• l’année dernière
Avec Paul-François Houvion, Tiphaine Collet, Claire Jousselme

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##LA_FRANCE_A_DECOUVRIR-2023-11-12##
Transcription
00:00 *Ballaruc-les-Bains au thermal, plongée au cœur de la première station thermale de France, présente*
00:06 *Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel*
00:10 Mes Sud Radio, aujourd'hui nous allons flâner et nous réparer, oui nous réparer, mais flâner d'abord là,
00:15 tout au bout de la presqu'île, le long des allées fleuries du jardin antique méditerranéen.
00:19 Vous savez, après le parc Charles de Gaulle, ou le long de la promenade Georges Brassens, oui,
00:23 car nous sommes aujourd'hui dans cet endroit du sud du pays, le long d'une lagune,
00:27 baignée d'une sorte d'aura particulière, placée sous le signe du bien-être,
00:30 emplie de senteurs, de garrigues et de méditerranées.
00:32 Un lieu quasi mystique, bien sûr, car une source y jaillissait déjà au temps des Romains et des Phéniciens,
00:37 les baignants d'une eau qui soigne, répare, cicatrise, régénère.
00:41 Alors oui, vous le savez, nous aimons, dans cette émission, associer à une destination touristique,
00:45 le bien-être, les soins, la santé, un terroir, une gastronomie, un art de vivre,
00:50 le tout enchâssé dans un lieu unique et d'exception.
00:52 Bah la rue Clebin, dans les Rho, 7000 habitants, à 30 km au sud-ouest de Montpellier,
00:57 tout au bord du célèbre étang de Thau, coche toutes les cases.
01:00 Car voyez-vous, la rue Clebin, c'est la première destination thermale de France.
01:04 Et si 43 000 curistes s'y pressent chaque année, c'est qu'il se passe bien quelque chose entre les curistes et le Rho.
01:10 Alors oui, on dit qu'elle est chlorurée, sodique, sulfatée, calcique, magnésienne et isotonique, ça d'accord,
01:17 mais ça suffit sûrement pas pour expliquer un tel succès.
01:19 Nous allons donc, chers auditeurs, aujourd'hui nous pencher sans plus attendre sur le sujet.
01:24 Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel.
01:27 Et nous sommes avec Paul-François Ouvion, directeur général des thermes de la rue Clebin,
01:31 qui va nous révéler tous les secrets de cette eau.
01:33 Bonjour Christophe.
01:34 Bonjour, il y en a beaucoup les secrets.
01:35 Il y en a plein.
01:36 Il y a plein d'effets bénéfiques.
01:38 Énormes.
01:39 Tiffany Collet est avec nous, directrice de l'office de tourisme d'Archipel de Thau,
01:43 pour nous parler, elle, de la destination.
01:44 Bonjour.
01:45 Qui est sublime.
01:46 Bien sûr.
01:47 On parle d'une presqu'île, on parle de la Méditerranée, on parle d'un étang,
01:50 on parle de coucher de soleil magnifique, de sirènes, de choses qui se passent incroyables.
01:54 Et pas seulement, de gastronomie aussi, de culture, de sport, de randonnée.
02:00 Car tout est concentré, il y a beaucoup de choses concentrées sur ce petit territoire.
02:03 Tout à fait.
02:04 Nous sommes, on est d'accord, entre Sète et Montpellier, grosso modo ?
02:07 Alors, on est à Sète.
02:08 On est à Sète.
02:09 On est à Sète et les 13 communes autour de Sète qui forment l'archipel de Thau.
02:14 D'accord. Et avec nous, en ligne, nous aurons Claire Jousselm, qui est une curiste convaincue,
02:19 qui a déjà fait trois cures à Ballaruc et qui va nous expliquer pourquoi et comment
02:23 elle est tombée amoureuse de la destination.
02:25 Claire.
02:26 Bonjour Christophe.
02:27 Bonjour.
02:28 C'est bien ça ? Vous allez nous expliquer comment on tombe amoureux de la destination.
02:32 Voilà.
02:33 C'est une destination que je connais puisque ma famille est de Sète, mais j'habite à
02:38 Paris et c'est toujours un plaisir de revenir et de profiter de tous les bienfaits.
02:44 Très bien.
02:45 Paul-François Ouvion, vous êtes directeur général des termes de Ballaruc-Lébat.
02:48 Vous êtes arrivé en août 2021 comme directeur.
02:51 Premier établissement Thermal de France.
02:52 10% des curistes français s'y pressent.
02:55 Ça fait 43 000 turistes tous les ans.
02:57 400 collaborateurs, 40 kinés, 24 médecins.
03:01 Qu'est-ce que c'est que cette grosse machine ?
03:03 C'est d'abord une aventure humaine.
03:04 C'est des hommes et des femmes qui se mettent au service de nos curistes pour les soigner
03:09 et leur apporter du bien-vivre.
03:11 Pas du bien-être, parce que le bien-être, je prends une douche, ça me fait du bien.
03:15 Vous préférez le bien-vivre ?
03:16 Ouais, c'est bien-vivre.
03:17 D'accord.
03:18 Donc je corrige dans mon introduction, j'avais mis bien-être.
03:20 Ouais, on va dire bien-vivre et puis on va dire 48 000 curistes cette année.
03:24 Ouais d'accord, c'est bien.
03:25 Beau succès.
03:26 Ça va.
03:27 D'accord.
03:28 Votre équipe, c'est 400 collaborateurs ?
03:29 Oui.
03:30 Donc on en a parlé, 40 kinés et 24 médecins.
03:32 Médecins indépendants parce qu'ils sont en libéral.
03:35 Oui.
03:36 Les 24 médecins avec qui on travaille pour prescrire la cure à l'ensemble de ces 48 000 curistes.
03:40 D'accord.
03:41 Tiffaine Collet, quelle est la physionomie de cette presqu'île qu'on dit sur les temps de Thau ?
03:46 C'est comme une avancée sur la mer, il y a beaucoup de maisons d'habitation, il y a des petits côtés sauvages ?
03:50 Alors, la rue Clébain, effectivement, c'est une presqu'île, une avancée sur les temps de Thau, comme vous le disiez.
03:56 Mais c'est un élément de l'archipel de Thau, ce qu'on appelle l'archipel de Thau.
04:00 Donc ce sont les villes et les villages qui se situent au bord de la lagune de Thau et sur le rétro-littoral.
04:07 Et puis en bord de Méditerranée également, qui sont membres de la communauté d'agglomération Sept Aglopoles Méditerranéens.
04:15 Alors les plus connus de ces communes ?
04:17 Sept, Marseillans, Frontiniens, la rue Clébain évidemment, Maize, Bousigues.
04:23 Bousigues.
04:24 Alors quelle est la particularité ? Pourquoi on connaît les temps de Thau ?
04:28 Alors on connaît les temps de Thau à cause des huîtres, bien sûr.
04:31 Bien sûr, les huîtres de Bousigues.
04:33 Voilà, qu'est-ce qu'on appelle maintenant huîtres de Méditerranée d'ailleurs.
04:36 Ah, on ne peut plus dire huîtres de Bousigues, ça a changé.
04:38 On peut toujours, mais il n'y a pas qu'à Bousigues qu'on élève des huîtres, il y a aussi à Maize, à Poussant, à Marseillans par exemple.
04:44 Donc la dénomination maintenant, c'est huîtres de Méditerranée.
04:48 D'accord, donc elles sont connues, l'endroit est connu pour les huîtres, pour ce terroir, pour cette gastronomie
04:53 et pour d'autres choses qu'on va expliquer tout au long de cette émission.
04:57 Paul-François Ouzion, parlons de l'élément principal de Balaruc-les-Bains, l'eau.
05:03 Qu'est-ce qu'elle a de particulier cette eau ? J'ai dit qu'elle avait jaillit, elle jaillit depuis longtemps.
05:07 Il y a Pindar, c'est un vieux poète grec qui a 2600 ans, alors je ne vais pas faire l'affront de le faire.
05:13 Pindar ?
05:14 Oui, Pindar. Ce n'est pas Pindère, c'est Pindar.
05:16 Pindar nous dit, en grec ancien, mais on va le faire en français moderne,
05:21 "D'un coup de hache, Athéna fit jaillir les eaux de Balaruc en revenant de vider les écuries d'Ogéas
05:27 avant d'aller cueillir les pommes d'or du jardin des Hespérides."
