Avec Jean-Marc Peillex - Maire et Président de l’Office de Tourisme de Saint-Gervais, Alexandre Merlin - Directeur général du Domaine Skiable (STBMA) et Elodie LOMBARDOT - Directrice marketing et communication des Thermes de Saint-Gervais Mont-Blanc
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00:00 Saint-Gervais-Mont-Blanc, la montagne à l'état pur présente
00:04 Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel
00:08 Ah, chers amis de Sud Radio, quelle histoire et quelles histoires que celle qui rythme depuis des siècles
00:12 ces hautes vallées de larves dans le Val Monjoie, le bien-nommé
00:16 où se niche Saint-Gervais qui s'appelait Les Bains et est devenu Mont-Blanc. Oui, ça on ne peut pas y couper
00:20 On le voit partout l'imposant toit de l'Europe. Il surplonde avec majesté
00:24 les quatre villages de la commune, son domaine skiable et ses termes. Ce qui fait
00:28 de Saint-Gervais une destination montagne déjà singulière en soi, desservie par
00:32 la plus haute gare de France mais pas seulement. Ce qui fait le charme de cette station, figurez-vous
00:36 ce sont ses habitants, et oui, car ils y habitent à Saint-Gervais-Mont-Blanc et ça change tout
00:40 Saint-Gervais est certes une station de ski mais aussi et surtout un espace de vie
00:44 où une communauté familiale et rurale y réside à l'année, préserve son environnement
00:48 dorlotte sa nature, y défend un tourisme dit de quatre saisons
00:52 depuis belle durête et fait de la mobilité en montagne et du bien-être de ses habitants
00:56 un enjeu d'avenir. Alors bien sûr, les fans de ski emmenés par le tramway
01:00 du Mont-Blanc s'en donneront un cœur joie sur les 400 kilomètres de pistes du domaine
01:04 Évasion-Mont-Blanc, entre les sapins et des panoramas de toute beauté.
01:08 Pour ensuite, un petit soin détente au spa des termes, au bienfait avéré par la faculté
01:12 de médecine. Mais surtout dans cette émission, je vous invite à partager avec trois
01:16 de ses habitants ce qui fait vibrer le cœur des montagnards, leur émotion intacte
01:20 et sans cesse renouvelée pour la beauté magnétique de leur montagne
01:24 et leur façon de la protéger pour mieux vous accueillir.
01:28 Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel.
01:32 Et justement, pour mieux vous accueillir, chers auditeurs et auditrices Sud Radio, dans cette émission
01:36 consacrée à Saint-Gervais-Mont-Blanc, nous avons Jean-Marc Payex au téléphone qui est maire
01:40 de Saint-Gervais-Mont-Blanc. Bonjour monsieur le maire. Bonjour.
01:44 Alexandre Merlin est avec nous également, il est le directeur général du domaine skiable Saint-Gervais-Mont-Blanc
01:48 Bonjour Alexandre. Bonjour. Et Elodie est avec nous, elle est de Lombardo
01:52 et elle est directrice marketing et communication des termes de Saint-Gervais-Mont-Blanc car Elodie
01:56 il y a des termes à Saint-Gervais. Bonjour, oui il y a des termes à Saint-Gervais bien sûr.
02:00 Et qui sont sublimes et on va en parler tout à l'heure. A 11 km à l'est de Meugev
02:04 par la départementale 909, monsieur le maire, c'est comme ça qu'on vient chez vous.
02:08 Y a-t-il d'autres moyens de communication pour venir à Saint-Gervais-Mont-Blanc ?
02:12 Alors bien sûr, il y a la route que vous venez de décrire, il y a d'autres routes pour venir à Saint-Gervais
02:16 mais il y a aussi le TGV, le week-end de l'hiver
02:20 il y a aussi un aéroport qui n'est pas très loin
02:24 on est en fait au carrefour de toutes les mobilités traditionnelles
02:28 et puis l'actualité de Saint-Gervais fait que justement
02:32 on a des projets qui vont permettre à quelqu'un qui vient de Londres, qui vient de Paris
02:38 et bien de venir avec son train et sans sa voiture.
02:42 On va parler de la mobilité parce que c'est un dossier qui vous tient à cœur et sur lequel vous avez beaucoup avancé et progressé
02:48 on peut quand même dire que vous êtes dans la région leader sur ce sujet.
02:52 Je pense que c'est pas dans la région, je pense que c'est pour un projet à l'international
02:58 puisqu'on a un projet qui est très très innovant même s'il reprend ce qui se faisait auparavant
03:03 et que je vais vous faire découvrir.
03:06 Mais la mobilité à Saint-Gervais c'est pas simplement de se dire qu'on va remplacer des vieux moyens de transport polluants
03:14 par les mêmes mais non polluants. Il faut inventer la mobilité de demain
03:19 et c'est ce que l'on fait à Saint-Gervais depuis quelques années.
03:22 Est-il vrai M. le maire que vous êtes la commune la plus dénivelée d'Europe ?
03:27 Bien sûr on est la commune la plus dénivelée puisque Saint-Gervais, sa partie basse est à 580 mètres.
03:33 C'est là où on arrive en train parce qu'on peut pas aller plus loin.
03:36 Saint-Gervais c'est le terminus des grandes lignes de France, on fait le Paris-Saint-Gervais.
03:42 C'est le terminus du Lehmans Express qui vient de Genève, Genève-Saint-Gervais.
03:47 C'est le terminus du Mont-Blanc Express qui vient de Suisse aussi, de Martigny
03:52 et qui fait Martigny-Saint-Gervais.
03:54 Saint-Gervais c'est vraiment la plaque tournante du pays du Mont-Blanc qui est une belle terre d'accueil.
04:01 D'accord. Alexandre Merlin, directeur général du domaine skiable Saint-Gervais-Mont-Blanc.
04:06 Vous devez gérer 124 montées mécaniques. Comment se présente la physionomie du domaine skiable chez vous à Saint-Gervais ?
04:13 Alors c'est un domaine très intéressant qu'on appelle Évasion Mont-Blanc qui regroupe plusieurs stations du pays du Mont-Blanc
04:20 et qui sont toutes interconnectées.
04:23 On a environ 150 km de prise, nous on est la porte d'entrée principale avec ce qui est très intéressant,
04:30 on vient de le dire, c'est sa proximité et l'accessibilité par l'autoroute, par le train.
04:35 Et puis voilà, on a la chance d'avoir un domaine skiable avec la majeure partie de ses pistes entre 1600 et 2300 m d'altitude,
04:45 des pistes bien exposées, plutôt nord-est, et des pistes pour tous les niveaux et on accueille énormément de familles.
04:56 D'accord. Vous êtes une station familiale et rurale, c'est ce que j'ai dit tout à l'heure dans mon lancement.
05:01 Est-ce que vous êtes d'accord avec ça, monsieur le maire, familiale et rurale ?
05:04 On est surtout familial, c'est-à-dire que la station de Saint-Gervais, elle est faite autour d'une commune,
05:10 autour de gens qui y vivent et nos premiers clients que nous devons satisfaire quand on est dans une commune touristique,
05:18 eh bien ce sont nos touristes que sont nos habitants.
05:21 On fait aujourd'hui des choses d'abord pour les habitants et ensuite bien évidemment pour toutes celles et tous ceux que l'on accueille,
05:28 que ce soit des résidents secondaires qui sont bienvenus à Saint-Gervais et qui ne sont pas surtaxés au travers de la taxe d'habitation.
05:36 On est des gens qui savent accueillir et qui savent accepter les gens sans toujours leur demander de l'argent.
