• il y a 5 mois
Avec William Chancerelle, Karine Gourault, Magali Royer-Marti et Claire Granger

Retrouvez le podcast de l'émission La France à Découvrir tous les dimanches.

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##LA_FRANCE_A_DECOUVRIR-2024-06-08##

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🏖
Voyages
Transcription
00:00 Interhomme, conciergerie spécialiste de la location de vacances en français en Europe
00:05 Et le Loir-et-Cher et Vendôme, le voyage commence ici, présente
00:09 Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel
00:13 Ah, chers amis de Sud Radio, nos chers départements, on en parle aujourd'hui, ils ont été créés en 1790 pour unifier le territoire, mettre fin aux fièves de province et en départir le pouvoir, d'où le nom de département.
00:24 Doté d'un chef-lieu qui devait être rallié des quatre coins de ce nouveau territoire à moins d'un jour de cheval. Voilà, bon ça c'est fait.
00:30 83 au départ, 101 aujourd'hui et parmi eux, bim, le 41, le Loir-et-Cher.
00:35 Alors le Loir-et-Cher, voyez-vous, c'est comme une terre bénie des dieux mais par des faits.
00:38 Surtout les faits autoroutières et TGV-esque qui lui ont changé son destin en le rendant hyper facilement accessible depuis Paris, par l'autoroute A10 ou A71, et en train, tenez-vous bien, à seulement 45 minutes de la capitale.
00:49 Et puis ensuite, les faits touristiques ont mis le paquet. Alors là, il y a Chambord, Blois, Cheverny, La Sologne, Le Zoo, Parc de Beauval, La Motte Beuveron et Vendôme.
00:56 Oui tiens, prenons Vendôme, l'exemple même de la concentration des qualités, cet étonnant département, où la qualité de vie est devenue un mantra repris en chœur et dont se félicitent tous les jours tous les Loirs-et-Cheriens.
01:07 Car oui, s'installer dans le Vendôme, c'est accéder à une sorte de Graal du cadre de vie où entreprises, collectivités et agences d'attractivité font les yeux doux aux candidats aux changements de vie car le bassin d'emploi a besoin de bras et de cerveau dans de nombreux secteurs.
01:20 Habiter le Vendôme en 41, c'est surtout une promesse, celle d'un épanouissement personnel et professionnel pour soi-même et pour ses enfants dans un terroir de haute qualité et à haute teneur humaine et environnementale.
01:32 Alors là, chers amis de Sud Radio, estimez-vous chanceux car dans cette émission, on vous dit comment y accéder.
01:37 Et avec nos amis autour de cette table, nous avons William Chancerelle qui est rédacteur en chef du journal des départements. Bonjour William.
01:48 Bonjour Christophe.
01:49 Karine Gourault est avec nous, habituée de l'émission bien sûr, directrice de BLC, agence d'attractivité du Loir-et-Cher. Bonjour Karine.
01:56 Bonjour.
01:57 Et avec nous en visio, une dans sa mini-hostine, dans un coin du Loir-et-Cher absolument merveilleux où je vois des arbres par le toit ouvert de la mini-hostine,
02:06 Magali Marti, vice-présidente au développement économique de l'agglomération Territoire Vendômois, également chef d'entreprise et maire de Naveille, 2600 habitants. C'est bien ça ?
02:18 Bonsoir, oui tout à fait.
02:20 Et Claire Granger est avec nous également, vice-présidente de l'agglomération du Territoire Vendômois, en charge de la promotion touristique et de l'animation du patrimoine, également maire de Sanière.
02:29 On dit cent habitants ou cent habitants, je ne sais jamais, pour un type qui…
02:33 Cent habitants.
02:34 Cent habitants, merci William.
02:36 William justement, rédacteur en chef du journal des départements, 79 des Français ont une image bonne et positive de leur département, à quoi ça tient ?
02:45 Ça tient à ce que vous avez expliqué très bien en introduction, c'est que le département c'est quelque chose qui est très intime.
02:50 Tout le monde connaît son numéro de département, il y a quelque chose, quand on était petit sur les routes, pendant les longs voyages, on apprenait les numéros de département.
02:57 Et je crois qu'il y a quelque chose qui s'inscrit dans l'histoire, un peu comme un invariant historique pour les Français.
03:03 Et donc effectivement, c'est pour moi l'échelon de la proximité, l'échelon de l'intime.
03:09 Ça a été pensé pour être accessible à une journée de cheval en 1790, aujourd'hui encore un département se traverse en quelques heures en voiture.
03:20 Et finalement, la modernité n'a pas vraiment eu de prise sur lui, c'est un échelon qui est resté un échelon humain.
03:25 Est-ce qu'on peut dire que nos élus sont facilement accessibles à ces départements ? On peut encore aller toquer à leur porte assez facilement ?
03:30 Oui, c'est vrai que c'est une question fondamentale à l'heure où les élus sont de plus en plus décriés.
03:35 Je crois que l'élu qu'on appelait cantonal avant, et c'est encore des élections cantonales qui élisent les conseillers départementaux,
03:41 ces élus sont encore, alors peut-être pas à portée de BAF, mais en tout cas à portée des gens.
03:46 C'est des élus de terrain, des élus de territoire.
03:50 Il faut aussi dire que le département, c'est d'abord un échelon de ruralité.
03:55 Il y a beaucoup de départements qui sont très ruraux, et donc ces élus ressemblent aux gens qui les élisent.
04:00 Et on les voit, on les connaît, et c'est aussi sans doute ce qui fait la singularité des départements.
04:04 Karine Gouraud, directrice de BLC, Agence de l'attractivité du Loir-et-Cher.
04:08 On dit BLC ou BLC ? On va convenir d'un élément de langage.
04:12 BLC.
04:13 BLC, très bien. 383 familles se sont installées en Loir-et-Cher ces 18 mois.
04:17 Qu'est-ce qui fait selon vous que l'attractivité du Loir-et-Cher demeure constante ?
04:21 D'abord parce que vous y travaillez ?
04:24 Oui, alors tout d'abord le Loir-et-Cher a accueilli bien plus de familles que 383.
04:29 C'est 383 avec lesquels nous avons travaillé de manière totalement directe.
04:34 Vous avez raison de le préciser.
04:37 Sur l'échelle du département, il y en a beaucoup plus.
04:40 Il y en a beaucoup plus, et il y en a beaucoup plus, je dirais, effectivement, on nous l'est fait post-Covid.
04:45 Je crois qu'on l'a tous senti dans notre département.
04:48 A la fois parce qu'on a en Loir-et-Cher une chose qui est du temps et de l'espace.
04:54 Et en fait, je crois que les épreuves que l'on a connues au début des années 2020,
04:59 nous ont montré à quel point c'était important d'avoir du temps pour sa famille, pour ses proches, pour soi-même, et de l'espace.
05:07 Ça veut dire, nous on a 80% de nos familles en Loir-et-Cher qui vivent dans une maison individuelle.
05:15 On a de l'espace, la nature, on est connecté tous les jours à la nature.
05:20 30% du territoire est boisé dans le Loir-et-Cher ?
05:23 Tout à fait. Et donc, au-delà d'être boisé, on a aussi des domaines villicoles, des domaines agricoles.
05:31 Et la Loire, et le Loir, et le Cher.
05:35 Béni des dieux !
05:36 Oui, le Jardin de la France, très clairement.
05:39 Et donc, ça veut dire que pour nous, la connexion avec la nature, il n'y a pas de reconnection avec la nature.
05:43 On a tous vécu, je dirais, au milieu de cette nature, et on la connaît.
05:50 Que ce soit en forêt, ou plus en petite bosse, ou sur les bords de Loire.