05:31 Alors pourquoi les grecs connaissent Balaruc ? Parce que les grecs étaient installés à Agde.
05:36 Et en tempête, on a le Lido aujourd'hui qui regroupe entre Cète et Marseillan, qui fait que c'est fermé,
05:43 mais dans l'Antiquité, c'était pas fermé.
05:46 Et ils venaient faire échaouer les bateaux sur la presqu'île de Balaruc pour s'abriter des tempêtes.
05:51 Et ils ont découvert les vertus de cette eau.
05:53 Mais c'est les Romains qui les ont mis encore plus à l'honneur en construisant des termes.
05:58 Je ne vais pas vous faire toute l'histoire, le général qui arrive, il laisse déblaisser son cheval,
06:04 il revient après sa campagne, ils les retrouvent tous en pleine forme,
06:07 ils ont dit "Vous avez fait quoi ?" "Il y avait des moustiques."
06:09 À l'époque, plus, évidemment.
06:12 Et donc pour se protéger des moustiques, ils se sont mis dans cette boue chaude,
06:17 et leurs plaies se sont guéries, ils gambadaient comme des petits jeunes.
06:20 Et donc qu'est-ce qu'il a dit ? "J'en ramène des blessés, il les met dedans, tout le monde va bien."
06:25 Et donc on construit les premiers termes à Balaruc, il faut encore des vestiges,
06:29 principalement pour les hauts dignitaires romains, les grands généraux et les grands blessés,
06:34 et les gladiateurs, bien évidemment, les premiers sportifs qui viennent récupérer à Balaruc.
06:39 Après, un petit peu la faculté de Montpellier, plus vieille faculté de médecine d'Europe,
06:45 qui s'appuie sur les travaux de Balaruc.
06:48 On peut parler aussi que Balaruc fait partie, et c'est les premières eaux par dortement,
06:53 parce que le roi lui dit "Dites donc, mon prince, il paraît qu'en mon royaume, des eaux soignent."
06:57 "Bah oui, allez à Balaruc !"
07:00 Montpellier étant la première université, il se dit "Je vais aller voir les poteaux,
07:04 vu que l'endroit est sympa à y aller."
07:06 Et il décrit les eaux merveilleuses de Balaruc.
07:08 La Peyronie aussi, vous vous rappelez ?
07:10 La Peyronie, premier chirurgien du roi, qui devient le premier chirurgien devenant médecin.
07:15 Et là-dessus, il s'appuie aussi pour faire cette spécialité de médecine sur les vertus de l'eau de Balaruc.
07:20 Pourquoi ? Parce qu'elle est zyotonique, elle a tout ce que vous avez dit,
07:23 mais elle cicatrise, elle est antidouleur, elle est anti-inflammatoire.
07:27 Et donc, à l'époque, on n'avait pas de médicament.
07:30 Et c'est sur ça, et sur ces notions pharmacologiques qu'on s'appuie pour...
07:36 Elle est chaude, elle est salée ?
07:39 Elle est chaude, elle est très légèrement salée.
07:41 Alors tout le monde dit "C'est parce qu'elle touche la mer, elle est teinte."
07:43 Pas du tout, parce que l'eau que chaque curiste a,
07:46 elle a en moyenne entre 110 000 et 120 000 ans, et elle ne touche jamais la mer.
07:50 Et elle vient de loin ?
07:51 Elle vient de loin, dans une poche de, ce qu'on appelle d'eau thermale, mer,
07:55 et elle remonte, c'est là qu'elle met 110 000 ans,
07:58 à remonter dans les poches filles, qui sont dans le sous-sol de Balaruc.
08:03 Balaruc, c'est un gruyère, la presqu'île de Balaruc,
08:06 où il y a de l'eau de source, et de l'eau thermale,
08:10 et en même temps des cavités d'eau.
08:11 C'est le seul endroit au monde où il y a la rencontre de ces trois eaux.
08:15 D'accord.
08:16 Tiffen Collen, quand on sort des termes de Balaruc, on fait quoi ?
08:20 On pourrait commencer par quoi, sa première visite de l'archipel de Thau ?
08:24 Commencer déjà par Balaruc, peut-être ?
08:26 Balaruc, c'est bien, ça vaut le coup.
08:27 Oui, ça vaut le coup, il y a une belle promenade en bord des temps,
08:30 on peut s'y baigner, et puis on peut manger par exemple,
08:33 en regardant le coucher de soleil sur les tenteaux,
08:36 avec les tables qu'on chilicole et Sète en face.
08:39 Oui, c'est bien, ça c'est une première chose qu'on peut faire, d'entrée de jeu.
08:42 Tout à fait, et puis après on peut aller par exemple le lendemain à Sète,
08:46 se promener dans le quartier haut, faire une visite du musée à ciel ouvert par exemple.
08:52 C'est quoi le musée à ciel ouvert ?
08:53 Le musée à ciel ouvert, ça regroupe aujourd'hui 45 œuvres d'art
08:58 qui sont peintes sur les murs de la ville,
09:01 et ils s'enrichissent chaque année lors d'un festival qui s'appelle le K-Live,
09:04 qui a lieu le 1er week-end de juin,
09:06 qui est un festival de street art et de musique,
09:08 avec des concerts également au Théâtre de la Mer.
09:11 Donc on peut faire cette visite libre ou avec une guide de l'Office de Tourisme.
09:16 On peut ensuite aller par exemple dans les Halles de Sète,
09:19 pour découvrir la gastronomie locale.
09:21 On m'a dit, le plus grand bien des Halles de Sète.
09:24 C'est un endroit fabuleux.
09:25 Mythique, mythique.
09:26 Tout à fait.
09:27 Il y a une ambiance et en plus il y a des produits formidables.
09:29 Il y a des très bons produits, il y a une ambiance très sympathique.
09:32 On peut aller chercher à manger, s'installer en terrasse pour boire un verre,
09:37 en dégustant ce qu'on a pris chez le poissonnier ou autre.
09:42 On va marquer une petite pause, Tiffen, parce que vous nous donnez de l'eau à la bouche.
09:45 On va revenir dans quelques instants dans la France à découvrir
09:49 consacrée à Ballaruc-les-Bains et à l'archipel de Thau.
09:54 Ballaruc-les-Bains, eau thermale, plongée au cœur de la première station thermale de France, présente
09:59 Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel.
10:03 Nous sommes bien à Ballaruc-les-Bains et nous plongeons dans ces eaux depuis le temps des Romains.
10:07 C'est beau, en plus je fais des rimes, c'est merveilleux.
10:09 Dans les Rosses, 7000 habitants, 30 kilomètres au sud-ouest de Montpellier,
10:12 on est à côté de Sète, on est sur un magnifique endroit, une presqu'île.
10:18 Et pour en parler, nous avons autour de cette table Paul-François Ouvillon,
10:21 directeur général des thèmes de Ballaruc-les-Bains,
10:24 Tiffane Collet, directrice de l'office de tourisme d'archipel de Thau,
10:27 et Claire Jousselm, curiste convaincue, puisqu'elle est venue trois fois à Ballaruc.
10:31 Elle va nous expliquer tout à l'heure pourquoi et comment elle s'est soignée.
10:34 Juste une petite chose, si je fais une parenthèse, on était partis sur un petit tour de la région,
10:39 partant de Ballaruc, à Sète, on s'arrêtait au HAL.
10:42 Et après ?
10:43 Et après, on peut par exemple aller visiter la ville en embarquant sur un bateau.
10:47 Alors, il y a des mini-boîtes électriques, par exemple, c'est assez rigolo,
10:51 on monte tout seul dessus et on fait un parcours avec un guide, ou en kayak.
10:54 Oui, moi je fais en kayak.
10:56 Kayak, c'est pas mal aussi.
10:58 Pour aller sur le phare de Rock'n'Roll, parce que c'est un peu mythique,
11:03 parce que Georges Brassens, en partant de la cabane de Lolo, qui était son ami,
11:10 allait pique-niquer quand il n'avait pas trop bu, en bateau,
11:14 et vous êtes au milieu de l'étang, vous allez en kayak,
11:17 vous avez votre douzaine d'huîtres, votre petite bouteille de pique-nique,
11:21 et vous admirez le paysage, et là, vous êtes seul au monde.
11:24 Et là, on est dans une sorte d'extase.
11:26 Total.
11:27 C'est loin le phare de la côte ?
