plus facile à vendre ? Non mais c'est vrai, on ne la vend que comme ça, par commodité.
04:14 C'est la commodité.
04:15 Donc aujourd'hui, 5 points de vente dans le nord de la France.
04:20 C'est quoi ? Vous vous vendez au supermarché, ça veut dire que c'est quoi ?
04:24 C'est un abonnement ? Vous louez ? Vous faites comment ?
04:26 Exactement, on a vraiment voulu se différencier de ce qui se faisait en verticale farming habituel,
04:32 en se disant, nous ce qu'on fait c'est un service.
04:34 On offre un service de fraîcheur à la grande distribution.
04:38 Donc un magasin qui travaille avec nous, paye un abonnement mensuel,
04:42 qui va lui permettre de voir sa consommation et son prix sur les aromates, sur toute l'année.
04:46 Et en échange, nous on s'occupe de tout.
04:48 On remonte la donnée, on vient réapprovisionner,
04:50 et on a une ferme toujours pleine et pleine de saveurs toute l'année.
04:52 Donc le magasin n'a rien à gérer.
04:54 Ça donne envie. Donc c'est un service dans ces magasins,
04:56 qui souscrivent au service de Tumago.
05:00 Donc là aujourd'hui vous avez 5 clients, 5 points de vente.
05:04 On a 5 points de vente.
05:06 Vous n'avez pas levé de fond ?
05:07 On n'a pas encore levé de fond.
05:08 C'est fort aussi.
05:09 Et on a tout développé en interne, je tiens à le dire quand même.
05:12 Cette technologie, c'est vous qui l'avez inventée avec votre associé ?
05:17 Exactement, on a déposé des brevets, on a tout développé en interne,
05:21 c'est-à-dire qu'on n'est dépendant d'aucune technologie extérieure.
05:24 Et on construit aussi nos micro-fermes dans notre usine à Lille, à Lomme.
05:29 Ça aussi c'est beau.
05:31 On ne s'en rend pas compte.
05:33 Mais c'est ça, on se dit souvent on a une idée, ça va être facile et tout.
05:36 Ce qui est très difficile c'est d'industrialiser, c'est le plus dur.
05:39 C'est pas que l'idée.
05:41 Le plus dur en fait c'est l'industrialisation.
05:43 C'est le fait de le rendre concret, de le donner à un client final,
05:46 et de faire en sorte que ça fonctionne 24 heures sur 24, toute l'année.
05:50 On va rentrer encore plus dans le détail, parce que vous avez des besoins,
05:54 c'est pour ça que vous êtes parmi nous ce soir, Jérémy Delbar pour Tumogro.
05:58 Le premier objectif, votre première envie c'est quoi ?
06:02 Comment pouvons-nous vous aider ?
06:04 Alors notre premier objectif c'est de déployer encore plus de micro-fermes.
06:07 Aujourd'hui on a de la commande, mais on voudra en déployer encore plus.
06:10 Et vous avez les capacités, les moyens de déployer ?
06:12 Je rebondis sur l'industrialisation dont parlait Gérard.
06:15 On a les moyens de déployer, ensuite avec la levée de fonds
06:17 qu'on est en train de réaliser aujourd'hui, on cherche 2,1 millions d'euros
06:20 qui nous permettront justement d'alimenter toute la France
06:22 et de ne plus être cantonnés à la région Hauts-de-France.
06:25 Et qu'on cherche des investisseurs qui auront suffisamment d'audace et d'envie
06:28 de participer à cette filière, parce que c'est vraiment une filière qu'on monte.
06:31 Ça pourrait aller au-delà des aromates ?
06:33 Ça pourrait aller au-delà, après notre vision elle est aussi
06:35 de ne pas concurrencer la production locale.
06:37 On ne travaille que sur des produits qui viennent d'importations,
06:40 qui sont très fragiles.
06:42 Comme par exemple le basilic thaï par exemple.