05:56 Et donc, ça, ça veut dire aussi qu'on est un territoire, je dirais, central, central en région centre,
06:02 central dès lors qu'on veut quitter la région parisienne.
06:07 Alors, le nom du Loir-et-Cher dit assez peu de choses, mais vous l'avez dit en introduction,
06:11 quand on parle de Chambord, quand on parle du Zoo au Parc de Beauval, de Cheverny,
06:14 c'est toute notre histoire de France, c'est le berceau aussi de notre histoire de France.
06:19 Et de notre patrimoine culturel et naturel.
06:22 Et donc, c'est la raison pour laquelle, effectivement, nous avons eu beaucoup de familles qui nous rejoignent en Loire-et-Cher.
06:29 Parce que nous avons un cadre de vie exceptionnel.
06:34 Et puis également, parce que nous avons, et nous en reparlerons, des opportunités d'emploi et de travail.
06:40 Et c'est vrai qu'on peut s'y projeter, ne serait-ce que dans l'éducation de ces enfants,
06:43 parce qu'ils seront au contact d'une nature, d'une sécurité, d'un environnement mental, familial,
06:48 un peu plus intéressant, je veux dire.
06:50 - Mais quand on interroge les familles que nous accompagnons, c'est le premier critère.
06:55 Nous voulons offrir un autre avenir que du bitume à nos enfants.
06:59 Et donc, je crois que ce temps et cet espace, il faut avoir la volonté de reprendre sa vie en main.
07:06 Et ça passe par le Loire-et-Cher.
07:08 - Et l'Agence d'attractivité, Claire Granger, vous êtes vice-présidente de l'agglomération du territoire Vendôme-Roi,
07:12 en charge de la promotion et des équipements touristiques et de l'animation du patrimoine.
07:15 Vous êtes également maire. Vous me disiez en préparant cette émission que le tourisme ici est jeune,
07:20 il n'a que 25 ans et c'est ça qui a fait notre force.
07:22 Est-ce que ça veut dire que dans le Vendôme-Roi, on est un petit peu en dehors des grandes masses touristiques
07:27 et on est bien content de ça ?
07:29 - Oui, tout à fait. Effectivement, on est très jeunes parce que finalement, les sites touristiques qui sont en Vendôme-Roi
07:37 sont des sites qui ont pris la vague du tourisme un petit peu de façon très récente,
07:42 parce que ça s'est créé comme ça. Je peux parler par exemple, puisque c'est à Sanières et c'est en face de chez moi,
07:49 c'est un jardin remarquable qui est ouvert depuis 26 ans. Il y a également la commanderie d'Arville, c'est 22 ans.
07:57 Musique, en fait, c'est un peu plus de 20 ans. Voilà, c'est énormément de sites qui sont majeurs pour notre Vendôme-Roi
08:05 et qui sont relativement récents, qui sont loin de Chambord, parce que c'est vrai qu'à Chambord, vous avez des milliers de visiteurs.
08:13 Nous, on les fait rentrer par petite jauge journalière, mais qui viennent chercher quelque chose d'autre,
08:20 qui viennent chercher une expérience, qui viennent à la rencontre de ce qu'on y fait et de ce qu'on peut y découvrir.
08:27 On est relativement jeunes, effectivement, dans la démarche et ça se ressent aussi, parce que c'est très récent finalement
08:35 qu'on ait des personnes qui ouvrent des chambres d'hôte pour avoir comme principale activité la chambre d'hôte et le gîte.
08:42 Avant, c'était des fermiers qui avaient hérité d'une maison et qui allaient la mettre en location.
08:47 Aujourd'hui, on a vraiment des professionnels de l'hébergement qui s'installent et qui arrivent avec ce projet-là
08:55 d'ouvrir des chambres d'hôte, d'ouvrir des gîtes, d'ouvrir quelque chose où on va vivre quelque chose et on va accueillir le visiteur.
09:02 Il y a encore de la place pour ouvrir des gîtes dans le Vendôme-Oie ?
09:04 Oui, si les auditeurs qui nous écoutent, c'est très à la mode l'ouverture de gîtes.
09:07 Oui, on en a eu beaucoup avant le Covid. Il y a à nouveau une grosse vague post-Covid.
09:14 Et on a encore besoin ?
09:15 Et il y en a encore besoin et surtout, c'est qu'on a un habitat ancien à rénover dans les villages et quelque chose qui a énormément de charme.
09:23 Aujourd'hui, un auditeur qui écoute ce que vous venez de dire, qu'on en a encore besoin, il s'adresse à qui ?
09:28 À vous, Karine Gouraud, l'agence d'attractivité ?
09:31 Oui, tout à fait. Ils peuvent s'adresser à nous, mais quelque part, nous, on les mettra immédiatement en relation avec les acteurs,
09:40 avec l'herbe orange qui vient de s'exprimer, et je dirais avec les acteurs.
09:44 L'idée, c'est que nous sommes un département de 330 000 habitants. On se connaît tous, on a l'habitude tous de coopérer.
09:50 Donc en fait, peu importe qui a le contact, on ne garde pas le contact pour nous.
09:56 Ce qui fait vraiment notre caractéristique en Loire-et-Cher, c'est les relations extrêmement simples que nous avons entre tous les acteurs.
10:05 Ce n'est pas que c'est idyllique, mais c'est que de toute façon, il y a aussi le pragmatisme et l'histoire de notre département.
10:10 Les élus, les institutionnels, les entreprises, l'ensemble des acteurs, les consulaires, ont vraiment l'habitude de travailler tous ensemble.
10:18 Magali Marti, vice-présidente au développement économique de l'agglo-territoire vandemois, également chef d'entreprise et maire, vous aussi.
10:24 Est-ce qu'on peut dire que sur le territoire économique du Vendôme, en particulier, parce que c'est un peu votre sujet,
10:29 il se porte bien et on a encore besoin de formation, de bras, et que les portes sont ouvertes ?
10:37 Évidemment qu'il se porte bien, puisque le territoire vandemois est à l'un des chômages les plus faibles de la région centre.
10:46 Donc c'est déjà un gage, en tout cas, de bonne santé.
10:50 On est à combien ? 5% ? 5 ? 5,6 ?
10:53 Non, on est en dessous de 6. On est à 5,4, je crois, de mémoire.
10:57 Et la moyenne nationale, rappelons-le, c'est 7,7 ?
11:00 7,5 et 6,2 pour le Loir-et-Cher et le Vendôme, effectivement.
11:05 Et encore le Galetier.
11:07 Évidemment, on a toujours besoin de recruter, puisque les entreprises continuent de frapper à notre porte, voire se développent.
11:18 L'attractivité du territoire est là, basée en grande partie sur ce que Karine a dit aussi, je crois, que l'habitude du travailler ensemble,
11:28 de savoir se mettre tous autour de la table rapidement pour être réactifs,
11:32 parce que le temps d'une entreprise n'est pas celui d'un élu, bien souvent.
11:37 Et là, j'en sais quelque chose, quand une entreprise frappe à la porte,
11:43 elle entend avoir des réponses rapidement et ne pas passer par 15 bureaux différents.
11:47 Donc on a cette habitude depuis longtemps sur le territoire de réunir autour de la table tous les acteurs qui peuvent faciliter l'implantation.
11:56 On se parle très régulièrement et tout ça va très vite.
11:59 On met autour de la table les services de l'État, évidemment le territoire, la région, tout va en vitesse accélérée.
12:08 Et ça, ça répond vraiment à une demande des entreprises.
12:14 Après, bien évidemment, une fois que les entreprises sont installées, quand on commence à leur dire qu'on a le plus faible taux...
12:21 On va juste marquer une petite pause, on fait juste une petite partie de réclame et on se retrouve juste après.
12:27 Vous avez envie de nous expliquer comment on est soutenu quand on vient s'installer dans le Loir-et-Cher et plus particulièrement à Vendôme.
