Lundi 10 juillet 2023, SMART PATRIMOINE reçoit Yohann Derbyshire (Responsable des investissements, Carat Capital) , Stéphane Fritz (Président, Guy Hoquet) et Marion Dewagenaere (Directrice, Allianz Patrimoine)
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00:08 Bonjour à tous et bienvenue dans Smart Patrimoine.
00:10 Smart Patrimoine, l'émission qui vous accompagne dans la gestion de vos finances personnelles,
00:15 mais l'émission qui décrypte également avec vous les enjeux et les actualités du secteur de la gestion de patrimoine.
00:21 Une émission que vous pouvez retrouver tous les jours sur Bsmart et au programme de cette émission.
00:26 L'émission sera consacrée à différents bilans semestriels.
00:29 On commencera avec les clés de Limo où nous ferons un bilan de cette première partie d'année en matière de marché immobilier,
00:37 que ce soit une acquisition en direct ou pour de l'investissement locatif.
00:43 Nous en parlerons avec Stéphane Fritz, président de Guy Hockey Immobilier.
00:47 Cela nous donnera évidemment l'occasion d'aborder le sujet des volumes de transactions, des niveaux de prix et aussi de l'accès au financement.
00:54 Ce sera donc la première partie de Smart Patrimoine.
00:56 Nous enchaînerons ensuite avec Enjeux Patrimoine où cette fois-ci nous ferons un bilan à mi-année de la manière d'aborder les investissements dans un contrat d'assurance-vie.
01:03 Le contexte économique et financier a pas mal évolué depuis quelques mois en lien notamment avec la hausse des taux pratiqués par la BCE.
01:09 Est-ce que cela remet en cause des stratégies d'investissement au sein d'un contrat d'assurance-vie ?
01:13 Nous en parlerons avec Johan Derbyshire, responsable des investissements chez Caracapital,
01:17 mais aussi avec Marion De Wagener, directrice d'Allianz Patrimoine et leader de l'écosystème MonAvenir chez Allianz France.
01:24 On se retrouve tout de suite sur le plateau de Smart Patrimoine.
01:27 Bienvenue dans les Clés de Limo, le rendez-vous dédié à l'investissement immobilier de Smart Patrimoine.
01:37 Nous allons tenter de comprendre ensemble quelle est la dynamique ou quelles sont les dynamiques de marché en matière d'immobilier depuis le début de cette année 2023.
01:45 Pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine Stéphane Fritz.
01:50 Bonjour Stéphane Fritz.
01:51 Bonjour Nicolas.
01:52 Bienvenue sur le plateau de Smart Patrimoine. Je rappelle que vous êtes président de Guy Hocker Immobilier.
01:57 On a suivi depuis de nombreux mois maintenant les sujets en matière de conditions d'accès au financement, donc en matière de crédit immobilier.
02:05 Il y a des sujets dont on va sûrement parler également en matière de niveau du coût de financement.
02:11 Mais si on regarde de manière globale, de votre point de vue à vous Stéphane Fritz,
02:14 est-ce qu'on constate une détente aujourd'hui sur le marché de l'immobilier ou la situation reste tendue actuellement ?
02:21 La situation reste tendue actuellement. Aujourd'hui, on a une augmentation des stocks.
02:27 On a une légère augmentation du prix versus le premier SEBES 2022, +7,8%.
02:34 Donc les prix aujourd'hui ne baissent pas pour le moment, à part une toute petite baisse de 0,2 en mai et 0,4 en juin.
02:42 On a aujourd'hui les stocks qui se refondent, donc on a beaucoup de biens à la vente.
02:46 Il y a un attentisme des acheteurs, voire un report de projet.
02:51 Et on a des vendeurs qui aujourd'hui ne sont pas tout à fait enclin à baisser les prix.
02:55 Comment on explique que vous constatiez une légère hausse de prix alors que le mécanisme logique aurait tendance à penser
03:03 que s'il y a une hausse du coût de financement, ça se répercute sur une baisse de prix dans les biens immobiliers ?
03:08 On ne parle même pas d'une hausse du coût de financement.
03:11 C'est qu'une petite partie aujourd'hui, l'impact aujourd'hui sur les ménages français, maintenant les ménages les plus faibles,
03:17 c'est l'augmentation de l'énergie, l'augmentation des matières premières, l'inflation, la perte du pouvoir d'achat.
03:23 Et à ça, vous pouvez ajouter l'augmentation du taux de crédit qui a aujourd'hui plombé un peu le marché.
03:29 On a une contraction du marché, mais on a encore une fois des vendeurs.
03:34 C'est une période latente où les vendeurs sont encore en attente.
03:37 Et donc, ça fait détendre forcément les volumes. On a des -15, -20. On ne sait pas à quel moment ça va se détendre.
03:43 Il va falloir que les vendeurs acceptent, pour ceux qui n'ont pas le choix de vendre, acceptent aujourd'hui des baisses de prix.
03:53 Donc, on est sur un marché grippé avec des vendeurs qui restent sur leur position et des acheteurs qui sont de moins en moins nombreux.