05:43 Et d'ailleurs à Saint-Gervais, c'est une station et une commune où par exemple tous les parkings sont gratuits.
05:48 D'accord, oui, ça c'est vrai. J'allais souligner parce qu'il faut quand même le dire.
05:50 Tous les parkings sont gratuits pour stationner à Saint-Gervais.
05:53 Et quand vous avez refusé de taxer encore plus alors qu'on vous le demandait, vous êtes opposé à cette mesure ?
06:01 Oui, parce que si vous voulez, c'est la grande confusion qu'ont fait les parlementaires en pensant que toutes les stations touristiques,
06:12 c'était comme Courchevel, comme Chamonix, où il n'y avait que des grands chalets qui sont inoccupés par an et qui occupent le territoire.
06:21 Nous, nous sommes une commune où on vit et c'est-à-dire que dans nos résidences secondaires, nous avons des résidents secondaires,
06:29 c'est-à-dire des humains qui viennent, qui font marcher les commerces, qui vont skier, qui vont se promener, qui vont au therme.
06:37 Et s'il faut en plus leur demander une surtaxe d'habitation, il y a certaines communes qui ont augmenté de 50 à 60 % la taxe d'habitation.
06:49 Eh bien, moi, j'estime, comme les parkings, c'est du racket. On n'accueille pas les gens en leur demandant de l'argent.
06:55 On ne leur demande pas de vivre dans un pays en leur demandant un impôt supplémentaire.
07:01 Nous, ce qui nous fait plaisir, c'est qu'on puisse vivre à Saint-Gerbais, au pied du Mont-Blanc, avec tout le monde,
07:08 que les familles viennent du Brésil, d'Espagne, du Canada, de la Suisse voisine, d'Italie, de Grande-Bretagne, de partout.
07:18 On est une grande famille. Et dans une grande famille, il y a des gens qui sont différents, mais qui aiment la même chose,
07:24 et ici, qui aiment cette belle commune de Saint-Gerbais.
07:27 Vous avez dû vous faire des amis dans les partis politiques, M. le maire.
07:31 Vous savez, ce ne sont pas les partis qui votent pour moi. Donc, je n'ai pas tout à fait de problème avec ça. Mais il n'y a pas de souci.
07:39 En contraire.
07:40 Si vous voulez, les autres terrains, ils connaissent leurs habitants. Malheureusement, nos parlementaires, aujourd'hui, ne sont plus maires
07:46 et ne connaissent plus les habitants, et ne savent même plus ce que c'est qu'une commune.
07:49 On est bien d'accord. Et vous savez qu'à Sud Radio, ici, on adore le travail des maires, ces gens qui ont l'esprit républicain
07:55 et les mains dans le cambouis sur le terrain, et on les soutient toujours à 100%, 200% même, 300%.
08:01 Merci beaucoup.
08:03 Elodie Lombardo, on va parler un petit peu des termes. Est-il vrai que votre carte d'identité minérale de Vautrou est particulière ?
08:11 Elle est très particulière, effectivement. Elle est unique, déjà, puisque chaque eau a son propre profil.
08:17 Et en l'occurrence, à Saint-Gervais, c'est une eau qui est extrêmement souprée, qui est 30 fois plus minéralisée qu'une eau de table
08:22 qu'on pourrait consommer au quotidien. Et c'est une eau, surtout, qui est reconnue par l'Académie de médecine française pour ses bienfaits.
08:29 Il y en a 9 comme ça reconnues en France, et vous faites partie de 9.
08:32 Il y en a 9. Absolument.
08:34 Votre double activité est dans le bien-être et le médical. Vous avez 100 000 clients qui viennent au spa et environ 2 000 curistes.
08:40 C'est bien ça, les chiffres ?
08:42 C'est tout à fait ça. On a franchi la barrière des 100 000 passages sur le spa cette année, là pour 2023.
08:47 Bravo !
08:48 Et effectivement, on va approcher les 2 000 curistes. En tout cas, on travaille beaucoup pour y arriver.
08:55 On va marquer une petite pause, chers amis. On se retrouve dans un instant pour continuer à parler de ce merveilleux pays du Mont-Blanc
09:01 et de Saint-Gervais-Mont-Blanc avec son maire, Jean-Marc Peyex, Alexandre Merlin et Elodie Lombardo. A tout de suite.
09:06 Saint-Gervais-Mont-Blanc, la montagne à l'état pur. Présente Sud Radio, la France à découvrir. Christophe Gickel.
09:14 Et nous sommes avec Elodie Lombardo, directrice marketing et communication des thermes de Saint-Gervais-Mont-Blanc.
09:18 Alexandre Merlin est avec nous également. C'est le directeur général du domaine skiable Saint-Gervais-Mont-Blanc.
09:22 Et le maire est avec nous, Jean-Marc Peyex, maire de Saint-Gervais-Mont-Blanc.
09:26 Un petit focus sur les termes, monsieur le maire. Vous les connaissez bien, les termes. Ça fait 200 ans qu'ils existent.
09:32 Est-ce qu'ils font partie de cette carte d'identité particulière à Saint-Gervais-Mont-Blanc ?
09:36 Alors oui, bien sûr. Alors les termes déjà appartiennent à la commune. Ils sont exploités par un délégataire de services publics qui est la société des termes Saint-Gervais-Le Fayet, dont l'actionnaire est L'Oréal.
09:48 Donc, on est très, très fier d'être géré par une grande maison. C'est l'ADN de Saint-Gervais.
09:55 Pourquoi ? Parce que les termes de Saint-Gervais, c'est déjà le B-A-B de ce que l'on aime ici, c'est-à-dire le bien-être et le bien-vivre.
10:03 Les termes, c'est une des activités de Saint-Gervais. Saint-Gervais ne s'adresse pas à des monotouristes ou à des monos ou à des personnes qui veulent faire des monoactivités.
10:15 Nous, on offre tout un éventail d'activités, de plaisir et les termes qui ont été à l'origine de la création de la station de Saint-Gervais en 1806,
10:26 eh bien, font partie de ce qu'on est capable d'offrir aux habitants d'abord et puis à toutes celles et tous ceux qui viennent.
10:34 Alors, il y a un autre élément qui est important, c'est qu'on s'exporte dans le monde entier avec les termes,
10:40 puisque à partir de l'eau thermale et avec 100% d'eau thermale, on a une ligne de produits cosmétiques qu'on peut retrouver dans beaucoup de pays du monde,
10:50 et en particulier en France, dans les pharmacies en France et dans d'autres lieux, et qui sont des produits qui sont étonnants,
10:56 puisque ce n'est pas simplement un apport d'eau thermale, ce sont des produits qui sont fabriqués avec 100% d'eau thermale.
11:03 Et vous savez qu'à Saint-Gervais, l'eau thermale met 6000 ans avant d'arriver au robinet.
11:10 Donc c'est une eau qui est chargée pendant 6000 ans. Vous n'étiez pas né, et moi non plus.
11:14 On m'a dit 6500 ans même.
11:16 Oui, 6500 ans.
11:18 Allez, 500 ans de plus, on n'en est plus là.
11:20 On voulait un peu de modestie.
11:22 Et donc c'est une eau qui se charge effectivement d'éléments qui sont extraordinaires pour la santé,
11:29 et en particulier pour les maladies respiratoires, les problèmes respiratoires ou les problèmes de peau,
11:36 que ce soit accidentel avec des brûlures, puisque le savoir-faire des kinés, des thermes, est reconnu mondialement
11:46 pour justement atténuer les cicatrices, et puis bien sûr aussi toutes les autres maladies de peau qu'on peut connaître.
