• il y a 11 mois
Avec :
- Didier Raoult, professeur, microbiologiste
- Sophie Audugé, déléguée générale de SOS Education
- Jérémy Vallat, responsable du dossier du lait chez des Jeunes Agriculteurs


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##BERCOFF_DANS_TOUS_SES_ETATS-2024-01-04##

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Transcription
00:00:00 ♪ ♪ ♪
00:00:03 Sud Radio, Bercov dans tous ses états.
00:00:05 ♪ ♪ ♪
00:00:07 - Dis maman, pourquoi je suis pas un garçon ?
00:00:11 - Selon que vous serez puissant ou misérable,
00:00:17 les jugements de court vous rendront pliant ou noir.
00:00:22 - Les produits laitiers sont nos amis polaires.
00:00:26 - Papa, c'est un jardin extraordinaire.
00:00:31 - Il y a des oiseaux qui tiennent un buffet.
00:00:34 - Ils vendent du grain, de petits morceaux de gruyère.
00:00:38 - Comme cliente ils ont monsieur le maire et le sous-préfet.
00:00:42 - Nous sommes en guerre.
00:00:44 - Nous sommes en guerre, nous sommes en guerre, dit le président de la République.
00:00:47 Oui, non, c'était pas les vœux de Nouvelle Angloise, c'était les vœux de construction.
00:00:51 Eh bien nous, nous sommes aussi en guerre.
00:00:53 Nous sommes en observation vigilante, vous le savez, les auditeurs résistants Sud Radio.
00:00:58 Donc on va parler, eh bien on va parler de la circulaire blanquaire
00:01:02 sur les élèves transgenres qui viennent d'être validés par le Conseil d'État.
00:01:06 Eh oui, eh oui, qu'est-ce que ça veut dire ?
00:01:09 Eh bien on va en parler avec Sophie Audugé qui est déléguée générale de l'ASOS Éducation.
00:01:12 Ça veut dire qu'on peut choisir son prénom, son nom, son genre, où on en est exactement.
00:01:18 Et puis, et puis, alors une chose formidable quand même,
00:01:22 vous savez que la France manque complètement de lait, de poissons, etc.
00:01:26 Vous savez que la France n'est pas un pays agricole, la France c'est un peu le désert du Sahara ou du Kalahari.
00:01:31 Eh bien nous allons importer du lait de Nouvelle-Zélande.
00:01:34 Oui, oui, de la poudre de lait pour le moment, mais après il y aura les kiwis et compagnie.
00:01:38 De Nouvelle-Zélande, c'est pas beau ça ?
00:01:41 Eh oui, on n'a rien, vous savez en France c'est le désert, donc il faut importer.
00:01:46 C'est l'Union Européenne qui veut ça, l'Union Européenne, on obéit, hein.
00:01:50 On obéit sinon c'est panpan cucu, attention, attention.
00:01:53 Et puis on va parler aussi de Marie Curie, Pierre Curie.
00:01:57 Vous savez, il est parmi les plus grands savants français de l'histoire, de la science d'ailleurs, du monde.
00:02:02 Eh bien le pavillon des sources de Marie Curie va être détruit.
00:02:05 Pourquoi ? Ah, voilà, ça a été décidé comme ça.
00:02:08 Dans quelques jours, dans quelques jours, le jardin qui a fait Marie Curie.
00:02:12 Et enfin, la présidente de l'université de Harvard démissionne,
00:02:16 oui, parce que Harvard, Pennsylvania, tout ça, sont devenus des foyers woke,
00:02:21 des foyers où on peut dire strictement n'importe quoi,
00:02:24 sans que l'autorité ne l'intervienne,
00:02:28 sans que l'autorité fasse autre chose que de passer sous la moquette.
00:02:32 Et puis enfin, en seconde partie de l'émission, nous allons recevoir Didier Raoult.
00:02:36 Didier Raoult, on ne vous le présente pas, évidemment,
00:02:39 c'est infondateur de l'IHU et directeur de l'IHU Marseille,
00:02:43 infection, et puis aujourd'hui, voilà, la contre-offensive reprend,
00:02:48 l'hydroxychloroquine paraît-il tue, oui, elle a tué, paraît-il en 2020.
00:02:53 On ne doit pas parler que de ça, on va parler d'éthique médicale,
00:02:56 on va parler de corruption, on va parler d'intérêt,
00:02:59 on va savoir est-ce que le serment d'hypocrate n'est pas devenu un serment d'hypocrite.
00:03:04 A tout de suite.
00:03:06 C'est Brigitte Sae, pour cette nouvelle année 2024,
00:03:10 n'oubliez jamais que vous êtes la personne la plus importante,
00:03:13 alors faites-vous plaisir et accordez-vous vos désirs les plus chers.
00:03:16 Ici Sud Radio, les Français parlent au français.
00:03:23 Je n'aime pas la blanquette de veau. Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:03:29 Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:03:32 Eh bien oui, eh bien oui, c'est validé par le Conseil d'État,
00:03:37 les enfants pourront se faire appeler par un prénom qui n'est pas le leur,
00:03:41 en tout cas pas celui de leur état civil.
00:03:44 Cela se fera avec l'autorisation des parents si l'enfant est mineur,
00:03:48 et oui, le transgenre à force de loi.
00:03:51 Pourquoi pas, mais à quel niveau ça va se passer ?
00:03:55 On en parle tout de suite.
00:03:57 Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:04:00 Le fait du jour.
00:04:02 Puisque je peux choisir un nom dont je peux le dire,
00:04:06 sans quoi de toute façon je suis un garçon.
00:04:09 Et pour un l'empire je ne me trompe pas.
00:04:12 "Sans hésitation", dit Mylène Farmer, "sans aucune hésitation je suis un garçon".
00:04:17 Et elle a tout à fait le droit de le dire, surtout qu'elle est majeure.
00:04:21 Mais au-delà de ça, la circulaire blanquaire, on va en parler,
00:04:25 puisque il y a eu circulaire blanquaire, il y a eu des recours,
00:04:29 et cette circulaire date de 2021,
00:04:34 destinée à mieux accompagner les élèves transgenres à l'école.
00:04:38 Transgenres à l'école.
00:04:40 Sophie Audugé, vous êtes déléguée générale de SOS Éducation,
00:04:43 et vous avez, vous, porté plainte, en tout cas porté un recours
00:04:47 au Conseil d'État contre cette circulaire.
00:04:49 Alors, je voudrais rappeler qu'à vos éditeurs,
00:04:51 que dit exactement cette circulaire ?
00:04:53 Qu'est-ce qu'elle implique ?
00:04:54 Alors, cette circulaire dit que l'école prend fait et cause
00:04:59 pour la transidentité comme un fait, c'est-à-dire qu'elle reconnaît
00:05:03 la capacité à un enfant, quel que soit son âge,
00:05:07 quel que soit son âge,
00:05:09 de décider que son ressenti de genre, c'est-à-dire le sentiment qu'il a
00:05:14 d'être plus proche psychologiquement, psychiquement, d'un garçon ou d'une fille,
00:05:18 est supérieur à son identité de sexe biologique,
00:05:22 et elle l'autorise, à partir du moment où ses deux parents sont d'accord,
00:05:26 à faire un changement de prénom dans l'école,
00:05:29 et à donc être reconnue dans l'école comme de l'autre genre que son sexe biologique.
00:05:34 Et ça, ça s'appelle la transition sociale,
00:05:38 et ce n'est pas un acte neutre, c'est pas un acte neutre.
00:05:41 La transition sociale, ça veut dire, si j'ai bien compris, Sophie Audugé,
00:05:45 j'ai 7 ans, je m'appelle Lucas, je suis un garçon,
00:05:49 mais je sens que je suis beaucoup plus une fille qu'un garçon.
00:05:53 J'en parle à mes parents, je leur dis ce que je pense,
00:05:57 mes parents disent oui, comprennent, etc.,
00:06:00 "oui, oui, donc tu es plutôt une fille",
00:06:02 donc si à ce moment-là, à 7 ans, j'ai envie de m'habiller comme une fille,
00:06:06 et de m'appeler Lucette, si les parents sont d'accord,
00:06:09 je m'appelle Lucette, et je considère que les profs,
00:06:12 les instituteurs, doivent m'appeler Lucette et me considérer comme une fille, c'est ça ?
00:06:16 - Oui, absolument, les professeurs et l'ensemble de l'institution scolaire,
00:06:19 c'est-à-dire que les professeurs, les autres élèves ont l'obligation
00:06:22 de vous appeler Lucette et de vous considérer comme une fille.
00:06:26 Ce qui est important, c'est que si vous voulez,
00:06:28 il faut bien distinguer ce qu'est la transition sociale
00:06:31 d'une envie d'explorer à la maison.
00:06:35 Je veux dire, on est nombreux, petits garçons, petites filles,
00:06:38 à se déguiser dans l'autre sexe, pour jouer, pour s'amuser, pour explorer,
00:06:44 si vous voulez, une variabilité de sensations,
00:06:47 mais ce n'est pas la même chose que de dire,
00:06:51 "Voilà, je ne suis plus un garçon, je suis une fille,
00:06:55 et je veux vivre dès maintenant comme une fille."
00:06:57 Pourquoi ce n'est pas la même chose ?
00:06:58 Parce que la transition sociale, elle engage l'enfant
00:07:00 dans un processus dont il aura énormément de mal à se sortir plus tard.
00:07:04 - Oui, parce qu'il n'y a pas que ce qui est au sein de la famille,
00:07:06 là c'est au sein de la société, des élèves, de la cour d'école, etc.
00:07:11 - Bien sûr, et puis toute son histoire de socialisation va se faire
00:07:14 dans le cadre de l'autre sexe, c'est-à-dire qu'il lui sera très compliqué
00:07:17 de changer d'avis après. Or, on sait, ce sont des études
00:07:22 qui sont démontrées, prouvées, que ce sentiment d'exploration,
00:07:26 finalement tous les enfants vont le parcourir à un moment ou à un autre,
00:07:30 puisque chacun de nous, même quand on est une fille,
00:07:31 on a une part de masculinité, et quand on est un garçon,
00:07:33 on a une part de féminité, donc chacun de nous,
00:07:35 on va l'explorer au fil du temps de notre grandir,
00:07:39 on va dire ça comme ça, et dans 80% des cas,
00:07:43 évidemment, au moment de la puberté, tout ça s'estompe,
00:07:46 et c'est une formule qu'on emploie, on se réconcilie avec son sexe de naissance.
00:07:51 - Son sexe biologique. - Son sexe biologique.
00:07:53 Et donc, si vous voulez, c'est extrêmement grave
00:07:56 d'aller enfermer un enfant dans un ressenti à un moment donné,
00:08:01 à un moment où il est un enfant, c'est-à-dire que,
00:08:03 et je le rappelle, parce qu'on ne sait plus ce qu'est un enfant,
00:08:06 et c'est extrêmement grave, c'est-à-dire qu'un enfant,
00:08:08 il va se développer, d'un point de vue cognitif,
00:08:10 jusqu'à à peu près 18-20 ans, et psychiquement jusqu'à 25 ans.
00:08:13 C'est-à-dire que la capacité de discernement d'un mineur,
00:08:17 finalement, enfin même c'est plus qu'un mineur,
00:08:19 d'un enfant en construction, c'est jusqu'à 25 ans.
00:08:21 Donc, jusqu'à 25 ans, on peut considérer qu'il est du rôle des adultes
00:08:25 de le protéger parfois même, contre lui-même.
00:08:28 - 25 ans, est-ce que c'est pas un peu beaucoup ?
00:08:30 Parce que, aujourd'hui, on est majeur à 18 ans,
00:08:32 alors on peut le déplorer ou pas, c'est un autre problème.
00:08:34 - Oui, mais bien sûr, vous avez raison,
00:08:36 nous on ne revendique absolument pas, soyons clairs,
00:08:39 vous avez raison de le dire, moi je vous parle des connaissances du cerveau,
00:08:42 je vous dis pas que c'est ce qu'il faut faire.
00:08:44 Je dis que le cerveau, et c'est prouvé,
00:08:46 va évoluer jusqu'à 25 ans avec un système de développement neuronal
00:08:50 qui fait qu'on n'a pas la capacité de discernement qui nous permet,
00:08:53 et c'est ça qu'on développe en dernier,
00:08:56 qui nous permet de projeter les conséquences de nos actes sur le temps long.
00:09:00 C'est-à-dire qu'on te va demander à un enfant,
00:09:02 il est bien conscient qu'en prenant des bloqueurs de puberté,
00:09:04 qu'en prenant des hormones croisées,
00:09:06 que ces traitements hormonaux importants vont faire que tu seras stérile,
00:09:09 probablement, quand tu seras adulte, en capacité d'aimer et d'avoir une famille,
00:09:14 ça, les enfants ne sont pas en capacité psychique de prendre des décisions comme ça.
00:09:19 - Ce que vous venez de dire, c'est très important,
00:09:21 c'est-à-dire aussi, pour être tout à fait clair,
00:09:24 un enfant, mettons, s'il a l'accord de ses parents,
00:09:28 peut prendre à 7 ans, à 8 ans, à 10 ans, des produits hormonaux ?
00:09:32 Peut commencer à absorber dès cet âge-là ou pas ?
00:09:35 - Alors, à partir du moment où il est suivi par un médecin qui va lui faire une ordonnance,
00:09:38 ça peut se faire très très vite, oui, oui,
00:09:40 c'est à partir de 8 ans qu'on prend des bloqueurs de puberté.
00:09:42 - C'est ça, on peut prendre des bloqueurs de puberté si les parents sont d'accord.
00:09:45 - C'est-à-dire qu'on bloque la puberté de l'enfant,
00:09:48 parce qu'on a considéré, ça s'appelle un "Dutch Protocol",
00:09:51 on a considéré que l'enfant serait plus heureux si très tôt,
00:09:54 il n'avait pas à vivre ce qu'on va appeler les "faits notifs",
00:09:57 c'est-à-dire les marqueurs physiques de son sexe,
00:10:00 c'est-à-dire la poussée "ma mère chez les filles",
00:10:03 c'est-à-dire pour les filles que c'est le plus visible.
00:10:05 Mais je dirais que ce problème-là, si vous voulez, est un problème qui est ancien,
00:10:08 et on sait qu'il y a une part infime d'enfants
00:10:10 pour lesquels il y a une vraie incongruence psychique,
00:10:13 ils sont très peu nombreux, mais ça se développe entre 2 et 4 ans.
00:10:16 Et ces enfants-là doivent être accompagnés, doivent être accompagnés très tôt.
00:10:19 Mais ce qu'on observe aujourd'hui dans les pays occidentaux,
00:10:22 et j'insiste, ce sont dans les pays occidentaux,
00:10:24 ce n'est plus cette population de jeunes enfants très très malheureux, tout petits,
00:10:28 dont il est évident, après un travail d'accompagnement avec des médecins,
00:10:32 que l'origine de leur souffrance est bien le fait que psychiquement,
00:10:36 leur esprit n'est pas compatible avec leur sexe biologique.
