• il y a 11 mois
Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et député de l’Essonne était l’invité de #LaGrandeInterview de Romain Desarbres dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00 La grande interview C News Europe 1 avec Nicolas Dupont-Aignan.
00:06 Bonjour Nicolas Dupont-Aignan.
00:07 Bonjour Romain Désarme.
00:07 Merci d'être avec nous, président de Debout La France et député de l'Essonne.
00:11 Beaucoup de sujets à balayer avec vous, rentrées politiques riches, on peut le dire.
00:16 Je voulais commencer avec cette information qui, à mon sens, est l'une des,
00:21 si ce n'est l'information la plus importante du moment, la baisse de la natalité en France.
00:26 Comment est-ce que vous l'avez vécu cette information et est-ce que ça vous inquiète ?
00:30 Je l'annonce depuis des mois et même des années parce que ce n'est pas totalement nouveau.
00:38 Et surtout, cette baisse de la natalité, elle a la conséquence de plusieurs facteurs.
00:43 Le premier, ce sont les gouvernements Hollande et Macron qui ont supprimé, réduit,
00:51 essoré la politique familiale française qui était une exception en Europe
00:56 et qui expliquait en partie le maintien d'une natalité de renouvellement.
01:02 Ils ont tous abré le quotient familial, l'université des allocations familiales, etc.
01:08 Donc, à partir du moment où vous avez réduit considérablement les avantages de la politique familiale,
01:13 il ne faut pas s'étonner que des couples en désir d'enfant qui ont des problèmes de pouvoir d'achat hésitent.
01:19 Ça, c'est le premier point.
01:20 Et puis le deuxième point dont personne ne parle,
01:22 et ce qui m'a vraiment mis en colère lors de la conférence de presse du président de la République,
01:31 pas un mot sur la crise du logement, pas un mot sur l'enfer que des millions de Français ont pour se loger.
01:41 Emmanuel Macron et son gouvernement ont détruit systématiquement depuis 2017 toutes les aides à la politique de logement.
01:50 C'est un chaos.
01:53 Réduction de moitié des constructions de logement, faillite des promoteurs, pas de construction,
02:00 ce qui fait que les Français ne pouvant plus accéder à la propriété vont vers le locatif.
02:05 Le locatif, vous avez des centaines de demandes pour un logement.
02:09 Donc, il ne faut pas s'étonner que la natalité s'effondre quand les jeunes Français qui ont des difficultés de pouvoir d'achat,
02:17 qui n'ont moins d'aide et qui n'ont pas de logement, comment voulez-vous qu'ils fassent des enfants ?
02:21 - Nicolas Dupont-Aignan, je voudrais qu'on...
02:23 - Et puis il n'y a pas que ça. Il y a aussi une question, pardonnez-moi, psychologique.
02:28 C'est qu'à force de nous dire que la planète va exploser, que tout va échouer, qu'on va se réchauffer,
02:35 ce délire écologiste, ce délire écologiste est en train de traumatiser une jeunesse.
02:42 Si vous voyagez un peu, vous allez en Asie, vous allez aux États-Unis, vous allez en Amérique latine,
02:46 vous allez en Afrique, personne ne vous parle comme cela de cette peur de l'avenir.
02:52 - Les écologistes font peur aux jeunes parents, enfin aux...
02:54 - Oui, il y a une espèce de climat malsain et le gouvernement par démagogie épouse,
03:00 et l'Union européenne par démagogie. Donc, ce n'est pas seulement simplement un problème d'aide,
03:05 c'est un problème de vision de l'avenir. Alors, une politique injuste, pas de logement
03:10 et une espèce de traumatisme général sur l'avenir, il ne faut pas s'étonner qu'il y ait moins d'enfants.
03:15 - Si on regarde de près, on s'aperçoit que le nombre annuel d'enfants nés de deux parents nés en France,
03:21 eux-mêmes nés en France, baisse de 22 %, nombre annuel depuis l'an 2000.
