Chaque jour, découvrez la pépite du jour dans la France Bouge avec Elisabeth Assayag.
Retrouvez "La pépite" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-france-bouge-academie
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00:00 Avec vous Sophie Langeley, vous avez cofondé Sister Feel, vous avez 39 ans.
00:09 Je vous propose qu'on rentre tout de suite dans le vif du sujet.
00:11 Vous allez pitcher Sister Feel et ensuite on va se retrouver pour mieux comprendre.
00:15 C'est à vous.
00:16 Sister Feel, c'est une entreprise créée il y a deux ans avec ma soeur Juliette.
00:20 Notre mission, c'est d'aider les femmes à soulager les inconforts du quotidien de manière naturelle.
00:24 Aujourd'hui, notre produit phare, c'est la cryothérapie qu'on applique localement sur le périnée
00:28 et qui répond à beaucoup de problématiques, notamment autour du sommeil, du transit,
00:32 des jambes lourdes et des douleurs qu'on peut avoir sur la zone périnéale.
00:35 Il s'agit d'appliquer des compresses de froid sur la zone périnéale
00:39 qu'on va glisser directement dans ses sous-vêtements et qui vont diffuser un froid pendant à peu près une heure.
00:44 L'objectif, il est double. D'abord, on profite de tous les bienfaits du froid localement
00:48 et ensuite on va provoquer un léger choc thermique qui va entraîner plein de réactions positives sur l'ensemble du corps.
00:54 Tout est réalisé en France et de manière engagée.
00:57 On vend principalement sur notre site internet.
01:00 On est très soutenu par les professionnels de santé, notamment les sages-femmes, les kinés, les ostéos.
01:06 Demain, on voudrait proposer d'autres produits, toujours au service du bien-être et de la santé féminine,
01:12 des produits naturels, simples, efficaces, qui feront partie de la boîte à outils des femmes pour soulager leurs inconforts.
01:17 Merci de vous être prêt à cet exercice. Sophie Langeley, cofondateur de Sisterfield.
01:21 Benjamin Lévesque.
01:22 D'habitude, je teste, mais là, je vais m'abstenir.
01:25 Pourquoi pas ? C'est pas possible.
01:28 C'est possible, mais c'est vrai qu'on s'adresse plutôt aux femmes.
01:32 Vous vous adressez aux femmes. J'aime bien ces histoires d'une association avec votre sœur.
01:37 Vous, vous avez grandi au Mans, dans la Sarthe, avec votre sœur. Vous avez fait une école de commerce.
01:42 École de commerce, vous avez travaillé pendant presque dix ans dans les vins et les spiritueux chez Pernod Ricard.
01:49 On est très, très éloigné de la cryothérapie périnéale.
01:53 Oui, tout à fait. C'était plutôt un... Je travaillais pour du champagne et du cognac.
01:57 Donc, on est assez loin de la cryo et du bien-être.
02:00 Et puis, vous avez quitté, vous vous êtes engagée dans l'entreprenariat.
02:03 Vous avez créé votre propre entreprise de bijoux.
02:06 Vous auriez pu y rester. Pourquoi vous êtes allée vers cet univers-là ?
02:10 En fait, j'aimais bien la liberté et la créativité que j'avais dans l'entreprenariat.
02:15 Mais en fait, je me trouvais un peu seule dans mon aventure entrepreneuriale.
02:18 Et moi, j'aime bien être au contact des gens. J'aime bien rencontrer des gens.
02:21 Et puis, en fait, à ce moment-là, j'étais enceinte et je souffrais beaucoup de problèmes de circulation sanguine.
02:27 Et puis, ma sœur, qui est très tournée vers tout ce qui est naturel, une méthode naturelle,
02:31 m'avait parlé de cette méthode de cryothérapie.
02:34 Et puis, à ce moment-là, comme je souffrais beaucoup de jambes lourdes,
02:38 ma sage-femme aussi m'en a parlé d'appliquer du froid,
02:40 parce que c'est quelque chose que les sages-femmes apprennent en fait en école.
02:43 Les bienfaits du froid qui ont plusieurs propriétés.
02:45 Anti-inflammatoire, antidouleur et vasoconstricteur.
02:48 Donc, elle m'en avait parlé et j'ai essayé. Ça m'a fait beaucoup de bien.
02:51 - Ça a marché ? - Oui, ça m'a fait beaucoup de bien.
