Lucky Luke - Épisode 05 - Café olé

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(1967-1975)
Production : Harbour Prod. Unlimited
Universal Television

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Transcription
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03:02 *Explosion*
03:04 *Musique*
03:18 *Musique*
03:38 *Musique*
03:58 Oh non !
03:59 *Musique*
04:13 Oh mais non !
04:14 Mais lève toi Luke, allez !
04:16 Tu vas pas trop dormir ?
04:18 Mais j'ai faim moi !
04:20 Je veux mon avoine !
04:22 Allez Cowboy, occupe toi de moi !
04:25 Il y a des gens qui disent que le bétail c'est l'énergie vitale de l'Ouest, d'autres disent que c'est l'or mais ils se trompent tous.
04:32 L'âme de l'Ouest c'est le café.
04:34 *Musique*
04:36 Perce moi un peu s'il te plaît Cowboy !
04:38 Il en reste pas beaucoup !
04:39 Mais qu'est-ce que vous faites ?
04:40 Je me sers une tasse de café !
04:41 Arrêtez !
04:42 Je veux mon café !
04:44 *Brouhaha*
04:49 Il n'y a rien de pire pour un Cowboy que d'être privé de sa première tasse de café.
04:53 Alors imaginez ce que ça donne quand le café manque dans une ville entière comme ce jour-là à Daisy Town.
04:59 *Musique*
05:15 Bonjour mon révérend !
05:16 *Musique*
05:45 *Bruit de la porte*
05:47 *Musique*
05:49 Mon pauvre Luc, tu ne sais pas encore ce qui t'attend
05:52 *Bruit de la porte*
05:54 Bonjour madame MacRiddy !
05:55 Oh ! Laissez-moi tranquille !
05:57 *Musique*
05:59 Virgile ! Virgile !
06:01 *Musique*
06:11 *Bruits de la foule*
06:32 Oh ! C'est pas vrai ces bonshommes !
06:34 *Bruits de la foule*
06:39 Et qu'est-ce qui se passe ici ?
06:40 C'est au-dessus de tes forces de dire bonjour Lothar ou content de te voir Lothar ou je sais pas moi, tu m'as manqué Lothar
06:47 Bonjour Lothar, tu m'as manqué Lothar. Alors qu'est-ce qui vous arrive à tous ?
06:52 C'est à cause du café, le marchand a une semaine de retard et toute la ville en manque.
06:56 Lothar, sers-nous un peu de café, deux tasses bien pleines !
07:01 Hé ! Il ne m'en reste plus du tout. Et toi tu n'en as pas ?
07:04 Moi ? Bah non j'espère en avoir un ici au bar.
07:07 Whisky Lothar !
07:10 Tu ne préfères pas une limonade Otto ?
07:11 Au nom d'une pipe Lothar, si je ne peux pas avoir de café, je veux du whisky. Vas-y, verse !
07:16 Alors un whisky, je t'en sers un, c'est bon.
07:19 *Musique*
07:31 Voilà Otto.
07:32 *Musique*
07:38 Ça c'est... ça c'est bon.
07:41 Oh Luc, la moitié de ces hommes est d'une humeur de chien et l'autre moitié n'arrive pas à se réveiller.
07:46 Et moi ça fait trois jours que j'ai une de ces migraines.
07:49 Ah docteur, qu'est-ce que vous croyez que c'est ?
07:51 Mon diagnostic c'est qu'il s'agit d'une psychose liée à un manque de motivation,
07:56 à une léthargie entraînée par la privation subite de stimulants.
07:59 Et tout ça parce qu'on n'a pas eu notre tasse de café ?
08:01 Ah oui, c'est une évidence.
08:03 Il est prouvé que l'ingestion de caféine affecte la vitalité et risque d'altérer la personnalité.
08:07 Et qu'est-ce que vous recommandez dans ce genre de situation ?
08:09 Je répondrais sans hésitation que la seule et unique thérapie consiste à avaler...
08:14 Oh, une grande tasse de café.
08:17 Cela dit, je repars me coucher.
08:20 Allez, Peaches, sois un petit peu gentille avec moi.
08:25 Jeb.
08:26 Ah, Peaches.
08:27 Tu veux enlever ta main ?
08:29 Jeb, ta femme te cherche partout.
08:31 Elle dit que si tu ne rentres pas avant 11h, tu iras redormir dans le poulailler.
08:35 Bon, ben, je ferais peut-être mieux de passer la rassurée.
08:39 Luke, un télégramme pour toi.
08:44 Ça vient du gouverneur.
08:46 Lis-le-moi, pancitto.
08:47 "Allez chercher passager d'illigence milieu. Stop.
08:50 Edgar G. Rockbottom. Stop.
08:53 Viens d'acheter ranch près de Désitown. Stop.
08:56 Faites-lui les honneurs de la région. Stop.
08:58 Signé, gouverneur Busby."
09:00 Ça, c'est typique des politiciens.
09:02 Toujours un mot aimable pour tout le monde.
09:04 Du thé de Chine. Bon pour les nerfs.
