Avec Philippe Gouet, Marie-Noëlle Amiot, Jonathan Chigot et Karine Gourault
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00:00 Pour un nouvel horizon professionnel et une qualité de vie exceptionnelle, rendez-vous en Loire-et-Cher.
00:05 L'agence d'attractivité du Loire-et-Cher présente Sud Radio, la France à découvrir. Christophe Gickel.
00:12 Ah, chers amis Sud Radio, nous partons à la découverte d'un de nos départements hexagonaux
00:16 qui, n'hésitons pas à le dire, a su rester jusque-là discret au baromètre de la notoriété nationale.
00:21 Et pourtant, attention, si je vous dis Vendôme, Chambord, Blois, Chauverny, la Sologne, le zoo,
00:25 le parc de Beauval, un peu du Perche, la mode Beuveron, vous allez me dire "Ah bah si, évidemment, on connaît tous les marqueurs forts de son territoire".
00:31 Indique que nous sommes bien dans la célèbre vallée de la Loire, dans ce département petit par la taille,
00:36 mais à l'intense rayonnement et à l'incroyable pouvoir d'attractivité, j'ai nommé le Loire-et-Cher.
00:41 Le Loire-et-Cher, voyez-vous, est accessible par l'autoroute A10 ou la 71 et seulement à 45 minutes de Paris en train.
00:47 Et faire ce simple trajet pour une famille avec enfant, parisienne ou banlieusarde, c'est accéder à une sorte de Graal du cadre de vie.
00:54 Ici, la moyenne des trajets boulot-maison est de 17 minutes. C'est la pleine nature, 30% du territoire est boisé,
00:59 mais fibres optiques et hauts débits sont partout. La pollution, la qualité de l'air ou le prix de l'immobilier ne sont absolument pas des sujets.
01:06 80% des habitants vivent dans des maisons avec des jardins et surtout, le département, les entreprises et les collectivités font les yeux doux
01:13 aux candidats au changement de vie, car elles ont besoin de bras et de cerveaux dans de nombreux secteurs.
01:17 Alors oui, attachant, attirant, captivant, fascinant, séduisant, reposant, entreprenant, le Loire-et-Cher se pose clairement en terre d'avenir.
01:25 Et pour savoir comment filer dans le 41, c'est bien simple, c'est ici et maintenant dans La France à découvrir.
01:30 Et pour savoir comment on file dans le Loire-et-Cher dès maintenant, nous sommes avec Philippe Gouet,
01:38 président du conseil départemental du Loire-et-Cher et président de BLC, Agence Attractivité du Loire-et-Cher. Bonjour Philippe.
01:44 Bonjour. Marie-Noël Amiou est avec nous, président de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Loire-et-Cher et directrice générale de Tiola Packaging.
01:50 Bonjour. Jonathan Chigot est directeur de la Biscuiterie de Chambord. Bonjour.
01:55 Et Karine Gouraud est directrice de BLC, Agence d'Attractivité du Loire-et-Cher. Bonjour.
02:01 On commence avec vous Philippe. Alors on en parlait tout à l'heure, nous sommes dans la grande couronne parisienne,
02:05 Nimbois, Chambord, Cheverny, un petit département, 330 000 habitants. La plus grosse ville c'est Blois, 45 000 habitants.
02:12 Et pourtant on nous annonce qu'il y a 9 000 offres d'emploi qui nous attendent.
02:16 Exactement. Nous sommes un département où le taux de chômage est le plus bas de la région centre de Loire.
02:21 Puisque nous sommes à 5,8 en moyenne et sur le bassin de vie, vente au moins 5,4 et 6 sur Aumorentin.
02:29 Donc un taux de chômage très bas, ce qui fait que pour les entreprises c'est quand même difficile de recruter.
02:33 Et effectivement nous avons 9 000 offres d'emploi non pourvues sur le département.
02:37 Et c'est de ça dont on va parler aujourd'hui, de cette attractivité formidable dont je parlais. Parce qu'elle existe, elle est là.
02:41 Vous avez fait une très belle présentation du département.
02:43 Je vous remercie. Je vous ferai une petite dédicace, à la fin je vous le graverai dans le marbre.
02:47 Marie-Noël Amiaux, vous êtes directrice de la chambre de commerce et d'industrie.
02:52 Comment on s'attaque à ce dossier d'attractivité en Loire-et-Cher ? On commence par quoi ? Par dire quoi à nos auditeurs ?
02:59 Venez.
03:00 Venez, venez nombreux. C'est une belle terre d'accueil.
03:04 Et on a des entreprises dynamiques avec des beaux métiers. Donc c'est à la fois un territoire où il fait bon vivre.
03:13 Et nous avons des belles entreprises. Donc tout un équilibre que l'on peut trouver sur notre département.
03:21 Quatorzième département ?
03:23 Quatorzième département industriel français.
03:26 Alors qu'il est petit. Il est déjà très dynamique.
03:29 Il est déjà très très dynamique. On a une belle histoire avec des secteurs d'activité très divers.
03:35 On a bien sûr de l'agroalimentaire avec des grosses locomotives comme Saint-Michel, les biscuits Trichamport.
03:41 Qui sont là avec Jonathan.
03:43 Qui sont là. On a un département des activités automobiles. Vous avez Bosch, vous avez Finia.
03:50 Vous avez de l'aéronautique avec beaucoup de sous-traitances aéronautiques.
03:55 Vous avez Thalès qui est présent. Vous avez la cosmétique.
03:59 Vous avez LVMH qui s'est installé à Vendôme il y a peu.
04:03 Et qui va poursuivre son développement.
04:05 Oui qui doit poursuivre son développement.
04:07 Effectivement Vendôme, 45 minutes de Paris, a permis d'attirer de nombreuses activités sur le Vendômois.
04:16 Donc il y a un gros projet là aussi de l'hydrogène.
04:25 Il y a Cicelay qui est déjà présent sur le Blaisoy et qui fait une extension sur le Vendômois.
04:32 Donc de nombreuses activités industrielles.
04:36 Des activités de service puisque nous avons Worldline.
04:42 Dans tout ce secteur on a besoin de bras. Dans le médical aussi, dans l'accompagnement au senior.
04:49 Dans le commerce on va en parler aussi.
04:52 Le commerce, la restauration.
04:54 L'artisanat.
04:55 L'artisanat, tous les métiers du tourisme.
04:58 Puisque vous avez cité des belles locomotives de tourisme dans notre département.
05:02 Quand on rencontre les entreprises, toutes les entreprises ont des projets d'embauche.
05:08 Pour les gens qui nous écoutent, c'est vrai que le Loir-et-Cher est un endroit connu pour son tourisme.
05:13 Un cadre de vie très agréable, on l'a dit tout à l'heure, en pleine nature.
05:16 Avec des marqueurs forts du tourisme.
05:19 Et puis des choses qui sont faites pour accompagner les gens qui viennent.
05:22 C'est votre travail, Carine, directrice de BLC, Agence d'attractivité de Loir-et-Cher.
05:28 Elle a été créée quand cette agence ? Quel est son bilan ?
05:32 Cette agence d'attractivité est un outil relativement récent sur notre territoire.
05:36 Trois ans maintenant, mais de manière opérationnelle, ces deux dernières années.
05:41 Pour nous, c'est vraiment d'accueillir et d'accompagner dans leur mobilité géographique les familles, les nouveaux arrivants.
05:51 Ceux qui veulent venir avec leur famille, ils vous contactent. Il y a des outils pour vous contacter.
05:55 Et vous, vous mettez en place des outils pour les accueillir.
05:57 Voilà, vous nous contactez à travers nos médias sociaux ou évidemment notre plateforme numérique.
06:04 loir-et-cher-attractivité.com.
06:07 Et effectivement, nous rentrons en contact.
06:10 Pour nous, c'est d'accueillir et de vous accompagner dans le choix de votre logement, du centre-bourg dans lequel vous allez vous installer.
06:21 Ça peut être aussi pour le conjoint, lui trouver un job ?
06:24 Trouver un job au conjoint, effectivement, parce que nous avons beaucoup d'offres d'emploi.
06:28 Et donc, nous avons un dispositif job conjoint qui permet d'accélérer l'insertion professionnelle des conjoints, des nouveaux habitants.
06:35 Est-il vrai que déjà 250 familles se sont installées en Loire-et-Cher ?
06:39 Alors, beaucoup plus se sont installées.
06:41 Plus ? Alors, j'ai pas les bons chiffres.
06:42 Beaucoup plus, mais l'agence d'attractivité en a accompagné 250.
06:46 Voilà, c'est ça.
06:47 Non, vos chiffres sont justes.
06:48 Oui, vous en avez accompagné 200.