11:29 Non.
11:30 C'est quoi, une petite demi-heure ?
11:32 Oui, à peine, en kayak.
11:34 C'est pas dur, quoi.
11:35 Non, c'est facile.
11:36 Il n'y a même pas de houle ?
11:38 Non.
11:39 J'ai apporté beaucoup de houle sur la Méditerranée.
11:42 Sur l'étang, encore moins.
11:44 Donc c'est vraiment des vacances paisibles, on peut y aller avec les enfants,
11:46 dans le kayak, et on embarque.
11:48 Oui.
11:49 Avec les enfants, ce qui est pratique sur l'étang, c'est que ça descend très doucement.
11:53 Donc il n'y a jamais de risque que ça chute, sans critiquer mes amis basques ou d'autres.
11:58 Bien sûr.
11:59 Il n'y a pas cette dénivelée brutale.
12:01 Et c'est souvent une destination, l'été, sans parler des curistes,
12:06 mais une destination pour les familles et pour les enfants,
12:08 parce que c'est très agréable.
12:10 Les plages de l'étang, à Mez et Bouzigue notamment,
12:13 sont vraiment très adaptées pour les familles avec des jeunes enfants.
12:17 Mez et Bouzigue, pour les familles avec des jeunes enfants.
12:21 Très bien, c'est noté.
12:22 Donc une fois qu'on a fait son petit tour en kayak, qu'est-ce qu'on pourrait faire ?
12:26 Alors, tout dépend de la saison.
12:31 Parce que, par exemple, l'été, on peut très bien revenir à Sète
12:34 et profiter d'un concert au Théâtre de la Mer.
12:36 Par exemple.
12:37 Le lendemain, on peut aller à Marseilland, par exemple.
12:40 C'est un bel endroit, le Théâtre de la Mer.
12:42 C'est un très bel endroit.
12:44 C'est un amphithéâtre à la Vauban, pas construit par Vauban,
12:47 mais de la même époque, fin 18e siècle,
12:50 et dont la scène surplombe la mer.
12:53 C'est magique aussi.
12:54 C'est complètement magique.
12:55 Je crois que c'est une des plus belles scènes du monde,
12:57 à tel point qu'il y a certains artistes qui demandent
12:59 à venir jouer spécifiquement au Théâtre de la Mer.
13:01 D'accord.
13:02 C'est vrai qu'on peut dire que c'est une des plus belles scènes du monde.
13:04 On peut le dire ?
13:05 Oui.
13:06 C'est facile.
13:07 D'accord.
13:08 On note ces belles adresses que vous nous avez données.
13:10 On fait un petit tour du côté de Claire.
13:12 Rebonjour Claire.
13:13 Je vous dis bonjour, mais je vous redis bonjour.
13:14 J'aime bien dire plusieurs fois bonjour à tout le monde.
13:16 C'est sympathique.
13:17 Trois cures à Bas-la-Ruque, Claire.
13:19 Qu'est-ce qui vous a amené à Bas-la-Ruque ?
13:20 Racontez-nous votre histoire.
13:22 Alors d'abord, c'est plusieurs accidents de ski
13:26 et des ligaments croisés antérieurs,
13:29 le cas de le roncu sur un genou,
13:31 et puis après sur un autre genou.
13:34 Et finalement des articulations assez douloureuses,
13:38 alors qu'à l'époque j'avais 30 ans, 40 ans.
13:43 La fleur de l'âge quoi.
13:44 Et vous êtes d'origine cétoise, donc vous connaissiez déjà Bas-la-Ruque, non ?
13:47 Oui, mais je n'avais jamais fait de cures avant,
13:50 parce que je n'en ressentais pas le besoin.
13:52 Mais rapidement, vers 50 ans, 55 ans,
13:57 je me suis dit que plusieurs membres de ma famille
14:00 vont régulièrement faire des cures d'ailleurs.
14:03 Et m'ont encouragée à leur rendre visite.
14:07 D'accord. Et alors, quel a été,
14:09 bon le médecin vous prescrit une cure,
14:11 quelle a été votre première impression en arrivant sur le site ?
14:14 Comment c'est Bas-la-Ruque physiquement ?
14:16 Alors Bas-la-Ruque c'est...
14:18 Tu parles des thermes.
14:20 Alors les thermes, c'est un très bel immeuble,
14:23 c'est un grand bâtiment blanc, on a l'impression que c'est un vaisseau,
14:26 qui est juste au bord de l'eau.
14:28 Ça c'est assez magnifique,
14:30 la promenade qui passe devant, une toute petite plage.
14:33 Mais quand on rentre, on voit les grandes piscines,
14:38 qui elles-mêmes sont en intérieur,
14:41 et qui elles-mêmes ont des grands baies vitrées,
14:43 qui donnent directement sur l'étang.
14:45 Donc on voit ce bleu magnifique,
14:47 et la colline de Sète au loin.
14:49 D'accord. Donc tout est baigné de lumière, tout est lumineux.
14:52 Oui, tout à fait.
14:53 Et alors vous avez commencé par quoi comme soins ?
14:56 Alors, ça je dois dire que,
14:59 pour nous faire tremper, nous curistes,
15:02 dans l'eau thermale et en profiter,
15:04 ils sont très inventifs.
15:06 Il y a vraiment une multitude de soins,
15:08 pour qu'on soit toujours en contact avec de l'eau.
15:10 Avec de l'eau, et avec de la boue, de la boue d'argile,
15:14 ça c'est un soin pour moi quasi permanent,
15:18 parce que sur 3 semaines de cure, les soins peuvent varier.
15:21 On a 3-4 soins par jour,
15:23 qui peuvent être un petit peu différents,
15:25 histoire qu'on ne se lasse pas.
15:27 Et donc la boue d'argile,
15:30 mélangée avec de l'eau thermale,
15:32 ça c'est assez extraordinaire.
15:34 On est dans une cabine, tranquille,
15:37 on nous ajuste des buses sur toutes les parties du corps
15:40 où doit couler cette boue.
15:43 On est là pendant 20 minutes.
15:45 Le personnel est très prévenant,
15:47 puisqu'on nous baisse l'intensité lumineuse,
15:51 pour qu'on soit vraiment très relaxé.
15:54 Et en plus du bien-être que ça fait au corps, aux articulations,
15:59 on sort de là extrêmement détendu.
16:01 Je pense que c'est un des soins phares.
16:05 Paul-François Ouvion, on entend le témoignage de Claire Joussel,
16:10 qui fait partie des 43 ou 45 000 curistes par an.
16:13 48 000.
16:14 48 000, allez hop, on y va.
16:16 Comment on fait pour gérer de façon aussi fluide
16:19 cette masse de gens au quotidien et sur l'année ?
16:22 Parce qu'il y a du monde quand même.
16:23 D'abord, on ne fait pas, c'est qu'on fait ensemble.
16:26 On est 400 à travailler au service des curistes.
16:29 Je ne vais pas mentir, des fois, dans les 400,
16:31 il y en a un qui n'est pas de bonne humeur dans la journée.
16:33 Mais grosso modo, on est 399, il faut être de bonne humeur.
16:36 D'abord, on se met au service du patient.
16:39 Dans beaucoup d'autres endroits, on parle de clients.
16:41 Nous, ce ne sont pas des clients, c'est des patients
16:43 qui souffrent de douleurs lourdes et chroniques et sourdes.
16:48 Donc, on se met à l'écoute de l'attente de chaque curiste.
16:52 Même s'il y a beaucoup de curistes,
16:53 chaque curiste est reconnu.
16:55 Quand il rentre dans son couloir,
16:56 généralement, on veut lui dire "bonjour, comment ça va ?
16:59 Ça s'est bien passé hier ?"
17:00 Il y a une petite appli pour ça ?
17:01 Oui, on utilise quelques outils informatiques.
17:07 Mais c'est une vraie reconnaissance.
17:08 Et surtout, la particularité de Ballarup par rapport à d'autres stations,
17:12 c'est que la très grande majorité de nos équipes
17:14 sont des équipes permanentes.
17:15 Il n'y a pas d'équipe saisonnière,
17:17 qui est plutôt la façon de faire dans le thermalisme.
17:19 Et donc, d'année en année, on connaît nos curistes
17:22 parce qu'ils aiment bien venir à une période,
17:23 celui qui aime bien venir en mars parce que c'est les premières eaux,
17:27 celui d'en avril parce qu'il veut voir le printemps, etc.
