Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, l'ancienne capitaine des Claudette vient nous conter ses souvenirs avec le chanteur, à l'occasion de son anniversaire.
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00:00 Il est 12h21, je sais pas si vous aimez Claude François, mais Claude François aujourd'hui aurait eu 85 ans.
00:05 Il est né le...
00:06 *musique*
00:08 - Premier février.
00:09 - Il est né le 1er février 1939.
00:12 Evidemment, il est toujours jeune puisqu'il est mort en 1978, il avait 39 ans.
00:17 Et les gens qui sont morts jeunes restent jeunes.
00:20 C'est vrai pour Mike Brandt, c'est vrai pour John Kennedy.
00:22 - Qui est né aussi un 1er février.
00:23 Mike Brandt.
00:24 - Mike Brandt est né également le 1er février ?
00:26 - Oui, absolument.
00:28 - Il aurait eu Bonaco, il aurait eu lui 77 ans.
00:30 - Non.
00:31 Et vous savez qui est né également le 1er février ?
00:34 - Dites-moi.
00:34 - Ma mère.
00:35 - Non.
00:36 - Elle avait bien fait.
00:37 - On va l'appeler.
00:37 - C'est pas l'anniversaire.
00:38 - Ah ouais ?
00:38 - Attends, ne l'appelez pas, c'est pas le jour.
00:42 Si vous voulez, ça c'est...
00:43 - Premier février 1938.
00:46 - Votre maman ?
00:47 - Ah oui.
00:48 - Elle a quel âge ?
00:49 - Pardon, c'est qu'on calcule, je sais pas.
00:50 - Elle a 86 ?
00:51 - Elle a 86.
00:52 - Premier février, mais elle est en pleine forme.
00:55 - Ah oui ?
00:55 - Sa mère, ma grand-mère, est morte à 100 ans.
00:58 - Oui.
00:58 - Donc vous m'avez pour un moment, je...
01:00 - Oh non !
01:01 Je plaisante.
01:03 - Bon, il est à 12h22, qu'est-ce que nous faisons, DJ Fab ?
01:08 - Alors, on va voir l'une de l'une.
01:11 - Je remercie grandement vraiment Patrick et Nicolas.
01:13 - Merci beaucoup.
01:13 - Vraiment, c'était un plaisir de vous avoir.
01:15 Et là, on va être avec Priska.
01:16 Et Priska est une ancienne Claudette.
01:19 - C'est même la capitaine des Claudettes.
01:21 - La capitaine.
01:22 Bonjour Priska.
01:23 - Bonjour.
01:25 - Et merci d'être avec nous.
01:26 Alors Priska, tout le monde doit vous connaître, j'imagine.
01:29 Mais vous étiez dans les quatre Claudettes.
01:35 Vous étiez...
01:35 - De la fin.
01:36 - Vous étiez la grande blonde, si j'ose dire.
01:38 Pardonnez-moi, c'est un peu sommaire.
01:40 - Nous étions deux blondes, toujours derrière Claude.
01:45 Et quand on regarde l'écran, j'étais à droite, voilà.
01:48 - Priska, j'imagine que ces souvenirs sont toujours présents.
01:53 Les premiers févriers particulièrement ?
01:56 - Je dirais que Claude est présent chaque jour.
02:00 Le premier février, comme le 11 mars, c'est des dates qui marquent.
02:07 Mais moi, j'ai en fait, depuis le décès de Claude,
02:11 je n'ai pas cessé d'enseigner les chorégraphies,
02:16 de faire des galas.
02:19 Mais en fait, il est présent chaque jour, toujours.
02:23 - Mais est-ce qu'aujourd'hui, alors qu'on entend évidemment...
02:29 Ça, c'est une des chorégraphies les plus célèbres, sans doute,
02:33 parce que je ne sais pas pourquoi tout le monde connaît cette chorégraphie.
02:37 - Je crois que c'est le gestuel.
02:40 - Le petit moulinet.
02:42 - C'est le moulinet.
02:44 - Tout le monde connaît cette choré.
02:48 - Tout le monde.
02:50 - Qui décidait des chorégraphies ?
02:55 - Disons que Claude s'inspirait un petit peu de tout ce qui se passait aux Etats-Unis.
03:03 Il relevait quelques mouvements qu'on dansait dans les boîtes là-bas.
03:07 Et il essayait de les incorporer dans ses nouvelles chansons.
03:13 - Et vous dites que vous avez fait des galas, mais vous en faites toujours aujourd'hui ?
03:17 - Aujourd'hui, je représente, je suis un peu le profil de l'époque, je représente Claude.
03:23 Là, je sais que les mois qui vont arriver, il y a des sosies,
03:29 des super sosies comme les du Viac tournaient et qui font leurs shows,
03:35 à qui j'ai appris toutes les chorés, j'ai expliqué ce que Claude faisait sur terre.
03:40 Donc voilà, je viens, je viens pour le final et puis à la fin, je parle de Claude,
03:49 les gens viennent me poser des questions et je continue.