09:08 Non, vous comprendrez, n'a rien.
09:10 Du thé de Chine. Bon pour la santé et bon pour pas dormir.
09:15 Du thé de Chine. Ancienne potion. La magie de l'Orient. Comme le café.
09:20 Le café ?
09:22 C'est bon.
09:23 La diligence arrive ! Voilà le café ! Le café arrive ! Voilà le café !
09:28 Il était temps.
09:30 Vous avez le café ?
09:31 Non, je travaille deux passagers qui se disputent depuis Gauffre-Gauche.
09:34 Ah, zut !
09:35 Vous avez le café ?
09:36 Non, je travaille deux passagers qui se disputent depuis Gauffre-Gauche.
09:39 Ah, zut !
09:40 Vous avez le café ?
09:41 Non, je travaille deux passagers qui se disputent depuis Gauffre-Gauche.
09:44 Ah, zut !
09:45 Vous avez le café ?
09:46 Non, je travaille deux passagers qui se disputent depuis Gauffre-Gauche.
09:49 Ah, zut !
09:50 Vous avez le café ?
09:51 Non, je travaille deux passagers qui se disputent depuis Gauffre-Gauche.
09:54 Ah, zut !
09:55 Vous avez le café ?
09:56 Non, je travaille deux passagers qui se disputent depuis Gauffre-Gauche.
09:58 Ah, zut !
09:59 Alors, quand est-ce qu'on recevra notre café ?
10:01 Je parie que c'était de garde.
10:09 Vous permettez, Miss Anthony.
10:11 Votre galanterie est dépassée, Monsieur Rockbottom.
10:17 Je crois que c'est Suzanne Biantoni, la suffragette.
10:23 Ah, ça, c'est la meilleure.
10:25 Une femme aussi célèbre qui vient ici à Désitard.
10:28 Ah, comment peut-on vivre dans un trou pareil ?
10:32 Monsieur Rockbottom, je m'appelle Lucky Luke.
10:37 Le gouverneur vous salue.
10:38 Il espère que vous vous plairez ici comme une mouche dans une bouse de vache.
10:41 Oui, je les garde au choix.
10:43 Je fais le tour de cette région depuis des mois.
10:45 Degouttown est le meilleur emplacement pour notre usine.
10:48 Ah, non, c'est Désitard.
10:50 Dessus, vous le dites.
10:51 C'est vous qui voulez installer une usine du côté des Ramirez sur l'Orange ?
10:55 Tout à fait.
10:56 Nous allons raser cette cabane et bâtir du moderne.
10:58 Rockbottom est à la pointe du progrès.
11:00 Voyons, vous allez vous charger de mes valises
11:02 et puis vous me direz où je peux procéder à quelques ambitions.
11:05 Miss Anthony, je suis Miss Lotta Legs,
11:10 propriétaire du saloon de Désitard.
11:12 Au nom des habitants de notre ville, je vous souhaite la bienvenue.
11:15 C'est très gentil à vous, Lotta.
11:17 Mais je doute que cette ville fasse bon accueil à une suffragette.
11:20 Une femme qui se bat pour avoir le droit de voter.
11:23 Il manquait plus que ça.
11:24 On a déjà assez d'embêtements avec le café, non ?
11:27 Qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse d'une espèce d'hystérique
11:29 qui veut se battre pour que les femmes aillent voter ?
11:31 Et puis quoi encore, je vous le demande ?
11:33 Je parie qu'ensuite, ils voudront donner aux chimpanzés le droit de vote.
11:35 Si j'en juge par les personnes ici présentes,
11:37 je dirais qu'ils l'ont déjà fait.
11:39 Après vous.
11:40 Merci, madame.
11:44 Messieurs.
11:47 Avec les compliments d'Edgar Rockbottom et de sa fabrique de fouet moderne.
11:51 Merci.
11:53 J'aimerais encourager les femmes à prendre leur place dans la vie publique.
11:57 Nous n'avons pas encore le droit de voter,
11:59 mais qui sait si nous ne serons pas un jour gouverneurs.
12:02 Vous êtes très différente de ce que je m'étais imaginé.
12:04 Oh ?
12:05 Oui, enfin parce qu'on vous présente comme une femme violente et hystérique.
12:08 Oh ! Je suis capable de cracher le feu quand il le faut.
12:11 Miss Anthony...
12:12 Appelez-moi Suzanne.
12:13 Suzanne.
12:14 Je voudrais que vous vous installiez chez moi pendant que vous êtes en ville.
12:17 J'ai une chambre au-dessus du saloon.
12:19 Elle est assez bruyante, mais...
12:21 Merci, Lotta, c'est très gentil.
12:23 Suivez-moi.
12:24 Il en reste peut-être un peu.
12:34 Non ! Non !
12:36 Ah super !
12:38 Je l'avais vu le premier !
12:39 C'est à moi !
12:42 Je sais trouver un peu de café !
12:45 Putain !
12:47 Oh !
12:48 Ah !
12:49 Oh !
12:50 Oh !