03:59 C'est ce qu'on constate à mi-année 2023.
04:01 De moins en moins nombreux et en capacité d'acheter.
04:07 Tout le monde a envie d'acheter. C'est toujours beaucoup plus facile et plus intéressant d'acheter et de capitaliser plutôt que de louer et être à fond perdu.
04:15 Tout le monde a envie d'acheter, mais tout le monde n'a pas les moyens d'acheter.
04:17 Aujourd'hui, l'augmentation des matières premières, la perte du pouvoir d'achat, l'augmentation des crédits font que ça a fait sortir un certain nombre de Français de l'assiette,
04:24 notamment les ménages les plus faibles.
04:26 -15% de volume sur le premier semestre ?
04:29 -Environ. C'est ce qu'on ressent nous aujourd'hui en tant qu'acteur national.
04:34 On a un observer international, mais on ne fait pas le marché dans son entier.
04:37 Il faudra attendre la fin de l'année pour savoir quelle a été la perte en volume.
04:42 Je pense qu'on va revenir à un marché de raison. C'est ce qu'on ressent aujourd'hui sur le terrain.
04:45 Si on n'a pas besoin de vendre, je pense qu'il ne faut pas vendre maintenant.
04:48 Il ne faut pas vendre non plus. Si on a les moyens d'attendre, il faut attendre.
04:52 Puisque le marché de toute façon, les prix remonteront à la hausse.
04:55 Il y a aujourd'hui une pénurie de biens. Cette pénurie de biens fait que de toute façon,
05:00 les biens ne feront qu'augmenter.
05:02 -C'est-à-dire que là, on vit un moment d'anomalie ?
05:04 C'est ce que vous nous dites, peut-être de réajustement dans un nouveau contexte économique,
05:07 mais qu'il faut être optimiste quand même pour les prochaines années sur le marché immobilier ?
05:11 -Si optimiste... -Prochain mois ou prochaines années, d'ailleurs.
05:13 -Je ne sais pas le dire aujourd'hui. Je n'ai pas de boule de cristal de ce point de vue-là.
05:16 En revanche, je sais que les prix continueront d'augmenter parce qu'on a une pénurie de biens.
05:19 Il y a un choc d'offres aujourd'hui qui fera descendre les prix.
05:24 Est-ce que c'est ponctuel ? Est-ce que c'est pour six mois ? Est-ce que c'est pour un an ?
05:29 J'aimerais que ce soit le plus rapide possible pour qu'on vienne à un marché un peu plus enceint.
05:33 En revanche, ce qui s'est passé dernièrement, c'est qu'on a eu trois années anormalement élevées
05:37 en termes de nombre de transactions.
05:39 On sait aujourd'hui que le marché de l'immobilier, il est porté par la démographie,
05:43 donc par des événements heureux, que sont les mariages et les naissances,
05:45 des événements malheureux, que sont les décès et les divorces et les mutations.
05:49 L'accélération des décès et des divorces a anormalement gonflé le marché de l'immobilier,
05:54 ce qui a expliqué qu'en 2022, on s'est retrouvé à 1,2 million de transactions.
05:58 Je pense que le marché normal aujourd'hui de l'immobilier est aux alentours de 900-950 000 transactions
06:03 et je pense qu'on retourne vers ça.
06:05 Seulement, l'explosion...
06:07 Il y a eu aussi les taux de crédit qui étaient extrêmement bas,
06:10 qui n'ont pas cher, qui ont permis à tout le monde un petit peu d'acheter.
06:13 Je pense qu'on va revenir à un marché de raison,
06:16 et ce marché de raison-là, il fait que ça n'augmentera pas aussi fort que ça a augmenté ces dernières années.
06:22 - Mais il y a quand même... Je rebondis sur ce que vous dites, mais pour bien comprendre.
06:24 Effectivement, d'un côté, on constate qu'il y a un sujet d'offre de logement en France,
06:30 de nécessité de se loger.
06:31 Il y a eu des annonces gouvernementales sur le sujet, je ne reviens pas dessus,
06:34 en tout cas, ça montre que le sujet est pris en compte par la profession et par le gouvernement.
06:40 Et de l'autre, on voit aujourd'hui que le sujet, c'est plus qu'on a du mal à acheter
06:45 et à écouler les stocks quand on est un professionnel de l'immobilier.
06:49 - Alors, le sujet est pris par le gouvernement, je pense que ça, il ne faut pas en parler, il ne faut pas le dire.
06:54 Non, le sujet n'est pas du tout pris par le gouvernement.
06:56 - Il y a eu des annonces, effectivement, pas à la hauteur des attentes de la profession.
06:59 - Pas de la profession, je parle des Français, pas du tout de la profession.
07:01 La profession, sur un marché réglementé, déréglementé, sur un marché plutôt vendeur, plutôt acheteur,
07:06 la profession, elle tirera toujours son épingle du jeu.
07:08 On est là pour servir les Français, il n'y aura pas de sujet.
07:10 En revanche, c'est les Français qui ont du mal à se loger.