12:33 Interromps, conciergerie et spécialiste de la location de vacances en France et en Europe.
12:38 Et le Loir-et-Cher et Vendôme, le voyage commence ici, présente Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel.
12:46 Et à la question "Connaissez-vous un département en France où 80% des habitants vivent dans des maisons avec des jardins ?"
12:52 La réponse est oui, je le connais, c'est le Loir-et-Cher. On en parle aujourd'hui avec nos amis autour de cette table.
12:57 Et plus précisément du Vendôme avec William Chancerelle qui est rédacteur en chef du journal des départements,
13:02 qui connaît bien donc parfaitement la cause des départements et on va en parler.
13:06 Karine Gourault, directrice de BLC, agence d'attractivité du Loir-et-Cher.
13:11 Magali Marti est vice-présidente au développement économique de l'agglo-territoire Vendôme et chef d'entreprise et maire.
13:17 Et Claire Granger, vice-présidente avec nous de l'agglomération du territoire Vendôme en charge de la promotion touristique et de l'animation du patrimoine.
13:23 Voilà, tout est dit, bravo.
13:25 William Chancerelle, on a parlé de l'attachement des Français pour leur maire.
13:30 Quand on est citoyen, c'est un petit peu nébuleux, quelles sont exactement les compétences du département ? Il agit sur quoi ?
13:37 Le département c'est la strata de la solidarité. Il agit en fait sur toute votre vie, vous ne le savez pas forcément,
13:44 de la petite enfance à l'adolescence avec les collèges jusqu'au grand âge.
13:49 Jusqu'à l'EHPAD.
13:50 Exactement. Et en fait, le département vous accompagne de manière plus ou moins visible à toutes les étapes de votre vie.
13:56 Il accompagne également le handicap, très important évidemment.
14:00 Et puis après, il a des compétences qui ne sont pas forcément obligatoires mais qui peuvent être plus ou moins développées,
14:05 la culture, le sport, la lecture publique notamment.
14:08 D'accord. Et il intervient avec des budgets, j'imagine, qui sont répartis plus précisément sur les collèges, pas les lycées ?
14:15 Alors voilà, exactement. C'est très très français. On a des répartitions un petit peu étranges. Le fameux mille-feuille territorial.
14:22 Ce qui est difficile à comprendre, c'est qu'effectivement, les recettes des départements sont en majeure partie assises sur ce qu'on appelle les frais de notaire,
14:31 les droits de mutation à titre onéreux.
14:33 Donc voilà, quand un département vend beaucoup de maisons et que les notaires sont en forme, les départements sont en forme.
14:39 En ce moment, c'est moins simple. Il y a une petite crise immobilière dont vous avez peut-être entendu parler,
14:43 ce qui fait qu'on a des départements qui se retrouvent en véritable asphyxie financière.
14:47 C'est heureusement pas le cas du Loire-et-Cher aujourd'hui, mais c'est le cas de certains départements comme l'Aisne,
14:52 qui vient pour la première fois de voter un budget en déséquilibre, ce qui est en fait hors la loi.
14:57 Et ils l'ont fait pour une raison simple, c'est pour alerter le gouvernement sur les vraies difficultés que rencontrent aujourd'hui ces départements.
15:04 Et quand on sait, comme je viens de vous dire, que le département est la strate de la solidarité,
15:09 ça pose de vraies questions sur la pérennité du modèle et effectivement des choix à faire pour demain.
15:14 D'accord, ça c'est un vrai enjeu.
15:16 Claire Granger, vice-présidente de l'agglomération du territoire Vendôme, moi en charge de la promotion touristique.
15:21 Quand on parle de Vendôme, racontez à nos amis auditeurs de Sud Radio, Vendôme, comment en quelques mots, quelques lignes, vous qualifieriez cette belle ville de Vendôme ?
15:31 Alors Vendôme, déjà c'est une petite ville, c'est une petite ville où on peut circuler à pied, à vélo.
15:38 Et c'est une petite ville où il fait vraiment bon vivre.
15:41 Elle est particulièrement fleurie puisqu'elle a quatre fleurs et ça se ressent un petit peu partout.
15:45 Il n'y a pas de quartier où vraiment il y a plus de fleurs qu'ailleurs.
15:49 Il y a un patrimoine très très riche, il y a beaucoup de petites choses à visiter, beaucoup de détails architecturaux.
15:55 C'est mignon, Vendôme c'est mignon. Est-ce que c'est ces petites villes du Val-de-Loire en pierre de tuffe avec des ardoises sur le toit ?
16:01 Voilà, et puis il y a la forteresse, le château qui surplombe la ville avec le quartier Rochambeau qui a complètement été rénové.
16:13 Maintenant d'ailleurs, ils ont installé l'entreprise Huiton.
16:17 Donc voilà, il y a vraiment une très belle ville à se promener.
16:21 Et d'ailleurs, quand on souhaite faire des visites guidées qui sont proposées, puisque c'est une ville d'art et d'histoire,
16:28 il y a vraiment matière à découvrir, la vie des Bourbons, la vie historique.
16:34 Il y a aussi le maréchal de Rochambeau qui est aussi en personnage historique.
16:38 Bien sûr, on a Arvansard, il y a Balzac aussi qui a été à l'école à Vendôme.
16:41 On a énormément de patrimoine qui est révélé dans l'histoire et qui est proche finalement aussi de l'histoire française.
16:53 Et voilà, on dit Vendôme bien plus qu'une place, c'est aussi tout en lien avec la place Vendôme.
16:59 Il y a énormément de choses à découvrir et c'est une ville aussi qui s'éclaire la nuit.
17:05 C'est une ville avec énormément d'associations, beaucoup d'événementiels, des festivals qui ont une notoriété nationale
17:13 et qui raisonne un petit peu dans tous les domaines, que ce soit le rock, la guitare, la musique classique, la musique lyrique.
17:21 On a vraiment une chance culturelle incroyable parce qu'on pourrait se dire on va habiter loin de Paris,
17:27 on va rien avoir et en réalité pas du tout.
17:29 Et la preuve est que ce week-end il y a un festival de théâtre à deux pas de Vendôme avec à l'affiche des grands noms.
17:38 Donc on est ravis.
17:39 Il se passe toujours quelque chose à Vendôme.
17:41 Oui.
17:42 Karine Gouraud, directrice de BSI, Agence de l'attractivité du Loir-et-Cher.
17:46 Est-ce que les professions de santé sont toujours un sujet dans le Loir-et-Cher et à Vendôme ?
17:51 Est-ce que c'est un recrutement aussi qui n'est pas facile à faire ?
17:54 Et comment on les attire ?
17:56 C'est un sujet qui ne concerne malheureusement pas que le Loir-et-Cher.
18:00 Pour autant, le Loir-et-Cher prend son destin en main.
18:03 Je crois que, et notamment ça fait partie vraiment des missions qui nous ont été attribuées au moment de la création de l'agence d'attractivité,
18:09 c'est cette recherche d'attractivité médicale.
18:13 Nous nous sommes notamment missionnés pour prospecter et attirer des professionnels de santé,
18:18 mais je dirais en plus de tous les acteurs locaux, qu'ils le réalisent tous les jours au quotidien.
18:25 Effectivement, nous c'est plus de 66 professionnels de santé qu'on a installés en deux ans et demi.
18:32 Mais là encore, c'est bien parce que nous travaillons tous ensemble qu'on peut parvenir à de tels résultats.
18:38 Ça veut dire que nous, l'hospitalier, le mutualiste, les privés, les libéraux, les ordres, la RS, la CPAM,
18:46 c'est tous les acteurs, les élus, on est tous embarqués dans cette recherche.
