Médicaments : Emmanuel Macron soutient le doublement de la franchise médicale à 1 euro

  • il y a 8 mois

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00:00 -Bonsoir, M. le Président. Jérémy Trottin pour RMC.
00:02 Une question toujours sur les consultations.
00:05 Vous évoquiez tout à l'heure ce sujet
00:07 en indiquant qu'il fallait peut-être réfléchir davantage
00:09 aux patients qu'à l'acte.
00:10 Il y a aussi un débat qui traîne depuis la fin de l'été,
00:13 celui sur les franchises médicales de doublement,
00:16 notamment à la fois sur les consultations,
00:18 mais aussi sur les boîtes de médicaments.
00:19 Aujourd'hui, chaque Français, lorsqu'il achète
00:21 une boîte de médicaments, paye une franchise de 50 centimes.
00:24 Le débat existe.
00:25 Allez-vous le doubler, passer cette franchise à 1 euro ?
00:27 Cela permettrait, je crois, d'un certain nombre d'économies,
00:31 800 millions d'euros de recettes en plus
00:33 pour les caisses de la Sécurité sociale.
00:34 Est-ce que vous pouvez vous priver d'une telle recette ?
00:37 Et 2e question, peut-être,
00:39 cette fois toujours sur la question du pouvoir d'achat.
00:41 J'ai pas très bien compris si les Français allaient voir
00:43 leur électricité augmenter de 10 % ou pas,
00:45 tout à l'heure, quand vous avez répondu à la question
00:47 de mon collègue de TF1.
00:48 -Il l'a pas formulé comme ça, mais je peux vous dire
00:50 que je me substituerais pas au gouvernement
00:52 pour faire les annonces précises.
00:54 Mais ce que je disais, c'est que l'électricité,
00:57 le prix va revenir dans la norme,
00:58 mais surtout, il restera,
01:00 quel que soit ce que le gouvernement annonce
01:01 dans les prochains jours,
01:03 substantiellement inférieur à ce qui est payé
01:05 en Allemagne, en Espagne, en Italie.
01:08 Ca, il faut le regarder aussi.
01:09 Et donc là où ça aurait dû augmenter de plus de 100 %,
01:12 l'année dernière, ça a dû augmenter de 25 % l'électricité,
01:14 et on va continuer d'avoir un prix de l'électricité
01:17 nettement inférieur à nos voisins.
01:20 Sur votre 1er point,
01:23 nous sommes un pays qui soigne bien,
01:25 qui ne prévient pas assez.
01:27 Et donc votre question me permet d'abord d'insister
01:29 sur un sujet qu'on n'a pas assez évoqué,
01:31 même si on parle de santé, je m'en réjouis,
01:33 depuis tout à l'heure,
01:34 c'est que dans la stratégie de santé
01:36 que la ministre aura à conduire auprès du Premier ministre,
01:40 et qu'elle connaît bien parce qu'elle l'a portée aussi
01:43 dans sa ville, dans son agglomération,
01:44 et puis dans ses compétences antérieures,
01:47 on doit beaucoup mieux prévenir.
01:49 Aujourd'hui, on va développer les diagnostics de santé
01:52 pour les enfants, les adolescents et les adultes.
01:53 On a massivement développé la vaccination,
01:57 et on va continuer, par exemple,
01:59 pour le papillomavirus et d'autres.
02:01 Et donc on doit beaucoup mieux prévenir.
02:05 Ce qui veut dire aussi qu'on doit conjurer
02:06 une forme de fatalité française,
02:07 qui est qu'on consomme trop de médecine,
02:11 en même temps qu'on a une des médecines
02:12 les plus socialisées du monde,
02:13 c'est-à-dire où ce n'est pas le consommateur qui la paye,
02:15 mais c'est toujours pareil, il n'y a pas d'argent magique
02:17 quand ce n'est pas le consommateur qui la paye,
02:18 c'est le contribuable qui la paye.
02:21 Et donc, au moment où, de manière sérieuse,
02:25 je vois ce que nos compatriotes peuvent dépenser
02:27 pour les forfaits de téléphonie, la vie quotidienne,
02:30 se dire qu'on va passer de 50 centimes à 1 euro
02:34 pour un paquet de médic... Pour un paquet, pardon.
02:36 Pour un médicament, une boîte de médicaments,
02:39 je n'ai pas le sentiment qu'on fait un crime terrible.
02:43 Je pense que ça responsabilise et que c'est une bonne mesure.
02:46 Et il faut responsabiliser sur la consommation.
02:48 Par contre, ce qu'il faut garder,
02:51 c'est un élément de justice,
02:52 c'est que pour nos compatriotes qui ont des affections de longue durée,
02:55 c'est-à-dire des maladies,
02:57 qui supposent des prescriptions régulières,
02:59 eux, il faut continuer de les protéger,
03:01 et eux, ils sont protégés parce qu'on a mis un plafond,
03:03 c'est qu'ils ne sont pas plus de 50 euros par an.
03:06 Ça, il faut le garder.
03:07 Donc on va faire quelque chose de juste, je crois.
03:10 C'est-à-dire qu'on responsabilise.
03:12 La médecine, le soin, les médicaments,
03:14 ça ne coûte pas rien.
03:17 On prend déjà beaucoup en charge, quasiment tout.
03:20 Et donc oui, moi, je pense que c'est une bonne chose
03:22 de passer de 50 centimes à 1 euro par boîte de médicaments.
03:26 Franchement, ça ne me choque pas
03:28 quand je vois ce que coûtent beaucoup d'autres éléments
03:30 de la vie quotidienne
03:31 qui sont moins essentiels que le médicament
03:33 quand il est prescrit ou quand il est important.
03:36 Et à côté de ça, on va continuer de protéger
03:39 ceux qui ont un besoin de consommation régulière
03:41 parce qu'ils ont des affections de longue durée,
03:43 et ils continueront à avoir cette protection
03:45 parce qu'ils auront un plafond de 50 euros par an
03:47 pour ce reste à charge.
03:50 Parce qu'il faut responsabiliser.
03:53 C'est une bonne chose.
03:55 (Générique)
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04:00 [Musique]

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