Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNU jusqu'à 10h30.
00:00:07 Un mois pour ça, un mois pour sortir le nom de Nicole Belloubet du chapeau de la naphtaline.
00:00:14 Nicole Belloubet, c'est la ministre de la Justice qui expliquait en 2020 que l'insulte à la religion était une atteinte à la liberté de conscience dans l'affaire Mila, rétablissant de fait le délit de blasphème.
00:00:26 Nicole Belloubet, c'est la dame à l'époque membre du conseil constitutionnel qui fustigeait dans une tribune les fariboles sur la restauration de la blouse ou de l'autorité.
00:00:37 C'est aussi celle qui proposait de sortir du cadre rigide du cours magistral, il fallait laisser du temps et de l'autonomie aux jeunes, ménager le droit à l'erreur, etc. disait-elle.
00:00:47 Toutes les sornettes entendues depuis 40 ans qui font que les collégiens ne savent plus si Louis XIV était avant Napoléon.
00:00:54 Nicole Belloubet, c'est enfin la ministre de la Justice qui notifiait à son administration de faire entrer moins de délinquants en prison et qui voulait recevoir le collectif pour Adama Traoré.
00:01:05 Si je voulais résumer, Madame Belloubet incarne tout ce qui ne marche pas en France depuis des années, entre abstraction, bon sentiment et idéologie.
00:01:14 Elle est aussi une synthèse de ses petits hommes gris, professeur d'université, recteur d'académie, membre du conseil constitutionnel, ministre de la République.
00:01:22 Elle a réalisé un parcours sans faute. Les syndicats des enseignants sont ravis, c'était le but, soyez certains, rien ne changera.
00:01:31 Dans les collèges et dans les lycées, Papendiaille et Najat Vallaud-Velkacem sont de retour rue de Grenelle.
00:01:39 Il est 9h01, chanel ouste.
00:01:41 [Générique]
00:01:52 Bonjour Pascal, bonjour à tous. Passation de pouvoir au ministère de l'Éducation nationale dans une heure.
00:01:57 Nicole Belloubet prend la place d'Amélie Oudéa-Casterat après seulement 29 jours passés à l'hôtel de Rochechouart.
00:02:04 En revanche, l'ancienne joueuse de tennis garde les sports et les Jeux Olympiques.
00:02:08 La situation totalement hors de contrôle à Mayotte. Dix mois après l'opération Wambushu, le quotidien des habitants est toujours le même.
00:02:16 Certains installent des barrages sur les routes pour protester contre l'insécurité et l'immigration illégale qui persiste sur l'île.
00:02:23 Grégoire vit à Mayotte et il raconte ne plus sortir de chez lui la nuit.
00:02:27 Les maorais en ont marre de voir leur belle île, qui est née grosso modo à feu et à sang, est laissée à l'abandon.
00:02:33 Les familles n'osent plus sortir, on peut être pris à partie dans n'importe quel endroit de l'île, que ce soit sur grande terre ou petite terre.
00:02:41 Donc à partir de 18h, dès qu'il commence à faire nuit, tout le monde reste chez soi et on est toujours un petit peu à la merci de ce qui peut se passer dans les rues.
00:02:49 Et puis Joe Biden n'a pas de problème de mémoire. C'est en tout cas ce qu'il a dit cette nuit dans une allocution surprise.
00:02:54 Le président américain est revenu un poil agacé sur le rapport d'un procureur qui met en cause ses facultés mentales.
00:03:00 Écoutez. Je n'ai pas de problème de mémoire. Regardez ce que j'ai fait depuis que je suis devenu président.
00:03:06 Aucun d'entre vous ne pensait que je pourrais faire passer toutes les choses que j'ai fait adopter.
00:03:10 Comment est ce possible ? Je suppose que j'ai oublié ce qui s'est passé.
00:03:14 Voilà pour l'essentiel de l'information. C'est à vous, Pascal.
00:03:17 Je n'ai pas de problème de mémoire. J'en parlais encore avec Ronald Reagan hier soir.
00:03:21 Joe Biden. Bon, à 60 ans, on a des problèmes de mémoire.
00:03:26 Oui, on ne sait pas parfois qui sont. On oublie les prénoms et les noms.
00:03:30 Alors, je n'ai pas oublié le nom, ni votre prénom, Gautier Lebrecht.
00:03:34 Bonjour, Eugénie Bastier, Joseph Macéscar, Georges Fenech, André Valigny.
00:03:39 Bonjour. Une wokiste, donc, à l'Éducation nationale.
00:03:43 Et wokiste ?
00:03:45 Elle est de gauche, oui.
00:03:45 Wokiste, madame.
00:03:47 Et vous avez oublié de mentionner un de ses hauts faits d'armes.
00:03:50 C'est qu'elle a libéré 12 000 prisonniers pendant le Covid, dont 6 000 en 15 jours.
00:03:54 Ce qui aboutit à une hausse de l'insécurité stupéfiante en 2021,
00:03:57 qu'on n'avait jamais vue quasiment dans les 20 ou 30 dernières années.
00:04:02 Parce que dans la panique du Covid, elle avait comme ça libéré 6 000 prisonniers en 15 jours.
00:04:06 Je ne sais pas si vous vous souvenez.
00:04:07 Vraiment, quel cirque. Je vous assure, quel cirque.
00:04:10 Moi, je veux bien... Après, on va dire, vous êtes populiste.
00:04:13 Vous êtes... Quel cirque. Un mois pour ça.
00:04:16 Et vous avez madame Belloubet, qui est l'exact contraire de Gabriel Attal,
00:04:19 qui était lui-même l'exact contraire de Pape Ndiaye.
00:04:22 Qui était lui-même l'exact contraire de Blanquet.
00:04:24 Cinq ministres à l'Éducation nationale en moins de deux mois.
00:04:27 Je vous assure. - On est au cinquième.
00:04:28 La phrase qu'on aura le plus d'héritage ici, c'est
00:04:31 "je n'ai pas la grille de lecture pour Emmanuel Macron".
00:04:34 Moi, je ne l'ai pas. Si les gens l'ont, je ne l'ai pas.
00:04:36 Je ne comprends rien à ce président.
00:04:38 Mais lui-même, je pense qu'il est dans l'improvisation, les hésitations.
00:04:42 Enfin, c'est incompréhensible. Écoutez...
00:04:44 Non, je pense qu'on l'a...
00:04:45 C'est l'exact contraire de Gabriel Attal.
00:04:48 C'est une femme qui explique que... Comment dire ?
00:04:51 Les fariboles sur la restauration de la blouse et de...
00:04:54 Attendez. Pardon.
00:04:55 Vous l'avez dit vous-même, c'est pour calmer la colère des syndicats
00:04:57 après le passage catastrophique d'Aminoude à Casterrat.
00:04:59 On a la grille d'analyse.
00:05:01 Elle nous l'a d'ailleurs été redonnée tout à l'heure par Fondation Digisper.
00:05:04 Sur cette antenne, c'est-à-dire que
00:05:06 Emmanuel Macron choisit systématiquement les gens qui n'ont pas de conviction.
00:05:10 Vous prenez le cas de Mme Belloubet.
00:05:13 Je peux vous prendre le cas d'autres personnes qui sont devenues ministres, d'accord ?
00:05:16 Et qui sont passées d'Alain Madelin à Emmanuel Macron.
00:05:20 Mais Attal, il a des convictions, manifestement.
00:05:23 En tout cas, on a l'impression qu'il en a.
00:05:25 Ce qu'il a choisi, ce sont les personnes qui n'ont pas de conviction.
00:05:28 Parce que qui a une conviction est trop fort, a une trop forte personnalité politique.
00:05:32 Donc on éradique tous ceux qui ont une forte personnalité politique.
00:05:36 C'est-à-dire on coupe.
00:05:37 Ce n'est pas la première qui va devoir mettre en place un plan
00:05:40 sur lequel elle s'est opposée il y a plusieurs années.
00:05:43 Là, il y a un test mis en place sur l'uniforme.
00:05:45 Comment voulez-vous que ces gens soient crédibles ?
00:05:47 Une possible généralisation.
00:05:48 Mais ça ne sera pas l'uniforme, je vous le dis.
00:05:50 Ça ne se sera pas.
00:05:52 Je me suis pensé par exemple à Catherine Vautrin,
00:05:54 qui était contre le projet de loi sur la fin de vie
00:05:57 et qui va devoir se retrouver à le porter et à le défendre.
00:05:59 Eugénie Bastier.
00:06:00 Eugénie Bastier.
00:06:01 Non mais ce qui est assez curieux, c'est qu'à chaque fois
00:06:04 qu'Emmanuel Macron fait un virage à droite,
00:06:06 c'était le cas lors de la nomination de Gabriel Attal
00:06:08 lors de sa conférence de presse en janvier.
00:06:10 On s'en souvient, il a dit les mots.
00:06:11 Il attendait la droite, autorité, etc.
00:06:13 À chaque fois, on se dit, bon, est-ce que ça va durer dans le temps ?
00:06:16 Ou est-ce qu'il va y avoir un virage à gauche quelques semaines plus tard ?
00:06:18 Souvenez-vous, c'était la même chose en mai 2020
00:06:20 avec Aztèques qui était un gouvernement très à droite.
00:06:22 Quelques mois plus tard, il y avait des nominations très à gauche.
00:06:24 Un mois pour ça ?
00:06:26 Un mois pour ça ?
00:06:27 Il était quand même plus à droite.
00:06:28 Un mois ?
00:06:29 Il était quand même plus à droite.
00:06:30 Un mois pour ça ?
00:06:31 Tu te dis, parce que ça vous amuse les journalistes politiques,
00:06:33 donc c'est peut-être pour faire diversion, c'est ce qu'on se dit.
00:06:35 Un mois pour ça ?
00:06:36 Un mois pour ça ?
00:06:37 Ça serait une première.
00:06:38 Non mais ils ont fait exprès de durer pour le congrès.
00:06:42 Pour le congrès ?
00:06:44 Non, ils ont nommé parce que dans un mois,
00:06:46 il y a le congrès où ils vont devoir voter pour la constitution libérée.
00:06:49 Et pour que les secrétaires d'État et les ministres puissent voter,
00:06:51 ils ont nommé un jour.
00:06:52 Non, mais genre je fais des...
00:06:53 Je veux dire encore une...
00:06:55 Ça m'ennuie moi de critiquer.
00:06:57 Quand on navigue à U et à Dia, on perd le cap.
00:07:01 À supposer qu'il y a un cap.
00:07:03 Donc on ne sait pas, effectivement, vous avez raison,
00:07:05 on ne connaît pas la ligne, on ne connaît pas l'objectif,
00:07:07 on ne connaît pas la politique.
00:07:09 À force de nommer des gens qui pensent différemment
00:07:12 ou en même temps, on n'a plus de logique politique, c'est évident.
00:07:15 Ces moments d'hésitation, ça fait quatre fois.
00:07:17 Quatre fois depuis le début de ce second quinquennat.
00:07:20 Je rappelle, Elisabeth Borne, Catherine Vautrin.
00:07:22 Vous vous souvenez de cet épisode.
00:07:24 Ensuite, il y a eu aussi...
00:07:26 Elisabeth Borne part, non finalement elle reste.
00:07:29 Finalement, le remaniement, c'est au début de l'été.
00:07:31 C'est le jeu des chaises musicales.
00:07:33 Il y a une secrétaire d'État qui change de portefeuille trois fois dans la même journée.
00:07:36 Gabriel Attal, on peut dire ce qu'on veut, je sais que maintenant le récit,
00:07:38 c'est de dire qu'Emmanuel Macron l'a choisi depuis bien longtemps.
00:07:41 Il y a eu dix jours de tâtonnements.
00:07:42 Et là, il y a ce remaniement au bout d'un mois,
00:07:45 même plus d'un mois, entre les hésitations pour Gabriel Attal et la fin de ce remaniement.
00:07:48 C'est plus d'un mois. C'est inédit.
00:07:50 Madame Belloubet, elle avait écrit,
00:07:51 elle était ancienne rectrice des académies de Limoges et de Toulouse.
00:07:54 Elle a fait un papier, supprimer le ministère de l'Éducation nationale.
00:07:57 Oui.
00:07:58 C'est ce qu'elle avait écrit.
00:08:00 C'était le même sur...
00:08:01 Je vous assure, mais c'est un gag.
00:08:02 Franchement, c'est un gag.
00:08:03 Je ne raconte pas de salade.
00:08:05 C'est une femme qui a dit, voilà, il faut supprimer le ministère de l'Éducation nationale.
00:08:08 Mais je vous assure, c'est un gag.
00:08:10 Madame Belloubet, elle incarne, je l'ai dit,
00:08:12 tout ce qui ne marche pas en France,
00:08:14 tout ce qui ne marche pas depuis 40 ans,
00:08:16 elle l'incarne, mais presque physiquement.
00:08:18 Son passage à la justice, c'est ça.
00:08:21 Son passage à la justice a été une calamité.
00:08:24 Elle s'est inscrite dans la ligne de Manette-Birard.
00:08:26 Une calamité absolue.
00:08:27 Elle a été membre constitutionnel, rectrice.
00:08:30 Enfin, ils ont tout fait, tout ça, pour rien.
00:08:32 Pour rien.
00:08:33 C'est des gens qui feront à la fin de leur vie...
00:08:34 Elle a été nommée parce qu'elle sera bien accueillie par les syndicats.
00:08:38 Oui, bon, ben, donc ça ne changera rien.
00:08:39 Ça ne changera rien.
00:08:40 Non, mais c'est terrible.
00:08:41 Oui, je crois, d'ailleurs, Valse l'a dit hier,
00:08:43 ce quinquennat, d'abord, il est mal parti.
00:08:45 Il n'a pas voulu...
00:08:46 Il a mal fini, surtout.
00:08:47 Il n'a pas fait de campagne.
00:08:48 Voilà, donc il va mal finir.
00:08:49 Il n'a pas fait de campagne.
00:08:50 Le président Macron n'a pas fait de campagne.
00:08:52 Il a attendu très, très longtemps avant de nommer un nouveau Premier ministre.
00:08:55 Il a perdu les législatives.
00:08:57 Il ne veut pas l'admettre.
00:08:58 Et depuis, c'est l'oscillation permanente.
00:09:00 C'est une sorte d'enloquin, Macron.
00:09:03 Il s'adapte à ses auditoires successifs.
00:09:05 Il n'a pas de cap.
00:09:06 Il n'a pas de ligne directrice.
00:09:07 Et le macronisme, c'est ça, finalement.
00:09:09 Et vous avez raison, Pascal.
00:09:11 Ça a mal commencé.
00:09:12 Ça risque de très mal finir.
00:09:13 Non, parce que tout...
00:09:14 Je veux dire, la France est tien, quand même.
00:09:17 Parce que c'est ça, le sans-paradoxe.
00:09:18 Les agriculteurs, ils sont sortis.
00:09:19 Non, mais la France est tien parce que les Français sont résilients,
00:09:22 parce que les entreprises marchent bien.
00:09:23 Ça tient.
00:09:24 Ils ont de la chance.
00:09:25 En fait, tout ce qui ne marche pas, c'est l'État.
00:09:27 C'est la crise permanente.
00:09:28 Depuis que...
00:09:29 Les émeutes, la crise des agriculteurs,
00:09:31 les gilets jaunes lors du premier quinquennat, l'immigration.
00:09:33 Tout ce qui ne marche pas...
00:09:34 On pourrait parler d'Anne Hidalgo et du Parc des Princes.
00:09:37 Dès que l'État est là, c'est invraisemblable.
00:09:40 Donc, il faudrait presque prier un jour pour que...
00:09:43 Supprimer l'État.
00:09:44 Non, supprimer l'État, mais qu'il y en ait un peu moins.
00:09:47 Comme en Argentine.
00:09:48 Bon, on va écouter Gabriel Attal dans une seconde.
00:09:51 Mais pour vous dire qu'on est dans un pays de fous aujourd'hui,
00:09:53 j'ai appris cette nuit, je ne sais pas si vous l'avez entendu,
00:09:56 une policière a été agressée devant le ministère de l'Intérieur.
00:09:58 Quel symbole ?
00:09:59 À 20 mètres de l'Élysée.
00:10:01 Hier soir, une policière en faction, devant la guérite de la grille d'entrée du ministère de l'Intérieur,
00:10:07 a été agressée.
00:10:08 Un homme a tenté de l'étrangler avant d'être interpellé.
00:10:12 On est à 20 mètres de l'Élysée.
00:10:14 Il y a beaucoup de policiers dans le coin.
00:10:16 Je pense qu'on est dans un pays de fous.
00:10:19 Vraiment.
00:10:20 Écoutons Gabriel Attal qui parle de gouvernement d'action.
00:10:23 C'est un gouvernement d'action et de résultat.
00:10:28 C'est sous ce sceau-là, et c'est ce que j'ai dit dès le soir de ma nomination,
00:10:32 que je place mon gouvernement.
00:10:34 Une grande majorité, très grande majorité des ministres ne viennent pas de la région Île-de-France.