18:50 Et donc la réactivité, dès lors qu'un des acteurs fera un professionnel de santé, je dirais, on se mobilise tous.
19:01 Et puis nous avons créé des outils spécifiques pour les accueillir, avec notamment, vous voyez, tous ces jeunes,
19:10 parce qu'il faut commencer par ces jeunes étudiants en santé, quand ils sont sur notre territoire,
19:15 nous les suivons, nous les rencontrons individuellement. De la même manière, nous mettons à disposition des véhicules, des logements.
19:23 Enfin, on a toute une politique, je dirais, et des outils pour s'occuper du job du conjoint, de trouver des crèches.
19:32 On n'est pas laissé seul au milieu du gai.
19:34 Non, non, non. Et puis, voilà, les sujets sont complexes autour de la santé.
19:38 Donc quelque part, c'est qu'ils sentent qu'ils ont un ancrage.
19:41 Et très sincèrement, je crois que notre démarche collective, c'est pas que l'agence, elle est collective.
19:48 Et je crois que c'est une vraie fierté de pouvoir travailler en coopération.
19:55 Voilà, le travailler ensemble. Et d'ailleurs, c'est ce qui donne des résultats.
19:58 Magali Marti le disait tout à l'heure, d'un point de vue économique, quand on a vu, je dirais, depuis ces dix dernières années,
20:05 le développement économique, notamment du Vendôme, c'est pas le fruit du hasard.
20:11 C'est le fruit d'un travail, d'une réactivité, des acteurs qui savent se mettre autour de la table et qui savent travailler.
20:17 Et bien pour la santé, on applique, je dirais, les recettes qui fonctionnent bien en loi Richer.
20:22 Magali Marti, vice-présidente au développement économique du Vendôme,
20:26 Vuitton, 400 salariés, Cicelay, 200 à peu près, Elogène, 80.
20:31 Ce sont des entreprises qui se sont installées dans le Vendôme. Comment vous les avez séduits ?
20:37 Qu'est-ce qui séduit un chef d'entreprise pour venir chez vous ?
20:40 Alors, qu'est-ce qui séduit ? Déjà, la vitesse de réponse, la capacité à réagir, à pouvoir accompagner l'entreprise
20:49 avec une vraie équipe de développement économique au sein de notre territoire. Ça, c'est important.
20:55 Du foncier encore disponible. C'est pas anodin. Ça va peut-être se raréfier un peu.
20:59 C'est le plus précisé, oui.
21:01 Oui, tout à fait. Et puis, la proximité, malgré tout, de la gare TGV, qui est et reste un atout.
21:08 Le gros argument du Vendôme et du Loiret Cher et de Tours, c'est ça. C'est la proximité du Tour.
21:14 On est quand même très proche de Paris. On a toujours cet attachement avec Paris incroyable pour le business.
21:19 Et il ne faut pas oublier qu'on est également proche de Tours, parce que même si on est à 42 minutes de Paris,
21:26 on tient nos 3 minutes de moins que celles annoncées tout à l'heure.
21:29 Ah oui, pardon. Non, mais vraiment désolé. Je vais tout de suite me flageller. 3 minutes en moins.
21:34 Oui, c'est 42, pas 45.
21:36 Voilà, c'est ça. Quand on arrive à la gare TGV et qu'on va sur le parc technologique de l'Oratoire,
21:43 on est en 45 minutes, pour le coup, sur son lieu de travail. Mais quand on vient de Tours, avec une trottinette,
21:49 en 15 minutes, on est également sur son lieu de travail. Donc, ce sont des éléments importants.
21:54 Et puis, il y a la diversité du bassin d'emploi. Quand on est sur le Vendôme, une entreprise qui s'installe,
22:00 elle ne va pas travailler seule. Elle va travailler avec le bassin local, déjà, et elle trouve sur notre territoire
22:10 aussi bien les entreprises d'usinage. Il y a tous les accompagnements qui font qu'on a un écosystème plutôt favorable,
22:19 parce qu'on est vraiment sur un bassin d'emploi très diversifié. Il y a certes les groupes...
22:24 Oui. Est-ce que dans le Vendôme, vous avez pris conscience de la sensibilisation des jeunes à la formation ?
22:29 Quelles sont les politiques là-dessus, dans les lycées ou après ?
22:34 Alors, ça, c'est effectivement l'enjeu. Parce qu'aujourd'hui, il faut absolument qu'on soit convaincant,
22:41 collectivement, pour dire à nos jeunes que l'avenir s'écrit en Vendôme, pour les attirer, mais surtout les faire rester.
22:48 Parce qu'un jeune qui va partir en formation plus loin, bien souvent ne va pas revenir, ou revenir beaucoup plus tard.
22:54 Et nous, on a envie de leur faire découvrir la richesse des métiers, des entreprises. Alors, évidemment, on y travaille.
23:00 Moi-même, je vais dans les collèges, dans les lycées, prêcher la bonne parole, des visites de personnes en reconversion.
23:07 Il faut vraiment travailler ardemment sur ce sujet pour que les jeunes ne voient pas que par le travail des parents,
23:14 mais voient également tout ce qu'il y a sur le bassin.
23:17 D'accord. Donc, les jeunes, aujourd'hui, sont à même d'être formés dans quel domaine, quel métier ? Donnez-nous des exemples de métiers, par exemple.
23:23 Alors, on a mis en place, bien évidemment, lié à l'arrivée d'un groupe de maroquinerie important, des formations de maroquinerie.
23:31 Mais pas que pour Vuitton, pour le coup, parce qu'on s'aperçoit que dans les métiers du cuir, on a beaucoup d'entreprises sur le bassin vendômois
23:38 et sur le Loire-et-Cher, parce qu'on ne vit pas non plus en autarcie sur le vendômois.
23:43 On a mis en place, tout récemment, une formation de pilote de ligne de production qui s'adresse à l'agroalimentaire, aux cosmétiques,
23:51 mais pas qu'eux, qui trouvent donc un écho dans beaucoup d'entreprises locales.
23:57 Et puis, on réfléchit à plein d'autres formations.
24:00 Vous manquez d'ingénieurs aussi ?
24:01 Oui. Alors, on n'a pas des formations ingénieurs sur le vendômois, mais on en a sur le Blaisoir.
24:06 Ah, oui, d'accord. Le Loire-et-Cher, bien sûr, oui. Mais vous en manquez. On est d'accord.
24:10 Ça, c'est un travail de Loire.
24:11 On va marquer une pause, chers amis. J'ai réussi à vous couper, Magali, je suis content.
24:14 Et on va reprendre cette émission juste après pour continuer à parler de l'attractivité du Loire-et-Cher et du vendômois,
24:20 pour que nos amis de Sud Radio sachent où vous êtes, et surtout, celles et ceux qui veulent quitter Paris, la capitale,
24:26 ou les grandes villes, les grands centres urbains, viennent s'installer chez vous. À tout de suite.
24:30 Interhommes, conciergerie et spécialistes de la location de vacances en France et en Europe.
24:34 Et le Loire-et-Cher et Vendôme, le voyage commence ici, présente Sud Radio, la France à découvrir. Christophe Gickel.
24:42 Eh oui, chers amis, habiter le 41, le "for one", comme on dit dans les jeunes. Non, c'est n'importe quoi.
24:48 C'est une promesse. C'est la promesse d'abord d'un épanouissement personnel et professionnel pour soi-même,
24:53 comme je l'ai dit tout à l'heure, avec des opportunités de travail, avec un cadre de vie plutôt exceptionnel,
24:58 proche de la nature. Et pour en parler, nous sommes avec nos invités, William Chanserelle, rédacteur en chef du journal des départements,
25:03 Karine Gouraud, directrice de BLC, agence de l'attractivité du Loire-et-Cher, Magali Marti, vice-présidente au développement économique de l'AGLO,
25:10 territoire Vendôme et chef d'entreprise et maire également, et Claire Granger, vice-présidente de l'agglomération du territoire Vendôme,
25:16 en charge de la promotion touristique et de l'animation du patrimoine et maire de Sanières.
