Tous les jours dans Culture Médias, Thomas Isle dresse le portrait sonore de l'invité. Ce jeudi, c’est Arthur Sanigou et Ragnar Le Breton, pour leur comédie de Noël "Un Stupéfiant Noël" le vendredi 8 décembre sur Prime Video.
Retrouvez "Le portrait sonore de l'invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-portrait-inattendu
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00:00 - Nature Média 9h11h sur Europe 1 avec Thomas Hill et votre invité, vous recevez le réalisateur Arthur Sanigault.
00:06 - De ce film instupéfiant Noël à voir sur Amazon et alors c'est l'heure de votre portrait sonore.
00:12 Des petits sons qui vous rappelleront quelques souvenirs. Voici le premier.
00:15 - "I took your love".
00:17 - "Hush".
00:18 - En arrière.
00:19 - "Hush".
00:20 - "Hush".
00:21 - C'est bien.
00:22 - "Hush".
00:23 - "Hush".
00:24 - Du calme Jean-Claude.
00:26 Parce que le cri que pousse en général Ragnard le Breton, ça vient de Jean-Claude Dusse quand il fait du karaté dans les brosés.
00:33 - Quand il fait "Hush" ouais.
00:34 - C'est de là qu'il a trouvé ce truc-là.
00:36 Et alors à un moment quand même dans votre film, il met une énorme claque à François-Vincent Telli, qui faut dire est magnifique.
00:43 - Ah ouais.
00:44 - Il est exceptionnel François.
00:45 - Il lui a pas fait trop mal ?
00:48 - Non.
00:49 Il lui a pas fait trop mal parce qu'il y a un chorégraphe justement qui n'est pas de problème.
00:54 Mais il y a eu un petit accident entre les deux où justement en chutant après la torgnole, il lui a mis un petit coup de patin François.
01:02 - Et oui ça se passe sur une patinoire.
01:03 - Exactement.
01:04 - La claque est donnée sur la glace.
01:05 - Sur une patinoire, ils ont des patins aux pieds.
01:07 Et en tombant il lui a mis un coup de patin dans le bras à Ragnard, qui a fait "Non non c'est bon j'ai juste un peu chaud au bras".
01:12 Alors qu'il avait trois points de soudure dans le bras quoi.
01:14 - Ah ouais.
01:14 - J'imagine qu'ils sont doublés là tous qui font du patin pour les chorégraphies fantastiques.
01:19 Mais il y a eu quand même du boulot parce qu'il y a des moments où c'est bien eux qui patinent.
01:22 - Ils ont dû s'entraîner ouais. Ils ont eu des petites semaines d'entraînement à la patinoire.
01:26 - Ouais.
01:27 - C'est un peu compliqué mais...
01:28 Et ouais au début moi je suis arrivé à Ragnard les premiers jours c'était Bambi sur la glace.
01:31 - Ah ouais. Vous n'en avez jamais fait ?
01:33 - Si mais c'est dur de reprendre, c'est pas facile comme sport.
01:36 - Ah c'est horrible. Allez extrait suivant, écoutez ça.
01:38 J'ai glissé mon bulletin dans l'urne de cristal
01:42 Ce soir je rêve d'un monde encore en paix et beau
01:46 J'ai pris mon baluchon et encore pris la route
01:50 En espérant ce soir un monde encore plus beau
01:54 - Voilà ça c'est Arthur Sainibaud.
01:56 - Il y a du niveau de chant.
01:58 - Il joue Anthony Cristal.
02:00 Il a une très jolie voix.
02:02 C'est sur Instagram que vous proposez ces vidéos.
02:04 C'est une mine d'or votre Instagram.
02:06 J'ai découvert ça avec notamment aussi de faux castings pour de faux films.
02:11 - Oui.
02:12 - Ça vous aimait bien faire ça aussi ?
02:14 - Ouais c'est des faux, ce qu'on appelle des self tapes.
02:16 C'est des petits castings à distance.
02:18 Et ça m'est venu parce que mes potes m'en envoyaient pour les réduire, pour les couper comme je fais du montage et tout.
02:23 Et en fait des fois je voyais des textes qui étaient joués et c'était, c'est horrible à dire, très mal écrit.
02:27 - Très bien nul.
02:27 - Et donc on en riait énormément et on s'envoyait des vidéos comme ça pour, pas se moquer mais en disant, si on pousse le truc ça donne ça.
02:34 - Est-ce que vous-même vous avez des velléités d'acteur ou vous vous sentez mieux derrière la caméra ?
02:38 - Je me sens beaucoup mieux derrière la caméra.
02:40 Je joue pas dans mes films typiquement.
02:42 Mais si je suis amené, j'ai eu des propositions, j'ai pas pu les faire parce que justement je faisais le film.
02:46 Si j'en ai je serais ravi mais c'est pas un truc où je...
02:50 - Vous courez pas derrière ça ?
