Gattuso : “ C’est vraiment une semaine fondamentale pour notre parcours”

La Provence

Toujours privés de Jordan Vérétout, diminué par des gênes musculaires, les Olympiens se sont également entraînés sans Amir Murillo.    En cette mi-février, les hommes de Gennaro Gattuso surfent sur un rythme haletant. Un peu plus de vingt-quatre heures après leur retour à Marseille, dans la foulée du nul décroché en seizièmes de finale aller de la Ligue Europa contre le Shakhtar Donetsk (2-2), et à la veille d'un déplacement périlleux à Francis-Le Blé, pour y défier l'actuel 4e de Ligue 1 - Brest -, les Olympiens se sont encore dégourdi les jambes (et plus si affinité) sur les hauteurs de La Commanderie, ce samedi midi.    Sans les absents de longue date (Valentin Rongier et Bilal Nadir), mais avec le retour des joueurs non qualifiés ou suspendu en coupe d'Europe (Ulisses Garcia, Pape Gueye, Jean Onana et Ismaïla Sarr), Pierre-Emerick Aubameyang et ses partenaires ont enchaîné les différents ateliers, sous la coupe du staff italien. A noter, toutefois, que Jordan Vérétout et Amir Murillo ne se sont toujours pas remis de leurs pépins musculaires, et ont logiquement manqué à l'appel.    Gennaro Gattuso est passé en conférence de presse avant Brest-OM, l'entraineur italien a bien conscience que cette semaine est cruciale pour la suite de sa saison.

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00:00 Je peux dire que c'est un match important, je ne sais pas si c'est la dernière chance qu'on a.

00:04 Eux, ils sont à 7 points d'avance par rapport à nous, donc évidemment qu'il y a beaucoup en jeu.

00:11 Mais je l'ai dit tout à l'heure et je le répète, c'est vraiment une semaine fondamentale pour notre parcours.

00:16 Tant ce match contre Brest que le match contre Shakhtar, puisque c'est un match à élimination.

00:22 Donc je ne sais pas si c'est la dernière chance, mais évidemment c'est un match important

00:28 et on ne peut pas se permettre de rater encore, sinon ça remettrait un peu en question et en difficulté notre parcours.

00:36 Depuis mon arrivée, honnêtement rien n'a changé.

00:41 Moi j'y crois encore plus, j'ai encore plus d'envie de Hargne, honnêtement.

00:44 Parce que quand on voit les performances, les prestations, il n'y a aucune équipe qui nous a vraiment écrasé.

00:49 Donc je n'ai vraiment pas l'envie que le message passe comme si on avait baissé les bras,

00:55 que les joueurs ou moi avions baissé les bras, ce n'est pas du tout ça.

00:58 Après c'est sûr que quand on voit le match contre Strasbourg, on prend un but à la 94e minute,

01:02 après cinq jours après on n'a pas l'observité de marquer la 94e et ça ne rentre pas.

01:06 C'est sûr que c'est frustrant, mais moi je suis avec l'équipe.

01:09 Je le dis, je dis qu'il y a une difficulté en ce moment au niveau mental, mais parce que c'est un fait.

01:15 Je pense que c'est quelque chose d'assez clair, mais tant le staff que moi-même,

01:20 on croit toujours en l'équipe, même encore plus, on a encore plus envie.

01:24 C'est vrai que la saison, pour l'instant, est dans un mauvais moment, c'est difficile,

01:29 mais je pense qu'il y a encore beaucoup d'enjeux et donc c'est pour ça qu'on y croit et on ne lâche rien.

01:35 C'est normal que je crois et qu'on croit encore en tous nos objectifs,

01:41 sinon ça n'aurait pas de sens d'être ici encore une fois.

01:43 C'est vrai qu'il y avait de l'amertume, beaucoup d'amertume après le match.

01:49 Après, je l'ai déjà dit, je ne suis pas psy ou coach mental

01:53 et je pense que mes mots ont peut-être été mal retranscrits.

01:57 Je dis ça parce que moi, ce que j'ai dit, c'est que je n'avais pas la clé à l'heure actuelle,

02:02 parce que ça fait longtemps que la situation est comme ça.

02:05 Moi, à mon époque, quand je marquais, ça me boostait, ça me donnait de l'énergie en plus

02:09 et j'ai l'impression que nous, c'est l'inverse, qu'on a peur et qu'on encaisse toujours des buts.

02:14 Mais les objectifs sont atteignables.

02:16 Cette semaine, c'est vraiment une semaine fondamentale.

02:18 On a le match de demain qui est très important.

02:20 Je dis, on joue la qualification, donc évidemment qu'on est prêt.

02:24 Et moi, je suis toujours au taquet.

02:26 Je suis née à sept mois.

02:27 J'étais prématuriste, parce que j'avais déjà hâte de naître et hâte d'être prêt.

02:30 Je pense que cette équipe, avec ses qualités et ses défauts,

02:34 a encore la possibilité de lutter pour tous les objectifs.

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