25:20 Et on m'a dit, on m'a glissé dans l'oreille, que demander à Claire Granger si ce n'est pas le plus beau village du Loire-et-Cher-Sanières. C'est ça ?
25:27 Alors non, c'est pas nous. Si je dis ça, je vais me faire des ennemis.
25:31 Alors c'est ce qu'on m'a dit. On m'a dit qu'elle ne pourra pas dire que c'est le plus beau. Elle le pense, mais elle ne le dira pas.
25:36 Donc est-ce qu'on est dans le top 5 ?
25:38 Oui, alors moi je vais dire dans le top 5. Il y en a quand même des très très beaux dans le Loire-et-Cher.
25:42 Donc je ne vais pas non plus me positionner. Vraiment, il y a même...
25:45 Très rapidement, Claire, les trois beaux villages à visiter dans le Loire-et-Cher qui sont incontournables.
25:48 Alors en Vendôme, je vais vous le dire. En Vendôme, oui.
25:51 En Vendôme, c'est sûr, il y a Lavardin. Déjà, il a les...
25:54 Lavardin.
25:55 ... les plus beaux villages de France.
25:57 Oui, c'est vrai.
25:58 Un village médiéval qui est magnifique, alors qu'il y a 5 km de Sanières. Donc c'est vrai que ce n'est pas très loin.
26:02 Et puis, on a bien sûr le village de Trô, qui est une petite cité de caractère, qui est un village troglodytique,
26:07 qui est construit sur une butte avec de l'habitat troglodytique et semi-troglodytique,
26:11 qui fait partie d'ailleurs des hébergements insolites très plébiscités par les visiteurs.
26:16 Et puis, après, alors je dirais qu'après, on a quand même beaucoup, beaucoup de villages qui sont assez atypiques.
26:23 Mais on a aussi, on a bien sûr, on a Couture qui héberge la maison natale de Ronsard, le manoir de la Poçonnière.
26:32 D'ailleurs, nous fêtons les 500 ans cette année.
26:35 Et donc, c'est un lieu où cette année particulièrement, les habitants ont fleuri énormément les rues, les jardins.
26:43 Et au manoir, il y a tout un tas d'événements et de concerts, de conférences, d'expositions.
26:50 Donc, c'est un lieu qui va être particulièrement vivant cet été et jusqu'au 11 septembre, puisque c'est l'anniversaire du poète.
26:58 Mais on va dire qu'il y a...
26:59 Le poète Ronsard. C'est Ronsard le poète, oui.
27:02 C'est lui, David, Ronsard.
27:04 William Chancerelle, rédacteur en chef du Journal des départements, vous avez une bonne vision globale,
27:08 évidemment sourcée de ce qui se passe en France au niveau des départements.
27:11 Pourquoi c'est un peu la compétition en ce moment d'attractivité ?
27:16 Qu'est-ce que ça représente pour les départements, cette volonté de faire venir toujours les gens chez soi ?
27:21 Et d'abord, ils ne sont pas tous égaux en attractivité.
27:23 Il y en a un, on ne va pas en citer, mais il y a des départements qui sont plus ou moins bien lotis.
27:27 Claire Granger disait tout à l'heure que le tourisme avait à peu près 25 ans dans son territoire.
27:33 Effectivement, c'est des notions assez récentes, assez jeunes, les notions d'attractivité, mais qui se sont développées de manière très forte.
27:39 Et donc effectivement, les départements se sont, entre guillemets,
27:43 arrogés cette compétence de l'attractivité, qui n'est pas forcément dans leur ADN.
27:46 Pourquoi ils l'ont fait ?
27:47 Tout simplement parce qu'il y a eu une exode rurale, ça n'aura échappé à personne,
27:51 que le mouvement qu'on rencontre depuis quelques années de retour vers la campagne, si je puis dire,
27:57 est fort, mais récent, et que dans ces territoires qui se sont vus vider de leur population,
28:02 il y a des questions très fortes, notamment de l'accès aux soins.
28:05 Comment est-ce qu'on fait quand vous n'avez plus de commerce ou de services de proximité dans votre commune ?
28:10 Comment vous faites ?
28:11 Quand on est mal desservi par les transports ?
28:12 Notamment.
28:13 Toutes ces questions qui font qu'aujourd'hui les départements redoublent d'ingéniosité pour proposer des politiques d'attractivité.
28:19 Et Karine Gourault le dira mieux que moi tout à l'heure,
28:22 mais aujourd'hui les départements se sont vraiment structurés pour créer une politique d'attractivité qui soit la plus globale possible.
28:27 On ne peut pas proposer une offre comme ça, complètement décorrélée du reste.
28:31 Il faut proposer quelque chose qui soit en partenariat.
28:34 Et c'est la force des départements, parce que comme on le disait tout à l'heure,
28:38 une commune est trop petite, une région est trop grosse,
28:41 un département c'est le bon échelon, c'est un échelon opérationnel.
28:44 Le département sait parler aux communes et sait parler aux régions.
28:48 Donc il sait comment à peu près avoir de l'argent et de l'ingénierie, et puis rester à échelle humaine.
28:53 Donc je pense que c'est aussi le bon échelon de l'attractivité.
28:56 Karine Gourault, justement, directrice de BLC, Agence d'attractivité de Loir-et-Cher,
29:00 on parlait tout à l'heure des emplois, de la formation.
29:03 Il y a d'autres choses aussi que vous encouragez ?
29:07 C'est simplement de venir reprendre un commerce existant, une entreprise ?
29:11 Il y a un gros marché là-dessus de la reprise d'affaires déjà ?
29:15 Je crois que ça fait lien avec la question précédente que vous posiez à l'instant.
29:19 C'est pour ça que je suis là.
29:21 Et c'est pour faire des liens.
29:23 Mais en fait, oui, il y a des opportunités en Loir-et-Cher,
29:27 mais c'est aussi cette nécessité d'attractivité,
29:30 c'est aussi de... on est resté discret.
29:33 On n'a pas de grande métropole, et vous savez très bien que ces dernières années,
29:36 les 13 plus grandes métropoles de France se sont développées.
29:40 Développées jusqu'à être asphyxiées, j'ai presque envie de dire.
29:44 Et des territoires comme nous, il en va aussi de notre devenir.
29:48 Parce que le Loir-et-Cher, en l'occurrence,
29:51 ce sont des pépites industrielles,
29:53 ce sont beaucoup de PME capitalistiques qui sont encore détenus par des familles,
29:58 des sociétés de services, et je dirais qu'il y a du développement.
30:02 Et pour autant, il y a une population qui est partie, effectivement.
30:07 Et donc, nous avons besoin, pour notre avenir,
30:11 d'avoir un retour aussi aux sources,
30:13 et d'attirer, parce que nos entreprises continuent de se développer,
30:17 leur territoire est favorable,
30:19 et puis parce qu'il y a beaucoup de départs à la retraite.
30:21 Et donc, on a des opportunités d'emploi,
30:24 comme Magali Marti le disait très bien tout à l'heure,
30:27 et ça veut dire qu'on a à peu près aujourd'hui
30:29 10 000 offres d'emploi à pourvoir sur notre territoire, immédiatement.
30:32 - 10 000, tout de suite ? - 10 000, tout de suite.
30:34 - Pour un département comme le Loir-et-Cher, le Vendôme, c'est pas mal.
30:37 - Alors, c'est pas que sur le Vendôme, là je parle de l'ensemble.