00:10:39 Ce n'est pas ça qu'on voit aujourd'hui, c'est des jeunes adolescents,
00:10:42 entre 13, 14 et 15 ans, malheureux, souffrant de troubles psychologiques majeurs,
00:10:48 souvent avec des antécédents dans leur vie familiale,
00:10:51 qui ont fait soit qu'ils ont été abusés sexuellement,
00:10:54 soit qu'ils ont vécu des traumatismes.
00:10:56 Et, disons-le clairement, 40% d'autistes en Angleterre,
00:11:00 sur tous les enfants, les 10 000 enfants qui ont été traités à la Tavistock,
00:11:03 40% étaient des autistes, à qui on a donné des bloqueurs de liberté,
00:11:06 qu'on a mis sous hormones croisées, où on leur a fait des ablations des seins.
00:11:09 Ce sont des autistes qui n'avaient pas de problème d'identité,
00:11:13 évidemment véritable discordeur, mais qui avaient besoin d'un accompagnement
00:11:17 pour passer cette phase d'adolescente qui a été un trouble très important.
00:11:20 Il y a une corrélation évidente entre cette explosion de demande
00:11:24 chez les jeunes adolescents et l'état mental, psychique,
00:11:29 très dégradé de notre jeunesse.
00:11:31 Et refuser cette réalité de fait, et laisser des enfants,
00:11:34 parce qu'on n'est pas capable de les prendre en charge
00:11:36 dans les instituts médicaux, psychologiques,
00:11:39 parce qu'on n'a plus de psychologues, parce qu'on n'a plus de pédopsychiatres,
00:11:42 550 pédopsychiatres en France, on peut quand même le dire,
00:11:44 laisser ces enfants-là, en tout, en France, 550 pédopsychiatres,
00:11:48 dans toute la France.
00:11:50 On n'est pas capable aujourd'hui de prendre en charge des enfants
00:11:52 qui vont mal entre 12, 13, 14 ans, et la solution de facilité,
00:11:56 c'est de dire "vous êtes nés dans le mauvais coeur"
00:11:57 et de leur coller des hormones.
00:11:59 C'est très important que les gens qui aujourd'hui
00:12:02 sacrifient ces enfants, on retienne leur nom,
00:12:05 et qu'on fasse le bilan dans 5 ans et dans 10 ans.
00:12:08 Il faut rendre des comptes sur tout ça.
00:12:10 - Vous avez donc en ce sens-là, la circulaire blanquère permettant cela,
00:12:14 enfin permettant, pas ceux dont vous pouvez parler,
00:12:17 changement de prénom, etc.
00:12:19 - Disons qu'on sait, on a des études, si vous voulez,
00:12:21 ce qui est très important André, c'est qu'il faut savoir que ce soit
00:12:23 aux Pays-Bas, en Finlande, en Angleterre, aux Etats-Unis,
00:12:26 ils ont 10 ans d'avance sur nous.
00:12:27 Ils ont des études probantes, et ces études, elles disent quoi ?
00:12:30 Elles disent que quand le jeune fait une transition sociale,
00:12:32 c'est-à-dire dans une institution, il est identifié comme de l'autre genre,
00:12:36 - Ça le socialise dans ce sens-là.
00:12:38 - Dans les 90% des cas, il va prendre des hormones.
00:12:41 On le sait, les statistiques, on les a, nous, à SOS Éducation,
00:12:44 si vous voulez, on ne connaissait rien à nos sujets.
00:12:46 Quand Blanquer a signé cette circulaire en septembre 2021,
00:12:49 on a lu cette circulaire. Cette circulaire faisait 11 pages.
00:12:52 C'était aberrant de faire une circulaire de 11 pages.
00:12:54 Et qu'est-ce qu'on regarde ? On regarde que tous les chiffres,
00:12:56 toutes les données, elles proviennent d'associations,
00:12:58 ou de groupements, ou d'institutions qui sont transaffirmatives,
00:13:00 donc qui sont partiales dans leur approche.
00:13:02 Donc on s'est documenté. Et qu'est-ce qu'on découvre ?
00:13:04 On découvre que tout le monde connaissait ce que nous, on a découvert,
00:13:07 c'est-à-dire qu'il y a déjà 5 ans, on savait que les enfants
00:13:09 qui faisaient la transition sociale s'engageaient dans un processus
00:13:12 qui n'était pas neutre, que dans une grande majorité d'entre eux,
00:13:15 ils allaient se désocialiser, ils allaient limiter leur cercle d'amis,
00:13:18 et qu'un pourcentage très important, autour de 80%,
00:13:20 allaient finir par prendre des hormones.
00:13:22 C'est dramatique qu'on ait continué à aller dans le mur
00:13:24 alors qu'on avait des données qui nous prouvaient
00:13:26 qu'il y avait un danger et un risque.
00:13:27 Et quand l'Académie de médecine, quelques mois plus tard,
00:13:30 fait son appel à l'alerte, eh bien là, personne ne l'écoute pareil,
00:13:34 on continue à aller dans le mur.
00:13:35 Et aujourd'hui, comme vous l'avez constaté,
00:13:38 le Conseil d'État, il valide ça.
00:13:40 Et moi je dis aux parents, ne comptez pas sur l'État
00:13:44 pour protéger vos enfants, c'est évident.
00:13:46 - Sophie Odiger, comment le Conseil d'État,
00:13:48 j'imagine qu'il a pris connaissance des études
00:13:51 que vous venez de citer pendant 10 minutes,
00:13:54 comment ça se fait qu'il valide, qu'il officialise, qu'il corrobore ?
00:14:00 - Alors je ne sais pas s'il a pris connaissance des études
00:14:02 qu'on lui a transmises, puisque pourtant, dans tous nos mémoires,
00:14:05 il y avait les liens, il y avait les informations,
00:14:08 on lui a même transmis, entre le 15 décembre, date de l'audience,
00:14:11 et le 29 décembre, sa décision,
00:14:13 on lui a transmis une information extrêmement récente,
00:14:16 c'est-à-dire la position du ministère de l'Éducation anglais,
00:14:19 qui appelle à la prudence,
00:14:21 qui dit qu'on n'a pas à affirmer systématiquement le genre de l'enfant,
00:14:23 même si les parents sont d'accord,
00:14:24 qu'on doit prendre en considération la position des adultes,
00:14:26 qu'on doit prendre en considération la position des autres enfants,
00:14:29 - Mais comment ça se fait, Sophie Odiger ?
00:14:31 - Malgré ça, il n'en tient pas compte.
00:14:32 Qu'est-ce que vous dites ? Le raconteur public...
00:14:34 - Voilà ce que dit la plus haute juridiction administrative,
00:14:36 il estime que la circulaire, donc la circulaire blanquaire,
00:14:39 n'a pas porté illégalement atteinte
00:14:41 à l'exigence de protection de l'intérêt supérieur de l'enfant.
00:14:44 Donc pour eux, l'intérêt supérieur de l'enfant est absolument garanti.
00:14:48 - Alors, ce n'est pas ce qu'ils disent, André,
00:14:50 je vous remercie d'avoir formulé exactement ça.
00:14:52 Il dit qu'elle n'a pas illégalement porté atteinte,
00:14:55 elle n'a pas illégalement porté atteinte.
00:14:57 Ils ne disent pas "elle ne porte pas atteinte".
00:14:59 - Ah oui.
00:15:00 - Elle n'a pas transgressé la loi.
00:15:03 - Elle dit pas ça, elle dit que si demain il y avait des problèmes
00:15:06 et qu'il y avait des enfants qui avaient des difficultés
00:15:08 et qu'on savait qu'il y avait des difficultés,
00:15:10 on ne pourrait pas attaquer le ministère de l'Éducation nationale
00:15:12 parce qu'il n'a pas agi illégalement en ne protégeant pas les enfants sur ce point-là.
00:15:19 Et je précise quand même que le rapporteur public de l'audience
00:15:23 à laquelle nous avons assisté, évidemment,
00:15:25 qui est une personne très engagée politiquement,
00:15:27 on a d'ailleurs interpellé sa partialité dans un article du JDD.
00:15:30 D'ailleurs il a supprimé tous ses tweets.
00:15:32 Quelques jours plus tard, a commencé son intervention
00:15:35 qui n'était pas une...
00:15:36 - Le rapporteur du Conseil d'État, vous voulez dire ?
00:15:38 - Le rapporteur au Conseil d'État, pour public, absolument,
00:15:40 a commencé en affirmant que la transidentité était un fait
00:15:43 et en utilisant la sémantique transinformatique du sexe assigné à la naissance.
00:15:47 Je demande à tous ceux qui nous écoutent de savoir
00:15:49 par qui on assigne un sexe à la naissance.
00:15:51 - Merci Sophie Audugé.
00:15:53 Écoutez, on va suivre tout ça et vous allez continuer le combat.
00:15:57 En tout cas, nous aussi, on vous suivra.
00:15:59 - Merci.
00:16:00 - On va se retrouver dans un instant sur Sud Radio.
00:16:02 On va parler, tiens, de...
00:16:03 On va partir en Nouvelle-Zélande et pourquoi pas du lait néo-zélandais bientôt
00:16:07 dans nos rayons, dans vos supermarchés.
00:16:09 On en parlera tout de suite avec un agriculteur qui sera avec nous.
00:16:12 A tout de suite sur Sud Radio.
00:16:13 [Musique]
00:16:15 - Ici Sud Radio.
00:16:17 [Musique]
00:16:19 Les Français parlent au français.
00:16:21 [Musique]
00:16:22 Les carottes sont cuites.
00:16:24 [Musique]
00:16:25 Les carottes sont cuites.
00:16:26 [Musique]
00:16:27 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:16:29 [Musique]
00:16:31 - Alors, une chose intéressante, on en parlait du transgenre.
00:16:36 Mais on va parler d'une autre importation.
00:16:38 Vous savez, il y a les importations du wok.
00:16:40 Et puis il y a les importations, effectivement, de produits qu'on manque.
00:16:46 On ne les a pas en France, ces produits-là.
00:16:48 De quoi je vais parler ?
00:16:50 Eh bien, du lait et du poisson.
00:16:52 Comment du lait et du poisson ?
00:16:53 On en manque en France ?
00:16:54 Il paraît que oui.
00:16:56 Pourquoi ? On en parle tout de suite.
00:16:58 Sud Radio André Bercov.
00:17:00 [Musique]
00:17:02 Bercov dans tous ses états.
00:17:04 Ça balance pas mal sur Sud Radio.
00:17:06 [Musique]
00:17:18 - Eh oui, oui, elles font meumeu, elles font meumeu.
00:17:21 Mais en ce moment, elles ne font pas beaucoup meumeu.
00:17:23 Parce qu'il se passe des choses assez extraordinaires.
00:17:26 Vous savez, on a l'impression, quelquefois, qu'on vit un absurdistan.
00:17:30 C'est vrai, on ne sait pas.
00:17:32 On ne sait pas très bien.
00:17:33 Des décisions se prennent, on en parle tous les jours.
00:17:35 Et on se dit, mais pourquoi ils prennent des décisions pareilles ?
00:17:38 Alors, pourquoi ? Oui, quand on creuse, on sait pourquoi.
00:17:41 Mais en attendant, par exemple, l'Union Européenne
00:17:44 vient de donner, le mois dernier, son beuveur final
00:17:47 à un accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande.
00:17:50 La Nouvelle-Zélande, je vous le rappelle,
00:17:52 ce n'est pas l'Union Européenne, la Nouvelle-Zélande,
00:17:54 c'est à 25 heures d'avion d'ici.
00:17:56 Eh bien, pour ces échanges commerciaux,
00:17:59 faire des échanges commerciaux avec le monde entier,
00:18:02 et ça entrera en vigueur début 2024.
00:18:05 Alors, de quoi cet accord va être fait avec la Nouvelle-Zélande ?
00:18:09 Et en quoi ça nous concerne, puisque la France fait partie de l'Union Européenne ?
00:18:12 Eh bien, c'est très simple.
00:18:14 On prévoit une quasi-élimination des droits de douane
00:18:17 sur les kiwis, les oignons, les pommes, le poisson, le vin, le miel,
00:18:24 ainsi que sur des quantités limitées de fromage, de lait et de viande,
00:18:28 auvines et bovines.
00:18:29 Comme chacun sait, en France, on n'a ni pommes, ni poissons,
00:18:33 ni vin, ni miel, et le fromage, n'en parlons pas,
00:18:37 du lait et de la viande, auvines et bovines.
00:18:40 Non, non, non, on n'en a pas en France.
00:18:41 Et voilà, on signe un accord avec la Nouvelle-Zélande,
00:18:45 c'est l'Union Européenne qui signe.
00:18:47 Alors, qu'est-ce que ça veut dire ?
00:18:48 Jérémy Jalat, bonjour.
00:18:50 - Bonjour.
00:18:51 - Vous êtes responsable du dossier du lait chez les jeunes agriculteurs.
00:18:55 - Merci.
00:18:56 - Expliquez-moi un peu, parce que ça semble tout à fait étonnant,
00:19:01 enfin, on le sait, c'est pas nouveau, mais aller jusqu'à Nouvelle-Zélande,
00:19:04 demain, je sais pas, on ira à Bali, peut-être, pour prendre des noix de coco.
00:19:08 De quoi s'agit-il ?
00:19:09 Comment vous, agriculteur, vous percevez cela ?
00:19:14 - Nous, on perçoit qu'encore une fois, l'agriculture,
00:19:17 elle est troquée contre d'autres choses,
00:19:21 on va dire des produits industriels ou qui sont issus de l'automobile.
00:19:25 Et là, on a des contingents, en fait, à taux zéro,
00:19:31 qui vont rentrer d'un certain nombre de produits, vous l'avez dit.
00:19:34 Nous, ça va nous poser un souci,
00:19:37 parce que ça va venir en concurrence directe avec nos produits français et européens.
00:19:42 Et on est dans un contexte très particulier,
00:19:45 parce qu'on subit quand même le changement climatique,
00:19:48 on a un problème d'attractivité de nos métiers du lait aussi,
00:19:52 qui font qu'on a une décapitalisation des cheptels bovins français,
00:19:57 et on a aussi une baisse de production.
00:20:00 Alors après, les auditeurs vont peut-être se dire, c'est bien,
00:20:02 parce que du coup, on va baisser le cheptel,
00:20:04 mais on va aller chercher du lait ailleurs, donc on a sauvé le problème.
00:20:07 Mais en fait, pas du tout,
00:20:08 parce qu'il faudrait qu'on ait des conditions de production qui soient optimales,
00:20:13 et que justement, on ait des politiques publiques qui les encouragent.
00:20:16 Et du coup, en faisant ce genre de choses, c'est pas du tout ce qu'on fait.
00:20:19 On envoie un message complètement inverse.
00:20:22 Alors justement, Gérard, pourquoi d'abord,
00:20:24 il y a le problème sur le lait et le cheptel bovin ?
00:20:28 Pourquoi il y a ce problème-là ?
00:20:29 Pourquoi il y a une diminution, une raréfaction, etc. ?