02:53 Et je me suis dit, on s'est dit avec Juliette...
02:56 - Qu'il y avait quelque chose à faire. - Il y avait quelque chose à faire.
02:58 - Ce que vous voulez dire, c'est que quand on applique du froid, par exemple, sur des jambes lourdes, les jambes dégonflent ?
03:02 - En fait, il y a un effet local sur la zone périnéale.
03:06 Puisque là, l'idée, c'est vraiment un peu la criot en poche.
03:09 - Vous, c'est pour périner, c'est pas pour les jambes.
03:11 - En fait, il y a deux effets. Il y a une action locale sur la zone périnéale,
03:15 donc celles qui ont des douleurs, des oedèmes, des inflammations,
03:17 celles qui ont de l'endométriose, par exemple.
03:19 Et puis, il y a un deuxième effet parce qu'en fait,
03:21 notre corps, il cherche à toujours maintenir sa température à 37 degrés.
03:25 Et le fait de lui appliquer du froid va mettre un peu notre cerveau en mode survie.
03:31 Il faut que ma température reste à 37 degrés.
03:34 Donc, il y a tout un mécanisme de libération d'hormones qui va se passer.
03:37 Et qui sont notamment des hormones responsables d'un effet de bien-être,
03:41 qui vont impacter le sommeil, qui vont nous donner un peu cet effet coup de fouet énergisant.
03:46 Et sur la circulation sanguine, là, on est plus sur...
03:49 En fait, le froid, il va avoir une action de vasoconstriction,
03:52 donc de resserrer le calibre des vaisseaux.
03:54 Et donc, il va avoir un effet drainant.
03:56 - Benjamin Lévesque, vous vouliez ajouter ?
03:58 - Oui, sur le froid, en fait, le froid va activer la micro-circulation sanguine.
04:02 - Ça va les resserrer, en fait.
04:04 - Voilà, au niveau des jambes, ça fait dégonfler les jambes.
04:06 - Et les cernes, parfois, quand on a des poches, on met un petit peu de froid.
04:08 - Ah, d'où le glaçon !
04:09 - Voilà.
04:10 - Le truc du glaçon, du concombre.
04:12 - Une cuillère à café, vous la laissez dans le frigidaire toute la nuit,
04:15 et le matin, vous les mettez sous les yeux, et ça fait dégonfler les poches.
04:18 - Ah, avant la crème.
04:20 - Avant la crème, évidemment.
04:22 Alors, Noën Wielaï, vous êtes la patronne d'Avene ce soir sur Europe 1.
04:25 Quel regard portez-vous sur la start-up Sisterphila ?
04:28 - Je trouve que l'idée de la cryothérapie est très intéressante,
04:30 parce qu'on sait que la thérapie par le froid, ça fonctionne.
04:32 - Je rappelle que vous êtes pharmacienne d'origine.
04:34 - Tout à fait, oui.
04:35 - C'est important de le rappeler.
04:36 - La thérapie par le froid, ça marche.
04:37 Vous avez rappelé sur les oedèmes, le goût, les jambes lourdes,
04:39 en fait, on sait tous que quand on met un peu de froid, ça fait du bien.
04:41 Quand on se cogne, quand on a une entorse...
04:43 - Quand on se cogne, on se dit "Va mettre ta main sous l'eau froide".
04:45 - Oui, donc il y a vraiment quelque chose.
04:47 Et nous, à la station thermale, souvent, les enfants, pour les soulager très rapidement,
04:50 on leur conseille de mettre le spray d'eau thermale au réfrigérateur,
04:53 et de l'appliquer ensuite sur les zones douloureuses, trop chaudes ou irritées,
04:58 et ça apaise beaucoup plus facilement.
05:00 Donc il y a un vrai effet de la thérapie par le froid.
05:02 - Et là, Sophie Langeley, vous vous intéressez à la zone périnéale.
05:08 Vous êtes vendue où aujourd'hui ? Vous en êtes où dans le développement ?
05:12 Je rappelle que l'entreprise existe depuis à peine deux ans.
05:15 - Oui, on vend principalement sur notre site internet.
05:18 Au printemps prochain, on sera distribué chez Nature & Découverte aussi.
05:21 Et ensuite, on a quelques concept stores en France,
05:26 mais c'est principalement sur notre site, et donc bientôt chez Nature & Découverte au printemps.
