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Mardi 6 février 2024, SMART PATRIMOINE reçoit Paul Moreno Blosseville (Président, Opale Capital) et Alexis Dupont (Directeur général, France Invest)

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00:00 [Générique]
00:04 Et nous enchaînons à présent avec Enjeu Patrimoine.
00:06 Nous allons tenter de comprendre ensemble quelle stratégie avoir sur le non-coté en 2024,
00:12 ce qui va évidemment nous amener à nous poser la question des tendances sur l'année écoulée,
00:18 donc 2023 en matière de non-coté, et plus particulièrement de private equity,
00:22 mais peut-être pas que, et regarder un petit peu si ces perspectives en 2024
00:26 évoluent réellement par rapport à la situation de marché en 2023.
00:30 Pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine Alexy Dupont.
00:34 Tout d'abord, bonjour Alexy Dupont.
00:35 Bonjour Nicolas.
00:36 Vous êtes directeur général de France Invest.
00:38 Vous allez pouvoir nous donner les grandes tendances en matière de non-coté sur l'année qui s'est écoulée,
00:42 et notamment sur celle qui potentiellement va débuter pour le non-coté aussi.
00:47 Nous avons le plaisir d'accueillir également Paul Moreno-Blozeville.
00:49 Bonjour Paul Moreno-Blozeville.
00:50 Bonjour Nicolas.
00:51 Bienvenue sur le plateau de Smart Patrimoine.
00:53 Vous êtes président de Opal Capital,
00:54 vous allez pouvoir nous expliquer un petit peu comment vous voyez ça sur le terrain en matière d'investissement.
00:58 On va peut-être commencer avec vous Alexy Dupont.
01:00 2024 s'ouvre, on est en début d'année, un moment charnière.
01:04 Après une année 2023 où la question était jusqu'où les banques centrales vont-elles monter leurs taux ?
01:10 En fin d'année, on a eu effectivement une respiration,
01:12 le marché a eu une respiration avec cette perspective de baisse de taux en 2024.
01:17 La question maintenant pour ce début d'année, c'est quel rythme,
01:19 quand est-ce que ça va commencer réellement, jusqu'où ira une éventuelle baisse de taux des banques centrales ?
01:25 Est-ce que ça a un impact ?
01:27 Est-ce que déjà la hausse des taux sur l'année 2023 a eu un impact sur le non-coté ?
01:32 Ou si ça ne dure qu'un an, comme on est sur de l'investissement long terme,
01:36 ça ne change pas radicalement la manière d'aborder l'investissement ?
01:39 Alors, la question est différente selon qu'on l'appréhende sous l'angle des levées de fonds,
01:44 c'est-à-dire l'argent qu'on collecte et qu'on va investir sur 3, 4, 5 ans ensuite.
01:49 Et sous l'angle des investissements qui sont réalisés sur la base de levées déjà effectuées.
01:53 Donc, si on regarde 2023, c'était une année de bouleversements macroéconomiques assez profondes.
01:58 L'impact principal que ça a eu à date, c'est vraiment un impact sur les levées de fonds,
02:02 au sens où nos investisseurs institutionnels, ceux qui nous confient de l'épargne à investir dans l'économie,
02:08 eux ont été très contraints dans leurs allocations par ce qui s'est passé sur les marchés de taux.
02:12 En réalité, ils ont des portefeuilles obligataires qui ont été très contraints,
02:16 des contraintes quand même assez fortes sur le volet immobilier.
02:18 Donc, ils n'ont pas pu allouer autant que ce qu'ils voulaient au non-coté,
02:21 qui est resté relativement stable sur cette période-là.
02:24 Ça a été vraiment un marqueur très fort parce qu'on a vu une baisse plutôt des levées de fonds
02:29 par rapport aux deux dernières années pour nous ramener vers à peu près les montants historiques pré-Covid.
02:35 Donc, moins de fonds levés, moins de capacité d'investissement pour les prochaines années, c'est ce que vous nous dites ?
02:39 Oui, ça s'est réduit. Alors, sachant qu'on a quand même encore de l'essence dans le moteur,
02:44 tout l'argent qui a été levé depuis trois, quatre ans, une partie de cet argent reste disponible pour s'investir dans l'économie.
02:50 Donc, on est relativement confiant sur notre capacité à continuer à accompagner ce mouvement.