00:20:33 C'est dû à quoi ?
00:20:34 Alors, il y a plusieurs facteurs.
00:20:36 Déjà, le premier, c'est si vous voulez, on a eu quand même la période Covid,
00:20:41 qui a mis des tensions sur les marchés, etc.
00:20:43 Et derrière, le conflit russo-ukrainien, qui là a catalysé l'inflation,
00:20:47 et du coup, a fait augmenter toutes les matières premières,
00:20:49 tous les intrants que les agriculteurs achetaient,
00:20:51 et aussi tous les emballages et les ingrédients
00:20:54 que les industriels utilisaient pour transformer nos produits.
00:20:58 Donc voilà, derrière, ça a poussé à l'augmentation des prix,
00:21:00 mais des prix aussi chez nous.
00:21:02 Des prix sur les carburants, des prix sur les engrais,
00:21:04 des prix sur l'alimentation du bétail, et j'en passe.
00:21:07 - Tout a été impacté, quoi, par ça ?
00:21:10 - Tout a été impacté.
00:21:11 Nous, on a eu quand même une bonne revalorisation,
00:21:13 mais qui a mis du temps, si vous voulez,
00:21:15 parce qu'on sait qu'en France, les remontées de prix dans les rayons,
00:21:19 et vu que les négociations sont annuelles,
00:21:21 se font beaucoup moins vite que par exemple en Allemagne.
00:21:24 Du coup, on a eu du temps à retrouver l'argent, finalement,
00:21:27 qu'on avait investi avec l'augmentation de ces charges,
00:21:31 et on a finalement retrouvé ces petits par le produit qu'on vendait.
00:21:34 Du coup, ça a mis du temps.
00:21:35 Qu'est-ce que les éleveurs ont fait ?
00:21:37 Ils ont décapitalisé, ils ont vendu finalement des bêtes
00:21:40 qui étaient peut-être en fin de production, etc.,
00:21:42 pour l'abattage.
00:21:45 Et derrière, du coup, qu'est-ce qui se passe ?
00:21:47 Il y avait aussi une histoire d'élevage de jeunes
00:21:49 qui pouvaient renouveler ses vaches.
00:21:51 Donc en fait, ce n'est pas de l'industrie, c'est du vivant,
00:21:53 donc ça ne revient pas en claquant des doigts.
00:21:55 La production n'a pas redécollé tant que ça depuis ce temps-là,
00:21:58 malgré que les prix soient attractifs aujourd'hui.
00:22:00 Donc on parle sur les 10 derniers mois de 2022
00:22:03 de 4,8 % de baisse de production comparée à l'année 2022.
00:22:07 De 2022 à 2023 ?
00:22:09 De 2023, pardon.
00:22:10 Les 10 premiers mois de 2023, donc comparé à 2022,
00:22:12 qui était déjà en baisse, si vous voulez,
00:22:15 par rapport à l'année d'avant.
00:22:17 Donc voilà, on cumule les baisses d'année en année.
00:22:19 Et vous avez dit quelque chose d'intéressant,
00:22:22 je tiens à y revenir parce que c'est très important,
00:22:24 on va manquer de lait.
00:22:26 Alors aujourd'hui, on a 36 % du lait, nous, qui est exporté.
00:22:29 Alors vous allez dire qu'on ne va pas manquer de lait,
00:22:31 il n'y a pas de souci, mais en fait, le souci,
00:22:33 c'est qu'on s'est rendu compte qu'on a des mois
00:22:35 qui sont plus en tension au niveau de la consommation,
00:22:38 et on a des mois, si vous voulez, avec la saisonnalité,
00:22:41 avec l'herbe, etc., au printemps, on a plus de lait.
00:22:43 Donc c'est pour ça qu'en fait, que ces 36 % sont là.
00:22:46 Et on se rend compte qu'il faudra toujours un peu de marge
00:22:49 pour pouvoir toujours fournir aux citoyens.
00:22:53 Et du coup, en fait, là, moi, je suis aussi interprofession laitière,
00:22:57 et on se rend compte qu'avec les différences de perspectives qu'on a,
00:23:00 on pourrait manquer de lait en 2027, mais pour plusieurs raisons.
00:23:04 Donc il y a un problème d'attractivité du métier d'éleveur laitier aussi.
00:23:07 Donc c'est pour ça qu'il faut aussi maintenir un prix rémunérateur,
00:23:11 mais pas que, aussi, pour attirer de nouveaux profils dans notre métier.
00:23:15 Et le souci, si vous voulez, c'est qu'on a quand même 55 %
00:23:20 des éleveurs laitiers qui vont partir à la retraite d'ici 2030.
00:23:24 Et du coup, si on ne renouvelle pas ces agriculteurs...
00:23:27 Tout à fait. C'est quasiment la moyenne des agriculteurs
00:23:31 qui vont partir en retraite, c'est à peu près ça dans toutes les filières.
00:23:35 Donc vous dites, si on ne renouvelle pas l'attractivité du métier,
00:23:39 il n'y aura plus personne, enfin, pas grand monde, quoi.
00:23:42 C'est-à-dire qu'il y a deux choses.
00:23:44 Il y a les personnes qu'on va pouvoir attirer, qui sont dans le cadre familial,
00:23:47 pour leur donner un bon signal, leur dire le prix, les rémunérateurs,
00:23:50 donc effectivement, tu reprends la ferme de tes parents,
00:23:52 ces gens-là, ça sera peut-être moins important que les dernières décennies.
00:23:57 Et on sait qu'il va falloir aussi trouver de nouveaux profils
00:24:00 pour remplacer ces actifs. On ne fera peut-être pas du un pour un,
00:24:02 mais il faudra, si vous voulez, qu'on continue de produire
00:24:06 pour tout simplement fournir l'alimentation aux Français, quoi.
00:24:08 On est dans le pays du fromage, donc voilà.
00:24:11 Du fromage, de la viande, du lait, etc.
00:24:14 Mais alors, écoutez, comment vous expliquez-vous,
00:24:17 enfin, comment vous ressentez, vous, et...
00:24:20 parce qu'en même temps, je ne sais pas si vous vous tenez au courant,
00:24:23 mais je suppose que oui, vous avez vu qu'en Allemagne,
00:24:26 il y a une espèce de révolte, mais de masse, des agriculteurs.
00:24:29 On a des correspondants en Allemagne qui nous en parlent, c'est énorme.
00:24:32 En France, ça ne se sent peut-être pas encore,
00:24:36 mais en tout cas, en Allemagne, il y a des cortèges
00:24:39 de dizaines de milliers d'agriculteurs qui en comblent les routes,
00:24:42 et il paraît que le 8 janvier, donc lundi prochain, ça va être également énorme.
00:24:46 Alors, qu'est-ce qu'il fait d'abord ? Je ne sais pas si vous êtes de courbe,
00:24:49 mais qu'est-ce qui fait que les agriculteurs allemands
00:24:52 sont beaucoup plus mobilisés, en tout cas apparemment,
00:24:55 que les agriculteurs français, à votre avis ?
00:24:59 - Je ne sais pas bien, après je sais qu'ils ont eu des baisses de prix
00:25:05 qui ont été plus rapides au niveau du prix du lait et des tris,
00:25:09 voilà, énorme. Nous, on a réussi à maintenir,
00:25:11 parce qu'en fait, on n'est pas trop sur les mêmes marchés,
00:25:14 et eux, comme je vous ai dit, ils ont une réactivité en rayon qui est plus importante,
00:25:17 donc si vous voulez, quand on prend la moyenne des 12 derniers mois sur le prix du lait,
00:25:20 ils sont encore au-dessus, parce qu'ils ont fait une bonne année,
00:25:23 on va dire, deux premiers trimestres 2023 qui sont assez bonnes,
00:25:28 et maintenant, finalement, il y a certains intrants qu'on baissait,
00:25:32 donc il y a des prix qui sont trop bas encore pour couvrir,
00:25:35 je pense, le coût de production et la rémunération,
00:25:37 donc je pense que c'est ça, la colère, mais pas que ça.
00:25:40 Elle peut aussi s'inscrire, si vous voulez, avec les actions, nous,
00:25:43 qu'on a menées chez Jeune agriculteur, donc avec le slogan "On marche sur la tête"
00:25:46 pour dire, nous, la concurrence extra-européenne, on en a marre,
00:25:51 qu'on fasse rentrer des produits qui viennent concurrencer nos produits français,
00:25:55 qui ne respectent pas les normes, qui font du dumping social et environnemental,
00:26:00 donc de la distorsion de concurrence en d'autres termes,
00:26:03 et malgré tout ça, voilà, et du coup, je pense que le contexte est différent.
00:26:08 En Allemagne, ils ont des fermes qui sont quand même beaucoup plus grosses,
00:26:12 avec potentiellement des économies d'échelle qui sont plus importantes,
00:26:16 mais par contre, ils ont aussi des baisses de prix ces derniers mois,
00:26:21 et je pense que c'est ça, en fait, qui dénonce, c'est leur taxe de rémunération, tout simplement.
00:26:26 - Et Jérémy Jallat, est-ce que, alors vous, par exemple,
00:26:29 vous êtes d'accord avec la Nouvelle-Zélande, considérez quand même que c'est...
00:26:33 c'est-à-dire, c'est une complémentarité ou vraiment un coup de poignard, quelque part,
00:26:37 vis-à-vis de l'agriculture française, très franchement ?
00:26:41 - Moi, je pense que c'est un coup près de plus qui se rajoute, avec ce que je vous ai dit,
00:26:45 avec ce concurrent qu'on a aussi intra-européen, je tiens à le préciser,
00:26:48 parce qu'on n'est pas aligné ni social ni fiscal, ça, ça vient en plus,
00:26:51 et ça vient concurrencer, alors, ce qu'il y a, c'est qu'on ne va peut-être pas le voir
00:26:55 dans les rayons des grandes surfaces, parce que, je tiens à le dire ici, quand même,
00:26:58 depuis 10 ans, ils sont relativement, quand même, je ne parle pas de leur marge, etc.,
00:27:02 mais je parle de l'origine, en tout cas, la transparence sur l'origine,
00:27:05 les Français, de toute façon, arbitreront pour...
00:27:09 On sait qu'ils le font moins depuis l'inflation, qu'ils ont baissé en gamme,
00:27:12 mais de toute façon, on voit que si ça vient de l'autre bout du monde,
00:27:14 ils arbitreront, quand même, dans leur sachant, du moins, je l'espère,
00:27:17 en tout cas, c'est eux qui ont ça entre les mains, et du coup, je pense que là,
00:27:21 la différence, par contre, c'est la restauration hors domicile,
00:27:24 on sait que là, dans les contingents qu'ils nous annoncent,
00:27:26 on a, quand même, de la poudre de lait pour, potentiellement, des ingrédients industriels,
00:27:31 on a aussi du beurre et tout ce qui peut dépendre aussi de la crème, etc.,
00:27:36 donc on sait que ça, ça ne se verra pas dans la restauration hors domicile,
00:27:39 je pense d'ailleurs aux restaurants d'entreprise, aux cantines,
00:27:42 où les coutous essayent de faire des efforts, les cantines essayent,
00:27:46 mais c'est facile d'équilibrer les budgets, et donc, du coup, je pense que c'est là,
00:27:50 en fait, où déjà, on mange de l'agneau, il faut le dire,
00:27:54 nos haïtlandais, on en mange déjà, mais là, en fait,
00:27:56 ils comptent augmenter de 38 000 tonnes, donc à taux zéro,
00:28:00 pour les expérimentations, et donc, avec 30 % de viande fraîche
00:28:04 et 70 % de viande surgelée, donc en plus, on va consommer de l'énergie
00:28:08 pour ramener cette viande surgelée pour faire 20 000 km.
00:28:11 - Oui, de Nouvelle-Zélande, c'est pas mal, c'est 20 000 km, comme vous dites,
00:28:14 c'est bien pour les... - De toute façon, c'est l'antipode de la France,
00:28:18 Auckland, c'est Séville, donc il faut tout à fait comprendre
00:28:21 que c'est l'autre bout de la Terre, mais franchement, avec tout ce qui s'est passé,
00:28:25 avec la guerre en Ukraine, avec le Covid, avec toutes les tensions qu'on a eues
00:28:28 sur certains produits, que les Français aussi ont subis,
00:28:31 quand ils ont fait leurs courses, soit sur le prix, soit sur les pénuries,
00:28:34 on compte sur cette nourriture qui vient de l'autre bout du monde,
00:28:37 mais est-ce que c'est sérieux ? Est-ce que c'est sérieux ?
00:28:40 Et franchement, c'est une logique... Moi, je pense que c'est la logique
00:28:44 du monde d'avant, en fait, tout simplement, et c'est cette Union européenne
00:28:47 qui est en train de s'aborder, en fait, tout simplement.
00:28:50 Elle se s'aborde et elle sacrifie son agriculture.
00:28:53 Aujourd'hui, on le sait très bien, ils voulaient faire plus vert.
00:28:56 Ils ont lancé le Green Deal, ils avaient fait des estimations,
00:28:59 ils ont dit "On aura des pertes entre 10 et 15% sur les productions
00:29:02 si on met en place ce Green Deal parce que ça investit plus partout".
00:29:05 - Oui, on a vu le résultat. - Voilà, on a vu le résultat.
00:29:08 Et aujourd'hui, ils continuent d'appliquer leur politique
00:29:11 dans ce monde qui est déréglé au niveau climatique
00:29:14 et géopolitiquement aussi, cette politique ultra-libérale
00:29:17 qui mise en fait à sacrifier tout simplement les produits agricoles
00:29:22 pour vendre, moi je ne sais pas, des voitures allemandes ou...
00:29:26 - En fait, c'est du faux ultra-libéralisme, c'est une autre question.
00:29:31 C'est vrai que...
00:29:33 Non, ce qui est assez terrible, vous voyez, pour nous,
00:29:36 enfin on fait le choix, mais moi quand je pense, je me dis,
00:29:39 et je ne suis pas le seul, je me dis qu'on a ce qu'il y a en France
00:29:42 du point de vue de l'agriculture et qu'on va nous faire importer
00:29:46 de Nouvelle-Zélande à 38 km, effectivement 20 km, des produits.
00:29:52 C'est intéressant. Au-delà même de l'écologie, ça veut dire quoi ?
00:29:55 Est-ce qu'on n'est pas capable de nous occuper de nos propres richesses ?
00:30:00 C'est ça qui est hallucinant. Merci Jérémy Jallard en tout cas.
00:30:03 - Merci à vous.
00:30:05 - Merci d'avoir été avec nous. On va se retrouver dans un instant
00:30:08 sur Sud Radio, on va parler d'un bâtiment historique de Paris
00:30:11 qui risque d'être détruit au profit de nouveaux bureaux
00:30:14 et puis on va revenir aussi sur... On va aller aux Etats-Unis
00:30:16 parler de la présidente de l'université d'Arbarba tout de suite sur Sud Radio.
00:30:19 - Ici Sud Radio. Les Français parlent au français.
