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NewsTranscription
00:00 Colère paysanne, mais tout d'abord une autre colère dont on parle peu, elle est importante, elle est légitime,
00:05 c'est celle des pêcheurs, des pêcheurs du golfe de Gascogne.
00:08 Il y a eu un mois sans pêche pour éviter les captures accidentelles de dauphins
00:13 suite à la saisie du Conseil d'État, rappelons-le, par des ONG environnementales.
00:17 Finalement, la pêche reprend, mais très timidement depuis une semaine, avec un vrai manque à gagner.
00:22 Qu'est-ce qui est prévu Christophe Béchut pour les dédommager ?
00:25 C'était vraiment une profonde attente de leur part.
00:28 Je vous confirme, 450 bateaux de plus de 8 mètres avec leurs équipages
00:32 et des gens qui ne demandaient pas de subvention ou de compensation, qui voulaient travailler.
00:36 Mais une décision prise par le juge administratif en considérant qu'il y avait un risque
00:40 pour la survie des dauphins communs compte tenu du taux de capture accidentelle des années précédentes.
00:47 Nous avons obtenu, je me suis personnellement engagé sur le sujet
00:51 puisque c'était pendant le mois où le gouvernement était resserré, donc c'est un dossier que j'ai géré en direct,
00:55 un taux de soutien qui varie entre 80 et 85 % du chiffre d'affaires.
00:59 La plateforme est effective pour déposer les dossiers.
01:02 Effective depuis ?
01:03 Depuis très exactement hier.
01:05 Depuis hier, très bien.
01:06 Depuis hier, puisque la période s'est terminée le 20 février.
01:09 On a finalisé les négociations techniques avec l'Union européenne ce week-end
01:13 et donc la plateforme est désormais ouverte.
01:15 A côté de ça, un soutien au maréage, parce qu'il n'y a pas que ceux qui pêchent,
01:19 il y a évidemment le reste de la filière qui est concernée, qui lui est en train d'être finalisé.
01:24 Donc dans quelques jours, à nouveau un temps d'échange.
01:26 L'idée est que les marieurs puissent être accompagnés à hauteur de 75 % de leur perte d'excédent brut d'exploitation.
01:33 Donc pour ceux qui nous écoutent, les pêcheurs, c'est un guichet qui est ouvert depuis hier,
01:36 donc dossier à remplir pour obtenir 80-85 % de leur chiffre d'affaires.
01:42 En sachant, vous l'avez rappelé M. le ministre, mais je vais le rappeler,
01:45 c'est la France qui travaille, qui ne veut pas d'aide, d'assistanat.
01:47 Elle aurait préféré gagner du fruit de son travail et de la pêche.
01:51 Mais là-dessus, tout le monde est d'accord ?
01:53 Pas les ONG, pas les ONG environnementales.
01:55 On doit être capable de regarder en même temps ce qu'est la réalité d'une perte de revenus
01:59 et la survie d'espèces qui participent aussi à des équilibres écologiques.
02:03 Mais parlons-en. Est-ce que pendant ce mois où il n'y a pas eu de pêche,
02:06 est-ce qu'il y a eu plus d'accidents de dauphins ?
02:11 Et est-ce que c'est dû aux pêcheurs ? Parce qu'eux disent non, ce n'est pas forcément...
02:14 On va le savoir très vite. Vous savez, moi sur ce genre de sujet,
02:17 les gens qui, le jour où ça réouvre, vous disent "on a fait les comptes,
02:21 mais il faut tenir compte des courants, des machins,
02:23 et donc c'est la preuve que ça marche ou que ça marche pas",
02:25 ça me fascine, mais on est en train de prendre le temps de consolider les données.
02:29 C'est ma question. Vous êtes le ministre des pêcheurs
02:31 ou des ONG environnementales qui ont empêché les pêcheurs de pêcher ?
02:35 Je suis le ministre, si j'ose dire, de la planète.
02:38 Et vous savez, à la fin... -Ambitieux.
02:40 Non, mais je m'explique.
02:42 Pensez que l'objectif des pêcheurs et de vider la mer des poissons ou des espèces,
02:47 c'est mentir aux gens.
02:49 Ils sont les premiers à être concernés par ces sujets.
02:52 Mais il y a des cas dans lesquels les politiques que nous conduisons,
02:55 elles doivent aider au maintien des équilibres écologiques.
02:57 -Vous ne croyez pas qu'on marche sur la tête, quand même ?
02:59 -C'est un yamabrook.
03:00 Quand, à cause de la mauvaise qualité de nos stations d'épuration,
03:03 on a la contamination du littoral qui entraîne la fermeture pour les huîtres,
03:07 on voit le lien qu'il y a entre préserver une planète,
03:11 préserver un pays dans lequel on fait attention à l'environnement,
03:14 et les conséquences pour le revenu de ceux qui vivent du vivant.
03:16 Eh bien, c'est exactement la même chose.
03:18 Il faut qu'on arrive à trouver un équilibre.
03:19 La nature, elle continue à nous fournir des solutions
03:22 pour lesquelles on n'a pas inventé, au niveau humain, des alternatives.
03:27 Le salant de l'agriculture.
03:28 -Parlons-en.
03:29 -Quand on a des débats sur les insectes pollinisateurs,
03:31 il faut mesurer que si demain on n'a plus d'insectes pollinisateurs
03:34 et que des agriculteurs doivent eux-mêmes polliniser,
03:36 les conséquences, y compris économiques, croyez-moi, elles seront lourdes.
03:39 Donc c'est l'intérêt de tout le monde qu'on préserve cette nature.
03:41 -Nous sommes d'accord qu'elle est décisive.