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Comment sensibiliser le grand public et le monde du travail sur les difficultés d’accès à l’emploi des personnes avec un handicap ? L’association Valentin Haüy a misé sur l’humour via la campagne “Un métier pour moi”, quand Relief Inclusion propose de son côté des actions directement dans les entreprises. Leurs dirigeants sont dans le CERCLE RH de SMART JOB.

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00:00 [Musique]
00:12 Le cerclérage et pour parler du handicap, on en parle beaucoup sur ce plateau, c'est un sujet qui est très important.
00:17 L'intégration et l'accès des personnes en situation de handicap à l'emploi est un vrai sujet aujourd'hui,
00:23 même si le taux de chômage a baissé, il reste encore supérieur évidemment au taux de chômage des personnes valides.
00:30 On en parle et puis on parlera aussi de la situation des personnes en situation de handicap qui, peut-être parfois, s'auto-censurent,
00:35 se censurent, disent "c'est pas pour moi, je peux pas y aller". C'est un vrai sujet.
00:39 On en parle avec mes invités, Bintou Bagayoko, ravie de vous accueillir, fondatrice de Relief Inclusion.
00:45 On parlera du duodet et puis on parlera aussi des ateliers que vous organisez,
00:48 parce que c'est aussi un travail que vous menez au sein de votre structure pour promouvoir, faire de la pédagogie.
00:53 On fera le point avec vous. Puis sur l'onboarding inversé, ça c'est un sujet que vous portez aussi et on en parlera.
00:59 Sylvain Nivar, ravi de vous accueillir.
01:01 Oui, moi aussi.
01:02 On est très heureux de vous accueillir sur Smartjob, président de AVH, Association Valentin Aoui.
01:08 Créée alors, elle a plus de 130 ans cette association ?
01:11 Oui, 134.
01:12 134 ans, en direction des personnes non voyantes.
01:16 Et malvoyantes.
01:17 Et malvoyantes. Un mot quand même sur votre parcours. Vous avez été diplômé d'une école d'ingénieurs.
01:23 Arrêtez-moi si je me trompe.
01:25 Mais ce handicap est arrivé progressivement, on est bien d'accord ?
01:28 Alors je suis né malvoyant et progressivement ma vie s'est dégradée jusqu'à devenir complètement aveugle.
01:35 Et aujourd'hui, portez évidemment les messages.
01:38 Et aujourd'hui, je préside cette belle association depuis un peu plus de 3 ans.
01:45 J'ai fait toute ma carrière en fait dans le commercial informatique.
01:50 Je vendais des systèmes informatiques.
01:52 J'ai été aussi maire d'un village du Cher pendant deux mandats.
01:56 Et au moment où j'hésitais à me représenter pour un troisième mandat,
02:00 j'ai été approché pour reprendre la présidence de l'association avec une motivation qui m'a pas mal poussé.
02:07 C'est le fait que je suis le premier président déficient visuel depuis 134 ans.
02:12 L'association existe, comme vous l'avez souligné.
02:15 Il n'y avait jamais eu que des présidents voyants.
02:18 Donc je trouve que c'est un joli symbole à incarner, que je suis fier d'incarner.
02:22 Vous avez porté une campagne au sein de AVH, très innovante, très disruptive.
02:28 J'aimerais qu'on envoie quelques images pour qu'on comprenne ce que vous vouliez nous dire.
02:33 Une manière de prendre le contre-pied, de surprendre.
02:40 C'était ça l'objectif ?
02:42 Oui, c'est d'interpeller, de surprendre.
02:45 Là, c'est traité de façon humoristique.
02:48 Mais quand vous avez un conseiller Pôle emploi qui vous dit "ah bah j'ai un super boulot pour vous,
02:55 vous allez pouvoir être maintenageur" ou je ne sais pas quoi, ça arrive.
02:59 Tous les cas concrets qu'on a développés dans la vidéo sont des cas réels.
03:04 On va voir les images en 40 secondes.
03:06 On a du son parce qu'on va bien comprendre ce que vous avez voulu nous dire.
03:10 J'aimerais qu'on puisse voir cette vidéo.
03:13 Dentiste, critique de cinéma, coiffeur.