05:29 - Donc, vous êtes vendue sur votre site internet, vous avez des besoins,
05:34 c'est aussi pour ça que vous êtes chez nous, ce soir, dans la France Bouche, sur Europe 1.
05:39 Vous aimeriez proposer d'autres produits ? Ce serait quoi, élargir la gamme ?
05:42 - On voudrait rester sur tout ce qui est naturel,
05:45 donc l'aromathérapie, la phytothérapie, des produits à base d'argile, par exemple.
05:50 On est en discussion avec plusieurs experts,
05:53 on veut vraiment garder cette approche très sérieuse et experte,
05:56 parce que c'est vrai que la cryothérapie sur le périnée, c'est une pratique qui peut prêter à sourire,
06:00 donc on a vraiment voulu avoir cette démarche très sérieuse,
06:04 documentée scientifiquement sur les effets de la cryo, etc.
06:07 Donc, rester dans cette approche sérieuse, experte,
06:10 mais se tourner vers la phytothérapie, par exemple, ce genre de choses.
06:14 - Benjamin, les autobienfaits du froid, si on sort de la zone périnéale,
06:19 je suis sûre qu'il y en a d'autres, vous avez trouvé ?
06:21 - Je vous ai parlé des cerfs, je vous ai parlé des jambes gonflées,
06:24 même pour mincir, on utilise du froid,
06:27 il y a certains médecins esthétiques et dermatologues qui proposent ce qu'on appelle de la cryolipolyse.
06:33 C'est un appareil qui vient refroidir la graisse au niveau de l'abdomen, par exemple,
06:38 donc c'est à -7, -9 degrés,
06:40 ce qui va pousser les cellules graisseuses à s'autodétruirer,
06:43 donc on peut perdre jusqu'à 30% de masse graisseuse.
06:47 - J'ai aussi entendu parler des fameux bains glacés, le Wim Hof,
06:50 c'est très en vogue aussi sur les réseaux sociaux, ça vous fait sourire ?
06:53 Vous en avez entendu parler à Anne-Laure O'Neill-Nuweleij, je vous rappelle que vous êtes là,
06:56 - J'aurais adoré essayer. - Et moi aussi j'ai envie d'essayer.
06:59 Le Wim Hof, c'est le fait de se tremper dans un bain d'eau glacée,
07:02 c'est quand même assez cadré, c'est un choc pour le corps, vous connaissez ce filon gelé ?
07:08 - Oui, je connais, moi ça m'intrigue beaucoup,
07:10 mais en fait je trouve que c'est génial parce que ça participe à véhiculer l'idée des bienfaits du froid,
07:14 en fait le chaud est associé à du cocooning, à un côté un peu réconfort,
07:18 mais en fait le froid est beaucoup plus puissant,
07:21 et finalement les effets dont je parle, c'est la même chose que ceux qui pratiquent la nage en eau de mer,
07:26 l'eau froide, l'été... - Et puis même l'hiver on les voit,
07:28 quand on va dans le sud de la France, on voit ces personnes âgées prendre leur tradition,
07:33 et même dans le nord, mais moi je les vois le matin très tôt aller se baigner,
07:37 je me dis comment font-ils ? Après je me dis bon, ils sont en bonne santé,
07:39 c'est peut-être que le corps s'habitue au froid aussi.
07:41 - En Normandie c'est tous les jours. - Luc Le Sénégal, vous vous baignez tous les jours ?
07:44 - Non, mais l'expérience que j'ai eue en cryothérapie, c'est d'aller dans une cabine,
07:52 où c'est une minute, et lorsque vous avez des courbatures après le sport,
07:57 et on a un centre de formation pas très loin de Saint-James,
08:00 - Et c'est efficace ? - Et c'est efficace,
08:02 parce que quand j'ai vu vos dossiers, mon cryothérapie,
08:05 comme Benjamin, j'ai pas pu tester votre produit,
08:09 ce qu'on fait généralement ici avant,
08:11 mais ma seule approche c'était ça, j'ai un sentiment de bien-être,
08:16 après une séance de sport, tous les muscles se relâchent.
08:23 - C'est vrai que c'est très connu pour la récupération des sportifs.
08:25 - Pour la récupération des sportifs, c'était ma seule approche.
