Des milliers de personnes ont manifesté, ce jeudi, partout en France, à l’appel de la CGT notamment, pour l’emploi et la défense des services publics A Paris, le cortège s’est élancé aux alentours de 14h30 depuis la place de la République pour rejoindre la place de la Nation. La manifestation parisienne, forte de 20.000 manifestants selon la CGT, 4.800 pour la préfecture de police, s’est ébranlée vers 14H30 de la place de la République en direction de celle de la Nation, derrière une banderole proclamant “emplois, salaires, temps de travail, retraites... relançons le social”.
Dans le cortège, tous déplorent des conditions de travail dégradées, notamment depuis la crise du Covid-19.« On est là pour rappeler à tout le monde qu’à l’hôpital rien n’a changé. Et on continuera de confiner quand il y aura des pandémies car on n’a toujours pas assez de lits ni de personnel. Nos salaires ne sont pas à la hauteur de ce qu’ils devraient être donc nos collègues s’en vont, ils en ont ras-le-bol », regrette Frédéric, aide-soignant à l’APHP et syndiqué chez Sud-Santé. Des salariés de l’éducation, des artistes mais aussi des salariés du secteur touristiques étaient présents, à l’image de Bruno, graphiste, ou Mokles : « Ça fait onze mois que je suis sans salaire, ma femme est fonctionnaire et maintient le minimum on va dire. Je suis en train d’épuiser mes droits à pôle emploi, encore deux mois et je n’aurais plus rien. Donc c’est dramatique », confie ce régisseur de voyages d’affaires.
Le défilé est arrivé peu après 16H00 place de la Nation, après s’être déroulée dans le calme. Le service d’ordre syndical avait été étoffé, rassemblant 200 personnes, deux à trois fois plus que d’habitude pour une manifestation nationale selon la CGT
Dans le cortège, tous déplorent des conditions de travail dégradées, notamment depuis la crise du Covid-19.« On est là pour rappeler à tout le monde qu’à l’hôpital rien n’a changé. Et on continuera de confiner quand il y aura des pandémies car on n’a toujours pas assez de lits ni de personnel. Nos salaires ne sont pas à la hauteur de ce qu’ils devraient être donc nos collègues s’en vont, ils en ont ras-le-bol », regrette Frédéric, aide-soignant à l’APHP et syndiqué chez Sud-Santé. Des salariés de l’éducation, des artistes mais aussi des salariés du secteur touristiques étaient présents, à l’image de Bruno, graphiste, ou Mokles : « Ça fait onze mois que je suis sans salaire, ma femme est fonctionnaire et maintient le minimum on va dire. Je suis en train d’épuiser mes droits à pôle emploi, encore deux mois et je n’aurais plus rien. Donc c’est dramatique », confie ce régisseur de voyages d’affaires.
Le défilé est arrivé peu après 16H00 place de la Nation, après s’être déroulée dans le calme. Le service d’ordre syndical avait été étoffé, rassemblant 200 personnes, deux à trois fois plus que d’habitude pour une manifestation nationale selon la CGT
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