11:53 Et les résultats sont étonnants.
11:56 Et ce qui est en plus étonnant, c'est que les bains du Mont-Blanc, c'est-à-dire la partie plutôt ludique,
12:03 elle est faite avec de l'eau thermale, c'est-à-dire qu'on ne se baigne pas, comme dit Rik Azaray, dans de l'eau chaude.
12:10 Dans une bassine d'eau chaude.
12:12 Non, j'ai pas dit le reste. On se baigne effectivement dans l'eau thermale, c'est-à-dire la même eau qui sert la journée
12:19 pour faire des soins aux personnes malades. Eh bien, on a le plaisir de pouvoir s'y baigner,
12:26 et donc tout le monde, même les bienportants, peuvent bénéficier des propriétés de cette eau qui a mis 6500 ans avant d'arriver.
12:35 Et Claudie Lombardo, tout ce que dit le maire est évidemment vrai. On soigne la dermatologie, l'ORL, les voies respiratoires.
12:42 Quels sont les personnels encadrants pour les curistes qui viennent chez vous ?
12:48 Alors les curistes qui viennent sont déjà adressés ici pour la grande majorité par leur médecin,
12:53 que ce soit le généraliste ou le spécialiste. Et puis sur place, on a la chance d'avoir une médecin dermatologue,
13:01 une médecin brûlologue et puis un ORL. Donc on a un staff médical qui est extrêmement intéressant,
13:08 qui est rare aujourd'hui, donc on en est très fiers. Et ils sont là pour faire en sorte que les curistes
13:13 passent trois semaines de cure dans les meilleures conditions et vérifier les effets des traitements en cours.
13:19 Alors comme a dit M. le maire, elle descend du sommet du Mont-Blanc, elle a mis 6500 ans pour descendre.
13:23 Est-il vrai qu'elle arrive à 39 degrés cette eau ?
13:26 C'est vrai, ça fait partie de sa carte d'identité. Elle arrive de façon constante, tous les jours, à 39 degrés.
13:33 Elle est captée derrière le parc thermal, toujours ? Elle n'est pas captée pas loin, il n'y a pas besoin ?
13:37 En fait, il y a une économie sur l'eau qui est faite parce qu'elle est bien gérée ?
13:41 Alors effectivement, on est tenu de toute façon de bien la gérer. On peut la puiser à hauteur de 13 m3 par heure.
13:47 Donc voilà, c'est une norme et nous sommes tenus de la respecter. Donc nous l'utilisons, comme disait M. le maire,
13:53 dans la particure thermale pour soigner nos curistes, dans le spa pour faire du bien à tous les gens qui viennent chercher du mieux-être
14:00 et de la prévention santé, et puis également, bien sûr, à 100% dans les produits cosmétiques.
14:06 Et elle est puisée derrière l'établissement thermal, absolument.
14:10 Parfait. Alexandre Merlin, directeur général du domaine skiable Saint-Gervais-Mont-Blanc.
14:14 Parlez-nous de la physionomie de vos pistes. Qu'est-ce qu'on voit sur vos pistes ?
14:17 Alors on parle de panoramas fabuleux sur le Mont-Blanc, on parle de pinets, de pins. Comment ça se passe là-haut ?
14:24 Nous aussi, on fait partie du bien-être sur Saint-Gervais.
14:27 Absolument.
14:28 Comme vous le dites, le panorama sur le Mont-Blanc qui a coupé le souffle.
14:31 Oui.
14:32 On a une piste magnifique de 1000 m de dénivelé qui s'appelle la Grande Épaule.
14:36 La Grande Épaule, je note.
14:37 Tout à fait, à essayer.
14:39 Un grand famille qui part du sommet du Mont-Joli qui descend jusqu'en bas d'Echatrie à 1200 m d'altitude.
14:46 Ça c'est le Mont-Blanc, c'est vraiment magnifique.
14:48 Donc là on a 1200 m de dénivelé à faire en famille sur une piste qui est assez simple finalement, assez cool.
14:53 Voilà, qui est simple et surtout avec vraiment une très belle vue.
14:57 Et puis agrémentée à droite à gauche par des restaurants d'altitude typiques et super accueillants.
15:05 Donc c'est vraiment un moment pour se ressourcer le domaine skiable.
15:09 Et puis après on a dû skier aussi un peu plus technique sur d'autres parties de Saint-Nicolas-des-Rosses.
15:13 Et du ski très familial sur le secteur de Saint-Gervais.
15:17 Avec des espaces débutants en altitude pour la garantie neige.
15:21 Et puis des jeux pour enfants.
15:23 Et voilà, toute la famille trouve son compte sur le domaine skiable.
15:27 Et monsieur le maire, tout à l'heure je parlais de cette volonté que vous et vos administrés avez de protéger la nature
15:33 et de la défendre pour en faire un cadre de vie et de bien vivre.
15:37 Est-ce que dans ce cadre là, l'ascenseur à eau usée prend une place particulière ?
15:43 Oui, ça prend une place particulière.
15:45 C'est vraiment l'innovation et l'innovation à la française.
15:48 Alors ça c'est génial. Parlez-nous en, il va de où à où et il va faire quoi cet ascenseur ?
15:51 Et eau usée c'est quoi ? C'est les eaux grises des habitants du village ?
15:55 Exactement. Eaux usées ce sont les eaux des toilettes, les eaux des éviers, les eaux sales.
16:00 Qu'on n'en voit plus dans la nature.
16:02 Et qui normalement vont se faire nettoyer dans une station d'épuration.
16:07 Et donc avant ça, on a remis au goût du jour ce que faisaient les anciens.
16:12 Avant que la fée électricité n'arrive, on utilisait l'eau comme force motrice pour se déplacer,
16:21 pour déplacer les choses, dans les moulins, dans les ciries par exemple.
16:27 Et il existe encore des funiculaires qui sont mûs avec de l'eau.
16:33 Avec l'eau, on remplit une balastière d'eau et puis on la vide quand c'est arrivé en bas.
16:41 Et donc on a repris le même modèle mais avec des eaux usées.
16:45 C'est-à-dire qu'on a un réseau d'eaux usées qu'on a dévoyé, qui va remplir un réservoir.
16:51 Et dans ce réservoir, on va prélever un mètre cube qui va remplir la balastière qui est sous la cabine de cet ascenseur incliné.
17:00 L'ascenseur incliné, c'est comme un funiculaire.
17:02 Et ça va permettre à la cabine de descendre pendant qu'un contrepoids remonte.
17:06 Donc là, c'est sans énergie, sans personnel.
17:11 C'est la même chose qu'un ascenseur.
17:13 Et il va aller d'où ?
17:14 Il va aller depuis notre établissement thermal jusqu'à l'entrée du bourg de Saint-Gervais.
17:20 C'est-à-dire qu'il va faire environ 180 mètres de dénivelé.
17:23 Et on pourra aujourd'hui, enfin dès demain, pardon, puisque ce sera fini pour la mi-2024,
17:30 on pourra aller au terme depuis le bourg de Saint-Gervais qui est à 850 mètres en deux minutes,
17:36 gratuitement, parce que ce sera non payant, comme un ascenseur dans un bâtiment.
17:42 Alors qu'aujourd'hui, il faut faire 5 km en voiture, avoir une voiture.
17:46 Il n'y a pas de transport en commun adapté.
17:48 Et on met aujourd'hui à peu près 20 minutes pour faire le même trajet en voiture.
17:53 Donc c'est ça la véritable écologie et c'est ça la mobilité de demain.
17:58 C'est d'inventer des nouveaux moyens de transport.