12:51 Arrêtez !
12:59 Oh !
13:00 Vous ne faites rien pour arrêter ces bruits de shérif.
13:20 Mais arrêtez, espèce de pute !
13:28 Oh !
13:29 Quel décalage, mon ami.
13:41 Oui, tenez !
13:42 Oh !
13:44 Mais arrêtez !
13:46 Oh, je suis désolé.
13:48 Oh !
13:56 Luc ?
13:57 Tu es supposé leur donner le bon exemple.
13:59 C'est exactement ce que je fais.
14:01 Cal, qu'est-ce qui s'est passé ?
14:04 Jeb et Titus ont voulu fouiller dans la poubelle pour chercher du mar de café.
14:07 Titus en a trouvé un peu, mais c'est moi qui l'ai vu le premier.
14:10 Alors Jeb m'a frappé et je lui ai collé un coup de poing.
14:12 Ensuite, Cal a frappé Titus.
14:14 Tout ça pour du café ?
14:16 Tu aurais dû les rationner, on n'en serait pas arrivés là.
14:18 Au lieu de me dire comment tenir mon saloon,
14:20 tu pourrais peut-être partir à la recherche des provisions qui nous manquent, shérif.
14:24 C'est mon travail, c'est pas toi qui va me l'apprendre.
14:26 D'après ce que je viens de voir, je crois qu'elle s'en sortirait beaucoup mieux que vous.
14:29 Vous n'allez pas supporter une telle arrogance de la part de cette femme, n'est-ce pas, shérif ?
14:33 Te mêle pas de ça, chapeau melon.
14:35 Les fronteries de ces femmes qui prétendent faire le travail d'un homme.
14:38 Peut-être que je saurais.
14:39 Bien sûr que vous sauriez.
14:40 Tu parles.
14:41 Au tout premier problème, elle viendrait sangloter sur votre épaule pour que vous les aidiez.
14:45 Pourquoi ne pas lui donner une chance ?
14:48 De prouver ce que je peux faire.
14:50 Tu veux mon étoile, c'est bien ça ?
14:54 La voilà.
14:56 Félicitations, shérif Lex !
15:05 Maintenant, cette histoire de café va pouvoir s'arranger.
15:08 Excellente stratégie, c'est très bien.
15:11 Lui donner une leçon tout en la forçant à régler cette affaire, je crois que je vais m'amuser.
15:16 Maintenant, je vais passer aux choses sérieuses.
15:19 Jeune fille avec les compliments d'Edgar Rockbottom, inventeur du fouet moderne.
15:24 C'est une blague, pas vrai, Luc ?
15:28 C'est elle le nouveau shérif ?
15:30 Oui.
15:31 Dites donc, shérif, comment vous ferez pour arrêter les bandits avec une table sur la main ?
15:35 Le shérif n'est pas ici pour écouter des gens grossiers.
15:38 Elle a du pain sur la planche.
15:40 Venez, ma chère.
15:48 Hé, viens, Luc ! Luc, dépêche-toi !
15:51 Je ne manquerai pas ça pour tout l'or du monde.
15:54 Qu'est-ce que l'otage cherche à prouver ?
15:57 Je n'en sais rien, mais cette Suzanne B commence à me taper sur le système.
16:00 Ah oui, ça tu peux le dire.
16:02 On va commencer par nettoyer à fond son bureau, il en a probablement besoin.
16:10 [Musique]
16:12 Et bien comme je le disais, je ne suis pas une bonne bête.
16:35 [Musique]
16:37 Et bien comme je le dis toujours, une place pour chaque chose et chaque chose à sa place.
16:42 Commençons.
16:43 Oh, vous avez vu l'otage ?
16:45 Des fusils laissés à portée de main.
16:47 N'importe qui pourrait les décrocher et les emporter.
16:50 C'est scandaleux.
16:52 Regardez-moi ça.
16:53 Les Dalton affichés à côté des frères James.
16:56 On ne vous a jamais dit qu'il fallait exposer les avis de recherche à la hauteur des yeux ?
17:02 Rentrez chez vous messieurs, nous n'avons nul besoin de vous.
17:05 Dis donc Luc, maintenant que l'otage est devenu le shérif, toi tu te retrouves au chômage.
17:09 Qu'est-ce que tu vas faire ?
17:11 Eh bien, je vais m'occuper du salon.
17:14 Quoi ? Tu travailleras au bar ?
17:16 Tu tiendras le café ?
17:18 Quoi, ça t'étonne ? Ça doit pas être si dur que ça.
17:21 Il y a tellement de foutoirs toujours là-bas.
17:23 Tu crois ?
17:24 Eh bien vas-y alors.
17:28 Dirige le salon.
17:30 [Rires]
17:32 Qu'est-ce qu'il nous prépare encore ?
17:43 Il a un sacré culot je trouve.
17:47 Ne vous occupez pas de lui.
17:50 [Musique]
18:17 Regardez ça, c'est pire qu'une porcherie.
18:20 Évidemment, vous vous êtes battus il y a une heure.
