Plusieurs centaines d'assistantes sociales du secteur éducatif se sont réunies ce vendredi 22 mars aux abords du jardin du Luxembourg avant de se rendre près du ministère de l'Education nationale, à Paris.
« 200 euros pour les infirmières, rien pour les assistantes sociales scolaires », « 3.000 assistantes sociales scolaires pour 12 millions d'élèves » : les pancartes brandies par les manifestants illustraient le « mal-être au travail » et « l'épuisement professionnel » des manifestants venus de toute la France.
Béret rouge et masque sur le visage, Maud, assistante sociale scolaire à Grenoble déclare : « On a vraiment l'impression d'être invisibilisées au sein de notre institution et on n'entend jamais parlé de notre travail ».
« Aujourd'hui, on en a ras le bol d'être méprisées et on veut une véritable revalorisation salariale alors que nos collègues infirmières en ont obtenu une il y a quelques semaines...», martèle Célia, assistante sociale dans l'Essonne.
« Lors de son discours de politique générale, le Premier ministre a affiché des priorités fortes : la protection de l'enfance, la santé psychologique des élèves, le harcèlement scolaire (...). Pourtant, une fois de plus, une fois de trop, les personnels sociaux sont oubliés de toute annonce de revalorisation salariale et de création de postes », déplorent les deux syndicats catégoriels SNUASFPFSU et SNASEN-UNSA qui ont appelé à la mobilisation.
Pour Anne, le renforcement des effectifs est une priorité : « Nous sommes 3000 assistantes sociales pour 12 millions d'élèves, ce qui correspond à une assistante pour 4000 élèves », déplore la professionnelle.
Les manifestants réclament une série de revalorisations, à l'image de ce qu'ont pu obtenir récemment les infirmières scolaires qui ont bénéficié d'une hausse de salaire à hauteur de 200 euros mensuel et d'une prime de 800 euros. Les assistantes sociales souhaitent en outre une « création massive de postes » et celle d'un service social spécifique à l'école primaire avec « un encadrement, des moyens, des formations dédiées ».
« 200 euros pour les infirmières, rien pour les assistantes sociales scolaires », « 3.000 assistantes sociales scolaires pour 12 millions d'élèves » : les pancartes brandies par les manifestants illustraient le « mal-être au travail » et « l'épuisement professionnel » des manifestants venus de toute la France.
Béret rouge et masque sur le visage, Maud, assistante sociale scolaire à Grenoble déclare : « On a vraiment l'impression d'être invisibilisées au sein de notre institution et on n'entend jamais parlé de notre travail ».
« Aujourd'hui, on en a ras le bol d'être méprisées et on veut une véritable revalorisation salariale alors que nos collègues infirmières en ont obtenu une il y a quelques semaines...», martèle Célia, assistante sociale dans l'Essonne.
« Lors de son discours de politique générale, le Premier ministre a affiché des priorités fortes : la protection de l'enfance, la santé psychologique des élèves, le harcèlement scolaire (...). Pourtant, une fois de plus, une fois de trop, les personnels sociaux sont oubliés de toute annonce de revalorisation salariale et de création de postes », déplorent les deux syndicats catégoriels SNUASFPFSU et SNASEN-UNSA qui ont appelé à la mobilisation.
Pour Anne, le renforcement des effectifs est une priorité : « Nous sommes 3000 assistantes sociales pour 12 millions d'élèves, ce qui correspond à une assistante pour 4000 élèves », déplore la professionnelle.
Les manifestants réclament une série de revalorisations, à l'image de ce qu'ont pu obtenir récemment les infirmières scolaires qui ont bénéficié d'une hausse de salaire à hauteur de 200 euros mensuel et d'une prime de 800 euros. Les assistantes sociales souhaitent en outre une « création massive de postes » et celle d'un service social spécifique à l'école primaire avec « un encadrement, des moyens, des formations dédiées ».
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00:00 On a l'impression vraiment d'être invisibilisés au sein de notre institution
00:04 et puis en général le travail d'une assistante sociale scolaire,
00:07 enfin je ne sais pas, on n'en entend jamais parler.
00:09 Toutes les assistantes sociales du ministère de l'Éducation nationale
00:20 se sont retrouvées aujourd'hui parce qu'on en a ras le bol.
00:24 On en a ras le bol de ne pas être considérées,
00:26 on en a ras le bol d'être oubliées constamment, d'être méprisées.
00:29 Ce qu'on veut c'est une vraie revalorisation salariale
00:32 et on est constamment oubliés pourquoi on intervient dans la protection de l'enfance,
00:36 le harcèlement scolaire, la prévention de la délinquance,
00:38 la lutte contre le décrochage scolaire, bref, on fait plein de choses
00:42 et aujourd'hui on n'est toujours pas payés ce qu'on devrait être payés.
00:45 Les collègues infirmières ont eu une revalorisation par Gabrielle Attal il y a quelques semaines
00:50 et de nouveau on a été oubliés à cette revalorisation.
00:53 "Assistants sociales scolaires !"
00:57 Au niveau du service social scolaire,
00:59 on est 3000 assistantes sociales en France pour 12 millions d'élèves.
01:04 Ça fait une assistante sociale pour 4000 élèves.
01:07 En gros, en secondaire, les assistantes sociales ont entre 3 à 5 établissements chacune.
01:14 Alors comment on fait quand on est assistant ou assistante sociale
01:17 pour s'occuper de 4000 à 5000 élèves ?
01:19 Eh bien justement, c'est le pourquoi nous sommes là aujourd'hui.
01:22 On fait ce qu'on peut !
01:23 Parce que ce n'est pas possible.
01:24 Donc on vient ici aujourd'hui pour dire au gouvernement qu'on a besoin de postes
01:29 et on a surtout besoin aussi d'être revalorisés,
01:33 d'être reconnus à notre juste valeur et pour les missions qu'on exerce au quotidien,
01:40 qui sont essentielles.
01:42 On démarre à 1500 euros nets par mois pour 3 années d'études après le bal.
01:47 "On peut avoir un emploi scolaire même si on ne nous voit pas nous."
01:51 Moi je suis bientôt en fin de carrière, je suis à 2200 euros nets.
01:55 Après j'ai une prime effectivement, mais cette prime ne me sert pas pour ma retraite.
02:00 Donc je vais avoir une retraite de 1400 euros à peu près
02:03 pour avoir bossé presque 40 ans dans l'éducation nationale.
02:07 Donc ça me met vraiment en colère ça.
02:09 Nous sommes les seuls qui avons le secret professionnel dans les établissements scolaires
02:15 avec les infirmières et les médecins scolaires.
02:18 On accompagne les familles au quotidien.
02:19 On est très très absent dans les établissements alors qu'on est là tout le temps,
02:22 on ne nous voit pas.
02:24 Et on a une grosse mission au niveau des jeunes, beaucoup se confient.
02:28 Et on est aussi des conseils techniques auprès des équipes,
02:31 des chefs d'établissement, des CPE.
02:33 On lutte contre le décrochage scolaire et on nous demande de plus en plus de choses
02:37 avec de moins en moins de moyens au niveau financier et humain.
02:42 (Cris de joie)
02:44 (Cris de joie)
02:47 (Cris de joie)
02:50 (Cris de joie)
02:52 (Cris de joie)