06:49 Mais voilà, c'est-à-dire clairement, nous sommes un territoire aux portes de la région parisienne.
06:55 Vous l'avez très bien dit, avec une proximité importante.
06:59 Et donc, effectivement, l'effet post-Covid, nous avons accueilli beaucoup de familles de région parisienne,
07:05 mais nous accueillons des collaborateurs, je dirais, qui viennent de toute la France en Loire-et-Cher,
07:11 mais nous avons eu, évidemment, un impact post-Covid.
07:15 Et donc, nous avons accueilli beaucoup de Franciliens avec plaisir.
07:17 Et nous sommes prêts à en accueillir encore beaucoup.
07:19 Encore plus.
07:20 Parce que nous avons beaucoup d'opportunités d'emploi, comme vous l'avez précis.
07:22 Philippe Gouet, président du conseil départemental de Loire-et-Cher,
07:25 est-il vrai que c'est dans le secteur de la santé que vous avez besoin de gens ?
07:29 Comme partout en France, mais encore plus en Loire-et-Cher.
07:31 Non, c'est un peu le...
07:32 C'est partout.
07:33 Ce problème de démographie professionnelle est vraiment identique et général,
07:36 mais particulièrement, effectivement, quand même dans la région centre-val de Loire.
07:39 Alors, nous, on a un problème, c'est que nos professionnels de santé sont vieillissants
07:44 et on a des médecins qui ont une moyenne au-dessus de la moyenne des départements,
07:48 au-dessus de 65 ans.
07:50 Donc, c'est un problème.
07:51 Il faut qu'on fasse venir des médecins dans notre département.
07:54 Alors, on a une faculté de médecine nouvelle sur Orléans
07:57 qui va nous apporter des médecins mais c'est 10 ans.
07:59 Ça va vous le sauver, ça.
08:00 Oui, c'est 10 ans pour qu'on mette des médecins.
08:01 Donc, il faut qu'on trouve des solutions en attendant.
08:03 Et donc, on a mis en place au niveau du conseil départemental
08:06 un plan exclusif qui s'appelle le 41 en bonne santé,
08:08 avec 9 axes stratégiques pour essayer de faire venir des professionnels de santé,
08:12 médecins mais paramédicaux également,
08:14 avec des bourses pour les étudiants, des aides à l'installation.
08:17 Combien par mois ?
08:18 500 euros par mois sur les 2 dernières années pour les étudiants en médecine
08:21 et 500 euros par mois pour les étudiants des professions médicales
08:24 parce que les études sont un peu plus courtes.
08:26 On co-finance des maisons de santé pluriprofessionnelles,
08:28 on co-finance des installations pour le matériel, l'informatique.
08:32 On soutient aussi les maîtres de stage.
08:35 Donc, on a tout un dispositif qui permet aux professionnels de santé
08:38 de venir s'installer en Loir-et-Cher.
08:39 Et puis, notre agence d'attractivité a un rôle essentiel.
08:42 Elle fait du marketing territorial,
08:44 elle est présente dans les salons médicaux, les salons paramédicaux
08:46 pour vendre le Loir-et-Cher.
08:48 Parce que c'est de ça dont il s'agit.
08:49 Il faut vendre la marque Loir-et-Cher.
08:51 Exactement, il faut vendre la marque Loir-et-Cher.
08:53 Et ça fonctionne bien puisque nous avons maintenant quand même recruté
08:56 presque 40 professionnels de santé
08:58 qui se sont installés en 18 mois sur le département
09:01 profession médicale et profession paramédicale.
09:03 Est-ce que vous avez des retours ?
09:04 Est-ce que les gens vous disent "oui, le Loir-et-Cher c'est vraiment bien
09:07 qu'est-ce que vous leur vendez ? Vous leur vendez la nature, le tourisme,
09:10 les randonnées, les crêches, tous les équipements ?
09:13 Effectivement, on leur vend la nature.
09:15 Vous le disiez, 30% du département c'est du massif forestier,
09:18 60% d'Astologne se situe en Loir-et-Cher.
09:21 Nous avons 1000 kilomètres de pistes cyclables pour des randonnées.
09:25 Ça, ça parle.
09:27 Ça parle, ça parle.
09:28 Effectivement, pour les gens qui veulent quitter des grandes agglomérations,
09:31 c'est quand même quelque chose d'extrêmement attractif.
09:34 Et puis, on a aussi un domaine culturel qui est fort aussi dans le département.
09:37 On a bien sûr notre patrimoine avec nos châteaux, le zoo de Beauval,
09:40 mais on a également beaucoup de festivals.
09:44 Ça, on va en parler tout à l'heure, des festivals.
09:45 Très bien.
09:46 On va marquer une petite pause et dans un instant, nous écouterons
09:48 le témoignage de Jonathan Chigot qui est arrivé il y a 10 ans.
09:50 Il a été plutôt bien accueilli, il s'est installé à Montpré,
09:53 à côté de Chambord, c'est ça Jonathan ?
09:55 Il a aujourd'hui une entreprise de 50 salariés, 10 boutiques
09:57 et il va nous expliquer comment il a réussi son installation dans le Loir-et-Cher.
10:00 Pour un nouvel horizon professionnel et une qualité de vie exceptionnelle,
10:04 rendez-vous en Loir-et-Cher.
10:06 L'agence d'attractivité du Loir-et-Cher présente
10:09 Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel.
10:12 Et le sujet aujourd'hui, c'est le Loir-et-Cher avec 30% de ce territoire boisé,
10:16 une immersion en pleine nature et surtout des emplois comme s'il en pleuvait
10:19 parce qu'on a besoin de cerveau, on a besoin de bras dans le Loir-et-Cher.
10:22 Et justement, un exemple, Jonathan Chigot, directeur de la biscuiterie de Chambord,
10:26 il est arrivé il y a 10 ans dans le Loir-et-Cher.
10:28 Il s'est installé, il va nous expliquer pourquoi et comment
10:31 et surtout, ses premières impressions sur le Loir-et-Cher, Jonathan,
10:34 parce que vous n'êtes pas natif du Loir-et-Cher, vous n'êtes pas loir-et-chérien.
10:37 - Je ne suis pas loir-et-chérien, effectivement.
10:39 - Mais vous avez été bien accepté quand même.
10:41 - Ah mais j'ai été accepté d'une manière assez folle et donc vraiment...
10:45 Alors je vous donne 2-3 exemples, je débarque il y a 10 ans avec ma femme, mes 3 enfants.
10:50 Donc on cherche à se loger, on trouve très très vite une maison qui nous convient complètement,
10:54 une belle grande maison, alors je ne vais pas faire rêver tout le monde
10:57 mais en tout cas c'est comme ça.
10:59 - On va en parler du prix de l'immobilier aussi, c'est quand même aussi un rêve pour nous
11:01 qui habitons dans la région parisienne.
11:03 - J'avoue que je ne pensais pas trouver ça, mais en tout cas,
11:06 10 minutes de Blois, 10 minutes de Chambord, 10 minutes de Cheverny, 10 minutes de tout en fait.
11:10 Et en fait, quand on est arrivé, on a été accueilli d'une manière assez folle,
11:15 enfin c'était presque surhumain du coup.
11:17 - Vous avez senti un dynamisme.
11:19 - Mais oui, j'ai senti un dynamisme et je raconte toujours cette petite histoire
11:22 parce que c'est assez curieux, mais le jour où on est arrivé,
11:25 les meubles sont arrivés avec le camion, on a pris la poussette, les vélos, les enfants,
11:28 on est parti à pied à la boulangerie. La chose toute bête.
11:31 Je vous garantis, tous les gens sur le trajet nous ont dit bonjour, avec un grand sourire.
11:35 - Vous étiez dans un petit village ?
11:37 - Dans un village, 3000 habitants.
11:39 Mais on s'est regardé avec mon épouse en se disant, mais que...
11:42 - Parce que vous veniez d'où avant ?
11:44 - J'arrivais dans le département d'à côté, plutôt dans le Berry.
11:46 - Ah oui, dans le Berry, ils ne disent pas bonjour.
11:48 - Si, ils disent bonjour quand même, je ne vais pas dire ça, non non, dites pas ça,
11:51 ils disent bonjour, un petit peu à deux, plus à demi mot on va dire.
11:53 - C'est vrai.
11:54 - Et donc vraiment, ça a été quelque chose, donc on s'est posé la question,
11:56 on s'est dit, mais ils savent qu'on arrive, je ne sais pas, c'est vraiment bizarre.
12:00 Et non, en fait, c'est vraiment comme ça que les Loir-et-Cherriens accueillent les gens,
12:04 sincèrement, c'est extrêmement bienveillant, dynamique,
12:08 beaucoup de facilité à s'implanter et à se faire une belle, comment dire,
12:13 beaucoup d'amis avec l'école qui aide beaucoup.