17:30 Et surtout, on se met à la place du curiste
17:33 et on ne raisonne pas en se disant "comment on fait ?
17:36 Comment on optimise ?"
17:37 On raisonne "service curiste" et on travaille
17:40 et on a réfléchi à un parcours curiste
17:43 pour qu'à un moment, les choses se passent le mieux possible.
17:46 On voit du monde, Claire nous le dirait,
17:48 mais on ne le voit pas.
17:50 On ne voit pas qu'il y a du monde.
17:51 On ne se dit pas "tiens, il y a plein de monde dans l'établissement".
17:53 On voit plus le monde dehors parce qu'on a un sac,
17:56 parce qu'on a une particularité pour les vestiaires,
17:58 au lieu que c'est quelqu'un qui donne
18:00 et "ah, mes affaires, on va les fouiller",
18:02 c'est dans un bac, c'est géré par un ordinateur et des chariots
18:06 et qui fait qu'à un moment, le curiste est reconnu
18:09 avec son magnifique sac de "Balaruc-Lesbains"
18:12 et reconnaissable partout.
18:14 C'est même à la mode dans le métro,
18:16 j'en ai encore croisé tout à l'heure en prenant le tramway.
18:19 Je suis allé voir la personne qui m'a dit "ah, monsieur le directeur".
18:22 Mais vous êtes une star.
18:24 Non.
18:25 On vous reconnaît.
18:26 Mais à un moment, c'est l'endroit et c'est le métier
18:31 où je suis le plus fier.
18:33 J'ai fait différentes choses dans ma vie.
18:36 Tous les jeudis, je reçois,
18:38 Claire c'est pour bientôt, c'est-à-dire dans 17 ans,
18:40 pour toutes les personnes qui ont fait plus de vaincures,
18:43 pour voir ce qu'ils disent et ce qu'ils font.
18:46 J'étais patron d'une grande chaîne de restaurants,
18:51 de pizzas qui s'appellent des Lartés.
18:53 J'étais fier quand la pizza 5 fromages était magnifique et appréciée.
18:56 Mais là, quand on vous dit "merci, je peux marcher,
18:59 je prends moins de médicaments, je vais bien,
19:01 je peux bien vivre, je peux bien vieillir, merci".
19:05 Ça, ça a fait du bien.
19:06 C'est top.
19:07 Vous pouvez avoir tout le reste du temps,
19:09 c'est une heure dans la semaine.
19:10 Si toutes les heures sont mauvaises,
19:12 elle rattrape tout.
19:14 Parce qu'on a tous mal.
19:16 Et quand on vous dit "j'ai plus mal",
19:18 c'est une vraie délirance.
19:20 Ou moins mal.
19:21 - Tiffaine Collet, vous êtes allée, vous, personnellement à Balaruc ?
19:24 - Oui, j'ai même testé les soins des termes.
19:27 - Alors racontez-nous.
19:28 - Dans le cadre professionnel,
19:29 parce que pour bien parler de quelque chose,
19:30 il faut connaître l'intérieur.
19:31 - Oui, parce que vous êtes jeune,
19:32 vous ne souffrez d'aucun maux particulier au niveau articulaire.
19:35 - C'est à voir.
19:37 Mais c'est un environnement qui est vraiment très agréable.
19:41 Et effectivement, on ne se rend pas compte du monde.
19:45 Le bain de boue, Claire Joussel m'en parlait tout à l'heure.
19:50 J'en garde un très bon souvenir.
19:52 Effectivement, c'est très relaxant, apaisant.
19:55 Il y a différents bassins,
19:58 il y a différents types de soins, des enveloppements.
20:01 J'ai beaucoup apprécié.
20:04 - D'accord.
20:05 Qu'est-ce que c'est, Paul-François Ouvillon,
20:06 un contact transcutané ?
20:08 Est-ce que ce n'est pas ça, la base, un des secrets de Balaruc ?
20:11 - Le principe du thermalis,
20:13 c'est que l'eau soit en contact avec la peau.
20:16 Et donc, le principe de boue, qui est exclusif à Balaruc,
20:19 parce qu'on a déposé le brevet,
20:20 comme ça, à un moment, les autres ne copient pas,
20:22 c'est de mettre le plus possible le patient en contact avec l'eau.
20:27 Et pourquoi ça marche aussi bien à Balaruc ?
20:30 Parce que vous l'avez dit en introduction,
20:31 l'eau était isotonique.
20:33 Vous allez me dire, qu'est-ce que c'est ?
20:35 - Ça, c'est pour les vieux, la pub, la référence.
20:38 Mais c'est que simplement, l'eau est légèrement ionisée.
20:42 Et donc, c'est un peu comme quand on fait pénétrer une crème,
20:44 on polarise la peau pour faire pénétrer la crème.
20:46 Et donc, cette eau va globalement mieux pénétrer
20:50 et mieux amener les oligomènes dans le corps
20:53 et pouvoir se diffuser sur les zones douloureuses.
20:56 - D'accord.
20:57 - Et aussi avoir un effet sur le long terme.
20:59 C'est ça, la différence entre le bien-être et le mieux-être.
21:03 On vit bien, bien vivre à Balaruc, et on va mieux.
21:06 Pourquoi ? Parce qu'on parle d'un point A et on va au point B.
21:09 La douche, ça fait du bien, mais ça dure 5 minutes.
21:11 Donc le bien-être, ça dure le moment où on le fait.
21:14 Le mieux-être et le bien-vivre, c'est que ça se prolonge
21:17 et l'effet ne reste pas que sur les 18 jours.
21:19 - Les effets sont pérennes ?
21:21 - Ils ne sont pas pérennes, ils durent entre 8 et 9 mois.
21:24 - D'accord, très bien.
21:25 On fait une petite pause, on se retrouve pour parler de Balaruc
21:27 avec toujours nos invités,
21:28 Tiffaine Collet, Claire Joussème et Paul-François Ouvillon
21:30 dans La France à Découvrir.
21:31 On vous retrouve tout de suite.
21:33 - Balaruc-Lesbains, eau thermale, plongée au cœur
21:36 de la première station thermale de France, présente...
21:39 - Sud Radio, La France à Découvrir, Christophe Gickel.
21:42 - Nous sommes dans les Roses à Balaruc-Lesbains,
21:45 non loin de Montpellier, non loin de Sète,
21:48 au bord du célèbre rétent de Thau,
21:50 qui coche beaucoup de cases pour lui.
21:52 Et nous sommes avec Tiffaine Collet,
21:54 directrice de l'Office de tourisme de l'archipel de Thau,
21:57 pour en parler, et Paul-François Ouvillon,
21:59 président de Balaruc-Lesbains, ainsi que Claire Joussème,
22:01 qui est une curisse convaincue, qui a été trois fois à Balaruc,
22:04 et qui s'en porte plutôt pas mal.
22:07 Elle est contente, Claire ?
22:08 - Elle a l'air, en tout cas.
22:09 - Elle est contente de son séjour.
22:11 Tiffaine Collet, est-ce qu'on peut continuer
22:13 notre petite visite de l'endroit ?
22:14 - Bien sûr.
22:15 - Tout autour de l'archipel.
22:16 - Voilà.
22:17 Donc, après Sète, on peut se rendre à Marseillan.
22:19 Je conseille de commencer la visite
22:21 par un atelier cocktail à la maison Nolly Pratt.
22:24 - Mais tout de suite !
22:25 Un atelier cocktail !
22:27 - Voilà, donc ce sont des chez mythiques.
22:30 Nolly Pratt, c'est le fameux vermouth
22:32 qui a été bu par James Bond, notamment.
22:36 - Oui, James Bond est passé à Marseillan.
22:39 - C'est un vermouth ancien
22:41 qui a été utilisé beaucoup en cuisine,
22:44 avec des fruits de mer.
22:45 Et on peut faire des cocktails délicieux avec.
22:48 Et la visite du lieu, aussi,
22:50 est vraiment intéressante.
22:52 - C'est vrai que ça réhabilite le vermouth,
22:54 parce qu'on n'entend plus beaucoup parler.
22:56 - Oui, mais il y a de plus en plus de nouveaux cocktails,
22:58 de nouvelles recettes de cocktails à base de vermouth.
23:00 - Très bien.
23:01 - Marseillan, on peut se promener aussi sur le port de Marseillan,
23:05 qui est vraiment charmant.