07:12 Je pense qu'aujourd'hui, on manque une politique de logement général.
07:15 Tout est traité en silo et on a l'impression que le logement est traité aujourd'hui
07:18 à l'aune de la fiscalité et de la finance et en aucun cas de façon sociétale.
07:24 Comment on va vivre ensemble ? Ça manque un peu de visibilité.
07:27 Comment on va vivre ensemble demain, dans les 30 prochaines années ?
07:30 Ça, par contre, c'est absent du débat et je pense que des réflexions des gouvernants.
07:34 Avant de se poser la question de savoir déjà comment on peut améliorer les choses
07:38 et surtout, est-ce qu'on peut être un petit peu optimiste sur la deuxième partie de l'année,
07:40 les constats qu'on fait sont unanimement répartis sur le territoire
07:46 où il y a différents marchés immobiliers aujourd'hui,
07:48 différentes réactions au contexte économique en matière d'immobilier sur le territoire français.
07:52 Il y a toujours différents marchés.
07:54 Il y a les grandes agglomérations, il y a les villes moyennes
07:57 et ensuite les périphéries de villes moyennes, les périphéries de grandes agglomérations.
08:00 Évidemment, ça ne se comporte pas de la même manière.
08:02 Dans les grandes agglomérations, on a forcément une forte tension sur l'allocation,
08:05 une tension sur le prix qu'on aura un peu moins sur les marchés aujourd'hui, un peu plus détendu.
08:10 Et donc on voit par exemple des prix baisser plus rapidement hors des grandes agglomérations
08:15 que dans les grandes agglomérations ou c'est un raccourci un peu trop rapide ?
08:19 Il faut voir comment est l'atterrissage parce qu'aujourd'hui,
08:21 comme on perd en pouvoir d'achat et on perd en pouvoir d'enfant,
08:24 on se retrouve à acheter moins cher ou alors beaucoup plus loin.
08:27 Donc on va voir comment ces migrations agissent sur les prix.
08:30 En l'état aujourd'hui, oui, on a forcément des négociations plus fortes
08:35 et des baisses de prix plus fortes plus en périphérie de villes qu'en grandes agglomérations.
08:39 Mais pour autant, on ne peut pas tirer de généraliser aujourd'hui
08:42 puisqu'on va voir effectivement comment le contexte économie au global atterrit
08:46 et pas simplement sur le marché immobilier
08:48 puisqu'effectivement, le reste à vivre a un impact sur le prix qu'on va mettre dans un bien.
08:53 Oui, et puis je pense qu'on a un SAS en ce moment qui est le SAS de l'attentisme.
08:57 Mais il y a des gens qui ont besoin de vendre et d'acheter également,
09:01 mais surtout de vendre parce qu'ils ont déjà inscrit des enfants à l'école.
09:05 Donc ça, ce marché des raisons-là va se détendre.
09:07 Mais pour l'instant, il est malgré tout, même ce marché-là est encore en attente
09:11 parce que les gens ne sont pas prêts complètement à baisser leur prix.
09:13 Seulement s'ils veulent vendre, il va falloir qu'ils le fassent.
09:15 Si on regarde un petit peu sur la deuxième partie de l'année,
09:17 alors on voit des niveaux de prix sur certaines matières premières qui commencent à reculer.
09:22 Alors les économistes ne sont pas d'accord entre eux,
09:25 donc on n'a évidemment pas de certitude dans cette émission.
09:27 Mais globalement, on commence à envisager peut-être un ralentissement
09:31 sur les futures hausses de taux de la BCE.
09:34 Est-ce qu'on peut envisager que la deuxième partie de l'année 2023
09:38 offre un cadre un petit peu plus stable pour que le marché immobilier se développe un petit peu plus ?
09:43 Complexe !
09:47 Oui, c'est difficile. Il faudrait que la guerre en Ukraine s'arrête.
09:50 Il faudrait que les matières premières, aujourd'hui, descendent en prix.
09:53 Pareil pour l'énergie.
09:55 On sait très bien que les prix souvent augmentent assez rapidement
09:57 et descendent beaucoup plus lentement.
09:59 Donc, je ne sais pas vous dire ça aujourd'hui.
10:02 En revanche, ce que je sais vous dire, c'est que je pense qu'il y aura un rebond
10:05 sur le volume de transactions, parce que les gens qui n'ont pas le choix de vendre
10:08 vont finir par vendre. Ils sont juste dans un temps d'attente.
10:11 Et je pense que septembre, oui, on peut avoir un rebond sur le volume des transactions,
10:14 mais pas automatiquement sur les prix.
10:16 Vous l'avez mentionné, il n'y a pas que le sujet coût du financement,
10:19 mais le sujet coût du financement en fait partie.
10:21 Et effectivement, quand on voit à la fin de ce premier semestre
10:23 la nécessité peut-être pour les banques d'atteindre leurs objectifs,
10:27 ça pourrait débloquer un tout petit peu plus,
10:30 dans le cadre évidemment des normes du HCSF,
10:32 le marché ou une partie du marché pour la deuxième partie de l'année ?