12:15 - Et professionnellement, vous bénéficiez de réseaux intéressants ?
12:17 - Ah mais ça c'est pareil, c'est vraiment...
12:19 - Parce que c'est ça la base aujourd'hui de l'installation, c'est des réseaux.
12:21 - Oui, c'est ça. Il y a beaucoup de contacts avec les réseaux, avec les entreprises locales,
12:24 il y a beaucoup d'aide, d'entraide, de beaucoup de bienveillance.
12:27 C'est très facile de trouver des numéros de téléphone quand on a un problème,
12:29 on sait qui appeler. Enfin, vraiment, ou quand on n'a pas de problème d'ailleurs aussi,
12:33 on sait appeler.
12:34 - Et pourtant l'agence d'attractivité n'existait pas encore à l'époque.
12:36 - Non, mais je pense que c'est déjà quelque chose d'assez naturel.
12:39 Je pense qu'il y a beaucoup d'entraide.
12:41 Alors peut-être parce que historiquement, notre département était très agricole
12:44 et on était dans cette entraide naturelle, et qui s'est développée avec nos entreprises,
12:51 mais c'est sincèrement ce qu'on a.
12:52 Donc réussir...
12:54 - Une implantation.
12:55 - Une implantation, réussir une installation...
12:56 - Un projet professionnel.
12:57 - Et réussir un développement d'entreprise en lourd et cher, très sincèrement, c'est très facile.
13:01 Je vous donne quelques chiffres avec la biscuiterie, je suis arrivé il y a 10 ans dans l'entreprise,
13:04 à la tête de l'entreprise, on était une quinzaine de salariés, on réalisait un chiffre d'affaires,
13:09 voilà, modeste, mais qui était déjà plutôt bien.
13:12 Et bien en 10 ans, on a augmenté les effectifs de x3, et le chiffre d'affaires x3, là on est à 50 personnes,
13:19 et on a des projets de développement juste gigantesques.
13:21 - Vous n'avez pas de difficultés pour recouter ?
13:23 - Non.
13:24 - A l'époque, non.
13:25 - Alors on a la chance avec la biscuiterie en tout cas d'être assez attractifs,
13:27 parce qu'on cultive, et parce qu'on a une vraie culture d'entreprise très familiale,
13:30 un peu comme beaucoup d'entreprises du secteur d'ailleurs,
13:33 et en fait, on arrive à conserver nos salariés, et on a relativement quelques CV,
13:39 voilà, plutôt pas mal de CV qui arrivent sur le bureau spontanément.
13:42 Donc j'ai pas trop de difficultés dans mes métiers,
13:45 mais voilà, c'est très très facile de se développer, sincèrement.
13:50 - Marie-Noël Amiou, la revitalisation des territoires ruraux, ça passe par quoi ?
13:55 De l'artisanat et du commerce, comment on se débrouille ?
13:58 Comment on fait pour revitaliser ces territoires ?
14:00 - Il faut qu'on ait des personnes qui ont envie de reprendre.
14:05 - Déjà ?
14:06 - C'est la vie des petits bourgs, qui ont plutôt une tendance à se désertifier,
14:16 et il y a des belles expériences aussi.
14:18 La semaine dernière, il y avait une inauguration d'un jeune couple de Parisiens
14:22 qui avaient envie de changer de vie, qui sont tombés amoureux d'un territoire,
14:25 plutôt dans le Vendôme, et qui ont décidé d'acheter...
14:29 C'est une maison qu'ils vont transformer dans un lieu de vie,
14:32 où il y a fait à la fois épicerie, boulangerie, le bar, un peu de restauration, etc.
14:38 Ce sont des amoureux d'une vie calme et tranquille,
14:44 avec un environnement favorable, qui vont venir s'installer là.
14:52 - C'est un bel exemple. Ils arrivent, ils s'installent dans un bourg...
14:55 - Et les collectivités aident aussi aux installations,
14:58 de façon à garder de la vie dans leur centre-bourg.
15:02 On s'aperçoit que sur l'emploi, on avait dit, 10 minutes de tout,
15:06 c'est vrai que les gens cherchent à être proches de leur lieu de travail.
15:09 Aujourd'hui, on assiste à ça.
15:12 Donc, le fait de s'installer dans un endroit,
15:16 de prendre son vélo pour aller travailler en vélo,
15:18 les mobilités sont un secteur,
15:20 et puis d'avoir sa boulangerie, sa petite épicerie,
15:27 son bar où on se retrouve,
15:29 parce qu'on dit que les gens restent aussi chez eux.
15:32 - Retrouver du lien social, c'est aussi pour ça que les gens viennent en province,
15:37 ou dans les bourgs de village.
15:38 Comme le disait Jonathan, les gens se parlent, se communiquent.
15:41 C'est un cadre de vie qui est important.
15:43 - Et la clé, ce couple que j'ai rencontré la semaine dernière,
15:48 quand ils témoignent, c'est de se dire,
15:50 ils se sentent aussi investis d'être un peu le garant d'une activité,
15:55 d'une petite animation, dans une petite bourgade.
15:58 Donc, je pense que c'est une des clés d'avoir un peu d'animation,
16:01 où se sentent bien.
16:02 - Et ça, la reprise de commerce, c'est un sujet du Loir-et-Cher ?
16:05 - La reprise de commerce dans les centres-bourgs, les villages.
16:10 La transmission des entreprises, de manière générale,
16:13 est un vrai sujet au Loir-et-Cher.
16:15 Il y a beaucoup d'entreprises à transmettre.
16:19 - Petites entreprises ?
16:20 - Oui, des petites entreprises, petites et moyennes.
16:24 Les grosses, c'est un autre système.
16:27 - Oui, c'est pas le sujet.
16:28 - C'est pas les mêmes problématiques,
16:33 mais petites et moyennes entreprises.
16:35 Donc, effectivement, si vos auditeurs ont envie de reprendre des entreprises...
16:39 - Je crois qu'ils entendent bien le fait qu'il y a du travail dans le Loir-et-Cher
16:42 et qu'en plus, il y a des projets professionnels à reprendre.
16:45 - Si on veut entreprendre...
16:46 - Et entreprendre, oui.
16:48 - Si on veut entreprendre, il y a effectivement beaucoup de projets
16:51 que l'on peut développer.
16:53 - La CCI y attachera une oreille attentive ?
16:56 - La CCI, une de ses missions, bien évidemment,
16:58 c'est la création et la reprise d'entreprises.
17:01 Donc, le fait d'accompagner les personnes qui veulent s'installer
17:06 ou qui veulent reprendre,
17:08 ça fait partie effectivement des missions sur lesquelles on est attaché.
17:11 - Karine Foureau, directrice de l'agence d'attractivité de Loir-et-Cher,
17:14 comment on s'attaque au volet digital et environnemental ?
17:18 Est-ce que c'est un dossier important, ça ?
17:22 - Oui, mais je voudrais juste revenir sur ce qui a été dit.
17:27 C'est-à-dire que des opportunités de reprise, de commerce,
17:30 de transmission de savoir-faire des artisans
17:32 et notamment d'exploitation agricole,
17:34 c'est un véritable sujet.
17:36 Et on voit aujourd'hui où la quête de sens
17:38 se repositionner dans un cadre comme le nôtre
17:42 où en fait, qualité de vie et réalisation professionnelle,
17:48 que ce soit en entreprise
17:50 ou dans le cadre d'une reconversion ou d'une reprise
17:53 de commerce ou d'artisanat ou d'activité artisanale,
17:56 ça a vraiment un sens et un ancrage très fort.
18:00 Et ça, je dirais qu'on voit des parcours comme ça
18:04 de plus en plus se réaliser
18:08 et pour beaucoup, je dirais, ne reviendraient pas en arrière.
18:12 Et c'est ça ce qu'on propose, c'est quand même un ancrage territorial
18:15 où en fait, cette douceur de vivre,
18:17 parce qu'on est quand même les jardins de la France
18:19 et cette douceur de notre climat,
18:21 je dirais de notre géographie aussi,
18:24 permet vraiment, alors qu'on est à proximité de tout,
18:28 de la montagne, de la mer ou de la région parisienne.
18:31 - Trois heures de la mer, trois heures de la montagne.
18:33 - C'est cela.
18:34 Et puis, ce que vous avez souligné aussi tout à l'heure,
18:37 c'est vraiment aussi une activité très dense
18:40 du monde associatif, qu'il soit sportif, qu'il soit culturel,
18:44 je dirais, et donc en fait, on arrive à avoir,
18:46 on retrouve en fait, dans notre territoire,
18:49 le temps et l'espace que beaucoup de Français n'ont plus.