23:06 - Typique, adorable.
23:08 - Typique, avec des restaurants.
23:10 - Je vais rajouter un petit truc.
23:11 Le port ?
23:12 - Le port est magnifique.
23:13 Il y a ça, l'été, il y a des...
23:15 J'oublie le nom, parce que je ne serais pas bien à le dire,
23:17 mais ce fameux concours.
23:19 - Le Capelé.
23:20 - Voilà.
23:21 - Le Capelé.
23:22 - Qu'est-ce que c'est ?
23:23 - C'est une attraction.
23:26 On ne va pas dire que c'est un sport,
23:28 c'est une espèce de défi que se lancent les Marseillanais.
23:31 Donc, il faut arriver à progresser le long d'un mât
23:36 qui a été savonné en amont.
23:39 - Le mât est vertical ?
23:41 - Il est à l'horizontale, un peu penché, un peu incliné.
23:45 - Il faut marcher dessus.
23:48 - Il faut marcher dessus.
23:49 Et il est savonné ?
23:50 - Oui, il est savonné.
23:51 - On a quand même le sens de l'humour à Marseille.
23:53 - Oui, et puis à Marseille, ils ont le sens de la fête.
23:56 - Ah oui ?
23:57 - Donc, ils y vont avec le sens de la fête aussi.
23:59 - Ah, très bien.
24:00 - Il y a un défilé dans la ville.
24:02 - C'est en été, ça ?
24:03 - C'est en été, comme les joutes, par exemple.
24:06 - Oui, bien sûr.
24:07 - Les joutes langues dossiennes, où on a des tournois quasiment tous les jours.
24:11 Alors, dans les différentes communes qui bordent les tenteaux...
24:14 - Ça, c'est chouette, c'est bon enfant.
24:15 - À Marseille, comme à Sète, comme à Mèze, à Frontignan...
24:18 - Tous les termes à ça.
24:19 - À Ballaruc aussi, je crois qu'il y a des joutes.
24:21 - Oui, parce que c'est la société des joutes de Ballaruc les termes.
24:26 - Vous avez une équipe ?
24:28 - Oui.
24:29 - Une société ?
24:31 - Une société. On n'a pas une société, on participe.
24:34 Mais ils portent le blason des termes sur le...
24:36 - Donc, très bien, les joutes.
24:39 - Les joutes, voilà, qui sont assez connues.
24:42 Et puis, avec en point d'orgue la Saint-Louis, fin août,
24:45 avec le gros tournoi de joutes qui vient clore la saison estivale.
24:50 - Mais les joutes, c'est mixte ou pas ?
24:52 Non, c'est hommes ?
24:53 - Alors, depuis peu, depuis deux ans, il y a une équipe de femmes qui joutent.
24:58 - Qui s'affrontent entre elles ?
24:59 - Oui.
25:00 - D'accord.
25:01 - Oui, parce que...
25:02 - Oui, fait mieux.
25:03 - Si vous voyez un tournoi des Lourdes, un jour, vous comprendrez pourquoi ça ne peut pas être mixte.
25:06 Voilà, il y a aussi le sens de la fête, évidemment,
25:10 puisqu'il y a des baraquets le soir, et puis tout un tas d'animations.
25:13 Aussi d'autres animations sportives, avec des tournois de différents sports,
25:18 des tournois d'échecs aussi, et tout un tas de spectacles aussi,
25:22 qui rythment cette semaine de la Saint-Louis.
25:25 - D'accord.
25:26 - Après, voilà, on continue à Marseilland, la visite de Marseilland,
25:29 on peut aller déguster aussi, pourquoi pas, des huîtres dans un masque austrélicol.
25:35 Il y a des masses à Marseilland...
25:36 - Qui se visitent, plusieurs ?
25:37 - Qui se visitent, et où il y a des dégustations.
25:40 Alors, il y a un masque assez connu qui s'appelle Tarbourrièche,
25:43 c'est l'inventeur de la marée solaire, c'est-à-dire qu'il a inventé un procédé
25:50 pour que les huîtres procréent la marée, en fait, comme dans l'océan.
25:56 Et donc, ça donne un goût très particulier aux huîtres,
25:59 c'est vraiment un goût de noisette.
26:01 - D'accord.
26:02 Donc, il a créé un goût particulier.
26:04 L'huître a un goût spécial.
26:06 - Le fait de les sortir de l'eau et de les replonger dans l'eau,
26:09 leur confère un goût particulier.
26:12 - C'est des deux huîtres en France qui ont ce goût particulier,
26:16 Bouzyg, les huîtres exondées de Bouzyg,
26:21 et celle de Dutapitch, en Normandie, pour différentes autres raisons,
26:27 qui ont ce goût de noisette et qui les rendent toutes les deux particulières,
26:30 qui sont les deux huîtres les plus particulières.
26:32 Alors, vos auditeurs d'autres régions vont vous envoyer plus courrier,
26:36 mais elles sont très particulières pour avoir dans une autre vie
26:39 de méchants distributeurs mis des filières.
26:41 - Oui, parce que vous avez eu une vie vraiment bien remplie.
26:44 - Mouvementée.
26:45 - Et c'est vrai qu'il y a des huîtres qui ont un goût particulier,
26:48 parce qu'elles sont souvent à l'embouchure de fleuves.
26:50 Donc, il y a ce petit goût, entre parenthèses, de vase,
26:52 mais qui leur donne ce petit goût aux noisettes.
26:54 - C'est ça.
26:55 - Parfait.
26:56 Donc, on a ça aussi à l'architecte.
26:59 - Parfait.
27:00 Alors, il y a une chose très chouette à faire aussi,
27:03 c'est le tour de l'étang à vélo,
27:05 qui est une voie cyclable qui relie toutes les communes entre elles.
27:09 Et donc, ça prend à peu près une demi-journée si on a un vélo électrique,
27:13 une journée si c'est un vélo normal.
27:15 On peut louer un vélo très facilement,
27:17 faire des pauses pour visiter les différentes communes,
27:21 déguster les produits locaux.
27:23 Et vraiment, c'est quelque chose de très, très plaisant à faire.
27:26 - Ça vous parle, Claire Jousselm ?
27:28 Quand on est en cure, est-ce qu'on a le temps, oui, j'imagine,
27:31 de visiter la région, bien sûr ?
27:33 - Oui, tout à fait. Sur le tour à vélo, effectivement,
27:35 je me disais qu'effectivement, c'est quelque chose qu'on peut faire
27:38 en fin de cure, quand on a moins mal qu'au début de la cure.
27:42 Et oui, parce qu'en fait, les soins,
27:45 on choisit, on crée nos horaires quand on arrive le premier jour.
27:49 Les soins durent trois semaines, six jours sur sept.
27:52 Mais on ne consacre finalement pas trop de temps dans la journée.
27:57 C'est très organisé, on a un planning,
27:59 on sait à quel endroit on doit se rendre, à quelle heure.
28:03 Et les soins s'articulent, s'enchaînent les uns et les autres très facilement.
28:08 Donc finalement, en deux heures, on est ressorti.
28:11 Et puis, on a tout le reste de la journée, effectivement,
28:13 pour profiter de la région.
28:15 - D'accord. On dit que la rue Clébens, c'est une cure,
28:18 mais c'est aussi un spa et une marque dermatocosmétique.
28:21 Expliquez-nous.
28:23 - À un moment, on s'est dit que les vertus de l'eau
28:26 pouvaient être aussi transportées chez soi.
28:29 Alors d'abord, on a travaillé sur ce qu'on appelle les soins effet cure.
28:33 Donc la boue thermale, des gels criot, avec des effets froids,
28:38 avec un gel qui fait effet froid, effet chaud.
28:41 Et donc, on a retravaillé depuis 2021 l'ensemble de cette gamme,
28:44 qui était une gamme cosmétique standard.
28:47 Et on s'est dit, on va travailler sur "Que Balaruc",
28:50 c'est-à-dire la naturalité.
28:52 Alors on ne peut pas mettre 100% de produits naturels dans des cosmétiques.
28:56 Donc on a passé ce point-là.
28:58 On s'est mis comme ambition d'être "100% vert" sur Yuka.
29:03 On s'est dit, c'est un bon étalon.
29:05 Et en même temps, on a eu l'homologation d'une gamme Dermato sur ce point-là.