08:27 - Vous avez des besoins ce soir, comment allez-vous faire pour y répondre,
08:32 notamment pour avoir plus de produits, ne pas être que monoproduits,
08:35 comme c'est le cas en ce moment, toujours au service de la santé,
08:39 diversifier vos canaux de distribution.
08:42 Pour y répondre, il y a Luc Le Sénécal,
08:45 qui est le coach de ce soir sur Europe 1,
08:47 président des Tricots Saint-James et président de l'Institut National des Métiers d'Art.
08:51 Mais on va tout d'abord faire une petite pause en musique,
08:54 avec Fred Woudmack, "Dreams" sur Europe 1.
09:01 - La France bouge et prend soin de sa peau, avec une marque que vous connaissez
09:05 quand vous allez dans les rayons de parapharmacie ou dans votre pharmacie de quartier.
09:08 Son emballage rose pâle et blanc, tout épuré, avec son fameux brumisateur d'eau thermale.
09:13 On en parle avec la patronne d'Aven, ce soir sur Europe 1.
09:17 Elle s'appelle Anne-Laure Nuanuila, et vous allez bien, je vous voyais parler,
09:20 je vous entendais parler avec Luc Le Sénécal,
09:22 je peux vous dire que ça parle pendant les musiquaires sur Europe 1.
09:25 - Alors ça ne parlait pas de crème, mais de vêtements.
09:26 - Non, ça parlait de Saint-James, parce que la formidable aventure de Luc Le Sénécal,
09:30 c'est aussi le fait d'avoir redressé et relancé cette très belle marque de vêtements,
09:35 de tricots Saint-James, tout est fabriqué en France, et tout ça, ça nous fait du bien.
09:40 Tout est fabriqué en Normandie, c'est ça hein Luc ?
09:42 - Oui, 70% de tout ce qu'on produit est fabriqué dans nos unités en Normandie, c'est 300 personnes.
09:49 - Et on en a bien besoin en ce moment, surtout avec ce froid, se lever dans un bon pull bien chaud.
09:55 On parle ce soir de dermocosmétiques, parce qu'on assiste, n'est-ce pas Benjamin Lévesque,
09:59 à un succès de cette dermocosmétique en France ?
10:01 - Alors non seulement en France, mais aussi dans le monde.
10:04 Tous ces produits de dermocosmétiques viennent de franchir la barre des 20 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
10:10 En fait, un produit de beauté sur 10, c'est de la dermocosmétique aujourd'hui,
10:14 et chez L'Oréal par exemple, cette branche spécifique a augmenté de 22% l'an dernier.
10:18 - Donc ça va augmenter, ça va augmenter.
10:20 Anne-Laure Nguyen-Huy Lai, vous êtes la patronne d'Aven, ça signifie que vous avez une mission médicale,
10:25 vous vous situez entre le médicament et le soin.
10:27 - Exactement. - On est là-dessus.
10:29 - C'est vraiment, en général, on appelle ça le continuum de santé.
10:31 C'est un mot que j'aime beaucoup en fait, où on sent la continuité,
10:34 la frontière cosmétique-médicament dans laquelle on essaie de s'implanter.
10:38 - On reçoit énormément de jeunes start-up en ce moment dans la France bouge,
10:41 qui sont dans ce qu'on appelle la beauté "in and out",
10:45 c'est-à-dire qu'on se met des produits sur la peau, des crèmes pour apaiser tout ce qui est extérieur,
10:50 mais il y a de plus en plus de compléments alimentaires, de gummises à mâcher, à croquer.
10:55 Vous, est-ce que vous allez aussi sur ce type de marché ?
10:59 - C'est possible, c'est possible.
11:01 Après, il faut juste qu'on ait toujours...
11:04 On essaie d'avoir des résultats cliniques assez solides derrière.
11:07 Donc on cherche à avoir des résultats visibles et facilement évalués par des dermatologues.
11:13 - Parce que cette beauté de l'intérieur, c'est-à-dire manger des choses, comme le collagène en ce moment,
11:17 ou le poudre, pour aller mieux, pour améliorer l'éclat de sa peau,
11:20 j'imagine que vous avez quand même un service de recherche et développement qui se penche là-dessus.
11:24 - Tout à suite, on y travaille. Et dès qu'on aura quelque chose qui est vraiment très efficace...
11:29 - Est-ce que si je bois de l'eau thermale, c'est bon ou pas ?
11:31 - Et ça marche !
11:33 - Tout marche avec l'eau thermale.