30:40 Néanmoins, le Vendôme, effectivement, marque, je dirais,
30:43 une activité, un dynamisme économique qui est notable et remarquable, c'est évident.
30:49 Et puis, on a aussi, évidemment, des entreprises, je dirais, artisanales,
30:55 commerciales, agricoles, viticoles, à reprendre.
30:59 C'est aussi des opportunités, on parle beaucoup...
31:02 - On se projette pas forcément comme salariés,
31:04 mais aussi comme on peut se projeter comme chef d'entreprise.
31:07 - Tout à fait. Et comme, je dirais qu'on parle beaucoup de reconversion,
31:11 et on s'interroge aussi au milieu de nos vies professionnelles,
31:15 on a appris beaucoup sur les 20-25 premières années,
31:18 et on se dit "comment le mettre à profit ? Peut-être pour moi-même."
31:20 Et donc, c'est là où nous avons des reprises et un écosystème
31:24 qui favorise tous ces départs à la retraite,
31:27 de dirigeants, de petites structures, ou de plus grandes d'ailleurs, peu importe.
31:32 Mais, je vais vous donner des exemples dans le domaine...
31:36 Par exemple, on a Alain Miussek, qui travaillait, qui était cadre dans l'industrie.
31:41 Il a fait une formation d'ébéniste. - Il avait quel âge ?
31:44 - D'ébéniste, il avait moins de 40 ans. - Ah oui ?
31:46 - Ébéniste. Et puis aujourd'hui, il a ouvert une ébénisterie contemporaine.
31:54 Et je dirais que ça, et vous voyez, ça c'est des acteurs,
31:57 avec la chambre de métier, on accompagne, il y a des formations,
32:01 on sait qui va transmettre le savoir.
32:03 De la même manière, dans les domaines agricoles et viticoles,
32:06 les chambres d'agriculture font ce travail-là au quotidien,
32:09 ou la fédération des vignerons également.
32:11 Et là, par exemple, j'ai deux frères, les frères Lechat,
32:14 au domaine de Beau Séjour à Noyer-sur-Cher,
32:17 ils n'étaient pas du tout du Loir-et-Cher.
32:19 - Comment ? - Un militaire, un ex...
32:21 Mais oui, mais oui, parce que quelque part, on a des opportunités.
32:25 Un ex-militaire, un ex-cadre commercial,
32:29 et bien quelque part, eux deux, ils ont passé en candidats libres
32:33 leur BTS viticole eunologie, et ils ont repris un domaine.
32:39 Et aujourd'hui, ce sont les hommes, avec des familles,
32:42 les plus heureux du monde. - Les plus épanouis.
32:44 - Voilà. Et donc, en fait, c'est ces opportunités aussi
32:47 de reconversion qu'on peut avoir de manière très facile.
32:50 On a des acteurs, et je peux les citer,
32:52 comme Initiatives Loir-et-Cher ou comme Entreprendre,
32:55 le réseau Entreprendre.
32:57 Voilà, ils disposent de fonds d'investissement,
33:00 ils accompagnent, ils ont des systèmes de parrainage,
33:03 de maraînage, et donc le chef d'entreprise n'est pas du tout seul.
33:09 Il y a vraiment un écosystème, et c'est ce que je disais,
33:11 ça témoigne du travailler ensemble.
33:13 C'est-à-dire qu'il y a une solidarité qui se met sur nos territoires,
33:18 et elle est mesurable, elle est concrète.
33:21 Donc, venez en Loir-et-Cher, nous avons un avenir pour vous.
33:25 - J'aime bien cette passion qui embrase Karine
33:27 quand elle parle du Loir-et-Cher, elle dit "prends de moi".
33:30 Magali Marti, vice-présidente au développement économique, justement.
33:33 Parlons de ces outils qui sont mis en place.
33:35 Il y a des prêts, par exemple, et concrètement, comment ça se passe ?
33:39 - Alors, au niveau du territoire, bien évidemment,
33:41 on accompagne les entreprises sur le volet investissement immobilier.
33:45 - D'accord. - Donc là, on a tout à fait des moyens d'accompagner.
33:49 Après, comme l'a très bien dit Karine,
33:52 Initiatives Loir-et-Cher sont également des moyens d'accéder
33:58 à des prêts supplémentaires, et qui déclenchent parfois
34:03 l'investissement auprès de la banque, puisque la banque est rassurée,
34:07 il y a la caution, l'investissement Loir-et-Cher.
34:10 - Il y a des prêts à 0% ? - Oui, ce sont des prêts à 0%.
34:14 - Ce sont des prêts à 0% ? - Oui, oui, tout à fait.
34:17 - Il y a des fonds régionaux ? - Également.
34:20 - Également. Il y a tout cet environnement-là qui est mis en œuvre.
34:26 - Et chez vous aussi, vous êtes d'accord pour dire qu'il y a un suivi personnalisé ?
34:30 - Ah mais c'est indispensable. On est malgré tout sur un petit territoire,
34:34 on est sur un territoire dynamique, mais tout le monde se connaît,
34:37 et on veille à ce que tout le monde se connaisse.
34:40 C'est aussi notre rôle de l'animer ce territoire.
34:43 Alors on s'appuie sur l'agence d'attractivité avec laquelle on travaille
34:47 évidemment beaucoup, mais il faut avant tout qu'on crée cet écosystème
34:50 où les gens se rencontrent, et peu importe la taille de l'entreprise,
34:54 ça c'est important. Une toute petite entreprise a parfois des choses
34:57 phénoménales à apporter au plus grand groupe, mais c'est l'habitude
35:01 du travail ensemble. Et ça, on le cultive. Là, c'est mon rôle.
35:05 - Est-ce que la mobilité sera un sujet chez vous ?
35:07 Est-ce que la mobilité, c'est quelque chose qui va être un dossier ?
35:11 - C'est effectivement un sujet, mais on a mis en place...
35:14 - Karine a levé les yeux au ciel, elle a dit "non, je ne veux pas répondre".
35:17 - Pas du tout, pas du tout, Magalie.
35:20 Nous voulons mettre en place sur le territoire un très bel outil
35:24 pour le covoiturage, où on finance les personnes qui covoiturent
35:30 d'autres salariés sur le territoire. Une gratification, en quelque sorte,
35:34 tant pour la personne covoiturée...
35:36 - C'est au kilomètre ?
35:38 - Oui, tout à fait. Et c'est financé via la taxe transport des entreprises
35:42 du territoire vendômois. C'est mis en place depuis le début de l'année
35:45 et ça commence à très bien prendre. C'est un outil. Il en faut plein.
35:50 - D'accord. On reste ensemble, chers amis. Il nous reste encore
35:53 un petit quart d'heure, 12 minutes, pour continuer à séduire
35:56 les auditeurs et auditrices qui voudraient aller faire déjà un tour
35:59 dans le Vendômois et le Loire-et-Cher pour voir comment ça se passe
36:02 et sentir l'ambiance. Mais on y est déjà très bien. A tout de suite.
36:05 Interhommes, conciergerie et spécialistes de la location de vacances
36:08 en France et en Europe.
36:10 Et le Loire-et-Cher et Vendôme. Le voyage commence ici. Présente
36:14 Sud Radio, la France à découvrir. Christophe Gickel.
36:18 - Ah, chers amis de Sud Radio, si vous n'êtes pas encore complètement convaincus
36:21 de l'intérêt, de l'attrait, de l'attractivité du Loire-et-Cher,
36:25 du Vendômois et tout l'amour qu'on peut porter à ce département,
36:28 nous avons quatre ambassadeurs autour de cette table.
36:30 William Chancerelle, rédacteur en chef du journal des départements.
36:33 Karine Gouraud, directrice de BLC, agence de l'attractivité du Loire-et-Cher.