29:10 Et on a travaillé cette gamme,
29:12 qui commence maintenant à faire son petit bout de chemin, comme on dit.
29:16 Voilà, avec quelques points d'exclusivité aussi,
29:20 qui arriveront, une grosse nouveauté pour l'année prochaine,
29:23 où à un moment, on va pouvoir avoir une eau de massage,
29:26 pour se faire du bien à la maison.
29:28 - Claire Joussel, on disait tout à l'heure avec Paul-François Ouvion,
29:31 qu'on ne voit pas les curistes, alors qu'ils sont quand même,
29:34 en journée, 4500 sur le site, à peu près.
29:36 - Oui. - Au plus fort du plus fort.
29:38 - C'est ça. - Est-ce que, comment on fait ?
29:40 Vous ne les voyez pas ? On n'a pas l'impression qu'il y a du monde autour de nous.
29:43 - Alors, le seul moment où on ressent qu'il y a du monde,
29:46 c'est quand on arrive et quand on repart.
29:48 On voit bien qu'il y a une certaine activité dans le hall d'accueil.
29:51 En revanche, toute la cure, tout le lieu,
29:56 est divisé en étages et en petites unités.
29:59 - D'accord. Donc tout le monde est dispersé, finalement.
30:02 - Tout le monde est très dispersé.
30:04 Il y a des petites salles d'attente,
30:06 souvent très jolies, avec une vue...
30:09 C'est là où on a la sensation de paquebots, d'ailleurs,
30:11 parce qu'on a comme des grands hublots, des grandes fenêtres,
30:15 et on voit les temps et s'estent au loin, au large.
30:20 Et dans ces petites salles d'attente, finalement,
30:23 on n'est jamais plus de 4-5 à attendre dans le tour.
30:25 - D'accord.
30:26 - Donc c'est vrai qu'on a rarement la sensation d'une foule.
30:31 - Oui, parce que c'est quand même le plus grand centre,
30:33 enfin le plus gros centre thermal de France.
30:35 Alors, Paul-François Huvion, expliquez-nous ce que c'est que l'application Maya.
30:38 - Alors, Maya, Claire le disait, on a un petit point noir,
30:42 c'est l'accueil, parce qu'à un moment, c'est là où tout se concentre.
30:44 - Oui.
30:45 - Et dans le cycle d'inscription, on est sur un soin qui est conventionné,
30:52 donc il faut amener une prise en charge, sa carte vitale,
30:55 sa prescription du médecin, il y a une démarche administrative.
30:58 Et donc, historiquement, on venait retirer son ticket et faire la queue,
31:03 on peut toujours le faire, et maintenant on peut prendre rendez-vous.
31:06 On dit "j'ai tous mes documents et je vais prendre rendez-vous sur Maya".
31:09 Les Maya, c'est un concurrent de Docteur Libre,
31:12 où je dis "je viens à 10h", et à 10h, je me mets devant le guichet.
31:15 - Ah d'accord, directement.
31:16 - Directement, on m'accueille, on dit "bonjour Claire",
31:19 et bim, on prend mes documents, ça dure 5 minutes,
31:22 et ensuite on dit "voilà vos horaires", et on dit "soit tout de suite,
31:25 parce que c'est lundi, ou soit à lundi, pour vos soins".
31:28 Et c'est fini.
31:29 - Parfait. Quelle belle organisation.
31:31 Tiffaine Collet, directrice de l'Office de tourisme à l'archipel d'Otto,
31:34 on part où après ?
31:36 Il paraît qu'on peut faire une balade à Dromadère.
31:38 - Alors, on peut faire une balade à Dromadère,
31:40 effectivement à Frontignan.
31:42 - C'est extraordinaire.
31:43 - On peut se promener à d'autres Dromadères.
31:45 On peut faire une balade avec des ânes aussi, à Gigeon.
31:47 - Ah, des Dromadères, très bien, je note. À Gigeon.
31:49 - À Gigeon.
31:50 - À Gigeon, pardon, Gigeon.
31:51 - Alors, il y a une belle abbaye aussi à Gigeon,
31:54 l'abbaye Saint-Félix de Monceau,
31:56 qui est dans le massif de la Gardiole,
31:58 où on peut faire des randonnées très agréables,
32:01 et puis on peut finir en redescendant vers Frontignan, par exemple,
32:05 pour goûter le muscat, qui est la spécialité locale.
32:08 - Vous nous parlez beaucoup de cocktails et de muscat,
32:10 qu'est-ce qui se passe dans cette région ?
32:12 Le terroir, la gastronomie, le bon vivre ?
32:14 - C'est ça.
32:15 - Je ne suis pas issu de cette région.
32:16 - Ah non, vous êtes d'où ?
32:17 - C'est une région de Nancy.
32:19 - Ah mince.
32:20 - Après, j'ai un peu voyagé, c'est mon côté un peu...
32:22 - Baroudeur.
32:23 - Oui, voilà.
32:24 C'est une région bénie des dieux.
32:26 Il y a un typhaine, me contredire,
32:28 mais je crois que c'est par huissier,
32:30 plus de 320 jours de soleil par an.
32:31 - D'accord, ah ouais.
32:32 - C'est ça.
32:33 La gastronomie, parce qu'on parle du pic-poule,
32:36 on parle de ça, on peut aller les coteaux de Thau,
32:39 on fait 3 mètres à côté, on a le pic Saint-Loup,
32:41 on en parlait tout à l'heure.
32:43 On a les spécialités, la tiède, la macaronade,
32:45 le frontinant, les huîtres,
32:47 il ne faut pas oublier les moules,
32:49 il ne faut pas oublier les escargots de mer,
32:51 il n'y en a un peu moins en ce moment,
32:53 parce que le temps est un peu chaud,
32:55 mais il y a les oursins,
32:57 et il y a les dorades.
32:59 En ce moment, vous allez à Balaruc,
33:01 et à Sète, parce que,
33:03 une petite astuce pour faire la pêche miraculeuse,
33:05 c'était le week-end dernier, on reste un petit peu là,
33:07 quand l'étang commence à se refroidir,
33:09 l'étang va devenir en hiver plus froid que la mer,
33:11 et donc les dorades quittent l'étang.
33:14 - Et elles pullulent.
33:15 - Et elles pullulent parce qu'elles passent par un même endroit,
33:17 qui est un endroit célèbre par Agnès Varda,
33:19 qui est la Pointe Courte,
33:21 je fais un petit coucou aux pointus,
33:24 ceux qui m'écouteront se reconnaîtront,
33:26 et qui est un endroit déjà magnifique à voir,
33:28 et vous venez avec votre canne à pêche,
33:30 et j'ai pas besoin d'être une star,
33:32 je met un bout de truc...
33:34 - Et ça prend.
33:36 On va marquer une pause, chers amis,
33:37 on va se retrouver dans un instant pour continuer à parler
33:39 de cet endroit quasi iconique de France, mythique,
33:42 l'archipel de Thau, avec nos invités, à tout de suite.
33:44 Et avec Paul-François Ouvion,
33:56 directeur général des thèmes Balaruc-Les Bains,
33:58 et Anne Collet, directrice de l'office de tourisme d'archipel de Thau,
34:00 qui nous fait rêver sur cet endroit absolument exceptionnel,
34:03 dont on parlait hors micro,
34:05 de choses qu'on pourra répéter à nos auditeurs,
34:07 et Claire Joussel, me curie convaincue,
34:09 trois cures à Balaruc, Claire avec vous,
34:11 vous en avez fait trois, est-ce que vous en feriez une quatrième ?
34:14 - Ah oui, je pense qu'il va falloir bien...
34:16 - Oh, bah oui, oui !
34:18 Encore ?
34:19 - Tant que je vais faire le tour de l'étang au vélo.
34:21 - Oui, et au niveau articulaire, vous en êtes où aujourd'hui ?
34:24 - Ah bah, de toute façon, à chaque fois que je pars de la cure,
34:27 et dans les mois qui suivent, je me sens beaucoup mieux,
34:30 et puis, quand l'humidité revient dans l'air,
34:35 c'est vrai que je ressens à nouveau le besoin de me soigner.
34:40 - D'accord. Quel est votre soin préféré à la cure ?
