Les syndicats de retraités et d’enseignants ont manifesté ce mardi matin pour exiger l’abrogation de la réforme des retraites. Ils appellent aussi le gouvernement à consacrer plus de moyens aux services publics.
Déterminés mais loin de l’emporter. Les manifestants rassemblés ce mardi 1er octobre à l’appel de la fédération CGT des Services publics, dans le centre-ville de Marseille, pour demander le retrait de la réforme des retraites et plus d’investissements dans les services publics, avouaient pour certains "que la mobilisation ne suffirait pas à elle seule à faire changer d’avis le nouveau gouvernement Barnier". Ce dernier étant plus concerné par le déficit public - 5,5 % du produit intérieur brut (PIB) en 2023 après 4,7 % en 2022 - ou par sa position de fragilité face à la montée de l’extrême droite en France, que par les revendications syndicales.
Toutefois, cela n’a pas empêché 10 000 personnes selon les syndicats, près de 3 000 selon la préfecture, d’entonner des slogans comme "les profs dans la galère, les vieux dans la misère".
Déterminés mais loin de l’emporter. Les manifestants rassemblés ce mardi 1er octobre à l’appel de la fédération CGT des Services publics, dans le centre-ville de Marseille, pour demander le retrait de la réforme des retraites et plus d’investissements dans les services publics, avouaient pour certains "que la mobilisation ne suffirait pas à elle seule à faire changer d’avis le nouveau gouvernement Barnier". Ce dernier étant plus concerné par le déficit public - 5,5 % du produit intérieur brut (PIB) en 2023 après 4,7 % en 2022 - ou par sa position de fragilité face à la montée de l’extrême droite en France, que par les revendications syndicales.
Toutefois, cela n’a pas empêché 10 000 personnes selon les syndicats, près de 3 000 selon la préfecture, d’entonner des slogans comme "les profs dans la galère, les vieux dans la misère".
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00:00Il y a tout qui augmente, les assurances, les loyers, nous les retraités on a plein de...
00:07ils se soignent même plus, il faut un repas par jour donc aujourd'hui on en a
00:14marre de tout ça, nous ce qu'on veut, seulement ce qu'on veut c'est pouvoir
00:18vivre dignement.
00:30Donc nous dans la recherche en gros il faut qu'on aille chercher nos fonds
00:43propres pour tourner, on voit que c'est de plus en plus chaud tous les jours et
00:47le gros truc c'est les embauches, on est de plus en plus nombreux à avoir des
00:51CDD et à la fin il n'y a aucune embauche sur toute la France.
00:55On est aussi sur la problématique des salaires, vous savez qu'à la poste
00:59surtout chez les facteurs on a énormément de... comment on appelle ça les salaires
01:04subégardisés, où les gens au bout de 20 ans de boîte ils gagnent 1600 euros.
01:14C'est un scandaleux, le peuple il vote majoritairement pour le Front
01:19Populaire, on ne se retrouve pas de représentants du Front Populaire, un
01:24premier ministre de droite à la solde du capitalisme.
01:28Ça me révolte complètement déjà ce déni de démocratie, le déni des urnes et en plus on sait très bien que
01:35monsieur Barnier a pris des positions contre les droits des femmes, genre
01:41l'avortement et la première des choses qu'il a dit c'est qu'il va falloir faire
01:47des économies au niveau des services publics et l'hôpital public en fait
01:51partie des services publics, des économies on en peut plus, ça fait 30 ans de réformes
01:56assassines sur nos hôpitaux publics.
01:58On sait d'emblée que ce premier ministre il est fragilisé et c'est un
02:04détenant des politiques d'austérité depuis des décennies au service de
02:08l'Union Européenne notamment, donc la réaction elle est simplement de dire il
02:14faut s'organiser et se battre pour aller chercher les richesses que nous créons
02:18qui nous sont bourrées.