11:35 Ce soir, justement, la start-up de la France Bouche, c'est Sisterphile.
11:39 Avec vous, Sophie Langeley, que vous avez co-fondée avec votre sœur, c'était il y a deux ans.
11:43 C'est de la créothérapie périnéale.
11:45 C'est un nom un poil compliqué, mais le principe est simple.
11:47 On met du froid au niveau du périnée, parce que c'est une zone qui est très vascularisée.
11:52 Donc l'objectif, ce n'est pas de se rafraîchir quand il fait très chaud.
11:56 Pas du tout, mais c'est d'apaiser tout ce qui est douleur, tout ce qui est inconfort,
12:00 qu'on peut rencontrer quotidiennement, notamment lors des accouchements.
12:03 J'imagine que votre clientèle, ce que vous ciblez, c'est aussi ça,
12:05 puisque vous travaillez beaucoup avec des sages-femmes.
12:08 C'est ce que vous nous disiez tout à l'heure.
12:10 - Alors, il n'y a pas que les femmes en période de grossesse et de post-accouchement,
12:13 même si c'est vrai que c'est le plus connu, en tout cas, des sages-femmes,
12:16 parce qu'il y a vraiment un effet local sur cette zone-là
12:19 qui peut être un peu éprouvé pendant cette période de vie.
12:23 Mais on cible aussi celle...
12:25 En fait, on se présente un peu comme le coup de pouce pour le corps.
12:29 Quand on a, par exemple, un transit un peu paresseux,
12:31 le froid va venir réactiver les contractions de l'intestin, donc ça va aider.
12:34 - Et pourtant, c'est l'extérieur ! C'est en externe.
12:37 - En fait, c'est en local. Vous placez la compresse au froid sur vos sous-vêtements.
12:40 - Voilà, c'est pour ça que j'ai du mal à comprendre
12:42 que ça puisse faire du bien sur les sous-vêtements, au niveau digestif.
12:45 - En fait, vous êtes hyper proche de tous les organes
12:47 dans la cavité abdominale.
12:49 Le froid, par exemple, il a un effet mécanique sur l'intestin.
12:52 Il va venir réactiver les contractions d'intestin,
12:54 et donc ça va aider pour le transit.
12:56 Et après, ce que je disais tout à l'heure,
12:58 c'est qu'il y a vraiment une réaction hormonale
13:00 où le cerveau va libérer des hormones de bien-être,
13:02 de sérotonine, d'opamine, etc.
13:04 - C'est génial ! On va essayer !
13:06 - Ça fait le même effet que quand vous allez vous baigner dans une eau froide.
13:09 Cet effet un peu énergisant, bien-être,
13:12 un effet sur les jambes plus légères, etc.
13:15 - Alors, vous êtes parmi nous ce soir parce que vous avez des besoins.
13:18 La France Bouge, ce sont des conseils.
13:20 C'est une main tendue vers les entrepreneurs,
13:22 et c'est le moment des conseils du coach de ce soir.
13:25 Avec vous, Luc Le Sénécal, président des Tricots Saint-James
13:28 et président de l'Institut National des Métiers d'Art.
13:31 Alors Luc, on peut dire que c'est très éloigné de ce que vous faites.
13:38 En plus de ça, ça concerne les femmes,
13:40 donc vous n'avez pas pu le tester.
13:41 Mais tout de même, votre professionnalisme,
13:43 votre expertise font que vous avez
13:45 relevé déjà les points forts de la start-up.
13:48 - Oui, absolument.
13:49 Effectivement, je me suis permis une petite analyse marketing.
13:52 - C'est ce qu'on attend de vous.
13:54 - Vous avez tout d'abord un concept novateur,
13:57 ça c'est clair, sur le marché.
13:59 - Oui, on n'en a jamais entendu parler.
14:01 Elle prend des notes, je tiens à le préciser Sophie Langeais.
14:03 Très sérieuse.
14:05 - Vous avez très peu de concurrents,
14:07 vous en avez deux.
14:09 Je ne les nommerai pas, mais vous en avez deux.
14:11 C'est encore un marché à développer.
14:14 J'ai trouvé que, ce qui m'a séduit,
14:17 c'est l'origine française.
14:19 - Tout est fabriqué où ?
14:21 - Tout est fabriqué en France.
14:23 - Oui.
