Chaque jour, découvrez la pépite du jour dans la France Bouge avec Elisabeth Assayag.
Retrouvez "La pépite" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-france-bouge-academie
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00:00 - Lisa, vous avez 26 ans, c'est ça ? - Oui, c'est ça.
00:09 - Bienvenue. Vous avez toujours été passionnée par les meubles, par le mobilier d'ailleurs.
00:13 Je crois que vous avez fait vos études dans ce sens-là.
00:15 - Oui, disons que j'ai fait des études un peu générales, mais j'ai toujours un fil conducteur,
00:20 c'était le secteur du mobilier, parce que c'est ça qui me passionnait depuis toujours.
00:23 - Depuis toujours, c'est ça. Vous avez eu une année de césure en Australie et au Mexique,
00:29 dans le cadre de vos études, vous faisiez quoi ? Une école, un BTS ? C'était quoi ?
00:32 - En fait, j'ai commencé avec une seconde à stéder de ça, donc je devais faire architecte
00:36 d'intérieur. Et en fait, c'était très spécifique au départ, donc du coup,
00:38 j'ai été dans des études très générales. Mais j'ai toujours eu ce fil conducteur de
00:42 travailler dans le secteur du mobilier. Et donc, j'ai fait plein de choses. Et j'ai fait
00:46 une école de commerce où j'ai fait beaucoup d'alternances plutôt et de stages, plutôt que
00:52 de l'école, on va dire. Et ce qui m'a permis un peu de découvrir.
00:54 - Et vous, c'est ce qui vous plaisait, c'est d'aller dans le monde professionnel,
00:58 d'enchaîner les expériences en entreprise pour vous faire votre propre idée. Vous
01:01 obtenez votre premier CDI, c'est à Paris. Et là, en vous promenant dans les rues de Paris,
01:06 votre surprise est grande à la vue des meubles posés sur les trottoirs,
01:10 destinés donc aux encombrants. C'est là où vous avez un déclic. Il se passe quoi ?
01:15 - En fait, tout simplement, j'en ai eu un peu assez de marcher dans les rues et de voir des
01:20 super meubles où je me disais, en fait, c'est un savoir-faire aussi français qu'il y a derrière.
01:25 Et je me disais, ces meubles, potentiellement, ils partent à la benne derrière, etc. Et j'ai
01:30 commencé à me renseigner et j'ai vu que c'était compliqué de revaloriser certains meubles et qu'il
01:35 y avait un problème. Et donc, c'est ça qui m'a motivée à créer Tréto.
01:40 - À créer Tréto. Alors, Tréto, c'est quoi ? Et bien, vous aussi, vous avez une minute pour
01:45 nous convaincre. Êtes-vous prête, Lisa ? - Je suis prête.
01:48 - C'est à vous. - Merci.
01:49 - OK, donc du coup, moi, je suis passionnée de décoration et d'aménagement. Et en fait,
01:55 je me suis rendue compte, comme je le disais, qu'il y avait beaucoup de meubles au pied des
01:59 immeubles notamment, mais qu'on jetait beaucoup. Et ça m'a touchée. Et en fait, je me suis rendue
02:04 compte que ce n'était pas facile de pouvoir rénover un meuble. Aujourd'hui, on ne sait pas par où
02:08 commencer, on ne sait pas quel outil, etc. Et surtout, quand on n'a pas les bons outils et les
02:13 bons produits, on se retrouve à faire peut-être du raté. Et du coup, pour pallier à ces frustrations,
02:21 etc., j'ai décidé de créer Tréto. Tréto, en fait, on s'est donné pour mission de rendre
02:25 accessible la rénovation de meubles. Et l'idée, c'est autour de trois pieds, donc l'efficacité,
02:30 la durabilité et l'accessibilité. On conçoit des kits de rénovation prêts à l'emploi avec nos
02:36 produits, donc peinture, pâte à bois et vernis, et les outils qui sont réutilisables. Et donc,
02:41 l'idée avec Tréto, c'est de pouvoir se lancer et d'être décomplexé un petit peu de tout ça. Et
02:46 aujourd'hui, on a un site Internet, tréto.fr, et des réseaux sociaux sur lesquels on communique.
02:51 - Merci pour votre pitch, Lisa Deltheil, fondatrice de Tréto. Je tiens à préciser que même les
02:55 peintures choisies sont fabriquées en France. - Oui.
02:58 - Donc, ça doit vous plaire. - Ça me plaît beaucoup. Il ne reste plus
03:01 qu'à aller certifier Origine France Garantie, et là, je serai aux anges.
