• l’année dernière
Chez Vinci on annonce qu’il faut préparer dès maintenant les cash flows des 40 ans prochaines années. Selon Stéphane Soumier, les entreprises semblent aujourd’hui les seules à réellement tenter de relever les défis qui sont devant nous. Et l’État, à qui on a pourtant l’habitude de donner l’apanage de la vision à long terme, devrait prendre exemple.

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Transcription
00:00 c'est chez Vinci qu'on va aller chercher la phrase de la semaine. Le patron de Vinci qui d'ailleurs soit dit en passant il y a
00:06 quelques
00:08 quelques jours dans le cadre du grand sommet future of finance nous avait
00:13 décrit comment il avait monté pour gérer cet animal incroyable qu'est Vinci un modèle totalement décentralisé et il trouvait que ce modèle totalement
00:21 décentralisé était en fait beaucoup plus puissant que des modèles centralisés et le patron des concessions de Vinci a dit récemment nous devons absolument
00:29 maintenant
00:31 choisir les activités qui généreront nos revenus nos cash flow dans 40 ans au même moment on
00:37 commençait à comprendre exactement ce qui s'était passé en Allemagne
00:41 avec le budget de l'état au moment du covid vous allez me dire quel rapport vous allez voir le rapport a priori la grande idée
00:48 c'est que la vision de long terme mais c'est l'apanage de l'état en fait c'est une blague
00:53 même chez les allemands il y avait des crédits covid
00:56 qui n'avaient pas été utilisés hop ils ont décidé de les basculer sur la transition énergétique
01:00 vous vous dites pourquoi pas non non non en Allemagne c'est anti constitutionnel bon ok c'est quand même un peu
01:06 lourd un peu dur quand même parce que c'est vrai que là à chaque fois c'est des visions de long terme
01:11 sauf qu'en fait c'est pas ça qui se passait ce qui se passait c'est que ils ont fait des
01:17 calculs de boutiquiers et de comptables pour maintenir la solidité d'une coalition qui en fait
01:24 ne devrait jamais pouvoir gouverner ensemble ça veut dire que pour garder le pouvoir de manière immédiate
01:30 on s'assoit sur la constitution en Allemagne on n'a pas de leçons à leur donner
01:35 les amis ça vous le savez je peux vous reparler par exemple j'en sais rien de Fessenheim
01:41 ou même avant pour les plus anciens de super phoenix la façon dont nous mêmes on a réussi à sacrifier
01:46 l'indépendance énergétique de l'état même chose pour garder le pouvoir pour juste essayer de gagner la prochaine élection
01:55 ça rate à chaque fois d'ailleurs quand il ya ces
01:57 ces espèces d'accommandements
01:59 les électeurs la sanctionne je reviens à mon entreprise on raconte très souvent qu'elle fait la même chose qu'elle gère au trimestre
02:06 qu'elle n'a pas d'autres visions que les prochains résultats et le cours de bourse
02:10 Vinci vous démontre le contraire là comme ça alors on dit oui mais une entreprise familiale
02:15 là comme ça non pas une entreprise familiale c'est l'incarnation du capitalisme du 21e siècle
02:20 capitalisme très éclaté avec pas mal d'investisseurs institutionnels mais absolument partout dans le monde
02:26 oui alors peut-être un jeune patron qui construit sa carrière sur 20 ans non non non c'est un patron qui est en train de préparer sa
02:33 succession c'est structurellement
02:35 que cette entreprise et d'autres
02:37 Réfléchissent sur le long terme alors je sais pas si les défis qui nous attendent
02:45 et notamment le défi du carbone je sais pas si ils pourront être relevé
02:50 par les seules entreprises privées ce que je constate c'est qu'elles sont les seules aujourd'hui à s'en occuper sérieusement
02:56 [Musique]

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