La CGT appelait ce jeudi à un rassemblement national afin de réclamer une hausse des salaires et de meilleures conditions de travail pour les aides à domicile. L'Humanité s'est rendu au ministère des Solidarités et de la Santé à Paris afin de leur donner de la voix.
Nommé "24 heures sans aide à domicile", quatre fédérations CGT (Commerce,Santé,organismes sociaux et services publics) appelaient ce jeudi à une mobilisation nationale des aides à domicile afin de se faire entendre.
À Paris, une centaine de salariés du secteur de l'aide et des soins à domicile se sont mobilisés devant le ministère des Solidarités et de la Santé, jugeant être les "oubliés" du Ségur de la santé.
"Dans les hôpitaux, les Ehpad", les professionnels du soin "ont tous eu le droit à la prime Covid de 183 euros", relève Félicité, 50 ans, une aide à domicile salariée par un centre d'action sociale de la ville de Paris.
"Nous exerçons le même travail, nous avons le même employeur, mais on n'a rien touché", déplore-t-elle.
Au plus fort de l'épidémie, ces travailleurs de deuxième ligne constituaient parfois le seul lien avec l'extérieur pour les personnes en situation de dépendance, fait-elle valoir.
Sur les banderoles déployées devant le ministère de la Santé, un grand "OUI" surplombait les termes de "dignité", "meilleures conditions de travail" et "augmentation des salaires".
En grande majorité des femmes, les aides à domicile travaillent souvent à temps partiel. "Leurs indemnités kilométriques sont faibles, et le temps de transport et d'attente entre les logements des différents bénéficiaires n'est pas pris en compte", souligne Rachel Contoux, de la CGT des services publics, qui a appelé à ce rassemblement.
"Les aides à domicile souhaitent être reconnues et obtenir un vrai déroulement de carrière", nous confie la responsable syndicale.
Les professionnels de l'aide et des soins à domicile sont dans l'attente de revalorisations de salaires, le gouvernement ayant approuvé début avril un accord de branche qui doit se traduire par des hausses de 13 à 15% à partir du 1er octobre.
Une revalorisation salariale qui ne représente qu'un rattrapage partiel de la perte du pouvoir d'achat enregistrée par les soignantes à domicile depuis de nombreuses années.
Une pétition est en ligne afin de soutenir les aides à domicile : http://occupons-la.place/petitions/24heuressansaideadomicile/
Nommé "24 heures sans aide à domicile", quatre fédérations CGT (Commerce,Santé,organismes sociaux et services publics) appelaient ce jeudi à une mobilisation nationale des aides à domicile afin de se faire entendre.
À Paris, une centaine de salariés du secteur de l'aide et des soins à domicile se sont mobilisés devant le ministère des Solidarités et de la Santé, jugeant être les "oubliés" du Ségur de la santé.
"Dans les hôpitaux, les Ehpad", les professionnels du soin "ont tous eu le droit à la prime Covid de 183 euros", relève Félicité, 50 ans, une aide à domicile salariée par un centre d'action sociale de la ville de Paris.
"Nous exerçons le même travail, nous avons le même employeur, mais on n'a rien touché", déplore-t-elle.
Au plus fort de l'épidémie, ces travailleurs de deuxième ligne constituaient parfois le seul lien avec l'extérieur pour les personnes en situation de dépendance, fait-elle valoir.
Sur les banderoles déployées devant le ministère de la Santé, un grand "OUI" surplombait les termes de "dignité", "meilleures conditions de travail" et "augmentation des salaires".
En grande majorité des femmes, les aides à domicile travaillent souvent à temps partiel. "Leurs indemnités kilométriques sont faibles, et le temps de transport et d'attente entre les logements des différents bénéficiaires n'est pas pris en compte", souligne Rachel Contoux, de la CGT des services publics, qui a appelé à ce rassemblement.
"Les aides à domicile souhaitent être reconnues et obtenir un vrai déroulement de carrière", nous confie la responsable syndicale.
Les professionnels de l'aide et des soins à domicile sont dans l'attente de revalorisations de salaires, le gouvernement ayant approuvé début avril un accord de branche qui doit se traduire par des hausses de 13 à 15% à partir du 1er octobre.
Une revalorisation salariale qui ne représente qu'un rattrapage partiel de la perte du pouvoir d'achat enregistrée par les soignantes à domicile depuis de nombreuses années.
Une pétition est en ligne afin de soutenir les aides à domicile : http://occupons-la.place/petitions/24heuressansaideadomicile/
Category
🗞
News