18:22 Qu'est-ce que ça change ? C'est toujours dans cet état-là.
18:25 Bon, au travail, allez !
18:31 [Musique]
19:00 [Musique]
19:26 [Musique]
19:53 C'est pas vrai, je viens de tout laver.
19:55 [Musique]
20:24 [Musique]
20:29 Alors, qu'est-ce que tu en dis ?
20:30 C'est parfait, on se croirait dans un musée.
20:33 On savait mieux quand c'était une porcherie.
20:35 Luc ! Luc ! Avancez, mon sang, avancez, allez !
20:39 Luc ! Luc !
20:41 Je prends le café.
20:42 On m'a dévalisé, ils m'ont tout pris !
20:46 Ils m'ont tout pris !
20:48 Je ne vois pas ce qui te manque, Bollor.
20:52 L'or et les fusils sont là.
20:53 Non, le café, il a volé toute ma cargaison.
20:56 Qui ça ?
20:57 Mendez !
20:58 Et voulez-vous nous dire qui est ce Mendez, shérif ?
21:02 Le plus dangereux des Horlalo à l'ouest du Pécos.
21:04 On dit qu'il a tué un homme parce qu'il faisait du bruit en mangeant.
21:07 On dit qu'il enlève les femmes et les jeunes filles, qu'il s'amuse avec elles et qu'il les tue juste après.
21:11 Mais si Mendez a pris notre café, on va devoir attendre pendant encore combien de temps ?
21:17 Allez savoir.
21:18 Mais qu'est-ce qu'on va devenir ?
21:20 Oh non, c'est terrible, je veux du café maintenant !
21:24 C'est toi le shérif.
21:26 On ne peut plus s'amuser dans cette baraque.
21:45 Tu as raison.
21:47 Peaches, vide-moi le cendrier de la table numéro 7, il y a deux mégots dedans.
21:52 Oui, patron.
21:53 Non mais regardez-moi ça, mon cow-boy qui se transforme en serveuse.
21:57 Tant pis pour lui, il ira à pied.
21:59 Je tiens à ma réputation, moi.
22:01 Mesdames...
22:10 Oh, pardon, shérif.
22:13 Qu'est-ce que ça donne ?
22:15 Pas de problème avec la clientèle ?
22:17 Non, maintenant que l'endroit est propre, il se tient bien.
22:21 Et toi, ça te plaît le métier de shérif ?
22:27 Oui, c'est intéressant.
22:28 Nous sommes venus vous voir pour des raisons professionnelles.
22:32 Écoutez messieurs, j'ai besoin d'une troupe pour rattraper les voleurs de café.
22:37 Non !
22:38 Quoi, qu'est-ce qu'il y a ?
22:41 Je vais te dire ce qu'il y a. Luc est notre shérif depuis des années
22:44 et on va pas former une troupe si c'est pas lui qui la conduit.
22:47 Et on n'ira pas après Mandès sous les ordres d'une femme.
22:50 Mais Lothar est votre shérif, maintenant vous pouvez la suivre, si vous voulez.
22:53 Ah, si c'est toi qui le dis, Luc.
22:55 J'en suis.
22:58 Ouais, moi aussi.
23:01 Passez me voir au bureau du shérif dans dix minutes.
23:03 On va pouvoir faire du bon travail maintenant.
23:10 Lothar, je ne suis pas certaine que je vais me joindre à vous.
23:13 Vous ne voulez pas venir ?
23:14 Je suis désolée, je n'ai jamais appris à monter à cheval.
23:17 Tenez, regardez ça.
23:39 Ces traces, elles sont pas là par hasard.
23:41 Qu'est-ce que t'en penses, Sheriff ?
23:46 Ouais, c'est là qu'ils ont attaqué le chariot.
23:48 Ouais, je parie que c'est bien ça.
23:49 Bon travail, messieurs.
23:52 Bon.
23:55 Nous allons suivre ces traces.
23:58 Elles nous conduiront tout droit à Mandès.
24:01 En scène, messieurs.
24:04 Il n'y a pas de temps à perdre.
24:06 Lothar.
24:08 Ça c'est nos traces à nous.
24:09 Les bandits sont partis de ce côté-là.
24:12 Je le savais.
24:14 Mais je voulais vous mettre à l'épreuve.
24:16 Bon.
24:24 Suivez-moi.
24:25 C'est bien la dernière fois que je pars dans le désert avec une bonne femme.
24:37 Lothar, il connaît rien. Il sait pas suivre une piste.
24:39 La tête de Luc, quand on lui racontera.
24:42 Taisez-vous, les hommes, et avancez.
24:44 Je suis le shérif Lex de Daisy Town.
24:52 Laissez tomber vos armes.
24:53 À moi de suivre Mandès.
24:55 Les plus dingues de René Horlalois à l'ouest de Pécosse.
24:58 Et viens, Lothar, fichons le camp avant qu'ils nous...
25:00 Faut pas rester là.
25:01 Les mains en l'air et laissez tomber.
25:05 Les mains en l'air et laissez tomber vos armes.