00:30:26 Je n'aime pas la blanquette de veau. Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:30:32 - Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:30:35 - Eh bien, qu'est-ce qui s'est passé effectivement
00:30:41 4 ans après le suicide du pédocriminel Jeffrey Epstein ?
00:30:46 1000 pages de documents judiciaires.
00:30:49 Vous vous rappelez, on a tellement parlé de cette affaire effectivement,
00:30:53 de ses vols vers son île, cette île où il se passait des choses assez lamentables,
00:30:58 assez glauques, assez terribles effectivement,
00:31:01 sur, je ne dirais pas le trafic d'enfants, mais l'esclavage sexuel, etc.
00:31:08 de très jeunes filles, de très jeunes, etc.
00:31:11 et avec des personnalités et pendant 3 ou 4 ans, c'était le blackout.
00:31:18 Personne ne parlait, il y avait des noms qui circulaient.
00:31:22 Qui allait voir effectivement, qui allait, parce que les plans de vol sont là,
00:31:29 parce que les noms sont là, qui allait parler de ce qui se passait
00:31:38 dans cette île de Jeffrey Epstein, aidé par Guylaine Maxwell.
00:31:43 Et bien, après une très forte lutte judiciaire, je ne vais pas vous raconter les détails,
00:31:48 la liste est sortie, la liste des gens qui étaient dans les avions,
00:31:53 les avions, le jet privé qui amenait les invités de marque sur cette île
00:31:58 où il se passait un certain nombre de choses assez glauques, assez lamentables effectivement.
00:32:04 Et c'est sorti. Alors on ne va pas vous faire, on n'est pas là pour faire de l'exhibition,
00:32:10 on n'est pas là pour faire des révélations, mais moi je suis absolument frappé
00:32:15 que dans le même temps où on s'acharne, où on fait des polémiques,
00:32:19 où on fait des pétissures sur telle ou telle phrase complètement idiote ou imbécile,
00:32:23 ou déplacée de tel ou tel comédien, ou de telle ou telle personne, etc.
00:32:28 de l'humour mal placé, de l'humour en mauvais goût, il y a cette chape de plomb,
00:32:35 on en parlait hier pour le Centre de Freedom, cette chape de plomb qu'il y a effectivement eu
00:32:40 sur ce scandale absolu pendant des années, ce Jeffrey Epstein,
00:32:45 alors on dit qu'il faisait comme ça chanter pour tel ou tel service secret des personnalités,
00:32:52 puisqu'il avait les caméras, etc. et qu'il était comme ça obligé de filer d'où.
00:32:57 En tout cas, ce qui est intéressant dans cette liste qui a été rendue publique hier soir,
00:33:02 c'est que le prince Andrew, le Duke York de la famille royale, est mentionné 76 fois.
00:33:08 Alors il y a là-dedans de tout, attention, il n'y a pas que les gens qui ont participé aux orgies d'Epstein,
00:33:13 il y a aussi des gens qui travaillaient avec lui, qui avaient des contacts, etc.
00:33:17 Mais quand même, il y avait Jean-Luc Brunel, l'agent de Maréca, Jean-Luc Brunel,
00:33:22 qui s'est lui aussi suicidé, comme Epstein s'est suicidé, mais s'est suicidé à bout portant,
00:33:28 on se demande un peu si vraiment.
00:33:30 Et puis, il y a quand même un président des États-Unis, un ancien président Bill Clinton.
00:33:35 Bill Clinton a reçu Jeffrey Epstein à plusieurs reprises à la Maison Blanche,
00:33:40 et est mentionné plus de 26 fois dans les plans de vol de Jeffrey Epstein.
00:33:49 Donald Trump est mentionné, mais Donald Trump n'est jamais mentionné dans les vols.
00:33:53 Il a vu, effectivement, Epstein, il n'est jamais allé, là on l'a prouvé, dans l'île.
00:34:00 Et puis, David Copperfield, le grand magicien, le scientifique Stephen Hawking et d'autres,
00:34:05 ça veut dire quoi ? Ça veut dire simplement que, effectivement, ce n'est pas nouveau tout cela.
00:34:11 Ce qui est nouveau, et peut-être une bonne chose, c'est que c'est devenu intolérable,
00:34:16 et que ça ne peut pas être toléré.
00:34:19 Et que même si on met des chapes de plomb, qu'on couvre, qu'il y ait une espèce d'enfumage là-dessus,
00:34:25 et bien ça commence à se savoir.
00:34:27 Mais surtout, surtout, surtout, il faudrait vraiment qu'un peu partout,
00:34:32 que la justice soit plus véloce là-dessus, et qu'on arrête.
00:34:36 Et que vraiment, ces gens qui prêchent la morale sur les antennes,
00:34:42 et qui font "faites ce que je dis" et surtout "ne faites pas ce que je fais",
00:34:47 il faudrait que ça s'arrête, ça s'arrête vraiment. Merci.
00:34:50 Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:34:53 C'est un jardin extraordinaire, il y a des canards qui parlent anglais.
00:35:00 Je leur donne du pain, ils remuent leur derrière en me disant "thank you very much monsieur Twenney".
00:35:08 On y voit aussi des statues.
00:35:11 Alors on va parler de science, on va parler de morale,
00:35:14 on va parler d'éthique avec le professeur Didier Raoult dans quelques minutes,
00:35:17 mais auparavant on va parler de Marie Curie et de Pierre Curie.
00:35:21 Marie Curie et Pierre Curie, l'un des plus grands savants de l'histoire de la science,
00:35:26 en général de la science française en particulier.
00:35:29 Et bien, il se passe quelque chose, ça s'appelle le pavillon Curie.
00:35:34 Vous savez, il y a l'institut de Curie à Paris, dans le 5ème arrondissement.
00:35:38 Et bien, il y avait le pavillon Curie, qui était le laboratoire de physique et de chimie,
00:35:46 le pavillon Pasteur, qui abrite un laboratoire de biologie donc,
00:35:49 et le pavillon des sources, où les matières radioactives employées par Pierre et Marie Curie,
00:35:54 placées au milieu d'un jardin, est promis à une destruction imminente.
00:35:58 Les engins doivent rentrer en action, écoutez-moi bien, lundi prochain, le 8 janvier.
00:36:02 Le lundi prochain, le 8 janvier, le pavillon historique de Pierre et Marie Curie va être détruit
00:36:07 pour faire un nouvel immeuble de sept étages, affecté au campus de l'institution.
00:36:12 C'est quand même absolument hallucinant.
00:36:15 Stéphane Bern l'a dit d'ailleurs, et il a tout à fait raison.
00:36:18 Il a tweeté "la destruction du pavillon des sources de Marie Curie par l'institut Curie,
00:36:22 puis yeux, serait une faute grave. Ce qui en fait la valeur, c'est sa dévention mémorielle,
00:36:26 et symbolique, dont patrimoniale, l'emprobe retomberait inévitablement sur l'institut Curie,
00:36:32 et ce qu'il laisse faire."
00:36:34 C'est quand même assez hallucinant.
00:36:36 Il y a une question écrite à envoyer de la sénatrice Catherine Dumas à Rima Abdou-Malak,
00:36:41 Rima Abdou-Malak, ministre de la Culture, aucune réponse, voilà.
00:36:46 Une demande de classement a été déposée, aucune réponse.
00:36:50 Quand même c'est hallucinant.
00:36:52 En 2016, on saluait la préservation des trois bâtiments qui constituent l'ancien institut de Radium,
00:36:57 le pavillon Curie, dans lequel se trouve le musée, le pavillon Pasteur, le petit pavillon, le pavillon des sources,
00:37:03 et ce, malgré l'absence de protection juridique au sens strict.
00:37:06 Mais c'est ce qu'ils ont dit.
00:37:08 La communauté scientifique privilégie la production scientifique de l'avenir et l'innovation
00:37:14 au détriment parfois de la préservation de la mémoire du passé.
00:37:18 Et les marmottes du passé, mais elle est aussi importante.
00:37:21 Elle est aussi importante que le reste.
00:37:23 C'est hallucinant quand même que les défenseurs du patrimoine,
00:37:27 ce très joli pavillon des sources dans le 5e,
00:37:29 "Ah ben on va faire un immeuble, vous ne pouvez pas faire un immeuble ailleurs ?"
00:37:32 Non, ce n'est pas possible.
00:37:34 Mais qu'est-ce que ça veut dire l'institut de Radium de Marie et Pierre Curie ?
00:37:38 Pourquoi il n'a pas été classé au titre des monuments historiques ?
00:37:42 Non, il n'a pas été classé.
00:37:44 Et là, allez, on détruit.
00:37:46 "Détruire", disent-ils comme écrivait Marguerite Duras,
00:37:49 "on s'en fout, ça n'a pas d'importance. Du passé, faisons table rase."
00:37:54 Et ça continue encore et encore.
00:37:56 C'est absolument pas possible.
00:37:58 Et c'est quelque chose qui est insupportable
00:38:00 que lundi, on détruit ce pavillon, on commence à détruire ce pavillon.
00:38:04 J'espère qu'il y aura encore, vraiment, on fait un appel aux ministères de la Culture,
00:38:08 aux autorités, que vraiment ça puisse être préservé ce pavillon
00:38:13 et arrêter de détruire Paris, de détruire la France,
00:38:18 de détruire au fur et à mesure, au nom de quoi ?
00:38:20 De la rentabilité ? Au nom de l'efficacité ?
00:38:23 Au nom de la productivité ? Au nom de rien ?
00:38:26 Nous sommes à 3 000 milliards de dettes publiques.
00:38:28 Occupez-vous d'abord de régler la dette publique
00:38:30 avant de détruire les jardins, le patrimoine de ce pays qui en a vraiment besoin.
00:38:38 Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:38:42 "Tu parles trop, j'entends du soir au matin,
00:38:45 les mêmes mots, toujours le même refrain,
00:38:48 bla bla bla..."
00:38:51 Oui, "parlez trop", effectivement,
00:38:53 la présidente de l'université de Harvard, Claude Inge, on vous en a parlé un,
00:38:57 avec Harvard, Penn et le Massachusetts Institute of Technology,
00:39:02 comment dans les institutions américaines, les plus grandes universités américaines,
00:39:05 le wokisme et la cancel culture, c'est à régner.
00:39:10 Et il y a eu, en fait, effectivement, suite aux conflits israélo-palestiniens,
00:39:15 les conflits à Gaza, il y a eu des paroles quand même absolument inadmissibles
00:39:19 qui ont été dans ces campus où des gens ont été vraiment persécutés.
00:39:25 Et le silence absolu, le silence assourdissant des présidents des universités.
00:39:30 Président d'université, professeur en sciences politiques,
00:39:33 Claude Inge, justement, elle a été visée d'ailleurs par des accusations de plagiat
00:39:38 liées à ses travaux universitaires.
00:39:40 Elle a été visée, et puis il y avait des luttes à faire contre le racisme dans les campus.
00:39:46 Rien. Et alors elle a démissionné, elle a enfin démissionné.
00:39:50 Mais écoutez, si les campus universitaires, on peut discuter de tout,
00:39:55 on peut s'insulter, etc. Mais si dans les campus, on ne maintient pas une certaine neutralité,
00:40:00 un certain équilibre, mais on va où ?
00:40:02 Et c'est drôle, l'Amérique était réputée pour ça, pour cette espèce de tolérance,
00:40:07 démocratie, les amendements, la liberté, tout ça.
00:40:12 Et là, au nom du politiquement correct, au nom du wauquisme,
00:40:19 au nom de ce qu'il faut faire ou ne pas faire,
00:40:22 il y a des gens qui sont vilipendés parce que, comme toujours,
00:40:29 il y a des bonnes victimes et des mauvaises victimes,
00:40:31 il y a le bon camp et le mauvais camp, le camp du bien et le camp du mal.
00:40:35 On en est à ça, alors que l'université, ça devrait être le pluralisme,
00:40:39 ça devient le manichéisme le plus total, au nom de la censure la plus imbécile et la plus bête.
00:40:45 La censure des neurones, la censure des cerveaux, la censure de la certitude d'être dans le camp du bien.
00:40:52 Et à ce moment-là, évidemment, on hurle avec les loups et on bêle avec les moutons.
00:40:57 Le résultat est le même.
00:40:59 - On va se retrouver dans un instant sur ce radio, après les infos de 13h.
00:41:02 André Bercoff, vous recevrez Didier Raoult, le professeur et microbiologiste infectiologue
00:41:07 qui sera avec nous pour un entretien exclusif.
00:41:10 A tout de suite sur Sud Radio.
00:41:11 - Sud Radio Bercoff dans tous ses états.
00:41:15 Le face à face.
00:41:17 - Face à face à 13h03 sur Sud Radio, André Bercoff, vous recevez aujourd'hui
00:41:21 le professeur Didier Raoult, infectiologue et microbiologiste.
00:41:24 Bonjour Didier Raoult.
00:41:25 - Bonjour.
00:41:27 - Didier Raoult, ce qui est bien avec vous, c'est que l'actualité est presque permanente.
00:41:32 On se disait "bon, maintenant on parle d'Ukraine, Russie, ça ne s'arrête pas, on parle de ce qui se passe".
00:41:40 Et c'est dramatique évidemment. Proche-Orient, Israël, Gaza, la Palestine, le Hezbollah.
00:41:46 Et puis, on est toujours, et on le dit, content de vous recevoir.
00:41:51 Et puis, patatrace, voilà que contre-offensive, on ne veut pas vous lâcher visiblement, se passe.
00:41:59 Et je voulais commencer par ça avant qu'on parle de ces problèmes d'éthique médicale.
00:42:02 Mais tout est lié en fait, ce dont on va parler c'est lié.
00:42:05 Comme par hasard, d'ailleurs ce matin même, dans les radios, dans certaines radios, dans certaines télévisions,
00:42:13 on dit qu'il y a une étude, une étude qui va être publiée en février par la revue "Biomedicine and Pharmacothérapie",
00:42:23 révèle que, le traitement expérimental utilisé pendant la première vague de Covid-19 en 2020,
00:42:32 aurait causé, il s'emploie quand même conditionnel quand même, une surmortalité en France
00:42:37 et serait responsable du décès de près de 17 000 personnes dans 6 pays.
00:42:42 Ils disent que les chiffres pourraient être sous-évalués.
00:42:46 Et c'est parti dès ce matin, je vous dis ça parce que dès ce matin,
00:42:52 et juste je vais vous faire entendre une petite, juste un extrait,
00:42:57 mais ça donne bien le cadre d'un professeur de l'IHU de Bordeaux, Mathieu Molimar,
00:43:08 qui effectivement a été un adversaire résolu de l'hydroxychloroquine depuis le début de la pandémie,
00:43:14 voilà ce qu'il disait ce matin au micro d'une radio concurrente.
00:43:18 - Est-ce qu'il faut prendre cette étude comme un scandale sanitaire, parce que c'est ce à quoi ça ressemble ?
00:43:22 - C'est un scandale depuis le début, cette hydroxychloroquine, on sait depuis mars 2020 que ça n'est pas efficace.
00:43:29 Le 3 mars, même les Chinois avaient publié une étude avec tirage au sort qui montrait que ça ne faisait rien.