00:10:38 Les deux tiers des membres de mon gouvernement ont été élus locaux, partout sur le territoire.
00:10:44 On en est là à dire que les gens ne viennent pas de l'Île-de-France.
00:10:47 C'est une critique qui a été faite à ce gouvernement,
00:10:50 être un gouvernement de Franciliens déconnectés.
00:10:53 C'est tellement invraisemblable ce qui est devenu le débat politique.
00:10:57 On en est rendu à savoir où sont nés les gens si ils gouvernent le pays.
00:11:02 Ça a toujours été le cas.
00:11:04 C'est toujours ce qu'on a regardé.
00:11:07 Il y avait même Descartes qui était...
00:11:09 On a un cas comme Amélie Oudéa-Castrera,
00:11:11 et on voit la déconnexion dans ce qu'elle a de plus pur.
00:11:15 Elle reste, Mme Oudéa-Castrera.
00:11:17 Elle est sauvée par les JO.
00:11:19 Elle a été tuée aussi par les syndicats qui ont eu sa peau,
00:11:21 et qui maintenant ont un ministre qui va leur plaire.
00:11:24 Je pense que quand on est ministre de l'Éducation nationale,
00:11:26 il est bon de déplaire un peu aux syndicats.
00:11:28 L'Éducation nationale, tout le monde...
00:11:31 Moi, je ne veux pas juger les profs, je juge les résultats.
00:11:34 Les résultats sont une calamité.
00:11:36 Moi, je les aime bien les profs, j'ai envie de les défendre,
00:11:38 j'ai envie de les payer plus cher.
00:11:39 C'est une calamité les résultats.
00:11:41 Les classements PISA, on est nuls.
00:11:43 Les syndicats veulent revenir sur les classes de niveau.
00:11:46 Ils veulent revenir sur les classes de niveau.
00:11:48 Ils manifestent avec des pancartes, non au choc des savoirs.
00:11:51 C'est quoi le choc des savoirs ?
00:11:53 Le choc des savoirs, c'est-à-dire mettre le paquet sur les savoirs fondamentaux,
00:11:57 revenir à une école un peu...
00:12:01 Ils veulent revenir aussi sur les groupes de niveau.
00:12:03 Moi, j'avoue que sur cette question, je n'arrive pas à me faire une opinion.
00:12:06 J'entends les deux versions.
00:12:07 Certains disent que c'est catastrophique, et d'autres disent que ça marche très bien.
00:12:10 Mais je peux vous en parler, c'est très simple.
00:12:12 C'est une question de bon sens.
00:12:14 Oui, mais mettre les mauvais ensemble, vous n'êtes pas progressés.
00:12:18 Pardonnez-moi, André,
00:12:22 si vous avez un enfant qui a du mal à suivre,
00:12:25 vous le mettez dans une classe avec les autres qui sont très bons.
00:12:28 Qu'est-ce qui se passe ?
00:12:29 Il n'ose même plus parler.
00:12:31 Il décroche.
00:12:32 Il est complexé, il n'ose même pas prendre la parole.
00:12:35 C'est une question de bon sens.
00:12:37 Il est même humilié.
00:12:40 Ça n'a pas de sens.
00:12:42 Effectivement, dans tous les domaines, on met les bons ensemble.
00:12:45 En sport, vous croyez que vous mettez dans un centre de formation les bons avec les mauvais ?
00:12:49 Non.
00:12:50 C'est idiot.
00:12:51 C'est là où l'idéologie vient percuter la réalité.
00:12:54 C'est les gosses qui souffrent.
00:12:55 Donc ceux qui ne sont pas bons, vous les laissez ensemble,
00:12:57 et il n'y a pas de raison d'espérer qu'ils deviennent moins bons.
00:12:59 Mais au contraire, vous les formez pour qu'ils deviennent meilleurs ensemble.
00:13:03 Il y a une sorte de rythme.
00:13:05 Démulation.
00:13:06 Évidemment, au contraire.
00:13:08 C'est-à-dire que vous vous adaptez à leur niveau.
00:13:11 Enfin, tu n'as pas besoin de sortir.
00:13:14 On a le souvenir du lycée.
00:13:15 C'était pareil.
00:13:16 Il y avait pendant des classes un syndicaliste,
00:13:18 un syndicaliste, un jour à la radio,
00:13:20 qui disait que c'était une catastrophe.
00:13:22 C'est une espèce de ségrégation scolaire entre les bons et les lus.
00:13:25 Mais c'est de l'idéologie.
00:13:26 Mais l'égalité, ce n'est pas la même chose.
00:13:28 Je vous parlais de l'école diagonale.
00:13:30 J'en ai parlé ici dix fois, l'école diagonale.
00:13:32 Les gosses sont obligés d'aller dans des écoles privées
00:13:35 parce que l'éducation nationale, justement, ne…
00:13:37 Alors, quand tu as de l'argent, c'est très bien.
00:13:39 Moi, pardonnez-moi, j'avais les moyens.
00:13:42 Mais quand tu n'as pas d'argent, les enfants, c'est compliqué.
00:13:45 Et c'est l'éducation nationale qui ferait ça,
00:13:48 qui devrait s'adapter au dyslexique, au dyspraxique, au dyscalculique,
00:13:51 à tous ceux qui ont du mal.
00:13:53 Vous n'allez pas les mettre avec des gens qui suivent…
00:13:55 Ça n'a pas de sens.
00:13:56 C'est comme le collège unique.
00:13:58 Je vous assure, ça n'a pas de sens.
00:14:01 Et puis, oui…
00:14:02 L'école à l'autre de la gamme, il y a la TAL.
00:14:05 Comme l'a suggéré Eugénie Bastier,
00:14:08 c'est-à-dire qu'on s'est débarrassé des ministres
00:14:11 qui étaient mauvaises sur la forme
00:14:12 pour en prendre une qui est mauvaise sur le fond.
00:14:14 Un peu de bon sens.
00:14:15 Donc, je ne suis pas sûr qu'on ait gagné aux changes.
00:14:17 Un peu de bon sens.
00:14:19 Un peu de bon sens ne nuirait pas.
00:14:22 Votre syndicaliste, je voudrais l'avoir en face de moi
00:14:24 pour lui dire vraiment…
00:14:25 Il ne se rend pas compte de ce qu'on a fait pour les gosses.
00:14:27 Invitez-le.
00:14:28 Écoutons M. Attal sur Mme Boulay.
00:14:32 Mme Boulay.
00:14:33 Déjà, déjà Boulay.
00:14:35 Mme Béloubet.
00:14:37 Mme Boulay.
00:14:38 Mme Guiré.
00:14:39 Moi, ce qui m'importe le plus,
00:14:40 et je sais que c'est ce qui lui importe aussi,
00:14:42 c'est qu'on puisse avancer pour l'école.
00:14:45 Et donc, les conditions pour pouvoir avancer pour l'école
00:14:49 n'étaient plus réunies dans l'immédiat.
00:14:51 Et donc, Nicole Béloubet, vous l'avez dit,
00:14:52 vient de la gauche, elle a été rectrice.
00:14:55 Elle a par ailleurs été élue,
00:14:56 élue locale à la mairie de Toulouse.
00:14:58 Elle a une expérience locale, nationale.
00:15:01 Elle a été garde des Sceaux
00:15:02 et elle saura porter cette feuille de route
00:15:03 au ministère de l'Éducation nationale.
00:15:04 Alors, les Français voient ?
00:15:05 Alors, évidemment…
00:15:06 Une feuille de route en opposition avec ses convictions d'avant.
00:15:09 Et à M. Bayrou, qu'a-t-il dit sur M. Bayrou et M. Attal ?
00:15:13 Sur le soutien au président de la République à la majorité,
00:15:15 il l'a dit extrêmement clairement en Corse ce matin.
00:15:17 Les députés l'ont rappelé aussi.
00:15:19 Ils ont tous soutenu la déclaration de politique générale
00:15:21 que j'ai faite devant le Parlement il y a quelques jours
00:15:24 et qui est la feuille de route qu'on va suivre dans les mois à venir.
00:15:27 Bon, écoutez, voilà…
00:15:28 On ne sait pas s'il le soutenait
00:15:29 parce qu'il n'y a pas eu de vote de confiance.
00:15:31 Bon, voilà, on va aller comme ça jusqu'en 2027.
00:15:34 C'est crépusculaire.
00:15:36 Il peut se passer beaucoup de choses d'ici là.
00:15:38 Oui, c'est sûr.
00:15:39 Il se passera.
00:15:40 Alors, je vais vous dire…
00:15:41 On fait un petit pari ?
00:15:42 La révolte des agriculteurs, il peut se passer beaucoup de choses.
00:15:44 Il ne se passera rien.
00:15:46 Il n'y aura pas de dissolution.
00:15:48 Les européennes qui arrivent aussi.
00:15:49 Mais il ne se passe jamais rien.
00:15:50 Pardonnez-moi de dire comme ça.
00:15:52 Il ne se passe rien en fait.
00:15:54 Ça continue comme ça.
00:15:55 Il y a une petite crise.
00:15:56 Il y a de l'épaisanteur.
00:15:57 Quoi ?
00:15:58 Épaisanteur.
00:15:59 Il ne se passe rien.
00:16:00 Un faux plan.
00:16:01 Tout ça pour ça.
00:16:02 Mais oui, elle tourne.
00:16:03 Vous savez l'expression.
00:16:04 Au fur et à mesure que ça tourne,
00:16:05 parce que les gens sont résilients,
00:16:07 il y a les entreprises, bon, ça tourne.
00:16:09 Ça ne va pas descendre dans la rue
00:16:10 parce que Mme Belloubet...
00:16:12 Non mais c'est la fin de l'Empire romain.
00:16:13 Ça prend quatre siècles.
00:16:14 Un jour, vous aurez des gilets jaunes qui vont ressortir.
00:16:16 Vous ne savez pas.
00:16:17 Le pouvoir d'achat est toujours là.
00:16:18 Le problème du pouvoir d'achat est toujours là.
00:16:19 Oui.
00:16:20 Il y a un mot que prononçait Gabriel Attal
00:16:21 qui est intéressant.
00:16:22 Il parle de résultat.
00:16:23 Mais c'est tout le problème.
00:16:24 Le schisme entre le dire et le faire,
00:16:26 c'est le problème de ce gouvernement
00:16:27 qui a un discours effectivement,
00:16:28 comme le disait Eugénie tout à l'heure,
00:16:29 branché sur l'autorité,
00:16:31 qui reprend même des slogans d'Éric Ciotti
00:16:33 et d'Éric Zemmour
00:16:34 pour que la France reste la France.
00:16:35 Et puis après, vous regardez.
00:16:36 Vous regardez ce qui se passe à Mayotte aujourd'hui
00:16:38 après l'opération Mme Bouchoud
00:16:39 lancée par Gérald Darmanin.
00:16:40 C'est une catastrophe.
00:16:41 Vous regardez le niveau des OQTF exécutés.
00:16:43 C'est une catastrophe.
00:16:44 Vous regardez l'inflation
00:16:45 et la perte de pouvoir d'achat des Français.
00:16:47 C'est une catastrophe.
00:16:48 Il y a quelqu'un...
00:16:49 Et la dette, 3 000 milliards.
00:16:51 Il y a Valérie Exper que je salue
00:16:52 parce qu'elle me fait souvent rire
00:16:53 qui m'envoie une petite vidéo
00:16:55 ou une petite photo.
00:16:56 On voit Biden en train de téléphoner.
00:16:58 Il dit "Comment ça va Otto ?
00:16:59 Alors apparemment,
00:17:00 tu as réussi à capturer Napoléon III à Sedan.
00:17:03 Allez, je te laisse.
00:17:04 Passe le bonjour à Mme Bismarck."
00:17:06 Bon, c'est dramatique.
00:17:08 Oui, évidemment que c'est dramatique.
00:17:10 Imaginez Macron dire
00:17:12 "La semaine dernière,
00:17:13 j'ai discuté avec Jimmy Carter."
00:17:15 Mais vous savez que Jimmy Carter
00:17:16 est toujours de ce monde.
00:17:17 Oui, mais enfin...
00:17:18 Oui.
00:17:19 Non mais il n'est pas décédé, Jimmy Carter.
00:17:21 C'est vrai.
00:17:22 Il était très très mal.
00:17:23 Oui.
00:17:24 Il a quitté le pouvoir en 1980.
00:17:26 Et on a enterré son épouse
00:17:27 il n'y a pas très longtemps.
00:17:28 Oui.
00:17:29 Rosaline Carter.
00:17:31 Il a près de 100 ans, j'imagine.
00:17:34 Bon, voilà ce qu'on pouvait dire
00:17:36 sur la politique.
00:17:39 Vous avez donc attendu,
00:17:41 cher petit Scarabée,
00:17:43 le remaniement pour vous éloigner de Paris.
00:17:46 Je vais dire, on n'attendait rien.
00:17:47 On est quand même déçus.
00:17:49 Puisque vous allez, je le rappelle,
00:17:50 partir pour des contrées
00:17:52 qu'on ne connaît pas.
00:17:53 Mais pour célébrer...
00:17:55 J'enverrai la photo.
00:17:56 Vos noces n'ont pas de canards,
00:17:58 mais vos noces de coton.
00:18:01 Très prochainement.
00:18:03 Bon, Judith Godrej,
00:18:05 parce que ça c'est extraordinaire.
00:18:07 C'est-à-dire que,
00:18:08 alors là, les donneurs de leçons,
00:18:10 Gérard Miller, Jacques Doyon,
00:18:12 Jaco, tous les gens de la gauche
00:18:15 qui donnaient des leçons sur la politique,
00:18:16 qui défilaient, vous vous souvenez,
00:18:17 contre le Front National.
00:18:18 Tartuffe.
00:18:19 Tartuffe !
00:18:21 Alors là, la gauche, personne ne dit rien.
00:18:23 Vous avez pas Sandrine Rousseau,
00:18:24 elle ne dit rien.
00:18:25 Il y a une photo d'ailleurs de Sandrine Rousseau
00:18:27 avec Gérard Miller.
00:18:28 On est à 41 plaintes, je crois,
00:18:30 contre Gérard Miller.
00:18:31 Il n'y a rien de Gérard Miller par tweet, vous avez vu.
00:18:32 Monsieur Miller ?
00:18:33 Oui, il se défend.
00:18:34 Bah oui, il a 50 personnes.
00:18:36 Il dit "on mélange tout, j'ai jamais abusé".
00:18:38 Non !
00:18:39 Je ne referai pas aujourd'hui, quand même,
00:18:40 ce que j'ai pu faire cette année.
00:18:41 Donneurs de leçons sur tous les plateaux de télévision.
00:18:43 Il n'y a rien, juste maintenant.
00:18:44 Donneurs de leçons.
00:18:45 Et qui a brisé la présomption d'innocence
00:18:47 de Gérard Delamanin,
00:18:48 exigeant que Gérard Delamanin démissionne.
00:18:50 On l'écoutera tout à l'heure.
00:18:52 Mais tout d'abord, effectivement,
00:18:53 le témoignage glaçant de Judith Gaudrech.
00:18:55 Je voulais vous la faire, évidemment, écouter.
00:18:58 Et puis, écoutez également ce que disait Judith Gaudrech
00:19:00 en 2010.
00:19:01 Parce qu'elle n'était déjà plus avec Monsieur Jacot.
00:19:06 Mais c'est assez intéressant de voir aussi
00:19:09 qu'elle ne dit pas toujours la même chose, disons-le.
00:19:12 Moi, je trouve que ce n'est pas contradictoire avec...
00:19:14 Alors, d'abord, voyons le sujet sur Judith Gaudrech.
00:19:19 C'est la première fois que Judith Gaudrech s'exprime
00:19:22 après le dépôt de sa plainte contre deux réalisateurs.
00:19:25 Interrogée ce matin, l'actrice a évoqué l'emprise
00:19:28 que Benoît Jacot a eue sur elle lorsqu'elle était adolescente.
00:19:31 J'étais tellement docile.
00:19:33 Au début, j'étais complètement endoctrinée.
00:19:37 C'est comme si j'avais joué à une secte
00:19:40 et que j'étais la préférée de toutes les filles de la secte.
00:19:45 Je suivais complètement les règles de mon gourou.
00:19:48 Donc, au début, il n'y avait pas vraiment de raison d'avoir peur
00:19:52 parce que, dans le fond, il n'y avait aucune,
00:19:54 mais pas l'ombre d'une rébellion.
00:19:56 Et c'est à partir du moment où j'ai commencé à émettre
00:19:59 des désirs ou des souhaits, des trucs qui ne correspondaient pas
00:20:02 à ces règles, que là, c'est devenu terrifiant.
00:20:08 Judith Gaudrech accuse également le réalisateur Jacques Doyon
00:20:11 d'avoir abusé d'elle sexuellement alors qu'elle était âgée
00:20:14 de seulement 15 ans à l'époque des faits.
00:20:16 J'ai engagé un acteur qui s'appelle Rudiger Hauer.
00:20:18 On a commencé le tournage et il l'a viré.
00:20:20 Et il s'est mis à la place.