18:51 - C'est vrai, il y a un maillage assez cohérent et efficace,
18:54 d'abord du réseau de transport,
18:56 parce que j'imagine qu'il y a tout ce qu'il faut pour se transporter,
18:58 les bus, il y a les deux autoroutes,
19:00 donc c'est quand même un maillage qui est assez facile.
19:02 On n'est pas dans une région rurale déserte.
19:04 - Dans 3424 km de route départementale,
19:07 extrêmement bien entretenue par le conseil départemental.
19:10 - Je vous attendais là-dessus, Philippe.
19:12 C'est vous qui vous en occupez personnellement.
19:14 - Exactement, je me lève très tôt le matin.
19:16 Non, je voulais rebondir sur le dernier commerce.
19:19 Le conseil départemental a mis un dispositif financier
19:21 pour accompagner les gens qui veulent reprendre
19:23 un dernier commerce dans une commune.
19:26 Et donc il y a un soutien financier qui est important
19:28 et ce qui permet un redémarrage et de maintenir des commerces.
19:30 - Concrètement, c'est quoi un soutien financier ?
19:32 - C'est un apport financier pour pouvoir aider au dernier commerce.
19:34 - Une enveloppe ? - Une enveloppe financière.
19:35 - Dès le départ ? - Dès le départ, pour accompagner
19:37 sur le maintien du dernier commerce.
19:39 Et d'ailleurs, on l'a élargi, on l'a même maintenant
19:41 étendu aux commerces de bouche, restauration, etc.
19:45 - D'accord, et on parlait aussi du milieu agricole.
19:48 C'est vrai aussi qu'on a besoin de voir des gens
19:50 qui reprennent des exploitations, qui se lancent dans la culture.
19:53 Est-ce que ça aussi c'est un dossier important ?
19:55 - C'est un dossier effectivement important,
19:57 puisqu'on a perdu 19% de nos agriculteurs en l'espace de 5 ans.
20:00 - C'est énorme. - C'est énorme.
20:01 Et donc ce sont des exploitants qui rachètent les terres.
20:04 Mais enfin, on a besoin quand même de dynamiser
20:06 les reprises de transmission de nos agriculteurs,
20:09 y compris dans notre viticulture,
20:11 qui est une viticulture extrêmement intéressante et brillante,
20:14 puisque nous avons depuis 2 ans le meilleur sauvignon du monde.
20:17 - Alors ça, c'est pas une légende. - C'est pas une légende.
20:19 - C'est un vrai prix qui a été remis par des...
20:21 - Le dernier concours s'est effectué au Portugal,
20:24 avec 820 en compétition, 820 sauvignons bien entendu,
20:28 une vingtaine de pays représentés,
20:31 et les 10 meilleurs sauvignons du monde en dégustation à l'aveugle.
20:33 Donc nous avons pour 2022 le numéro 1 et le numéro 2
20:37 en meilleurs sauvignons du monde.
20:38 - Est-il vrai qu'il y a aussi des signatures Michelin dans le Loir-et-Cher ?
20:41 - Effectivement. - Combien ?
20:42 - Alors nous avons un restaurant 2 étoiles
20:44 et 5 restaurants avec 1 étoile.
20:46 La gastronomie loir-et-cherienne est une excellente gastronomie.
20:49 Et nos producteurs locaux produisent aussi des produits de grande qualité.
20:52 - C'est vrai. Jonathan Figo, vous produisez quoi dans la biscuiterie de Chambord ?
20:56 - Du biscuit artisanal, depuis 45 ans déjà.
21:00 - D'accord. - Voilà, donc on est vraiment sur...
21:02 - La palette, c'est quoi ?
21:03 - La palette, c'est de biscuits, vous voulez dire ?
21:05 - Oui. - Des biscuits avec beaucoup de fruits.
21:07 - D'accord. - Beaucoup de fruits et un petit peu d'alcool aussi.
21:09 - Donc ça c'est une spécificité loir-et-cherienne.
21:12 - Notre spécialité c'est vraiment le biscuit qui s'appelle le palais Sologno
21:15 qui a été créé, je ne vais pas vous raconter toute l'histoire,
21:18 mais en tout cas par un Sologno pure souche en 1978
21:23 et on fait perdurer la tradition au sein de nos ateliers de production.
21:28 - Et il paraît qu'on y déguste aussi de fabuleuses nunettes.
21:31 - Alors oui, je vous en ai emmené.
21:33 - Ah, bah voilà, montrez-moi la boîte, je vais la montrer.
21:36 - Pour les auditeurs qui nous regardent sur YouTube.
21:37 - Voici quelques nunettes à l'orange, on en a parlé hier, vous connaissiez pas.
21:40 - Les fameuses nunettes, non.
21:41 - Voilà, donc ça c'est les petites nunettes,
21:43 c'est un pain d'épices avec une marmelade d'orange avec beaucoup de miel,
21:46 du miel du loir-et-cher bien sûr, de nos abeilles de Sologne,
21:50 donc c'est un très très bon produit, vous allez déguster ça.
21:53 - Absolument, je vais goûter pendant la pause.
21:55 - C'est la meilleure nunette du monde.
21:56 - Mais certainement la meilleure nunette.
21:57 - Comme le meilleur souvenir du monde.
21:58 - On va avoir déjà aussi le meilleur biscuit du monde, ça va être le Chivier.
22:00 - À chaque fois qu'on parle du loir-et-cher, il faut qu'on mette "meilleur du monde" d'ailleurs.
22:03 - Oui, mais c'est exactement ça, on met les meilleurs... non on n'est pas les meilleurs.
22:05 - On se retrouve juste après une pause et on continue de parler du loir-et-cher
22:08 et comment s'y installer à tout de suite.
22:09 Charles Auditeur de Sud Radio, à tout de suite.
22:11 - Eh oui, Charles Auditeur de Sud Radio et auditrice aussi, on vous oublie pas,
22:25 le loir-et-cher se pose clairement en terre d'avenir
22:27 et pour savoir comment on fide dans le 41, on est là en train d'en parler avec nos invités.
22:31 Philippe Gouet, président du Conseil Départemental de Loir-et-Cher
22:34 et président de BLC, Agence d'Attractivité de Loir-et-Cher.
22:37 Marie-Noëlle Amieux est avec nous, présidente de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Loir-et-Cher
22:40 et directrice générale de Tiola Packaging.
22:42 Karine Gouraud, directrice de BLC, j'ai dit fourreau tout à l'heure,
22:45 je me suis fait fouetter pendant cette pause.
22:48 Karine Gouraud, directrice de BLC, Agence d'Attractivité de Loir-et-Cher
22:51 et Jonathan Chigot, directeur de la Biscuiterie de Chambord.
22:54 Justement, Jonathan, on va parler de ces produits que vous vendez dans vos boutiques.
22:57 Il y a dix boutiques et vous ne vendez pas seulement que des biscuits.
23:01 Alors, on vend nos biscuits, nos fabrications de biscuits, bien sûr,
23:04 mais on a également une grande partie, on met à l'honneur tous les producteurs récoltants,
23:09 fabricants loir-et-chériens.
23:11 Alors, il y a quoi ? Du miel ?
23:13 Il y a du miel, d'éthérine, des pâtes, du vin, bien sûr, évidemment, beaucoup de vin.
23:18 N'oublions pas que Loir-et-Cher est une terre de chasse aussi.
23:21 Tout à fait, de la confiserie, du chocolat, enfin bon voilà, on a vraiment un panel extrêmement large.
23:27 C'est vraiment un département assez atypique à ce sujet-là,
23:31 c'est que vraiment on a une multitude de petites entreprises, de petits artisans
23:36 qui font un travail formidable et voilà, et donc je les mets à l'honneur dans toutes mes boutiques.
23:40 Les boutiques, en fait, je les ai vraiment conçues comme des boutiques ambassadrices
23:44 du savoir-faire de notre département.
23:46 C'est vraiment extrêmement important, donc tout le monde a sa place.
23:49 Je ne refuse jamais aucun collaborateur, collègue on va dire, on peut même dire collègue.
23:55 Et voilà, et donc mes boutiques étant implantées dans des endroits très stratégiques,
23:59 au pied du château de Chambord, Cheverny, Amboise,
24:01 ça permet d'avoir une vraie visibilité sur ce qu'on sait faire
24:05 et on sait faire vraiment des très très très belles choses.
24:07 Et vos contributeurs, vous les choisissez avec soin ?
24:10 Il y a un gage de qualité ?
24:11 Ah oui, évidemment, bien sûr, il faut certainement...
24:13 Vous goûtez tout ?
24:14 Ah bah oui, je peux vous garantir qu'on goûte tout, oui.