18:01 C'est d'inventer des moyens de transport et une mobilité qui est décarbonée.
18:05 Alors c'est ce que l'on fait, même si ça ne plaît pas aux associations écologiques
18:11 ou même aux services de l'État qui nous ont même invités à ne pas faire ce projet
18:18 et à le remplacer par des navettes sur les routes.
18:21 Avec quels arguments vous en dit ça ?
18:24 Aucun, vous savez, quand on a la mission régionale de l'environnement qui juge,
18:31 parce que c'est vraiment des juges, depuis leur bureau et depuis leur tour de verre,
18:36 mais effectivement ils ne connaissent ni le terrain un peu comme les parlementaires.
18:41 Ils ne connaissent pas le quotidien et justement ils ne savent pas ce qui est bien
18:48 pour les habitants et pour la planète.
18:50 Et même les écologistes étaient contre ?
18:52 Bien sûr, on a un autre projet avec Alexandre Merlin qui sera fini pour la même période
18:57 qui est un ascenseur valéen, c'est-à-dire un transport public par câble, un télécabine,
19:02 qui va aller de la gare de Saint-Gervais, donc le terminus dont je parlais tout à l'heure,
19:07 jusqu'à notre station intermédiaire de télécabine et jusqu'au bourg de Saint-Gervais,
19:14 à peu près le même endroit que l'ascenseur incliné à Ouzé.
19:17 D'accord, expliquez-moi pourquoi les associations écologiques sont contre ce projet
19:21 qui a toutes les raisons de les séduire ?
19:24 Et bien pourquoi ils sont contre ? Parce qu'ils ne sont pas cohérents.
19:27 Parce qu'en fait, ce qui les intéresse c'est une certaine façon d'écologie.
19:33 Il n'y a que leur vérité qui compte.
19:35 Il y a une émission à la télé qui est à peu près le même titre,
19:39 mais là c'est que leur vérité qui compte.
19:41 Et la France Nature Environnement a même fait un recours devant le tribunal administratif
19:46 contre l'arrêté de servitude pris par le préfet de la Haute-Savoie.
19:49 Mais si vous voulez, l'incohérence de ces gens-là, elle est connue,
19:53 c'est-à-dire comme le président de la République l'a dit, c'est pas sale.
19:56 Cette écologie punitive, ces gens qui ont raison, qui se prennent pour d'autres,
20:01 effectivement c'est pas sale à la véritable écologie.
20:04 La véritable écologie c'est prendre soin.
20:07 Comme nous on prend soin des habitants, on prend soin de la nature,
20:10 et par contre on n'a surtout pas de leçons à recevoir,
20:14 parce que si je prends un autre combat que j'ai mené depuis 17 ans,
20:18 c'est la protection du Mont-Blanc.
20:20 Là, je n'ai pas eu un soutien politique,
20:23 je n'ai pas eu un soutien des associations environnementales pendant 17 ans,
20:28 je me suis battu tout seul, et il a fallu qu'un jour,
20:32 le président de la République, Emmanuel Macron, m'entende
20:35 et décide de faire en sorte que désormais le Mont-Blanc se fasse protéger.
20:40 Mais vous voyez, 17 ans de combat, avec tout le monde, pas pour,
20:44 et surtout on essaye que ça ne se fasse pas.
20:46 C'est ça en fait le problème de la France,
20:48 c'est qu'on a une extrême minorité,
20:51 qu'elle soit administrative ou qu'elle soit associative,
20:54 qui empêche de faire les choses,
20:57 et c'est une opération de démolition en permanence.
21:01 – D'accord, mais votre ascenseur valéen et votre ascenseur à eau usée,
21:05 eux ils sont sur les rails et ils vont fonctionner bientôt ?
21:08 – Bien sûr, parce que si vous voulez, les élus sont là pour bâtir,
21:12 ils ne sont pas là pour faire railler avec des associations,
21:16 peu importe ce que ces gens…
21:18 En plus ce ne sont pas des gens qui habitent ici,
21:20 ce sont des gens qui donnent des opinions depuis les Pays-Bas,
21:24 depuis la Grande-Bretagne ou ailleurs,
21:27 et qui ont une opinion d'ailleurs sur tout ce qui se passe partout.
21:30 – On est bien d'accord, une opinion sur tout et une opinion sur rien finalement.
21:34 On va marquer une petite pause chers amis,
21:36 on se retrouve juste après pour continuer à parler de ce merveilleux pays du Mont-Blanc.
21:39 À tout de suite.
21:40 [Musique]
21:41 – Saint-Gervais-Mont-Blanc, la montagne à l'état pur, présente…
21:44 – Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel.
21:48 – Et dans cette émission, chers amis Sud Radio,
21:50 nous sommes à 517 mètres d'altitude et on monte jusqu'à 4806 mètres
21:55 avec nos invités Jean-Marc Pélex, maire de Saint-Germain…
21:59 Saint-Gervais-Mont-Blanc, j'ai mis Saint-Germain sur cette fiche, n'importe quoi.
22:02 Maire de Saint-Gervais-Mont-Blanc, Alexandre Merlin,
22:05 directeur général du domaine skiable Saint-Gervais-Mont-Blanc,
22:08 et Elodie Lombardo qui est directrice marketing et communication
22:11 des termes de Saint-Gervais-Mont-Blanc.
22:13 Monsieur le maire, on a beaucoup parlé avec vous des oppositions
22:15 que vous avez eues dans votre vie d'administré et d'élu,
22:18 vu contre vous pour des projets.
22:20 Aujourd'hui, vous êtes fier que ces deux réalisations
22:22 qui sont l'ascenseur à eau usée et l'ascenseur valéen réussissent
22:27 et finalement c'est un peu votre victoire.
22:29 – C'est surtout, c'est la victoire des habitants si vous voulez.
22:33 – Ah bah oui, ça c'est sûr, vous leur dédiez, vous travaillez pour eux.
22:36 – C'est le rôle d'un maire, le rôle d'un maire c'est d'amener
22:41 ses habitants et son pays vers quelque chose, d'avoir un conducteur.
22:44 Moi mon conducteur c'est créer de la vie et de faire en sorte
22:48 que l'on soit le plus respectueux possible.
22:50 Donc tout ce que l'on a fait à Saint-Gervais, on a fait énormément de choses,
22:54 on a fait un pont par exemple pour dépolluer aussi le centre de Saint-Gervais.
22:58 – Oui j'ai vu ça.
22:59 – Un pont qui était attendu depuis 70 ans.
23:02 – Oui on se demande pourquoi il a fallu attendre 70 ans
23:04 pour simplement faire un pont qui a quand même désenclavé Saint-Gervais.
23:08 Eh bien pourquoi ? Parce que peut-être que ceux qui étaient avant
23:13 n'avaient pas le courage de prendre une décision et avaient peur
23:16 de ne pas être élus, c'est ça le problème d'un certain nombre d'élus
23:21 et de responsables, c'est la peur du lendemain et la peur du vide.
23:25 Donc moi j'ai pas tout à fait cette peur-là, sauf de sauter à l'élastique
23:29 depuis le pont, puisqu'on en a fait un pont vivant.
23:32 Dans l'une des piles on a fait une salle d'escalade,
23:35 dans l'autre pile on a fait une salle d'exposition d'art contemporain
23:38 et une base de soie à l'élastique sous le pont, mais celle-là je ne l'ai pas testée.
23:41 – Et pourquoi ?