02:54 Et alors, justement, est-ce qu'un an de difficulté, ou alors je ne sais pas si on peut parler de difficulté de financement,
02:59 de ralentissement, ça suffit à enrayer une machine comme celle du private equity ?
03:05 Alors, si on parle en France ou en Europe aujourd'hui.
03:07 Alors, je vais parler de la France, mais non, d'abord, ça ne l'a pas complètement enrayé.
03:11 Les choses ne se sont pas arrêtées. On a eu un ralentissement, le temps s'est ajouté dans l'équation,
03:15 mais les opérations ont continué. On a même eu un vrai dynamisme, ça c'est une spécificité française, sur le mid-cap.
03:20 Les grandes opérations, le venture capital, n'ont été plus touchés, mais le mid-cap français dans les régions est resté très très dynamique.
03:26 Donc, ça ne s'est pas complètement arrêté, loin de là. Et puis, les perspectives sont plutôt bonnes,
03:31 puisque voilà, on est dans un métier où on a du temps, on a des effets d'amortisseur sur les cycles,
03:36 et donc, on a du temps long pour continuer à déployer dans les années qui viennent.
03:40 Ça, c'est pour les levées de fonds, mais alors pour l'investissement d'argent déjà levé des années précédentes,
03:44 est-ce que là aussi, la hausse des taux a eu un impact ? Ou le contexte économique, parce qu'on parle de hausse des taux,
03:49 mais il y a effectivement l'inflation, dont on a beaucoup parlé, parfois, effectivement,
03:53 des valorisations immobilières qui pouvaient avoir tendance à baisser, est-ce que ça avait un impact ou non sur des activités économiques ?
04:00 Est-ce que, globalement, vous avez vu des grands changements, des tendances différentes sur cette année 2023 ou pas forcément ?
04:05 Alors, sur l'année 2023, il y a eu plusieurs effets. D'abord, sur les grandes opérations, il y a eu des difficultés, tout simplement,
04:10 à trouver de la dette pour financer une partie des montages, donc les choses se sont beaucoup ralenties.
04:14 C'était particulièrement marqué au niveau mondial, c'était vrai aussi au niveau français.
04:18 Il y a eu des revalorisations d'actifs, des ajustements de valorisation qui ont été assez marqués aussi.
04:24 Différents selon les segments, il n'y a pas de généralité, c'est assez hétérogène.
04:28 Et puis, voilà, l'activité a continué. En dehors de ça, on a investi pas loin de 10 milliards d'euros,
04:32 rien qu'en capital investissement, au premier semestre 2023. Donc, il y a eu une vraie activité quand même.
04:37 Mais tout a pris plus de temps. Les écarts de valorisation espérés entre acheteurs et vendeurs sont restés assez larges.
04:43 Ils sont en train de se resserrer en ce début d'année 2024. Donc, c'est pour ça qu'on est confiant aussi pour la suite.
04:48 Mais, voilà, ça a été une année de bouleversement macroéconomique assez importante.
04:52 Alors, on va parler de 2024 dans un instant, mais Paul Moreno-Blosville, effectivement,
04:55 il en a beaucoup parlé du marché français. Opal Capital, filiale de Ticket au Capital, n'investit pas qu'en France.
05:00 Est-ce que vous avez fait le même constat exactement qu'Alexis Dupont ?
05:03 Ou si on replace la France dans un contexte international, on a des constats un peu différents sur la situation du non-coté ?
05:10 En fait, c'est très semblable. Je dirais qu'on a observé quelque chose qui est en train de prendre de l'ampleur.
05:16 C'est la relation pour les investisseurs institutionnels de l'utilisation de deux outils en même temps.
05:21 Le premier outil qui est effectivement le fait de faire des allocations dans des fonds de private equity de façon régulière.
05:27 Et le fait de pouvoir compter sur des fonds de secondaire pour pouvoir retrouver de la respiration là où ils sont coincés.
05:33 Donc, de pouvoir continuer à investir millésime après millésime.
05:36 Quand on regarde la partie de levée de fonds, les chiffres de levée de fonds, finalement, je suis d'accord avec Alexis.
05:41 Les chiffres au niveau mondial ne sont pas du tout catastrophiques, loin de là.
