Tous les jours dans Culture Médias, Thomas Isle dresse le portrait sonore de l'invité. Ce vendredi, c’est Max Boublil, humoriste et comédien, pour son nouveau spectacle "Maximilien" qu'il jouera à la Cigale les 15 et 16 mars.
Retrouvez "Le portrait sonore de l'invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-portrait-inattendu
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00:00 Et puis on a la chance de recevoir un gars relativement sympathique.
00:04 Merci, c'est une belle présentation.
00:06 Plutôt marrant.
00:08 La meilleure biote !
00:10 Je cherchais le pire moyen.
00:12 Un gars plutôt sympa, on dirait vraiment le livreur des livres qu'il avait monté dans son bureau.
00:17 Pas un gars pourri de talent, un gars sympa.
00:19 Bonjour monsieur.
00:21 Bonjour madame.
00:23 Max Boubli est avec nous et c'est un bonheur.
00:25 Applaudissements pour Max Boubli.
00:27 Je cherchais le pire moyen de présenter un humoriste.
00:30 C'est plutôt sympa, c'est dur.
00:34 Il est gentil, très gentil.
00:36 Il est souriant.
00:38 Il a le sourire et ça me fait plaisir.
00:40 Avec une excellente hygiène.
00:42 Bucal.
00:44 Avant de parler de votre spectacle, on va dresser votre portrait sonore.
00:47 Des petits sons pour mieux vous connaître.
00:49 Voici le premier.
00:51 Ah oui, ok.
00:53 Là ça met tout le monde d'accord.
00:55 C'est en 1991, vous avez quel âge ?
00:57 11 ans.
00:59 C'est la chanson de votre adolescence.
01:01 "It smells like teen spirit" de Nirvana.
01:03 Quand j'avais 11 ans, je me suis dit "mais c'est ça en fait, ils ont tout compris, c'est ça, c'est ce que j'ai dans la tête".
01:07 C'était Nirvana.
01:09 Vous aviez les cheveux longs comme Kurt Cohen ?
01:11 Oui, c'est vrai que je les ai poussés.
01:13 Je ne comprenais pas pourquoi moi ça ne tombait pas comme lui et les petites mèches et ça frisotait.
01:18 Donc je ressemblais plus à Kurt Cohen comme je raconte souvent.
01:21 Ou à mon oncle Philippe, qui est solder du côté d'Auvervilliers.
01:29 Est-ce que c'est Kurt Cohen qui vous a donné envie de faire de la guitare ?
01:37 Oui, c'est grâce ou à cause de Kurt Cohen que je me suis mis à la guitare.
01:42 Je n'y arrivais pas, j'avais un prof de musique qui venait.
01:44 Je me disais "putain, je veux trop faire ça, j'entends d'aller solo".
01:48 C'est fou, c'est tout ce que je veux faire.
01:51 C'est lui qui m'a donné envie.
01:53 Quelques années plus tard, vous êtes partis dans une autre direction.
01:56 Il ne faut pas rêver, ces tout déconnes vont se faire chier par le commissaire Navarro.
02:00 Après, vous leur donnez des médailles, ils vont venir nous faire chier.
02:04 Ceux qui ont buté Thierry, ils sont où ? Ils sont en train de se bourrer la gueule au bistro.
02:08 Et toi déjà, pourquoi ils t'ont mis dans cet état-là ?
02:10 Pourquoi ils m'ont mis dans cet état-là ? Parce qu'ils ne voulaient pas que je balance les billets.
02:13 Il est là le problème, il y aura des dealers ici, il y aura des clubs partout.
02:15 Il y aura des footballs ici, il y aura des ministres. Qu'est-ce que tu veux ?
02:18 Tu leur as dit les dealers ?
02:20 Mais t'es dingue toi, tu crois que je vais balancer un ref ou quoi ?
02:22 Que je dis à mon petit frère, moi ? Attention j'ai d'avenir, sérieux.
02:25 Navarro, je vais te faire une bouteille.
02:27 Il m'avait pris pour jouer un caïd de Cité.
02:30 Ah oui c'est ça, c'est ça le gros caïd.
02:33 Très crédible.
02:34 C'était fou, Navarro les meutes.
02:36 Mais vous avez commencé très tôt quand même, à la télé, dès 16 ans.
02:39 C'est ça, dès 17 ans. J'avais suivi mon...
02:43 En fait, j'ai vraiment commencé le métier pour une très mauvaise raison.
02:46 C'est mon copain Rudy Rosenberg, qui est d'ailleurs metteur en scène du film "Le Nouveau"
02:51 et qui fait partie des metteurs en scène les plus courus.
02:54 Il faisait des pubs, on était au lycée, et un jour je lui disais
03:00 "Ah ça y est, t'as la grosse tête, tu fais une pub Carrefour."
03:02 (Rires)
03:05 Et un jour je lui dis "Combien tu prends pour ça ?"
03:07 Il m'a dit "3 000 francs".
03:09 Je lui ai dit "3 000 francs ?".