03:18 Pourquoi pas, j'ai envie de dire moi, coiffeur.
03:20 Ma tante est coiffeuse.
03:22 Je ne vois pas le problème.
03:26 Je ne vois pas le problème.
03:28 Je ne vois pas le problème.
03:30 Je ne vois pas le problème.
03:32 Par là.
03:34 Je ne vois pas le problème.
03:36 Je ne vois pas le problème.
03:43 Certains métiers ne sont pas accessibles aux personnes déficientes visuelles.
03:51 Pour tous les autres métiers, nous ne voyons pas le problème.
03:54 Mintou, je vous ai vu sourire parce que là, vous la connaissez cette campagne,
03:57 mais on la revoit ensemble.
03:59 Elle est intéressante parce qu'elle met aussi les pieds dans le plat.
04:02 Vous qui accompagnez des entreprises, faites de la pédagogie.
04:05 L'insertion des personnes en situation de handicap, ce n'est pas à tout prix
04:09 puisqu'on voit bien qu'avec ce slogan, il n'y a pas de problème.
04:11 On voit qu'il y a un problème quand même.
04:13 Tout à fait.
04:15 En plus de ça, je suis conseillère en emploi.
04:17 Quand j'ai regardé la campagne, j'ai bien ri au début
04:21 parce que je me suis dit que c'est un métier qui n'est pas souvent mis en avant.
04:26 J'ai bien apprécié quand même qu'on mette en avant les professionnels de l'emploi.
04:30 Je suis allée au-delà de la campagne en me disant que je ne vois pas le problème.
04:37 C'est justement un problème de perception.
04:40 Je pense que c'est ce focus-là qu'il faut mettre en avant.
04:45 C'est-à-dire que pour les entreprises, autant pour les accompagnateurs, il se peut,
04:50 qu'il y a un travail par rapport à ces billets inconscients
04:55 par rapport aux personnes en situation de handicap.
04:57 Mais là, on voit dans ce clip, évidemment, l'impossibilité pour un maintenageur non-voyant,
05:01 malvoyant de pouvoir aider quelqu'un avec sa perche
05:03 parce qu'il ne peut pas la voir et donc la personne se noie.
05:06 Mais inversement, est-ce qu'il y a aussi un platefond de verre,
05:09 une forme d'auto-censure de la personne en situation de handicap qui dit
05:12 "C'est pas pour moi" ?
05:16 Les deux.
05:17 Les deux ?
05:18 Les deux. C'est-à-dire qu'on a beaucoup d'exemples où, dans un entretien de recrutement,
05:24 il y a beaucoup de méconnaissances et de non-dits.
05:28 Dans un entretien de recrutement, le recruteur ne va pas forcément oser poser des questions
05:33 parce qu'il ne veut pas être politiquement incorrect, etc.
05:36 Il va rester sur ses préjugés, la façon dont il voit ce handicap-là.
05:41 Le candidat ne va pas forcément oser en parler parce qu'il n'assume pas,
05:47 parce qu'il a peur de se desservir, etc.
05:49 Et donc on parle de plein de choses pendant une heure,
05:51 sauf de la seule chose qui préoccupe les deux.
05:53 L'essentiel, oui.
05:54 Et donc chacun reste un peu sur son idée.
05:58 On vous dit "On va réfléchir, on vous rappellera" et puis on ne vous rappelle jamais.
06:02 Oui, c'est ça. Ce que vous décrivez là, ce sont aussi des expériences vécues
06:06 et racontées à travers le réseau associatif que vous présidez.
06:08 Oui.
06:09 C'est-à-dire qu'on écoute poliment, sans évoquer les vrais sujets de fond,
06:13 c'est-à-dire "Êtes-vous en mesure de rentrer dans l'immeuble ? Quels seront vos besoins ?"
06:17 Et puis en fait on préfère ne pas rappeler.
06:19 Oui, c'est la culture française.
06:21 C'est-à-dire que c'est très différent des cultures anglo-saxonnes où on pose les choses.
06:26 Donc le recruteur anglo-saxon va vous dire "Ok, je comprends que vous avez un handicap,
06:30 de quoi vous aurez besoin ?"
06:31 Exactement.