00:43:34 Le 22 mars, les services de pharmacogie sont alertés, et le professeur Raoult pour dire "attention tu vas avoir des morts,
00:43:40 il faut que tu fasses des électrocardiogrammes, des mesures de potassium, etc. On va avoir des morts".
00:43:44 Il a fait une promotion éhontée de ce traitement soi-disant miracle,
00:43:48 et ça n'a pas raté, en premier mois de traitement en France,
00:43:51 on a eu 8 arrêts cardiaques qui ont été déclarés en pharmacogie.
00:43:54 Donc nous, ça ne nous étonne pas, en fait ce chiffre de 17 000 morts est très très très sous-estimé.
00:44:01 - Alors Didier Raoult, offensive, contre-offensive, cette revue qui va publier c'est une étude de Lyon et du Canada,
00:44:13 quelle est votre réaction ?
00:44:17 - Vous savez, moi j'ai l'habitude, je vais vous dire très précisément,
00:44:23 je me rappelais en mars 2020 effectivement une étude extraordinaire publiée dans le Lancet,
00:44:29 rapportée que sur 80 000 personnes traitées par hydroxychloroquine, il y en a 10% qui étaient mortes.
00:44:35 Un des amis conseillers du président m'a demandé mon avis, c'était vendredi soir,
00:44:42 je lui ai dit "attends donc lundi que je lise le papier,
00:44:45 moi je ne suis pas un journaliste pour parler de choses que je ne connais pas ou que je n'ai pas vues".
00:44:50 Je m'excuse, mais quand je l'ai lu lundi, j'ai vu que c'était un fantasme total,
00:44:58 que c'était ce qu'on a appelé ultérieurement le Lancetgate.
00:45:01 Il y a deux choses que tout humain de bon sens peut comprendre.
00:45:08 La première, hydroxychloroquine est le traitement qui est le plus prescrit au monde.
00:45:12 Il y a une année où la chloroquine et hydroxychloroquine ont été l'objet de 6 milliards de traitements en 2006.
00:45:18 Pour une année, vous dites ?
00:45:21 Une année.
00:45:22 D'accord.
00:45:23 Et nous, comme on connaît tous ces oiseaux qui sont là, ça tuait ci, là, ça tuait là,
00:45:29 et moi je crois ci, et moi je crois ça, nous on a fait valider,
00:45:33 c'est ce qui rend beaucoup ce gouvernement anxieux,
00:45:36 et tous les gens qui ont dit ces bêtises très anxieux,
00:45:40 c'est que nous on a pris l'exhaustivité des malades qui avaient été traités dans l'IHU
00:45:46 par hydroxychloroquine ou par un autre traitement,
00:45:49 on a fait valider, on a regardé qui était mort,
00:45:52 par l'INSEE, c'est pas une déclaration, c'est pas "je sais",
00:45:56 parce que moi j'ai bien entendu des gens dire "il y a des morts cachées dans l'IHU",
00:46:00 pour voir ce qu'on a rajouté comme bêtise.
00:46:02 Donc on a regardé, on a comparé la liste de tous les gens qui étaient passés chez nous
00:46:08 avec la liste des morts de l'INSEE dans les trois mois après qu'ils soient passés chez nous,
00:46:12 et on a regardé quelle était la mortalité.
00:46:15 Et comme je connais tous ces gens qui sont des oseaux,
00:46:19 on a fait vérifier ça par un huissier,
00:46:22 et j'ai mis ça à la disposition du ministère en disant "voilà,
00:46:25 toutes les données que nous avons mises en ligne,
00:46:28 qui sont disponibles pour tout le monde,
00:46:31 sont des données qui sont entièrement extérieures à notre interprétation".
00:46:35 Nous en faisons ensuite une interprétation,
00:46:37 mais on a saisi 100% des malades qui étaient passés à la PHM dans l'IHU,
00:46:43 ce n'est pas nos malades, c'est les malades qui sont...
00:46:46 - Oui, la totalité des malades qui sont passés à l'hôpital.
00:46:49 - Qui sont passés à l'IHU.
00:46:51 Deuxièmement, on a demandé à la pharmacie qui nous envoie,
00:46:54 nom par nom, les traitements qui avaient été prescrits chez ces malades.
00:46:58 Et troisièmement, on a regardé combien étaient morts.
00:47:01 Donc je peux vous dire, les gens qui ont reçu de l'hydroxychloroquine
00:47:04 ont un taux de mortalité qui est cinq fois inférieur à ceux qui ne l'ont pas reçu,
00:47:08 et le taux de mortalité des patients hospitalisés,
00:47:10 parce qu'oxygène est indépendant, est de 7%,
00:47:13 ce qui est la plus basse du monde.
00:47:14 Donc après, si vous voulez, on peut tout me raconter, on peut tout me dire,
00:47:18 je m'en fiche un peu.
00:47:19 Moi, je parle de choses que j'ai vues, touchées, c'est de l'empirisme,
00:47:22 c'est pas de l'analyse des autres, je sais ce qu'on a donné.
00:47:25 Vous savez, dans les études qui ont été publiées,
00:47:27 la première étude qui a été publiée par les Anglais,
00:47:29 je ne sais pas ce qu'il leur a pris, quelle cacarinette leur a pris dans la tête,
00:47:33 ils ont donné des doses toxiques, vous pouvez demander d'ailleurs à M. Brown,
00:47:37 puisque M. Brown a fait sa thèse sur la toxicité de l'hydroxychloroquine.
00:47:42 La toxicité de l'hydroxychloroquine, c'est à partir de 2,5 g par jour,
00:47:47 et quand on trouve des dosages qui sont au-delà de 2,5 microgrammes par mètre.
00:47:52 Nous, on a fait des milliers de dosages, c'est une légende qui part,
00:47:55 moi j'ai fait à peu près 10 000 dosages à l'IHU
00:47:59 depuis le temps que je prescris de l'hydroxychloroquine.
00:48:02 Donc on sait exactement quels sont les taux qui ne dépassent jamais
00:48:05 1,2 microgramme par mètre.
00:48:07 Donc tout ça, ce n'est pas de la science, c'est de la communication.
00:48:10 C'est de la communication, si vous voulez savoir,
00:48:14 on pourra en parler d'ailleurs au moment de l'éthique, c'est très intéressant,
00:48:17 en 2020, il y avait des gens que je n'avais pas été contactés à ce moment-là,
00:48:23 mais il y a des gens qui ont écrit dans Nature un papier de 4 pages en disant...
00:48:27 - Oui, la grande revue.
00:48:29 - Une grande revue qui disait, écoutez, si vous avez une position qui n'est pas celle
00:48:34 des gouvernements sur le Covid, vous êtes harcelé.
00:48:39 Ils ont interrogé 200 personnes qui avaient publié,
00:48:43 et les gens sont harcelés, ils ont été comme moi menacés de mort,
00:48:47 ils ont été harcelés en utilisant un site de délation en ligne
00:48:52 qui s'appelle Pubpe.peer avec une représentante particulièrement active
00:48:57 qui s'appelle Madame Bic, qui va traiter de néo-coronialiste,
00:49:00 ce qui est un comble.
00:49:02 - Oui, c'est assez drôle.
00:49:05 - C'est assez drôle.
00:49:06 - Mais dites-moi, Didier Raoult, comment...
00:49:08 Juste un mot, comment vous expliquez que quand il y a eu l'histoire du Lancet,
00:49:12 effectivement, qui dénonçait cela, ça a été un scandale,
00:49:15 et le Lancet lui-même s'est excusé en disant qu'ils avaient publié un document bidon,
00:49:21 une étude bidon, ils l'ont dit eux-mêmes.
00:49:23 Mais comment vous expliquez, et pour que ça recommence aujourd'hui
00:49:27 avec une autre revue, la revue Biomédecine et Pharmacothérapie,
00:49:32 qu'on recommence à dire ceci, c'est quoi ces récurrences ?
00:49:37 Parce que ça arrive à d'autres sujets.
00:49:39 - Il y a plusieurs enjeux.
00:49:42 Vous le voyez bien, il y a un enjeu majeur,
00:49:46 dont j'aurai l'occasion de reparler à propos des antibiotiques,
00:49:50 il y a un enjeu majeur, vous le voyez par exemple en France,
00:49:54 je ne sais pas si vous ferez le lien, mais en tout cas moi je le fais,
00:49:56 en France on n'arrive plus à trouver de la moxiciline pour les enfants.
00:49:59 - Vous avez bien à parler. Pourquoi ?
00:50:02 - Ça ne rapporte pas d'argent, et donc la NSM tous les ans décide
00:50:06 que les médicaments génériques, elle va les acheter de moins en moins chers.
00:50:10 Et donc nous sommes de mauvais clients pour l'Inde et la Chine
00:50:14 qui produisent la moxiciline, qui produisent d'abord l'Espagne, l'Italie,
00:50:17 qui acceptent de les payer des prix raisonnables.
00:50:19 Et nous ne les payons pas pour laisser la place à des médicaments nouveaux
00:50:24 qui coûtent 100 fois plus cher.
00:50:26 Donc il y a un véritable problème qui est un enjeu économique,
00:50:30 qui est un enjeu scientifique, parce que s'il n'y a plus de place
00:50:33 pour des nouveaux médicaments pour des maladies banales,
00:50:39 ça veut dire qu'il n'y a plus d'industrie pharmaceutique quand même.
00:50:42 - Ah oui, d'accord.
00:50:44 - Ce n'est pas la question.
00:50:45 - C'est ça. En fait la question revient à une question d'argent et de business,
00:50:49 enfin simple et clair quoi. C'est ça.
00:50:52 - Oui, c'est simple et clair et puis vous retrouvez ça à tous les niveaux.
00:50:56 Justement, vous voulez qu'on parle d'éthique, vous voyez bien,
00:50:59 c'est assez extraordinaire.
00:51:01 On a une nouvelle ministre de la Santé qui reçoit des cadeaux de Urgo,
00:51:05 elle reçoit des cadeaux pour un financement qui est plus cher
00:51:09 que le repas de M. Ferrand à l'Assemblée nationale,
00:51:14 que le costume de M. Fillon, que les hauts-marques de M. Drugy.
00:51:20 Et donc elle dit que ce n'est pas du tout un conflit d'intérêt.
00:51:24 Ça veut dire que la ministre de la Santé ne sait pas ce qu'est un conflit d'intérêt.
00:51:28 Ou bien alors, je n'ai pas fait attention,
00:51:31 peut-être qu'elle était extrêmement belle et que le type d'Urgo était amoureux d'elle
00:51:34 et qu'il lui faisait des cadeaux d'amour.
00:51:36 - On ne rentre pas dans les vies privées.
00:51:38 - Mais globalement, quand dans l'industrie pharmaceutique on vous fait un cadeau,
00:51:42 c'est connu depuis Milton Friedman, vous connaissez sûrement,
00:51:45 il n'y a pas de repas gratuit.
00:51:46 C'est-à-dire on ne vous donne jamais quelque chose pour rien
00:51:49 et en particulier l'industrie pharmaceutique.
00:51:51 Et on voit bien qu'à France, il y a un Américain qui s'appelle Rodwin,
00:51:55 qui est un grand spécialiste du conflit d'intérêt,
00:51:59 a fait un sabbatique de un an à Marseille et il dit que la France est un des pays
00:52:04 dans lequel la notion de conflit d'intérêt est la plus ignorée de toutes.
00:52:08 En France, on ne réalise pas que si quelqu'un vous a donné 30 000 euros,
00:52:13 c'est pour vous influencer.
00:52:15 Et ne pas réaliser ça, on se demande comment c'est possible.
00:52:19 - Ce n'est pas qu'on ne peut pas le réaliser, Didier Raoult,
00:52:21 c'est qu'on ne veut pas le réaliser.
00:52:23 C'est autre chose.
00:52:25 - Oui, et que la loi n'est pas appliquée.
00:52:28 Parce que la loi a été faite, rédigée en partie par mon ami Dominique Maranin,
00:52:32 qui quand il était directeur, le premier directeur de la NSM,
00:52:35 qui était un homme sérieux, qui avait publié dans sa vie,
00:52:39 qui avait géré des choses, qui était un homme de très grand niveau.
00:52:42 À l'époque, c'était Xavier Bertrand qui était ministre de la Santé.
00:52:46 Ça a été écrit.
00:52:49 C'est-à-dire qu'on devrait, à la télévision,
00:52:51 si je vous parle de quelque chose,
00:52:53 je ne vous fais pas de déclaration de conflit d'intérêt
00:52:56 parce que je n'ai jamais été payé pour l'hydroxychloroquine.
00:52:59 Donc je n'ai pas de raison de vous en parler.
00:53:01 Ni pour aucun des concurrents d'hydroxychloroquine.
00:53:04 Cette notion-là n'est pas rentrée dans les mœurs en France.
00:53:10 Eh bien, on va en parler avec l'éthique après juste une toute petite pause.
00:53:14 On se retrouve avec le professeur Didier Raoult après ceci.
00:53:17 À tout de suite.
00:53:38 Et je ne suis pas le seul. Effectivement, ça nous amène, Didier Raoult, à parler d'éthique.
00:53:43 On va parler d'éthique, on va parler de morale, on va parler de droit
00:53:46 et on va parler de corruption. On a commencé avec les conflits d'intérêt.
00:53:49 Mais juste, vous voyez, nous ne sommes pas du tout...
00:53:52 Moi, je ne suis pas corporatiste et je ne défends pas la profession de journaliste.
00:53:56 Il y a des journalistes fabuleux, il y a des journalistes qui travaillent beaucoup moins.
00:54:00 Mais quand même, une petite anecdote, ça va vous amuser.
00:54:03 En tout cas, moi, ça m'a beaucoup amusé.
00:54:05 Sud-Ouest interview, donc, ce monsieur Molimar, vous savez, du CHU de l'IHU de Bordeaux.
00:54:13 Et titre ceci.
00:54:15 C'est Sud-Ouest, en date, j'ai trouvé les couvertures, les unes, en date du 31 mars 2021.
00:54:22 Je dis bien 31 mars 2021.
00:54:24 "Enfin, une bonne nouvelle, on ne transmet plus la Covid une fois bien vacciné."
00:54:30 Voilà, "enfin, une bonne nouvelle, on ne transmet plus la Covid une fois bien vacciné."
00:54:34 31 mars 2021.
00:54:37 Et sur la ligne internet du même journal Sud-Ouest,
00:54:41 "mise à jour le 25 novembre 2022".
00:54:44 Ils disent ceci, même titre, "enfin, une bonne nouvelle, on transmet moins la Covid une fois bien vacciné."
00:54:51 C'est pas beau, là, c'est passé de "on ne transmet plus la Covid une fois bien vacciné", 31 mars,
00:54:58 "on transmet moins la Covid une fois bien vacciné", le 25 novembre de l'année d'après.
00:55:03 Intéressant.