06:44 Voilà exactement, le basilic thaï ou des variétés de salade
06:46 qu'on ne trouve pas forcément en France,
06:48 mais on n'a aucun intérêt à faire de la batavia.
06:50 Notre objectif c'est vraiment de venir en complément de ce genre de choses.
06:53 Vous allez rester avec nous autour de la table de la France Bouche,
06:55 toutes les réponses dans un instant avec Jérôme Giacomoni,
06:58 le co-fondateur du groupe Aérophile qui est le coach de ce soir,
07:01 mais juste avant on va écouter un peu de musique sur Europe 1.
07:04 On va écouter Calogéro, "Rien comme les autres".
07:07 [Musique]
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09:40 [Musique]
09:46 C'était Calogéro, "Rien comme les autres".
09:53 Excellente soirée sur Europe 1.
09:55 Vous restez avec nous, ils font pousser les aromates au supermarché
09:58 grâce à des micro-fermes.
10:00 Son fondateur souhaite avoir plus de clients.
10:03 Comment va-t-il faire ? Les réponses avec le coach dans un instant.
10:06 [Musique]
10:09 Europe 1, la France Bouche.
10:20 Elisabeth Assayag.
10:22 Bienvenue, si vous nous rejoignez.
10:24 Vous êtes bien sur Europe 1, nous sommes ensemble jusqu'à 21h.
10:27 Et oui, elle bouge, cette France.
10:29 Elle suscite des vocations aussi, dans un domaine pas toujours attractif.
10:32 Pourquoi ? Parce que ce soir, on parle de coopérative agricole.
10:35 On parle de maraîchers, on parle d'agriculteurs.
10:38 Avec Pierre-Yves Gestin, le président de Saveol.
10:41 Saveol, c'est une coopérative avec 125 maraîchers environ, c'est ça ?
10:45 C'est ça.
10:46 Et votre voo-voo, ce sont les fraises et les tomates.
10:49 Vous savez, les tomates cœur de pigeon, si vous nous rejoignez là, maintenant sur Europe 1.
10:52 Eh bien, c'est la marque Saveol qui est derrière tout cela.
10:56 C'est une entreprise qui protège les cultures, tout est fait à la main.
11:00 C'est une entreprise qui crée des emplois et qui suscite aussi des vocations.
11:04 Comment on fait pour recruter aujourd'hui, quand on dirige une coopérative comme Saveol ?
11:10 Alors, pour recruter, on communique.
11:12 Merci de nous avoir invités ce soir pour venir témoigner sur ce plateau.
11:16 Moi, je suis ravi d'être ici parmi vous et d'avoir ce temps de parole
11:19 et la possibilité de donner des explications sur notre métier.
11:22 On fait un magnifique métier, le métier de la production, c'est très beau.
11:25 On a la chance de continuer à attirer des jeunes.
11:27 On a la chance de continuer à installer un jeune pour un départ en retraite.
11:31 Ça veut dire que quand même le modèle, il est attractif.
11:33 Un jeune pour un départ en retraite ?
11:35 Oui, parce qu'on les accompagne, nos jeunes.
11:37 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, reprendre une entreprise, créer une entreprise, on sait que c'est difficile.
11:42 Mais on met en place des systèmes de parrainage.
11:44 Et tout simplement, c'est quelqu'un qui connaît le métier, il va prendre de son temps, il va coacher.
11:49 J'ai un coach ici à ma gauche.
11:51 C'est ça le principe, c'est transmettre son savoir.
11:54 Et finalement, on est tous passeurs de quelque chose.
11:57 Et comment vous les attirez ?
11:58 Est-ce que vous avez des jeunes qui viennent vous voir et qui vous disent
12:01 "Moi, j'ai envie de travailler, d'être maraîcher".
12:04 Est-ce qu'il y en a beaucoup ?
12:05 Là, j'ai un dernier exemple en date.
12:07 Sur notre exploitation que je dirige avec mon épouse, Laurence,
12:11 il y a un jeune qui est venu nous voir il y a trois semaines dans l'idée de pouvoir s'installer.