10:34 Que les banquiers vous entendent !
10:36 Oui, évidemment.
10:38 Et s'ils libèrent un peu les conditions d'OCTROI
10:40 ou qu'ils arrêtent l'augmentation des taux de crédit,
10:42 évidemment, le taux d'usure a aidé.
10:44 Le fait de mettre le taux d'usure, non pas au trimestre, mais au mois, a déjà aidé.
10:47 Aux banques, pour financer plus de dossiers.
10:50 Et alors, si on parle rapidement de l'investissement locatif à présent,
10:55 alors on a vu effectivement les normes HCSF s'assouplir un tout petit peu
10:59 en matière d'investissement locatif pour le coup,
11:02 et uniquement d'investissement locatif.
11:04 On a élargi un petit peu la marge,
11:06 donc qui permet aux banques effectivement de sortir des normes HCSF
11:10 et notamment du ratio de 35%.
11:13 Quand on est dans un environnement de taux élevés comme celui-là,
11:15 de coûts plus élevés aussi globalement de la vie,
11:17 est-ce que l'investissement locatif reste rentable, Stéphane Fritz ?
11:20 Alors, il reste toujours rentable, par contre, il prend un coût.
11:23 Aujourd'hui, on a 4,2% en brut, on est proche du livret A en net.
11:27 Donc, évidemment, vous avez l'augmentation des taux de crédit,
11:31 l'encadrement des loyers, l'encadrement des loyers qui a interdit d'augmenter de plus de 3,5%,
11:35 ce qui était une mesure du mois d'août, je crois.
11:38 Donc forcément, ça, c'est sur votre rentabilité que vous la prenez,
11:41 sur la rentabilité des investisseurs.
11:43 Et c'est bien dommage, parce que les investisseurs,
11:45 c'est eux qui permettent aujourd'hui de construire plus vite,
11:47 de loger des gens.
11:48 C'est une réponse au logement.
11:49 Et puis, on pense toujours à investisseurs,
11:51 on y voit toujours un financier derrière,
11:53 mais on ne sait pas que 80% aujourd'hui des investisseurs,
11:56 c'est une personne pour un bien.
11:58 En fait, je prends un crédit, j'ai un loyer,
12:01 et je constitue ma retraite.
12:03 Et en aucun cas, des grands plateaux de bureaux,
12:05 avec des bibliothèques, on ne partait pas.
12:07 Et vous constatez qu'il y a moins d'investisseurs locatifs qu'avant,
12:10 ça reste globalement assez stable sur cette population-là ?
12:13 Il y a un sujet de confiance aussi ?
12:15 On a le même attentisme.
12:16 Le même attentisme ?
12:17 On a le même attentisme aujourd'hui, et il participe.
12:19 Les investisseurs, c'est 7% du marché environ.
12:21 Donc aujourd'hui, on voit bien que quand le volume,
12:24 aujourd'hui, se contracte,
12:26 tout le monde est impacté de la même manière.
12:28 Bon, et pour finir, Stéphane Fritz,
12:30 un peu d'optimisme quand même pour cette fin d'année 2023 ?
12:33 Ou de l'attentisme aussi du côté des professionnels de l'immobilier ?
12:36 Non, on n'est pas du tout dans l'attentisme,
12:38 on accompagne les Français pour essayer de les aider à faire.
12:40 Aujourd'hui, ça devient de plus en plus compliqué pour eux.
12:43 Donc forcément, un intermédiaire aujourd'hui pour aider à réaliser sa transaction
12:48 et à naviguer dans ces méandres,
12:50 dans cette période difficile,
12:52 je pense qu'on a encore plus de travail que d'habitude.
12:54 Et au-delà des volumes, les délais se rallongent aussi ?
12:56 Les délais se rallongent, bien évidemment.
12:57 C'est l'attentisme qui fait que les délais se rallongent
12:59 et les stocks augmentent, bien évidemment.
13:01 Merci beaucoup Stéphane Fritz de nous avoir accompagné
13:03 dans les Clés de Limo dans Smart Patrimoine.
13:05 Je rappelle que vous êtes président de Guillauc et Immobilier.
13:07 Merci beaucoup.
13:08 Merci Nicolas.
13:09 Merci à vous de nous avoir suivis.
13:10 On se retrouve tout de suite dans Enjeu Patrimoine.
13:13 Et nous enchaînons à présent avec Enjeu Patrimoine.
13:19 Nous allons tenter de comprendre le contexte d'investissement
13:22 dans lequel s'inscrit l'assurance vie à Miané.
13:26 Un contexte qui a vu plusieurs hausses des taux directeurs pratiqués par la BCE
13:32 qui a amené une concurrence parfois un peu plus accrue
13:35 entre différents types de placements ou d'investissements.
13:38 Comment prendre en compte ce nouveau contexte économique
13:41 dans ces choix d'investissement sur un contrat d'assurance vie ?
13:44 C'est la question que nous allons poser aujourd'hui à Marion De Wagener.
13:47 Bonjour Marion De Wagener.
13:48 Bonjour.