23:43 – Pourquoi ? Parce que je préfère rester dans mon bureau
23:46 pour faire des beaux projets pour les Saint-Germains
23:48 et tous nos amis qu'on accueille avec plaisir tout au long de l'année,
23:52 parce que Saint-Gervais avec tout ça, avec tout le travail qu'on a fait aussi
23:56 sur le patrimoine, la rénovation des églises, des chapelles,
23:59 on a reconstitué un château, on a fait plein de choses,
24:02 c'est pour les habitants, pour leur cadre de vie,
24:04 mais aussi pour que quand vous, vous venez à Saint-Gervais,
24:07 puisque vous y venez aussi, vous soyez content de vivre avec nous
24:11 et de vivre autour de ces belles choses.
24:13 – Absolument. Elodie Lombardo, directrice marketing et communication
24:16 des termes de Saint-Gervais-Mont-Blanc, est-ce qu'on peut venir au terme,
24:19 j'allais dire à la carte, une journée, deux jours, trois jours
24:22 et recevoir des soins pour la peau par exemple ?
24:26 – Alors vous pouvez venir à la carte, effectivement,
24:28 nous on propose un parcours de trois heures sur le Spa Thermal,
24:31 mais on peut vraiment faire du sur-mesure, y venir plusieurs jours d'affilée
24:34 pour du bien-être et on peut aussi arriver à tisser des programmes
24:39 qui mettent en synergie du bien-être et du médical
24:44 et c'est pour ça que désormais on ouvre nos cures
24:47 pour des matines et découvertes, pour pouvoir les présenter,
24:50 montrer nos locaux, présenter nos équipes
24:53 et accroître la notoriété de la cure thermale
24:56 et surtout démystifier un petit peu la cure.
24:59 Donc tout est possible et on tisse sur mesure à la demande.
25:03 – Est-il vrai qu'il y a une scénographie particulière au terme
25:06 qui est basée sur la bienveillance, le bien-vivre,
25:10 le se sentir bien, le slow-tourisme, le cocooning ?
25:14 – Alors c'est un Spa, donc c'est du slow-tourisme et c'est du cocooning,
25:18 surtout il y a une scénographie qui raconte à l'ensemble de nos visiteurs
25:22 qui viennent parfois très loin, quel a été ce parcours incroyable de l'eau thermale
25:26 dont parlait M. le maire tout à l'heure. Cette eau, elle a navigué,
25:29 elle a voyagé, elle s'est gorgée des minéraux pendant 6 500 ans
25:32 dans le massif du Mont Blanc et nous, nous tenions à raconter
25:36 son parcours incroyable dans trois univers, l'un qui est fait de roche,
25:40 l'autre qui est plus symbolique des alpages et enfin le dernier né,
25:43 qui raconte un petit peu une forêt des Alpes mise en scène grâce à l'eau thermale.
25:48 Donc la scénographie est plutôt intéressante et surtout elle est époustouflante.
25:55 C'est vrai qu'en écoutant le maire, on a l'image de Saint-Gervais,
25:58 d'une ville dynamique qui se renouvelle, qui pense à son avenir,
26:01 qui relève des défis, qui se lance des enjeux et les termes,
26:06 on a toujours cette idée que les termes sont un peu des cours de récréation
26:10 pour personnes un peu vieillissantes. Or chez vous, il y a des bambins
26:13 à partir de trois mois qui peuvent être accueillis, c'est vrai ou pas ?
26:16 C'est ça, je crois qu'à Saint-Gervais, on aime bien casser les codes.
26:19 Depuis que je vous entends dans cette émission et qu'on la prépare ensemble,
26:23 je crois que c'est ce qu'on peut noter, vous aimez bien prendre le contre-pied,
26:26 sortir des sentiers battus et être audacieux. À Saint-Gervais, vous osez ?
26:31 Oui, et on a osé au terme aussi. Effectivement, on accompagne déjà Saint-Gervais
26:36 dans ce côté "la belle famille". On a créé des prestations pour la partie bien-être,
26:42 pour les tout-petits qui viennent avec leurs parents.
26:44 Mais c'est vrai, dès trois mois, on peut les accueillir, ces petits bébés ?
26:47 Bien sûr, on les accueille avec beaucoup de précaution.
26:50 Quand c'est sur le spa, c'est des tout-petits comités. Ce sont huit familles
26:53 qui ont le spa pour elles toutes seules, accompagnées par deux maîtres nageurs.
26:57 C'est extrêmement bienveillant et sécurisé. Et puis, côté cure thermale,
27:01 on les accueille aussi, ces tout-petits, dès trois mois, pour les soigner
27:04 puisqu'on sait que les tout-petits ont de plus en plus des pathologies,
27:08 notamment de l'eczéma, des pathologies cutanées.
27:11 Donc, dès trois mois, on les soigne. Ils vont dans les grandes baignoires de cure
27:14 avec leurs parents ou dans les douches, dans les bras de leur papa, de leur maman
27:18 ou de l'entourage familial. Et effectivement, ça donne souvent
27:22 des très belles images et les cures sont très efficaces sur les tout-petits.
27:26 C'est très "choupi", comme on dit.
27:28 Alexandre Merlin, directeur général du domaine skiable, Saint-Gervais-Mont-Blanc.
27:33 Combien de restaurants d'altitude on trouve sur le domaine chez vous ?
27:37 Sur Saint-Gervais, sur la station, il y a 70 restaurants.
27:41 70 restaurants ?
27:42 Sur le domaine skiable, il y en a un peu plus de 20 restaurants.
27:45 D'accord.
27:46 Pour le coup, c'est vraiment des restaurants de bonne qualité
27:49 avec un accueil remarquable pour tout le monde.
27:52 On a beaucoup de gens qui viennent des autres domaines pour passer la journée
27:55 grâce à ces restaurants d'altitude.
27:57 D'accord. À part les restaurants d'altitude,
28:00 qu'est-ce qu'on trouve comme activité à faire là en ce moment,
28:03 dans les mois qui viennent, mars, avril, l'an?
28:05 Est-ce qu'on prépare déjà la saison d'été ?
28:07 Nous, clairement, on aime la montagne dans son ensemble.
28:10 Il y a effectivement le ski qui est le sport principal en hiver.
28:14 On a la chance d'avoir une très belle compagnie de guides,
28:17 des monizeurs de ski qui travaillent très bien aussi.
28:20 Donc, on essaie d'avoir des produits en synergie avec l'ensemble des acteurs de la station.
28:25 On propose des chemins de randonnées, de raquettes.
28:29 On a une piste multi-usage qui fait 15 km de ski de fond, gratuite,
28:35 qui peut être pratiquée aussi à pied, qui est pratiquée en VTT l'été.
28:39 Et effectivement, à la fin de l'hiver, on commence à préparer
28:42 avec l'ouverture des télécabines, des sentiers qui rejoignent les alpages
28:48 et puis le VTT qui est aussi important pour nous.
28:51 Alors, ce qui est important, M. le maire en parlait tout à l'heure,
28:53 l'ascenseur Valéen, 5 minutes de la gare SNCF au centre du village.
28:57 Combien de personnes on pourra mettre dans cette cabine ?
29:00 Alors, c'est des cabines 10 places, et on va pouvoir porter 1200 personnes.
29:05 1200 personnes, oui, donc il y a une cabine qui arrive à peu près à toutes les secondes.
29:08 C'est comme un téléphérique, quoi.
29:10 C'est exactement comme une télécabine de ski.
29:12 Et voilà, par contre, on va pouvoir adapter le débit par rapport à la fréquentation.
29:17 La fin de saison, pour vous, c'est quand ? C'est mi-avril ?
29:19 Voilà, mi-avril, on commence à ranger tout le matériel de ski
29:24 pour commencer à préparer les installations pour l'été.