12:15 Il a vraiment envie de rejoindre la coopérative Sabeol.
12:17 Il veut devenir producteur de fraises.
12:19 Il attend à ce qu'il y ait des exploitants qui partent à la retraite.
12:22 Et je lui ai fait la proposition de nous rejoindre et de venir travailler sur l'entreprise avec nous.
12:25 Et il se fait laborer à nos côtés depuis maintenant presque trois semaines.
12:29 Mais je trouve ça génial. Ça donne envie, Clara.
12:31 - C'est clair, tout est beau. - Tout est formidable.
12:33 Tout est internalisé, tout est en France.
12:36 Enfin franchement, je trouve qu'il coche toutes les cases.
12:39 Vous ne trouvez pas, Jérôme Giacomoni ?
12:40 - Ah bah oui, j'adore entendre tout ça. Je trouve ça génial.
12:43 - C'est extraordinaire. Vous parliez des jeunes, justement.
12:45 On est avec un jeune ce soir, c'est la start-up sur Europe 1 de la France Bouge.
12:49 De ce soir, c'est Jérémy Delbar, le cofondateur de Tumogro.
12:52 Tumogro, ce sont des micro-fermes, on peut les appeler comme ça,
12:56 où vous cultivez des aromates. Des aromates qui sont souvent importés.
13:00 Vous nous permettez de les cultiver pour qu'ils durent plus longtemps.
13:03 S'installer dans les supermarchés.
13:05 Aujourd'hui, seulement dans cinq supermarchés dans le nord de la France.
13:08 Et si vous êtes parmi nous ce soir, c'est parce que vous souhaitez vous développer,
13:11 vous souhaitez avoir davantage de clients, donc davantage de supermarchés.
13:15 Et pour cela, évidemment, il y a un coach dans la France Bouge.
13:19 Et on va voir ce que va vous conseiller Jérôme Giacomoni,
13:23 le cofondateur du groupe Aérophiles.
13:25 Jérôme, quels conseils pourriez-vous donner pour répondre aux besoins ?
13:32 Comment peut-il se développer, Jérémy, avec Tumogro ?
13:35 - Alors à mon avis, il y a deux choses à faire.
13:37 La première, c'est d'être sûr de son business model.
13:39 C'est-à-dire de voir que sur chaque supermarché, il y a une rentabilité,
13:44 d'estimer cette rentabilité.
13:46 Et la deuxième, c'est de bien présenter son projet.
13:48 Pour moi, Jérémy, coche toutes les cases de la green tech.
13:55 Parce que je suis sûr que tu as dû faire ton bilan carbone
13:58 sur chaque feuille de menthe que tu vends.
14:02 Tu sais que finalement, ton bilan carbone est meilleur.
14:04 Et que finalement, c'est une très bonne solution pour l'avenir.
14:08 Au lieu de déplacer, au lieu d'avoir, comme tu le disais,
14:10 70% de déchets dans les plantes.
14:13 Donc moi, je pense qu'une fois que tu as bien établi ton business model,
14:17 que tu as fait ton marché en disant "si ça marche dans tel supermarché,
14:20 ça va marcher dans celui-là et celui-là",
14:21 le marché global s'étend.
14:23 Et après, il faut aller voir les fonds des green tech.
14:25 Il faut que tu ailles voir BPI, il faut que tu ailles voir Nord Entreprendre.
14:28 Moi, j'ai été lauréat de Nord Entreprendre il y a 30 ans.
14:30 C'est une magnifique association qui aide les entrepreneurs du Nord.
14:33 Donc là aussi, je pense qu'il faut que tu ailles les voir.
14:36 On a été lauréat du réseau Nord Entreprendre en décembre 2023.
14:41 Vous êtes sur la bonne voie.
14:42 C'est la bonne voie.
14:43 Te faire aider, d'abord Business Angel,
14:45 puis après Business Model avec BPI,
14:47 et puis ensuite, les fonds avec un déploiement.