00:20:22 Et puis après, à Ibiza, il me faisait écrire des scènes
00:20:25 la veille pour le lendemain.
00:20:27 Et puis, tout d'un coup, il décide qu'il y a une scène d'amour,
00:20:29 une scène de sexe entre lui et moi.
00:20:31 Et là, on fait 40 saintes prises.
00:20:34 Et j'enlève mon pull et je suis torse nu.
00:20:36 Et il me pelote et me roule l'épelle.
00:20:39 Et il y a Jane qui est là derrière le combo.
00:20:41 - C'est Jane Birkin ? - Oui.
00:20:44 Une situation extrêmement douloureuse pour elle.
00:20:46 Pour l'heure, les deux réalisateurs nient les accusations de l'actrice.
00:20:50 Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris.
00:20:53 Par le plus grand des hasards, Benoît Jacot a été interrogé par Gérard Miller
00:20:58 il y a quelques années dans un documentaire.
00:21:00 Et c'est ce documentaire qui est ressorti d'ailleurs.
00:21:02 Je peux vous dire un mot là-dessus ?
00:21:04 Ce qui a déclenché la sortie du silence de Gilles Godrej,
00:21:08 c'est la vision de cet extrait de documentaire paru en 2011,
00:21:11 tourné par Gérard Miller, qui a interrogé des personnalités
00:21:13 sur leur transgression sexuelle.
00:21:15 Et donc il y a Benoît Jacot qui dit qu'il est très fier d'avoir couché avec une mineure,
00:21:19 qui décrit la complaisance du milieu du cinéma en disant
00:21:21 "tout le monde m'a regardé avec admiration et m'enviait,
00:21:23 et ce n'était pas désagréable", il dit.
00:21:25 Et le cinéma est une bonne couverture pour faire du trafic illicite de mineurs.
00:21:29 Et elle dit, Judith Godrej, qu'elle a vomi quand elle a vu ça.
00:21:32 Et c'est ça qui a déclenché sa prise de parole.
00:21:34 Mais c'est ce qui est amusant, en tout cas, troublant,
00:21:37 c'est qu'en 2011, quand ce documentaire a sorti,
00:21:39 il y a eu un article dans Le Monde sur le documentaire
00:21:41 où il y avait écrit "Noir sur blanc",
00:21:43 les propos de Benoît Jacot dans ce documentaire peuvent étonner.
00:21:46 Donc on passe en 10 ans de l'étonnement un peu ingénue, la litote,
00:21:51 à l'indignation. On voit bien qu'on a basculé d'époque en 12 ans.
00:21:55 Et c'est vraiment le progressisme brûle, ce qu'il a adoré.
00:22:00 On va écouter plus longuement Judith Godrej hier,
00:22:04 quand elle disait, elle essayait de réfléchir pourquoi elle avait été attirée par cet homme.
00:22:08 J'essayais de réfléchir et de me dire, mais en fait,
00:22:11 à quel moment j'ai regardé cet homme et je me suis dit,
00:22:15 j'ai envie de sortir avec lui, il est super beau, mais jamais.
00:22:19 C'est-à-dire que moi, je regardais cet homme comme une figure paternelle,
00:22:23 comme l'autorité sur le tournage,
00:22:25 comme quelqu'un que tout le monde respectait, admirait,
00:22:27 qui avait l'air d'avoir beaucoup de...
00:22:29 qui était quelqu'un qui faisait des grandes phrases définitives,
00:22:31 qui vous parlait de vous comme si vous n'aviez jamais été vu avant,
00:22:35 comme si vous naissiez à travers les remarques qu'il faisait sur votre beauté,
00:22:41 sur les livres qu'il vous offrait, les films qu'il vous montrait.
00:22:46 C'est comme toute une construction psychique qui se reconstruit à travers ses yeux.
00:22:53 C'est comme s'il créait un portrait d'une fille, d'une enfant,
00:22:59 qui va devenir le vôtre.
00:23:01 Et pour résister à ça, il faudrait une armée d'adultes.
00:23:08 Il aurait fallu une armée d'adultes.
00:23:10 Et donc, pour répondre à ça, je ne peux pas vous dire,
00:23:15 parce que moi je n'ai jamais été attirée par Benoît Jacot,
00:23:18 mais je me suis retrouvée avec lui.
00:23:20 Et je me suis retrouvée dans son lit,
00:23:22 et je me suis retrouvée avec sa femme, sa petite femme, son enfant-femme.
00:23:28 - Son objet sexuel. - Voilà.
00:23:30 - Écoutez ce que disait Benoît Jacot dans ce documentaire dont vous parliez il y a un instant.
00:23:35 - En commençant à vivre avec Judith Godrech alors qu'elle était encore mineure,
00:23:41 c'était clairement une transgression pour vous ?
00:23:43 - Oui, c'est forcément une transgression,
00:23:45 parce que je ne sais plus, ne serait-ce qu'au regard de la loi telle qu'elle se dit,
00:23:51 on n'a pas le droit en principe, je crois.
00:23:57 Donc une fille comme elle, comme cette Judith, qui avait en effet 15 ans,
00:24:02 moi en principe, j'avais pas, et moi 40, j'avais pas le droit.
00:24:05 Je crois pas. Mais ça alors, elle n'avait rien à foutre,
00:24:07 et même elle, ça l'excitait beaucoup, je dirais.
00:24:09 Le fait est que, d'une certaine façon, faire du cinéma est une sorte de couverture,
00:24:16 au sens où on est une couverture pour tel ou tel trafic illicite,
00:24:22 c'est une sorte de couverture pour des mœurs de ce type-là.
00:24:26 Je dirais sûrement, ça peut être comme ça.
00:24:28 "Ah oui, mais il est cinéaste, il est artiste, il est en train de créer une actrice,
00:24:31 de fabriquer, oui oui, c'est leur truc, bon, voilà."
00:24:35 Et en même temps, dans le landerneau cinématographique,
00:24:42 on peut sentir qu'il y a une certaine estime,
00:24:46 ou une certaine admiration pour ce que d'autres aimeraient sans doute bien pratiquer aussi.
00:24:54 Il y a ça aussi, ce qui n'est pas désagréable d'ailleurs.
00:24:57 Là, il dit tout, on l'entreçoit, les aveux,
00:25:00 alors là, il signe, les gens qui nous écoutent en région, en province,
00:25:06 qui ont parfois un rapport à Paris et à ces milieux-là très distanciés,
00:25:12 là, il vient de tout dire.
00:25:13 C'est l'entre-soi, on est entre nous, on fait ce qu'on veut, on s'en fout des lois.
00:25:18 On peut évidemment rapprocher cette affaire de celle de Vanessa Springora avec Mazeneff,
00:25:22 elles ont d'ailleurs exactement le même âge, les deux actrices et Vanessa Springora,
00:25:26 et elles avaient 14 ans quand à la sortie de l'école, ces hommes venaient les chercher,
00:25:31 ils étaient en troisième pour aller faire des jeux sexuels.
00:25:33 Et moi, ce qui m'étonne, c'est que dans les deux cas, il y a une sorte de complaisance des parents.
00:25:36 Les parents ne sont pas là, le père est absent chez Springora,
00:25:38 le père de Judith Godrej, elle le dit, est complètement complaisant.
00:25:42 Et donc là, il y a quand même une complaisance d'un certain milieu à une certaine époque,
00:25:46 ces années 80, 70, 80, où il y avait une espèce de vision de la liberté sexuelle absolue.
00:25:51 Où sont les parents ?
00:25:52 C'est aussi leur milieu et une complaisance, ce n'est pas que des cas isolés.
00:25:55 Où sont les parents ? On en parlera tout à l'heure.
00:25:57 Pour le moment, on va saluer nos amis d'Europe 1, pour le moment,
00:26:03 Joseph Macéscarron, s'il vous plaît, un peu de discipline, et Thomas Hill.
00:26:07 Thomas Hill, c'est la dernière fois que je lui parle sans qu'il me réponde,
00:26:12 car lundi, avec cette innovation technologique de toute première qualité,
00:26:17 nous pourrons échanger ensemble, ça s'appelle un duplex.
00:26:20 Bonjour Thomas Hill, à lundi.
00:26:22 Et vous vouliez dire un petit mot avant que nous rendions ?
00:26:27 Il y a aussi un mot, c'est que cela l'excitait.
00:26:31 Ça, c'est vraiment...
00:26:33 Cela l'excitait ?
00:26:34 Oui, cela l'excitait.
00:26:35 C'est des odieux personnages.
00:26:37 Il y a tout là.
00:26:38 C'est des odieux personnages.
00:26:40 C'est d'une obscénité, mais...
00:26:41 C'est des odieux personnages.
00:26:43 On appelle ça des odieux personnages.
00:26:45 Et si vous êtes le père, effectivement, de la fille, ça peut mal se passer.
00:26:50 Voilà, ça peut mal se passer.
00:26:52 Si le père est là ?
00:26:53 Oui, si le père est là.
00:26:54 Il faut qu'il soit là.
00:26:55 Bon, la pause, nous revenons.
00:26:57 On sera dans une seconde avec Pierre Freidenreich,
00:27:07 parce que l'Israël pourrait être boycotté.
00:27:09 12 fédérations adressent une lettre à la FIFA exigeant de suspendre l'Israël de toute compétition.
00:27:13 Et je rappelle, Pierre, que vous êtes président de la commission sport du CRIF
00:27:16 et vous venez régulièrement sur notre plateau pour évoquer ces sujets-là, bien sûr.
00:27:20 Mickaël Dorian nous rappelle les principales informations du jour.
00:27:24 Passation de pouvoir au ministère de l'Éducation nationale.
00:27:31 D'ici 30 minutes, Nicole Belloubet succèdera à Amélie Oudé-Acastéra
00:27:35 après seulement 29 jours passés à l'hôtel de Rochechouart,
00:27:38 l'ancienne joueuse de tennis,
00:27:39 conserve en revanche son portefeuille des sports et des Jeux olympiques.
00:27:43 Prise d'otage dans un train en Suisse,
00:27:45 l'auteur des faits, un demandeur d'asile iranien âgé de 32 ans,
00:27:48 a été tué pendant l'assaut.
00:27:50 Il était armé d'une hache et d'un couteau.
00:27:52 On ne connaît pas encore ses motivations.
00:27:54 Les 15 personnes qu'il retenait depuis 4 heures ont été libérées toutes saines et sauves.
00:27:58 Et puis tout est bien qui finit bien pour la Tour Eiffel
00:28:00 en allumettes de sojons en charante maritime.
00:28:03 Le Guinness Book a finalement décidé d'homologuer cette construction de 7,19 mètres de haut,
00:28:08 ce qui devient donc le record du monde de la plus haute Tour Eiffel en allumettes.
00:28:11 Les juges avaient reproché à son créateur d'avoir utilisé des allumettes non conformes au cahier des charges.
00:28:15 Ils ont finalement revu leur règlement.
00:28:17 C'est évidemment à Jacques Vildré.
00:28:19 Ah là tout de suite, M. Pignon là.
00:28:21 On pense à Jacques Vildré parce qu'il y a un type qui passe son temps à construire une Tour Eiffel avec des allumettes.
00:28:26 Bon, pourquoi pas, il n'y a pas de...
00:28:29 Mais la morale de l'histoire, le con n'est pas forcément celui qu'on croit.
00:28:33 Et ça c'est la base.
00:28:35 On termine avec l'affaire Godrej, si j'ose dire.
00:28:38 Je voudrais qu'on écoute Eva Derland, parce qu'elle a raison, Eva Derland.
00:28:41 Elle dit "on demande aux femmes de parler", mais en fait il n'y a aucune poursuite,
00:28:45 parce que tous ces faits-là souvent sont prescrits.
00:28:47 Écoutez Eva Derland.
00:28:49 Ce que je vois surtout, c'est qu'il a fallu toute une vie à Judith Godrej pour arriver à parler quand même.
00:28:56 C'est quelque chose d'une violence inouïe.
00:28:59 Et il est possible que ce soit classé sans suite, qu'il y ait prescription.
00:29:04 Ce sont des crimes qui ne devraient jamais être prescrits.
00:29:11 Enfin, 14 ans, je me demande même jusqu'à quel point ces gens-là ne sont pas des pédophiles.
00:29:16 Non, mais moi je pense qu'il faut garder la prescription.
00:29:20 C'est un principe de notre droit qui a sa fonction et sa légitimité,
00:29:23 parce qu'on estime qu'on ne peut pas avoir suffisamment d'éléments pour régler une affaire après un laps de temps trop long.
00:29:29 De toute façon, on ne pourrait pas.
00:29:30 Oui, et puis...
00:29:31 Est-ce que vous voulez juger une affaire de 14 ans ?
00:29:33 Les choses ne se règlent pas que par le droit.
00:29:34 Il y a d'autres moyens de régler les choses dans la société.
00:29:36 D'ailleurs, Vanessa Sprigora n'a pas porté plainte contre Maznev.
00:29:39 Elle l'a fait après son lit du remède.
00:29:40 Elle a d'abord fait son livre comme une vengeance.
00:29:42 Elle s'est vengée avec son livre.
00:29:43 Et je trouvais ça d'ailleurs assez...
00:29:45 Je trouvais que ça avait du panache.
00:29:46 Là, il y a un côté Montecristo.
00:29:47 Il a envoyé la littérature et le livre pour se venger.
00:29:50 Et puis voilà, Benoît Jacot sera certainement puni.
00:29:53 Non, mais il y a un côté Montecristo dans ces femmes-là.
00:29:56 Oui.
00:29:57 C'est Montecristo.
00:29:58 Je pense qu'il n'y a pas que le droit pour régler les choses.
00:29:59 J'en avais un peu différent aujourd'hui.
00:30:00 Il y a le film de Benoît Jacot qui devait sortir, "Belle".
00:30:02 Le producteur, si vraiment il est...
00:30:04 Il peut dire "je ne le sors pas".
00:30:06 Il doit sortir ses prochains jours, ce film.
00:30:08 On peut distinguer la personne de ce film.
00:30:11 C'est un peu sur la prescriptivité.
00:30:12 Il y a vraiment un courant aujourd'hui qui monte pour demander la prescriptivité.
00:30:17 On n'a qu'un seul crime imprescriptible dans notre droit,
00:30:19 c'est le crime contre l'humanité.
00:30:21 Il existe.
00:30:22 La prescriptivité, elle existe pour ce truc.
00:30:24 Mais vous savez, le viol, surtout sur un enfant mineur,
00:30:28 c'est ce que je qualifierais d'un crime continu.
00:30:31 Il ne cesse jamais pendant toute la vie.
00:30:33 Il est enfoui en soi.
00:30:35 La douleur est toujours présente.
00:30:36 Et on ne sait pas à quel moment ça va effectivement émerger,
00:30:39 que la parole va se libérer.
00:30:41 Moi, je m'étais opposé à l'époque de la réforme de la prescription,
00:30:43 à rendre imprescriptible.
00:30:45 Mais aujourd'hui, avec ce qui se passe et le recul,
00:30:47 je vois bien que ce genre de prescription étouffe finalement cette douleur
00:30:56 et qu'elle n'est plus supportable.
00:30:57 Je ne sais pas si André a la même avis.
00:30:59 Après, il y a une question de preuve, évidemment.
00:31:02 Qu'est-ce que vous allez prouver d'un film de 1987 ?
00:31:05 C'est le problème.
00:31:06 C'est le problème des preuves.
00:31:08 Et tu le sais bien, Georges, en tant que magistrat,
00:31:10 on en a beaucoup parlé lors de la commission sur l'affaire Routraud.
00:31:14 La prescription, c'est quand même, comme l'a dit Eugénie Bastier,
00:31:17 un grand principe de tous les systèmes juridiques dans les démocraties.
00:31:21 Ça n'existe pas en Allemagne.
00:31:23 Non, il n'y a pas de prescription comme chez nous.
00:31:25 Pour aucun crime ?
00:31:26 J'essaye de donner tous les éléments pour que chacun puisse se faire son avis.
00:31:29 Là, vous allez…
00:31:30 En plus du fait que la société est évoluante tellement sur ce sujet,
00:31:33 et tant mieux, la question de la prescription va de moins en moins se poser
00:31:37 parce que les gens parlent de plus en plus,
00:31:39 les femmes sont de plus en plus libérées dans ce qu'elles expriment.
00:31:42 D'ailleurs, pour revenir sur Benoît Jacot,
00:31:43 j'ai vu que le festival du cinéma italien de Tours,
00:31:46 dont j'ai été le juré plusieurs années, que j'aime beaucoup,
00:31:49 avait prévu de l'avoir cette année comme président,
00:31:52 au mois de février, dans 15 jours, dans une semaine.
00:31:54 Il vient d'annuler sa participation au festival de Tours.
00:31:56 Je pense que lui-même l'aurait annulé parce que…
00:31:59 J'ai pas pris la parole, bien évidemment.
00:32:01 Alors, j'aime bien donner tous les éléments pour que chacun puisse se faire son avis.
00:32:04 Là, vous allez entendre Judith Baudrèche en 2010.
00:32:07 Elle est dans l'émission "Thé ou Café" de Catherine Sélac.