05:46 Donc, ralentissement partout, mais pas catastrophe complicitée.
05:49 On est sur un léger ralentissement. On est sur le même niveau que 2022, grosso modo.
05:53 Alors, 2021 était une année un peu record, mais on était plutôt de l'ordre de 600 milliards de dollars en 2021.
05:59 Et on est un peu au-dessus de 500 millions en 2022 et 2023. Donc, ce n'est pas du tout catastrophique.
06:04 Donc, en fait, comment est-ce qu'on a atteint ça en termes de levée pour les fonds classiques ?
06:09 En fait, c'est vraiment grâce à cette utilisation des fonds de secondaire pour se défaire d'une partie des engagements et pouvoir continuer à investir.
06:20 Pour moi, l'année 2023, c'est le sacre de ces fonds de secondaire qui sont devenus...
06:27 Ça vous a offert une autre opportunité, d'autres possibilités d'investissement dans le contexte qu'on a connu.
06:32 En fait, disons que ça permet d'avoir un recyclage des capitaux qui permet à toute la partie du privé économique classique de continuer à fonctionner, même quand les institutionnels sont coincés.
06:41 C'est vraiment très intéressant.
06:43 En revanche, effectivement, sur la partie... Donc ça, c'est sur la partie des levées de fonds.
06:49 Sur la partie investissement et cessions, 2023 a été une année de pause.
06:55 Concrètement, on avait plutôt une baisse de 40% des acquisitions et plutôt de l'ordre de deux tiers de baisse.
07:02 Là, on parle de ce que vous constatez au niveau mondial ?
07:05 Au niveau mondial, absolument.
07:07 Donc on a vraiment cette situation qui est très contrastée entre des levées de fonds qui ont continué à se faire, des acquisitions qui ont été en net recul et des cessions encore plus net recul.
07:17 Alexis Dupont, cette liquidité sur le marché secondaire, sur les fonds secondaires, c'est quelque chose que vous avez constaté en 2023, qui s'est largement développé parce qu'il y avait moins d'options, quelque part, tout simplement ?
07:30 Oui, alors il y a plein de raisons à ça. Effectivement, c'est une période sympathique pour les fonds secondaires parce que c'est là où ils continuent à trouver tout leur sens.
07:39 Et je le disais, il y a une vraie liquidité qui s'est créée sur ce marché. Dès lors qu'on a un montant assez significatif à céder sur le marché, on trouve des acheteurs.
07:47 Il y a plusieurs raisons à l'émergence de tout ça. C'est effectivement des investisseurs institutionnels qui sont bloqués par des contraintes réglementaires.
07:52 Ils sont surinvestis par rapport à leurs contraintes réglementaires et ils doivent céder.
07:56 Et donc, ils cèdent généralement dans de bonnes conditions. C'est plutôt intéressant pour les acheteurs.
07:59 C'était la question que j'avais posée. Est-ce qu'ils cèdent moins cher ?
08:01 Oui, en général, ils cèdent moins cher, quoique c'est à voir selon les segments. Et puis, il y en a d'autres qui le font volontairement pour pouvoir profiter de périodes de réinvestissement dans de bonnes conditions qui se profilent pour 2024 et les années à suivre.
08:14 Mais il y a quand même des gens de l'autre côté qui sont prêts à investir dans ces fonds. C'est-à-dire qu'il y a les investisseurs institutionnels qui cèdent dans de bonnes conditions.
08:20 Et de l'autre côté, il y a effectivement encore des liquidités pour aller y investir.
08:23 Bien sûr. Et ce n'est pas le même métier. En fait, on arrive plus tard dans la courbe de construction de la performance de ces véhicules.
08:28 Donc, ce sont des couples rendement risque qui sont différents. Il en faut pour tout le monde.
08:32 Paul Moreno, Bloseville, si on se projette un petit peu sur 2024, 2024, donc, anticipation de baisse de taux.
08:40 Je reviens là-dessus parce que, quelle que soit la classe d'actifs, de toute façon, on a besoin de le placer dans le contexte du coût de l'argent et du coût du financement.
08:46 Mais est-ce que ça a vraiment un impact ? Est-ce que ça va radicalement ? Est-ce que ça va changer par rapport à 2023 ?