14:24 - Alors il y a 80% de nos fournisseurs
14:25 qui sont à moins de 30 km de chez Juliette,
14:26 qui habitent dans le Nord.
14:28 Les tissus, par exemple,
14:29 on travaille avec des fins de stock chez notre fournisseur.
14:32 Toute la confection textile est faite par un atelier
14:35 qui emploie des personnes en réinsertion.
14:37 Et notre confrase froide, elle est faite dans la Loire.
14:39 Formidable.
14:40 - Avec aussi un engagement très net sur l'environnement.
14:43 J'ai noté.
14:45 - Pourquoi un engagement très net sur l'environnement ?
14:47 C'est-à-dire qu'au-delà de tout se trouver à 30 km de chez vous,
14:50 les compresses sont françaises,
14:53 tout est français,
14:54 les cotons sont écotex.
14:56 Il y a cet engagement aussi avec notre partenaire,
14:58 l'atelier de confection,
14:59 qui travaille avec des personnes en réinsertion.
15:01 - D'accord.
15:02 Donc elle remplit toutes les cases
15:03 au niveau de cette fabrication, Luc Le Sénégal.
15:05 - Oui.
15:06 Et également, si vous avez un large réseau
15:08 de professionnels qui crédibilisent,
15:11 vous êtes diffusé auprès des sages-femmes,
15:13 des kinés, des ostéopathes, des gynécologues, des sexologues.
15:16 Donc ça vous donne tous ces domaines spécialisés de la santé.
15:19 Ça vous crédibilise sur votre marque.
15:23 Donc j'ai trouvé ça plutôt positif.
15:26 Après, si j'avais quelques conseils à vous donner.
15:30 - Donc ça c'était sur les points positifs.
15:32 - Positif.
15:33 Il y en a de très nombreux.
15:34 Les prix aussi.
15:35 - Ah oui, on n'a pas donné les prix.
15:37 - 60, 84 euros.
15:38 - Alors on vend notre coffret à 60 euros.
15:40 Et à l'intérieur d'un coffret,
15:41 vous avez la trousse pour le stockage.
15:43 Il y a un étui en coton qui permet d'accueillir la compresse.
15:48 Et il y a trois compresses de froid qui sont réutilisables.
15:51 Je vous montre comment ça se présente,
15:52 même si à la radio, vous ne verrez pas forcément.
15:54 - Mais non, on va le décrire, Benjamin.
15:55 - Bon alors allez-y.
15:57 - Il est un peu gêné.
16:00 - Ce sont des formes féminines.
16:03 - J'ai pas l'habitude.
16:04 - Il y a des compresses de froid qui sont souples.
16:07 Et il y a un étui en coton qui a la forme d'une protection hygiénique
16:10 qui va venir se clipser autour des sous-vêtements.
16:12 Et on a une petite ouverture latérale pour glisser la compresse à l'intérieur.
16:15 Et c'est ça que vous clipsez autour des sous-vêtements.
16:18 Et puis vous avez un petit livret aussi qui accompagne.
16:21 Parce que c'est une pratique qui suscite beaucoup de questions.
16:23 - Comment vous imaginez tout ça avec votre sœur ?
16:25 Comment ça se passe pour imaginer ?
16:27 Vous y pensez tout seul ?
16:28 La forme de la protection hygiénique,
16:30 dedans on glisse la compresse.
16:31 Ça vous vient ?
16:32 - C'est du test and learn.
16:36 On a essayé des premières formes de compresse.
16:38 Je suis allée à la sortie d'école récupérer mes enfants.
16:40 Je me suis retrouvée avec la compresse qui glissait le long de ma jambe.
16:44 Je me suis dit qu'il va falloir mettre des boutons pression pour que ça tienne.
16:47 - Comme un body.
16:48 - Exactement.
16:49 Il faut des choses souples.
16:50 Il faut que ça reste confortable.
16:52 On en parlait autour de nous.
16:53 On voyait que ça suscitait beaucoup de questions, d'interrogations.
16:55 - Vous avez parlé à vos amis, à vos copines ?
16:57 - Et on voyait bien que ça les intéressait.
16:59 Quand on leur montrait ce qui existait,
17:02 ou le système D que proposent parfois les professionnels de santé.
17:05 - C'est quand même assez moche.
17:08 - Et ce n'est pas confortable.
17:10 C'est très médical.
17:11 - Exactement.