34:43 - Alors, donc j'ai parlé de ces petites buses de boue,
34:47 qui étaient très agréables,
34:50 après, il y a un autre soin,
34:53 où on est dans une baignoire à jet,
34:56 où on est massé par tous les jets,
34:59 là aussi, on est très bien, parce que c'est une petite cabine,
35:02 c'est pas une petite cabine, c'est une petite pièce, très confortable,
35:05 là aussi, on nous baisse l'intensité lumineuse,
35:08 pour qu'on soit vraiment bien détendu, ça c'est très agréable,
35:11 et puis il y a des massages aussi.
35:13 - Ah ça, les massages... Parlons-en des massages !
35:16 - Alors ça, c'est assez extraordinaire,
35:18 c'est qu'en fait, il y a plusieurs kinés à la cure,
35:21 et donc on arrive, on s'allonge sur une table,
35:24 et on va se faire masser,
35:27 donc par le kiné,
35:30 qui préalablement aura descendu toute une série de jets d'eau,
35:34 qui donc, l'eau va couler sur nous,
35:37 en même temps que l'on se fait masser.
35:39 C'est assez curieux, j'avais jamais vu ça,
35:42 mais c'est très agréable.
35:44 - Et en plus, vous m'avez dit, en préparant cette émission,
35:47 que ce que vous trouviez extrêmement sympathique, c'était l'accent du personnel.
35:50 - Alors, l'accent et l'accueil aussi.
35:53 - Oui, c'est vrai qu'on se sent complètement...
35:58 - C'est chaleureux, Balaruc !
36:01 - On se sent dans le sud de la France, absolument,
36:04 et puis on est très bien accueillis,
36:08 c'est vrai qu'ils sont sympathiques,
36:10 et puis on est vraiment dans le sud de la France.
36:12 - Très bien. - On se sent ailleurs.
36:14 - Tiffany Collet, quand on sort des termes de Balaruc,
36:16 est-ce qu'on peut trouver des plages sauvages accessibles, dans le coin ?
36:20 - Oui, il y a des plages sauvages.
36:22 Alors, notamment entre Fontignan et Villeneuve-les-Maglones,
36:25 où il y a 7 km de plages sauvages,
36:28 il faut marcher un petit peu avant d'atteindre les endroits où il y a moins d'eau.
36:31 - Oui, mais tout se mérite !
36:33 - Et puis il y a des plages sauvages aussi, entre Sète et Marseillan,
36:36 accessibles en bateau, à vélo ou à pied,
36:41 pas accessibles en voiture.
36:43 Il y a 15 km de plage entre Sète et Marseillan,
36:46 dont une portion qui n'est pas accessible aux voitures,
36:49 et qui est vraiment sauvage.
36:51 - Qu'est-ce qu'on peut faire dans la région, à Noël, là, qui arrive ?
36:54 On m'a parlé du bazar de Noël.
36:56 - Le bazar de Noël, c'est le deuxième week-end de décembre.
37:00 C'est un festival qui se tient à Sète,
37:03 qui rassemble à la fois un marché de créateurs et d'artisans,
37:07 et des musiciens, pour des concerts le soir,
37:11 et des animations famille l'après-midi.
37:13 Concerts assez pointus, plutôt électro.
37:18 - Les gens qui aiment la culture, qui aiment l'art,
37:22 c'est Sète, vraiment, le poumon culturel ?
37:24 - Sète, c'est le poumon culturel,
37:26 mais après, il y a d'autres choses, évidemment, sur le territoire.
37:29 - Mais à Sète, il y a quand même 4 musées.
37:31 - À Sète, il y a 4 musées, un centre régional d'art contemporain,
37:33 une scène nationale,
37:35 de nombreuses galeries privées, galeries d'art,
37:38 des ateliers d'artistes, il y a plus de 45 ateliers
37:41 qui sont mis gratuitement à disposition des artistes de Sète,
37:44 et on a plus de 80 artistes professionnels qui vivent à Sète.
37:47 Donc, c'est pas pour rien que Montpellier a choisi de s'allier avec Sète
37:51 pour candidater au label Capital Européenne de la Culture.
37:54 - Exact.
37:55 - Et puis, 18 festivals qui rythment l'année,
37:59 donc, comme on le disait, il y en a un bientôt, à Noël,
38:02 mais on a Escalacette aussi, pour la semaine de Pâques,
38:06 qui est le plus grand rassemblement de vieux gréments de Méditerranée,
38:09 qui a lieu tous les deux ans,
38:12 et il a tué 400 000 personnes il y a deux ans.
38:15 Donc, on a les plus gros alliés du monde qui sont visibles et visitables à ce moment-là.
38:19 - D'accord.
38:20 - Voilà, donc ça, c'est aussi une date à retenir,
38:23 voilà, Escalacette, la semaine de Pâques.
38:27 - Très, très bien.
38:28 Est-ce qu'on prévoit des animations au terme de Balaruc-les-Bains, particulières ?
38:33 - Alors, il y a des animations toutes les semaines,
38:36 avec des chanteurs, des mises en avant, des chrétiens,
38:39 des cours aussi d'informatique, pour se remettre à niveau.
38:42 - D'accord, qui sont accessibles pour les curistes.
38:44 - Oui, des conférences sur la douleur, etc.
38:47 Et donc là-bas, un peu comme tout le monde,
38:50 on a passé Halloween, on a passé Octobre-Rose,
38:52 parce que Octobre-Rose, c'est un moment important pour nous,
38:54 parce qu'on est partenaire de l'Institut contre le cancer de Montpellier,
38:57 notamment dans le parcours de soins post-cancer du sein,
39:01 pour soulager les douleurs liées à l'hormono-immunothérapie, aux effets secondaires.
39:06 Et donc là, on va entrer dans Noël, on va démarrer le calendrier de l'Avent,
39:10 où on va essayer de faire participer nos curistes.
39:13 Donc on essaie d'amener de la convivialité.
39:16 Et puis, si Tiffen ne m'en veut pas, et si tous les gens de l'archipel d'Otto,
39:20 c'est que pas très loin quand même, il y a aussi Montpellier,
39:23 avec toute sa richesse culturelle, il y a aussi Béziers, il y a aussi Pesnace,
39:28 on dit toujours Jean-Baptiste Poclin est né à Paris,
39:31 Molière est né à Pesnace.
39:33 On a une richesse extraordinaire, où en moins de 20 minutes en voiture,
39:37 on a plein d'autres choses à faire.
39:39 Et puis, pour être un tout petit peu chauvin,
39:41 il y aura aussi le marché de Noël à Ballaruc-les-Bains cette année,
39:44 où Tiffen, bien évidemment, est invité, je me fais le porte-parole de l'association.
39:48 Pour se faire pardonner d'avoir parlé de Montpellier.
39:51 Et il y a plein d'autres choses dont on n'a pas parlé.
39:54 Il y a aussi par exemple l'abbaye de Valmagne,
39:57 qui est une des plus grandes abbéies cisterciennes,
39:59 qui se trouve à Ville-Vérac, avec un jardin de plantes médicinales
40:03 et une auberge où on déguste...
40:05 Et qui est encore dans un très bel état.
40:07 Qui est dans un très bel état, où on va déguster des plats cuisinés
40:11 à partir des produits et des herbes du...
40:13 - De l'abbaye ? - Du potager de l'abbaye.
40:16 - Du vin ? - Du vin aussi !
40:18 - Encore ? Ah non, on en a partout !
40:20 - Tout à fait, il y en a partout du vin !
40:22 Il y a beaucoup de choses à voir.
40:24 Il y a trois musées, il y a d'autres musées aussi,
40:26 comme par exemple la Villa Gallo romaine à Loupian.
40:29 Tout à l'heure, Paul-François parlait des grecs qui étaient installés à Agde
40:34 et qui avaient découvert les vertus de l'eau thermale de Balaruc,
40:39 puis les romains.
40:40 Donc les romains, il y a une Villa Gallo romaine dont il reste des vestiges
40:44 qui est à Loupian, ça se visite aussi.
40:46 Il y a un jardin antique méditerranéen à Balaruc-les-Bains, toujours !
40:50 Voilà !
40:52 - Il est content, on parle de Balaruc-les-Bains.
40:54 - Et puis il y a un musée de l'étang,
40:56 qui est très intéressant aussi, sur toutes les techniques d'élevage des coquillages,
41:00 justement des moules, des huîtres,
41:02 et la vie des pêcheurs de l'étang.
41:05 - Et du coup, on a fait le tour avec tout ce qu'on s'est dit de l'architecte de Gilles ?
41:08 - On a fait quasiment le tour.