03:53 - Ce qui est tout à fait quand même étonnant et on se dit un jour ça va s'arrêter quand même,
03:58 peut-être le souvenir de Claude François, mais ça ne s'arrête jamais.
04:01 C'est-à-dire qu'il est mort le 11 mars 1978.
04:06 - Moi, je suis pile poil dans la génération Claude François, j'avais 13 ans et demi, 14 ans
04:11 et je me souviens précisément encore où j'étais quand je l'ai appris.
04:15 - Dans le bus ? - Oui.
04:17 - Comment vous savez ? - Vous l'avez dit, 20 ans.
04:19 - Je me suis dit comment vous savez ?
04:21 - Je connais votre vie par cœur.
04:23 - Vous pouvez écrire.
04:25 - C'était un samedi après-midi, je vous jure, j'allais chez mes grands-parents,
04:27 j'étais dans le bus, quelqu'un est monté dans le bus, à l'époque il n'y avait pas de portable
04:31 et quelqu'un a dit Claude François est mort.
04:33 - Je veux dire que ça a été un choc, la France, et l'enterrement a eu lieu, je crois, le mercredi d'ailleurs,
04:38 me semble-t-il de mémoire. - Oui, tout à fait.
04:40 - Le mercredi, dans l'église d'Auteuil, vous étiez sans doute présente à l'enterrement,
04:45 mais c'était avec Sheila qui était au premier rang, avec Ringo,
04:48 mais c'était incroyable, c'était incroyable, la France, c'était une violence inouïe,
04:53 parce que c'était, vous faisiez partie, vous étiez sans doute avec Johnny, avec Michel Sardou,
04:57 Sheila bien sûr, parmi les plus grandes vedettes,
05:00 et à l'époque les vedettes étaient très importantes, parce qu'il n'y avait que deux ou trois chaînes,
05:03 donc elles étaient incroyablement présentes dans nos univers.
05:06 - Et c'était une morceau d'ane surtout. - Et c'était effectivement.
05:09 Vous allez rester avec nous Priska, parce que vous êtes forcément un morceau, si j'ose dire, de la légende,
05:15 en tout cas, quelque chose qui nous rappelle Claude François.
05:20 Je ne sais pas si vous avez toujours des contacts d'ailleurs avec la famille Claude François-Judior ?
05:24 Très régulièrement, pas souvent, parce que moi je suis partie vivre à Gap,
05:31 je monte régulièrement sur Paris, mais là on va se voir.
05:36 C'est vraiment un gentil garçon, moi je connais Claude Junior, que j'ai reçu plusieurs fois,
05:41 c'est vraiment un gentil garçon qui a su prendre de la distance avec tout ça, ça n'a pas dû être simple,
05:45 et puis qui fait vivre son père, aujourd'hui toujours à travers le souvenir,
05:51 et je trouve que de ce point de vue là, c'est une réussite.
05:54 Il est 12h27, on marque une pause et puis on va écouter du Clo-Clo.
05:57 - Ah oui, c'était la partition ce matin avec Omblide. - Comme d'habitude.
06:02 Comme d'habitude, bon !
06:05 Je suis imitateur de Claude François, on est beaucoup.
06:09 Comme d'habitude, toute la journée, je vais jouer à faire semblant, bon !
06:19 On a tous imité Claude François dans les classes, on a tous chanté le "Téléphone me pleure",
06:26 on a tous chanté "Alexandrie et Alexandra", c'est plus tard d'ailleurs.
06:31 - On dort toujours dessus d'ailleurs. - Mais c'est ça, on est fille, c'est pour ça que je...
06:35 - Dans les mariages... - Mais bien sûr, bien sûr, bien sûr.
06:40 12h28, il n'a plus le kaki, franchement, à tout de suite.
06:44 11h13, c'est "Pascal, prouvez-vous" sur Europe 1.
06:47 - Pascal, prouvez-vous.
06:49 - Cette année-là, c'était 1982. Donc on va remercier Priska, ancienne Claudette,
06:57 et on parle aujourd'hui de Claude François parce qu'il aurait eu aujourd'hui 85 ans.
07:02 Il était né le 1er février 1939, et alors certains, parfois, aiment voir des signes à travers des chiffres.
07:12 Et je crois, Fabrice Laffitte, que le chiffre 39 vous a inspiré.
07:16 - Eh oui, puisque Claude François est né en 1939, il est mort à 39 ans, 39 jours après son 39e anniversaire.
07:24 C'est une coïncidence. Et puis Claude François en chiffre, c'est 70 millions de disques et 1188 concerts.
07:30 - J'entends bien, mais quelle conclusion vous tenez de cela ?
07:33 Parce que moi j'adore ces gens-là, mais une fois que vous avez dit que cette numérologie est en place,
07:39 quelle conclusion ? C'est un chiffre magique ?
07:42 - Parce que c'est ça qui m'intéresse. - Le chiffre 39 a beaucoup compté dans sa vie, à priori.
07:47 - Je remercie Priska. Merci beaucoup Priska. - Merci.