00:55:05 - Oui, j'aurais l'occasion de revenir avec les raisons pour lesquelles on a eu tellement de problèmes avec ce vaccin,
00:55:17 qui viennent d'être clarifiés par un papier absolument magique, qui est sorti le 6 décembre,
00:55:23 dans Nature. Je ne fais pas ma bibliographie dans Sud-Ouest.
00:55:27 - Mais c'est grave, c'est grave, c'est grave quand même, c'est grave.
00:55:31 - Oui, alors parlons un peu d'éthique, justement, et de tout cela.
00:55:35 - On verra, vous n'avez pas fini d'avoir des sursauts avec le sort du vaccin,
00:55:41 qui défient l'entendement. Mais parlons de ça, vous savez,
00:55:46 l'engagement des humains entre eux, bien entendu, la vie sociale est organisée par la morale.
00:55:53 Les choses qu'on fait, les choses qu'on ne fait pas, ça a été les dix commandements, ça a été...
00:55:58 Et puis, bien entendu, nous, les médecins, nous avons des devoirs moraux,
00:56:03 et ces devoirs moraux, d'abord, c'est de soigner, contrairement d'ailleurs,
00:56:07 moi j'ai appris ça, contrairement à ce qui a été dit au début de l'épidémie de Covid,
00:56:12 les médecins ont une obligation de soin, c'est-à-dire que si on vous demande de soigner, vous devez soigner.
00:56:18 Ils n'ont pas d'obligation de résultat, mais ils ont une obligation de soin.
00:56:22 - C'est-à-dire que si je vous demande de me soigner, il faut que vous le fassiez, il faut que vous traitiez.
00:56:26 - Vous pouvez le faire ou vous envoyer un confrère, mais je ne peux pas négliger votre demande de soin,
00:56:32 parce que c'est mon métier.
00:56:34 La deuxième chose est, dans une société qui est multifactorielle comme la nôtre,
00:56:40 comment gère-t-on en pratique, comment arrive-t-on à réguler l'éthique
00:56:48 des expérimentations humaines inacceptables,
00:56:52 qui peuvent être liées soit à la curiosité devenue délirante des camps nazis de Mengele,
00:57:02 soit, ce qui a été beaucoup plus commun, des essais thérapeutiques
00:57:08 qui ont été faits par l'industrie pharmaceutique dans la plus grande obscurité.
00:57:12 C'est-à-dire que la plupart des essais thérapeutiques, il vous faut avoir dix ans pour avoir les données réelles,
00:57:18 non interprétées, qui sont en train de changer aux Etats-Unis,
00:57:22 et c'est eux qui font les conclusions, il n'y a qu'eux qui voient les résultats.
00:57:26 Et donc c'est d'ailleurs eux qui ont inventé les essais randomisés, en double aveugle,
00:57:32 pour qu'ils soient les seuls à voir les résultats.
00:57:34 - Pardon, dit Raoul, ça veut dire que ce sont les mêmes qui font les expériences,
00:57:38 qui font les conclusions et qui font les interprétations ? Ce sont les mêmes ?
00:57:42 - La manière dont ça se passe, dans les essais qui ont été imposés par l'industrie pharmaceutique,
00:57:49 c'est de dire "vous ne devez pas savoir quel médicament vous donner,
00:57:54 comme ça on supprimera le hasard".
00:57:58 Ce qui est idiot parce que les humains sont tous différents.
00:58:01 Donc vous ne savez pas à qui vous donner quoi, vous ne le dites pas aux malades,
00:58:06 ce qui est vraiment quelque chose qui sur le plan déontologique est inacceptable.
00:58:10 C'est-à-dire que vous ne pouvez pas dire à un malade "je vous soigne" sans le soigner.
00:58:15 D'ailleurs, il y a une avancée qui arrive avec les Chinois qui ont dit "nous ne faisons pas ça".
00:58:21 Nous soignons toujours les gens et on leur donne en plus, ou on ne leur donne pas en plus, quelque chose.
00:58:28 Ce qui est moral. Parce que nous on a oublié cette morale-là.
00:58:32 Donc il y a des gens à qui on donne ce qu'on appelle un placebo, c'est-à-dire théoriquement rien,
00:58:37 d'autres à qui on donne un médicament, vous ne savez pas ce que vous avez fait
00:58:42 et vous envoyez ça à l'industrie pharmaceutique.
00:58:44 Et l'industrie pharmaceutique vous prie ça et elle vous dit un peu ce qu'elle veut à la fin.
00:58:49 Parce que c'est elle qui l'analyse, après elle paye quelques célébrités pour signer le papier,
00:58:56 et le papier est publié.
00:58:59 Ça c'est le mécanisme de validation des médicaments.
00:59:03 Et donc les gens qui font ça, bien entendu, ceux qui font les expérimentations sont payés,
00:59:09 ils ont besoin de l'argent pour le faire, ceux qui écrivent sont payés,
00:59:13 mais ils ne le disent pas à leurs malades.
00:59:15 Donc leurs malades deviennent des cobayes sans qu'ils leur disent,
00:59:20 alors que théoriquement, quand les gens se sont mis d'accord, qu'est-ce qu'on doit faire,
00:59:24 dans la déclaration d'El Zinki, on ne peut pas inclure un malade dans un essai
00:59:30 dans lequel il y a un traitement factice, sans obtenir son accord,
00:59:34 après lui avoir expliqué qu'il allait recevoir un médicament alors qu'il est malade,
00:59:38 dans lequel il n'y a rien.
00:59:40 Il faut le consentement éclairé.
00:59:42 Il faut le consentement éclairé.
00:59:44 Et moi je peux vous dire que dans 80% des essais qui sont proposés actuellement en France,
00:59:53 l'obligation d'information du malade sur le fait qu'il peut recevoir un médicament qui ne sert à rien,
01:00:01 et que le médecin touche de l'argent pour faire cet essai, n'est pas mentionnée.
01:00:06 Elle n'est pas respectée, elle n'est pas mentionnée.
01:00:09 Dans 80% des cas.
01:00:11 Dans 80% des cas.
01:00:13 Les gens gagnent de l'argent à faire ces essais.
01:00:15 Quand vous faites un essai avec un médicament nouveau,
01:00:18 nous les essais qu'on a faits, moi je ne fais pas d'essai avec les médicaments nouveaux.
01:00:22 Donc personne ne va me payer à faire ça.
01:00:24 Je ne vais pas me payer pour donner de l'hydroxychloroquine.
01:00:28 Je ne gagne pas d'argent avec ça.
01:00:30 Si je distribue le dernier produit à 10 000 euros l'injection,
01:00:38 alors là on va me donner de l'argent pour faire ça.
01:00:40 Il y a quelqu'un qui est prêt à payer.
01:00:42 Si vous faites du Remdesivir, on vous paye.
01:00:45 Si vous faites du toxychloroquine, on ne vous paye pas du tout.
01:00:49 Vous n'êtes pas un bon homme d'affaires Didier Raoult.
01:00:53 Non mais je ne suis pas malheureux, je ne suis pas pauvre, je vous rassure.
01:00:58 Je gagne bien ma vie.
01:01:00 Je n'ai pas besoin de ça.
01:01:02 Donc je pense qu'il y a, bien entendu, on devrait dire,
01:01:06 le rapport loyal qu'un médecin doit avoir avec son patient,
01:01:11 c'est de lui dire "écoutez, nous ne sommes plus deux, nous sommes trois,
01:01:16 moi je suis payé par l'industrie pour tester un médicament chez vous".
01:01:21 Oui, le dire clairement.
01:01:23 Et donc, ce devraient faire partie des documents qui sont transmis
01:01:28 de la main à la main à chaque malade qui est inclus.
01:01:31 On devrait lui dire "vous savez, pour ce travail je vais gagner de l'argent".
01:01:35 Et donc nous ne sommes pas dans un simple rapport de "je suis là pour vous soigner".
01:01:40 Je suis là pour vous soigner aussi, c'est possible.
01:01:42 Mais si vous prenez le traitement à l'aveugle que je vous donne,
01:01:47 je vais gagner de l'argent.
01:01:49 Ça c'est un petit et beaucoup de choses.
01:01:51 Transparence, c'est vrai.
01:01:53 Et là, ce n'est pas sûr qu'on arriverait à impur autant de gens.
01:01:56 On en reparle tout de suite après cette petite pause.
01:02:00 Elle est rapide.
01:02:01 A tout de suite, Didier Roult.
01:02:04 Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
01:02:06 Appelez maintenant pour réagir 0826 300 300.
01:02:10 Les Français parlent au français.
01:02:14 Les carottes sont cuites.
01:02:17 Les carottes sont cuites.
01:02:19 Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
01:02:22 Transparence, transparence c'est effectivement obligation, en tout cas de soin,
01:02:27 pas obligation de résultat, vous l'avez dit Didier Roult.
01:02:30 Mais justement, on est au fond du problème qui nous a occupé comme jamais
01:02:36 et mondialement depuis trois ans.
01:02:38 Je vous avais dit en préparant cette émission,
01:02:40 on parlait de ça, on disait mais les gens entendent tout et le contraire de tout.
01:02:44 Et bon, les gens ne sont pas médecins, ne sont pas spécialisés,
01:02:47 ne sont pas épidémiologistes ou microbiologistes.
01:02:50 Ils entendent et on leur enjoint de faire ceci, ceci ou cela.
01:02:55 Au-delà même de la vaccination ou de prendre tel ou tel médicament.
01:02:58 Mais comment ça se passe ?
01:03:00 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, la DOCSA, la parole c'est quoi ?
01:03:05 C'est l'administration, c'est le gouvernement.
01:03:08 Comment ça fonctionne, cette mécanique qui consiste à dire aux gens
01:03:12 "Voilà, il faut faire ceci, il faut faire cela"
01:03:14 et on vous donne le tableau et on vous gouverne légèrement par la peur.
01:03:18 Car j'ai légèrement ce l'hélicoptère.
01:03:20 Alors je vais vous donner deux versions différentes.
01:03:24 Une version évolutive et une version paranoïaque.
01:03:28 Les deux ont leur intérêt.
01:03:31 La version évolutive, c'est qu'il n'y a pas de domaine
01:03:35 qui continue à avoir une progression permanente dans sa performance.
01:03:44 Nous avons culminé avec les médicaments,
01:03:48 nous avons culminé à la fin du XXe siècle.
01:03:51 C'est-à-dire que si vous regardez les médicaments efficaces,
01:03:55 c'est-à-dire pas des médicaments qui répondent à ce que vous voyez,
01:04:00 on n'arrive plus à trouver tel ou tel médicament en pharmacie
01:04:03 parce qu'ils sont trop vieux, on les élimine
01:04:06 pour laisser la place à des médicaments nouveaux
01:04:08 qui coûteront beaucoup plus cher.
01:04:09 Trop vieux et trop bon marché, c'est ça.
01:04:11 Trop vieux et trop bon marché.
01:04:13 Donc on a cumulé un capital de connaissances,
01:04:16 un capital de molécules absolument inouïes.
01:04:18 Mais ce capital de molécules fait que d'ailleurs,
01:04:22 on arrive très bien à soigner dans les pays pauvres
01:04:25 qui ne s'achètent pas du tout nos molécules hors de prix,
01:04:28 on arrive très bien à soigner les gens sans grande différence.
01:04:31 Donc il y a un poids là qui est absolument considérable, colossal,
01:04:35 qui est celui de l'innovation thérapeutique.
01:04:38 Donc quand il y a une nouvelle maladie,
01:04:43 vous dites écoutez, on va prendre un médicament qui a 70 ans
01:04:46 parce qu'il marche très bien.
01:04:48 Là, vous êtes dans une situation qui est d'une complexité extrême,
01:04:51 parce que ça veut dire qu'on ne va pas pouvoir se gaver sur ce truc-là.
01:04:54 D'accord ?
01:04:56 En parlant de "oh", vous parlez de Big Pharma, bien sûr.
01:04:59 Oui, mais Big Pharma, vous savez,
01:05:03 si vous regardez la structure du financement de Big Pharma,
01:05:06 vous retrouvez tout.
01:05:07 D'abord, les rois du monde,
01:05:09 c'est-à-dire les fonds de tension américains.
01:05:14 Vanguard et BlackRock,
01:05:20 qui vont tenir 5% chacun d'à peu près tout.
01:05:23 Alors c'est eux les rois du monde.
01:05:25 Donc eux, si d'un coup vous dites qu'il n'y a plus de nouveaux médicaments,
01:05:28 c'est un problème.
01:05:30 D'accord ?
01:05:31 Et donc ça, c'est un financement qui est massif,
01:05:35 qui est...
01:05:36 Vous savez, le bénéfice sur investissement le plus important actuellement,
01:05:41 c'est sur les nouveaux médicaments,
01:05:43 dont ceux qui servent à quelque chose,
01:05:45 c'est-à-dire qui augmentent l'espérance de vie
01:05:47 par rapport à ce qui se passait en 2000,
01:05:50 est ridicule.
01:05:51 C'est ce qui rapporte le plus d'argent, 35% de bénéfice.
01:05:54 Si vous regardez le vaccin,
01:05:59 c'est encore plus magique,
01:06:01 parce qu'ils ne payent rien, ils encaissent tout.
01:06:03 C'est-à-dire que c'est les États qui financent la recherche pour les vaccins,
01:06:08 et ensuite c'est eux qui se font payer...
01:06:10 Qui encaissent le bénéfice.
01:06:12 Qui encaissent, mais de manière qui est inouïe.
01:06:14 Vous avez bien vu ce truc en Europe,
01:06:16 où on a vendu pour, je crois, je ne vais pas dire de métis,
01:06:20 80 millions d'euros de vaccins,
01:06:23 dans une conversation privée entre Mme Ursula et le patron de Pfizer,
01:06:29 dont on n'a aucune trace.
01:06:31 Et on n'a jamais vu ça dans l'histoire de l'humanité,
01:06:34 de manier des sommes comme ça, dans le secret de deux personnes.
01:06:38 Pas des millions, des milliards, dit Raoult.
01:06:40 Des milliards, oui.
01:06:41 On est en train de parler de 80 milliards.
01:06:44 Et on est en train d'en jeter par tonne,
01:06:47 parce qu'elle en a tellement acheté,
01:06:49 les gens n'en ont pas voulu, parce qu'ils s'en sont rendu compte
01:06:52 que l'efficacité de ça était ce qu'elle était,
01:06:55 que la cible n'était pas bonne,
01:06:57 c'est-à-dire que les sujets jeunes ne justifiaient pas d'être vaccinés.
01:07:00 Ça n'avait pas de sens.
01:07:02 Donc ça a été des décisions hâtives,
01:07:04 prises par une personne seule ou entourée de quelques personnes
01:07:08 dont on ne sait pas qui c'est.
01:07:10 Maintenant, quand les gens lui renvoient les vaccins,
01:07:13 les vaccins sont périmés et on va les foutre à la poubelle
01:07:16 pour des milliards.
01:07:17 Donc ça, si vous voulez,
01:07:19 ce n'est pas la peine d'être paranoïaque
01:07:21 pour se poser des questions, vous voyez.
01:07:23 C'est vrai.
01:07:24 C'est des questions, quand même.