00:32:10 Elle parle de Benoît Jacot.
00:32:12 Et elle n'est déjà plus avec lui, ça fait 10 ans, 15 ans que la relation s'est arrêtée, bien sûr.
00:32:17 C'est déjà une femme qui est dans la maturité.
00:32:21 Et elle dit effectivement des choses tout à fait différentes de Benoît Jacot.
00:32:25 Pas si différentes.
00:32:26 Oui, vous avez raison, d'ailleurs.
00:32:27 Pas si différentes.
00:32:28 Pas si différentes.
00:32:29 On sent qu'il y a une détresse.
00:32:30 Oui, je suis assez d'accord.
00:32:31 En tout cas, on peut interpréter ce qu'elle dit.
00:32:34 Elle ne veut peut-être pas dire ce qu'elle pense à ce moment-là.
00:32:38 Mais il y a du sous-texte.
00:32:40 Mais il n'empêche que formellement, ce sont quand même des choses différentes.
00:32:43 Donc, écoutons Judith Baudrèche.
00:32:46 En fait, je pense que…
00:32:48 Enfin, c'est difficile de parler de soi et surtout de se projeter dans le regard que vos parents peuvent avoir sur vous.
00:32:54 Mais ce que j'ai établi ou essayé de comprendre par la suite, justement,
00:33:00 puisque moi j'ai des enfants, c'est que je pense qu'en fait, j'avais quelque chose de tellement déterminé et d'assez rassurant
00:33:09 que je me présentais comme une jeune fille très structurée.
00:33:13 Et que du coup, en fait, c'est comme si c'était compliqué d'imaginer que je puisse courir le moindre danger.
00:33:20 Je ne suis pas quelqu'un, je pense d'ailleurs toujours aujourd'hui,
00:33:23 qui inspire forcément aux autres un sentiment ou un désir de protection,
00:33:27 comme s'il ne pouvait rien m'arriver.
00:33:30 Voilà, j'aime bien faire croire qu'il n'y a pas besoin d'aide.
00:33:34 Elle a bien dit faire croire.
00:33:36 Qu'est-ce que vous recherchiez auprès d'un homme beaucoup plus âgé que vous ?
00:33:40 D'abord, je ne sais pas ce que je…
00:33:43 Enfin d'abord, c'était quelqu'un d'extrêmement séduisant.
00:33:46 Moi qui vivais beaucoup dans l'imaginaire, qui était très, très…
00:33:51 Je passais mon temps à lire.
00:33:53 J'étais vraiment une…
00:33:56 J'étais très aussi dans le romanès, dans le roman antique, vous voyez.
00:33:59 Et lui, il représentait tout ça.
00:34:02 C'était quelqu'un de très habité, de très intelligent,
00:34:08 de brillant et qui rendait la vie…
00:34:13 C'est quelqu'un qui réinventait la vie, vraiment.
00:34:16 Alors ensuite, évidemment qu'il avait énormément d'influence sur moi
00:34:19 et que j'étais quand même sous son emprise en quelque sorte,
00:34:22 mais c'était une emprise extrêmement inspirante, extrêmement…
00:34:30 Un Pygmalion.
00:34:31 Un Pygmalion, oui.
00:34:33 Et à l'époque, on ne parlait pas du mot "emprise" en 2010.
00:34:36 Oui, mais moi, je trouve qu'il n'y a pas de contradiction entre cette archive et ce qu'elle dit aujourd'hui.
00:34:40 On sent qu'il y a une détresse chez elle.
00:34:42 Quand on lui pose la question de ses parents, elle dit « en fait, je donnais le champ.
00:34:45 J'étais quelqu'un qu'on ne pouvait pas soupçonner d'être en danger ».
00:34:48 Mais elle prononce quand même le mot "danger",
00:34:49 c'est-à-dire qu'elle considère qu'en fait ses parents n'ont pas vu qu'elle était en danger
00:34:52 parce qu'elle a donné le champ, j'ai l'impression qu'elle ne l'était pas.
00:34:55 Mais pour moi, il n'y a aucune contradiction entre ce qu'elle dit là et ce qu'elle a révélé ensuite.
00:34:59 Et j'imagine que c'est dur de se mettre à parler.
00:35:02 Flavie Flamand a pris la parole hier et je vous propose de l'écouter.
00:35:05 Quand j'ai appris aujourd'hui que Judith Gaudrech avait porté plainte contre Benoît Jacot,
00:35:13 quand j'ai appris qu'aujourd'hui, en dépit des délais de prescription,
00:35:19 la justice s'était saisie de cette affaire,
00:35:22 cette même justice, je suis obligée de le confesser aujourd'hui,
00:35:25 qui m'a abandonnée, ainsi que les victimes de David Hamilton en 2016,
00:35:29 lorsqu'il a préféré se suicider plutôt que d'affronter la vérité,
00:35:34 cette même justice qui aujourd'hui décide d'écouter Judith Gaudrech et d'autres victimes,
00:35:39 je me dis quand même qu'il y a une avancée, qu'il y a quelque chose.
00:35:43 Alors, il y a tellement à faire, il y a toujours à faire.
00:35:46 Mais un viol, vous savez, c'est une effraction dans une intimité,
00:35:51 c'est une effraction dans un avenir, surtout quand on est un enfant.
00:35:54 De temps en temps, je pense qu'il faut donner un grand coup de pied dans la porte
00:35:58 et prendre cette parole.
00:36:00 Et je suis heureuse de voir qu'aujourd'hui, d'autres bénéficient de tout ça.
00:36:05 Merci infiniment. Et à celles qui ne peuvent pas encore parler,
00:36:09 je voudrais juste dire, c'est normal.
00:36:11 On est aussi dans une société où cette injonction, il faut parler, prendre la parole,
00:36:15 c'est une responsabilité de prendre la parole.
00:36:17 Ça n'est pas facile, mais comme disait Victor Hugo,
00:36:20 rien n'arrête une idée dont l'heure est venue, dont votre heure viendra.
00:36:24 Voilà, n'ayez pas peur. Merci infiniment.
00:36:27 Hier, le Parc est de Paris, à Rue Quiloronvoit en Correctionnelle
00:36:30 du réalisateur Christophe Ruggia pour des agressions sexuelles sur mineurs
00:36:34 sur l'artiste Adèle Haenel au début des années 2000.
00:36:37 Il y a également Philippe Cobert, qui en son temps avait joué un Molière
00:36:42 dans un film d'Ariane Muschkin, qui a été renvoyé et poursuivi
00:36:47 dans une affaire également d'agressions sexuelles.
00:36:50 Et puis il y a Gérard Miller. On en est à 50 témoignages aujourd'hui.
00:36:56 Il y a une photo d'ailleurs de Mme Rousseau.
00:36:58 J'attends toujours que Mme Rousseau prenne la parole sur Gérard Miller.
00:37:01 - Si, elle a fait un tweet. - Elle a fait un tweet ?
00:37:04 - Qu'est-ce qu'elle a dit ? - Elle a dit qu'il fallait écouter
00:37:06 la parole des femmes ou quelque chose comme ça.
00:37:07 Elle a raison. Elle était là, très proche de Gérard Miller,
00:37:11 comme on le voit sur cette photo.
00:37:13 Et ce qui est intéressant, évidemment, c'est que de se souvenir,
00:37:17 le numérique a de la mémoire et Gérard Miller, immense donneur de leçons.
00:37:21 Bien évidemment. Que vous aviez rencontré une fois, je crois.
00:37:24 Moi, c'est la seule personne qui m'a dit, hors antenne, lors d'un plateau télé,
00:37:27 qui est venue me voir, qui m'a dit "vous êtes quelqu'un de profondément dangereux".
00:37:30 - C'est lui qui est dangereux. - Oui, d'après les témoignages.
00:37:33 - C'est lui qui était dangereux, manifestement.
00:37:34 En tout cas, les femmes pensent que lui était dangereux, manifestement.
00:37:37 - Et ça m'avait sidéré avec une haine en plus.
00:37:41 - C'était sa marque de fabrique.
00:37:43 Et je vous propose de l'écouter.
00:37:46 Il réagit à une séquence où on voit Florence Forestier
00:37:50 annoncer les nominés pour les Césars.
00:37:55 Et elle va faire volontairement un lapsus.
00:37:57 Sur "J'accuse" de Roman Polanski.
00:38:00 Et lui-même va réagir derrière. C'est un document d'LCI.
00:38:03 - Roman Polanski pour "Je suis j'accuse".
00:38:07 Cher psychanalyste, il faut l'apsus.
00:38:09 - Connaissant Florence Forestier, je pense que c'est un lapsus extrêmement judicieux.
00:38:15 Mais c'est pour ça que j'évoquais d'emblée le côté mal à l'aise.
00:38:18 Ça, on ne peut pas faire comme s'il n'y avait pas là un vrai problème.
00:38:21 En même temps, les Césars jugent d'une oeuvre, d'une oeuvre collective.
00:38:25 Je pense que ce n'est pas non plus tout à fait la même chose.
00:38:27 Un livre et un film, dans un film, qu'on célèbre les décors, par exemple,
00:38:30 où l'acteur, ce n'est pas la même chose que pour un livre qui n'a qu'un auteur.
00:38:33 Donc, mal à l'aise. Et encore une fois, je pense que ce n'est pas possible
00:38:36 de le choisir comme meilleur réalisateur.
00:38:38 - C'est ce qu'il disait dans le genre de "The Nerd Bulson".
00:38:41 Il s'était exprimé également sur l'affaire de...
00:38:44 - Ah, j'ai d'emblée précisé, mais toujours assuré, du consentement des femmes
00:38:47 que j'ai pu fréquenter et récuser de la façon la plus catégorique
00:38:50 qu'il soit, toute agression sexuelle et à plus forte raison, tout viol.
00:38:53 - Parce que c'était sur l'hypnose, c'est vrai que...
00:38:55 - Voilà, c'est sûr que... - C'est une grande valeur.
00:38:57 - Bien sûr, ces hommes-là ne diront jamais, de toute façon, j'ai abusé.
00:39:00 On en est à 50 plaintes, quand même, 50 plaintes.
00:39:02 Et il s'était exprimé également lorsque M. Bouaf avait été exclu
00:39:06 de la France insoumise très rapidement.
00:39:09 Et il avait parlé de Gérald Darmanin, toujours en donnant la leçon.
00:39:13 - Qu'est-ce qu'on me raconte ? En 5 jours, M. Tarabouaf n'est plus candidat.
00:39:18 En 5 jours, lorsque une femme s'est plaint du ministre de l'Intérieur
00:39:22 qui a été innocenté depuis, lorsqu'une femme s'est plaint du ministre de l'Intérieur
00:39:26 et est allée en justice, le ministre est resté ministre de l'Intérieur
00:39:29 et vous allez donner des leçons à la FI ?
00:39:31 La FI, en 5 jours, a réglé, effectivement, ce qu'elle pouvait régler à son niveau.
00:39:35 Elle ne s'est pas substituée à la justice.
00:39:37 Quand, dans une chaîne de télévision, il y a quelqu'un qui vient vous dire,
00:39:40 par exemple, une agression, vous agissez à votre niveau,
00:39:42 vous écoutez la personne et si vous voulez la sanctionner,
00:39:45 c'est en tant qu'employeur ou en tant que responsable de parti.
00:39:48 Vous n'allez pas vous substituer à la justice.
00:39:50 La justice doit faire son travail.
00:39:52 - Et en plus, dans l'affaire de Tarabouaf,
00:39:54 elle est complètement substituée à la justice.
00:39:56 En plus.
00:39:57 - Bon. Affaire à suivre.
00:39:59 Sauf si vous avez un commentaire particulier à émettre.
00:40:03 - C'est saisissant, quoi. La tartufferie, c'est vraiment...
00:40:06 Ceux qui donnent des leçons de morale, c'est souvent les pires.
00:40:09 - Pardonnez-moi de le dire comme ça, c'est souvent quand même à gauche.
00:40:13 Les tartuffes, c'est à gauche.
00:40:15 Tartuffe, c'est un homme de gauche.
00:40:17 Tartuffe, il n'est pas à droite.
00:40:18 Je suis désolé de le dire, j'y peux rien.
00:40:21 Tartuffe, il est à gauche, M. Valéry.
00:40:23 - Tartuffe, il est en M5.
00:40:24 - Mais non, mais les gens de droite...
00:40:25 - Parce que la gauche fait la morale.
00:40:26 - Les gens de droite, ils ont tous les défauts, franchement.
00:40:28 Mais Tartuffe, il est à gauche.
00:40:30 - Non, mais le grand défaut...
00:40:32 - Ah oui, c'est un...
00:40:33 - Pascal, le grand défaut de la droite, c'est...
00:40:35 - Pinocchio, c'est un menteur, c'est encore autre chose.
00:40:37 - Pascal, le grand défaut de la droite, c'est le cynisme.
00:40:39 Le grand défaut de la gauche, c'est l'hypocrisie.
00:40:41 - Ce que vous dites, Pascal, me fait penser à ce que j'entendais chez Catherine Ney hier,
00:40:46 sur votre antenne ou sur Europe 1, je ne sais plus.
00:40:49 Catherine Ney disait que tout ça avait eu lieu quand même
00:40:51 dans les 10 ou 15 ans qui avaient suivi Mai 68,
00:40:54 avec la permissivité générale qui avait suivi Mai 68.
00:40:59 Et là, il y a un retour, heureusement, il y a un retour, si j'ose dire, de Balancier.
00:41:03 - C'est vrai qu'on a vécu 15 ou 20 ans d'une permissivité totalement délirante.
00:41:08 - C'est ton paroles ?
00:41:09 - Tartuffe, idée à gauche ?
00:41:10 - Non, une permissivité qui était prônée par les gens de gauche.
00:41:12 - Et par contre, Pascal, on a des féministes qui voient la culture du viol dans les Walt Disney,
00:41:15 mais qui ne voient pas de culture de viol dans la sexualité pulsionnelle
00:41:18 vantée dans le sillage de Mai 68.
00:41:20 Je veux dire, Libération, qui aujourd'hui nous dit qu'il faut être abstinent,
00:41:23 vivre les asexuels, et qui voulait apprendre l'amour aux enfants dans les années 70.
00:41:27 Oui, c'est de la tartufferie, encore une fois.
00:41:29 - Je suis d'accord.
00:41:30 - C'est un retournement, vous avez écrit d'ailleurs, de la révolution sexuelle.
00:41:33 - Oui, je pense qu'il en vient à une sorte de contre-révolution sexuelle
00:41:35 ou de retour de Balancier de la libération sexuelle absolue,
00:41:37 qui était prônée dans les années 70,
00:41:39 qui était aussi la liberté du renard dans le poulailler,
00:41:43 puisque son saisie des prédateurs pour attaquer des femmes.
00:41:46 - Et qui était, je vous le concède, prônée par la gauche, c'est vrai.
00:41:49 - Oui, et par contre, vous ne verrez aucun mais à coup de pas...
00:41:51 - Alors ça c'est encore autre chose, moi, sur le côté tartuffe...
00:41:52 - La permissivité ?
00:41:53 - Oui, la permissivité c'est à gauche, bien sûr,
00:41:54 mais moi, le côté tartuffe, pour moi, tartuffe, c'est un homme de gauche.
00:41:58 - Non, il y a des tartuffes de droite.
00:42:00 - Ça ne veut pas dire que tous les hommes de gauche sont tartuffes.
00:42:02 - Non, non, il y a des gens de droite qui sont hypocrites.
00:42:04 - Non, il y a des tartuffes de droite, c'est vrai.
00:42:05 - Il y a des tartuffes de droite qui vous prônent une famille bien comme il faut...
00:42:08 - Exactement.
00:42:09 - Et puis quand vous creusez un peu...
00:42:10 - Oui, mais ça c'est autre chose encore.
00:42:11 - Ah ben c'est une tartufferie aussi.
00:42:13 - Oui, mais ils ne donnent pas de leçons.
00:42:15 - Ils mentent.
00:42:16 - Ils sont hypocrites.
00:42:17 - J'ai un exemple récent en tête, mais je n'ai pas envie encore de me refaire les amis alors que je pars en vacances et tout.
00:42:23 Vous voyez de qui je parle ?
00:42:25 - Ah non !
00:42:26 - Ah non.
00:42:27 - Alors là, non.
00:42:28 - Ah, vous n'allez pas faire de la morale aux autres.
00:42:30 - Ah non, non.
00:42:31 - Vous n'allez pas vous mettre dans cette position.
00:42:33 - Non, non, mais tartuffe, non.
00:42:34 - Alors là, non, on ne dit pas toujours la vérité, ce qui est normal,
00:42:38 on ne peut pas dire la vérité à tout le monde, bien sûr, c'est affinant,
00:42:42 mais tartuffe, non.
00:42:44 - Tartuffe, c'est bien autre chose, c'est quelqu'un qui avance massier.
00:42:47 Notre tartuffe nationale, par exemple, c'est Edoui Plenel.
00:42:50 Ça, c'est notre tartuffe nationale.