24:16 Oui, on goûte tout.
24:18 Tout est bon, donc, vous êtes sûr de vous ?
24:19 Ah bah clairement oui.
24:20 Vous pouvez y aller les yeux fermés, sincèrement.
24:23 Justement, j'irai les yeux fermés.
24:24 Avec plaisir.
24:25 Karine Gouraud, on parle justement des produits courts, des circuits courts,
24:29 dans le Loire-et-Cher, c'est aussi un dossier ?
24:31 C'est un vrai sujet parce qu'aujourd'hui justement,
24:34 quand on a du temps et qu'on a de l'espace,
24:36 eh bien on a aussi le temps d'aller sur le marché.
24:39 On a des marchés bio, on a des marchés avec des producteurs locaux
24:43 et on en a partout, je veux dire les centres-bourgs,
24:45 mais à Blois, plusieurs fois dans la semaine.
24:48 Les trois grands marchés sympas du département, c'est quoi ?
24:51 Les grands rendez-vous marché, on va dire ?
24:53 On a aussi beaucoup de marchés thématiques.
24:56 Donc ça, il faut voir ?
24:58 C'est ce qu'il faut voir tout au long de l'année,
25:00 en fonction des périodes, des saisons.
25:03 En ce moment, c'est les champignons ?
25:05 Ce sont les champignons.
25:06 Alors ça, après, on est locaux et on ne les achète pas sur le marché.
25:10 Nous, on va en forêt.
25:11 Ah bah oui, pardon, excusez-moi, j'avais oublié.
25:14 30% de terrain, de forêt.
25:16 Et tout à l'heure, on parlait de nos restaurateurs
25:18 et je dirais que tous nos restaurateurs savent cuisiner le champignon
25:22 et on est à une période de l'année où, effectivement,
25:24 quel que soit le plat, quelque part, on décuste les récoltes
25:30 qui sortent tout juste de forêt et qui sont cuisinées immédiatement.
25:34 C'est vrai parce que nos auditeurs sont très attentifs à ça.
25:37 C'est aussi un terroir, le Loir-et-Cher.
25:39 C'est une gastronomie, un terroir, c'est pas seulement un ardevin.
25:41 C'est un terroir et donc, en fait, outre les marchés,
25:43 on va dans les fermes.
25:45 Aujourd'hui, c'est tout ce qui est bienvenue à la ferme,
25:47 c'est les saveurs locales.
25:49 Et donc, en fait, on va dans ces magasins aussi
25:52 où on a des coopératives, de producteurs locaux.
25:55 Et on peut faire, je veux dire, manger sain, je dirais bio, frais.
26:01 Je veux dire, c'est notre quotidien.
26:03 On se pose pas la question que, je dirais,
26:06 beaucoup de métropolitains peuvent se poser.
26:09 Non, bah oui, déjà chez vous, c'est zéro pollution à l'air pur.
26:12 Déjà. Dans tout le département.
26:14 Déjà, mais déjà, effectivement.
26:16 Il y a certains de nos auditeurs qui sont en ville.
26:18 Parce qu'on habite à côté de notre lieu de travail.
26:20 Donc on perd pas de temps, nous les bouchons.
26:22 Même moi, je veux dire, quand je traverse Bois en plus de 15 minutes,
26:26 je râle, très clairement, parce que ça n'arrive pas.
26:30 Tout est simple. En fait, nos vies sont simples.
26:32 Et quand on a des enfants aussi,
26:34 aller les chercher à la sortie de leur lieu de loisir,
26:38 cours de tennis, club de foot, etc.
26:41 On les fait à proximité.
26:42 Voilà, on a cette vie associative partout, à nos portes.
26:45 Et donc, en fait, nos vies sont juste simples.
26:48 On retrouve, vous savez, ce qu'on appelle ce temps de vivre.
26:51 Voilà. Et on a du temps pour nos familles.
26:55 On a du temps pour s'investir dans nos associations,
26:57 pour nos hobbies, je veux dire, quels qu'ils soient.
27:00 Et effectivement, cuisiner, prendre le temps d'aller
27:03 à la rencontre de nos agriculteurs, de nos viticulteurs,
27:06 c'est encore là, notre quotidien.
27:08 Et c'est, oui, Philippe ?
27:09 Oui, je voulais juste se rajouter, on parlait des produits de proximité,
27:11 des produits de qualité.
27:12 Le département gère 27 collèges, en particulier au niveau de la restauration.
27:15 Et on insiste avec nos chefs de cuisine pour avoir des produits
27:18 de proximité, des producteurs locaux.
27:21 C'est une nécessité absolue pour nous.
27:23 Et nos jeunes collégiens bénéficient de ces produits de qualité.
27:28 D'ailleurs, en plus, nous n'avons même pas augmenté
27:30 le ticket du restaurant depuis deux ans.
27:32 Donc, on fait très attention à parler de prix,
27:35 de l'inflation à l'inflation pour les parents.
27:37 On a mis des enveloppes supplémentaires pour maintenir une qualité.
27:40 Tout en mangeant mieux.
27:41 Exactement.
27:42 Et ça, c'est un vrai défi.
27:43 C'est un véritable défi.
27:44 Parce que la balance, elle est quand même...
27:45 C'est compliqué, c'est compliqué, mais c'est un sujet extrêmement prioritaire
27:48 sur l'alimentation de nos jeunes.
27:49 D'ailleurs, on a même créé aussi des ateliers nutrition,
27:52 avec des nutritionnistes, pour conseiller nos jeunes
27:55 sur une bonne façon de s'alimenter.
27:57 C'est un sujet extrêmement préoccupant parce que,
28:00 presque depuis les périodes de confinement,
28:02 on a quand même 30% de nos jeunes entre 12 et 15 ans
28:05 qui sont en surcharge pondérale,
28:07 dont 10% d'entre eux sont dans le seuil de l'obésité.
28:09 Donc, on rattrape presque les Américains.
28:12 Les Etats-Unis.
28:13 Exactement.
28:14 Donc, il y avait vraiment une politique forte sur ce sujet-là,
28:16 au niveau de nos jeunes et nos collégiés en particulier,
28:18 pour leur redonner de bonnes habitudes alimentaires
28:20 en mangeant des produits de qualité du Loiret Cher.
28:22 Comme la pâtisserie, comme la biscuit de Chambord, entre autres.
28:25 Au niveau des universités,
28:27 quels sont les débouchés pour les parents
28:29 qui ont des enfants de 15, 20 ans
28:31 et qui vont bientôt devoir aller continuer ?
28:34 Ça, c'est une question pour Marie-Noël Amiaux,
28:37 présidente de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Loiret Cher.
28:40 La volonté, c'est de garder tous nos jeunes sur nos territoires.
28:43 Parce qu'en fait, l'idée, c'est de les faire venir,
28:45 mais pas qu'ils repartent.
28:47 C'est déjà de garder ceux qu'on a.
28:49 Donc, on a des filières de formation
28:52 qui sont relativement complètes.
28:54 Lesquelles, par exemple ?
28:56 On a une école d'ingénieurs, par exemple, à Blancs, à l'INSA.
29:00 C'est vrai que les ingénieurs sont beaucoup recherchés.
29:04 On est territoire d'industrie,
29:06 donc on a besoin aussi d'ingénieurs dans nos entreprises.
29:09 Donc, les ingénieurs, c'est une formation ingénieure ?
29:11 Il y a des formations ingénieures, il y a des formations du paysage,
29:13 il y a des formations, forcément, de services,
29:16 il y a des IUT, du droit aussi.
29:19 Il y a une antenne de la faculté de droit aussi, à la licence.
29:23 Il y a du graphisme, il y a l'école d'infirmières.
29:28 Très bien ça, l'école d'infirmières !
29:30 Parce que vous en manquez.
29:32 C'est ça.
29:33 Mais on manque d'opérateurs de production.
29:37 C'est quoi un opérateur de production ?
29:39 C'est des personnes qui vont travailler dans nos industries.
29:43 D'accord.
29:44 Donc, des conducteurs de machines, des régleurs de machines,
29:47 des techniciens de maintenance.
29:49 On a effectivement un centre de maintenance industrielle
29:52 qui dépend de la chambre de commerce.
29:55 On a effectivement des centres d'apprentissage
29:59 qui soient portés par la chambre des métiers ou par l'UIMM.
30:04 Donc voilà, on a des formations très importantes.
30:07 Tous les enjeux, on a des développements,
30:11 on travaille là aussi pour avoir, par exemple, du droit en matière digitale,
30:16 puisqu'on a aussi beaucoup les métiers de l'informatique
30:18 qui doivent se développer.