01:07:25 Donc il y a un véritable problème.
01:07:27 Nous sommes dans un tournant évolutif, si vous voulez.
01:07:30 On a réussi pendant quelques années,
01:07:33 une quinzaine d'années,
01:07:35 les gens qui avaient le plus d'argent à investir là-dedans.
01:07:39 On réussit à faire croire que l'espérance de vie moyenne
01:07:42 allait passer à 120 ans
01:07:44 si on continuait à inventer des vaccins, des médicaments.
01:07:47 Mais ce n'est pas vrai.
01:07:48 Pas qu'on s'arrête.
01:07:49 On ne sait pas comment faire.
01:07:51 Et donc, si vous voulez,
01:07:53 la fluite en avant de cette industrie absolument phénoménale
01:07:59 qui a des moyens de communication inouïs,
01:08:02 des moyens de pression inouïs,
01:08:04 et qui fait des bénéfices complètement disproportionnés
01:08:09 par rapport aux services rendus,
01:08:11 c'est la plus florissante qu'il soit.
01:08:14 Et c'est une dernière qui reste à l'Occident.
01:08:17 C'est une des rares choses qu'on sache encore.
01:08:21 Parce que produire, ce n'est même pas nous qui la produisons.
01:08:24 Donc on ne sait plus rien faire
01:08:26 que de construire des médicaments
01:08:28 dont on n'est pas sûr qu'ils servent à quelque chose.
01:08:30 C'est un problème.
01:08:31 Mais qui rapporte ?
01:08:33 Ah mais qui rapporte ?
01:08:35 Oui mais alors justement, comment sortir ?
01:08:39 On avait parlé de ça.
01:08:41 On a traité jusqu'à présent de fascisme d'extrême droite,
01:08:45 maintenant on a traité de communisme.
01:08:47 Comme je le sais, tu as l'un goût ou tu as l'autre de les chier.
01:08:50 Ça, ça fait partie.
01:08:53 Vous savez, c'est Courteline qui disait
01:08:56 "passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de faim gourmée".
01:09:00 Donc, ce n'est pas très grave.
01:09:02 Mais alors parlons justement de...
01:09:04 Comment ces prises de décision,
01:09:06 au fond, on a parlé de cette...
01:09:09 Effectivement, sans être paranoïaque,
01:09:11 de montrer comment ça se passe,
01:09:13 mais est-ce que ça peut continuer encore comme ça longtemps ?
01:09:16 Ne parlons que dans le domaine de la santé, de la médecine, etc.
01:09:20 Et cette espèce de, non pas de fuite en avant,
01:09:23 mais voyez ce qui se passe avec l'OMS
01:09:25 qui dit "maintenant c'est nous qui allons tout réjonter".
01:09:28 En tout cas, tout se passe comme si
01:09:30 on avait transféré à l'Europe un certain nombre de choses,
01:09:33 on va transférer à l'OMS toutes les décisions mondiales en matière de santé.
01:09:37 C'est quoi cette fuite en avance ?
01:09:40 - Vous savez qui c'est le financeur de l'OMS ?
01:09:43 - Bill Gates.
01:09:45 - Oui.
01:09:46 Le premier financeur, c'est Bill Gates.
01:09:50 Le deuxième financeur, c'est les États-Unis.
01:09:53 Le troisième financeur, c'est Bill Gates.
01:09:55 Avec un autre nom.
01:09:56 - Oui, la fondation.
01:09:57 La fondation Bill et Belinda.
01:09:59 - Oui.
01:10:00 - Et puis un autre, il a deux fondations
01:10:03 qui sont les deux plus gros financeurs de l'OMS.
01:10:07 Et donc moi je vis dans un monde
01:10:10 dans lequel je sais que c'est celui qui paye qui décide.
01:10:13 - Et donc voilà.
01:10:15 Et alors nous, pour revenir à la France,
01:10:18 au cher pays, à notre vieux et doux pays,
01:10:22 comme disait le Général,
01:10:24 on a parlé un peu de l'administration.
01:10:26 Comment ça se passe au niveau de l'administration ?
01:10:28 Qu'est-ce qui fait qu'il y a une telle...
01:10:31 là aussi, un tel abîme en fait ?
01:10:34 - Je ne sais pas dire.
01:10:38 Si vous voulez, je pense que globalement,
01:10:42 le personnel politique de ces 20 dernières années
01:10:48 dans les démocraties s'est dégradé.
01:10:51 Que deuxièmement, les gens qui sont très bons s'en vont.
01:10:55 Je vous donne des exemples aux États-Unis
01:10:57 pour ne pas vexer les Français.
01:10:59 Il y avait...
01:11:01 La présidente de Harvard vient de démissionner.
01:11:04 Elle était tout à fait politiquement correcte.
01:11:07 C'était une jeune femme noire
01:11:09 avec une épreuve de titre modeste
01:11:12 qui était faite pour une partie de plagiat de sa directrice.
01:11:17 - Absolument.
01:11:19 - Le président avant d'Harvard,
01:11:21 c'était une des plus grandes stars des mathématiques du monde,
01:11:24 s'appelait Eric Summers.
01:11:26 Et ce Eric Summers, un jour a dit, vous savez,
01:11:29 "On voit, nous, quand on fait des maths,
01:11:32 il y a une différence qui persiste
01:11:35 entre le degré de performance des hommes et celui des femmes."
01:11:38 Il y a eu une campagne féministe contre lui et il a démissionné.
01:11:41 D'accord ?
01:11:42 Donc on ne veut pas des grands scientifiques.
01:11:44 On veut des gens qui soient compatibles
01:11:46 avec la mode de l'époque ou les angoisses de l'époque.
01:11:50 Vous savez, quand Biden...
01:11:52 J'étais un peu réticent quand j'ai vu arriver Biden
01:11:55 avec Trump aussi, mais enfin avec Biden,
01:11:57 je trouvais qu'il était un peu vieillot pour s'occuper de ça.
01:12:00 Mais j'ai eu une bonne surprise.
01:12:02 Il a créé un poste extraordinaire
01:12:05 de maître de la science pour Eric Lander,
01:12:09 qui est un type qui me rend jaloux sur les H-factors
01:12:14 parce qu'il fait partie des quelques personnes
01:12:16 qui ont un taux de citation qui est supérieur au mien.
01:12:19 Donc respect !
01:12:21 On a nos propres marqueurs, vous voyez.
01:12:23 Les citoyens, ils se disent tout.
01:12:25 Moi, nous, on a les citations.
01:12:27 Donc j'ai dit, tiens, mais comment ce Biden
01:12:29 est allé chercher ce Eric Lander ?
01:12:31 Il prend un Eric Lander, ça a duré six mois.
01:12:34 Ça a duré six mois et Eric Lander a démissionné
01:12:37 en disant, écoutez, non, je le comprends,
01:12:39 je ne suis pas gentil,
01:12:41 je harcèle les gens qui travaillent avec moi
01:12:43 en leur demandant de travailler,
01:12:45 je leur demande trop de travailler,
01:12:47 ça n'est pas adéquat et je démissionne.
01:12:49 Toujours, toujours avec chose.
01:12:51 Vous ne pouvez même plus avoir les très bons
01:12:54 parce que les très bons vont se retrouver
01:12:57 au milieu d'une zone dans laquelle
01:12:59 les gens ont l'habitude de glandouiller.
01:13:01 Si vous voulez, quand on va leur dire,
01:13:03 c'est pas comme ça qu'on le fait,
01:13:05 ils vont dire, ils vont tous à l'esplende,
01:13:07 ils ont fait une pétition et Eric Lander
01:13:09 n'a pas voulu atteindre le résultat de la pétition,
01:13:11 il est parti. On a un vrai problème là,
01:13:13 qui est un problème démocratique,
01:13:15 qui est un problème, est-ce qu'on peut encore
01:13:17 attirer ou se servir de ceux
01:13:19 qui sont les plus performants,
01:13:21 ou est-ce qu'on doit dire, tout ça c'est une illusion,
01:13:23 c'est pas vrai, c'est des escrocs,
01:13:25 ils sont tous pareils, ils en sont fous.
01:13:27 - La réponse, évidemment, tombe de sens,
01:13:31 enfin ça n'a pas de sens, comment voulez-vous
01:13:33 travailler avec des gens qui n'ont pas la compétence
01:13:35 dans ce qu'ils font ? On voit très bien les résultats.
01:13:37 D'ailleurs, ça n'a pas de sens.
01:13:39 - Vous avez vu le niveau de compétence
01:13:42 qu'on voit au fur et à mesure,
01:13:44 chez l'émission à la santé,
01:13:46 je m'excuse, on a eu une secrétaire médicale,
01:13:48 là, une pharmacienne
01:13:50 qui avait des conflits d'intérêts
01:13:53 avec Urgo,
01:13:55 - Vous avez eu un historien,
01:13:57 Rémi Rousseau, historien.
01:13:59 - Rousseau qui est resté 6 mois,
01:14:01 et qui avait des affirmations qui l'est très rare,
01:14:03 le vaccin marche toujours, c'est merveilleux,
01:14:05 je ne sais même pas de quoi il parle, le malheureux.
01:14:07 Donc, si vous voulez,
01:14:09 et vous avez cette espèce de valse,
01:14:11 on en est à 6, je pense qu'on sera bientôt à 7,
01:14:13 elle ne pourra pas tenir très longtemps,
01:14:15 donc si vous voulez, il y a quand même une question.
01:14:17 - Non mais Didier Raoult, pardon,
01:14:19 vous avez eu un grand scientifique, Olivier Véran,
01:14:21 un grand scientifique.
01:14:23 - Non, Olivier Véran n'a jamais été un grand scientifique.
01:14:25 Je n'ai pas beaucoup d'atomes crochus
01:14:27 avec Agnès Buzyn,
01:14:29 mais c'était une scientifique,
01:14:31 une professeure de médecine,
01:14:33 qui a fait des choses, qui a eu des responsabilités,
01:14:35 je ne suis pas d'accord, je pense qu'une des raisons
01:14:37 pour lesquelles je n'étais pas d'accord
01:14:39 avec elle est que j'avais un conflit frontal avec son époux,
01:14:41 et que son époux avait un conflit d'intérêts
01:14:43 familial dans la position dans laquelle il était.
01:14:45 Il était directeur du Médium
01:14:47 alors qu'elle était ministre,
01:14:49 ce qu'on n'accepte pas dans les pays développés.
01:14:51 Donc ça a créé un conflit entre nous,
01:14:53 peu importe,
01:14:55 elle a été désagréable.
01:14:57 - Mais est-ce qu'elle était une bonne ministre ?
01:14:59 - Elle a fait un livre dans lequel
01:15:01 elle disait que j'étais dingue quand même.
01:15:03 - Ah bah écoutez,
01:15:05 - Je l'ai pris comme un compliment.
01:15:07 - Oui, absolument.
01:15:09 Non mais pour revenir à ça,
01:15:11 ce qui est extraordinaire,
01:15:13 c'est effectivement comment les...
01:15:15 Vous avez vu, on ne sait pas pour parler des noms,
01:15:17 mais Delphrécy,
01:15:19 président du conseil scientifique
01:15:21 pendant deux ans et demi,
01:15:23 et qui dit à la fin "oui, on s'est peut-être trompé,
01:15:25 on a eu tort",
01:15:27 et encore, c'est à des rares qui le disent,
01:15:29 les autres ne disent rien du tout.
01:15:31 Comment voulez-vous qu'on s'y retrouve,
01:15:33 nous lambda, je veux dire,
01:15:35 encore une fois, qui ne sont ni scientifiques
01:15:37 ni médecins, c'est quand même fou
01:15:39 parce qu'il y a quand même un problème démocratique grave,
01:15:41 et je ne parle pas que de la France,
01:15:43 cette espèce de désinformation organisée,
01:15:45 de mensonges organisés,
01:15:47 ce mentir vrai,
01:15:49 est quand même extrêmement éprouvant
01:15:51 pour la démocratie,
01:15:53 enfin si encore on croit la démocratie.
01:15:55 - Je ne sais même pas,
01:15:57 si vous voulez,
01:15:59 le meilleur livre pour qualifier ça,
01:16:01 c'est celui de John Toole Kennedy,
01:16:03 vous savez,
01:16:05 "La conjuration des imbéciles",
01:16:07 parce que je ne crois même pas.
01:16:09 Il y a de la malice avec l'argent,
01:16:11 bien sûr, mais quand vous voyez
01:16:13 les décisions de Boris Johnson,
01:16:15 maintenant, ça c'est très clair,
01:16:17 comment ça a été décidé par Boris Johnson,
01:16:19 le confinement,
01:16:21 vous voyez les conversations qu'il a eues,
01:16:23 qui sont transcrites avec son ministère de la Santé,
01:16:25 vous tombez de la chaise. Il dit qu'il fait ça pour ne pas
01:16:27 vexer la première ministre d'Ecosse,
01:16:29 c'est ça le rationnel.
01:16:31 - Il a carrément dit ça.
01:16:33 - C'est effarant.
01:16:35 Moi j'ai dit
01:16:37 à Dan Fressy, quand j'ai démissionné
01:16:39 du conseil scientifique, moi je ne veux pas
01:16:41 faire des recommandations qui ne soient pas
01:16:43 scientifiques, mais qui sont politiques.
01:16:45 Le confinement c'est politique,
01:16:47 il n'y a aucune évidence que le confinement
01:16:49 nulle part ne sert à rien de chose.
01:16:51 Donc je ne peux pas, moi, cautionner
01:16:53 une chose pareille.
01:16:55 Ou bien alors on marque ce qu'ils ont fini par faire.
01:16:57 Écoutez, dont un de mes amis,
01:16:59 Jean-Laurent Casanova,
01:17:01 comme on fait maintenant
01:17:03 dans des situations de cette nature,
01:17:05 il y a huit personnes qui pensent
01:17:07 que c'est exact, et il y en a quatre
01:17:09 qui ne sont pas d'accord, et on marque le nombre
01:17:11 de ceux qui ne sont pas d'accord, de manière à ne pas
01:17:13 se retrouver à être dans un consensus
01:17:15 avec lequel on est en désaccord.
01:17:17 Vous voyez ?
01:17:19 - Oui, au moins c'est dit, effectivement.
01:17:21 Et ce qui est
01:17:23 terrifiant,
01:17:25 c'est que quand on voit aujourd'hui
01:17:27 où on en est de ce point de vue-là,
01:17:29 ce qui a quand même trahi,
01:17:31 qui est là, il y a une
01:17:33 destruction de confiance
01:17:35 envers la parole, qu'elle soit politique
01:17:37 ou médicale,
01:17:39 je parle des médecins de plateau, etc.
01:17:41 Ce qui est quand même
01:17:43 angoissante, parce que si
01:17:45 on se dit "ah, ceux-là, ils racontent n'importe quoi,
01:17:47 ils disent n'importe quoi,
01:17:49 pour des raisons à la fois de conflit d'intérêt,
01:17:51 ou des raisons, comme vous dites, d'ignorance
01:17:53 crasse, ou des raisons
01:17:55 de démagogie...
