Thomas Binet reçoit David Ahnine, à la tête de 23 restaurants en moins de 20 ans - Osez entreprendre

  • il y a 6 mois
Avec David Ahnine, multi-franchisé à la tête de 23 restaurants.

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##OSEZ_ENTREPRENDRE-2024-03-17##

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Transcript
00:00 "Franchise Direct, le leader mondial de la mise en relation entre franchiseurs et futurs franchisés présente..."
00:07 "Sud Radio, oser entreprendre, Thomas Binet."
00:11 En direct de Franchise Expo Paris, on est à la porte de Versailles à Paris.
00:15 Si vous êtes là, passez nous voir justement.
00:17 Oser entreprendre ce matin, Thomas Binet, oser entreprendre en franchise, tant qu'à faire.
00:21 Absolument, c'est pour ça que je vais vous raconter l'histoire des boulangeries Paul.
00:23 On va commencer par ça, c'est une très très belle saga française, vous allez la découvrir dans un instant.
00:27 Et notre grand témoin, David Hanine, multifranchisé, à la tête de 23 restaurants en moins de 20 ans.
00:32 On va parler franchise, forcément, entrepreneuriat, et accès au soin à main réussite.
00:36 Et on terminera avec la meilleure façon de devenir franchisé.
00:38 La meilleure façon de devenir franchisé, on verra ça tout à l'heure.
00:42 Thomas, on commence d'abord par les indiscrets d'entreprendre, en partenariat avec le magazine Entreprendre.
00:46 On entre dans les coulisses des entreprises avec une belle saga dont vous nous parlez ce matin.
00:51 C'est celle des boulangeries Paul.
00:53 Oui, Jean-Marie, parce que tout commence en 1889, l'année de l'inauguration de la Tour Eiffel,
00:58 lorsque Charlemagne Maillot et sa femme, Madeleine Paulmier, ont ouvert leur première boulangerie à Croix dans le nord de la France.
01:05 En 1935, la petite fille, Suzanne, épouse Julien Holder et ouvre une boulangerie à Lille.
01:10 Mais en 1953, il déménage dans une pâtisserie lilloise appartenant à la famille Paul.
01:15 Le nom de Paul qui était sur la devanture sera conservé.
01:18 Leur fils Francis, qui commence à travailler très jeune avec ses parents, en fera une marque mondialement connue.
01:23 C'est en 1972, alors que Francis Holder dirige l'entreprise, qu'il décide de tout révolutionner dans la boulangerie familiale.
01:29 Alors justement, Thomas, comment il transforme les boulangeries Paul ?
01:32 Il fait quelque chose qui ne se fait pas à l'époque.
01:34 D'abord, il installe un four à bois à la vue des clients et relance des recettes traditionnelles à la fermentation lente et au levain,
01:40 alors que la mode était au pain blanc.
01:42 C'est ce retour à la tradition qui va tout de suite séduire la clientèle des nombreuses galeries commerciales qui fleurissent à l'époque en France.
01:49 Une autre date signe un nouveau développement pour Paul.
01:51 Il s'agit de l'ouverture des premiers salons de thé et de restaurants.
01:55 Cette dernière est même devenue l'activité principale de Paul dans de nombreux pays d'Asie et du Moyen-Orient.
02:00 Alors comment le groupe s'est développé depuis la fin des années 80 ?
02:03 Et bien par la franchise, Jean-Marie.
02:04 A l'international, cela commencera par le Japon, Washington, Moscou, Dubaï, Singapour, Prague.
02:09 On arrête là, mais maintenant, Paul est présent un peu partout dans la planète.
02:12 Exactement, on les voit partout. Aujourd'hui, ils en sont où ?
02:14 Fort de ses recettes et de ses devantures noires, reconnaissables entre toutes,
02:18 la cinquième génération à la tête de Paul transporte le savoir-vivre à la française à travers le monde et continue leur développement.
02:24 Il crée une centaine de nouveaux produits par an.
02:26 Ils ont lancé le concept de Paul le café avec 37 ouvertures et il y a 770 boulangeries Paul à travers 47 pays, dont 404 en France.
02:35 Effectivement, merci beaucoup Thomas Binet. Tout de suite, on accueille votre invité, notre grand témoin, David Hanine.
02:41 Bonjour à vous et bienvenue.
02:42 Bonjour, merci.
02:43 Bienvenue sur le studio de Sud Radio à Franchise Expo Paris.
02:46 Vous êtes multifranchisé à la tête de 23 restaurants, parmi lesquels Subway, Au Bureau, Otakos.
02:51 On connaît toutes ces marques et vous êtes l'invité de Thomas Binet.
02:54 David Hanine, vous avez réussi en 20 ans de vous créer un petit empire.
02:58 Alors, on va préciser ce petit empire, 8 franchises enseignes, 23 restaurants, Jean-Marie vient de le dire.
03:03 On rajoutera d'ailleurs dans la liste Léon, Hippopotamus, Wolfeni.
03:07 C'est 26 millions d'euros de chiffre d'affaires, c'est 350 collaborateurs, tout ça en moins de 20 ans.