03:26 En revanche, le nombre d'enfants nés de deux parents nés en dehors de l'Union européenne
03:31 augmente sur la même période de 72 %. Qu'est-ce que ça veut dire ?
03:34 - Ça veut dire très clairement que les étrangers ou les Français récents font plus d'enfants
03:41 que les Français, comme on dit, de souche.
03:43 - Ça veut dire qu'à terme ?
03:44 - Ça veut dire que vous avez un changement de population qui est en train de s'effectuer.
03:48 C'est pourquoi il faut agir de deux façons. Il faut redonner un espoir, un espoir, avoir une politique,
03:57 une vision de la France à 20 ans, à 50 ans. Qu'est-ce qu'on veut faire de notre pays ?
04:02 Et puis, il faut bloquer l'immigration, comme nous le répétons depuis des années.
04:07 Ça ne veut pas dire qu'un enfant né de parents étrangers ne sera pas un bon Français, bien sûr.
04:12 - Évidemment que non.
04:13 - Attention, ça veut dire simplement qu'il y a une question de proportion, d'équilibre.
04:18 Mais pour cela, il faudrait qu'il y ait une politique. Pardonnez-moi, je reviens encore à cette conférence de presse
04:24 parce que tout le monde en a parlé, mais moi j'étais effondré, j'avais le tournis.
04:29 Que des mesures dans tous les sens, un verbiage inconsistant.
04:36 Quelles sont les priorités du pays ? La natalité, la compétitivité, la sécurité.
04:43 Vous savez, un chef d'État, c'est quoi ? C'est celui qui va donner deux à trois priorités pour le pays, pas plus.
04:51 Celui qui donne trop de priorités n'a plus de priorité. C'est ça le problème d'aujourd'hui.
04:56 Où va la France ? Comment ? Pourquoi ?
04:59 - À propos de l'immigration et de la natalité, vous avez entendu certains à gauche qui disent
05:05 "C'est pas grave, la baisse de la natalité et l'immigration pour pas d'espoir."
05:07 - Mais c'est la politique de l'Union européenne.
05:09 - Qu'est-ce que vous leur dites ?
05:10 - Mais attendez, la commissaire de l'Union européenne vient de dire récemment
05:15 "3,5 millions d'étrangers, 3,5 millions." Vous vous rendez compte ? Pour l'Union européenne.
05:22 Par an, ce n'est pas suffisant, il en faut un million de plus.
05:26 C'est la politique de Mme. van der Leyen, c'est la politique de l'Union européenne.
05:30 Et une grande partie de la classe politique française continue de soutenir cette Union européenne.
05:37 Donc là, il y a une contradiction béante. Moi, je le dis aux Français, c'est tout l'enjeu.
05:42 - Donc le changement de population dont vous nous avez parlé à l'instant,
05:45 - Oui, c'est une vision de Bruxelles.
05:48 - C'est un projet politique, c'est ce que vous dites.
05:48 - C'est un projet politique mis en œuvre à Bruxelles.
05:51 Et c'est pourquoi je suis de plus en plus convaincu que si on ne rompt pas avec cette Union européenne,
05:59 et ça sera l'objet de la liste de boule à France aux européennes,
06:02 si on ne rompt pas, si on ne reprend pas notre liberté, pas tout seul, avec d'autres,
06:06 c'est-à-dire que si on ne ferme pas l'Union européenne pour reconstruire l'Europe qui a marché
06:11 sous le général de Gaulle et qu'en rend à Denouer une Europe qui respecte les nations,
06:15 qui arrête ce suicide, en fait c'est un suicide européen, civilisationnel qui se passe.
06:22 Donc il y a un moment, moi je n'ai pas envie de me suicider avec eux.
06:25 Voilà, c'est très clair.
06:27 Et il y a un moment aussi, il faut que les Français regardent en face les choses.