01:17:57 - Ou d'orgueil !
01:17:59 Vous ne pouvez pas savoir, moi, je ne voulais plus
01:18:01 passer avant cette histoire, je ne voulais plus passer à la télévision,
01:18:03 parce que, je m'excuse, quand on est tête-à-tête,
01:18:05 on peut discuter de manière intelligente,
01:18:07 mais quand on est au cours d'une table,
01:18:09 la plupart du temps, on n'entend que des bêtises,
01:18:11 et on est obligé de répondre à des bêtises,
01:18:13 et donc j'ai cessé de le faire depuis longtemps.
01:18:15 C'est pas qu'on ne m'ait pas demandé,
01:18:17 mais je n'ai plus voulu le faire.
01:18:19 Là, j'ai considéré que
01:18:21 je ne faisais plus ça,
01:18:23 mais j'avais ma propre
01:18:25 voie d'information,
01:18:27 qui me permettait de dire ce que je pensais.
01:18:29 Je ne vous crois pas détenus à la vérité,
01:18:31 mais je disais ce que je pensais,
01:18:33 ce qui m'évitait de répondre
01:18:35 à des bêtises.
01:18:37 Vous ne pouvez pas savoir ce à quoi
01:18:39 j'ai été confronté sur des plateaux,
01:18:41 c'est absolument effarant.
01:18:43 Il y a des gens dont c'est le bonheur,
01:18:45 ils sont contents quand ils passent sur un plateau,
01:18:47 il y a leur famille, leurs cousins, leurs voisins,
01:18:49 qui regardent HTV à la télévision,
01:18:51 vous ne savez pas à quoi c'est l'importance de la gloire.
01:18:53 Vous savez bien que sous les armées de Napoléon,
01:18:55 on a fait plus tuer de gens par la gloire
01:18:57 que pour l'argent.
01:18:59 La gloire c'est terrible ce que ça fait aux gens.
01:19:01 Donc il faut se méfier
01:19:03 de gens qui n'ont pas de gloire par ailleurs.
01:19:05 Parce que ceux-là,
01:19:07 si on les fait accéder à la gloire,
01:19:09 ils ne peuvent plus s'en passer.
01:19:11 J'avais un très bon ami
01:19:13 journaliste, il s'appelait Jean Kéaillon,
01:19:15 qui avait écrit un livre sur
01:19:17 les habits neufs du président Mao,
01:19:19 et qui à cette occasion était devenu très célèbre,
01:19:21 on l'inventait tous les jours,
01:19:23 pour dire du mal du Maoisme.
01:19:25 Et il m'a dit "écoute, c'est affreux,
01:19:27 parce que quand ça s'est arrêté,
01:19:29 si tu veux, j'ai eu un syndrome de manque
01:19:31 terrible,
01:19:33 et je n'aurais plus pu continuer à dire quelque chose,
01:19:35 c'est une drogue dure.
01:19:37 C'était une drogue dure.
01:19:39 Absolument.
01:19:41 On se retrouve juste avec la dernière petite pause.
01:19:43 Et vous aurez peut-être la parole
01:19:45 au 0826 300 300 si vous nous appelez
01:19:47 sur le standard de Sud Radio. A tout de suite.
01:19:49 [Musique]
01:19:51 Sud Radio Bercov dans tous ses états
01:19:53 midi 14h. André Bercov.
01:19:55 Ici Sud Radio.
01:19:57 [Musique]
01:19:59 Les français parlent
01:20:01 aux français.
01:20:03 Je n'aime pas la
01:20:05 Blanquette de Veaux. Je n'aime pas
01:20:07 la Blanquette de Veaux.
01:20:09 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
01:20:11 13h50 sur Sud Radio,
01:20:13 on est ensemble jusqu'à 14h avec le professeur
01:20:15 Didier Raoul que vous recevez André,
01:20:17 et on accueille Isabelle qui nous appelle depuis
01:20:19 Anières. Bonjour Isabelle. Bonjour Isabelle.
01:20:21 Et meilleurs voeux. Et bonne année.
01:20:23 Eh bien moi aussi je vous souhaite une bonne
01:20:25 année. Et vraiment je suis ravie
01:20:27 de vous avoir. Monsieur Bercov,
01:20:29 merci pour votre émission.
01:20:31 Et puis professeur Raoul,
01:20:33 vraiment je voulais vous remercier
01:20:35 parce que dans cette crise du Covid,
01:20:37 je vous ai écouté plusieurs fois
01:20:39 et j'ai suivi
01:20:41 vos indications, j'ai vérifié par moi-même
01:20:43 ce que vous disiez parce que j'ai
01:20:45 trouvé ça bien que vous nous demandiez
01:20:47 de vérifier,
01:20:49 d'analyser par nous-mêmes, je l'ai fait.
01:20:51 Et en plus je lis l'anglais,
01:20:53 ça m'a été très utile.
01:20:55 Je voulais vous remercier parce que vraiment
01:20:57 j'ai pu analyser les choses,
01:20:59 voir ce qui se passait dans le monde,
01:21:01 voir que vous n'étiez pas le seul à dire certaines
01:21:03 choses et que
01:21:05 parfois les professeurs
01:21:07 etc. d'autres pays ne
01:21:09 comprenaient pas ce qui se passait en France.
01:21:11 Et votre intervention,
01:21:13 je ne sais plus si c'était au Sénat ou à l'Assemblée
01:21:15 nationale, c'était vraiment
01:21:17 très bien,
01:21:19 très clair à comprendre.
01:21:21 Voilà, donc merci pour nous
01:21:23 avoir donné le moyen,
01:21:25 les moyens d'analyser
01:21:27 par nous-mêmes les choses.
01:21:29 - Merci Isabelle. Vous voyez Didier Raoul,
01:21:31 que tout le monde
01:21:33 ne vous traite pas de tous les noms, hein.
01:21:35 - Non mais ne
01:21:37 ne soyez pas du tout inquiet pour moi.
01:21:39 Vous savez,
01:21:41 le plus gros problème que j'ai, c'est plus
01:21:43 que de temps en temps,
01:21:45 je ne souhaite pas être désagréable.
01:21:47 Donc de temps en temps, malheureusement,
01:21:49 je dois refuser parce qu'on me
01:21:51 demande je ne sais combien de selfies par jour,
01:21:53 les gens veulent tous me serrer la main.
01:21:55 Donc vous savez,
01:21:57 je ne tente pas du tout.
01:21:59 Il y a une discordance absolument considérable
01:22:01 entre moi, la perception
01:22:03 que j'ai de
01:22:05 ce que les gens pensent de moi.
01:22:07 D'abord parce que tout le monde voit bien que
01:22:09 un, je ne veux pas, je ne tirerai pas
01:22:11 de bénéfices politiques de ça.
01:22:15 Pourtant je vous assure qu'on me l'a demandé.
01:22:17 Je ne tire pas de financement
01:22:19 de ça, je ne suis payé par personne
01:22:21 pour faire ça.
01:22:23 Je fais ça avec mes moyens du bord.
01:22:25 - Oui ça va.
01:22:27 - On m'a foutu dehors de ma place
01:22:29 de praticien hospitalier
01:22:31 que j'aurais pu garder pendant trois ans
01:22:33 de plus que j'aurais fait volontiers.
01:22:35 Je ne pratique plus la médecine
01:22:37 parce qu'on m'a foutu.
01:22:39 Le directeur général a été envoyé spécifiquement
01:22:41 pour me foutre dehors ou
01:22:43 me faire rétracter
01:22:45 les accusations que j'ai maintenues
01:22:47 contre M. Hirsch qui m'a
01:22:49 diffamé.
01:22:51 Donc si vous voulez, les gens sont assez lucides.
01:22:53 Je suis étonné de voir...
01:22:57 Je ne veux pas faire une hiérarchie
01:22:59 ou dire qu'il y a
01:23:01 une dégringolade
01:23:03 de plus en plus notable
01:23:05 dans les gens qui
01:23:07 s'occupent du ministère de la Santé.
01:23:09 Mais si vous voulez, quand on arrive
01:23:11 comme ministre de la Santé en disant
01:23:13 que ce vaccin est
01:23:15 efficace et sans danger...
01:23:17 - Et qu'il n'y a aucun effet secondaire.
01:23:19 - Il n'y a pas d'effet secondaire.
01:23:21 C'est quand même spectaculaire.
01:23:23 Si vous voulez, ça veut dire que
01:23:25 c'est des gens qui vivent...
01:23:27 On a un vrai problème, moi je l'ai dit.
01:23:29 Il y a un problème de casting
01:23:31 actuellement. Je ne sais pas
01:23:33 d'où il vient, je ne sais pas s'il est particulier
01:23:35 au président,
01:23:37 ou si c'est une dérive générale du pays.
01:23:39 Parce qu'à force de les embêter,
01:23:41 de les contrôler, de leur dire qu'ils ne pouvaient
01:23:43 pas avoir de bénéfices, peut-être
01:23:45 que maintenant ils ramassent des gens
01:23:47 qui n'ont rien d'autre à faire.
01:23:49 C'est inquiétant.
01:23:51 - C'est un vrai problème.
01:23:53 - La qualité actuelle
01:23:55 du personnel politique responsable
01:23:57 fait peur.
01:23:59 Honnêtement, ça fait peur.
01:24:01 - En tout cas, on ne sait pas
01:24:03 si ça fait peur à Chantal. Bonjour,
01:24:05 bonne année.
01:24:07 - Bonjour, bonjour André.
01:24:09 Pas de salut, comme on dit
01:24:11 chez nous.
01:24:13 Je suis ravie d'entendre
01:24:15 le professeur Raoult. D'ailleurs, dans mon bureau,
01:24:17 j'ai sa petite statue qu'on m'a offerte.
01:24:19 - Oh, ça y est !
01:24:21 Iconographie, maintenant !
01:24:23 - Je veux dire, ça m'intéresse parce que moi je travaille
01:24:25 quand même dans un hôpital.
01:24:27 J'ai mis sa statue exprès.
01:24:29 - Dites-nous ce que vous avez à dire parce que malheureusement,
01:24:31 on arrive en fin d'émission.
01:24:33 - Je ne comprends pas. Il y a quelque chose que je ne comprends pas.
01:24:35 Il sortent de nouvelles études,
01:24:37 si j'ai bien compris au Canada et à Lyon.
01:24:39 Moi, j'aimerais qu'on nous sorte un peu
01:24:41 des études sur les effets secondaires.
01:24:43 On n'arrive pas à avoir de chiffre de la CADA.
01:24:45 On n'arrive à rien avoir. Moi, je peux vous dire
01:24:47 une seule chose. C'est que les effets secondaires,
01:24:49 moi, je ne suis
01:24:51 personnelle de santé, mais ça c'est quelque chose
01:24:53 que j'ai pu constater.
01:24:55 Le nombre de jeunes entre
01:24:57 45 et 45 ans
01:24:59 que j'ai eu dans mon service avec des AVC,
01:25:01 avec des, soit disons,
01:25:03 dilemmes barrés, atypiques,
01:25:05 parce que maintenant, ils sont ou atypiques
01:25:07 ou auto-immunes. On ne sait même pas poser
01:25:09 les diagnostics. On a des tas
01:25:11 de jeunes qui ont eu des maladies. Je ne parle
01:25:13 pas des décès. Et ça,
01:25:15 personne en France ne fait des études.
01:25:17 Par contre, pour faire des études contre
01:25:19 le professeur Raoult, alors là, on y va.
01:25:21 Là, ils ont les moyens.
01:25:23 S'il vous plaît, ceux qui nous entendent,
01:25:25 faites des vraies études
01:25:27 sur les effets secondaires.
01:25:29 Même Pfizer lui-même a dit
01:25:31 que ça ne protégeait pas, qu'il ne savait pas qu'il y avait
01:25:33 des effets secondaires. Pfizer lui-même l'a dit.
01:25:35 - D'accord, Chantal. Didier Raoult,
01:25:37 alors vous pensez que il faudrait peut-être
01:25:39 justement se mettre un peu au travail là-dessus ?
01:25:41 - Si vous voulez,
01:25:43 je redoute une chose, c'est que
01:25:45 Max Planck disait ça.
01:25:49 Max Planck disait
01:25:51 "La vérité ne triomphe
01:25:53 jamais, mais ses adversaires
01:25:55 meurent."
01:25:57 - C'est une belle citation.
01:25:59 Belle citation, effectivement.
01:26:01 - Et donc, je pense que c'est ce qui se passera.
01:26:03 C'est-à-dire que je ne vois pas
01:26:05 tous ces gens dire "mais vous savez,
01:26:07 j'ai pris des décisions à la légère,
01:26:09 on avait bu un coup de trop,
01:26:11 ou lui faisait ça,
01:26:13 et donc moi j'étais obligé de faire ça."
01:26:15 Ça s'est passé comme ça,
01:26:17 l'histoire du confinement.
01:26:19 Boris Johnson avait vu
01:26:21 sa copine
01:26:23 déconner, il s'est fait virer.
01:26:25 Et lui s'est fait virer aussi après.
01:26:27 Et donc, les Français ont dit
01:26:29 "on va faire comme Boris Johnson."
01:26:31 Et donc tout ça, si vous voulez,
01:26:33 comment revenir là-dessus en disant
01:26:37 "j'ai fait des bêtises, j'ai enfermé les gens,
01:26:39 j'ai ruiné le pays, j'ai enfermé
01:26:41 des gens pendant un ou deux trucs, à la fin,
01:26:43 on a eu une mortalité, surtout des gens qu'on n'a pas
01:26:45 bien voulu soigner, des gens qui sont
01:26:47 morts avec plus de 85 ans,
01:26:49 on nous a vendu
01:26:51 un espèce de truc qui allait
01:26:53 changer, bouleverser la démographie,
01:26:57 et la population a continué
01:26:59 à augmenter, la population mondiale
01:27:01 a continué à augmenter,
01:27:03 en Norvège il n'y a même pas eu de surmortalité
01:27:05 notable pendant toute la période.
01:27:07 Donc tout ça, c'était
01:27:09 pas vrai. Et au moment,
01:27:11 si vous voulez, tout ça c'est de l'affolement.
01:27:13 Et quand on dit, c'est sûr,
01:27:15 on en est au point d'être affolé, de dire
01:27:17 "Restez tous à la maison, on ne peut pas vous soigner,
01:27:19 et prenez du Doluprane, si vous voulez,
01:27:21 là c'est la fin du monde."
01:27:23 - On va en rester à Max Planck, parce que
01:27:25 je crois que ce qu'il a dit, effectivement,
01:27:27 est une bonne vérité. Merci Didier Raoult.
01:27:29 - Merci professeur Raoult d'avoir été avec nous.
01:27:31 André Bercoff, on vous retrouve demain
01:27:33 en direct avec Céline Alonso, à partir de 13h
01:27:35 pour La Culture, vous recevrez Georges Nivas,
01:27:37 demain à partir de midi, c'est Alexis Poulin
01:27:39 qui sera avec vous. A demain sur
01:27:41 CEDR. - Et merci à vous.

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