"C’est la seule fois qu’on verra la comète Tsuchinshan-Atlas avant plusieurs milliers d’années"
La tant attendue comète C/2023 A3, Tsuchinshan-Atlas, sera bientôt visible depuis l’hémisphère nord. Une comète qui promet d’être plus grosse et brillante que la plupart observée et qui pourrait donc être visible à l’œil, si les planètes sont alignées…
Elle s’appelle Tsuchinshan-Atlas. Du nom de ses deux découvreurs, l’un Chinois, l’autre Sud-Africain, la comète repérée en 2023, s’apprête à traverser le ciel de l’hémisphère nord. Jusque-là rien d’exceptionnel, quand on sait que plusieurs dizaines de ces amas de roches et de glace, résidus de la formation des planètes, sont observés chaque année. Fait plus rare, Tsuchinshan-Atlas s’annonce plus grosse et plus brillante que les autres. "On pense qu’elle est assez grosse car elle est déjà très brillante, alors qu’elle est encore loin du Soleil. Donc elle ferait dans les 10 kilomètres", explique l’astronome marseillais Olivier Groussin.
Grosse… et brillante !
Le spécialiste des comètes du Laboratoire d’Astrophysique de Marseille suppose que du point de vue de sa dimension, elle égalerait Hale-Bopp, observée en 1995, et serait aussi brillante. "Ce qui fait cette brillance, c’est que c’est une comète qui vient de très loin. Elle a gardé toute sa glace et son gaz et elle dégaze beaucoup. Et puis elle est plus grosse que des comètes qui vont repasser plusieurs fois devant le Soleil et qui ont déjà perdu une grosse partie de leur glace et de leur brillance" détaille le scientifique.
La seule chance de la voir dans notre vie
C/2023 A3 viendrait donc de très loin et ne repasserait pas devant la Terre de sitôt. "Pour exemple, la comète Tchourioumov-Guérassimenko, découverte en 1969, tourne assez près du Soleil et repasse près de lui tous les cinq ans. Tsuchinshan-Atlas vient des confins du système solaire, bien au-delà de Pluton. Sa période de révolution autour du Soleil est beaucoup plus longue. Et on pense que c’est la première fois qu’elle s’approche du Soleil. C’est donc la seule fois qu’on la verra avant peut-être plusieurs milliers d’années".
Visible à l’œil nu ?
Pour ne pas manquer la comète et sa fameuse chevelure, il faudra se mettre sous un ciel dégagé et sans pollution lumineuse et regarder à l’ouest dès le 10 octobre. Durant une à deux semaines, au coucher du Soleil, elle devrait se situer en haut à gauche de celui-ci et être visible, avec un peu de chance, à l’œil nu. "On pourrait ne pas la voir à l’œil nu pour plusieurs raisons. D’abord, si elle se désintègre en passant à côté du Soleil le 27 septembre. Ce sont des objets fragiles qui ont tendance à se casser, surtout si elles sont grosses" avoue Olivier Groussin. "La deuxième raison pour laquelle on ne pourrait pas la voir est si elle ne dégaze pas assez et donc si elle ne devient pas assez brillante".
Elle s’appelle Tsuchinshan-Atlas. Du nom de ses deux découvreurs, l’un Chinois, l’autre Sud-Africain, la comète repérée en 2023, s’apprête à traverser le ciel de l’hémisphère nord. Jusque-là rien d’exceptionnel, quand on sait que plusieurs dizaines de ces amas de roches et de glace, résidus de la formation des planètes, sont observés chaque année. Fait plus rare, Tsuchinshan-Atlas s’annonce plus grosse et plus brillante que les autres. "On pense qu’elle est assez grosse car elle est déjà très brillante, alors qu’elle est encore loin du Soleil. Donc elle ferait dans les 10 kilomètres", explique l’astronome marseillais Olivier Groussin.
Grosse… et brillante !
Le spécialiste des comètes du Laboratoire d’Astrophysique de Marseille suppose que du point de vue de sa dimension, elle égalerait Hale-Bopp, observée en 1995, et serait aussi brillante. "Ce qui fait cette brillance, c’est que c’est une comète qui vient de très loin. Elle a gardé toute sa glace et son gaz et elle dégaze beaucoup. Et puis elle est plus grosse que des comètes qui vont repasser plusieurs fois devant le Soleil et qui ont déjà perdu une grosse partie de leur glace et de leur brillance" détaille le scientifique.
La seule chance de la voir dans notre vie
C/2023 A3 viendrait donc de très loin et ne repasserait pas devant la Terre de sitôt. "Pour exemple, la comète Tchourioumov-Guérassimenko, découverte en 1969, tourne assez près du Soleil et repasse près de lui tous les cinq ans. Tsuchinshan-Atlas vient des confins du système solaire, bien au-delà de Pluton. Sa période de révolution autour du Soleil est beaucoup plus longue. Et on pense que c’est la première fois qu’elle s’approche du Soleil. C’est donc la seule fois qu’on la verra avant peut-être plusieurs milliers d’années".
Visible à l’œil nu ?
Pour ne pas manquer la comète et sa fameuse chevelure, il faudra se mettre sous un ciel dégagé et sans pollution lumineuse et regarder à l’ouest dès le 10 octobre. Durant une à deux semaines, au coucher du Soleil, elle devrait se situer en haut à gauche de celui-ci et être visible, avec un peu de chance, à l’œil nu. "On pourrait ne pas la voir à l’œil nu pour plusieurs raisons. D’abord, si elle se désintègre en passant à côté du Soleil le 27 septembre. Ce sont des objets fragiles qui ont tendance à se casser, surtout si elles sont grosses" avoue Olivier Groussin. "La deuxième raison pour laquelle on ne pourrait pas la voir est si elle ne dégaze pas assez et donc si elle ne devient pas assez brillante".
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