03:04 - Pourquoi pas ? C'est quand même le but de La France Bouge. Qu'est-ce que ça vous inspire,
03:09 Amandine de Souza ? Vous êtes la directrice générale du Bon Coin.
03:11 - Moi, je trouve que l'initiative est super parce que c'est vrai que ce qu'on cherche à faire en
03:16 vendant de la seconde main, c'est aussi, comme le disait Gilles, d'allonger la durée de vie des
03:21 produits. Mais les produits vivent, et parfois, ils sont un peu moins à la mode ou ils ont souffert.
03:25 Et grâce à Tréto, on peut leur donner un coup de neuf, les moderniser. Je vois notamment des
03:32 photos sous les yeux. - Elle nous a porté les avant-après,
03:34 je peux vous dire, c'est magnifique. - Avec des produits bien plus colorés.
03:37 - C'est énorme. - Et je trouve que ça fait
03:40 beaucoup de sens. Tout ce qui est autour de l'upcycling, de comment on améliore des produits,
03:44 que ce soit des vêtements qu'on retouche ou du mobilier qui est rénové, c'est vraiment dans le
03:49 sens de ce qu'on essaye de porter avec le Bon Coin pour allonger la durée de vie des produits. Et
03:54 quand vous pouvez racheter un des produits que vous trouvez peut-être pas complètement adaptés
03:59 sur le Bon Coin, et grâce à Tréto, les faire à votre goût. - C'est bien, elle a tout compris.
04:04 Amandine de Souza pour Tréto. Benjamin, ça vous plaît ?
04:07 - Ça me fascine. - Je suis sûre que vous avez des meubles.
04:09 - Oui, mais moi le problème c'est que si c'est cassé ou autre, je le jette. Parce que je suis
04:14 très mauvais bricoleur et donc ça c'est une solution. - Mais c'est une solution parce que
04:18 même si on est très mauvais bricoleur, Lisa, on peut s'y mettre ?
04:21 - Oui, franchement, sérieusement. - Franchement, je suis partie,
04:24 j'avais aucune compétence de rénovation de meubles et après il suffit d'avoir les bons conseils. Et
04:29 c'est ce qu'on essaye de faire avec Tréto, c'est qu'en plus du kit, on va avoir les conseils.
04:33 - Sur internet ou il faut... comment ça se passe ?
04:35 - Actuellement, en effet, sur internet, on a fait plein de vidéos sur nos réseaux sociaux. Demain,
04:41 on veut un QR code dans tous nos kits et on veut pouvoir avoir des étapes avec des vidéos où on a
04:46 toutes les étapes pour s'y mettre. - Aujourd'hui, il y a 4 kits, c'est ça ?
04:52 - Oui. - 4 kits,
04:52 ils commencent à 64,90€, ça va jusqu'à 114,90€ et à l'intérieur, il y a absolument tout pour
05:01 rénover le meuble. - C'est ça, c'est important de le dire. Il y a quoi alors ?
05:06 - Je vais prendre le kit le plus classique où on va avoir la partie outils. Il va y avoir pinceau,
05:14 cale à poncer, abrasif pour la partie ponçage. Ensuite, on va avoir le rouleau, le bac de peinture,
05:21 le masque, les gants. En fait, tout est réutilisable. Donc une fois en plus qu'on a le kit,
05:25 évidemment, on peut se remettre à retaper d'autres meubles en ne rachetant que la peinture,
05:30 par exemple. - Vous avez des besoins, c'est aussi pour ça que vous êtes parmi nous ce soir, Lisa.
05:34 Je vais laisser Gilles Attaf commencer à rénover son meuble. Je vais prendre la peinture, le ponçage,
05:39 etc. Et on se retrouve juste après une petite pause.
05:42 Europe 1, la France bouge. - Elisabeth Assayag.
05:47 - Et elle bouge, cette France, elle rénove aussi. C'est sur Europe 1 du lundi au jeudi de 20h à 21h.
05:53 Ce soir, on parle de seconde main avec un marché en plein essor grâce à des plateformes qui ont
05:57 bousculé notre façon de consommer, comme Le Bon Coin. On en parle avec sa patronne,
06:03 Amandine de Souza, qui nous a dit que le premier week-end de décembre était un week-end historique,
06:09 un week-end record en termes de transactions, ce qui prouve que c'est totalement entré dans nos
06:15 façons de consommer, dans notre façon de vivre. Vous-même, vous achetez de la seconde main,
06:19 Amandine ? - Oui, j'achète régulièrement sur Le Bon Coin. Je vends aussi sur Le Bon Coin. Mais là,
06:26 je me suis mis un petit défi d'essayer d'augmenter le nombre de cadeaux de Noël que je ferai grâce
06:30 au Bon Coin. - Ah, c'est-à-dire ? Ah, parce que vous avez économisé, donc vous gardez votre budget ?