25:07 C'est un ordre, vous m'entendez ?
25:09 Vous avez entendu la dame, amigos ?
25:11 Bien, bien, j'arrive.
25:15 Je viens pour arrêter les vermines qui ont volé le café de Daisy Town.
25:19 Vous les avez enfin débouts, sarment créature.
25:21 Ah bon ?
25:23 Alors je vous arrête, monsieur.
25:25 Pas si vite.
25:26 Vous ne voulez pas savoir pourquoi j'ai fait ça ?
25:28 Si. Pourquoi l'avez-vous fait ?
25:30 Ne voyez-vous pas combien mon plan est insigneux ?
25:32 Si zé contrôle tout le café, zé contrôle toute la ville.
25:36 Les habitants vont payer n'importe quel prix pour récupérer.
25:39 Ville après ville, zé m'emporte et carguez-en des cafés
25:43 jusqu'à ce que zé contrôle l'ouest tout entier,
25:45 jusqu'à ce que tout le pays vienne s'agenouiller devant Mendes.
25:48 Et maintenant que Lucky Luke s'est fait remplacer par une série fan du pogne,
25:54 maintenant c'est encore plus facile.
25:56 Ça suffit. Cette fois, je vous arrête.
25:58 Vous n'avez pas les droits de m'arrêter tant que je n'ai rien à vous.
26:01 Vous venez de le faire.
26:02 Zé menti.
26:03 Et maintenant je dois vous quitter, mon petit chihuahua.
26:07 Je vous dis adieu dans un baiser mûr.
26:11 Je vous dis que je vous arrête, espèce de petit morveux,
26:17 bandit, voleur de café, brigand.
26:20 Zé vous salie, ma belle.
26:22 Zé ne bouge pas, vous voyez.
26:26 Ah ah ah ! Youhou !
26:29 Nous voilà chez le garde, Junker.
26:36 C'est pas si mal.
26:38 On se contente de pas grand-chose quand on a passé la journée enfermé au saloon.
26:44 [Musique]
27:02 Luc, Luciluc, je viens voir monsieur Garroth Botton.
27:06 Bienvenue, cher ami.
27:13 Vous m'avez fait venir pour me parler du café.
27:15 Oui, c'est cela.
27:17 Après avoir entendu parler de cette vénurie désolante dans notre jolie bourgade,
27:21 je me suis arrangé pour trouver de l'approvisionnement à Stinkweed Junction.
27:25 Ce n'est qu'à une journée de cheval.
27:27 Oui, toutefois, il y a une condition pour l'avoir.
27:31 Il faut pas se le prendre avant vendredi ou bien il sera livré ailleurs à un prix plus élevé.
27:35 Très bien, je vais aller le chercher dès demain matin.
27:39 Excellente idée.
27:41 J'ai encore une chose à vous dire, mon cher.
27:43 J'aimerais vous donner tout le café dont nous disposons ici à la Sianda.
27:46 Peut-être cela vous aidera-t-il à apaiser un peu les esprits à dégoûtant.
27:50 Non, c'est hésitant.
27:51 Ah oui, le voilà.
27:53 Prenez ce paquet, c'est du café de Colombie.
27:56 Je vous remercie.
28:00 J'aurais voulu pouvoir faire plus pour ma nouvelle ville d'adoption.
28:03 Je repasserai dans deux jours.
28:08 Bon voyage, mon cher.
28:11 [Musique]
28:13 Joli les bottes.
28:18 Excusez-moi, monsieur. Réunion municipale demain soir.
28:27 Oh, s'il vous plaît, venez, vous allez bien vous amuser.
28:29 Tenez, voilà, mesdames. Réunion municipale demain.
28:32 Venez nombreux.
28:34 Merci, je sais que ça vous plaira. Il y aura toute sorte...
28:36 Oh, vous voulez bien les distribuer pour moi, merci.
28:39 [Musique]
28:41 Lota, alors comment ça s'est passé ?
28:50 Je vous dirai tout à l'heure.
28:52 Pour l'instant, ce que je veux, c'est une grande tasse de bon ca...
28:55 ...té.
28:57 Oh, shérif, miss Suzanne, vous avez eu mandesse.
29:05 Je n'ai pas le droit d'arrêter un homme sans avoir des indices.
29:08 Tu as eu une rude journée, hein ?
29:10 Je crois que j'ai ce qu'il te faut.
29:13 Une jolie tasse et pleine de café.
29:16 Où est-ce que tu as trouvé ça ?
29:20 Un bon patron prend soin de sa clientèle.
29:23 Avec du lait, si je me souviens bien.
29:26 Luc, où est-ce que vous avez trouvé cette merveille ?
29:28 Je ne divulgue pas mes sources.
29:31 Bien, alors si vous ne nous le dites pas, nous n'en voulons pas.
29:36 N'est-ce pas ?
29:38 Eh bien, dépêchez-vous, Lota, nous avons beaucoup de travail.
29:43 Vous ne pouvez pas le laisser refroidir ?