29:26 D'accord. Il y a 200 km de pistes et 400 km dans le domaine.
29:31 C'est deux domaines différents, en fait. On peut dire ça ou pas ?
29:34 Alors, nous, on fait partie du domaine évasion blanc qui fait 400 km de pistes.
29:39 Mais en ski relié directement entre Meugève et Saint-Gervais,
29:43 ça représente un peu plus de 200 km de pistes.
29:45 D'accord. Monsieur le maire, Jean-Marc Peillex, maire de Saint-Gervais-Mont-Blanc,
29:50 on a vu tout à l'heure que vous n'étiez pas forcément d'accord
29:52 avec les positions des écologistes pour gérer votre commune.
29:55 Et vous avez raison, parce que c'est un peu vous le patron
29:57 et qui savez exactement ce que vos administrés veulent,
29:59 et vous les protégez dans ce domaine.
30:01 Est-ce que sur la gestion de l'eau, est-ce que vous n'êtes aussi pas tout à fait d'accord
30:04 avec la façon dont les écologistes voudraient vous voir faire ?
30:08 Vous savez, on dit beaucoup de choses de l'eau, de la ressource,
30:11 de ce qu'il faut en faire, de ce qu'elle va devenir.
30:13 D'abord, certains agitent beaucoup de chiffon rouge pour faire peur aux gens.
30:21 C'est vrai qu'il faut qu'on ait conscience de la rareté de la ressource.
30:25 Mais on vient de faire une étude, et cette étude, elle est surprenante.
30:29 C'est une étude qui s'appelle Klim Snow,
30:32 et qui justement est la prospective jusqu'en 2050 pour nos stations.
30:37 Et contrairement à ce que certains veulent faire croire,
30:40 le ski n'est pas terminé dans nos montagnes.
30:44 Certes, les stations qui seront tout à fait en basse altitude,
30:48 ou avec des versants qui sont très exposés sud,
30:52 et donc des versants chauds, auront plus de problèmes.
30:57 Mais nous, nous savons que jusqu'en 2050 au moins,
31:01 grâce à cette étude-là,
31:04 eh bien que notre activité de ski va pouvoir continuer.
31:08 Il va falloir s'adapter, bien évidemment.
31:10 On ne pourra pas tout faire.
31:12 Mais de dire que c'est binaire et que c'est plus rien demain,
31:16 et que c'était tout hier, ça c'est tromper les gens.
31:21 Vous n'êtes pas d'accord avec ça.
31:22 Vous martelez le fait que le ski n'est pas mort,
31:24 et il y a encore de belles saisons à faire, bien sûr.
31:26 Mais non, le ski va rester au cœur de l'hiver.
31:29 Bien sûr, il faut s'adapter.
31:30 Il faut savoir que les fabuleuses équipes de notre délégataire,
31:34 d'Alexandre Merlin à Saint-Gervais, font des merveilles.
31:37 C'est vrai, on fait aujourd'hui des pistes de ski
31:39 avec 10 cm de neige,
31:41 alors qu'avant, il fallait 1 mètre de neige pour skier.
31:44 Mais nous, on ski sur des alpages à Saint-Gervais.
31:47 On ne ski pas sur des champs de cailloux et de rochers,
31:50 où il faut énormément de neige pour les cacher
31:52 et pour sécuriser les skieurs.
31:54 Donc, ce que moi, je reproche à l'État
31:58 et à tous ces gens qui font des généralités,
32:01 c'est justement de prendre un exemple
32:04 et de faire croire que toute la France est pareille,
32:07 toutes les stations sont pareilles,
32:09 et qu'il va se passer une catastrophe partout.
32:11 Je vais vous prendre aussi l'eau.
32:13 Dans cette étude, Météo France, qui est l'un des partenaires,
32:17 nous a dit d'une façon très claire et une chose surprenante.
32:21 Il y a, même avec la sécheresse que l'on dit aujourd'hui,
32:25 il n'y a pas de baisse, de chute, de précipitation d'eau.
32:30 Le volume d'eau par an qui tombe ici est le même,
32:35 quelles que soient les années.
32:37 Alors, bien évidemment, l'eau ne tombe pas
32:40 avec la même régularité,
32:42 c'est plus concentré, c'est peut-être plus violent,
32:45 mais globalement, il n'y a pas de diminution du volume d'eau.
32:49 Pire, je vais vous donner un autre exemple.
32:52 On pense que les glaciers sont le réservoir d'eau.
32:56 Alors, ça, c'est dit par quelques écolos parisiens,
33:01 en disant que quand il n'y aura plus de glaciers,
33:05 il n'y aura plus d'eau.
33:06 Nous, on a fait une étude sur une nappe que l'on a
33:09 et qui alimente justement une partie du réseau de Saint-Gervais.
33:13 Et on pensait la même chose,
33:15 c'est-à-dire que le glacier fondant, on n'aurait plus d'eau.
33:18 Eh bien, cette étude a montré que l'alimentation en eau
33:22 provenait en fait de 10 % du glacier et de 90 % des précipitations.
33:27 Donc, vous voyez, on fait du catastrophisme,
33:30 on emmène les gens sur des généralités,
33:32 alors qu'on n'est pas du tout là-dedans.
33:35 Moi, je vais vous donner un scoop.
33:38 Demain, je vais militer pour qu'on ait encore plus de canons à neige,
33:44 encore plus d'arrosage des terrains,
33:47 parce que pour nous, c'est la seule façon aussi
33:51 de maintenir l'eau dans notre pays et de faire que les nappes se remplissent.
33:54 Mais ça, c'est ça, monsieur le maire.
33:55 En fait, vous, vous préconisez des solutions adaptées
33:58 et intelligentes à votre environnement,
34:00 alors qu'à Paris et ailleurs, on veut des solutions
34:02 pour tout le pays uniforme.
34:04 Donc, ça ne peut pas marcher.
34:05 Chaque région a sa spécificité.
34:08 Et heureusement que vous êtes là pour les défendre.
34:09 On marque une pause et on se retrouve dans un instant
34:11 pour continuer à parler de ce merveilleux pays de Saint-Gervais-Mont-Blanc.
34:15 A tout de suite.
34:16 Saint-Gervais-Mont-Blanc, la montagne à l'état pur présente.
34:19 Sud Radio, la France à découvrir. Christophe Jiquel.
34:23 Et avec Jean-Marc Payex, maire de Saint-Gervais-Mont-Blanc,
34:25 nous parlons de ce merveilleux pays du Mont-Blanc.
34:27 Avec Alexandre Merlin, directeur général du domaine skiable,
34:29 nous parlons ski et des ressources en neige.
34:32 Et Elodie Lombardo est avec nous aussi pour parler des termes de Saint-Gervais-Mont-Blanc.
34:36 Monsieur le maire, un petit mot sur les quatre communes qui sont le Fayet.
34:40 C'est quoi les quatre autres ? Dites-le moi.
34:42 C'est le Fayet, Saint-Nicolas de Véros.
34:44 Ce ne sont pas quatre communes, on n'est qu'une seule commune.
34:46 Oui, une seule commune. C'est quatre, on dit quoi, des bourgs, des lieux dits ?
34:49 Il y a quatre gros villages qui sont le Fayet.
34:52 Donc la porte d'entrée de Saint-Gervais, l'arrivée de l'autoroute du train.
34:56 Ensuite, on a le bourg de Saint-Gervais qui est le gros bourg marchand
35:00 où on retrouve les magnifiques bâtiments de type Grand Hôtel, Palace du début du 20e siècle.