06:31 Ils ne peuvent pas avoir un pied dans l'Union européenne et défendre la France en même temps,
06:34 ce n'est plus possible.
06:35 - Lors de sa conférence de presse, Emmanuel Macron a choqué en parlant de l'oisiveté des jeunes
06:40 qui expliquaient les émeutes.
06:41 Les émeutes ont eu lieu notamment parce que des jeunes, des élèves n'avaient plus cours depuis avril.
06:46 Comment est-ce que vous avez réagi quand vous avez entendu ça ?
06:49 - Moi qui suis élu de banlieue, c'est insultant pour tous les jeunes de situation modeste.
06:56 Parce que moi je connais dans ma ville ailleurs, dans ma circonscription à Vigneux-Montgeron,
07:01 il y a des quartiers difficiles, il y a des jeunes issus, qui sont d'origine étrangère,
07:05 qui bossent, qui font des efforts, qui ne partent pas en vacances et qui ne cassent pas.
07:09 Donc c'est très insultant en fait, de la part du président de la République,
07:14 de faire croire que quand on est pauvre et qu'on ne part pas en vacances, on va casser tout.
07:19 C'est insultant pour les classes populaires, ce qu'il a dit.
07:22 Voilà. C'est minable, c'est pathétique.
07:26 Je vais vous dire, vous allez dire que je suis, parce qu'on m'accuse toujours d'être très anti-Macron,
07:33 mais il y a un moment, je me dis mais comment on va tenir encore trois ans ?
07:38 Et là j'appelle les LR, parce que je vois les LR, j'ai entendu je crois hier chez vous,
07:43 je vois les LR très durs aussi vis-à-vis…
07:46 Olivier Marlex, à votre place.
07:47 Oui, qui est un homme que j'estime beaucoup. Très dur.
07:50 Oui mais alors pourquoi ils ne votent pas la motion de censure ?
07:52 Pourquoi ils ne censurent pas les gouvernements de Macron ? Pourquoi ils leur laissent du temps ?
07:57 Il faut bloquer ce gouvernement.
08:00 Il faut absolument avoir un jour rapidement une motion de censure, une dissolution,
08:06 une alternative avant 2027.
08:08 Dans quel état on va retrouver le pays en 2027 ?
08:11 Quand il dit, c'est ça l'enjeu.
08:12 Il l'a dit pendant sa conférence de presse, pour que la France reste la France.
08:15 Je fais ça pour que la France reste la France.
08:17 Mais c'est les bras mentaux…
08:19 C'est un slogan qui a été utilisé par Éric Ciotti, par Éric Zemmour.
08:23 J'adore ce slogan, je suis français jusqu'au bout des ongles et je veux.
08:26 Mais on ne peut pas. Il ne peut pas.
08:29 Et vous dites quoi, c'est du toc ?
08:30 Oui, parce qu'au même moment, il est en train de préparer un transfert de compétences considérable à Bruxelles.
08:38 Suppression du droit de veto.
08:41 Ça veut dire quoi ?
08:42 Ça veut dire qu'on pourrait être entraîné dans une guerre.
08:45 On ne sera plus maître de rien.
08:47 Suppression du droit de veto.
08:48 Vous vous souvenez que le général De Gaulle a fait la politique de la chaise vide pendant six mois
08:53 pour que la France garde un droit de veto lorsque ses intérêts vitaux sont menacés.
08:58 Avec Emmanuel Macron, il est en train de nous préparer la fédéralisation, la fin de la France.
09:04 Et il nous dit pour que la France reste la France.
09:08 C'est une imposture.
09:10 Mais vous savez, dans notre histoire, il y a eu des impostures comme ça.
09:13 Des gens qui se faisaient passer pour des grands guerriers et défenseurs de la France et qui l'insoldaient.
09:18 Vous le soupçonnez, vous l'accusez de ne pas défendre les intérêts du pays.
09:22 Mais il ne les défend pas puisqu'il est en train…
09:24 Je vais vous donner un exemple.