30:03 Lâchez-nous les bouteilles, Verman, c'est le pays, on va s'en mettre plein les couilles.
30:08 Pas avant que vous ayez enlevé vos bottes.
30:13 Il faut parler de ça maintenant, vous comprenez ?
30:32 C'est très important pour l'avenir de notre pays que nous soyons présents.
30:36 Quatre bières, Luc.
30:44 Ça marche.
30:45 Et où sont mes deux limonades ?
30:47 Ah oui, voilà.
30:48 Tu nous en sers, Luc ?
30:50 Et puis quoi encore ?
30:52 Il a débordé, je vais en profiter.
30:56 Et un whisky de plus, Luc.
30:59 Pas question, Otto, t'en as eu assez.
31:01 Je dis un de plus et je le passe.
31:04 Il fallait faire comme Lota et lui donner de l'eau.
31:12 Il n'a jamais fait la différence.
31:14 Lota, venez vite, il y a deux types qui se bagarrent dehors.
31:19 Merci, Pachito.
31:29 Lâchez vos armes, les mains en l'air !
31:31 Regarde, Buck, c'est le shérif.
31:33 Bonsoir, shérif.
31:36 Maintenant, arrêtez ou je vous colle en prison toute la nuit.
31:39 C'est vrai, shérif ? Vous nous invitez chez vous pour dormir ?
31:42 Lâche ton arme tout de suite, espèce de gros ivrogne.
31:46 Je supporte pas qu'on me traite d'ivrogne.
31:49 On va régler ça comme des hommes.
31:52 Reste pas là, Buck.
31:54 J'ai pas envie de me battre avec toi, cowboy.
31:56 Alors il fallait pas m'insulter.
31:58 Dégainez.
31:59 Quoi ? Vous avez peur ?
32:04 Ne me force pas vers ça.
32:07 Allez-y, je ne suis qu'un ivrogne.
32:10 Je vais vous montrer ce qu'il faut faire, shérif.
32:20 Allez, viens, Buck, on va boire un verre de vin.
32:26 Allez, viens, Buck, on va boire un coup.
32:28 Tu parles d'un shérif.
32:38 Tu sais te faire respecter, l'otage.
32:41 Demandez le thé, demandez le thé, le thé, le thé, le thé, le thé, le thé, dernier service.
32:50 Bitches, tes yeux sont aussi bleus que le ciel au-dessus de Daisy Town.
32:54 Luc !
32:55 Oh, fais pas ça, Luc. Il faut que je sois rentré à 5 heures.
33:00 Ah, comment ça va ?
33:12 Ah, très bien. Et toi, Saloun ?
33:15 Ça va. Il faut juste s'occuper de laver les verres, de vider les ivrognes et d'empêcher Jeb de flirter.
33:20 Et toi, le soir, tu as fini ton travail.
33:23 Moi, je n'ai jamais fini. Il y a tout le temps des bagarres en pleine rue.
33:26 Ou alors des accidents de diligence. Ou des chats coincés dans les arbres.
33:29 Et tout ça sans parler de cette histoire de café en plus.
33:32 Tu voudrais reprendre le salon ?
33:35 T'es devenu fou. Je suis une femme responsable.
33:38 Je resterai là tant que Mendes ne sera pas arrêté.
33:41 Je peux te donner un coup de main ?
33:43 Non, je n'ai aucune envie que tu m'aides.
33:45 Je sais que j'y arriverai toute seule. Il suffit que je découvre où il se cache et ensuite je le coince.
33:51 Pourquoi penses-tu qu'Edgar ait voulu me faire quitter la ville le jour même où Mendes est arrivé ?
33:56 Tu crois qu'Edgar aurait un lien avec Mendes ?
34:00 Non.
34:03 Car nous ne voulons plus être traités comme des citoyennes de seconde classe.
34:08 Nous sommes tout aussi intelligentes que les hommes.
34:11 Tout aussi compétentes. Tout aussi habiles.
34:14 Et peut-être même beaucoup plus courtes que les hommes.
34:17 Oui ! Bravo !
34:20 Par exemple, l'autre jour, Lothar a formé une troupe avec ces messieurs.
34:25 Et quand Mendes est arrivé, les hommes ont paniqué.
34:28 Mais cette jeune femme, cette représentante du sexe faible,
34:33 elle a tenu bon.
34:36 Et elle a affronté les bandits toute seule.
34:39 Ouais ! Bravo !
34:44 Ouais ! Bravo !
34:47 Nous ne pouvons pas compter sur les hommes,
34:54 alors je crois qu'il faut que les femmes forment leur troupe elles-mêmes
34:58 afin de permettre à Lothar d'amener Mendes devant la justice.
35:01 Mais comment ferons-nous pour prendre ces bandits ?
35:06 Je ne sais même pas me servir d'un revolver.
35:09 Et moi, je ne sais pas monter à cheval.
35:11 Mais cette fois, mesdames, rien ne m'arrêtera plus.
35:14 Nous chevaucherons ensemble, Martha.
35:16 Vous tiendrez le cheval, je tiendrai le revolver.