03:12 Vous pouvez être fier de votre parcours.
03:14 Oui, je suis assez content du résultat, en tout cas aujourd'hui, en ayant commencé tout petit et progressivement, pas à pas, ouvert de nouveaux restaurants.
03:24 Mais tout dès le départ par la franchise. Ça c'est important quand même.
03:28 Exactement, j'étais déjà salarié dans la franchise au début et quand j'ai voulu passer le pas, ça me paraissait logique de basculer sur un réseau de franchises qui allait pouvoir m'accompagner.
03:39 Alors vous avez commencé, on va reprendre un peu le début si vous le permettez, pendant vos études, vous travaillez chez McDonald's, vous êtes équipier et c'est ce qui vous donne envie de partir sur ce modèle.
03:48 Ça vous a inspiré en fait ?
03:50 Exactement, la rigueur, le modèle duplicable, les normes qui sont en place et qui peuvent, pour un primo accédant ou pour un novice dans la restauration, nous permettre de pouvoir apprendre rapidement et facilement.
04:05 Mais pas au point de commencer avec eux, vous allez commencer avec Subway, avec 60 000 euros en poche.
04:09 Ça c'est important de le dire aussi, parce que pour certains ça peut paraître une somme importante et dans le même temps, c'est pas si important que cela quand on lance une affaire.
04:17 Oui, exactement, vu le nombre de franchises qu'il y a aujourd'hui, en restauration en tout cas, il est assez facile de pouvoir trouver celui qui correspond à sa "bourse".
04:28 Votre idée dès le départ c'était de construire un certain nombre d'entreprises, c'était pas de rester avec un ou deux, vous arrivez à 23 quand même au bout de 20 ans.
04:34 Oui, j'avoue que je ne me suis jamais fixé de limite mais je ne me suis jamais fixé non plus d'objectif.
04:39 J'ai démarré avec un, voir ce que ça allait donner, j'étais déjà très content d'avoir un restant.
04:43 Puis quand j'ai eu l'opportunité d'en faire un deuxième puis un troisième, évidemment après la frénésie un peu a pris.
04:50 Je voudrais juste seulement qu'on reste sur la première parce que c'est la plus difficile, c'est là où on apprend, c'est là où on démarre.
04:55 Combien de temps on réussit à passer à la deuxième, il faut combien de temps à peu près ?
04:59 Il faut au moins deux ans. Il faut être sûr de ce qu'on fait, je dirais que trois ans est le temps idéal, mais deux à trois ans c'est le bon moment.
05:08 On commence à avoir un retour sur investissement.
05:10 Vous avez choisi la franchise parce que, objectivement, c'est l'accompagnement aussi.
05:14 C'est le franchiseur qui vous aide, qui compense aussi ce que vous ne maîtrisez pas.
05:18 J'entends par là, vous ne pouvez pas être responsable de la restauration, de la gestion, du commercial.
05:23 Il faut un ensemble d'accompagnement, c'est ça aussi qui vous a fait choisir ce modèle.
05:26 Exactement.
05:27 Et ça a été pour vous propice en développement justement ?
05:32 Oui, c'est ce qui m'a aidé à dupliquer rapidement le premier modèle qui fonctionnait finalement.
05:40 C'est-à-dire être autonome sur cette salle.
05:42 Exactement, on a toujours l'impression d'avoir une corde à qui se raccrocher.
05:45 Vous avez effectivement, je le disais il y a un instant, choisi huit franchises en Seine.
05:51 Sur quels critères vous les choisissez ?
05:54 Alors sur la restauration, moi ce qui m'intéressait évidemment c'était la partie taille de réseau.
06:04 Quand j'ai choisi Subway par exemple, c'était l'importance de la marque,
06:08 l'importance de la notoriété de la marque en France et dans le monde.
06:11 Et les outils qu'ils pouvaient m'apporter.
06:14 Donc ça c'est très important.
06:15 La solidité d'une marque était importante pour me rassurer en tout cas au début.
06:19 Je ne dis pas qu'après je n'ai pas pris de risque sur des marques moins solides.
06:22 Mais au début en tout cas il faut des vrais groupes entre guillemets.
06:27 Depuis plusieurs années, on a eu la Covid, on en parle, c'est encore aujourd'hui malheureusement l'anniversaire.
06:32 Il y a eu des difficultés parce que le recrutement, on va parler un peu du management des hommes,
06:38 difficulté pour recruter, difficulté aussi, on n'en parle pas souvent, mais pour conserver.
06:42 Oui, en tout cas nous et aussi la franchise le permet,
06:47 c'est d'avoir des vrais systèmes de formation pour faire grandir les collaborateurs.
06:51 J'en suis l'exemple entre guillemets.
06:54 J'ai démarré pendant mes études, j'ai été voué à faire des études de finance plutôt que de restauration.
06:59 Et finalement j'ai réussi à apprendre, j'ai été formé en interne.
07:02 Et aujourd'hui on essaie de reproduire et on peut le reproduire grâce à la franchise.