13:49 Bienvenue sur le plateau de Smart Patrimoine.
13:51 Vous êtes directrice d'Allianz Patrimoine et leader de l'écosystème MonAvenir
13:54 chez Allianz France.
13:55 Nous allons évoquer également ce sujet avec Johan Derbyshire.
13:58 Bonjour Johan Derbyshire.
13:59 Bonjour.
14:00 Vous êtes responsable des investissements chez Cara Capital.
14:03 Alors on va commencer avec vous Marion De Wagener
14:05 avant de regarder un petit peu les typologies d'investissement
14:09 qu'on peut voir au sein d'un contrat d'assurance vie,
14:11 de se demander s'il faut tout changer ou au contraire regarder le contexte
14:15 de manière un peu plus globale et prendre un petit peu de recul.
14:18 Dans quel contexte, en tant qu'épargnant, se trouve-t-on à mi-année ?
14:22 Donc on a effectivement des taux qui sont plus élevés,
14:24 on a des fonds obligataires qui offrent un peu plus de rendement,
14:27 mais là je rentre déjà peut-être dans la stratégie,
14:29 mais en matière de contexte économique,
14:32 qu'est-ce qu'on peut dire sur cette mi-année 2023 ?
14:34 Alors si on regarde mi-2023, ce qui s'est passé depuis le début de l'année,
14:40 c'est qu'on est resté dans un fort régime de volatilité,
14:43 tant sur les actions mais surtout sur les taux,
14:46 mais avec des taux qui sont restés à un niveau élevé,
14:49 on va dire autour de 3%, et surtout il faut regarder mi-2023
14:53 par rapport à ce qui s'est passé en 2022,
14:55 et c'est aussi ça ce que les épargnants ont en tête sur cette année,
14:59 on a une année complètement noire sur les marchés,
15:02 avec une baisse à la fois des obligations sous l'effet de la baisse des taux,
15:06 et des marchés actions, donc globalement une année très défavorable sur les marchés,
15:10 et des niveaux de taux qui se maintiennent aujourd'hui à un niveau élevé,
15:13 et qui rendent compétitifs des placements qui ne l'étaient plus,
15:16 vous avez mentionné les placements obligataires,
15:19 mais c'est vrai aussi de toutes les épargnes bancaires et des livrets à,
15:22 dont on a beaucoup parlé et qui se sont beaucoup remplis sur 2023.
15:25 Vous mentionnez cette année 2022, c'est vrai qu'elle a posé question
15:29 vis-à-vis des épargnants cette année 2022,
15:32 surtout qu'effectivement ils se sont rendus compte des performances 2022,
15:35 peut-être à la fin du premier trimestre 2023,
15:39 c'était une anomalie, c'est comme ça qu'il faut le comprendre cette année 2022,
15:42 ces mouvements corrélés entre actions et obligations ?
15:46 Alors quand on regarde effectivement sur tout le XXe siècle,
15:49 sur plus de 100 ans, c'est la pire année qu'on a eue,
15:52 avec une corrélation complète entre les actions et les obligations,
15:56 et donc tout l'effet diversification et décorrélation qu'on observe habituellement
16:00 ne s'est pas produit, avec du coup une conséquence très défavorable pour les épargnants.
16:05 Sur 2023, on revient dans un monde un petit peu plus normal,
16:08 où la décorrélation des actifs et la diversification vont enfin pouvoir jouer son rôle.
16:12 On revient finalement à une situation un peu plus normale.
16:15 Johan Derbyshire, même question, un petit peu sur ce contexte.
16:18 Alors c'est vrai qu'il y a le contexte économique tel qu'il est actuellement,
16:21 et la façon dont on le perçoit en tant qu'épargnant,
16:24 avec les informations qui nous arrivent à un instant T,
16:27 même si elles concernent 3 ou 6 mois auparavant.
16:29 Alors comment est-ce qu'on décrit un contexte ?
16:31 Et peut-être pour commencer, quels sont les questionnements des épargnants
16:34 que vous avez quand ils viennent dans votre bureau ?
16:36 En fait, il y en a beaucoup. On parle beaucoup d'inflation,
16:38 on parle beaucoup de décélération, on parle beaucoup de taux,
16:41 on a parlé beaucoup de volatilité.
16:43 Alors c'est beaucoup moins vrai aujourd'hui,
16:45 la volatilité sur les marches à actions est à un niveau le plus bas depuis 2018,
16:49 elle a été très forte l'année dernière.
16:51 Par contre sur les taux, on reste sur des niveaux de volatilité qui sont importants,
16:53 parce que justement cette partie inflation,
16:56 elle reste difficile à prévoir,
16:59 on voit que l'inflation corvette,
17:01 l'inflation, la vraie inflation,
17:03 elle reste, aujourd'hui elle descend,
17:05 mais l'inflation coeur reste très importante.
17:08 Donc ça reste aujourd'hui une énigme sur les banques centrales,
17:11 entre on va encore monter les taux,
17:13 ou on a une peur de la récession qui est très forte.