08:51 Ou le contexte que vous nous avez décrit en 2023, de toute façon, continuera sur 2024, même si... Alors, on n'a pas de boule de cristal, bien sûr, mais même si les taux venaient à baisser un petit peu.
09:00 Et c'est la vraie bonne question. C'est que va-t-il se passer sur la partie des taux dictée par les banques centrales ? Que va-t-il se passer sur la partie longue de la courbe de taux ?
09:09 Donc, chez Tickeo et chez Opel Capital, on a la conviction que les taux vont plutôt rester élevés. On a des tendances structurelles plutôt d'inflation à la hausse qui font que les taux ne vont pas s'écraser.
09:24 Vous n'achetez pas l'optimisme de fin 2023 sur les niveaux de taux ?
09:28 On pense qu'il est un peu prématuré, effectivement. Donc, qu'est-ce que ça veut dire pour nous ? Ça veut dire qu'on pense que les valorisations vont continuer à être très tendues.
09:35 Plutôt ne pas s'envoler. En tout cas, notre cas de base, c'est vraiment une tendance longue de valorisation qui ne monte plus.
09:45 Et dans ce cas-là, vous avez trois bonnes stratégies sur lesquelles vous placez.
09:50 Les fonds de secondaire, parce qu'on a vu que c'est vraiment une consécration 2023. On pense que c'est vraiment là pour durer. Ça devient un outil qui va être utilisé de façon permanente.
10:01 Il y aura d'autres sessions d'opportunité, si je puis dire, d'autres investisseurs qui potentiellement seront encore contraints de céder des actifs ?
10:09 Oui, absolument. On pense qu'il y a vraiment une bonne partie des investisseurs institutionnels qui sont dans une dynamique dans laquelle ils sont très contraints.
10:19 Et pour lesquels, en fait, ils ont besoin de créer de la liquidité sur les portefeuilles précédents pour pouvoir continuer à investir et avoir un investissement par millésime qui est bien cadencé.
10:29 La deuxième stratégie qui nous paraît très prometteuse, c'est les stratégies de dette privée, mais en étant très sélectives.
10:37 Parce qu'aujourd'hui, on a une quantité de ce qu'on appelle la poudre sèche, c'est les montants non investis en dette privée qui est colossale sur le marché, vraiment colossale.
10:46 Et donc, si vous êtes un investisseur en dette privée qui est très discipliné, vous allez pouvoir tirer votre épingle du jeu.
10:52 Si vous êtes peu discipliné, vous allez rabaisser vos standards d'investissement et là, ça peut très mal se passer pour la suite.
10:59 Donc encore plus de sélectivité sur la dette privée, c'est ce que vous nous dites.
11:01 Voilà, très bonne opportunité sur la dette privée, mais sur des acteurs très disciplinés.
11:05 Et la troisième catégorie, je reviens sur le private equity entre guillemets classiques.
11:11 Là, ce qu'on a vu, c'est des opérations qui se font avec de moins en moins de dette.
11:16 Sur les opérations de LBO, encore une fois au niveau mondial, on était plutôt sur...
11:22 A chaque fois que vous mettiez un ticket, vous mettiez à peu près 60% de dette et 40% d'action.
11:29 Là, il faut du cash.
11:31 Et là, on est plutôt sur l'inverse.
11:33 D'accord, ok.
11:34 Donc, ça veut dire plusieurs investisseurs ?
11:36 Alors, ça veut dire plusieurs choses.
11:38 Première chose, ça veut dire qu'il faut de moins en moins compter sur la dette pour faire ses performances.
11:43 Donc, un modèle de fonds de LBO qui compte sur la dette pour faire ses performances,
11:47 aujourd'hui, il faut s'en écarter.
11:49 Il faut absolument aller vers ceux qui sont capables d'investir avec peu de dette,
11:53 de créer de la valeur opérationnelle en accompagnant au quotidien les entreprises qui sont dans leur portefeuille
11:58 et qui ont un cadre d'investissement qui ne repose pas sur la hausse des valorisations,
12:05 sur l'embroussement de la dette, mais vraiment sur cette partie de création de valeur.
12:08 Et avant de passer la parole à Alexis Dupont, est-ce que ça veut dire plus de monde autour de la table
12:11 et qu'il n'y a pas de dette pour, effectivement, financer les opérations ?
12:13 Alors, c'est un très bon point.