02:51 - Non, non. J'ai un métier déjà et c'est très bien quoi.
02:53 - Allez, extrait suivant.
02:55 - Aujourd'hui c'est la journée mondiale de la pièce jointe.
02:57 - Ça existe les journées mondiales de la pièce jointe ?
03:01 - Non mais je l'ai inventé !
03:03 - Oh que tu me charries et moi connes je le crois !
03:05 Ils font tellement des journées mondiales de tout, même des monstrues.
03:08 T'as vu ça ? Je vois pas à quoi ça sort.
03:10 À quoi elles serviraient d'ailleurs ta journée mondiale de la pièce jointe et pourquoi aujourd'hui ?
03:13 - Parce qu'on est le 6 juin.
03:15 Le 6 juin !
03:16 - Ah oui, excellent !
03:18 6 juin, dossier, jablons quoi.
03:20 - Ah oui !
03:22 - Mais de toute façon ça ne marcherait pas ta journée mondiale de la pièce jointe.
03:24 - Pourquoi ?
03:26 - Parce qu'on l'oublie la pièce jointe. C'est quand même le principe d'une pièce jointe.
03:28 - Ça c'est pas faux.
03:30 Alors on entend Catherine et Liliane
03:32 parce que Arthur Stanigou c'est vous
03:34 qui étiez derrière la caméra
03:36 de cette série de Catherine et Liliane
03:38 de 2012 à 2019.
03:40 Vous avez fait vos armes
03:42 avec Alex Lutz, avec Bruno Sanchez
03:44 et leur co-scénariste Tom Dingler
03:46 qui sont tous les trois dans votre film d'ailleurs.
03:48 C'est impossible de faire sans eux maintenant.
03:50 - Non c'est important, c'est ma famille de cinéma.
03:52 Même notre chef maquilleuse, notre chef costumier
03:54 Armandine Croce était sur le film.
03:56 On est vraiment une petite famille, une petite troupe et on aime bien
03:58 se rejoindre sur tous nos projets.
04:00 - Et c'est terminé Catherine et Liliane, ça reviendra pas ?
04:02 - Honnêtement
04:04 j'espère que ça revienne un jour
04:06 parce que moi il me manque terriblement. C'est des gens avec qui j'ai passé
04:08 énormément de temps, on se rend pas compte, mais toutes les semaines.
04:10 J'ai été plus avec Catherine et Liliane qu'avec
04:12 Alex Lutz et Bruno Sanchez.
04:14 - C'était exceptionnel. - Et donc quand on a
04:16 baissé le rideau, tu fais un deuil sur
04:18 des gens que tu as vu toutes les semaines, des collègues de bureau.
04:20 - Des gens que t'adores. - Ils existaient pour nous.
04:22 - Et Alex Lutz, il est également dans votre
04:24 film et il joue un personnage
04:26 formidable aussi, qui ressemble
04:28 un petit peu d'ailleurs à Guy.
04:30 Voilà, le personnage qu'il jouait
04:32 dans son propre film.
04:34 Vous vous êtes inspiré de ça un petit peu ?
04:36 - Pas de Guy directement, non.
04:38 Je m'inspirais plus des vieux dans les films de Noël
04:40 ou les vieilles comédies des années 90.
04:42 Toujours un vieux qui fout un peu la merde.
04:44 Un vieux riche, un vieux mania qui veut régner
04:46 sur la ville et on s'est vraiment
04:48 inspiré de ça. - Avec un nom que j'ai
04:50 particulièrement... - Dick Nicecox.
04:52 - Répétez ça. - Dick Nicecox.
04:54 - Dick Nicecox, c'est très très bien.
04:56 Il faut parler anglais pour comprendre
04:58 ce jeu de mots.
05:00 Et ben voilà, ça fait partie des très bons
05:02 personnages de ce stupéfiant.
05:04 - Vous avez envie de le traduire ?
05:06 - Oui, ça me démange bien sûr.
05:08 - On parlait de
05:10 Tom Dingler qui était co...
05:12 qui écrivait les textes de Catherine Eliliade
05:14 qui est dans votre film aussi.
05:16 Vous savez que c'est le fils de ce monsieur ?
05:18 - Ah !
05:20 - Tom Dingler,
05:22 c'est le fils de Cookie Dingler.
05:24 - D'accord !
05:26 - Puis on avait envie de vous mettre une chanson dans la tête pour toute la journée
05:28 donc on s'est dit "tiens, on va parler de Cookie Dingler"
05:30 sur en retemps.
05:32 Restez avec nous dans un instant.
05:34 La suite de Culture Média avec
05:36 Arthur Sainigou. On parle de ce film
05:38 stupéfiant de Noël à voir
05:40 sur Amazon avec Ragnard Le Breton
05:42 et Eric Judor. Et dans un instant, le premier indispensable
05:44 du jour, on va filer découvrir
05:46 un comédie-club écolo.