00:42:52 - Non, ce n'est pas tartuffe, c'est savonarole, plutôt, Robespierre, mais je ne dirais pas tartuffe.
00:42:56 - Ben, c'est plutôt savonarole.
00:42:58 - Oui, c'est vrai.
00:42:59 - Notre sauveur est là.
00:43:00 Bonjour Pierre-Fred Honreich.
00:43:02 - Ça va ?
00:43:03 - Et vous-même ?
00:43:04 - Alors, je rappelle évidemment que vous êtes président de la commission sport du CRIF.
00:43:09 Alors, pourquoi ? Il y a beaucoup d'informations autour d'Israël actuellement, Israël et sport, bien sûr.
00:43:15 La première, c'est 12 fédérations qui ont adressé une lettre à la FIFA
00:43:18 exigeant le suspens d'Israël de toute compétition.
00:43:21 Parmi les signataires, il y a les Émirats Arabes Unis, l'Arabie Saoudite et les Palestiniens.
00:43:27 - Qui eux-mêmes ont disputé il y a très peu de temps la Coupe des Nations
00:43:30 après avoir perpétré le 7 octobre un massacre avec des viols, des décapitations
00:43:38 et personne n'a vraiment, à la FIFA et pas plus loin, réagi à la participation de cette équipe palestinienne à la Coupe des Nations.
00:43:45 A la Coupe d'Asie.
00:43:47 - C'est le problème du sport et...
00:43:49 - Et par ailleurs, les autres signataires...
00:43:50 - L'URSS a fait tous les Jeux Olympiques sous une dictature.
00:43:54 - Et vous avez oublié de citer le Qatar comme signataire.
00:43:56 - Oui, j'ai oublié d'ailleurs de citer le Qatar.
00:43:58 - Qui était sur la plus haute marge du podium de la corruption et l'un des grands argentiers du Hamas, par ailleurs.
00:44:06 - Bon. Est-ce que cette lettre a une chance d'être entendue à la FIFA ?
00:44:12 - Je n'espère pas et ça n'aurait aucun sens.
00:44:15 Si la FIFA devait suspendre toutes les équipes dont les pays mènent des offensives militaires,
00:44:22 la France n'aurait, par exemple, pas dû participer à la Coupe du Monde en 2014 au Brésil,
00:44:26 puisque Barkhane en 2013, nos militaires ont bouté les islamistes au Mali.
00:44:35 Nous n'aurions pas dû disputer la Coupe du Monde en Russie, que nous avons gagnée,
00:44:39 parce qu'en 2017, les forces françaises ont participé à la bataille de Mossoul pour éradiquer l'État islamique.
00:44:46 Donc non, ça n'aurait aucun sens.
00:44:48 - Je fais confiance à la FIFA pour ne pas mélanger politique et football.
00:44:50 Nous refusons de mêler les questions politiques du sport.
00:44:52 C'est le directeur général de la Fédération israélienne de football, monsieur Goldstein, qui a déclaré ça.
00:44:57 Et puis, c'est vrai qu'il y a une offensive également sur la participation des athlètes israéliens aux Jeux Olympiques.
00:45:03 Je m'étonne du fait que le CEO, a dit Emeric Caron, a décidé de sanctionner les athlètes russes des Jeux Olympiques
00:45:09 en raison de la guerre que la Russie mène en Ukraine, et en même temps, pas un mot du CEO sur ce qui se passe à Gaza et les crimes commis.
00:45:16 - Mais c'est très différent. Non, non, mais ça aussi, c'est totalement différent.
00:45:18 Il y a une petite chronologie que vous n'avez pas pu ignorer.
00:45:21 C'est que les Israéliens sont victimes d'une attaque, celle du Hamas.
00:45:29 C'est très, très différent.
00:45:31 La Russie a envahi l'Ukraine.
00:45:33 Ça ne vous a pas échappé.
00:45:35 Donc, ça n'a strictement aucun rapport.
00:45:37 - Monsieur Caron, vous l'avez connu lorsque vous dirigeiez...
00:45:39 - C'est excellent ce qu'a dit Emeric Caron, c'est hallucinant.
00:45:41 Il a dit ça le jour de l'hommage.
00:45:43 Il dit ça le matin, et quelques heures plus tard, il va à l'hommage.
00:45:46 Il est arrivé sous les huées, d'ailleurs, déjà en dehors.
00:45:48 Mais voilà.
00:45:49 - Monsieur Caron, vous l'avez eu lorsque vous étiez directeur de ITLF ITL ?
00:45:53 - Oui.
00:45:54 - Il était journaliste dans votre équipe ?
00:45:56 - Il avait une carte de presse.
00:45:57 - Et alors, vous trouviez...
00:45:58 - C'est très différent, non ?
00:46:00 - Non, mais vous étiez satisfait ?
00:46:02 - Modérément.
00:46:04 Modérément.
00:46:05 D'ailleurs, il n'est pas resté très longtemps, finalement.
00:46:07 - Ah bon ?
00:46:08 - Non.
00:46:09 Lorsque j'y étais, non.
00:46:10 - Pourquoi ?
00:46:11 - Parce que probablement, il avait d'autres ambitions,
00:46:13 et il considérait qu'on n'était pas très digne de son niveau.
00:46:15 - Bon.
00:46:18 Voilà ce qu'on pouvait dire.
00:46:20 - Il faut aussi dire une chose.
00:46:21 C'est qu'il ne faut pas se tromper.
00:46:23 Cette intention et cette requête formulée par 12 pays
00:46:27 masquent d'autres ambitions et d'autres intentions.
00:46:30 Mettre au banc des nations, pour ne pas dire rayer des nations israéles,
00:46:34 c'est quand même ça, leur objectif.
00:46:36 D'ailleurs, je tiens à le dire,
00:46:38 et ce n'est pas, pour le coup, à 2 000 km de nous,
00:46:42 c'est à quelques kilomètres d'ici,
00:46:44 c'est Rimania, dans un autre domaine,
00:46:46 qui est donc celui de la culture.
00:46:48 Vous l'avez peut-être vu hier,
00:46:50 il a annoncé qu'il n'y aurait pas de représentation israélienne
00:46:52 lors de ce festival qui célèbre tous les ans les meilleures séries
00:46:56 pour des raisons prétendument de faute de production.
00:47:01 Ce à quoi Israël a répondu que non seulement il n'y en avait pas moins,
00:47:04 mais il y en avait même davantage,
00:47:05 ne serait-ce que parce que, vous le savez, pour produire une série,
00:47:08 il faut plusieurs années.
00:47:10 Ce ne sont pas malheureusement les tragiques attentats du 7 octobre
00:47:14 qui ont conduit à avoir une pénurie de production.
00:47:17 - Merci, effectivement.
00:47:19 C'est Rimania, c'est important, c'est un festival à Lille.
00:47:22 - Donc on attend la réaction de Marguerite.
00:47:24 - Donc il n'y aura pas, effectivement.
00:47:25 - Exactement.
00:47:26 - Vous attendez une réaction de...
00:47:27 - De Martine Aubry, je crois que ça se tient à Lille.
00:47:29 - Oui, puis peut-être de la ministre de la Culture aussi.
00:47:32 Je trouve que c'est intéressant ce que vous dites là, effectivement.
00:47:34 Qui dirige Série Mania, qui pilote cela, sans doute ?
00:47:38 - Je ne sais pas.
00:47:39 - C'est très intéressant parce que, évidemment,
00:47:41 que celui ou ceux qui pilotent Série Mania,
00:47:45 j'imagine de quel côté on va les retrouver sur l'échiquier politique, bien sûr.
00:47:52 - Donc à suivre...
00:47:53 - C'est très intéressant, Série Mania, vous avez raison de le dire.
00:47:56 - Il ne faut pas que ça fasse jurisprudence.
00:47:58 - Mais j'attends la réaction de Madame Dati,
00:48:00 qui très certainement, peut-être,
00:48:02 était au courant depuis quelques minutes.
00:48:05 - Et juste une dernière chose, on en a parlé sur votre plateau,
00:48:07 de notre basketteuse...
00:48:08 - Gomis.
00:48:09 - Gomis, qui a été...
00:48:10 - Qui avait été écartée.
00:48:11 - Voilà, qui a été donc suspendue de ses fonctions d'ambassadrice de Paris 2024.
00:48:15 Elle a été entendue dans le cadre d'une plainte pour apologie du terrorisme,
00:48:18 il y a 48 heures.
00:48:20 - Merci Pierre-Frédéric Naraille.
00:48:21 Vous êtes passé par le plateau de CNews.
00:48:23 On va recevoir dans une seconde, lui vient...
00:48:26 - Alors, la seule façon d'aimer.
00:48:28 C'est difficile parce que moi j'aime beaucoup Didier,
00:48:31 alors je ne suis pas peut-être objectif,
00:48:33 mais c'est formidable son roman.
00:48:35 Il est formidable.
00:48:36 C'est un roman d'amour qui est formidable.
00:48:38 - C'est difficile, je l'ai chroniqué dans le JDD.
00:48:40 - Et vous l'avez aimé ?
00:48:41 - Ah, j'ai adoré.
00:48:42 - Mais c'est...
00:48:43 - Il a un talent...
00:48:44 - C'est un patch-turner formidable.
00:48:45 - C'est un patch-turner, oui.
00:48:46 - Et ce qui est très important...
00:48:47 - Mais on en parle dans une seconde parce qu'il arrive.
00:48:49 - Mais ce qui est très important dans la littérature,
00:48:51 c'est que vous visualisez chaque scène.
00:48:53 - Oui, exactement.
00:48:54 C'est aussi un scénario, c'est un film.
00:48:56 Avec Didier dans une seconde.
00:48:58 Didier Barbeli vient d'être avec nous.
00:49:02 Il vient de publier "La seule façon d'aimer".
00:49:05 Et ce qui est extraordinaire...
00:49:07 Bonjour Didier.
00:49:08 - Bonjour à tous parce que...
00:49:09 1, 2, 3, 4, 5...
00:49:10 Je vous connais tous, mon Dieu.
00:49:12 - Ça me fait plaisir de vous voir.
00:49:14 Et alors, vous savez que...
00:49:16 Je suis allé voir la pochette de "Elle".
00:49:19 - Ah, mais...
00:49:20 Tu sais qu'il y a un côté Columbo chez ce garçon.
00:49:23 - Et regardez la pochette de "Elle" qui est en 1980.
00:49:27 - J'ai voulu faire un clin d'œil à ma jeunesse.
00:49:29 - Regardez.
00:49:30 - C'est la même.
00:49:31 - C'est génial.
00:49:32 - C'est la même.
00:49:33 Le lettrage est pratiquement le même.
00:49:34 - Exactement.
00:49:35 Et je me suis dit en fait, peut-être que "Elle",
00:49:36 il y a un continuum, comme dirait Mme Didier Casper.
00:49:40 - Oui, enfin, il y a un continuum dans ma tête.
00:49:42 J'aime bien faire des références à ma jeunesse en général.
00:49:45 - Moi, c'est ce qui nous rejoint.
00:49:47 C'est ce qui nous unit peut-être.
00:49:49 - Et le sable blond.
00:49:51 - Ah, le sable blond de la boule.
00:49:52 - De la boule.
00:49:53 - Bien évidemment.
00:49:54 Mais alors, votre nom est formidable.
00:49:55 - Merci à tous.
00:49:56 - Et c'est vrai.
00:49:57 - Et à Joseph...
00:49:58 - Joseph me l'a dit.
00:49:59 - Non, mais c'est difficile de le dire,
00:50:00 parce que comme on vous aime bien,
00:50:01 les gens vont penser que...
00:50:02 - J'ai envie de me le dire, mais il n'a pas encore lu.
00:50:05 - Les gens vont penser que c'est l'entre-soi.
00:50:08 Joseph, c'est quand même...
00:50:10 Il est très littéraire, Joseph.
00:50:12 - Il est presque parussite.
00:50:13 - Voilà, il lit Tolstoy, il lit Flaubert,
00:50:16 il lit Châteaubriand.
00:50:18 Et bien, il a aimé.
00:50:19 - D'ailleurs, mon éditeur m'avait dit,
00:50:20 on propose à Joseph et s'il n'aime pas,
00:50:22 ben, on le fait pas.
00:50:23 - Ah !
00:50:24 - C'est professionnel.
00:50:25 - Pourquoi ?
00:50:26 Parce que c'est d'abord, c'est une belle histoire,
00:50:28 c'est bien écrit.
00:50:29 Il n'y a absolument aucune prétention dans l'écriture
00:50:31 et ça, c'est formidable.
00:50:33 Vous ne vous regardez pas écrire.
00:50:36 - Non, c'est très cinématographique.
00:50:38 Je ne m'écoute pas écrire non plus,
00:50:39 ce qui est encore mieux.
00:50:40 - Non, mais c'est vrai.
00:50:41 - Donc, c'est très cinématographique.
00:50:43 - J'essaie.
00:50:44 - C'est très visuel.
00:50:45 - En fait, j'essaie...
00:50:46 - Et c'est une histoire d'amour.
00:50:47 - Voilà, j'essaie de faire en sorte que le lecteur
00:50:50 puisse lire ça tranquille, rapidement.
00:50:54 Il peut lire 2, 3, 4, 5, 10 chapitres.
00:50:57 Il lit comme il veut.
00:50:58 Il y en a 59.
00:50:59 C'est 10 chapitres assez courts.
00:51:01 - Je peux dire une chose en plus,
00:51:02 c'est que ça donne une pêche formidable.
00:51:05 - Oui, mais...
00:51:06 - Réellement, parce que parler d'amour,
00:51:08 d'abord, on a besoin de ça, bien évidemment.
00:51:10 Et la manière dont tu le fais,
00:51:13 on referme le livre et vraiment, c'est formidable.
00:51:17 - Mickaël Dorian va nous rappeler les titres.
00:51:18 - Oh, Mickaël !
00:51:19 - Oui, vous le connaissez, Mickaël Dorian ?
00:51:21 - Mickaël est de retour, alléluia !
00:51:23 - Bah oui, je le connais.
00:51:24 - Vous savez qu'aujourd'hui, c'est les 79 ans de Gérard Lenormand.
00:51:27 - Aujourd'hui ?
00:51:28 - Oui, 79 ans.
00:51:29 - Mais on va lui souhaiter un sacré bon anniversaire,
00:51:32 parce que je n'ai pas écrit que "Michel".
00:51:33 - Pour qui vous avez écrit "Michel" ?
00:51:34 - Mais je n'ai pas écrit que ça.
00:51:35 Je lui ai écrit 30 ou 40 chansons pour Gérard.
00:51:37 - "Michel" qui s'appelait au départ "Marcel".
00:51:39 - "Marcel".
00:51:40 - Je vous le rappelle.
00:51:41 - Oui.
00:51:42 - Et ils ont eu raison de faire "Michel".
00:51:43 - Que les moins de 50 ans de Michel,
00:51:45 c'est bien loin tout ça.
00:51:47 - Mickaël Dorian.
00:51:50 - Une policière agressée devant la grille du ministère de l'Intérieur.
00:51:56 Hier soir, un homme a tenté de l'étrangler alors qu'elle était en service.
00:51:59 Le suspect a essayé d'entrer dans la cour du ministère avant d'être interpellé.
00:52:03 On ne connaît pas ses motivations,
00:52:05 mais il souffrirait de troubles psychiatriques.
00:52:07 L'assurance maladie ouvre la voie à une hausse du prix
00:52:10 de la consultation des médecins généralistes.
00:52:12 Elle pourrait ainsi passer de 26,50 à 30 euros.
00:52:15 Elle propose aussi des revalorisations pour les consultations
00:52:17 et actes des médecins spécialistes,
00:52:20 et en particulier pour les moins rémunératrices
00:52:22 comme la pédiatrie et la psychiatrie.
00:52:24 Et puis Washington hausse le ton vis-à-vis d'Israël
00:52:28 et juge excessive la riposte contre le Hamas.
00:52:30 Alors qu'Anthony Blinken a conclu hier une tournée dans la région
00:52:34 pour tenter d'obtenir une trêve.
00:52:35 Ainsi que la libération des otages israéliens.
00:52:37 Le chef de la diplomatie américaine a également exhorté Israël
00:52:41 à protéger les civils dans ses opérations à Gaza et notamment à Rafah.
00:52:45 La conversation de pouvoir paraît-il a commencé
00:52:47 au ministère de l'Éducation nationale
00:52:49 entre madame Oudéa Castellera et madame Belloubet.
00:52:52 On peut peut-être, je ne voudrais pas qu'on écoute entièrement
00:52:54 peut-être le discours, mais quelques secondes peut-être
00:52:58 de madame Oudéa Castellera.
00:53:00 Je vous remercie de votre présence pour élever le niveau de nos élèves
00:53:04 et favoriser l'épanouissement de notre jeunesse.
00:53:08 La feuille de route fixée par le président de la République
00:53:11 et le Premier ministre pour élever le niveau de nos élèves
00:53:15 et favoriser l'épanouissement de notre jeunesse.
00:53:19 Je sais combien les défis sont grands,
00:53:21 mais je sais aussi combien vous aurez à cœur
00:53:24 de faire réussir l'éducation nationale et vous y arriverez.