17:18 Donc on est déjà sur une récession qui est technique,
17:22 est-ce qu'on va aggraver ce chemin,
17:24 est-ce qu'on va rester sur quelque chose de stable à peu près,
17:27 et après repartir.
17:29 Aujourd'hui, c'est ça un peu les questionnements qu'on a côté client.
17:33 Ça c'est parce que, j'allais dire,
17:34 ça c'est les questionnements qu'on peut avoir côté professionnel de l'investissement,
17:37 non mais ça va jusqu'aux épargnants,
17:38 ça va jusqu'aux épargnants,
17:40 en fait je pense que l'inflation c'est un sujet,
17:43 au final, qu'on avait oublié depuis très longtemps,
17:46 et c'est tellement rentré dans la tête des épargnants,
17:50 et on parle beaucoup de taux,
17:52 vous parliez juste d'immobilier avant nous,
17:55 l'immobilier c'est quand même,
17:57 les français en parlent beaucoup,
17:59 et donc les taux d'intérêt sont quand même très connus des français.
18:02 Le livret A, Marion en parlait,
18:04 donc c'est quand même des questions qu'on a aujourd'hui,
18:06 est-ce que pour un niveau de risque de 15 à 20% de volatilité sur les marchés actions,
18:14 ça pourrait être ça sur le long terme,
18:16 est-ce que les niveaux de taux viennent concurrencer ce placement risqué ?
18:20 Est-ce qu'on parlait de l'effet Tina ?
18:22 Bien sûr, il y a quelques années,
18:24 enfin il y a quelques mois,
18:26 sur les marchés actions,
18:27 Aujourd'hui, il y a réellement une alternative,
18:29 sur les US, 5% de rendement sur les taux,
18:34 vous avez le rendement des marchés actions,
18:37 le niveau...
18:38 Donc le questionnement à mi-année 2023,
18:41 c'est est-ce que j'ai suffisamment d'obligataires,
18:43 est-ce que je fais suffisamment d'obligataires,
18:45 est-ce que j'ai vraiment en tête
18:47 qu'il y a de la performance sur l'obligataire, c'est ça ?
18:49 Alors après, c'est difficile,
18:51 parce que c'est une classe active que les gens ont oubliée et ne traitent pas,
18:53 et qui est beaucoup plus complexe que le marché actions.
18:55 Donc faire de l'obligataire, c'est un mot qui veut tout et rien dire,
18:58 c'est pour ça que l'accompagnement est important,
19:02 parce que faire de l'obligataire, ça peut être très risqué,
19:04 comme beaucoup plus sécuritaire.
19:06 Et donc, il va falloir gérer son risque de crédit, son risque de taux,
19:09 dans un contexte qui n'est pas forcément très lisible,
19:11 et c'est ça un peu, je pense, le message que je peux donner,
19:15 c'est que la visibilité qu'on a sur le second semestre,
19:17 elle n'est pas énorme, en tout cas, surtout sur les marchés actions,
19:20 mais même sur les marchés de taux,
19:21 mais on peut trouver quand même de la valeur sur ce deuxième marché,
19:24 qui est le marché de taux,
19:25 parce qu'aujourd'hui, il vient vraiment concurrencer le reste du marché.
19:27 Marion De Wagener, alors du coup, on rentre effectivement dans les questionnements.
19:30 L'obligataire, c'est le premier questionnement aujourd'hui des épargnants ?
19:33 Alors, au-delà de la question de l'obligataire,
19:36 la grande nouveauté quand même aussi en 2023,
19:38 c'est le retour du fonds euro.
19:40 Puisque depuis plusieurs années,
19:42 les assureurs avaient globalement mis des conditions d'entrée assez restrictives.
19:47 Ce qu'il faut voir, c'est que dans un monde de taux bas, voire de taux négatifs,
19:50 c'était quand même très désavantageux pour les assureurs,
19:53 et donc pour les épargnants, de réinvestir sur les fonds euro.
19:57 Donc globalement, tous les assureurs ont plutôt fermé ou resserré les vannes
20:02 pour ne pas avoir à réinvestir à des conditions très défavorables
20:06 par rapport au rendement du portefeuille des fonds euro.
20:09 Et du coup, le niveau des taux actuels permet à nouveau aux assureurs
20:13 de réinvestir dans des conditions favorables.
20:15 Et donc, on le voit chez tous les assureurs de la place,
20:18 le fonds euro est à nouveau possible en souscription,
20:21 avec très peu de contraintes,
20:24 avec même des offres promotionnelles qui peuvent concurrencer de l'épargne bancaire.
20:29 Les assureurs veulent que les épargnants reviennent sur le fonds euro, finalement ?
20:32 Alors, je ne sais pas si on veut que les épargnants reviennent,
20:34 mais en tout cas, j'ai envie de dire qu'on est assez ouvert à tout.
20:38 Il y a eu un moment où on ne voulait pas qu'ils viennent.
20:40 Là, maintenant, quelque part, l'épargnant a le choix entre du fonds euro et des UCÉ.