30:19 On a des enjeux de transformation aussi,
30:22 l'industrie et des métiers en sens général,
30:25 sur la digitalisation, sur les automatisations,
30:28 parce que sur l'industrie, on n'a pas encore fait le tour.
30:31 Il faut que je ralentisse.
30:33 Non, il faut parler devant.
30:34 Ah, pardon.
30:35 Voilà.
30:36 Donc, multitude de métiers.
30:39 On doit agir et être très proactif pour organiser des formations courtes
30:45 pour permettre aux entreprises d'avoir les compétences nécessaires.
30:48 Donc, l'enjeu des compétences est un enjeu clé
30:51 pour notre département, mais je pense pas que.
30:55 Donc, on a un vrai accompagnement.
30:57 Au niveau de la Chambre, on travaille beaucoup
31:00 à développer les relations entreprise et l'éducation nationale,
31:05 donc l'ouverture des collèges,
31:08 puisque quelque part, ce qui est clé, c'est l'orientation.
31:12 C'est très compliqué quand vous avez 11 ans, 12 ans,
31:15 de dire quel métier vous voulez approcher.
31:17 Je me souviens, je ne savais pas.
31:18 Donc, beaucoup ne savent pas.
31:21 Et en plus, les métiers, quand vous les énoncez comme ça,
31:23 c'est complètement abstrait.
31:24 Donc, l'idée, c'est vraiment de créer cette relation,
31:27 de présenter que des professionnels rentrent dans les collèges
31:30 pour présenter leur métier, mais aussi d'ouvrir les entreprises
31:34 pour avoir des classes qui visitent nos entreprises.
31:37 On a des conventions.
31:39 Donc, concrètement, ça se traduit par des visites de classes
31:41 qui vont dans les entreprises pour être sensibilisés
31:43 ou sensibiliser les jeunes au métier.
31:44 Oui, et puis des stages.
31:46 On parle beaucoup des stages de troisième,
31:48 mais c'est un peu tard.
31:49 Donc, les stages, il faut les commencer en cinquième.
31:51 Et avec la chambre de commerce, en fait,
31:53 on a des conventions qui facilitent la relation.
31:56 Et pendant les vacances scolaires, en fait,
31:58 on peut accueillir des jeunes dans les entreprises
32:00 pour qu'ils découvrent des métiers.
32:01 C'est rigolo, ça.
32:02 C'est bien.
32:03 Cinquième, c'est quel âge, ça ?
32:04 Ça va être 11 ans, 12 ans.
32:06 12 ans, déjà.
32:07 Vous les prenez tôt, quand même.
32:09 Oui, mais c'est là que ça se passe.
32:11 C'est ça.
32:12 Et je pense que, alors, à chaque problématique,
32:15 c'est une opportunité.
32:16 Donc, le fait que les entreprises peinent à recruter,
32:21 c'est une opportunité d'ouvrir nos portes
32:23 beaucoup plus que nous l'avons fait
32:25 pour accueillir ces jeunes et leur donner le sens.
32:28 Dans mon entreprise, par exemple, la semaine dernière,
32:30 on accueillait...
32:31 Tio Packaging.
32:32 Tiola Packaging.
32:33 Tiola Packaging.
32:34 Voilà.
32:35 On conçoit des emballages pour les métiers de bouche.
32:38 On est le roi de la boîte à gâteaux.
32:40 D'accord. Donc, c'est vous, vous bossez avec Jonathan.
32:42 Non, parce qu'on ne travaille pas...
32:44 Ah, il nous a fait une infidélité.
32:45 Voilà, il nous a fait une infidélité.
32:46 Mais bientôt, peut-être, on travaille...
32:48 On travaille du carton compact.
32:52 Donc, les boîtes à gâteaux, allez, vous avez 60%, 70% de chance
32:55 qu'ils viennent de chez Tiola.
32:57 Vous retournez la boîte et il y a notre nom.
32:59 Mais on a accueilli une classe...
33:02 Allez-y, continuez.
33:03 ...de troisième.
33:05 Plutôt une classe dans des quartiers
33:08 moins favorisés, on va dire.
33:10 Alors, c'était très notable, c'est que
33:13 la classe était très bien préparée par le professeur.
33:16 Et donc, on avait une classe très attentive
33:18 qui ont visité donc un atelier, une industrie
33:21 où on transforme...
33:22 Pour la première fois.
33:23 Pour la première fois.
33:24 Et on a fait témoigner quatre jeunes.
33:27 Donc, des jeunes de métiers différents,
33:30 que ça soit un métier de conception graphique
33:33 ou des métiers de conduite de machine, etc.
33:36 Et quelque part, c'est des jeunes qui ont parlé à des jeunes.
33:39 Et ce qui était très bien à la fin de la visite, c'est que
33:41 vous avez des jeunes qui peuvent se destiner à l'industrie.
33:45 Ils ont compris des métiers.
33:46 Ça leur a fait envie, quoi.
33:48 Et donc, ça, c'est un gage.
33:49 Enfin, c'est une réussite et on est très contents.
33:51 Et ça, on doit le démultiplier.
33:53 Absolument. C'est une belle expérience que vous nous avez racontée là.
33:55 On va marquer une petite pause et on se retrouve dans un instant
33:57 pour continuer à parler de cette installation
33:59 qui vous pendait à tous, chers auditeurs et sous de radio,
34:01 vous ne le savez pas encore,
34:02 pour aller vous installer dans le Loire-et-Cher,
34:05 le département du 41.
34:06 À tout de suite.
34:07 Pour un nouvel horizon professionnel et une qualité de vie exceptionnelle,
34:10 rendez-vous en Loire-et-Cher.
34:12 L'agence d'attractivité du Loire-et-Cher présente
34:15 Sud Radio, la France à découvrir.
34:17 Christophe Gickel.
34:19 Et le Loire-et-Cher est à l'honneur avec Philippe Goué,
34:21 président du conseil départemental du Loire-et-Cher
34:23 et président de BLC, agence d'attractivité du Loire-et-Cher.
34:26 Marie-Noël Amieux est avec nous,
34:27 présidente de la chambre de commerce et d'industrie du Loire-et-Cher
34:29 et directrice générale de Tiola Packaging.
34:31 Karine Gouraud aussi est avec nous,
34:33 directrice de BLC, agence d'attractivité du Loire-et-Cher
34:36 et Jonathan Chigot, directeur de la Biscuiterie de Chambord,
34:39 qui voulait rebondir, Jonathan, il me dit,
34:41 il faut qu'on parle de la façon dont on s'amuse dans le Loire-et-Cher
34:43 parce que c'est aussi ça, le Loire-et-Cher, c'est une terre de jeux.
34:46 Oui, c'est une terre de jeux.
34:47 Et il n'a pas le temps de tondre sa pelouse.
34:49 Mais je vous garantis que c'est vrai, vraiment.
34:51 Donc on est sur 3000 m² de pelouse qui ne ressemble à rien.
34:53 Qui ne ressemble complètement à rien, c'est vrai, j'avoue.
34:55 Et puis là l'hiver arrive, c'est trop tard,
34:56 on verra ça au printemps maintenant.
34:58 Non, oui, je voulais simplement rebondir sur le fait que le Loire-et-Cher,
35:01 en tout cas dans l'idée un peu de tout le monde,
35:05 c'est qu'on puisse peut-être un peu s'ennuyer,
35:07 ou je ne sais quoi, même s'il y a du tourisme.
35:09 Eh bien je dis non, on ne s'ennuie pas.
35:11 D'ailleurs on ne s'ennuie tellement pas qu'on n'a vraiment pas le temps
35:13 de faire autre chose que de profiter.
35:15 Il y a énormément, énormément d'activités,
35:19 beaucoup de choses à faire, beaucoup de fêtes.
35:21 On s'amuse vraiment bien.
35:23 On va en parler de la gendarme culturelle,
35:24 mais en ce moment vous savez, la folie des gens c'est le vélo.
35:26 Alors est-ce qu'on peut faire du vélo ?
35:28 Tous les dimanches, je ne faisais pas de vélo, il y a 10 ans, je vous garantis.
35:30 C'est vrai ?
35:31 Ah non, non, je ne suis pas vraiment…
35:32 Et c'est le Loire-et-Cher qui vous a donné envie de monter sur un vélo ?
35:34 Oui, c'est ça.
35:35 En fait, j'ai suivi des gens que j'ai rencontrés dans mon petit village au Bistrot,
35:39 à Barre-de-les-Culs, bonjour à tous.
35:41 Et donc du coup…
35:42 Salut, on vous dit Jean-Claude et Patrick ?
35:44 Non, c'est pas Jean-Claude et Patrick.
35:46 Bonjour à Yann.
35:47 Yann de Barre-de-les-Culs.
35:49 Exactement.