06:32 Et on pose les choses et on discute.
06:35 "Bon, ça c'est possible de vous le mettre à disposition, ça non, désolé,
06:38 on va prendre un autre candidat parce qu'on ne peut pas faire cet aménagement de vos tâches."
06:42 Mais au moins on en parle.
06:44 Bintou, concrètement, Relief Inclusion, dans l'esprit,
06:47 puisqu'on a compris que vous étiez très engagée dans l'accompagnement, évidemment, par votre métier.
06:51 C'est quoi Relief Inclusion ? C'était quoi votre philosophie, votre idée ?
06:55 Alors, étant une professionnelle du médico-social,
06:58 j'ai toujours eu envie de dépasser ce cadre vraiment associatif
07:04 et j'ai voulu aller d'autant plus loin.
07:07 C'est-à-dire dans l'accompagnement des personnes en situation de handicap,
07:10 mais cette fois en entreprise.
07:12 Parce qu'il y a beaucoup de choses, d'événements qui peuvent se dérouler en entreprise
07:17 mais qui ne sont pas forcément dans les clous.
07:19 C'est-à-dire de la loi de 2005,
07:21 que ce soit en interne, la communication avec le médecin du travail et l'employeur.
07:27 D'ailleurs, j'ai assisté dernièrement au baromètre de la perception du handicap,
07:34 des discriminations focus sur les maladies chroniques.
07:37 Et c'est vrai que là, oui, il y a un dysfonctionnement en interne
07:41 et je voudrais bien, moi, intervenir en entreprise
07:43 pour pouvoir améliorer les situations des personnes en entreprise.
07:47 D'autant qu'on parle d'handicap visible, évidemment, malvoyant, non-voyant,
07:53 des personnes en chaise roulante,
07:54 mais il y a une multitude d'handicaps invisibles,
07:57 ce qui crée d'ailleurs parfois des malentendus au moment du recrutement.
08:01 Vous êtes d'accord, Sylvain de Milan ?
08:02 Oui, bien sûr.
08:03 Le handicap invisible, il y a un spectre de troubles et de handicaps qui élargit de plus en plus.
08:09 En particulier dans la malvoyance, justement.
08:11 C'est-à-dire que vous vous débrouillez à peu près bien.
08:13 Bon, de temps en temps, vous vous tapez à la lampadaire,
08:16 mais vous pensez que ça va aller et donc vous ne le dites pas et ce n'est pas visible.
08:22 Ça renvoie à ce que je disais tout à l'heure.
08:24 Personne n'en parle et tout.
08:25 Vous avez été maire, vous avez été élu local, ingénieur, engagé au sein d'une entreprise.
08:31 Vous qui avez un regard, je dirais, très panoramique sur ces sujets, qu'est-ce qui bloque ?
08:34 C'est l'entreprise qui a des préjugés, c'est des personnes en situation de handicap
08:38 qui n'arrivent pas à se mettre en relation avec des offres,
08:41 parce qu'elles existent quand on regarde le job board de la GEPHIP.
08:44 Il y a des milliers, des dizaines de milliers d'emplois non pourvus.
08:47 Qu'est-ce qui se passe ?
08:48 C'est ce que vous dites.
08:50 Je compléterai en disant qu'ici, il y a un souci d'orientation.
08:53 C'est-à-dire que les filières qu'on choisit ne sont pas forcément des filières porteuses.
08:58 L'accès aux études est difficile.
09:01 On n'a pas forcément, aujourd'hui, le marché réclame des professionnels scientifiques, des informaticiens, etc.
09:09 Et les déficients visuels, assez souvent, vont choisir des filières plus littéraires,
09:18 de sciences humaines, de sociologie, etc.
09:20 qui ne sont pas forcément là où il y a le plus de débouchés.
09:23 Une des raisons pour ça, c'est que c'est très difficile d'avoir des supports adaptés.
09:28 Les livres de mathématiques, c'est compliqué à faire en braille.
09:31 Les livres d'informatique, etc.
09:33 Les e-learning, c'est rarement accessible.
09:37 Donc il y a aussi un problème d'orientation qui est important.
