• il y a 10 mois
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Transcription
00:00 Mais parlons d'autre chose, parlons du travail et parlons du désœuvrement.
00:06 Parlons du fait que, effectivement, s'il y a en fait des révoltes, des pillages,
00:12 en tout cas de la délinquance en France, il ne faut pas oublier l'oisiveté.
00:18 Ah bon ? On en parle.
00:25 Je ne sais pas Henri Salvador, je ne sais pas si le travail c'est la santé, vous vous dites peut-être,
00:31 mais rien faire c'est la conserver, alors là je vais vous dire,
00:35 Emmanuel Macron, notre président de la République, n'est pas d'accord du tout avec Henri Salvador.
00:40 C'est un scoop qu'on vous donne, auditeurs de Sud Radio.
00:43 Pourquoi ? Eh bien écoutez la conférence de presse.
00:47 C'était beaucoup de très jeunes qui étaient dans les rues.
00:50 Et c'était des jeunes, c'est une erreur qu'on a commise,
00:53 qui étaient souvent sans école depuis le mois d'avril.
00:56 Réforme du brevet, réforme du baccalauréat, l'organisation commune, le système tel qu'il marche.
01:02 Plus de classe. L'oisiveté.
01:06 Vous savez, les vieux préceptes parfois disent beaucoup.
01:08 C'était des jeunes qui n'ont pas la chance d'avoir des familles qui les emmènent à la mer, à la montagne,
01:12 qui justement n'ont pas assez accès à la culture ou au sport.
01:16 Ils sont nuyés. Il y a eu un événement déclencheur, la mort d'un jeune.
01:20 Je ne parlerai pas de ce qui est en cours.
01:23 Et dans cette enquête d'une opération policière, on s'en souvient tous, des Jeunes Noëls.
01:27 Et l'enquête est en cours, donc je ne veux pas en dire plus là-dessus.
01:30 Mais ça a été l'élément déclencheur.
01:32 Voilà, il parle évidemment de la mort du Jeunes Noëls,
01:35 et des émeutes qui s'en sont suivies un peu partout dans les villes de France et de Navarre,
01:40 et qui ont fait les dégâts que l'on sait.
01:42 Alors c'est quand même intéressant.
01:44 Donc, si je suis bien les propos du président de la République,
01:49 au fond, il faut comprendre, et il ajoute toujours "c'est notre faute".
01:53 Intéressant toujours, la culpabilisation, mais enfin bon.
01:56 Les Jeunes Noëls, voilà, ils n'avaient plus de classe à ce moment-là,
01:58 et loisiveté, effectivement,
02:00 et puis ils n'ont pas de parents qui les amènent à la mer ou la montagne,
02:03 et donc ils cassent.
02:05 Et donc, style, ça peut se comprendre.
02:08 C'est quand même hallucinant qu'un président de la République,
02:11 je ne dis pas qu'il ne s'agit pas de condamner ou pas,
02:13 mais il s'agit de la compréhension.
02:15 C'est-à-dire, il s'agit de faire un discours de l'excuse.
02:19 Parce que c'est ça que ça veut dire.
02:21 Est-ce que le premier responsable de la République,
02:24 le président, le premier des dirigeants,
02:30 doit parler comme ça ?
02:32 Je ne sais pas, en tout cas, il peut parler comme ça, c'est son droit.
02:35 Mais c'est assez étonnant qu'on en arrive à expliquer.
02:39 Alors, tous les gens loisifs qui ne vont pas à la mer et à la montagne
02:42 sont effectivement des délinquants en puissance.
02:44 Et s'ils font des pillages,
02:46 et s'ils font des tabassages, et ils font tout ça,
02:48 et bien vous comprenez, voilà,
02:50 ils n'ont pas de gens qui les amènent à la mer et à la montagne.
02:53 Et les centaines de milliards et les cent milliards
02:56 dépensés pour la politique de la ville
02:58 depuis des décennies, ça sert à quoi ?
03:01 Juste expliquez-moi, ça sert à quoi ?
03:03 Moi, je n'ai rien contre.
03:04 Ça sert à quoi ?
03:05 Ça veut dire que l'agriculteur de 600 euros
03:07 qui ne peut jamais aller à la mer et à la montagne, etc.,
03:10 et bien il devrait aller, aller casser tout, voilà.
03:13 Et c'est peut-être ce qu'on veut.
03:16 Et il y a eu quelqu'un qui a réagi,
03:18 notamment, justement,
03:20 c'est la maire de Romand-sur-Isère.
03:23 La maire de Romand-sur-Isère,
03:25 elle a réagi au micro d'Europe 1, je crois,
03:29 et voici ce qu'elle a dit
03:32 par rapport à ce passage
03:34 de la conférence de presse d'Emmanuel Macron.
03:36 Voici ce qu'a dit la maire de Romand-sur-Isère.
03:41 Il a parlé d'esprit de résignation.
03:43 Je dirais que l'ambiance qui prévaut sur nos territoires,
03:47 aujourd'hui, on n'est pas à la résignation.
03:49 On a été au découragement,
03:51 mais là, je dois dire que lorsqu'on a entendu ses propos,
03:53 l'esprit, il est à la révolte, pratiquement.
03:56 Les gens ne peuvent pas entendre,
03:58 on ne peut pas entendre l'analyse
04:00 qui était celle du président de la République
04:02 et je dois dire que j'en ai été profondément déçue
04:05 et vraiment peinée.
04:07 Voilà, déçue, peinée, colère,
04:09 c'est vrai que franchement,
04:11 il y a peut-être d'autres explications à donner,
04:13 et en tout cas à creuser, vraiment.
04:16 Ce n'était pas la peine de passer trois heures
04:18 à une conférence de presse
04:20 pour ne pas donner le cap de l'oublions jamais.

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