35:50 Donc du coup, voilà, en discutant, on va faire un petit tour de VTT, ça dit, bon,
35:54 je prends mon VTT, je vais faire un tour.
35:56 Et effectivement, voilà, des superbes balades.
35:58 Et maintenant, tous les dimanches, je monte sur mon vélo.
36:00 C'est un moment…
36:01 En forêt ?
36:02 En forêt, bien sûr.
36:03 En forêt, c'est un peu sportif.
36:05 Ça monte et ça descend dans le Loire-et-Cher un peu ?
36:07 Pas trop.
36:08 Pas trop, c'est assez plat.
36:09 C'est assez plat, mais on peut quand même bien s'amuser, il y a pas mal de fossés,
36:12 pas mal de choses à sauter.
36:14 Voilà.
36:15 C'est bien.
36:16 C'est vraiment très sympa.
36:17 Ensuite, la petite bière, évidemment, parce qu'on arrête le tour de vélo, on prend
36:20 la petite bière.
36:21 Bien sûr, mais avec modération, évidemment.
36:22 Le petit pot de l'amitié, voilà.
36:23 Non, mais ce que je veux dire, c'est que vraiment, on trouve, tout le monde peut trouver de quoi
36:28 s'amuser, de quoi s'occuper.
36:30 On le disait, c'est une terre de chasse, une terre de cheval.
36:32 Bien sûr, mais de cheval.
36:33 Ah, ça, les gens t'aiment.
36:34 Le cheval, oui.
36:35 L'équitation.
36:36 L'équitation.
36:37 Il y a tout, on peut tout faire.
36:38 Tout est à proximité, vraiment.
36:39 Et on trouve tout le temps quelqu'un pour le faire quand on n'est pas solitaire comme
36:43 moi.
36:44 Philippe Gouet, vous êtes d'accord avec la définition de Jonathan ? Vous êtes président
36:47 du conseil départemental de Loir-et-Cher et on a fait un effort sur les pistes cyclables ?
36:50 Alors, on a fait un effort considérable sur les pistes cyclables.
36:52 On a pris conscience du vélo.
36:53 Tout à fait.
36:54 Et là, on a notre programme jusqu'en fin 2030 pour faire 110 kilomètres supplémentaires
36:58 de pistes cyclables.
37:00 Alors, pour le tourisme, mais également pour les trajets, aller-travail et retour-domicile.
37:06 Alors, effectivement, tu parlais du sport en Loir-et-Cher, mais il faut savoir quand
37:11 même qu'on a aussi un club de basket qui évolue en Betflix Pro A, donc le top niveau
37:15 du basket.
37:16 C'est l'ADA Blobasket qui attire beaucoup de spectateurs et c'est vraiment aussi beaucoup
37:20 de dynamisme sportif dans notre département.
37:22 On a des clubs de rugby qui évoluent aussi également à haut niveau, foot également.
37:27 Donc, c'est vraiment une terre sportive.
37:29 Et vous avez un maillage d'équipement conséquent, dense.
37:32 Tout à fait.
37:33 Tout à fait.
37:34 Je veux dire, dans n'importe quelle ville, on trouve toutes les activités sportives
37:39 et culturelles.
37:40 Il n'y a pas de problème.
37:41 Et d'ailleurs, le département a une forte politique sur le schéma départemental des
37:45 cultures et sportives pour un maillage très efficace sur le département.
37:49 Ça, c'est vraiment une politique forte du département.
37:51 Et on parlait des problématiques de santé.
37:53 Il y a aussi un maillage du secteur hospitalier, des cliniques parfaits, crèches, maternité,
37:57 partout.
37:58 Nous avons un hôpital central important qui est l'hôpital de Blois, un hôpital un peu
38:03 moins important, mais qui dispose de tous les services à Romorantin et à Vendôme.
38:08 Et puis, nous avons également des cliniques, cliniques sur Blois et cliniques sur Vendôme.
38:12 Donc, au niveau hospitalier, que ce soit privé ou public, le maillage est correct.
38:20 Et trois maternités quand même.
38:22 Sur les 260 familles, il y a déjà 40 familles pour des pôles de santé qui sont arrivées.
38:27 Alors, 40 professionnels de santé qui sont venus s'installer en Orécher, en 10 mois.
38:31 C'est un bon bilan déjà pour la gendarmerie.
38:32 D'ailleurs, on essaie de nous copier, mais nous avons une directrice.
38:35 De qui a osé ?
38:36 C'est un problème de tous les départements, dans le cas des professionnels de santé.
38:40 Mais on a une directrice qui a ses petits secrets.
38:42 Donc, on essaie d'être le maximum performant, mais ça nécessite quand même un investissement
38:46 important.
38:47 Karine Gouault, on continue.
38:48 Ce sera quoi votre grand développement pour l'année 2024 ?
38:51 Votre grand souhait, c'est de faire venir encore plus de professionnels de santé ?
38:55 Pour nous, le travail, c'est du moyen terme.
39:00 C'est cette problématique d'attractivité.
39:02 Pour nous, c'est de donner envie de venir s'installer sur notre territoire, mais je
39:07 dirais pour venir y travailler, y exercer.
39:10 Et c'est que nos entreprises, nos exploitations, nos commerces, nos artisans puissent se développer
39:16 et donc avoir une main d'oeuvre.
39:18 Et cette main d'oeuvre, qu'elle soit heureuse, je dirais, de s'épanouir sur notre territoire.
39:22 Et vous en veillez.
39:23 Voilà.
39:24 Donc, ça, c'est quelque part, vous savez, c'est pas du court terme.
39:26 En tout cas, nous, c'est de mettre en place les outils qui vont fidéliser, qui vont accompagner
39:34 à l'installation les familles.
39:36 Concrètement, est-il vrai que ça peut aller jusqu'aux prêts de véhicules ?
39:39 Alors oui, notamment pour les professionnels de santé.
39:42 En fait, les professionnels de santé venaient chez nous, mais c'est aussi tous les étudiants,
39:47 tous les internes, tous les stagiaires, qui viennent.
39:52 Et oui, mais c'est aussi d'aller à leur rencontre, de connaître leur projet professionnel,
39:58 et puis de leur prêter effectivement des véhicules.
40:01 Ça fait partie de l'offre et du plan Le 41 Bonne Santé.
40:05 Oui, parce que le ministre ne sait pas te faire venir.
40:07 C'est vertueux.
40:08 De ne pas les laisser au milieu du guet.
40:09 "Ah, merci d'être venu."
40:10 Non, et nous, on les accompagne aussi jusqu'à la recherche de logements.
40:15 Voilà, parce que c'est ça aussi.
40:17 En Loir-et-Cher, alors on ne le dit pas, parce que pour nous les locaux,
40:22 je dirais que le prix de l'immobilier est extrêmement attractif en Loir-et-Cher.
40:27 Donc le prix moyen du mètre carré pour une maison, c'est 1 800 euros le mètre carré.
40:33 Donc vous imaginez bien, et nous, vous l'avez dit en introduction,
40:36 c'est 80% des Loir-et-Cheriens qui vivent dans une maison individuelle.
40:39 Et puis c'est, comme Jonathan, des milliers de mètres carrés de terrain.
40:43 Donc quelque part, c'est notre quotidien.
40:46 Pas tendu.
40:47 Oui, pas tendu, mais c'est très beau quand même.
40:49 La nature, la diversité.
40:51 La cherche fleurie.
40:52 Et c'est ça.
40:54 Et donc ça veut dire qu'on a très vite un confort de vie.
40:58 Et les professionnels de santé, je dirais, comme l'ensemble de la population,
41:02 recherchent aussi cette qualité de vie, cette qualité d'exercice.
41:06 C'est ce que nous disent très souvent les professionnels de santé qu'on rencontre.
41:10 C'est aussi le travail en collectif, au sein, certes, des maisons de santé,
41:15 mais je dirais à travers les spécialistes et ce réseau de santé
41:19 qu'il est très facile à constituer en Loire-et-Cher.
41:23 Et Jonathan l'a dit à l'instant, c'est-à-dire se constituer un réseau social,
41:28 professionnel, amical.
41:30 Je dirais, tout est simple.
41:32 En fait, c'est revenir à une vie simple et saine.
41:36 On a presque envie de signer tout de suite en vous écoutant.
41:38 Mais c'est pas presque.
41:39 Il faut signer.
41:40 Vous nous contactez.
41:42 Où est-ce qu'on vous contacte ? Sur Internet ?
41:44 On nous contacte sur loire-et-cher@attractivité.com
41:48 L'agence d'attractivité, vous nous retrouvez sur le web.
41:51 Facilement, on est hyper bien référencés.
41:53 Donc les gens appellent.