09:41 C'est pour ça que nous, on a un centre de formation professionnelle
09:44 où, dans les filières qu'on a choisi de dispenser,
09:48 ce sont volontairement des filières où il y a des débouchés derrière.
09:51 Quand on forme des kinés, on sait que nos élèves kinés,
09:54 une fois qu'ils ont leur diplôme de kiné, ils ont l'embarras du choix pour trouver un travail.
09:58 - Parce qu'on recherche beaucoup de kinés. - On cherche beaucoup de kinés.
10:00 On forme des informaticiens.
10:02 On a lancé il n'y a pas longtemps une filière de formation de réparateur de vélo.
10:06 Parce qu'on sait qu'aujourd'hui, quand je sors avec un diplôme de réparateur de vélo,
10:10 aujourd'hui, ça explose. Donc il y a plein de demandes.
10:14 Donc il y a un problème d'orientation aussi, je rajouterais par rapport à ce que vous dites.
10:18 - C'est clair. Les filières initiales et les métiers vers lesquels on va orienter une personne en situation de handicap.
10:24 Vous avez évoqué tout à l'heure les métiers médico-sociaux.
10:26 Qu'est-ce que vous vouliez dire exactement ?
10:28 Il y a possibilité de recruter des personnes en situation de handicap et c'est un secteur qui ne recrute pas assez ?
10:33 - Alors je parlais du médico-social. - C'est votre secteur ?
10:37 - Voilà, exactement. J'ai eu un parcours en ESAT,
10:40 où j'ai eu l'occasion de rencontrer l'association Valentin Ahouy,
10:44 où on a pu être sensibilisés au handicap visuel.
10:50 Et la suite, tout de suite, après la sensibilisation, il y a eu de l'action.
10:56 C'est ça que j'ai envie de marquer.
11:00 C'est qu'on a beaucoup cette tendance à sensibiliser, mais à rester à la sensibilisation.
11:06 Et pas aller au-delà, c'est-à-dire aller vraiment au passage à l'action.
11:11 - Je ne veux pas qu'on se quitte, parce que là on est au cœur du débat du recrutement, des filières de formation,
11:16 mais vous, vous évoquez l'idée de l'onboarding inversé. C'est quoi l'idée ?
11:20 Une personne en situation de handicap qui va intégrer quelqu'un de valide pour inverser les codes,
11:25 un peu comme fait le clip de l'association AVIH ?
11:29 - Alors là, en fait, l'intérêt ce n'est pas non plus de stigmatiser,
11:34 ce n'est pas parce que c'est une personne en situation de handicap, mais vraiment...
11:38 - Mais d'inverser les codes !
11:39 - Exactement. C'est-à-dire qu'il y a une transmission des compétences pour une personne, un salarié qui va arriver,
11:44 un nouvel arrivant, qu'il soit valide ou non. Vraiment pour qu'il y ait une action, déjà innovante,
11:52 et aussi qui va remettre les personnes, on va dire, dans des conditions d'apprentissage différentes.
11:58 Et qui n'empêche pas, justement, de gagner en compétences.
12:01 - Donc ça veut dire, c'est une initiative que vous voulez lancer ou elle existe déjà ?
12:05 - Justement, j'ai besoin justement de pouvoir en discuter avec des institutions,
12:10 les services publics et les associations.
12:12 - D'accord.
12:13 - Donc avant de pouvoir, que ça soit piloté et que ça puisse être mis en...
12:17 - Mais vous, monsieur le maire, je dis monsieur le maire exprès, dans vos belles petites...
12:21 petits villages du Cher, de Mairie, concrètement, vous aussi, vous avez on-boardé, vous aussi, vous avez recruté, vous aussi.
12:27 Comment ça s'est passé ?
12:28 - Bah, ça c'est... En tant que déficient visuel moi-même, bon, j'ai une sensibilité à la fibre humaine du candidat.
12:42 Donc c'est un mélange, quoi. Je pense que c'est... Bien sûr qu'il faut que le candidat ait les compétences,
12:47 mais moi je suis très sensible au savoir-être, à la personne, à la posture que la personne aura.
12:54 Je regarde assez peu, quand je fais passer des entretiens, je regarde très peu le CV.
12:58 - Vous écoutez ?