12:15 Et en fait, nous, on a une conviction que les fonds de co-investissement vont représenter, à nouveau,
12:19 un outil très intéressant pour les fonds de LBO pour continuer à investir.
12:22 Alexis Dupont, si on fait un focus sur le marché français
12:25 et en ayant en tête que les gens qui nous écoutent sont plutôt des particuliers
12:29 ou des professionnels de la gestion de patrimoine,
12:31 quelles sont les grandes tendances, les grandes perspectives que vous anticipez sur cette année 2024 ?
12:35 D'abord, pour réagir, la bonne nouvelle, c'est que sur le marché français,
12:38 on mesure dans une de nos études la contribution de la dette à la création de valeur,
12:41 et c'est à peu près zéro, plus la croissance des entreprises qu'on accompagne.
12:45 Donc, on doit être plutôt bien positionné.
12:47 Effectivement, vous avez raison, au-delà du capital d'investissement,
12:49 il y a ce qui se passe sur la dette privée, sur l'infrastructure,
12:51 chacun de ces segments a une dynamique un peu particulière.
12:54 L'infrastructure, encore aujourd'hui ?
12:55 L'infrastructure, c'est une tendance de long terme.
12:57 Oui, c'est des couples rendement risque un petit peu différents de ceux du capital d'investissement.
13:01 Sur 2024, d'abord, tout ce qu'on dit est quand même sujet à une hypothèse très forte
13:05 sur la géopolitique, l'équilibre macro, il peut se passer des choses compliquées,
13:09 ou au contraire, ça peut mieux se passer qu'on ne croit,
13:11 donc ce sera quand même très dépendant.
13:13 Effectivement, les allocations vont rester contraintes du côté des investisseurs institutionnels.
13:17 La stabilisation des taux, on ne s'attend pas à des baisses très fortes,
13:20 mais la stabilisation va donner de la visibilité,
13:22 va aider à respirer un petit peu, les portefeuilles vont tourner,
13:25 les portefeuilles obligataires vont se recharger,
13:27 donc ça va donner des ressources aussi à ces investisseurs institutionnels-là
13:30 pour revenir vers nous.
13:32 Les investisseurs particuliers, fortunés, familier office,
13:36 ont été nos premiers souscripteurs au premier semestre 2023,
13:38 on verra sur l'ensemble de l'année, ils vont rester très présents
13:41 et renforcent leurs allocations parce qu'ils n'ont pas les mêmes contraintes
13:43 que les investisseurs réglementés et ils ont envie d'y aller,
13:46 parce que d'un point de vue, c'est le bon moment de continuer.
13:48 Et ces investisseurs particuliers, ils vont justement sur les fonds secondaires
13:52 dont on parlait tout à l'heure, ou là, ça demande encore une expertise différente ?
13:56 Alors, les plus sophistiqués d'entre eux, mais il faut quand même un niveau de sophistication,
14:00 c'est pas un marché encore très démocratisé,
14:02 de toute façon, sur l'ensemble du marché, on est au début,
14:04 c'est vraiment une tendance émergente au niveau mondial depuis quelques années.
14:08 Donc voilà, les choses progressent.
14:10 Après, ce qu'il faut regarder, le capital investissement,
14:12 la performance, ça se construit sur 3, 4, 5 ans,
14:14 il ne faut pas regarder sur une année.
14:16 La question c'est, est-ce qu'on reste pertinent économiquement à long terme ?
14:19 Je suis d'accord avec ce qui a été dit, les taux d'intérêt réels vont rester positifs,
14:22 assez élevés, c'est un monde différent pour les entreprises,
14:25 on ne peut plus tout faire avec de la dette,
14:27 et en même temps, on a des transformations énormes à financer,
14:30 énergie, digitalisation,
14:32 donc il va y avoir besoin de partenaires financiers, d'actionnaires professionnels comme on l'est,
14:35 et c'est pour ça qu'on pense qu'on va rester très très pertinent dans les années à venir.
14:38 Merci beaucoup messieurs de nous avoir accompagnés dans Smart Patrimoine,
14:41 Alexis Dupont, directeur général de France Invest,
14:43 et Paul Moreno-Blozzi, le président de Opal Capital.
14:45 Et quant à nous, on se retrouve tout de suite dans l'œil du CGP.

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