20:46 Et c'est vrai qu'aujourd'hui, dans le contexte actuel,
20:48 on a aussi des clients qui sont un peu plus averses aux risques.
20:50 Et Yoann a mentionné l'effet TINA.
20:52 Aujourd'hui, il y a des alternatives, y compris sur des placements non risqués.
20:56 Et c'est vrai qu'on voit un vrai changement des comportements à cet égard.
20:59 Et est-ce que pour autant, à Miané, c'est le moment de se poser la question,
21:05 de voir si notre contrat d'assurance vie est en ligne avec le contexte économique,
21:10 ou on manque un peu de recul Marion De Wagener et ensuite Yoann Derbyshirer ?
21:14 Alors, c'est vrai que nous, le conseil chez Allianz France,
21:17 on promeut beaucoup la gestion pilotée sur nos contrats,
21:20 parce que justement, on a des clients qui ne sont pas forcément avertis.
21:24 Alors, peut-être que ce n'est pas exactement la même typologie de clients qu'on peut avoir.
21:28 Ils ne se posent pas les questions sur les nombres de hausses des taux du directeur de la BCE ?
21:32 Alors, certains, certainement, mais de façon générale,
21:36 ils viennent aussi chez un assureur comme Allianz ou chez d'autres acteurs,
21:40 pour avoir un certain niveau de conseil, et qui permet du coup à l'assureur
21:46 de faire les allocations qui lui paraissent les plus justes,
21:49 et de bénéficier des opportunités de marché, sans que le client ait justement
21:52 à rentrer complètement dans la matière financière, ce que tous n'ont pas envie de faire.
21:57 Yoann Derbyshirer, même question.
21:59 Est-ce que mi-année 2023, quand on a l'historique des six premiers mois de l'année,
22:03 c'est le moment de se poser les questions de savoir si son portefeuille,
22:06 ou en tout cas son contrat d'assurance vie, est en lien avec le contexte, ou au contraire ?
22:10 Après, il n'y a pas de bon ou de mauvais moment.
22:13 Là, c'est l'occasion au bout de six mois de faire un premier bilan,
22:16 et après, on peut regarder tout au long de l'année.
22:19 Il peut y avoir des zones, par exemple, mars pouvait être un bon exemple.
22:22 Les taux, enfin les niveaux en tout cas de taux, ont beaucoup monté
22:25 avec le stress qu'on a eu sur le secteur bancaire.
22:28 Après, il y a des moments clés dans l'année où il faut être opportuniste.
22:32 Après, il y a toujours des... au bout de l'année, au bout de six mois,
22:35 ça peut être intéressant de se poser la question,
22:37 surtout quand on a un marché qui a énormément évolué.
22:40 Le marché a totalement changé.
22:43 Il y a douze mois, on ne parlait pas beaucoup d'obligations.
22:46 En tout cas, on...
22:47 Bien sûr.
22:48 Aujourd'hui, c'est sûr qu'il y a réellement une alternative.
22:50 Je pense qu'on pourra retenir ça de l'émission.
22:53 Il y a réellement une alternative.
22:55 Et je pense qu'après un retour quand même très important des marchés à action,
23:01 qui s'est fait majoritairement sur la partie multiple,
23:05 c'est-à-dire que la valorisation de ces marchés s'est fait majoritairement
23:09 par la charté de ce marché,
23:12 se pose la question quand même de devenir un peu plus prudent
23:14 et d'utiliser dans la palette d'outils qu'on a maintenant l'obligataire
23:19 qui est vraiment une solution.
23:20 Donc, si je résume ce qu'on s'est dit jusqu'à présent,
23:24 il est plus facile qu'il y a quelques mois d'aller sur le monétaire,
23:27 sur les fonds euro.
23:28 L'obligataire devient un vrai placement concurrent aux actions.
23:32 Et décorrelant.
23:33 Et décorrelant.
23:34 Pour autant, est-ce qu'il faut oublier complètement
23:36 les unités de compte actions Marion de Wagener ?
23:39 Alors, jamais.
23:40 Jamais, c'est ça.
23:41 Non, non, je pense que c'est vraiment le rôle d'un allocataire
23:47 ou d'un conseiller en gestion de patrimoine
23:49 de proposer une allocation diversifiée.
23:51 Alors, avec des convictions qui vont pouvoir évoluer en fonction des marchés,
23:55 mais il y a des secteurs sur des UCActions qui sont tout à fait performants
23:59 et qui ont des très belles perspectives.
24:01 Je pense par exemple que tout ce qui est transition énergétique,
24:03 on le voit, c'est sur toutes les lèvres en termes d'investissement public.
24:07 Mais voilà, il y a quand même des secteurs qui vont être très résistants,
24:10 y compris dans des périodes de récession.
24:12 Est-ce qu'il faut faire une différence entre les différents types de placement
24:15 selon l'horizon de terme d'investissement qu'on a ou pas forcément ?
24:18 De toute façon, on part du principe qu'en assurance vie,
24:21 on est sur un horizon de long terme sur les investissements.
24:24 Après, il y a toujours évidemment tenir compte de l'horizon d'investissement.