03:11 Je lui ai dit "Je veux faire ce métier".
03:12 C'est comme ça que j'ai commencé, je vous jure.
03:14 Comme mon oncle Philippe d'Aubervilliers.
03:16 Là c'était parti pour toutes les pubs et puis les séries.
03:19 "Sous le soleil", "Police district" avec Olivier Marchal.
03:23 Vous passiez tous les castings en fait à l'époque ?
03:24 Oui je passais tous les castings.
03:25 Et à un moment j'étais le jeune de toutes les pubs des années 90.
03:29 Mais ça aide d'avoir l'air plutôt sympa.
03:31 C'est plutôt sympa, j'étais pas très bon acteur.
03:34 Je sais pas si je suis devenu mais c'est un peu mieux qu'avant.
03:36 Ah bah si ça s'est amélioré, notamment en 2013 avec ce film.
03:39 Je voulais trouver les mots pour vous parler du bonheur d'avoir été adopté par cette famille généreuse.
03:44 Fille de putain là !
03:46 Lumineuse.
03:47 Mais t'es un enfoiré !
03:50 Brillante.
03:51 Va te faire foutre !
03:52 Mais quel con !
03:53 C'est en 2013 donc Daniel Thompson vous confie votre premier vrai grand rôle au cinéma, c'est ça ?
03:57 Dans la comédie familiale "Des gens qui s'embrassent".
03:59 C'est vrai.
04:00 Avec Can Merade, Monica Bellucci, Eric Elmosnino, Lou Delage.
04:04 C'est quand même frustrant.
04:06 Un super gros rôle à un gros film, très très cher.
04:08 Bah ouais !
04:09 Tout d'un coup je m'en trouvais à Saint-Tropez dans des hôtels de luxe avec tous ces gens là.
04:12 Bah ouais ouais, j'étais assez impressionné.
04:14 Et en même temps je me suis dit "oh bah c'est bon, j'y suis arrivé".
04:18 Non mais c'était super courageux de sa part.
04:22 Après j'ai tourné "Les gamins" avec Chabat mais c'était super cool de sa part de me proposer un premier rôle au cinéma
04:27 juste en m'ayant vu sur scène à l'européen.
04:30 Et elle vous met une fois de la que Monica Bellucci ?
04:33 Ouais elle m'en a mis toutes la nuit des claques.
04:36 Et c'était pas désagréable.
04:37 C'était sympa.
04:38 C'était un bon moment.
04:39 Elle était ma belle-mère, tu te rends compte ?
04:41 Ah c'est fou ça.
04:42 Allez encore un extrait.
04:43 Vous reconnaissez évidemment cette musique mais derrière il y a un film, un excellent film.
04:52 C'est la bande originale de l'excellent film "Play" que vous avez écrit avec Anthony Marciano.
04:56 Un film que j'ai adoré, qui a d'excellentes notes sur à l'eau ciné, à la fois de la critique et des spectateurs.
05:01 C'est rare.
05:02 Et qui est très rare, et qui pourtant n'a fait que 250 000 entrées en salles.
05:06 Je me dis que ça a dû être une grande déception.
05:08 C'est une grande déception au moment de la sortie mais je vais vous dire un truc, ce film a existé après, il existe toujours.
05:15 C'est-à-dire qu'on m'en parle tous les jours, où que j'aille, en province, n'importe où.
05:19 Donc ce film il a fait beaucoup plus.
05:21 C'est devenu un film un peu culte en fait.
05:23 Un film culte pour tous les gens qui sont nés dans les années 80 notamment.
05:26 Tout le monde en parle tout le temps.
05:28 Et c'est marrant, il y a des films qui restent, et puis tu as des films que tu as faits, qui ont fait beaucoup plus d'entrées, dont on ne te parle pas.
05:33 Donc c'est la magie du cinéma, et le cinéma, parce que le cinéma, est-ce que ça ne serait pas la vie ?
05:38 Et la vie, est-ce que ce n'est pas l'amour, bordel de merde ?
05:41 Je confesse qu'on termine là-dessus.
05:43 Merci pour tout.
05:44 Et dans un instant, on va parler de votre spectacle "Maximilien" qui arrive dans 15 jours à La Cigale.
05:50 15 et 16 mars à La Cigale.
05:51 Il serait peut-être temps de vous y mettre.
05:53 Surtout, je suis en tournée partout là.
05:55 Mais on va en parler bien sûr.
05:56 Le 6 mars à Lyon.
05:58 Parce que La Cigale, c'est déjà complet.
06:00 6 mars à Lyon, après il y a les Ménuires, il y a Toulouse le 22 mars.
06:04 Toulouse, pénance du touche en fait, ils m'ont mis dans la banlieue de Toulouse.
06:06 Et après vous allez à Montréal au mois de mai.
06:08 Montréal au mois de mai, c'est fou.
06:10 Et j'en ai fait des dates de tournée, je peux dire que j'ai sillonné la France.
06:13 Quel talent.