17:12 On avait envie de tissus jolis, de formes pratiques.
17:14 - Je pensais que vous parliez de ces produits.
17:17 C'est très très moche.
17:19 - Et le coffret ?
17:21 - Pas du tout.
17:22 - Et le coffret à 84 euros ?
17:24 - Il y a un deuxième étui en coton.
17:26 On le lave en machine ou à la main.
17:29 Mais pour être plus praticité, on met un deuxième étui en coton.
17:32 Et il y a plus de compresses.
17:34 Comme ça, ça permet d'avoir un roulement.
17:36 - Donc très abordable.
17:38 - Et les dessins ?
17:40 Qu'est-ce que ça représente ?
17:42 Ce sont des algues ?
17:44 - Oui, on est sur un côté naturel.
17:47 - C'est moi qui vois des algues.
17:49 Mais je vois toujours quelque chose qui n'est pas du tout ça.
17:51 - Moi, je vous verrais bien en vente dans des magasins
17:54 comme Oh My Cream, par exemple.
17:56 - Ou en pharmacie.
17:58 Tout à l'heure, vous aviez une approche sérieuse et experte.
18:02 Un peu comme AVEN.
18:04 Vous avez peut-être votre place en pharmacie.
18:06 - Je trouve que vous avez davantage votre place en pharmacie
18:08 ou dans des instituts de beauté,
18:10 des concept stores comme Oh My Cream,
18:12 qui sont vers ce genre de débit.
18:15 - Et avec du conseil à mettre.
18:17 - Oui, pour donner ce côté un peu plus médical.
18:20 - Oui.
18:22 - On est là-dessus.
18:24 Luc Le Sénécal, on va continuer.
18:26 Vous êtes le coach de ce soir sur Europe 1.
18:28 Les points à améliorer ?
18:30 - Oui, c'est autour de votre communication.
18:33 J'ai un petit peu détaillé ce soir
18:35 pour aborder vos différentes cibles.
18:38 D'abord, développer votre compte LinkedIn
18:40 pour tout ce qui est des professionnels de la santé.
18:43 Il faut que vous soyez...
18:45 Là, vous avez très peu de communication.
18:47 Tous les jours, il faut poster quelque chose.
18:49 Votre cible, la santé.
18:51 Tous vos distributeurs,
18:54 les personnes qui peuvent prescrire votre produit.
18:59 - 7352 followers sur Instagram.
19:02 - Oui, ce n'est pas du tout un média que j'ai...
19:04 - Non, mais ce n'est pas évident.
19:06 - On en parlait de LinkedIn.
19:08 C'est plus ce côté professionnel.
19:10 Pour revenir sur Instagram,
19:12 pour représenter diverses femmes de tout âge
19:14 sous vos publications,
19:16 pour que chaque femme se sente visée, concernée.
19:19 C'est très important.
19:21 - Et peut-être comme les marques d'hermocosmétiques
19:24 utilisent des influenceuses.
19:26 - C'était ma troisième affaire du marketing d'influence.
19:30 Tout à fait.
19:31 Avec des influenceurs.
19:33 On l'a bien vu, ils jouent un rôle clé.
19:36 - Aujourd'hui, ils ont une place très importante.
19:39 Moi, je maintiens qu'il faut voir
19:41 quelle est la part de sincérité et la part de business là-dedans.
19:44 C'est ce qui est le plus compliqué aujourd'hui dans l'influence.
19:47 - Pour tout ça, je pourrais vous recommander
19:49 hors antenne, deux ou trois petites agences.
19:51 Plus adaptées dans ces métiers de santé.
19:55 Il y a quand même une communication qui est propre.
19:58 Je ne vais pas parler à côté de notre experte.
20:01 - D'Anne-Laure Nuel-Milaï, la patronne d'AVEN.
20:05 - Voilà le petit conseil du jour.
20:07 - Merci Luc Le Sénégal.
20:09 C'est important de savoir bien communiquer, n'est-ce pas Anne-Laure ?
20:11 - Oui, c'est très important.
20:13 Et en plus, trouver aussi des choses intéressantes.
20:15 Je pense à une chose quand je vous écoutais Luc.
20:18 Le professionnel de santé, pouvoir lui parler,
20:20 c'est aussi parfois lui donner des informations qu'il n'a peut-être pas.