24:27 C'est vrai que je sais qu'on parle aussi souvent par exemple
24:30 de produits structurés qui peuvent être intéressants dans le contexte actuel.
24:33 On a des produits qui ne sont pas liquides pendant une certaine période.
24:36 Donc, c'est adapté à des épargnants qui se projettent à un certain horizon,
24:40 là où d'autres placements permettent de se projeter à court terme sans difficulté.
24:43 Johan, Derbyshire, effectivement, on parle d'action, des marchés actions.
24:48 On garde quand même un oeil dessus à mi-année 2023.
24:52 Bien sûr.
24:53 Et ce, malgré des marchés actions qui sont en Europe, aux États-Unis, très concentrés
24:57 et dont on a l'impression que dès qu'on sort des 15 valeurs qui font la performance,
25:01 on a plus de mal à comprendre le mécanisme ?
25:04 C'est vrai que depuis le début de l'année, on a vu aux États-Unis,
25:08 on a même appelé ça les 7 merveilles,
25:10 ces quelques valeurs, les big tech qui avaient beaucoup souffert l'année dernière,
25:14 mais qui sont revenues massivement parce qu'on a eu un peu une hype autour de l'intelligence artificielle.
25:18 Avec cette intelligence artificielle, on en parlait, mais ce n'était pas concret dans la vie des gens aujourd'hui.
25:24 La plupart des Français peuvent se connecter sur Internet et utiliser vraiment l'intelligence artificielle.
25:29 Aujourd'hui, se pose la question sur ces sociétés, en tout cas certaines d'entre elles, sur leur valorisation.
25:34 On peut parler d'NVIDIA qui a été l'exemple le plus parlant.
25:38 Il y a des secteurs qui n'ont pas très bien marché depuis le début de l'année,
25:41 où il y a encore structurellement des méga tendances.
25:45 La santé est un très bon exemple.
25:47 C'était un bastion l'année dernière pour se protéger,
25:50 parce que c'était un secteur qui a été très résilient.
25:53 Cette année, c'est un secteur qui perd de l'argent en bourse,
25:56 alors que les marchés sont très haussiers.
26:00 Mais il y a encore énormément de croissance sur ces sociétés.
26:05 Ce sont des secteurs plutôt défensifs.
26:07 Il y a aussi une logique dans notre allocation d'actions
26:10 à revenir peut-être sur des secteurs un peu plus défensifs
26:13 et des secteurs qui ont toujours de la croissance.
26:15 Marion parlait de méga tendances sur la transition écologique.
26:19 Ça reste un sujet, évidemment.
26:21 On peut faire du court terme dans un contrat d'assurance vie ?
26:24 On peut, oui.
26:25 C'est pas forcément conseillé ?
26:28 On peut.
26:30 Le sujet, c'est qu'est-ce qu'on va mettre comme unité de compte et de fonds rouges.
26:36 Comme investissement personnel sur le fait de pouvoir réaliser les arbitrages ?
26:40 Il y a un sujet fiscal, mais qui n'est pas forcément le sujet d'aujourd'hui.
26:44 Sur l'allocation d'actifs, on peut très bien avoir des UC avec très peu de volatilité.
26:50 On parlait de fonds monétaires.
26:51 Ils peuvent compléter du fonds en euros.
26:53 Aujourd'hui, le fonds monétaire vient concurrencer le fonds en euros.
26:56 On ne sait pas combien les assureurs vont donner de rendement cette année.
27:01 Mais aujourd'hui, un fonds monétaire, c'est 3,5% de rendement en zone euro.
27:06 Et la BCE va sûrement encore remonter.
27:09 C'est un instrument qui s'adapte très bien à la hausse des taux, mais aussi à sa baisse demain.
27:14 Ce n'est pas un rendement de très long terme.
27:16 Marion De Wagener, pour conclure, on est à mi-année.
27:21 Est-ce qu'on est juste avant la période estivale ?
27:24 On a peut-être envie de regarder un peu moins ces déplacements ou ces investissements.
27:29 Qu'est-ce qu'on fait ? Comme on est sur un horizon de temps long,
27:32 globalement, on reste plutôt sur des méga tendances sur lesquelles on a des convictions, par exemple ?
27:37 Je pense qu'effectivement, mais ça dépend vraiment des profils des épargnants aussi,
27:41 puisque chacun a un certain niveau d'appétence au risque.
27:44 Et je pense que c'est le bon moment pour retourner voir son conseiller financier
27:48 ou son conseiller en gestion de patrimoine pour préparer l'été et pouvoir partir serein.
27:54 Et pouvoir partir serein à la plage ou ailleurs.
27:57 Ce sera le mot de la fin.
27:58 Merci beaucoup, Marion De Wagener, de nous avoir accompagné.
28:01 Directrice d'Allianz Patrimoine et leader de l'écosystème Mon Avenir chez Allianz France.
28:05 Merci également à Johan Derbyshire, responsable des investissements chez Caracapital.
28:09 Merci à vous de nous avoir suivis et je vous dis à très vite sur Bismarck.
28:13 [Musique]