06:34 - Non, non, non, pour offrir des produits de seconde main à mon entourage, parce que je
06:38 trouve que c'est des produits aussi qui racontent une histoire. Et moi, j'aime bien me projeter dans
06:43 la vie passée que les produits ont pu avoir. - Donc sur des objets, j'imagine ?
06:47 - Oui, par exemple, j'ai acheté récemment un cendrier des Dames de France de Marseille.
06:53 Je viens du Grand Magasin historiquement. - Vous étiez au BHV Marais.
06:57 - Exactement. Et donc je trouve que c'est marrant d'avoir une histoire comme ça qui se propage à
07:02 travers les âges par les produits. - Parce qu'on raconte l'histoire sur le site ?
07:06 - Ah non, c'est moi qui me suis renseigné. - Ah d'accord. Vous avez déniché, ensuite vous êtes allé…
07:11 - Est-ce que vous donnez des conseils justement aux vendeurs pour mieux le vendre, comment bien
07:15 prendre les photos, bien décrire, etc. ? - On accompagne en tout cas dans le dépôt
07:19 d'annonce pour essayer d'être le plus ludique possible et que les produits déjà se retrouvent
07:24 dans la bonne architecture, donc c'est-à-dire au bon endroit sur le site, pour être sûr que quand
07:29 on va faire la recherche, les bons produits apparaissent. On n'a pas forcément encore le
07:33 storytelling autour des produits, ça on le fait plus en partenariat avec des influenceurs, par
07:38 exemple sur les réseaux sociaux, où on va aussi nous montrer des avant-après de produits, de
07:42 meubles par exemple, qui ont été upcyclés, ou de raconter l'histoire d'un produit qui voyage à
07:49 travers les âges. - Et nous sommes toujours avec Lisa Deltaï, la fondatrice de Traeto et le coach
07:54 de ce soir, Gilles Attaf. Vous êtes entrepreneur, vous avez fondé la marque Belleville, vous êtes
07:58 aussi le président de la certification Origine France Garantie. Je ne sais pas si vous êtes
08:03 allé voir Traeto pendant qu'on écoutait Jean-Jacques Gellemann. Il y a à peine 983 followers. Lisa,
08:10 il va falloir muscler tout ça. - Complètement, c'est un des enjeux de notoriété parce qu'aujourd'hui
08:16 on a le bon produit, mais il faut le faire connaître au maximum de personnes. - C'est le
08:20 moment de me tourner vers le coach de ce soir, parce que La France Bouge, c'est une main tendue
08:24 vers les startuppers. - Alors Gilles, comment Lisa peut-elle se faire connaître ? Comment peut-elle
08:35 gagner en notoriété ? - Alors déjà, je pense qu'il y a un vrai sujet de communication sur la
08:42 réseau social, parce que moi ça me donne envie. - Les photos sont absolument dingues. - On a l'impression
08:50 que c'est assez simple. Il y a un côté un peu ludique aussi, qui est assez sympa. Je pense que
08:55 c'est intéressant. Je voulais juste revenir un peu sur le concept. Je trouve ça vraiment hyper
08:59 intéressant parce qu'à la fois il y a une dimension environnementale et une dimension sociétale.
09:04 Parce que bon, environnemental, parce que les produits sont fabriqués en France et quand on
09:07 fabrique en France, on a cette dimension écologique. Alors là, je prêche pour ma paroisse. Mais il y a
09:11 également cette dimension sociétale, puisque là effectivement, avec les problématiques de pouvoir
09:15 d'achat, le fait d'acheter un meuble et de l'upcycler et d'avoir un produit nouveau. Parce qu'en fait,
09:20 le sujet c'est qu'on a l'impression d'avoir un nouveau produit. C'est mieux qu'un produit
09:24 neuf, que c'est nous qui l'avons fait. Je trouve ça plutôt très intéressant. Alors effectivement,
09:27 moi les conseils que je pourrais donner pour maximiser l'impact de très tôt, c'est peut-être
09:34 d'avoir un rapport direct. Alors moi je pense à des ateliers peut-être en direct, ou des tutoriels.