00:53:29 Quel honneur de servir l'école et de pouvoir accompagner
00:53:32 nos enseignants dans l'exercice de leur métier.
00:53:35 - Le micro est ouvert, je le demande à Marine Lanson.
00:53:38 J'ai l'impression qu'elle a dit deux fois,
00:53:40 mais je pense que c'était une erreur.
00:53:42 - Je suis plutôt sûr qu'ils l'avont diffusé deux fois.
00:53:44 - On sait que ces passages sont un peu convenus,
00:53:48 donc je ne sais pas ce que vous en pensez,
00:53:50 mais je préfère écouter Didier Barbeny.
00:53:53 J'espère que madame le ministre ne m'en voudra pas.
00:53:56 - Le discours de Amélie Oudéa Castellera sera peut-être
00:53:58 quasiment aussi long que son passage au ministère de l'éducation nationale.
00:54:01 - Oh, ça c'est pas gentil.
00:54:03 - Je pense que c'est la ministre la plus rapide de l'éducation nationale.
00:54:06 - Rapide, je ne sais pas, mais le plus court passage, c'est sûr.
00:54:10 - Elle sera restée quoi, un mois ?
00:54:12 - Même pas un mois, une vingtaine de jours.
00:54:14 - Il y avait des précédents, il y avait Jean-Jacques Servan-Schreiber.
00:54:16 - 13 jours, je crois.
00:54:18 - Il y avait Léon Schwarzenberg également,
00:54:20 qui était resté très peu de temps.
00:54:22 - À la montagne aussi.
00:54:23 - Oui, à la montagne, mais c'est à Mans.
00:54:25 - Écoutez, S. Raoult aux Jeux Olympiques.
00:54:27 - Il a été tenu pour ce ministère par Benoît Hamon.
00:54:30 - On va parler évidemment avec Didier Barbeau,
00:54:34 il vient de son bouquin.
00:54:35 Simplement, il y a aussi l'actualité du jour.
00:54:37 Il y a des choses qui peuvent quand même nous étonner dans l'actualité.
00:54:40 Il y a un stage qui fait polémique à Mérignac,
00:54:42 la maison de la jeunesse et de la culture, la MJC.
00:54:44 - J'ai entendu.
00:54:45 - A proposer un stage organisé par des drag queens.
00:54:48 En réaction, une pétition a été lancée pour le faire annuler.
00:54:51 C'est quand même de l'argent public, je me permets de le dire.
00:54:53 - Voyez ce sujet de Marie Sabourin, parce qu'effectivement,
00:54:57 ça peut nous étonner.
00:54:58 Voyez le sujet.
00:54:59 - Choqué, oui, pas étonné.
00:55:01 - Un stage de drag queen pour des enfants de 11 à 17 ans.
00:55:05 L'idée est proposée par la maison de la jeunesse et de la culture de Mérignac,
00:55:10 qui souhaite casser les codes.
00:55:12 Pendant les vacances, divers enfants et adolescents
00:55:15 pourront créer leur personnage, se maquiller,
00:55:17 mais aussi apprendre à défiler en talons.
00:55:19 Tout cela encadré par le centre LGBTI+ de Bordeaux.
00:55:23 Une pétition réclame l'annulation de ce stage.
00:55:26 Ses signataires dénoncent une hyper-sexualisation des enfants.
00:55:30 - On parle de spectacles qui sont par nature sexuels.
00:55:33 C'est de donner un peu une image, je dirais, déformée de la féminité,
00:55:36 en tout cas outragère, ce qui fait partie du show.
00:55:39 C'est un spectacle.
00:55:40 Ça n'a rien à voir dans un espèce d'atelier pour enfants.
00:55:43 - Pour l'heure, seuls quatre enfants sont inscrits à l'activité.
00:55:46 Un nombre insuffisant.
00:55:48 Elle sera pourtant bel et bien maintenue selon la MJC de Mérignac.
00:55:52 Et ce, malgré des menaces téléphoniques.
00:55:54 - L'ensemble des programmes jeunesse permettent aux participants
00:55:57 de gagner confiance en eux, de se connaître au travers
00:55:59 de la découverte de pratiques artistiques variées.
00:56:02 - La pétition a pour le moment récolté plus de 3500 signatures.
00:56:06 - Ce qui me frappe, c'est la concomitance de cette actualité
00:56:11 avec l'affaire Godrej.
00:56:12 C'est-à-dire que d'un côté, on a des progressistes qui se réveillent
00:56:15 et qui disent "regardez comme c'était horrible d'avoir laissé faire
00:56:19 une jeune fille de 14 ans une hypersexualisation de la jeunesse".
00:56:23 Et de l'autre, on voit qu'il y a des nouveaux délires progressistes
00:56:26 qui naissent, que dans 20 ans, on regardera avec le même regard consterné
00:56:29 en disant "mais comment vous avez pu laisser faire ça auprès d'enfants ?".
00:56:31 Une hypersexualisation des enfants, un délire drag queen.
00:56:34 Même le transactivisme qui aujourd'hui fait de l'entrisme à l'école
00:56:40 à travers un certain nombre d'associations
00:56:42 et qui raconte n'importe quoi à la jeunesse.
00:56:44 Et donc voilà, c'est ce qui me frappe, c'est qu'on revient sur les délires d'hier
00:56:48 mais on en crée des nouveaux aujourd'hui.
00:56:50 La machine à déconstruire est folle et continue de toute façon à agir.
00:56:54 Peut-être un premier sujet pour Mme Belloubet.
00:56:57 Si elle voulait remettre de l'or dans les activités scolaires,
00:56:59 ça c'est un sujet, j'ai vérifié le code pénal.
00:57:02 L'article 227.15, corruption de mineurs.
00:57:05 Faire défiler des petits garçons avec des talons et uilles, c'est quoi ?
00:57:08 C'est les sexualisés.
00:57:10 Ça tombe sous le coup de la loi pénale.
00:57:12 Ça dépend de Mme Belloubet.
00:57:14 C'est 7 ans d'emprisonnement.
00:57:16 Qu'est-ce qu'attendent des autorités pour enclencher une procédure ?
00:57:19 C'est une corruption, ça s'appelle corruption de mineurs.
00:57:22 Il me semble que c'est un stage extérieur à l'éducation nationale.
00:57:24 C'est prévu, toutes les activités extrascolaires tombent sous le coup de la loi pénale aussi.
00:57:28 Je vous le dis, là il y a un sujet.
00:57:30 Bonne remarque.
00:57:32 Monsieur Attal avait interdit la baïa.
00:57:35 Qu'elle interdise ce genre d'activités qui sont d'une forme de corruption de sexualité des mineurs.
00:57:40 Je vais me faire allumer, mais moi je trouve qu'il y a corruption des drag queens.
00:57:45 Je vais vous dire pourquoi.
00:57:47 Parce que les drag queens, c'est la transgression, c'est la fête.
00:57:50 Et ce n'est pas en effet apporter une doxa de demain.
00:57:54 Donc il y a une corruption en plus des drag queens.
00:57:56 Mais c'est dans le monde adulte.
00:57:59 Je crois qu'il n'y a que 4 inscriptions à ce stage.
00:58:02 Je me demande bien qui sont les parents qui inscrivent leurs enfants à ce genre d'activités.
00:58:05 Les parents ne peuvent pas se faire ça.
00:58:07 - En parlant des informations du jour, il y a le Paris-Saint-Germain.
00:58:11 Je trouve ça vraiment intéressant le PSG.
00:58:13 Je disais tout à l'heure, dès que l'Etat se mêle de quelque chose,
00:58:16 le PSG a la chance, la mairie de Paris a la chance d'avoir un actionnaire
00:58:20 qui a quand même mis 2 milliards dans un club de football.
00:58:23 On pense ce qu'on veut du PSG, mais c'est quand même une réussite.
00:58:26 Même si le PSG n'a pas gagné la Ligue des champions.
00:58:28 - Non, ce n'est pas une réussite.
00:58:29 Tant qu'ils ne gagnent pas la Ligue des champions, ce n'est pas une réussite.
00:58:31 Avec l'argent qu'ils ont, moi je suis pour Lyon.
00:58:33 Donc je ne vais pas défendre le PSG.
00:58:35 - Non, mais là, c'est le supporter de base.
00:58:39 Vous ne pouvez pas dire que Paris, qui gagne tous les titres de champion chaque année,
00:58:42 ce n'est pas une réussite.
00:58:43 - C'est l'OM.
00:58:44 Depuis le temps que leur objectif, c'est la Ligue des champions,
00:58:46 et qu'ils n'y arrivent pas.
00:58:47 - Ils n'ont peut-être pas eu de l'excellence,
00:58:50 mais on a le droit de dire que le Paris-Saint-Germain est une réussite.
00:58:53 C'est-à-dire qu'une réussite sportive, une réussite économique,
00:58:55 sans doute une réussite, en tout cas, de publicité,
00:58:59 une réussite pour la Ligue 1.
00:59:01 Je m'assure, je préfère avoir le PSG en Ligue 1 que le PSG.
00:59:04 - Pourquoi Mbappé s'en va alors ?
00:59:06 - Mais Mbappé, c'est autre chose.
00:59:08 Il s'en va pour gagner la Ligue des champions.
00:59:11 Il s'en va parce qu'il pense que le PSG ne gagnera pas.
00:59:14 - Bon, écoutez, parce que Nasser El Khalaifi a annoncé hier
00:59:18 qu'il allait quitter le Parc des princes.
00:59:20 - Mais pour aller où ? Dans les Sifflines ?
00:59:22 - À Lyon.
00:59:23 - On a un très bon stade à Lyon.
00:59:25 - Voyez le sujet, parce que je trouve que là aussi, c'est passionnant.
00:59:29 C'est-à-dire que tu pourrais aider un actionnaire.
00:59:32 Eh bien non, tu ne le fais pas.
00:59:33 Ça participe toujours du même état d'esprit français.
00:59:36 - Ça, c'est la mairie de Paris, ce n'est pas l'État.
00:59:38 C'est la mairie de Paris qui...
00:59:39 - Oui, enfin, ce que je veux vous dire, c'est que dès que...
00:59:43 Laissons le privé faire les choses.
00:59:46 Ce n'est pas un monument, le Parc des princes.
00:59:48 Ce n'est pas la Tour Eiffel.
00:59:49 On ne va pas visiter le Parc des princes.
00:59:51 On va voir au Parc des princes quand il y a un match de foot.
00:59:53 On ne va pas le visiter tout seul.
00:59:54 Enfin, il faut arrêter de dire n'importe quoi.
00:59:57 Et voyons le sujet.
01:00:00 Une petite phrase et peut-être d'immenses conséquences.
01:00:03 En marge du congrès de l'UFA à Paris, Nasser El-Ralaifi,
01:00:06 le président du Paris Saint-Germain, s'est montré extrêmement clair.
01:00:10 - C'est fini. Maintenant, on veut bouger du Parc des princes.
01:00:13 L'annonce intervient deux jours après le refus du Conseil de Paris
01:00:16 de vendre l'enceinte parisienne au PSG.
01:00:19 Car depuis plus d'un an, le club souhaite acquérir le parc
01:00:22 et en augmenter la capacité.
01:00:24 Refus catégorique de la mairie de Paris
01:00:26 qui a réagi par l'intermédiaire de Pierre Rabadon, adjoint au sport.
01:00:30 - La porte est encore ouverte.
01:00:32 Il n'y aura pas de vente, mais il existe d'autres solutions.
01:00:35 On veut que le PSG reste au Parc des princes.
01:00:37 Le PSG est le club du Parc des princes.
01:00:40 Du côté du PSG, malgré un contrat jusqu'en 2044 avec la mairie,
01:00:45 on affirme que le club a déjà activé les options
01:00:48 pour construire un stadeau plus vite,
01:00:50 même si un événement majeur pourrait tout changer.
01:00:52 - Dans deux ans, il y a de nouvelles élections.
01:00:54 Donc peut-être un changement de majorité à la mairie de Paris
01:00:57 et donc un changement d'avis sur la perspective
01:01:00 de vendre ou non le Parc des princes au PSG.
01:01:03 Mais le PSG peut-il attendre et prendre le risque
01:01:06 que la mairie ne change pas d'avis ?
01:01:08 Nasser El-Ralaifi peut lui encore le faire.
01:01:11 - C'est vrai que tous les grands clubs possèdent leur stade.
01:01:16 Parce que tu peux faire des travaux,
01:01:18 parce que tu peux faire ce que tu veux.
01:01:20 - Pas tous quand même. Lyon a été le premier.
01:01:22 - Non mais je parle en Europe.
01:01:24 Madrid, Barcelone, il n'y a qu'en France.
01:01:27 Toujours pareil, il n'y a qu'en France.
01:01:29 Et c'est là que ça marche le moins bien, comme par hasard.
01:01:31 - Cela dit, l'investissement qui a coûté le stade de Lyon
01:01:34 est dur à digérer.
01:01:36 Et l'OL est en difficulté financière aussi à cause de ça.
01:01:38 Parce que le stade a coûté tellement cher qu'il faut le rembourser.
01:01:41 C'est un Paris qui a fait au las.
01:01:43 Moi je pense qu'il a eu raison. Mais ça coûte cher.
01:01:46 - C'est son stade et puis c'est son business.
01:01:49 Ça s'appelle le privé.
01:01:51 - Alors s'il part, il va où, le PSG ?
01:01:53 - Après, il peut construire un stade.
01:01:55 - Dans les Iselines, il s'en dit.
01:01:57 - Non mais il ne peut pas construire un stade dans les Iselines.
01:01:59 - La forêt de Rambouillet, Pascal.
01:02:01 - Non, il faudrait l'hippodrome d'Auteuil peut-être.
01:02:03 De toute façon, l'ADN du PSG, c'est le parc des Princes.
01:02:07 C'est ça l'ADN du PSG.
01:02:09 Donc c'est inimaginable que le PSG joue en dehors, pour moi.
01:02:12 - Elle a fait un référendum ?
01:02:14 - Oui, mais surtout, elle pourrait l'aider.
01:02:18 - Elle a fait un référendum sur quoi déjà récemment ?
01:02:20 - Sur les SUV.
01:02:22 - Ce qui est extravagant, c'est de donner comme argument que c'est un monument.
01:02:26 Quand on voit le peu de soins que la Métro Paris met sur les monuments de Paris,
01:02:29 franchement, c'est extravagant.
01:02:31 - Non, c'est beau. Arrêtez, Taillebert.
01:02:33 - De l'extérieur, il est horrible.
01:02:36 - Je suis allé dans tous les stades du monde.
01:02:38 Le parc des Princes, quand ça vibre, c'est un des plus beaux.
01:02:42 - Il est vide, Pascal.
01:02:44 - Il est toujours plein.
01:02:46 - De dehors, de l'extérieur.
01:02:48 - C'est pas beau, un stade ? Pardonnez-moi.
01:02:50 - Tu fais le tour du parc des Princes ?
01:02:52 - Vous connaissez des beaux stades ?
01:02:54 - Le stade de Lyon.
01:02:56 - C'est pas beau.
01:02:58 - Le stade de Marseille est très beau.
01:03:00 - Il pourrait le décorer un peu, à l'extérieur.
01:03:02 - Histoire d'amour.
01:03:04 Mais dans la situation d'aujourd'hui, lire un homme...
01:03:11 - Mais c'est pas l'homme, Pascal.
01:03:13 - Qui tombe amoureux d'une de ses...
01:03:16 - L'élue avec les lunettes à double foyer.
01:03:18 - C'est pas ça, la situation, du tout.
01:03:22 C'est l'adolescente qui tombe amoureuse de cet homme-là.
01:03:26 Qui ne cesse de le poursuivre.
01:03:28 Lui, le malheureux, il se retient tant qu'il peut.
01:03:31 - Il s'empêche.
01:03:33 - Et à un moment, même quand elle va finir par le retrouver,
01:03:40 il va encore essayer de fuir, lui.
01:03:42 Elle, elle passe 15 ans de sa vie à le retrouver.
01:03:45 C'est-à-dire, chaque jour, il n'y a pas un jour
01:03:48 où elle ne pense pas à cet homme-là,
01:03:50 où elle ne dépense pas des fortunes auprès des enquêteurs
01:03:54 pour qu'on lui remette la main dessus.
01:03:56 C'est dingue.
01:03:57 C'est ce que dit la phrase de François Sagan en exergue du roman.
01:04:02 "Une femme, par amour, peut devenir folle."
01:04:05 - Un homme aussi.
01:04:07 - Un homme aussi, on a eu des cas.
01:04:09 Mais là, en l'occurrence, c'est une femme.
01:04:12 Et une jeune femme.
01:04:14 - Le grand sujet de votre vie, c'est l'amour.
01:04:17 - C'est l'amour parce que je me suis rendu compte dans ma vie
01:04:21 que l'amour était un révélateur d'émotions.
01:04:24 Moi, quand j'étais adolescent, j'étais un type sans émotions.
01:04:29 Quand j'avais 12 ans, 13 ans, il me regarde avec des yeux comme ça.