12:59 - Oui. Non, mais ce que je veux dire, c'est que je n'ai même pas lu le... La plupart des recruteurs lisent le CV avant de démarrer l'entretien.
13:04 - Non, non. Vous voulez savoir à qui vous avez affaire.
13:05 - Moi, je lis pas le CV, quoi. Et je pose pas de questions sur la carrière de la personne ou très peu, quoi.
13:11 Je m'intéresse surtout... Est-ce que ça va être quelqu'un qui va avoir les mêmes valeurs que le travail qu'on va lui confier ?
13:21 Est-ce que c'est quelqu'un qui va être plutôt... Quelqu'un de méticuleux ou quelqu'un qui va aller vite, etc. ?
13:27 C'est vraiment le savoir-être qui est important.
13:28 - J'ai peut-être mal posé ma question, mais est-ce que vous avez eu, à travers ceux que vous avez onboardés, intégrés,
13:33 que ce soit à la mairie ou dans vos différents postes, eu des échanges par le fait que cette personne était valide
13:38 et était onboardée par quelqu'un qui était en situation de handicap ? Ou est-ce qu'il n'y a pas eu une discussion sur ce sujet ?
13:43 - Non, j'ai pas eu l'occasion de recruter des personnes handicapées moi-même, si vous voulez.
13:48 Mais je pense que l'association Valentin Aouy est le premier employeur de France d'un éfficient visuel,
13:54 parce qu'on en emploie, je pense, grosso modo 200, mais j'en ai pas recruté moi-même.
14:00 En revanche, il ne faut pas oublier... J'aimais bien ce que vous disiez, Madame, c'est sur le fait qu'il ne faut pas oublier
14:06 toute la frange de population qui a besoin de travailler dans un secteur protégé.
14:10 Donc il y a aussi toute cette population-là qui, pour différentes raisons, souvent de handicap associé,
14:16 a besoin d'être soit dans un atelier protégé, soit dans une entreprise adaptée.
14:21 Et il ne faut pas les oublier, c'est important. J'ai envie de les mentionner.
14:25 - Merci à vous. Absolument. Je rappelle ce chiffre, 630 000 personnes aveugles ou malvoyantes sont au chômage.
14:30 Vous confirmez ce chiffre, si je ne me trompe pas ? - Oui, oui.
14:32 - Ça veut dire que c'est difficile aujourd'hui et donc il faut briser évidemment les tabous,
14:36 même si beaucoup doivent aussi intégrer, comme vous le dites, des milieux protégés ou des ESAD, par exemple.
14:41 Je salue Bintou Bagayoko et votre initiative. Vous la portez auprès du ministre.
14:46 Qu'est-ce que vous faites avec cette idée de haute bornule inversée, comme vous faites là ?
14:50 - Justement, c'est à moi de me retrousser les manches parce que c'est vrai qu'on a quand même des pensées assez traditionnelles.
14:58 On est très habitués à l'usage... Enfin voilà, c'est assez marqué dans le marbre.
15:03 J'arrive comme ça avec mes gros sabots, allez on va inverser les choses.
15:07 C'est vrai que là, pour moi, il faut s'organiser avec des institutions, avec vraiment des représentants des services publics pour pouvoir piloter ce projet.
15:18 - Merci à vous Sylvain Nivar et puis j'invite à tous ceux qui n'auraient pas vu les clips et vos campagnes,
15:22 qui sont honnêtement très très drôles, d'aller jeter un oeil.
15:24 Association A.V.H. Valentin, un oui plus de 136 ans, créée il y a 136 ans, je crois que c'est l'année...
15:29 - 134. - 134, oui. Je vieillis à ce sujet.
15:32 - C'est cadeau de deux ans. - Vous m'offrez deux ans.
15:34 Merci beaucoup Sylvain Nivar de nous avoir rendu visite.
15:36 Merci à vous Bintou Bagayoko, fondatrice de Relief Inclusion.
15:39 - Tout à fait. - Allez voir son site et les ateliers qu'elle organise auprès des entreprises.
15:44 Merci à vous deux, merci de nous avoir éclairés.
15:46 On termine notre émission avec Fenêtre sur l'emploi et on accueille évidemment notre invité.

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