36:36 Magali Marti, vice-présidente au développement économique de l'agglomération
36:39 du territoire Vendômois. Et Claire Granger, vice-présidente
36:42 de l'agglomération du territoire Vendômois en charge de la promotion touristique.
36:46 Une question collégiale. Combien, aujourd'hui, parce que les gens
36:49 veulent savoir, sous ça c'est bien joli, combien coûte le mètre carré,
36:52 en gros, dans une ville comme Vendôme et autour de Vendôme,
36:55 on est à quoi sur des... Nous, à Paris, on est sur du 10 000, 12 000, parfois.
36:59 Vous, moins. Claire. Karine.
37:02 - Oui, nous, en Loire-et-Cher, en moyenne, c'est 1800 euros du mètre carré.
37:07 Donc, en fait, comment vous dire ? - Oui.
37:10 - Voilà. C'est-à-dire que pour 10 mètres carrés, on a 100 mètres carrés ou presque.
37:14 - Et est-ce qu'il y a encore du choix ? Parce que c'est aussi ça le problème.
37:16 - Oui, oui, oui. Claire Granger le disait tout à l'heure, à un moment donné,
37:19 il y a encore de belles bâtisses à restaurer, il y a encore des...
37:24 Enfin, je veux dire, des logements de charme, des anciens corps de ferme, etc.
37:30 Maintenant, en Loire-et-Cher comme ailleurs, il y a une raréfaction de nos biens
37:35 et puis parce qu'on a eu beaucoup de familles qui sont venues s'installer,
37:38 notamment dans le Vendômois, avec cette attractivité, je dirais, économique en matière d'emploi
37:43 et puis des télétravailleurs aussi, très clairement.
37:47 La gare TGV a servi aussi, je dirais, le Vendôme et les environs
37:53 parce que Vendôme, c'est aussi Vendôme, et puis beaucoup de petites communes tout autour
37:58 et qui ont bénéficié aussi de cet attrait-là, avec des vraies vies de village.
38:03 Mais on trouve encore de l'immobilier en Loire-et-Cher et je dirais juste une chose en Loire-et-Cher,
38:07 c'est qu'on peut encore acquérir son bien immobilier avec les fruits de son travail.
38:12 Et ça, tous les territoires en France ne peuvent pas le dire.
38:14 Et quand on vient vivre ici, en Loire-et-Cher, eh bien, on s'en rend vite compte.
38:21 On peut louer un bien et deux ans après, enfin nous, on le voit très...
38:26 Voilà, 18 mois après, la réflexion s'enclenche parce que, en fait, c'est très facile d'accéder
38:32 parce que les prix sont justement accessibles.
38:35 C'est pas le budget immobilier qui va étrangler la vie d'un couple.
38:38 Et donc, ça veut dire que le reste à vivre est très important en Loire-et-Cher.
38:43 D'accord. Magali Marti, vice-présidente au développement économique de La Glo, au territoire Vendôme.
38:47 Il paraît qu'une grosse entreprise va s'installer bientôt encore en Vendôme.
38:52 Est-ce que vous avez une info là-dessus ? Je sais que vous allez me dire non.
38:55 Effectivement, on a encore quelques beaux dossiers dans les tiroirs.
39:00 Mais je laisserai aux personnes ad hoc la liberté de communiquer.
39:04 Bien sûr.
39:05 Ça fait du spin, ça.
39:07 Bien sûr, vous avez raison. On tease. On tease sur le Vendôme.
39:10 William Chancerelle, rédacteur en chef du journal des départements.
39:14 Le rapport Eric Wörth, qu'est-ce qu'il dit ?
39:17 Le rapport Eric Wörth, il dit qu'il faut...
39:20 Le dernier en date.
39:21 Il est sorti effectivement il y a quelques jours à peine.
39:24 Il dit qu'il faut que chaque collectivité se recentre sur son cœur de métier.
39:27 C'est comme ça qu'il appelle ça, ou son cœur de mission.
39:30 Il considère que chaque collectivité fait un petit peu trop.
39:34 Donc, il est critique.
39:36 Il essaie d'être pragmatique. C'est sa vision.
39:40 Et il dit qu'effectivement, il faut que chacun se recentre.
39:43 Et puis que les recettes qui arrivent dans les caisses des différentes collectivités
39:49 soient alignées sur leurs compétences principales.
39:52 Pour les départements, par exemple, il propose qu'il y ait une partie de la CSG,
39:57 ce fameux impôt des solidarités, qui arrive au département.
40:02 Plus globalement, effectivement, je pense que c'est intéressant de vouloir recentrer
40:09 chaque collectivité sur ses compétences.
40:11 Il ne faut pas que tout le monde fasse tout et peut-être parfois n'importe quoi.
40:14 Mais je crois aussi qu'il faut faire très attention.
40:16 Parce qu'on parlait depuis tout à l'heure du département comme la strate de la proximité.
40:21 En se resserrant trop sur des compétences de solidarité,
40:25 qui soient peut-être des compétences trop administratives,
40:29 on perd aussi l'âme et l'essence de ce qu'il fait un département.
40:32 Un département, c'est de la culture, c'est du sport, c'est de l'attractivité.
40:37 - Des associations. - Des associations, énormément.
40:39 Si on se coupe du tissu associatif, et vous faites bien de le dire Christophe, je vous remercie,
40:43 on est mort. La France repose là-dessus.
40:46 - La France repose sur le travail des assos.
40:48 - Et dans les départements, vous ne pouvez pas imaginer le boulot qu'ils font.
40:51 - Et souvent des bénévoles. - Et souvent, et bien évidemment.
40:53 95% de bénévoles. - Absolument.
40:55 - Donc effectivement, si on empêche les départements de pouvoir faire des politiques de proximité
40:58 qui ne soient pas que du social, je crains malheureusement qu'on coupe un lien
41:02 qu'on aura du mal à reconstituer.
41:04 - Et puis toute la vie de nos territoires repose sur ces associations,
41:08 sur les associations sportives, les associations culturelles,
41:11 mais je dirais tous les festivals.
41:13 Le week-end dernier, on a accueilli Ibrahim Malouf à Djazin,
41:17 mais Djazin, Djazin et Chauverny,
41:20 c'est une association avec des bénévoles.
41:23 Incroyable !
41:25 - Et ça n'est d'ailleurs viable que comme ça.
41:29 - Dans le Bordeaux-Moi, on a Montoir avec le festival folklorique des danses de Montoir
41:34 et des musiques du monde, quelque part ça repose sur des bénévoles.
41:37 Donc si vous voulez, c'est aussi la richesse de nos territoires.
41:41 Et ça, je crois que plus largement, je dépasse mon périmètre d'intervention,
41:46 au-delà du Loire-et-Cher, mais c'est la vie de nos petites communes,
41:51 notre identité de territoire, que de vivre avec des bénévoles
41:56 où on a à cœur de mettre, je dirais, son temps au service d'une ambiance collective, commune.
42:06 Et donc, je pense à Chauverny, au mois d'août,
42:10 ce sont des festivals d'art de la rue,
42:15 quelque part c'est la population qui s'adresse à la population,
42:20 c'est les fêtes de villages d'antan.
42:22 Et quelque part, on a envie de ce lien-là,
42:25 et bien ça passe par les associations et par nous les habitants.
42:29 - Attention au rapport trop intelligent et pas assez humain.
42:32 - En tout cas, dans cette émission, on rend souvent hommage aux associations
42:35 parce qu'on se rend compte qu'elles tiennent la baraque, elles font le job,
42:38 et en plus ce sont des bénévoles à chaque fois qu'on remercie,
42:41 à qui on rend souvent honneur.
42:43 Claire Granger, vous allez nous donner, dans les minutes qui restent de cette émission,
42:48 deux, trois envies d'aller visiter le Vendôme.