01:04:34 Mais c'est vrai, j'étais un type qui ne ressentait pas
01:04:37 l'amour filial, l'amitié, le machin.
01:04:40 Mais de tomber amoureux, là, j'ai découvert un truc.
01:04:44 Tout d'un coup, j'étais...
01:04:47 Il y a quelqu'un qui comptait pour moi.
01:04:49 - Donc c'est une histoire, je l'ai dit, qui est...
01:04:54 - Et elle, elle a un peu ça.
01:04:56 Elle est dans un milieu où tout va trop bien.
01:04:58 Elle n'a pas beaucoup de sentiments pour ses parents, pour sa famille.
01:05:02 Elle aime bien le chien.
01:05:04 Et puis basta.
01:05:05 Et puis tout d'un coup, elle va découvrir...
01:05:07 Elle a un petit ami.
01:05:08 Elle s'en fout complètement.
01:05:10 Et puis d'un coup, elle va découvrir l'amour.
01:05:13 Quand je t'aime.
01:05:15 - Ah ben quand je t'aime, justement...
01:05:17 - On en parlait tout à l'heure.
01:05:19 - Jacques-André est avec nous.
01:05:20 Alors Jacques, d'habitude, il arrive un peu plus tard dans l'émission.
01:05:23 Mais là, c'est Marine Lanson, dont c'était la diversaire hier,
01:05:27 me fait dire qu'il faudrait que nous soyons avec Jacques
01:05:31 pour son intervention hebdomadaire.
01:05:35 Donc lançons le générique.
01:05:37 - Je vais lire.
01:05:39 - Vendredi, c'est vendredi.
01:05:41 - Ah, je comprends.
01:05:45 - Qu'est-ce qu'il fait là-bas ?
01:05:48 - Il a l'air rassuré.
01:05:49 - Qu'est-ce que c'est que cette cascade ?
01:05:51 - Il fait tous les sports.
01:05:53 - J'ai donné un cahier des charges à Jacques Vendredi,
01:05:56 de telle sorte que d'ici les Jeux Olympiques,
01:05:58 c'est vous qui devriez être ministre des sports.
01:06:01 C'est vous qui devriez être ministre des sports, cher Jacques.
01:06:03 Et vous êtes où, cher Jacques ?
01:06:05 - Je suis actuellement sur le plan d'eau de Melan,
01:06:10 les Mureaux, Ardricourt, Aviron, aux Jeux Olympiques depuis 1900.
01:06:15 14 épreuves, je suis sur le plan d'eau,
01:06:18 je suis sur le bateau, entre guillemets,
01:06:21 et je suis au stade nautique de Versure-Marne.
01:06:24 Les compétitions vont se dérouler à Versure-Marne du 27 au 3 août.
01:06:28 Et je dois vous dire que je suis sur le bateau depuis environ une bonne demi-heure.
01:06:33 - Il fait froid, il se tient bien.
01:06:35 - Je ne fais pas le malin, parce que là-bas il fait froid.
01:06:38 Ça se voit quand même, hein Daniel ?
01:06:40 - Il m'appelle Daniel, donc effectivement, si vous m'appelez Daniel, c'est que ça va mal.
01:06:44 Mais pourquoi vous ne pagaillez pas ?
01:06:46 Je ne sais pas si on dit pagailler d'ailleurs.
01:06:48 - Ramer.
01:06:49 - Ramer, ramer, pardon.
01:06:50 Pourquoi vous ne ramez pas ?
01:06:51 D'habitude, vous ramez plutôt bien.
01:06:53 - Et il tient son papier.
01:06:54 - Dans sa tête, il rame.
01:06:56 - D'abord, je ne suis pas Joe Biden, je ne suis pas Carbo.
01:06:58 Je sais qu'il y a Didier Barmelievien dans le plateau,
01:07:01 je sais qu'il y a Pascal Praud.
01:07:02 Je vous dis simplement que je suis sur un bateau qui va faire les Jeux Olympiques.
01:07:06 Les derniers champions, c'est Hugo Boucheron et Mathieu Androdias.
01:07:11 Et je vous dis franchement, mon petit Pascal, malgré tout l'amour que j'ai pour vous,
01:07:15 je vais rentrer parce que ça caille, il fait très très froid.
01:07:18 Le bateau, il bouge beaucoup.
01:07:21 Et donc, je n'ai pas envie de faire le malin encore longtemps,
01:07:23 parce que j'ai des émissions ce soir sur Europe et j'ai envie de vous revoir.
01:07:27 - D'accord, mais est-ce que vous pouvez ramer ?
01:07:29 Est-ce qu'on peut vous voir ramer ?
01:07:30 Parce que quand même, laissez votre feuille.
01:07:32 - Non, non, non, ne la coupez, Pascal, ne faites pas ça.
01:07:34 - Non, mais est-ce qu'on peut vous voir ramer ?
01:07:36 - Ce qui sera point commun avec la ministre des Sports.
01:07:38 - Alors, voilà, effectivement, madame.
01:07:40 Ah oui, c'est pas de...
01:07:41 - Je ne sais pas si c'est bon.
01:07:42 - Ah oui, ça, là, vous n'allez pas être champion Olympique tout de suite.
01:07:45 - Ne faites pas les malins.
01:07:47 - Jacques, conduirez-moi.
01:07:49 - C'est pas ça le geste, il faut bouger les pieds aussi.
01:07:51 - Je ne vais pas le faire.
01:07:52 - Non, mais je suis au courant, regardez, regardez.
01:07:54 Je suis au courant.
01:07:58 - C'est un très bon sport, l'avion.
01:08:00 - Non, mais c'est bien, c'est un beau sport, l'avion.
01:08:02 Mais pourquoi il ne fait pas très froid ?
01:08:03 Pourquoi vous avez froid ? Il fait 15 degrés dans Paris.
01:08:05 - Moi, je vais vous dire qu'ici, il fait 6 ou 7 degrés.
01:08:07 On est dans un lac, on est sur la Seine.
01:08:10 On est sur la Seine, voilà.
01:08:12 Je peux vous dire que je suis arrivé le matin à 9h.
01:08:15 Voilà, j'espère que Sir Négear est conscient quand même de tous les efforts qu'on fait.
01:08:19 Pour essayer de faire quelque chose de plus hors de l'ordinaire.
01:08:22 Parce que là, c'est un peu dangereux quand même.
01:08:25 - La seule façon...
01:08:26 - Si, si, et fais moi encore une belle chanson d'amour, c'est tout ce que je te demande.
01:08:29 - Exactement.
01:08:30 Ça, des chansons d'amour, il en a écrit beaucoup.
01:08:32 Et puis "La seule façon d'aimer".
01:08:34 Alors, d'abord, pourquoi un roman ?
01:08:36 Et c'est le premier roman peut-être que vous écrivez ?
01:08:38 - Non, le deuxième.
01:08:39 - Et pourquoi avez-vous eu le désir d'écrire un roman ?
01:08:42 - Ce n'est pas un désir.
01:08:44 C'est venu de cette idée de ces deux personnages, de la manière dont ils allaient s'aimer.
01:08:49 Alors, j'aimais tellement le début et la fin.
01:08:52 Je me suis dit, bon, je ne peux pas écrire un truc sur quatre pages.
01:08:55 C'est un petit synopsis de rien.
01:08:57 Il faut que je remplisse les 59 chapitres.
01:09:00 - Bon, c'est un professeur...
01:09:01 - Et je leur vais inventer des aventures.
01:09:03 - Exactement.
01:09:04 C'est un professeur et une jeune femme.
01:09:06 - Oui, de la région parisienne.
01:09:08 Une adolescente, elle a 16 ans.
01:09:10 Mais elle est très femme.
01:09:12 Elle est très belle et très impressionnante.
01:09:14 Et elle va jeter son dévolu sur lui.
01:09:17 - Et qu'ils vont vivre une histoire d'amour.
01:09:20 - Folle, parce que...
01:09:21 - Cette femme va devenir une star et elle va te confaire pour...
01:09:24 - La justice s'en mêle quand même.
01:09:26 Les parents, ils prennent ça très mal.
01:09:28 - C'est les risques du métier ou quoi ?
01:09:29 - C'est un peu les risques du métier.
01:09:31 C'est un peu l'affaire Gabriel Russier.
01:09:33 - Alors, les risques du métier d'un film, je crois,
01:09:35 dont on a eu "Caillat" avec Jacques Brel.
01:09:38 Avec une jeune femme qui...
01:09:40 - Qui est accuse à tort.
01:09:41 - Voilà.
01:09:42 - Il est-il...
01:09:43 - Elle l'accuse pas, elle.
01:09:45 Elle est très heureuse, puisque c'est elle qui initie le truc.
01:09:48 Elle est amoureuse.
01:09:49 C'est pire qu'heureuse.
01:09:51 - Alors, justement, c'est bien aussi de vous avoir sur les sujets d'actualité.
01:09:55 Vous avez traversé les années 1990-1980
01:09:57 et vous avez vu ce qui se passait dans ces milieux artistiques
01:10:01 qui sont parfois montrés du doigt aujourd'hui.
01:10:04 Quel regard vous portez sur la situation actuelle
01:10:08 avec toutes ces femmes qui parlent,
01:10:10 et notamment, c'est plus vrai d'ailleurs dans le cinéma,
01:10:13 dans cette relation particulière entre les actrices et leurs réalisateurs.
01:10:16 - Alors, je vais vous surprendre, moi, j'ai jamais vu ça.
01:10:20 J'ai jamais vu ça.
01:10:21 Moi, j'ai vu...
01:10:22 Moi, j'évoluais pas dans le monde du cinéma.
01:10:25 On était dans le monde de la chanson.
01:10:28 Il m'est arrivé d'être attiré par certaines artistes qui travaillaient avec moi,
01:10:35 mais pas au point...
01:10:37 Enfin, je sais pas, ça me...
01:10:39 J'ai jamais eu affaire à ce genre d'attitude.
01:10:42 Si c'est vrai, on sait pas.
01:10:45 Est-ce que c'est allé jusque-là ?
01:10:47 Moi, ce qui m'étonne tout le temps dans ce genre d'histoire,
01:10:50 qui est pas drôle du tout,
01:10:52 pourquoi ça attend aussi longtemps ?
01:10:55 C'est-à-dire, moi, si on m'avait malmené,
01:10:57 non, mais par exemple, j'étais...
01:10:59 Comment dire ?
01:11:01 J'étais joli, comme disait Trintignant,
01:11:04 quand j'avais 18-19 ans dans le métier.
01:11:06 J'aurais pu être la victime de type dont j'avais pas les mœurs.
01:11:11 Peu importe.
01:11:12 Je pense pas que j'aurais attendu 40 ans pour me plaindre.
01:11:15 Je pense pas.
01:11:16 - C'est bien étudié dans toutes les études
01:11:18 sur les victimes de viol ou d'inceste.
01:11:20 Y a une honte, une honté, sa souffrance.
01:11:24 Ils veulent pas parler.
01:11:26 Ce sont des mineurs, quand même.
01:11:27 Je veux dire, c'est pas la même chose quand on est adulte.
01:11:30 - Non, mais par exemple, quand je comprends...
01:11:32 À 14 ans, on est traumatisés.
01:11:34 Mais Eugénie, à 20 ans, on l'est plus, quand même.
01:11:36 À 20 ans, on a le droit de passer la porte du commissariat.
01:11:39 Quand même.
01:11:40 - C'est-à-dire que l'époque ne permettait pas cela ?
01:11:43 L'époque différente aujourd'hui ?
01:11:45 - Non.
01:11:46 - Oh si !
01:11:47 - Non.
01:11:48 - De aller dans les commissariats ?
01:11:49 - Oui, oui, y a un contexte qui a changé.
01:11:51 - Y a 30 ans, on ne passait pas sur ce sujet-là.
01:11:54 Et puis la mémoire, ce qu'on appelle la mémoire traumatique,
01:11:57 y a une personne qui s'appelle...
01:11:59 - Mais vous pensez quoi de l'affaire Gabriel Russier, alors ?
01:12:01 - Non, mais Muriel Salmona a écrit là-dessus,
01:12:03 sur la mémoire traumatique, par exemple, les gens qui sont...
01:12:05 - Il dit n'importe quoi aussi, Gabriel.
01:12:07 - D'accord, mais les gens qui sont sortis des camps...
01:12:09 - Vous répondez pas dessus.
01:12:10 - Les gens qui sont sortis des camps, en 45,
01:12:12 n'ont pas dit ce qu'ils avaient vécu.
01:12:14 Et ils ont attendu, je crois que le premier film,
01:12:16 le premier livre, "Si c'est un homme" de Primo Levi,
01:12:18 arrive beaucoup plus tard.
01:12:19 - Et l'affaire Gabriel Russier qui aboutit à la mort de cette femme...
01:12:23 - Oui, mais le lycéen ne s'est jamais plaint, lui.
01:12:25 - Jamais.
01:12:26 - Les parents, ils ont pas arrêté.
01:12:27 - Même le parrain s'est pris...
01:12:28 - Ce qui est intéressant aussi...
01:12:29 - Non, mais c'est sûr que l'affaire Gabriel Russier, aujourd'hui,
01:12:32 elle ne serait pas soutenue, c'est sûr.
01:12:33 Les temps ont changé.
01:12:34 - Ce qui est intéressant aussi...
01:12:35 - Elle a été soutenue par toutes les intelligentsias de gauche de l'époque.
01:12:38 - Ce qui est intéressant dans votre livre également,
01:12:40 c'est le rapport de la famille, c'est-à-dire qu'ils jugent l'amour.
01:12:44 - Et la justice aussi.
01:12:45 - Et la justice.
01:12:46 Donc c'est deux personnes qui s'aiment.
01:12:49 Est-ce que la justice, est-ce que l'État les regarde parfois ?
01:12:53 Ça, c'est intéressant.
01:12:54 - Il faut bien que la famille s'exprime et que la justice se passe.
01:12:58 - Oui, mais la famille, elle n'est pas contente de cette histoire.
01:13:00 - L'essentiel, pour moi, c'est ni la famille ni la justice, c'est elle.
01:13:05 Et elle, qu'est-ce qu'elle dit dans le bureau du juge ?
01:13:07 Qu'est-ce qu'elle lui dit au juge ?
01:13:09 Elle a 16 ans.
01:13:11 Alors, mon lecteur ?
01:13:14 - Je ne vais pas spoiler, je veux bien dire...
01:13:17 Je ne vais pas raconter...
01:13:18 - Elle n'arrête pas de lui dire qu'elle est amoureuse, qu'elle l'aime.
01:13:21 - Bien sûr.
01:13:22 - Avec son père, elle est terrifiante.
01:13:25 - Bien sûr.
01:13:26 - Et elle se vengera quand elle aura 30 ans.
01:13:28 - Est-ce que vous avez connu ce genre de jeune fille ?
01:13:30 - Une folle amoureuse, comme ça ?
01:13:33 - Oui.
01:13:34 - Est-ce que ce n'est pas une projection que vous faites de vos propres fantasmes ?
01:13:39 - Non, de mes désirs, vous pouvez dire, j'ai dit.
01:13:41 Non, ce n'est pas ça.
01:13:43 - C'est la vraie question que pose Jenny.
01:13:46 - Moi, j'ai du mal à penser qu'une fille de 14-16 ans puisse être vraiment amoureuse d'un type plus âgé.
01:13:51 - C'est l'heure qu'une jeune femme de 15 ans-16 ans est amoureuse de quelqu'un qui a 40 ans.
01:13:54 Est-ce que le type de 40 ans doit dire non ?
01:13:56 C'est-à-dire que tu n'es pas...
01:13:59 - Le mien, il essaie. Il freine, il freine.
01:14:01 - Donc ça, c'est une vraie question.
01:14:03 Est-ce qu'on considère qu'il doit dire non ?
01:14:06 - Il freine et il dit non.
01:14:08 Mais devant l'insistance, devant le charme de cette femme bouleversante,
01:14:12 à un moment, il craque, il le dit.
01:14:14 - Dans la vie, c'est souvent l'inverse.
01:14:16 C'est plutôt les hommes âgés qui vont aller chercher...
01:14:18 - C'est pour ça que ça m'intéressait.
01:14:20 - Oui, mais est-ce que ça existe vraiment ?
01:14:22 - C'était de voir la situation d'une femme amoureuse.
01:14:24 Parce qu'une femme amoureuse, elle est capable de faire des trucs mais dingue.
01:14:27 - Il y a un homme amoureux aussi.
01:14:29 - Oui, mais celle-là, pendant 15 ans, c'est une obsession.
01:14:32 - Il faut qu'elle le retrouve.
01:14:34 - Vous dites que vous ne l'avez pas vue.
01:14:36 Je n'aurais pas des mémoires, mais tout le monde sait par exemple
01:14:38 que Claude François avait une attirance pour les filles mineures.
01:14:41 - Il aimait les jeunes filles.
01:14:43 - Ça se produisait dans votre milieu aussi.
01:14:45 - Mais je n'ai pas dit que ça se produisait.
01:14:47 - Il n'y avait pas que le cinéma.
