• l’année dernière
Cash is king ? Pas pour Benjamin Magny, associé et directeur du développement de la Financière d'Orion : cash is crash !
Explications dans l'ŒIL DU CGP.

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Et pour finir nous enchaînons avec l'œil du CGP. Nous allons tenter de comprendre en plateau avec Benjamin Many, associé et directeur du développement de la financière d'Orient,
00:11 quelles sont les possibilités de défiscalisation avant la fin de l'année. Bonjour Benjamin Many.
00:16 Bonjour. Bienvenue dans l'œil du CGP. On va aller tout de suite dans le vif du sujet. Si on doit regarder parmi toutes les possibilités de défiscalisation qui existent
00:25 aujourd'hui, il reste un mois à peu près, que privilégier, que regarder de près avant la fin de l'année ?
00:31 Effectivement, il y a un panel qui est souvent plébiscité, notamment les PER, etc. J'aimerais mettre l'accent sur une solution que nous on aime bien chez Financière d'Orient,
00:43 qu'on utilise beaucoup, c'est la SOFICA. D'accord. Avec Entourage, ça permet de financer l'audiovisuel français. Ça fait un bel avantage fiscal de 48%.
00:53 C'est-à-dire que tous les ans, on peut mettre 18 000 euros, maximum. Et vous avez un avantage tout de suite de 48%. Vous financez l'audiovisuel.
01:00 Nous, en plus, notre SOFICA, elle est adossée à une société de production qui garantit leur achat. Donc si la société de production fait pas faillite,
01:08 et c'est une des sociétés de production majeures, leader européenne, MediaOne, fondée notamment par Xavier Niel, ce qui permet en fait d'avoir quand même une assurance
01:15 en plus du capital investi. Donc vous êtes utile à la culture. Vous vous défiscalisez. Votre gain, il est tout de suite de 48%. Nous, on vise...
01:24 Gain fiscal ? Le gain fiscal, oui. Après, en termes de rentabilité, on estime gain fiscal inclus à 4%, à peu près. Et vous êtes très utile pour l'audiovisuel.
01:34 Très rapidement, mais quand on investit dans une SOFICA, c'est ensuite de l'argent qui est utilisé par la société de production pour financer des films ou des séries,
01:42 de l'audiovisuel. Investir, financer, distribuer, produire. D'accord. Ça sert à tout ça. Donc vous êtes vraiment sur les trois piliers de la création de contenu audiovisuel.
01:52 Et alors le mécanisme de rachat que vous mentionniez, ça veut dire quoi ? Au bout d'un certain temps ? Vous êtes immobilisé entre 5 et 10 ans. Donc à partir de 5 ans,
01:58 vous bénéficiez de l'avantage fiscal. Avant, il est rediscuté. Au-delà des 5 ans d'avantage, vous vous resterez jusqu'à 10 ans maximum s'il n'y a pas de liquidité,
02:06 car rarissime. Mais sinon, au bout de 5 ans, vous pouvez racheter. Vous avez le gain qui est lié... Bon, vous avez votre avantage fiscal. Et ensuite, les performances
02:15 des films que vous avez produits. Et notamment, nous, dans notre SOFICA, on a "Le règne animal" avec Romain Durie. Ce sont vraiment des films qui sont assez sympathiques
02:24 et qui marchent plutôt pas mal. Bon, ça, c'est la SOFICA. Effectivement, on en parle de temps en temps sur Smart Patrimoine. C'est un des éléments que vous regardez
02:30 pour la défiscalisation avant la fin de l'année. Et autre question. Alors ça, c'est peut-être pas forcément de la défiscalisation, mais on entend de plus en plus
02:37 quand même cette idée que le cash suffit quelque part dans le contexte actuel. "Cash is king", on entend beaucoup. C'est votre vision des choses, Benjamin Many ?
02:46 – Ah ouais, je suis un gros opposant. – D'accord. – Pour moi, cash is crash. – D'accord, OK. – En fait, c'est le seul investissement, si on peut parler d'investissement,
02:57 parce que c'est un acte de gestion finalement de rester cash. – Ouais, bien sûr. – C'est le seul qui se déprécie de manière sûre et certaine depuis qu'il y a du cash,
03:04 depuis qu'on frappe bonnet, le cash tend vers zéro avec l'inflation, avec la croissance économique, et vous avez perdu grosso modo 90% de votre valeur en 50 ans.
03:13 Ça, c'est sûr et certain, quelle que soit la conjoncture. Donc non, cash is not king, jamais, quelle que soit la conjoncture. Et il ne faut pas oublier,
03:20 je le répète assez souvent, en sortant de, voilà, quelles sont les bonnes idées en ce moment, est-ce qu'il faut aller sur la value, ou là, gros, c'est produit structurel, immobilier, etc.
03:30 Peu importe, il faut être diversifié, il faut être investi, il faut être dans le train de l'économie. Et quand vous êtes dans le train de l'économie,
03:36 le temps joue pour vous, parce que l'économie est croissante, notre société est structurée comme ça. Donc il faut être investi, il faut être patient,
03:44 si vous avez du temps devant vous, et il faut accepter la volatilité. Parce que c'est ça, en fait, le problème. C'est comme, vous avez notamment les marchés financiers,
03:52 c'est très lié à l'émotion à court terme. Donc vous allez avoir, si un président célèbre d'un pays développé, voilà, on voit...
04:00 — Oui, bien sûr, oui. — ...il donne une information qui peut faire peur. — Oui, complètement. — S'il y a des conflits majeurs, etc., très vite, les marchés vont surréagir.
04:08 Mais sur le long terme, vous avez pléthore d'études, mais toutes études confondues, même de l'AMF, qui vous disent qu'investir et par exemple
04:16 l'investissement en actions est le plus rentable et est devant l'immobilier. Donc si vous acceptez la volatilité, vous jouez pas au market timing,
04:24 qui pour moi est une hérésie, parce que c'est vraiment une pièce en l'air. — Bien sûr. — Vous mettez un peu tout le temps pour lisser votre point d'entrée,
04:31 vous acceptez la volatilité. Et là, vous êtes dans le train de l'économie et de la croissance sur le long terme.
04:35 — Et on finira là-dessus. Merci beaucoup, Benjamin Many, de nous avoir accompagnés dans l'œil du CGP. Je rappelle que vous êtes associé et directeur
04:41 du développement de la financière d'Orion. Et quant à nous, on se retrouve très vite sur Bismarck.
04:45 (Générique)

Recommandations