09:42 Enfin j'ai vu que vous aviez déjà pas mal de vidéos, mais je pense quelque chose d'être plus
09:46 encore dans la proximité que vous l'êtes aujourd'hui. Et puis surtout d'aller vers des communautés qui
09:52 vont être très très attentives à ce que vous faites. Moi je pense aussi à des concept stores
09:56 de déco pour lesquels vous pourriez apporter. Alors comme ça, ça me vient à l'idée, il y a un
10:01 concept store de déco qui s'appelle Simon Simon, qui est très intéressant et qui peut apporter,
10:05 avec un univers très particulier. - Elle note, elle note, elle note.
10:08 - Elle a raison, il faut qu'elle note, c'est très important. Et donc je pense qu'il y a vraiment des
10:12 relations à tisser avec des personnes qui ont une expertise avec un vrai univers. Parce que moi ce
10:19 qui me plaît beaucoup, c'est qu'il y a un vrai univers. Il y a une proportion, on sent que le
10:26 design ça vous plaît, au delà de l'upcycling pur, mais il y a quand même une dimension. C'est
10:30 glamour. Ce que vous faites c'est glamour et ça donne vraiment envie.
10:34 - Vous avez l'air conquis. - Oui très.
10:36 - Et Amandine, vous venez aussi du BHV Marais, elle pourrait avoir sa place dans ce genre de
10:43 concept store, de magasin ? - Oui tout à fait. Alors c'est vrai que
10:47 c'est des produits qu'on peut proposer à l'unité, mais là ce qui est intéressant je trouve c'est
10:51 de les rassembler pour faciliter la vie du consommateur qui naturellement irait peut-être
10:56 pas où se fait un monde de l'upcycling. Donc grâce au travail que fait Lisa, on se dit "elle a
11:04 choisi pour moi donc rien ne va être oublié". Donc ça pourrait très bien se retrouver au
11:09 sous-sol du BHV Marais. - Seul c'est parce que c'est le rayon.
11:15 - Oui c'est pas la cave. - Ou au pied du sapin aussi, ça peut faire un beau cadeau.
11:22 - Ça peut être un beau cadeau du père Noël. Parmi vos besoins aussi Lisa, il faut lever des fonds ?
11:28 - Il y a besoin un peu de financement évidemment comme toute startup, au départ on part avec peu
11:34 de moyens, en tout cas c'est mon cas. Je suis en auto-financement jusqu'à aujourd'hui.
11:37 - Comment vous financez là ? - Concrètement j'ai mis un peu de
11:42 sous que j'avais de côté pendant que j'ai travaillé et après ça m'arrive de retravailler pour remettre,
11:48 c'est pas forcément ce qu'on conseille de faire, mais comme j'y crois beaucoup,
11:50 c'est ce que je fais actuellement. - Vous travaillez pour pouvoir
11:56 alimenter votre projet ? - De temps en temps.
11:58 - Gilles, vous avez besoin de combien ? - Là actuellement j'aurais besoin de 20 000 euros
12:04 pour pouvoir vraiment, c'est pas énorme, mais c'est pour pouvoir vraiment avoir,
12:10 surtout le packaging du kit, pour pouvoir le mettre en rayon. D'avoir un packaging qui soit
12:15 joli et qui raconte aussi, enfin qui soit le prolongement de l'histoire que j'ai envie de
12:20 raconter dans les rayons. - Comme il y a une très belle histoire à raconter,
12:22 je pense que le financement participatif peut être un bon moyen de débuter les levées de fond.
12:27 - Vous n'avez pas encore fait de campagne sur Ulule ?
12:28 - J'ai fait une campagne de financement participatif, c'est vrai que j'en ai pas parlé.
12:31 - Ou sur Ulule ? - Sur Ulule.
12:33 - Et ça a fonctionné ? - Ça a fonctionné, j'ai atteint mon objectif,
12:35 j'ai même dépassé l'objectif. - C'est bien.
12:37 - Mais je n'ai pas assez d'autorité. - Vous dites, Gilles, qu'il faut qu'elle
12:39 recommence ? - Moi je pense que ça vaut le coup,
12:41 je pense qu'il y a une vraie histoire à raconter, peut-être qu'il faut se faire accompagner par des
12:44 spécialistes qui connaissent bien le sujet. Après je pense qu'aussi il y a certainement des choses
12:50 à aller chercher dans les subventions, vous vous rapprochez peut-être de l'ADEME, enfin il y a un
12:54 environnement sur lequel vous pourriez tout à fait essayer. - L'ADEME accompagne cette entreprise ?