35:18 C'est une bonne idée. Je viendrai aussi.
35:20 On va y aller toutes ensemble.
35:22 Merci, vous êtes magnifiques.
35:24 Et c'est nous qui allons amener Mendes devant la justice.
35:27 Ouais ! Bravo !
35:30 Ouais ! Bravo !
35:39 Ouais !
35:41 Lothar !
36:05 Lothar !
36:09 Elle s'est fait kidnapper !
36:11 Calme-toi, Martha. Qui s'est fait kidnapper ?
36:13 Susan Bee ! Je suis montée pour aller la chercher et j'ai trouvé cette lettre.
36:17 Jolie shérif, laissez-moi tranquille ou votre amie sera tuée.
36:21 Mendes.
36:22 Allons-y, mesdames. Il faut retrouver Susan Bee.
36:25 Je crois savoir où il l'a conduite.
36:27 Alors, qu'est-ce que vous attendez ?
36:33 Mais il faut prendre le temps de réfléchir avant.
36:35 Tu comprends ? Si Mendes est assez cruel pour s'attaquer à une femme sans défense...
36:39 C'est bon, restez là. Je vais m'en charger toute seule.
36:42 Attends un peu, Lothar.
36:46 Luc, je n'ai aucun besoin de tes conseils.
36:49 Tu t'en sortiras jamais si tu affrontes Mendes toute seule.
36:52 Je parle à chercher Orange et seul.
36:54 Mais Mendes sait que tu vas aller là-bas.
36:57 Tu penses bien qu'il ne retournera pas Orange ?
37:00 On va essayer de suivre sa trace.
37:05 Ça n'avance à rien, je vais perdre du temps.
37:08 Il l'a mis sur son cheval et il a filé par là, à l'opposé de la direction d'Orange.
37:20 Vous ne réussirez pas à faire peur à Lothar.
37:22 Elle va vous poursuivre comme un chien, Mendes.
37:25 Ne soyez pas ridicule. Toutes les femmes sont des laves.
37:28 Détachez-moi et nous verrons lequel de nous est lâche.
37:31 Ne valons faire une boucle et repartir sur nos pas.
37:34 Quand on va se faire dégager, on va se faire dégager.
37:37 Je vais me faire dégager.
37:39 Je vais me faire dégager.
37:41 Je vais me faire dégager.
37:43 Je vais me faire dégager.
37:45 Je vais me faire dégager.
37:47 Ne valons pas faire une boucle et repartir sur nos pas.
37:50 Si Lucky Luke ou votre bon Arien de série essaye de nous suivre,
37:53 ça les lancera sur une mauvaise piste.
37:55 Lothar est trop intelligente, elle flairera le piège.
38:14 C'est curieux, leurs traces s'enfoncent dans le désert.
38:16 C'est toi qui avais raison en fait.
38:18 Ils veulent nous lancer sur une fausse piste pendant qu'ils retournent au ranch.
38:21 Oh non, il est trop bête pour ça.
38:23 Suivons ses traces, allez viens.
38:25 Désitant, on était concourus.
38:38 Bientôt, j'aurais le Ouest tout entier à mes pieds.
38:43 Et alors, Lennon de Mantis sera ton meilleur café du monde.
38:47 Mais heureusement, vous êtes forcés de vous taire.
38:52 Les femmes égales des hommes.
38:55 Si vous promettez de ne pas parler,
39:00 je vous ferai goûter une tasse de mon meilleur café.
39:04 Vous promettez ?
39:13 Oui.
39:15 Détachez-moi, espèce de sale bâtard.
39:20 Edgar.
39:24 Qui êtes-vous ?
39:30 Un pauvre type prétentieux.
39:32 Le plus grand bandit qui ait vécu dans l'Ouest.
39:35 Eh bien, quand je suis venu au monde,
39:37 j'étais un pauvre bébé prétentieux du nom d'Edgar Rockbottom.
39:41 Mais en mon fort intérieur, j'ai toujours été Juan Carlo Francisco Batista Mendez.
39:45 Le plus grand hollandois que les hommes aient douté
39:47 et que les femmes trouvaient irrésistible.
39:49 Vous êtes à peu près aussi irrésistible qu'un tas de fumier.
39:52 Quoi ?
39:54 Ne suis-je pas le plus romantique de Hollandois
39:57 qui ait jamais connu l'Ouest en quête d'aventure et riant en farde ou danger ?
40:01 Non. Vous n'êtes qu'un pauvre imbécile aussi vrai que vous êtes Edgar Rockbottom.
40:05 Oh.
40:06 Voilà qui est extrêmement déconcertant.
40:08 Je porte la moustache, le masque, le chapeau, la cape.
40:11 J'ai fait tout ce qu'il fallait.
40:13 Eh bien, vous avez vaguement l'air d'un bandit, oui.
40:16 Vous croyez ? C'est vrai ?
40:18 Oh, oui. Vous êtes un vrai desperado, Mendez.
40:23 Oh, gracias.
40:25 Susana, bien, je suis très doucé.