01:14:49 - On me pose une question personnelle, j'essaie de répondre personnellement.
01:14:52 Moi, je ne réponds pas au nom d'une profession.
01:14:54 Je n'y étais pas.
01:14:56 - Elle, ça date de 1980, je voulais vous faire écouter quelques notes de musique.
01:15:00 Parce que vous n'étiez pas fait au départ pour chanter,
01:15:03 vous étiez fait pour écrire pour les autres.
01:15:05 Et puis le hasard a fait...
01:15:07 - Je n'étais fait pour rien, Pascal.
01:15:09 C'est vrai, j'ai écrit parce que j'avais des facilités pour ça.
01:15:14 - Je voulais juste vous montrer cette séquence.
01:15:17 Tout le monde salue que vous êtes très beau aujourd'hui,
01:15:19 que cette nouvelle coiffure...
01:15:21 - Non, pas tout le monde.
01:15:23 Votre maman, dites la vérité aux spectateurs.
01:15:25 Je lui ai dit quand elle est venue me voir chanter à Nantes,
01:15:28 je vous le rappelle, c'est une femme de goût.
01:15:30 Ce qui n'est pas toujours votre cas.
01:15:32 - Elle m'a écrit à 10h03, la nouvelle coupe de cheveux de M. Barbeau-Livy.
01:15:38 Elle lui va très bien.
01:15:40 - Mais elle est venue dans votre loge.
01:15:42 - Bien sûr qu'elle est venue dans mon loge.
01:15:44 - Elle était très contente. Elle était avec ses amis.
01:15:46 - J'étais contente de la croiser. C'est une femme...
01:15:48 - Remarquable.
01:15:50 - Non, très élégante, qui connaît bien la chanson française.
01:15:53 - Qui l'a transmise à son fils.
01:15:55 - C'est vrai.
01:15:57 - On salue ses amis d'ailleurs qui nous regardent aussi.
01:15:59 - Ils étaient tous charmants.
01:16:01 - M. et Mme Danet, ils nous écoutent, ils sont très gentils aussi.
01:16:04 Bon, écoutons en revanche cette séquence de 1980.
01:16:08 Vous êtes beaux comme tout.
01:16:10 Et vous chantez "Elle". Quelques notes de musique.
01:16:12 * Extrait de "Elle" de M. Barbeau-Livy *
01:16:41 * Extrait de "Elle" de M. Barbeau-Livy *
01:16:49 - C'est beau le direct.
01:16:51 - Vous êtes beau là.
01:16:53 - Là vous avez un vrai physique.
01:16:55 - J'avais une telle belle expression en télévision.
01:16:58 Je l'ai tellement douée, ça se voit.
01:17:00 J'avais un tel jeu de scène que Françoise Coquet, la productrice, me dit...
01:17:04 On fait la répétition, elle me dit "Non, c'est pas possible, tu peux pas".
01:17:08 Alors Rémi Grimbach qui cadrait comme ça, d'ailleurs regarde, on voit que ma tête,
01:17:12 il dit "Non mais on va pas y arriver, 3 minutes 10 comme ça, c'est pas possible".
01:17:16 Et Françoise, elle a une idée géniale, elle dit "Attendez, j'ai des images de Baudéric de la semaine dernière".
01:17:22 On a mis Baudéric en maillot de bain, magnifique, qui court sur la plage.
01:17:26 Et lundi matin, on avait les huissiers qui venaient saisir les bandes.
01:17:29 On n'avait pas demandé...
01:17:31 - Baudéric qui a été... Alors tout le monde a oublié Baudéric peut-être aujourd'hui, mais le film...
01:17:35 - Ah mais tout, le film...
01:17:37 - Elle en plaît, elle en plait. Non, elle était pas terrible, mais...
01:17:39 - Non mais elle, elle a toujours été au-dessus du panier.
01:17:42 Non, non, elle était magnifique cette Baudéric.
01:17:48 - Je voulais, comme c'est vendredi, et vous le savez, chaque vendredi,
01:17:52 nous faisons un tour d'horizon de ce que vous allez voir ce week-end,
01:17:56 et vous allez voir le docteur Millot demain à 10h30 sur CNews,
01:17:59 ça sera le rendez-vous avec Brigitte.
01:18:01 Elle nous explique comment mieux prendre les antibiotiques. Écoutez.
01:18:05 Comment on les prend ? Est-ce que c'est le médecin qui donne une prescription
01:18:09 qui explique comment les prendre ? Comment on prend les antibiotiques ?
01:18:12 - Alors, toujours, toujours, toujours sur prescription médicale.
01:18:16 - Donc c'est le médecin, d'accord.
01:18:17 - Les antibios, c'est sur ordo. Souvenez-vous de ça.
01:18:21 Toujours sur prescription médicale.
01:18:23 Et puis, c'est vrai que la plupart des gens font de l'auto-médication.
01:18:29 C'est-à-dire, c'est pas parce que l'antibiotique a marché sur Mamie Michel
01:18:33 qu'une fois que sa fille est malade et qu'elle présente les mêmes symptômes,
01:18:37 faut pas qu'elle lui donne parce que ça a marché sur Mamie Michel,
01:18:40 mais ça marchera pas sur sa fille.
01:18:41 Donc, tu vois, c'est important que ce soit le médecin.
01:18:44 Après, toujours respecter la dose.
01:18:46 Quand votre médecin vous dit "de matin, de midi, de soir",
01:18:50 ne vous dites pas "ça fait beaucoup, j'en prends qu'un".
01:18:52 S'il dit "de", c'est parce qu'il pense que le germe ou que l'infection
01:18:56 a besoin d'une forte dose.
01:18:58 Tu vois, quand c'est par exemple dans les sinus, au fin fond des os,
01:19:01 il faut taper plus fort, tu vois, tout dépend de l'infection.
01:19:04 - Je salue Michel Drucker qui est en train de nous regarder.
01:19:07 Il est fidèle, Michel.
01:19:09 Il nous écoute.
01:19:11 Ça, c'était chez lui, l'échange qu'on a vu tout à l'heure.
01:19:15 Pas l'échange, la séquence qu'on a vu tout à l'heure.
01:19:17 - C'était "Les rendez-vous du dimanche" réalisé par Rémi Grimbald.
01:19:20 - "Les rendez-vous du dimanche", souvent, je lui dis,
01:19:22 c'est une émission d'une modernité parce qu'elle passe souvent sur "Melody".
01:19:25 Regardez "Melody".
01:19:27 Et c'est incroyable la modernité de Drucker
01:19:30 parce que c'est à la fois du divertissement, mais c'est journalistique.
01:19:34 Donc, il préfigure ce que fera très bien après Philippe Gildas dans...
01:19:39 "Nul part ailleurs".
01:19:41 - Oui, bien sûr.
01:19:42 - Mais c'est des interviews.
01:19:44 - Des invités incroyables.
01:19:46 - C'était formidable.
01:19:47 - Des invités internationaux.
01:19:48 - Une des meilleures émissions qu'il ait faites.
01:19:50 - Il a un carnet de photos avec des idoles du monde entier.
01:19:53 C'est dingue.
01:19:54 - Philippe Labrault extrait de l'essentiel chez Labrault
01:19:57 qui est diffusé samedi à 12h55 sur C8.
01:19:59 Pour cette émission, Philippe Labrault reçoit Charlie Licouture
01:20:02 qui revient ce mois-ci avec un 26e album "Contre toi".
01:20:05 Et pendant 15 ans, il a vécu à New York.
01:20:07 Et il nous explique pourquoi il a vécu à New York.
01:20:09 Charlie Licouture avec Philippe Labrault.
01:20:11 - Charlie Licouture, entre autres choses, a quitté la France
01:20:15 pendant une dizaine d'années.
01:20:17 - 15 ans, même.
01:20:18 - 15 ans pour aller vivre à New York.
01:20:20 Qu'est-ce qui vous a fait partir ?
01:20:22 - J'avais le sentiment à ce moment-là que, justement,
01:20:25 les gens ne m'accordaient pas le droit d'être au présent,
01:20:28 mais se référaient tout le temps à ce que j'avais été,
01:20:31 ce qu'ils avaient connu de moi quand j'avais signé sur Highland
01:20:34 avec Chris Blackwell, aux côtés de Bob Marley,
01:20:36 Marianne Faithfull et Grace Jones.
01:20:38 Et on me ramenait tout le temps à ces années 80
01:20:41 sans entendre que mon travail avait évolué
01:20:43 et que j'étais autre chose que le Lorrain, la Barbichette
01:20:46 et à la voix nazillarde.
01:20:48 Et qui était une espèce de caricature
01:20:50 à travers laquelle je ne me reconnaissais qu'en partie.
01:20:53 On va dire.
01:20:54 Donc je suis reparti aux États-Unis pour me reconstruire
01:20:57 et vivre de ma peinture, là, en l'occurrence.
01:21:00 - Ah, vous viviez de votre peinture.
01:21:02 - Oui, j'ai eu une galerie, je le disais tout à l'heure.
01:21:04 - Pendant 10 ans, plus de musique du tout.
01:21:06 - Non, pas plus de musique du tout, mais comme...
01:21:09 J'ai joué dans les clubs, j'ai même joué à Central Park.
01:21:12 Et quand j'avais des concerts à faire en France,
01:21:14 je revenais au coup par coup.
01:21:15 J'ai continué à faire des albums,
01:21:17 mais disons que j'étais très engagé
01:21:20 et ça m'a permis d'aller au fond
01:21:23 de cette expérience avec la peinture.
01:21:27 - Celle de Tiste.
01:21:32 - Précision.
01:21:35 - T'as vu cette voix.
01:21:36 - Démis Rousseau.
01:21:37 - Un lien.
01:21:38 - Impressionnant.
01:21:40 - "Quand je t'aime", Démis Rousseau, c'est vous qui avez écrit
01:21:42 les paroles, Démis Rousseau, qui est parti, évidemment,
01:21:45 il y a quelques années, qui est mort il y a quelques années.
01:21:47 Personne ne lui avait dit qu'il avait un cancer du pancréas.
01:21:49 Personne n'ose lui dire.
01:21:51 - Moi, c'était un type fascinant parce qu'il venait travailler
01:21:55 à la maison.
01:21:56 Moi, j'ai écrit la musique aussi de "Quand je t'aime".
01:21:58 Et avec rien, avec un début de mélodie,
01:22:01 entendre sa voix à côté, c'était exceptionnel.
01:22:05 C'est une voix de dingue, unique au monde.
01:22:08 Unique au monde.
01:22:09 - Et c'est la musique qui a été sur le mariage de Petit Scarabée
01:22:13 à la semaine prochaine à la mairie.
01:22:15 - C'est vrai ?
01:22:16 - Et Petit Scarabée, la semaine prochaine, sera en voyage de noces.
01:22:19 Mais on n'a pas le droit de dire où il est.
01:22:20 Moi, je sais, mais je n'ai pas le droit de le dire.
01:22:22 - Moi aussi.
01:22:23 - La porte des paparazzis.
01:22:24 - Mais qui ne sait pas, alors ?
01:22:25 - Moi, je ne sais pas.
01:22:26 - C'est votre épouse qui ne sait pas ?
01:22:27 C'est un cadeau ?
01:22:28 - Si elle sait.
01:22:29 - C'est pas une surprise ?
01:22:30 - Si elle sait.
01:22:31 - Tout le monde sait, alors ?
01:22:32 - Oui, mais vous ne le dites pas.
01:22:33 C'est secret.
01:22:34 - C'est secret.
01:22:35 - Je vous ai fait croire qu'elle ne le savait pas
01:22:36 pour que vous ne le disiez pas à l'antenne.
01:22:38 - J'ai dit hier que c'était à Sedan.
01:22:39 - C'est pas à Sedan.
01:22:40 - À Valenciennes.
01:22:41 - Non, mais bon.
01:22:42 C'est toujours un plaisir, cher Didier.
01:22:43 La seule façon d'aimer, c'est chez Fayard.
01:22:44 Et Isabelle Saporta est venue avec vous ce matin.
01:22:45 - Mon éditeur, Isabelle.
01:22:46 - Exactement.
01:22:47 Elle vous a aidé, peut-être ?
01:22:48 - Non, elle ne m'a pas spécialement aidé.
01:22:49 C'est aujourd'hui qu'elle m'aide.
01:22:50 Elle travaille beaucoup autour de ce livre.
01:22:51 Et c'est un...
01:22:52 Est-ce qu'on l'appelle ?
01:22:53 Un éditeur dynamique, on peut dire ça.
01:23:07 - Nicole Baillet était à la réalisation.
01:23:09 Rémi était à la vision.
01:23:10 Jean-François Couvler était au son.
01:23:12 Merci à Marine Lanson.
01:23:13 Merci à Florian Doré.
01:23:14 Puis c'est la fin de la semaine.
01:23:15 Donc on remercie tout le service de programmation.
01:23:17 Nicolas Nissim, notamment.
01:23:18 Et à Magda.
01:23:19 Merci à Jacques.
01:23:20 Jacques, vous avez un petit message pour les gens qui sont en train de se faire croire
01:23:22 Merci à Jacques.
01:23:23 Jacques, il est là ou pas ?
01:23:24 Jacques, il est là ?
01:23:25 Jacques, magnifique !
01:23:26 Vous avez rangé les bateaux ?
01:23:27 - Regardez tous les bateaux sont derrière moi.
01:23:28 - Qu'est-ce que t'as fait des oiseaux ?
01:23:29 - On s'embrasse.
01:23:30 - Comment ?
01:23:31 - Voilà.
01:23:32 - Non, mais c'était bien.
01:23:33 C'était une belle séquence.
01:23:34 J'ai pas du tout peur.
01:23:35 - Non, non.
01:23:36 - C'était d'une immense défaite.
01:23:37 - La semaine prochaine, c'est l'huile gréco-romaine.
01:23:38 - Et la semaine prochaine, c'est dommage que le saut en parachute ne soit pas aux Jeux
01:23:41 Olympiques.
01:23:42 - C'est vrai.
01:23:43 - C'est vrai.
01:23:44 - C'était détendu.
01:23:45 - Je ne peux pas vous dire où je serai la semaine prochaine.
01:23:55 - Bon, et puis on salue Louise et Lola, puisque le livre leur est dédié à Louise.
01:24:00 Merci à Louise et Lola Barbelivien ou bien à Lola et Louise qui sont vos deux filles.
01:24:07 Et puis on salue également Laure qui est leur maman.
01:24:09 - Peut-être Laure nous regarde.
01:24:11 Peut-être Gérard Lenormand aussi.
01:24:12 - Je pense que Laure est une sainte.
01:24:14 - Oh.
01:24:15 - Oui.
01:24:16 - C'est honteux d'entendre ça.
01:24:17 - Votre épouse.
01:24:18 - Oui.
01:24:19 - Elle vous aime et ça c'est beau.
01:24:21 - C'est une épouse amoureuse, on peut dire.
01:24:23 - Ça c'est beau.
01:24:24 - Oui c'est beau, bien sûr.
01:24:25 - C'est beau les couples qui s'aiment.
01:24:26 - Bien sûr.
01:24:27 - De les voir.
01:24:28 - Oui.
01:24:29 Et il ne faut pas arrêter de lui faire des déclarations d'amour depuis 20 ans.
01:24:31 Vous vous rendez compte, ça fait 20 ans qu'on vit ensemble.
01:24:33 Alors là, pour le coup, j'allais en prison.
01:24:36 On a 28 ans d'écart.
01:24:37 - C'est des deux.
01:24:38 - Bon.
01:24:39 On a terminé.
01:24:40 Et que dois-je dire encore ? Je n'ai plus rien à dire Marine ?
01:24:44 - Si, quand je t'aime.
01:24:45 - Non ? Ah oui, j'ai remercié tout le monde.
01:24:47 Bah écoutez, voilà.
01:24:48 Et puis passez un excellent week-end.
01:24:50 Vous serez là lundi quand même ou pas ?
01:24:51 - Ah non, je vous revois dans 10 jours.
01:24:52 - Vous partez lundi.
01:24:53 On ne vous revoit pas dans 10 jours.
01:24:54 - Dans 10 jours.
01:24:55 Ciao.
01:24:56 - Soyez heureux.
01:24:57 - Vous le méritez.
01:24:58 - Je le serai.
01:24:59 Je le suis.
01:25:00 - Soyez heureux vraiment.
01:25:01 Et vous nous ferez un petit… On fera un petit… Vendredi prochain, on fera un petit
01:25:06 festime.
01:25:07 On a le droit ou pas ?
01:25:08 - Bah oui.
01:25:09 Je ne sais pas où je serai vendredi prochain.
01:25:10 Est-ce que j'aurai du réseau ?
01:25:11 - Vous en aurez.
01:25:12 Vous vous débrouillez.
01:25:13 - Ah oui, je vais tomber en voyage de noces.
01:25:14 - Ah bah oui, ça va.
01:25:15 Ça fait 5 jours que vous êtes en voyage de noces.
01:25:19 Ça ira vendredi prochain.
01:25:21 Bon, Jean-Marc Morandini dans une seconde.
01:25:24 À lundi.