20:23 Si vous avez vu des choses ou fait des études
20:26 qui prouvent l'efficacité du produit,
20:28 ça peut être intéressant pour eux de les avoir.
20:31 C'est ce qu'on essaie de faire.
20:32 Nous, on fait des études épidémiologiques souvent avec beaucoup de patients.
20:34 Et souvent, ça enrichit la connaissance aussi des professionnels de santé.
20:38 Les enrichir, c'est aussi un moyen de pouvoir échanger
20:41 et d'apprendre après d'eux-mêmes.
20:42 - C'est vrai que faire parler les professionnels de santé,
20:44 c'est quelque chose qu'on avait envie de mettre un petit peu plus en avant
20:46 sur nos réseaux notamment.
20:48 - N'acceptez pas tous les circuits de distribution pour être exposés.
20:52 Moi, je pense qu'il faut cibler.
20:53 - Il faut cibler, c'est l'objectif.
20:55 Et votre rôle, vous, dans la communication,
20:58 c'est de donner des infos,
21:00 donner du contenu et passer par des agences.
21:02 Maintenant, c'est très spécialisé.
21:04 On ne gère pas un compte LinkedIn comme on gère un compte Instagram.
21:08 Par contre, il faut fournir du contenu.
21:11 Et dégagez-vous de tout ça.
21:13 Eux vont prendre les bons contacts,
21:15 même également pour tout ce qui est les influenceurs.
21:18 Ils ont un réseau, ils savent ce qui est efficace, ce qui n'est pas efficace, etc.
21:22 Il y a toute une histoire à créer.
21:23 - Et c'est aussi en train de se construire.
21:25 Attention, les agences ont un rôle,
21:27 mais c'est en progression constante
21:29 et puis c'est surtout que ça va très vite.
21:31 Donc il faut suivre.
21:33 - Ce qui est valable aujourd'hui, peut-être dans six mois, je dirais autre chose.
21:36 - Exactement.
21:37 Vous êtes deux chez Sisterfield ?
21:40 On espère que vous serez plus nombreuses dès que ça va se développer.
21:43 Anne-Nord, il y a une huile à ail chez Aven.
21:45 Combien de salariés ?
21:47 Je sais que ça appartient au groupe Pierre-Fab, donc c'est un peu particulier.
21:49 - 500 personnes, je dirais, travaillent sur Aven.
21:52 Des personnes à Aven, sur le site thermal, dans le village.
21:54 En fait, on a à peu près 400 personnes qui travaillent
21:56 entre l'usine, le centre thermal et l'hôtel.
21:59 Donc voilà, 500 personnes dédiées.
22:02 - L'hôtel, c'est l'hôtel Aven ?
22:03 - L'hôtel, c'est l'hôtel Aven.
22:04 Au thermal Aven, tout à fait.
22:06 - Vos salariés, c'est surtout des médecins, des pharmaciens ?
22:10 C'est qui, les salariés qui travaillent chez Aven ?
22:12 Quel type de métier ?
22:13 - Alors, au sein de la marque, oui, nous sommes plusieurs pharmaciens,
22:15 effectivement, à travailler sur la marque.
22:17 C'est intéressant, en fait, pour avoir des échanges avec les professionnels de santé.
22:19 On a aussi des médecins pour tout ce qui est échange avec les dermatologues,
22:24 les médecins même avec les pharmaciens.
22:26 Donc on a des dermatologues, des pharmaciens,
22:28 au niveau du marketing, mais aussi au niveau de la recherche.
22:31 On a une R&D qui est très performante,
22:32 et on a beaucoup aussi de dermatologues, pharmaciens.
22:35 - Vous recrutez ?
22:37 - Et on recrute, toujours.
22:38 Donc tous les talents sont attendus.
22:40 - Et comment ? On a besoin d'avoir une formation particulière ?
22:43 - Écoutez, une formation, alors tout dépend de ce que vous voulez faire.
22:46 À la R&D, on va attendre quelqu'un, pharmacien, médecin,
22:48 ou scientifique avec un bagage plutôt scientifique.
22:51 Au marketing, pharmacien, c'est bien, médecin aussi,
22:54 mais aussi une dimension business, c'est intéressant.
22:56 Voilà, donc tous les profils nous intéressent.
22:58 - Tous les profils ?
22:59 - Et toutes les expériences nous intéressent.
23:00 - Vous intéressent. Vous restez avec nous ce soir sur Europe 1.