12:57 - Bien sûr, tout à fait, il y a des outils. - Comme il y a une dominante environnementale
13:02 quand même, française, il y a peut-être quelque chose à faire.
13:04 - Je pense que la BPI aussi devrait pouvoir travailler avec vous.
13:07 - Vous êtes toute seule aujourd'hui, moi j'entends plein de coachs qui disent que ce n'est pas bon
13:12 pour lever des fonds, d'être seul quand on monte sa boîte. - Ah oui c'est vrai, on a eu ça la semaine
13:17 dernière. - Est-ce que vous vous confirmez, Gilles ?
13:19 - Absolument, moi je pense que c'est très important de se faire accompagner.
13:22 - Et là, est-ce que ce serait intéressant que l'Isa, son tour d'une associée ou d'un associé ?
13:28 - Absolument, moi je pense que culturellement il faut savoir s'ouvrir quand on veut se développer,
13:33 il faut ouvrir son capital, ça me semble très important. Après il faut bien choisir,
13:38 je pense qu'il faut bien choisir effectivement avec qui on le fait, mais je pense que ça permet
13:43 d'aller plus vite, d'être rassuré aussi, parce que vous savez la solitude de l'entrepreneur qui
13:47 commence aussi à travailler, c'est bien aussi de partager. - Vous vous sentez seule parfois déjà ?
13:56 - En fait, je suis seule sur le projet, mais ce que je n'ai pas dit, c'est que je me fais accompagner
14:00 par des incubateurs, et là en l'occurrence je viens de rentrer de quatre jours avec Live for Good,
14:05 qui est un incubateur pour les entrepreneurs à impact, et en fait d'avoir la possibilité de
14:09 connecter avec d'autres entrepreneurs, c'est ça qui me fait aussi avancer du bien, mais en effet
14:15 j'ai réfléchi à ma associée, pourquoi pas. - Que pouvez-vous lui ouvrir comme carnet d'adresse, Gilles ?
14:21 - Écoutez, moi je pense qu'il faudrait qu'elle se rapproche de gens qui ont une vraie volonté de
14:27 développer dans cet univers, et je pense à Emery Jaquia par exemple, qui est le président de
14:31 la Massif, qui a aussi lancé les entreprises à mission, qui est le président des entreprises à
14:36 mission, je pense que c'est quelqu'un avec qui vous devriez échanger pour identifier peut-être
14:41 le développement, parce qu'il a fait un énorme travail sur ce périmètre. - Amandine, non, c'est la Camif, non ?
14:47 - Oui, j'ai dit la Massif, pardon, excusez-moi. - Vous connaissez, Amandine ?
14:54 - Oui, on se connaît un peu, puisqu'on avait été sollicité sur notre point de vue sur une
15:00 une taxe pour l'économie circulaire, et c'était un projet sur lequel il travaillait. - Donc il y a peut-être
15:06 quelque chose, peut-être une piste par là, et puis aussi peut-être un expert en développement durable,
15:11 quelque chose autour de cette thématique-là ? - Absolument, oui, tout à fait, j'imagine peut-être
15:15 l'ancien président de l'ADEME qui s'appelle Arnaud Leroy, qui est d'ailleurs administrateur de la
15:21 certification Origine France Garantie. - On sait ratou, même les noms, il y a l'IL 06, on peut faire plein de choses.
15:27 - C'est intéressant, c'est quelqu'un qui a une vraie vision et qui pourrait peut-être effectivement vous donner
15:30 certains éléments qui pourraient vous aider à vous développer plus rapidement dans ce périmètre.
15:35 - En tout cas, on y croit. - Ah, moi j'y crois. - Donc vous allez nous donner des nouvelles très rapidement, j'en suis
15:40 sûre, Lisa Deltaï, vous êtes la fondatrice de Tréteau, surtout, voilà, vous ne lâchez rien, vous
15:45 continuez, vous prenez les contacts de Gilles, sur le bon coin, il y a peut-être quelque chose à faire, non ?
15:50 - Alors, sur le bon coin, nous, on ne pourra pas forcément vendre les produits, parce qu'on ne vend pas des
15:54 produits de première main, mais par contre s'associer sur une prise de parole sur les réseaux sociaux, en
16:02 s'appuyant sur un influenceur ou une influenceuse qui utiliserait les produits Tréteau pour faire un avant
16:07 après, il y a peut-être quelque chose à faire là-dessus qu'on peut regarder en effet. - Et bien voilà, il y a plein de
16:12 choses à faire, c'est aussi pour ça.
16:13 la France.