07:06 C'est beaucoup plus facile que quand on est indépendant aujourd'hui.
07:09 Est-ce que c'est franchement encore une filière recherchée par des collaborateurs de vouloir travailler dans la restauration ?
07:15 Parce qu'on voit bien quand même qu'il y a des horaires, c'est difficile.
07:18 Est-ce que les nouvelles générations sont enclins à venir sur ce domaine ?
07:23 Oui, si on s'adapte à leurs besoins.
07:25 Donc on inverse un peu le process ?
07:27 Exactement.
07:28 C'est "the voice" David Hanidat.
07:30 C'est un petit peu ça.
07:31 On est obligé aujourd'hui, il y en a qui préfèrent avoir du temps libre,
07:35 il y en a qui préfèrent travailler du matin, travailler du soir, on compose.
07:38 On fait des plannings, je ne dirais pas à la carte, mais presque.
07:41 Toujours en fonction des besoins des restos, mais aujourd'hui c'est une réalité,
07:45 c'est une obligation si on veut garder et faire grandir nos collaborateurs.
07:49 Je voudrais terminer sur une question simple.
07:52 Vous avez 23 restaurants.
07:54 Pour quelqu'un qui nous écoute, qui voudrait rentrer dans la franchise,
07:58 à partir de quelle taille, de nombre de restaurants, ça commence à être serein ?
08:03 Dans l'absolu, je vais vous dire qu'on pourrait être serein à un restaurant.
08:09 Maintenant, la première grosse taille critique va être le passage de 4 à 5 restaurants.
08:14 On est plus maître de tout ce qu'on fait, on est obligé de se reposer
08:18 sur des collaborateurs, sur des directeurs, des superviseurs.
08:22 Donc là, le travail, je dirais, ou la façon de travailler, change complètement.
08:26 Et les revenus, bien entendu, vont avec.
08:29 Merci David-Alain.
08:30 Merci à vous. On va reparler d'ailleurs de plusieurs de vos enseignes,
08:32 tiens, au tacos par exemple, au bureau, sous l'aspect culinaire, d'en faire un niauf et le marché,
08:36 toujours en direct de Franchise Expo Paris. Ce sera dans quelques minutes.
08:40 Merci à vous d'être passé dans Oser Entreprendre.
08:43 Tout de suite, on explique quelque chose.
08:45 Alors Thomas, vous allez nous donner quand même quelques facteurs clés de succès,
09:00 parce que maintenant qu'on a envie de faire pareil, pour devenir un futur franchisé.
09:04 Oui, parce qu'on vient d'entendre quand même un témoignage assez édifiant
09:07 de la manière de devenir franchisé, mais moi je vais essayer quand même
09:09 de m'attaquer aux facteurs clés de succès.
09:11 Alors d'abord, il faut être d'accord sur une chose,
09:13 il faut que ce soit un choix, d'abord de devenir entrepreneur,
09:15 et ensuite, mûrement réfléchi, de partir en franchise.
09:18 Et le premier lieu, c'est de choisir la bonne franchise, vous l'avez dit tout à l'heure.
09:22 Rejoindre celle qui a fait ses preuves avec un modèle commercial solide
09:25 et une marque bien installée.
09:27 Vous gagnerez beaucoup de temps.
09:28 Il faut aussi bien se documenter sur la franchise dans laquelle vous envisagez d'investir.
09:32 Et le troisième point, c'est de suivre les directives du franchiseur.
09:35 Il sait ce qui est bon pour vous, car il a l'expérience dont vous avez besoin à ce moment-là.
09:39 Alors est-ce que vous avez des qualités humaines plus importantes que d'autres
09:42 qu'il faut avoir en tout cas pour vous lancer dans ce type d'aventure ?
09:45 Moi je pense qu'il y en a trois.
09:46 Être impliqué, être un bon gestionnaire et un bon commercial, il n'y a pas de secret.
09:50 Il faut des compétences humaines pour fédérer et accompagner.
09:53 Il faut des compétences techniques pour assurer un développement
09:56 et la pérennité de sa structure.
09:57 À côté de cela, il faut toujours être persévérant et résilient.
10:00 Ce n'est pas forcément simple tous les jours.
10:02 Absolument. Dernier conseil ?
10:03 Eh bien savoir apprendre de ses erreurs, ne pas craindre de commettre des erreurs.
10:07 Toujours préférable à l'immobilisme.
10:09 On n'oubliera jamais de rappeler qu'il n'y a que ceux qui ne font rien, qui ne se trompent jamais.
10:12 Mais en revanche, assurez-vous d'en tirer les leçons.
10:15 L'expérience est souvent le meilleur enseignant
10:17 et chaque défi rencontré peut vous aider à devenir un meilleur entrepreneur
10:20 et un franchisé de surcroît.
10:22 Merci pour tous ces conseils Thomas Binet.
10:24 Je vous retrouve dimanche prochain dans le Grand Matin Week-end sur Sud Radio
10:27 pour oser investir et oser entreprendre à 9h30.
10:30 A très bientôt.

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