09:25 Soyons précis.
09:27 Sur l'immigration, la directive européenne interdit d'incarcérer un clandestin.
09:34 Donc la loi immigration n'aura aucune efficacité parce qu'il ne veut pas remettre en cause la directive européenne.
09:40 Un autre exemple, le prix de l'électricité.
09:43 On a un problème de pouvoir d'achat.
09:45 Vous parliez de la natalité.
09:46 Ça va augmenter de 10 % le 1er février.
09:47 Ça fera 39 % en un an.
09:51 39 % en un an.
09:53 Ce que dit Bercy, c'est que c'était le bouclier tarifaire.
09:55 On retire l'aide, on retire la béquille.
09:58 Pourquoi ?
10:00 Parce qu'on est indexé sur le prix du gaz allemand et qu'on a un marché européen,
10:03 alors que nous, on produit deux fois moins cher grâce à notre nucléaire.
10:08 Demain matin, un nouveau gouvernement arrive, signe comme l'Espagne l'a fait ou le Portugal.
10:15 On revient au prix national, on divise par deux la facture d'électricité.
10:19 Donc ça veut bien dire qu'il y a une incompatibilité entre une appartenance européenne
10:24 et les intérêts vitaux de la France.
10:26 Dernier point, j'ai fini.
10:27 Les agriculteurs, dont on a caché les manifestations en Allemagne, partout.
10:32 Vous en avez parlé.
10:32 Pas sur CNews, on en parle ce matin et sur Europe aussi.
10:36 Est-ce que vous savez que l'Union européenne est en train de signer des accords de libre-échange
10:39 qui font venir de l'agneau néo-zélandais 30 % moins cher sur 18 000 km ?
10:45 C'est écologique, ça ?
10:46 Donc on nous rabat les oreilles, rabat les oreilles avec l'écologie.
10:49 Et voilà.
10:50 Donc on ne peut pas courir deux lièvres à la fois.
10:54 Soit on défend les intérêts de la France, ça ne veut pas dire qu'on est un mauvais européen,
10:56 on peut faire des choses avec les européens,
10:58 mais en défendant les intérêts de la France, soit on est en train de tout brader.
11:02 C'est ce qui se passe.
11:02 Et vous savez pourquoi il brade tout ?
11:05 Parce qu'il veut être demain le premier président de l'Union européenne,
11:08 de la Commission, après son mandat.
11:11 Et donc il ne veut se fâcher avec personne.
11:13 Je l'ai ça à l'enjeu.
11:14 Je voulais qu'on parle de l'école également.
11:16 Il ne nous reste peu de temps malheureusement.
11:17 Nicolas Dupont-Aignan, la ville de Paris est prompte à stopper les subventions à l'école Stanislas,
11:22 qui est l'un des meilleurs établissements de France,
11:25 alors que la mairie de Paris subventionne des associations inutiles
11:28 ou des combats idéologiques très partisans.
11:30 Comment est-ce que vous réagissez ?
11:32 Je réagis comme tout le monde.
11:34 C'est terrible.
11:35 Mais pas comme tout le monde d'ailleurs.
11:36 Oui, enfin pas comme tout le monde.
11:37 Mais c'est comme le bon sens, le vœu, l'excellence.
11:40 Enfin, c'est un des autres chantiers vraiment prioritaire.
11:42 Alors ce qui est intéressant, c'est qu'Emmanuel Macron, parfois il sent le vent quand même.
11:46 C'est un caméléon.
11:47 Donc il sent bien qu'il y a un problème,
11:48 que les Français voient bien que l'école est en chute libre, que le niveau ne va pas.
11:51 Alors il dit on va faire des choses, on va faire des cours de théâtre.
11:55 Non mais avant, il faut peut-être apprendre à lire, à écrire, à compter
11:58 avant de faire des cours de théâtre.
12:00 Lui, il est un très bon acteur de théâtre, mais encore que non.