35:09 On a Saint-Nicolas de Véros qui est un tout petit village de 250 habitants
35:14 mais avec sa petite école de hameau, sa petite épicerie, sa petite école mosquée,
35:19 enfin quelque chose qui est très précieux, qui continue à vivre
35:23 et qui était une commune à part il y a 50 ans.
35:28 Et on vient de fêter justement le 29 décembre 2023 l'association des deux communes
35:34 de Saint-Nicolas de Véros et de Saint-Gervais pour créer une nouvelle commune.
35:38 C'était en 1913.
35:40 Donc c'est quatre salles, quatre ambiances, quatre ambiances différentes, quatre physionomies différentes.
35:44 Exactement. Donc le dernier c'est le Béthay qui est notre station intermédiaire pour le ski.
35:51 C'est là où il y a un télécabine qui vient de Saint-Gervais et puis qui repart vers le Mont d'Arbois.
35:58 Et puis on a plein de hameaux partout, c'est-à-dire qu'on est une commune avec de multiples visages.
36:04 Et à chaque fois, comme vous l'avez dit tout à l'heure, c'est presque une petite commune séparée.
36:10 C'est-à-dire que quand je m'occupe des problèmes du Fayet ou de Saint-Nicolas de Véros,
36:15 eh bien ce n'est pas la même chose que les problèmes du Béthay ou de Saint-Gervais.
36:19 Et on travaille comme ça par petites touches en respectant justement le territoire et les habitants.
36:26 Parce que vous arrivez à dissocier, alors que ce que font souvent les organismes qui centralisent un peu tout,
36:31 ils n'arrivent pas à dissocier. Ils veulent imposer la même solution à tout le monde,
36:35 alors que presque territorialement, c'est différent à chaque fois. On est d'accord ?
36:39 C'est un peu le drame de la France. C'est-à-dire que l'État, au lieu de rester dans sa fonction de donner les directions
36:45 et de donner le cadre, va jusqu'au détail. Et le détail, il ne s'applique jamais.
36:51 Les communautés de communes, c'est une véritable bêtise et un gouffre financier.
36:55 Les régions, c'est des petites Frances. Quel est l'intérêt à part lever des impôts supplémentaires
37:02 ou mettre des couches de règles supplémentaires ? Et je souris parce que tout le monde crie,
37:08 à commencer par les parlementaires, par les normes. Mais c'est eux qui les créent et qui les votent,
37:13 comme les régions, comme les départements, comme tout le monde. Donc si vous voulez,
37:18 on est effectivement à une période où il faudrait que l'État reprenne ses fonctions régaliennes
37:24 et qu'on supprime tout le reste et qu'on laisse uniquement les départements et les communes.
37:28 Et la France s'en porterait bien mieux.
37:30 Avec un peu plus d'autonomie dans chaque région ?
37:33 Oui, oui, non, mais l'autonomie, si vous voulez, vous la gagnez.
37:36 C'est simplement avoir envie de faire quelque chose pour vos concitoyens et pour votre territoire,
37:43 et parfois de bâtir avec d'autres, mais pas sous la contrainte et pas pour des généralités.
37:49 Élodie Lombardo, directrice marketing et communication des termes de Saint-Gervais-Mont-Blanc.
37:53 Qu'est-ce que le label Biodiversity que vous avez obtenu ?
37:57 Alors le label Biodiversity a été finalement instauré quand on a rénové les bâtiments.
38:04 L'idée était de rénover ce très beau bâtiment en le respectant,
38:08 mais aussi en respectant la faune et la fleur environnante.
38:11 Pour le décrire ce bâtiment, comment il est, c'est quoi, c'est quelle époque ?
38:14 Alors le bâtiment dans lequel nous travaillons aujourd'hui, c'est un bâtiment des années 90,
38:19 mais qui finalement reprend les codes du bâtiment du début du 19e siècle.
38:27 C'est un bâtiment sur deux étages qui est composé de deux tourelles et de deux très grands balcons.
38:33 Et l'idée était de conserver cette architecture qui était très intéressante
38:38 et de rendre hommage à la genèse de cette histoire.
38:42 Mais il fallait aussi à ce moment-là s'intégrer dans les besoins de l'époque
38:48 en respectant la faune et la fleur sauvage, environnante notamment,
38:52 mais aussi les normes écologiques, etc.
38:55 Donc on a tout adapté, on a adapté les matériaux,
38:58 on a adapté la luminosité et l'illumination du bâtiment, par exemple.
39:04 Et puis on a fait en sorte d'intégrer un bâtiment dans cette gorge du Bonan
39:10 qui est très sauvage, en respectant tout ce qui nous entoure.
39:14 Vous suivez le plan RSE ?
39:16 Oui, absolument.
39:18 Rappelons ce que c'est qu'un plan RSE pour les auditeurs qui nous écoutent,
39:21 qui ne sont pas toujours au terme.
39:24 Alors c'est la responsabilité sociétale des entreprises.
39:27 C'est ça.
39:28 C'est une très grande démarche finalement dans laquelle on s'interroge,
39:32 bien évidemment sur l'environnement, mais aussi sur les facteurs économiques,
39:36 sur les facteurs sociaux.
39:38 Et dans ce grand plan, on intègre toutes les démarches
39:42 qui peuvent faire du bien à la planète, mais qui peuvent aussi respecter les humains.
39:46 Et on peut y mettre finalement tout ce qu'on a envie d'y intégrer.
39:51 Donc effectivement pour nous c'est très important
39:53 et on a créé quelque part en interne une charte RSE
39:57 qui nous tient à cœur et qu'on alimente très régulièrement
40:00 avec des nouvelles dispositions.
40:03 Et qui vous conduit même parfois à préserver les chauves-souris.
40:08 Oui, alors ça faisait partie du label.
40:11 C'est une petite histoire mignonne, je la trouve mignonne cette petite histoire.
40:14 Et ça dit bien l'esprit qu'il y a à Saint-Gervais-Mont-Blanc
40:17 où même on prend soin du vivant, quel qu'il soit.
40:20 Mais c'est tout à fait ça.
40:21 L'idée c'était de se dire qu'effectivement lors du plan de rénovation,
40:24 on s'est rendu compte qu'il y avait un lieu de reproduction des chauves-souris
40:27 autour du bâtiment.
40:28 Et pour les respecter et puis pour respecter leur habitat,
40:32 on a installé des nichoirs le long de notre longère historique
40:36 qui est un bâtiment d'époque qui est absolument somptueux.
40:40 Et donc on a installé des nichoirs pour qu'elles puissent s'y abriter.
40:44 Et on illumine très légèrement, suffisamment pour que ce soit en sécurité,
40:49 mais pas trop pour ne pas les déranger pendant la nuit.
40:53 Donc les lumières par exemple, l'environnement des termes la nuit sont bleutés
40:57 pour ne pas que ce soit trop violent pour elles.
40:59 Très jolie la nuit.
41:00 Alexandre Merlin, directeur général du domaine skiable Saint-Gervais-Mont-Blanc.
41:04 Qu'est-ce que vous donnez comme conseil à nos auditeurs et auditrices
41:07 qui voudraient venir là mai, juin, on va dire avril, mai, juin, juillet ?
41:11 Qu'est-ce qu'on peut y faire ? Randonnée, VTT, quoi ?
41:14 Soit l'élastique, on l'a vu avec M. Le Maire, mais sinon ?
41:17 Moi j'ai testé le sol élastique, c'est très sympa.
41:20 Je vous le conseille, c'est très sympa.
41:22 Oui, c'est sympa.
41:23 Ça fait vraiment peur au début ou pas ?