42:51 Touristiquement, avec des enfants, mon mari et ma femme,
42:55 on est sportif, on a une petite quarantaine, on a deux enfants,
42:58 on fait du vélo, qu'est-ce qu'on fait ? On va où ?
43:01 - Alors nous, on a une chance incroyable, c'est qu'on est d'abord rural,
43:05 et on a plein de chemins, et on a plein de chemins de terre
43:08 qui sont en plus exploitables à la fois à pied, à cheval, en vélo, en VTT,
43:14 et donc on a énormément de circuits balisés,
43:18 et on a une offre qui s'étend vraiment, on va dire,
43:22 on pourrait presque envisager de faire une randonnée par semaine,
43:26 qui soit à la fois une randonnée où on va découvrir du patrimoine,
43:30 on va voir des paysages incroyables, on va tout faire sur des chemins,
43:34 et on peut, avec des niveaux différents, et on peut, on en a,
43:38 parce que c'est pareil, c'est aussi les bénévoles qui font le balisage,
43:43 c'est aussi ça, mettre en musique, alors c'est nous qui gérons un petit peu
43:47 le territoire, on essaie de mettre toutes ces personnes
43:51 pour qu'on ait des chemins.
43:54 - Donc il y a une appli pour ça ? Où est-ce qu'on va trouver,
43:57 on va à l'Office du Tourisme, c'est la Loire à vélo ?
44:00 - Il y a l'Office du Tourisme, et puis après il y a des randonnées
44:03 qui sont ludiques, où on a des parcours pour les enfants,
44:07 on a des parcours de visite, voilà. L'Office du Tourisme,
44:10 il y a un bureau à Montoire et un bureau à Vendôme,
44:14 et un double aussi si on va un peu plus loin, et c'est vraiment,
44:17 voilà, c'est la porte d'entrée pour faire toutes les recherches.
44:20 - Bon, très bien. Ça c'est pour les vélos, c'est pour la famille,
44:22 c'est pour le sport. Côté culturel, est-ce qu'on parle du Musée de la Musique
44:25 à Montoire, qui est assez formidable ?
44:27 - Bah voilà, alors tout à l'heure, Mme Gouraud parlait du festival,
44:32 en fait, quand le festival a commencé, il y a eu beaucoup de cadeaux
44:39 qui sont arrivés, et à force d'avoir beaucoup de cadeaux,
44:42 ça a créé un musée, et donc il y a un musée des instruments de musique
44:46 qui est à Montoire, qui est ouvert pratiquement toute l'année,
44:50 et qui va s'agrandir pour les costumes du monde, puisque c'est pareil,
44:53 ça fait aussi partie des cadeaux, et donc qui est assez unique,
44:56 et qui permet de voir... alors j'ai plus le nombre exact,
45:02 mais il y a des instruments qui sont uniques, vous avez le carillon de cloche
45:07 qui vient de Chine, vous avez... - Il y a plein de curiosités, absolument.
45:11 - Ah oui, c'est magique, et alors il y a des personnes qui font visiter le musée,
45:16 qui sont passionnantes, passionnées, et c'est vraiment un très bel endroit.
45:19 - Et quel est le jardin le plus anglais des jardins français ?
45:22 - Celui de Sagnard, bien sûr, le plus ici.
45:25 - Je voulais la placer, c'est vous qui m'aviez dit en préparant cette émission,
45:28 et je trouvais la formule très bonne. - Et c'est tellement vrai.
45:30 - Oui, c'est vrai. Il nous reste deux petites minutes pour conclure cette émission,
45:33 mes amis, on commence avec vous, William, pour résumer cet intérêt
45:37 qu'on peut faire naître dans le cœur de nos auditeurs pour le Loir-et-Cher et le Vendôme.
45:41 Moi, vous diriez quoi ? On a déjà pratiquement tout dit.
45:44 - Oui, on a dit beaucoup de choses. - Il faut trouver un truc, William.
45:46 - Non, je dirais que le Loir-et-Cher est à l'image des départements de France,
45:50 c'est des lieux qui sont à redécouvrir, parce qu'ils font partie du patrimoine intime de chaque Français.
45:55 Et puis, ce beau Loir-et-Cher, effectivement, il est très équilibré,
45:58 parce que de Vendôme à Blois jusqu'à Romorantin, vous avez des paysages magnifiques,
46:02 Sologne, Perche-Vendôme, Valais de la Loire, à redécouvrir, évidemment.
46:06 - Magali Marti, vice-présidente au développement économique de l'AGLO,
46:09 vous allez prêcher pour votre paroisse.
46:11 Qu'est-ce que vous nous diriez à nos auditeurs pour qu'ils s'intéressent ?
46:14 - Je dirais que quand on a envie de faire, qu'on a envie de construire,
46:17 on est là pour accompagner, et qu'en tout cas, il y a encore plein de possibilités de faire.
46:21 On connaît tous les acteurs à mettre autour de la table, on vous attend.
46:24 - Parfait. Clagranger, aussi, pareil, même exercice ?
46:27 - Alors, Ronsard, il y a 500 ans, a été notre ambassadeur,
46:31 il parlait de la douceur de vivre de la vallée du Loir, et bien c'est exactement là qu'on est.
46:37 - Les deux grandes dates qui arrivent, la août-septembre, c'est quoi ?
46:40 - C'est l'anniversaire des 500 ans du poète.
46:44 - 500 ans de Ronsard, d'accord. Il y a des festivals, il y a des choses,
46:47 il y a des guinguettes en bord de Loire, ça, il y en a partout, William.
46:51 - Il y en a partout.
46:53 - Et enfin, j'ai laissé une minute quinze, parce que je sais que Karine Gouraud a besoin de ce temps,
46:58 pour nous parler de cette attractivité du Loir-et-Cher et du Vendôme.
47:04 Qu'est-ce que vous diriez pour conclure, Karine ?
47:06 - Il faut venir goûter le territoire.
47:08 - On n'a pas parlé de la gastronomie.
47:10 - Non, mais la gastronomie, voilà.
47:12 - C'est aussi un pays terroir.
47:14 - Vous voyez, ce n'est pas une minute quinze, là.
47:16 Alors là, si vous pensez sur le sujet, c'est les circuits courts,
47:19 et puis c'est aussi la gastronomie, c'est aussi la cuisine simple de nos grands-parents.
47:24 On retrouve tout en Loire-et-Cher.
47:27 - Les vignes.
47:28 - Les vignes, le vin, je dirais les fraises de Sologne.
47:32 Et puis dans le Vendôme, on a aussi tellement de choses,
47:36 du fromage de chèvre au vin aussi.
47:39 - Des asperges, c'était bon.
47:40 - Des asperges, oui, bien sûr.
47:42 Non, mais il faut venir goûter.
47:44 En tant que touriste, venez passer deux jours,
47:48 venez passer trois semaines dans le Val de Loire,
47:52 et puis quelque part, vous y revenez pour travailler.
47:56 Et on vous accueillera les bras ouverts, et vous avez compris tous ensemble.
48:00 - Loire-et-Cher, un jour, Loire-et-Cher, toujours.
48:02 Il suffit de le goûter.
48:03 Merci à tous mes amis d'avoir participé à cette belle émission sur Loire-et-Cher et le territoire Vendôme.
48:07 On se retrouve la semaine prochaine dans La France à découvrir, 17h,
48:10 pour découvrir une autre région, mais là, on était vraiment bien. Salut !
48:14 Sud Radio, La France à découvrir, Christophe Gickel.
48:17 Avec Le Loire-et-Cher et Vendôme, le voyage commence ici.
48:20 Et Interhome, conciergerie spécialiste de la location de vacances en France et en Europe.
48:25 en Europe.

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