40:27 Et vous pouvez m'appeler Juan Carlo Francisco Batista.
40:31 Juan Carlo Francisco Batista ?
40:34 Si, ma sarmente rondelle du désert.
40:38 Beaux chaussures.
40:40 Oh, je savais bien que j'oubliais quelque chose.
40:44 Je vais aller boire un peu d'eau.
40:54 Ne m'effirais-moi si j'étais toi.
40:56 J'ai tellement foie sur ta voix.
40:58 Et vous aussi un petit verre, jolie brune ?
41:01 Tu es sûr que tu ne veux pas un bon verre de...
41:07 d'un serpent à sonnette ?
41:09 Non, non, non. En fait, je n'avais pas vraiment soif.
41:13 On verra plus tard, ma beauté.
41:15 Allons-y.
41:16 Qu'est-ce que je t'avais dit ?
41:33 Tu nous as fait traverser tout le désert alors que si j'avais suivi mon idée...
41:36 Le serpent t'aurait mordu et tu serais morte maintenant.
41:38 J'aurais délivré Susana et Mendez serait derrière les barreaux.
41:41 Mais tu rêves, shérif.
41:43 Ça ne me surprend pas de ta part, cet habit...
41:45 Chut !
41:46 Mais c'est toi le shérif ?
42:00 Oui, c'est moi.
42:02 Elle peut être n'importe où.
42:12 Dans l'armoire, qui sait ?
42:15 Bonne idée, regarde.
42:17 Ah !
42:19 Ah !
42:20 Chut !
42:22 [Bruit de pas]
42:25 [Bruit de pas]
42:52 [Cri de douleur]
42:54 Ne tirez pas !
43:03 Ouh là là !
43:21 Ils doivent être au premier.
43:23 Ha ha ha !
43:24 Vous avez raison, mon adorable petite cavalière.
43:27 Laissez-vous à armes, amigos.
43:29 Ha ha ha !
43:31 Oui, si, gracias.
43:35 Ha ha ha !
43:36 En garde !
43:46 Ha ha !
43:48 Ha ha ha !
43:49 Je suis en garde.
43:56 Oh, mon papa !
44:05 Oh, non !
44:06 Merci, l'OTA.
44:24 [Cri de douleur]
44:25 [Cri de douleur]
44:26 [Cri de douleur]
44:29 [Cri de douleur]
44:31 [Cri de douleur]
44:48 [Cri de douleur]
44:49 N'ayez pas peur, ma charmante petite alouette.
45:08 Juan Carlos Mendes finit toujours par remporter la victoire.
45:11 Sentez plutôt cette bonne odeur de café, Mendes.
45:13 Comme vous, c'est fini.
45:15 Voilà, nous avons le café maintenant.
45:17 Il va dormir facile.
45:18 C'est pris au jeu.
45:20 Et toi, tu vas finir tes jours derrière un comptoir.
45:22 Thé, thé, thé, thé, oi, oi, thé, thé, oi.
45:26 Bon thé, madame.
45:29 Bon thé, Christine.
45:30 Si je n'étais pas prise avec ma série de conférences dans le sud,
45:33 je serais volontiers restée,
45:35 mais je n'oublierai jamais Daisy Town, ni vous deux.
45:38 Bonne chance, Miss Suzanne.
45:40 L'OTA, vous êtes un merveilleux exemple
45:43 de ce que les femmes savent faire quand elles en ont l'occasion.
45:46 Vous me manquerez, Suzanne.
45:48 Bon, il ferait peut-être bien d'aller voir ce qui se passe au saloon.
46:09 Peut-être que tu devrais lâcher la ciréle balébrose pendant un temps.
46:12 Les hommes se plaignent qu'ils ne s'amusent plus.
46:15 Et qui a dit ça ? C'était Jeb, j'en suis sûr.
46:18 Ou Jake, ce salaud qui ne laisse jamais un pourboire.
46:21 Luke, tu es un bon shérif.
46:25 Il n'y a que ça qui compte.
46:29 Le meilleur qu'on puisse avoir.
46:42 Nous sommes tout aussi intelligentes que les hommes.
46:45 Tout aussi compétentes, tout aussi habiles.
46:48 Et peut-être même beaucoup plus courageuses qu'eux.
46:51 Suzanne B. Anthony a poursuivi sa lutte
46:54 pour que les femmes obtiennent le droit de vote.
46:56 Un siècle plus tard, son souvenir sera commémoré
46:58 par une pièce de 1 dollar en argent.
47:01 Malheureusement, ce dollar sera mal accueilli
47:03 et restera toujours très impopulaire.
47:05 Mais nous qui connaissons Suzanne,
47:07 nous savons que ça lui aurait été égal.
47:11 Quant à Mendes, il a fini par s'occuper
47:13 d'une plantation de café en Amérique du Sud.
47:16 En vrai perfectionniste, il tenait à récolter
47:18 chaque grain de ses mains.
47:20 Les années plus tard, son rêve allait se réaliser.
47:23 Son portrait honorait les sacs de café dans le monde entier.
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