41:54 Les gens appellent, envoient un mail, on les recontacte.
41:57 C'est vraiment l'hospitalité qui est développée sur notre territoire.
42:02 C'est à la fois, c'est pas que donner envie, c'est donner envie et traduire ça dans la réalité.
42:07 Il n'y a que le concret qui compte.
42:08 Justement, le concret, Jonathan Chigot.
42:10 Votre maison, combien elle a coûté ?
42:11 Combien vous avez de surface de maison ?
42:13 Ma maison ? Ma maison ? Ma maison, alors, il y a 10 ans maintenant.
42:17 Donc ça a un petit peu augmenté, mais pas tant que ça.
42:19 Ma maison, je l'ai payée à peu près 200 000 euros avec les travaux que j'ai faits.
42:22 J'ai 180 m2, 3000 m2 de terrain.
42:24 4 chambres ?
42:25 5 chambres.
42:26 5 chambres ?
42:27 Oui, 5 chambres avec une grande pièce.
42:28 Vous avez 3 enfants ?
42:29 3 enfants, oui.
42:30 Donc on n'est pas à l'abri ?
42:31 Ah non, si, clairement, si on est à l'abri là.
42:32 Non, non, non, non.
42:33 Non, c'est parce que j'ai quand même mes parents et mes amis qui sont restés dans le béry.
42:36 Donc il faut pouvoir les accueillir.
42:38 Et pour rebondir là-dessus, quand on parlait de l'attractivité, j'ai même fait mieux,
42:44 c'est que j'ai embarqué mon frère dans l'aventure Biscuiterie de Chambord.
42:46 Ça, je ne vous l'ai pas dit, mais voilà, qui s'est installé une année après moi,
42:51 qui a acheté une maison à Montpré-Chambord, qui travaille avec moi à la biscuiterie, etc.
42:55 Et mon épouse qui, effectivement…
42:57 Parait-il, va se lancer dans le lait d'Anais.
42:58 Ça y est, c'est parti.
42:59 Mais toujours pareil, quand on dit qu'il y a des opportunités en Loire-et-Cher, sincèrement,
43:04 encore un cas concret, en fait, on avait la ferme derrière chez nous, qui arrêtait
43:10 parce que les gens partaient en retraite.
43:12 Ils faisaient de la laine de mohair, avec les chèvres angoras.
43:16 Donc, pas de repreneurs, etc.
43:18 Juste derrière chez nous.
43:20 Et donc, mon épouse, qui était soignante, qui avait une forte envie de vivre de sa passion,
43:24 donc les équidés, les chevaux, etc.
43:26 On a réfléchi, qu'est-ce qu'on peut faire ?
43:28 Effectivement, il y a une opportunité.
43:30 Donc, c'est lancé dans l'élevage d'Anais, de quelques Anais.
43:34 Vous en avez du quoi, tout ?
43:35 En fait, on a fait même mieux, on s'est bien amusés, on a pris une Anais de chaque race.
43:40 On a du Grand Or du Berry, on a de la Pied-Irlande, on a du Bodé, on a à peu près tout.
43:45 Et donc, le projet, c'était de transformer cette ferme en élevage d'Anais, pour le
43:51 lait d'Anais, d'une manière, évidemment, complètement…
43:54 Voilà, avec le respect de l'animal, parce que, évidemment, quand on aime les animaux,
43:58 c'est comme ça, et la production de savon au lait d'Anais, ça saponifie à froid.
44:03 Qu'on pourra visiter bientôt ?
44:05 Oui, oui, vous pourrez acheter les savons bientôt, bientôt.
44:08 Karine Bourreau, quels sont les grands événements à venir ?
44:11 Vous êtes directrice de BLC, l'agence d'attractivité du Loiret-Loire.
44:14 Les grands rendez-vous du calendrier culturel, ce sera quoi dans le Loiret-Cher ?
44:17 Alors déjà, à venir, c'est BD Boom, le festival…
44:22 Oui, ça c'est chouette, la BD, grand succès !
44:24 Je dirais, après Angoulême, sans doute le rendez-vous majeur de la BD, n'ayons pas peur.
44:29 Très clairement, à Blois, à la Halle aux grains, qui est d'ailleurs scène nationale,
44:33 pour tous ceux qui aiment la culture.
44:35 Absolument.
44:36 Et puis, je dois dire quelque chose d'important, c'est que pour nous, la beauté,
44:41 aussi bien de nos terroirs que, finalement, de notre patrimoine,
44:45 que de nos habitats, est très importante pour nous.
44:48 Et notamment, avec tous nos châteaux, on s'est réapproprié le patrimoine,
44:54 et donc il y a une vie culturelle extrêmement forte.
44:57 Et je vous donne un exemple, Imagine Dragons, c'est 30 000 personnes devant Chambord en septembre dernier.
45:02 Ce sont des rendez-vous annuels qui, ça parle et ça claque.
45:05 Et je vous jure que ce sont des moments à vivre qui sont intenses et assez extraordinaires.
45:10 Et puis, après, on a des festivals…
45:11 Et on peut voir Philippe Roux danser un peu dans ces moments-là ?
45:13 Mais évidemment !
45:14 Pas encore.
45:15 Mais si, évidemment !
45:16 Mais vous y allez, aux festivals ?
45:17 Ah bien bien sûr ! Même l'année d'avant, on a vu Sting aussi qui est venu quand même.
45:20 C'est une référence.
45:21 En l'année prochaine, on ne sait pas, ça reste un grand secret, c'est en cours de négociation.
45:25 Mais ça devrait être une pointure exceptionnelle.
45:27 Et ce sera quand la date ?
45:28 Septembre, au début septembre.
45:29 Septembre, d'accord, de l'année prochaine.
45:30 Philippe Gouin, il nous reste une minute, c'est à vous de conclure.
45:32 Vous êtes président du Conseil départemental de Loire-et-Cher, qu'est-ce que vous nous diriez ?
45:36 On va présenter… s'installer en Loire-et-Cher ?
45:38 Je dirais ce guide, s'installer en Loire-et-Cher, qu'on trouve dans toutes les bonnes librairies et les sites d'office de tourisme.
45:45 Ça c'est la Bible ?
45:46 Ça c'est la Bible.
45:47 Ce Bible.
45:48 Il y a huit thématiques très complètes, et vraiment, ça va des thématiques de découvrir Loire-et-Cher, vivre en Loire-et-Cher, se loger en Loire-et-Cher, s'intégrer, sortir, consommer, grandir et travailler en Loire-et-Cher.
45:59 Donc c'est vraiment la Bible pour pouvoir venir s'installer et ça donne envie vraiment de venir.
46:03 D'accord. Un coin qui vous plaît tout dans Loire-et-Cher, que vous aimeriez mettre en avant, un endroit sympa.
46:09 Si vous me parlez d'une commanderie de Templiers…
46:11 Oui, alors une commanderie de Templiers qui s'appelle la commanderie d'Harville, dans le Perche.
46:14 Ça c'est bien.
46:15 C'est une commanderie de Templiers qui est encore en excellent état et donc c'est intéressant à visiter parce que c'est assez exceptionnel.
46:20 Parfait.
46:21 Après, elles le vont de moi parce que je suis devant vous, mais c'est quand même une jolie ville.
46:24 De toute façon, dans Loire-et-Cher, tout est beau.
46:26 Nous habitons le plus beau département de France.
46:28 C'est vrai. C'est ce qui se dit souvent, mais on n'ose pas l'affirmer comme ça.
46:31 Marie-Noël, un conseil de visite ?
46:33 Chambord bien sûr, mais les jardins de Chaumont.
46:35 Les jardins de Chaumont. Jonathan ?
46:37 Moi, la nature et Chambord, j'avoue, c'est mon petit moment, c'est là où je me ressource.
46:43 D'accord. Et Karine ? Gouraud ?
46:45 Pour moi, c'est les levées et les couchers du soleil en bord de Loire.
46:48 Tout simplement. Mais ça, c'est votre romantisme qui parle.
46:50 Voilà.
46:51 On l'avait bien compris.
46:52 Merci à tous de nous avoir parlé avec autant de brio et d'enthousiasme du Loire-et-Cher.
46:57 Marie-Noël, Amio, Karine Gouraud, Jonathan Chigot, merci.
47:01 Vous avez participé à La France à découvrir.
47:03 On se retrouve la semaine prochaine à 17h comme tous les dimanches.
47:06 Bonne soirée. Salut.
47:07 Sud Radio La France à découvrir. Christophe Gickel.
47:11 Avec l'agence d'attractivité du Loire-et-Cher.
47:13 Pour un nouvel horizon professionnel et une qualité de vie exceptionnelle.
47:17 Rendez-vous en Loire-et-Cher.