12:04 Mais ce n'est pas ça l'enjeu.
12:06 Donc c'est l'excellence.
12:07 On a un établissement d'excellence, et on le casse.
12:09 Comme il casse systématiquement dans les systèmes d'algorithmes
12:15 pour choisir les élèves par coursus, le système à Paris.
12:19 Il y a un article très bien ce matin dans un grand journal.
12:22 Eh bien les critères d'excellence sont minorés.
12:26 Donc ça veut dire qu'on est en train...
12:26 C'est plus au mérite.
12:27 C'est plus au mérite.
12:28 C'est le hasard.
12:29 C'est le bac.
12:30 J'étais un des seuls quand même à demander qu'on rétablisse le bac,
12:33 parce qu'on a cassé le bac.
12:35 Contrôle continu.
12:35 Mais comme les notes ne sont pas les mêmes dans les différents lycées de France,
12:39 comment on fait ?
12:40 Une dernière question, un dernier thème.
12:43 Nicolas Dupont-Aignan, Debout la France se lance dans la campagne des Européennes.
12:47 Vous avez lancé votre campagne hier.
12:49 Qu'est-ce qui vous différencie de LR, du RN et de Reconquête ?
12:53 Écoutez, ce qui me différencie, c'est que nous on a un projet.
12:57 Et que le projet des autres, je ne le connais pas encore.
12:59 Non, mais je vais être très clair.
13:00 J'ai tendu la main pour faire l'union, l'union, l'union.
13:03 J'ai proposé dix points très clairs.
13:05 Suppression de la commission, de la Cour de justice,
13:08 sortie du marché européen, rétablissement des frontières nationales.
13:11 Des vrais points.
13:12 Maintenant, j'attends, j'attends, je lance la campagne.
13:16 Nous aurons un projet clair.
13:17 C'est un projet très clair de rupture avec l'Union européenne.
13:20 Pas de Frexit, parce qu'on peut sortir à plusieurs.
13:23 Moi, je veux qu'on passe du logement en copropriété
13:25 à un lotissement de maison individuelle.
13:27 Revenir à l'Europe du général de Gaulle et d'Adenauer.
13:29 On était très amis avec les Allemands.
13:31 On travaillait très bien, mais chacun était chez soi.
13:34 C'est une vraie rupture.
13:35 Les autres, je ne sais pas encore ce qu'ils veulent.
13:38 Donc moi, je pense que les Français, dans ce débat, ont besoin...
13:40 L'Europe se ferait de quoi encore ?
13:42 L'Europe s'occuperait uniquement...
13:44 Et qu'est-ce que récupérerait Paris, en quelques mots ?
13:46 Les frontières nationales.
13:47 On récupère nos frontières.
13:49 On récupère la maîtrise de nos lois, primauté du droit français.
13:53 On récupère, bien évidemment, la totalité du marché de l'énergie.
13:59 On récupère notre liberté.
14:02 Et ensuite, on travaille ensemble sur des projets d'intérêt commun,
14:06 comme Airbus, Ariane, à la carte.
14:09 On arrête cette dictature de gens non élus.
14:13 Et là, vous verrez qu'on retrouvera notre capacité à maîtriser l'immigration,
14:17 à reconstruire notre économie, parce qu'on sera libres.
14:20 Si on n'est pas libres, eh bien on n'y arrivera pas.
14:23 Et ça ne veut pas dire qu'on ne sera pas de mauvais Européens,
14:25 parce qu'on se concentrera sur des projets scientifiques, économiques,
14:29 mais précis, pas du verbiage.
14:32 Voilà.
14:32 C'était la grande interview de Nicolas Dupont-Aignan,
14:35 président de Debout la France et député de l'Etat de l'Union.
14:37 Merci à vous.
14:37 Merci à vous.
14:38 Très bonne journée, sur CNews Europe, bien sûr.
14:41 [Musique]
14:45 Merci à tous !

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