14:50 Pour moi, il y a tous les ingrédients pour industrialiser et développer ton business.
14:55 Jérôme, pensez-vous que dans son business model,
14:57 c'est la question que je me suis posée,
14:59 est-ce que c'est seulement les supermarchés ?
15:01 Non, moi, je me suis...
15:02 Quand j'ai vu ton projet...
15:03 Non, mais c'est vrai, on pense qu'au supermarché,
15:05 mais on peut en acheter ailleurs des aromates.
15:07 Voilà, les écoles, les restaurants...
15:09 Aujourd'hui, on est sollicité aussi par des restaurants,
15:11 par des écoles.
15:12 Les écoles, je vais être honnête, on ne s'y attendait pas du tout.
15:15 C'est génial pour les enfants, pour l'éducation.
15:18 Exactement, c'est une remarque qu'on nous avait fait.
15:20 Si j'avais eu ça, je n'aurais pas appris ce soir qu'il fallait avoir les racines pour que ce soit mieux.
15:26 Les Ehpad, tu vois, je pense que tout le monde serait heureux.
15:29 Les cantines d'entreprise, tous les endroits où les gens se réunissent,
15:32 et tu choisis tes herbes en fonction de tes plats.
15:34 Moi, je trouve qu'il y a un grand marché pour toi, tu as tout à faire.
15:38 Et dans le développement du goût aussi.
15:39 Le développement du goût, pour moi, ça coche beaucoup de cases pour faire un beau business model.
15:44 D'ailleurs, je rebondis sur ce que vous dites, Jérôme Giacomoni.
15:46 Quand je parle de développement du goût, il y a peut-être aussi,
15:48 je ne sais pas si vous avez un compte Instagram très fourni,
15:52 vous avez beaucoup de followers ?
15:53 Alors aujourd'hui, on va arriver à à peu près 1000 followers.
15:56 1000 ? Bon, ça avance, c'est compliqué de les attraper.
15:58 Mais peut-être que vous pourriez aller vers ces sujets-là,
16:04 de l'apprentissage du goût, d'où viennent ces aromates, comment on les cultive.
16:09 Et quand il y a du contenu comme ça, quand on sait pourquoi on va le faire, ça peut...
16:13 C'est une piste qu'on explore en ce moment.
16:15 Donc nous, on fait beaucoup d'AB testing sur nos réseaux
16:18 pour orienter les consommateurs sur l'utilisation de cet aromate.
16:23 Parce qu'il y a beaucoup de gens qui nous disent "C'est bien, je l'ai cueilli, mais j'en fais quoi ?"
16:26 Et bien nous, avec notre responsable com' Maxence,
16:29 il travaille beaucoup les recettes et il explique aux gens
16:31 qu'en fait on peut remplacer sa mayonnaise par une sauce à base de basilic,
16:34 ou on peut remplacer les sauces industrielles par des sauces à base d'aromatique.
16:38 C'est un peu ce que disait Jérôme.
16:40 Il pourrait s'installer dans l'un de vos parcs d'attraction,
16:42 parce que Jérôme a des parcs d'attraction, Jérôme Giacomoni.
16:44 Tu pourrais venir au Ballon Générali de Paris, juste à côté,
16:47 tu pourrais venir au parc d'attraction, au parc du Petit Prince en Alsace.
16:50 C'est vrai qu'on pourrait imaginer, on reçoit beaucoup de gens,
16:53 on reçoit des milliers de personnes qui viennent déjeuner dans nos restaurants,
16:57 donc c'est vrai qu'on imagine, tiens je prends un petit peu de ciboulette.
17:00 - Oui, mais j'en rajoute.
17:01 Genre on prend une omelette, on rajoute de la ciboulette,
17:03 ça change tout le goût de la ciboulette,
17:05 et au moins on a appris quelque chose en allant.
17:07 - Avec plaisir !
17:08 - Pourquoi pas ! Je vous laisse en discuter.