41:10 - Combien de temps vous conseillez à une famille avec des enfants
41:12 de venir s'installer ? 15 jours, 3 semaines ?
41:14 En 4 jours, un grand week-end, on peut voir beaucoup de choses ?
41:17 - Ah oui, on peut déjà voir beaucoup de choses dans un grand week-end,
41:20 mais après, tout dépend de ce qu'on aime faire.
41:22 Si on a envie aussi de prendre le temps,
41:24 de se laisser aller à la douceur de vive méditerranéenne,
41:27 on peut rester un peu plus longtemps aussi, il y aura toujours des choses à faire.
41:30 - On est clairement dans une ambiance méridionale méditerranéenne.
41:33 La Garigue n'est pas loin.
41:35 - Il y a de la Garigue sur le territoire.
41:37 - La randonnée pédestre aussi ?
41:39 - Aussi, sur le massif de la Gardiole dont je parlais,
41:42 mais aussi sur les collines de l'Amour, par exemple.
41:45 - Oui, les collines de l'Amour.
41:47 - En deux mots, là, plus loin Moura !
41:49 - Ah pardon, je me suis emballé. Les collines de l'Amour, très bien.
41:52 On m'a parlé aussi d'un circuit pédestre de 200 km,
41:55 qui va de... où à où ? 200 km de long.
41:58 - C'est pas chez vous, ça ? - Non, c'est pas chez nous.
42:00 - Alors c'est 200 km en tout, mais il y a plus de 200 km de pistes...
42:04 - De pistes, voilà, 200 km de pistes cyclables.
42:07 - De pistes cyclables au total sur le territoire, tout à fait.
42:11 - La colline, le Mont-Saint-Clair, c'est chouette ?
42:14 - Oui, c'est très beau, et puis c'est une belle façon de découvrir aussi la ville de Sète,
42:17 puisque vous montez, vous avez un panoramique sur tous les environs,
42:21 et ça permet de vraiment visualiser la topographie de Sète
42:26 avec cette colline qui culmine à 180 m au milieu,
42:29 la mer d'un côté, les temps de l'autre,
42:31 la ville reliée par des cordons d'une aire qu'on appelle des Lido.
42:34 - Très jolie. - Voilà.
42:36 Et puis on voit loin, on voit jusqu'au Pyrénées, par Tanclair.
42:40 - Mais oui, par Tanclair.
42:42 - Par Tanclair, quand on voit le Canigou, deux jours après, il pleut.
42:47 Ça fait partie des 60 jours où... - Ah oui ?
42:50 - Voilà. - Ça c'est une règle de base ?
42:52 - C'est la règle de base. - D'accord. Donc on voit le Canigou...
42:54 - Quand on regarde, on voit la colline de Hague,
42:56 parce que c'est comme ça qu'il faut le regarder.
42:58 Il faut le voir du quatrième étage des Thermes, on le voit très très bien,
43:01 c'est la plus belle vue. - On dirait un enfant du pays,
43:03 c'est marrant. - Oui, mais c'est un pays que j'ai dans mon cœur,
43:06 parce que ça fait longtemps que je viens... - Ben oui.
43:09 - Voilà. Je suis fan de joute, et donc on a une grande osmose
43:14 sur tout le périmètre, sauf quand on parle de joute.
43:17 Voilà. Les joutes sont un point où, à un moment,
43:20 il reste un peu d'affrontement... - Ça bagarre un petit peu.
43:23 - Ça bagarre, ça charrie, et bien évidemment,
43:26 c'est toujours des discussions sur l'arbitrage.
43:29 - Mais on aime bien ce chambré en France. - Oui.
43:31 Et puis alors, sur les tantots aussi, on aime bien.
43:33 - Le massif de la Gardiole, ça vaut le coup ?
43:35 - Ah oui, ça vaut le coup pour la randonnée, justement, pédeste,
43:38 mais aussi le vélo. - C'est où, exactement ? Au sud ?
43:41 - Alors c'est entre Frontignan et Gigean, à l'est de Sète, nord-est de Sète.
43:47 - C'est juste derrière Ballaruc. - C'est juste derrière Ballaruc, exactement.
43:50 - Tout tourne autour de Ballaruc. - De toute façon, tout...
43:52 - Ballaruc, c'est un peu le centre du monde, comme à Perpignan.
43:55 Paul-François Ouvion, quand on est directeur général des thèmes de Ballaruc-Les-Bains,
43:58 est-ce qu'il y a des domaines dans lesquels on doit innover ?
44:01 Et si oui, lesquels ? - Oui, parce qu'on se dit toujours le thermalisme...
44:05 - Oui, on se dit "tiens, voilà, c'est de l'eau, et puis..."
44:07 - Oui, mais de l'eau, à un moment, comment on la travaille ?
44:10 Donc cette innovation, ce qu'on a fait, nous, depuis cette année,
44:13 on a officialisé notre laboratoire de recherche,
44:16 où on travaille sur l'eau thermale et son environnement,
44:19 sur le climat, et sur les algues présentes un peu partout dans cette eau,
44:24 ou aux alentours, et on a déposé des brevets.
44:27 Et voilà, je fais un petit coucou aux équipes particulières de ça.
44:32 Certaines vont faire des présentations,
44:35 dans quelques jours, on aura fait des présentations en Bretagne.
44:39 Et puis je fais un petit coucou à Mika, la Anita, qui est la patronne de ça,
44:42 parce que j'ai besoin qu'elle aille mieux.
44:45 Et voilà, on travaille, on innove, on a parlé tout à l'heure du lit de boue,
44:50 mais on a travaillé un nouveau soin avec le professeur Richou,
44:53 acteur général de l'Institut Contrôle Cancer de Montpellier,
44:56 sur le cocon thermal, et on cherche de l'innovation,
44:59 parce que c'est comment on est de plus en plus en contact avec les curistes,
45:03 et aussi comment va leur faciliter la vie.
45:05 Donc des fois, l'innovation, c'est de faire une feuille de soin,
45:08 où j'ai pas besoin de mes lunettes pour les lire, on a ça en commun,
45:11 et donc on le voit suffisamment gros.
45:14 Et l'innovation, c'est l'accueil, et donc ce que l'on va faire l'année prochaine,
45:18 c'est d'éduquer chacun ce qu'on appelle l'éducation thérapeutique du patient.
45:22 C'est moins fun que la gardienne, mais comment on prend en charge cette douleur
45:26 qui est toujours difficile à dire et à communiquer aux autres.
45:29 Pour conclure, Claire Jousselm et vous trois, autour de cette table,
45:33 vous avez 10 secondes pour me dire quel est votre coin préféré à Bas-la-Rue-Clébin.
45:37 Claire Jousselm, c'est à vous.
45:39 - C'est le devant du bâtiment de la Cure, il y a une petite plage
45:46 qui descend en tente douce dans les temps, qui est bien nettoyée,
45:51 là il n'y a pas d'oursins, on peut rentrer tranquillement dans l'eau.
45:54 - La petite plage devant l'établissement thermal. Merci Claire.
45:57 Je suis désolé, on doit aller un peu vite. Tiffaine ?
45:59 - La balade Spinozi-Bracense, où il y a l'ancienne cabane de Laurent Spinozi,
46:05 dont parlé je crois Paul François tout à l'heure, et d'où on a une vue magnifique.
46:09 - Et Paul François Ouvillon ?
46:11 - Le plus bel endroit, et je vous invite tous à venir,
46:13 on parlait tout à l'heure de la plus belle scène, je crois avoir le plus beau bureau,
46:16 parce que moi je vois ça tous les jours, j'ai le plus beau lever et coucher de soleil,
46:20 et comme disent les balaruquois, "c'est, c'est beau", surtout quand on le voit de Balaruc.
46:24 - C'est ça, donc le plus bel endroit balaruque, c'est dans votre bureau ?
46:27 - Non, la balade. La balade, et comme ça on fait un coucou à Jo,
46:32 Georges Brassens et à Lolo Laurent.
46:35 - Merci à tous d'avoir participé à cette émission, c'était La France à découvrir
46:39 consacrée à Balaruc-Lesbains dans les Roses.
46:41 On se retrouve la semaine prochaine dans La France à découvrir, salut !
46:44 Sud Radio, La France à découvrir, Christophe Gickel.
46:47 Avec Balaruc-Lesbains au thermal, plongé au cœur de la première station thermale de France.

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