41:24 Quand on ne faut pas regarder en bas en fait, c'est ça le truc ?
41:26 Faut pas réfléchir.
41:27 C'est ça.
41:28 C'est pour ça que ça pose un problème à M. Le Maire,
41:30 parce qu'il réfléchit trop.
41:31 Faut pas réfléchir M. Le Maire.
41:32 On saute. Allez hop, on y va.
41:33 Dites-nous Alexandre alors.
41:35 Oui, c'est vrai qu'on a la chance à Saint-Gervais d'avoir une vie à l'année.
41:39 Donc déjà le village est vivant sur toute la saison,
41:41 donc à n'importe quel moment où on vient,
41:43 on sait qu'on pourra se restaurer, profiter des thermes,
41:45 profiter de la montagne dans son ensemble.
41:47 Et les activités sur le printemps,
41:50 c'est vrai que les gens commencent à sortir les VTT,
41:52 à se balader en montagne, sur les chemins qui commencent à sécher.
41:57 Et puis il y a l'escalade, on a des rochers d'escalade très sympathiques.
42:01 En bas de vallée aussi.
42:03 Il y a énormément d'activités à faire aussi sur cette période-là.
42:06 En attendant l'arrivée de l'été,
42:09 et moi je conseille bien sûr d'aller prendre l'été, qu'elle digne l'été,
42:11 parce que ça nous permet d'arriver très rapidement en montagne,
42:15 sur les sommets, de faire des balades tout de suite avec un environnement somptueux.
42:19 Et puis pareil, d'aller découvrir l'agriculture,
42:23 les alpages qui sont ouverts, qui produisent des fromages sur site.
42:27 Il y a vraiment énormément de choses à faire.
42:29 - Oui, il y a une vraie vie rurale et des vrais paysans qui travaillent sur vos terres.
42:33 - Oui bien sûr, on travaille vraiment ensemble, on se partage la montagne.
42:37 60% de notre domaine skiable est exploité en été par l'adaptagiste.
42:41 Et c'est vraiment un partage de la montagne.
42:43 Donc ils entretiennent, nous ça nous permet d'avoir des pistes entretenues,
42:47 ça leur permet d'avoir de l'herbe.
42:49 Et voilà, c'est un partenariat.
42:51 - Est-ce qu'un de vos rendez-vous importants, c'est l'Ultra Trail ?
42:56 - Alors là, je l'écrirai à Jean-Marc Pérex.
42:59 - Jean-Marc qui va nous parler de l'Ultra Trail. C'est quand Jean-Marc ?
43:02 - L'Ultra Trail c'est traditionnellement fin août.
43:06 Ça a été une très belle compétition, un très bel esprit associatif,
43:13 une très belle idée avec de très beaux sportifs.
43:16 Et malheureusement, l'argent a fait que maintenant on est dans la dérive,
43:21 on est dans le no limit, ça accueille sur une semaine,
43:27 c'est 100 000 personnes qui viennent au pays du Mont-Blanc,
43:30 des coureurs qui courent, quel que soit l'état de la nature,
43:34 sur des sentiers en montagne.
43:36 On est presque sur une course urbaine, mais qui a lieu dans le milieu naturel.
43:40 C'est-à-dire qui est destructrice parce que le milieu naturel n'est pas préparé
43:45 pour recevoir autant de monde et une concentration justement
43:51 de gens qui ne sont pas forcément méchants, qui ne font pas les choses négativement.
43:57 Mais si vous voulez, aujourd'hui, c'est trop.
44:00 Et d'ailleurs, les gros sportifs qui l'ont gagné,
44:03 qui d'ailleurs ne m'ont pas soutenu quand je disais ça à l'époque,
44:06 aujourd'hui, appellent au boycott de l'Ultra Trail.
44:12 Donc c'est un peu surprenant.
44:14 - On est fan de l'Ultra Trail.
44:16 On va parler peut-être du festival Mont-Blanc-du-Mour,
44:18 du 6 au 11 avril au Théâtre Montjoie, festival de rue en été, cinéma,
44:21 il y a la foire agricole aussi qui est après, c'est en octobre la foire agricole je crois.
44:25 - Voilà.
44:26 - Ça c'est bien, ça c'est des grands rendez-vous à Saint-Gervais.
44:29 - Oui, je suis fan de l'Ultra Trail, mais dans sa version originale.
44:32 - C'est ça.
44:33 - Et originelle, et non pas dans les dérives d'aujourd'hui qui sont du business.
44:38 - D'accord, très bien.
44:39 - Le festival Mont-Blanc-du-Mour, 40 ans,
44:42 on a accueilli les plus grands, le premier des présidents c'était De Vos,
44:46 et on a eu tous les grands humoristes français
44:51 qui ont commencé par les planches du Théâtre Montjoie à Saint-Gervais.
44:55 Donc 40e édition du 6 au 11 avril,
44:58 avec encore une alternance entre des spectacles d'artistes confirmés
45:03 et puis des spectacles d'artistes en devenir.
45:07 Donc c'est un vrai mix, c'est un théâtre d'une petite jauge,
45:11 moins de 300 personnes,
45:13 et c'est 5 jours d'humour à Saint-Gervais
45:17 où on va cette année fêter 40 éditions,
45:23 pas 40 ans parce que c'est un peu plus long.
45:26 Voilà, c'est assez merveilleux.
45:27 Et puis on a une très grande fête, la foire agricole,
45:32 mais qui est en fait une vraie fête de pays,
45:36 qui réunit tout le monde,
45:38 c'est-à-dire aussi bien les écoles,
45:41 et c'est extraordinaire parce qu'elle a lieu un dimanche,
45:44 et les enseignants de nos écoles publiques ou privées
45:47 sont là pour tenir les stands,
45:50 pour vendre des gâteaux,
45:51 pour vendre le farcement qui est le gâteau de pommes de terre du coin.
45:55 Une vraie fête familiale et rurale.
45:57 Oui, mais quand vous avez des enseignants
45:59 qui normalement dans certains pays,
46:01 on ne les voit que les jours de travail et aux heures de travail,
46:05 quand ils vous font les gâteaux le soir
46:07 et qu'ils les vendent le dimanche matin
46:09 sur le marché de cette grande foire agricole,
46:13 vous vous dites qu'à Saint-Gervais, il y a quelque chose de magique.
46:16 C'est-à-dire que cette vie et cette envie de vivre,
46:20 elle est quand même partagée par beaucoup.
46:23 Cette émission tira sa fin, Jean-Marc Payex.
46:25 Merci beaucoup d'y avoir participé.
46:27 Vous êtes le maire de Saint-Germain-Mont-Blanc.
46:29 Au Saint-Germain-Mont-Blanc, on a bien compris que vous défendiez
46:31 bec et ongle votre commune,
46:32 et vous avez bien raison car on soutient à fond les maires ici à Sud Radio.
46:36 Alexandre Merlin, merci beaucoup.
46:38 Directeur général du domaine SCAL.
46:39 Élodie Lombardo, directrice marketing des communications des termes de Saint-Germain.
46:43 Où est-ce qu'on retrouve les infos ?
46:44 Sur quel site ? Saint-Gervais.fr ?
46:46 Saint-Gervais.com.
46:49 Merci à tous d'avoir participé à cette émission.
46:51 Et rendez-vous tous à Saint-Gervais au printemps et cet été.
46:55 C'était La France à découvrir.
46:56 A dimanche prochain.
46:57 Salut !
46:58 Sud Radio, La France à découvrir.
47:00 Christophe Gickel.
47:01 Avec Saint-Gervais-Mont-Blanc.
47:03 La montagne à l'état pur.