• il y a 2 ans
 Thomas Sotto et Marie Portonalo reçoivent les comédiennes Josiane Balasko et Armelle qui seront au théâtre à partir du 1er décembre pour la reprise de la pièce Un chalet à Gstaad. 

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Transcription
00:00 - Deux comédiennes et Valérie Maurice avec nous parce que vous vous connaissez bien.
00:04 Alors déjà je dis bonjour. Bonjour Josenne Balasco.
00:06 - Bonjour. - Bonjour Amèle. Merci beaucoup d'être avec nous ce matin dans Télé Matin.
00:10 Et j'ai demandé à Valérie Maurice de rester puisque vous vous connaissez bien en fait.
00:13 - Nous travaillons ensemble. - C'est tant que tant.
00:15 - C'est-à-dire ? - On se fait des bisous.
00:16 - Bah rien, allez. - Dans une émission de la chaîne.
00:19 - Tout le monde a son mot à dire. - Eh oui.
00:21 - On est dans la même équipe et parfois on est opposés.
00:23 - Avec Damien Thévenot aussi parfois. - Exactement.
00:26 - Evidemment. Bah merci pour ce clin d'œil en tout cas.
00:28 - Merci d'ailleurs. - Vous pouvez y aller. Merci beaucoup.
00:30 - Vous êtes avec nous mesdames parce que vous serez au théâtre à partir du 1er décembre.
00:33 Donc c'est vendredi jusqu'au 28 janvier sur la scène du théâtre des Nouveautés à Paris
00:37 pour la reprise de la pièce Un chalet à Kstadt.
00:40 - Alors Josiane Balasco après Les Bronzés font du ski.
00:42 Vous êtes de retour à la montagne mais dans une version un peu plus exilée fiscale.
00:46 - Plus luxe. - J'ai envie de dire un peu plus luxe.
00:48 - C'était à Val d'Isère qu'on a tourné Les Bronzés il y a quelques années déjà
00:52 qui est une très jolie station mais Kstadt c'est la mecque des stations de ski de luxe
00:57 et des exilés fiscaux. - Et alors qu'est-ce que vous préférez dans l'idée ?
01:01 - Le ski je sais c'est pas trop mon truc. J'avais appris à faire du ski pour Les Bronzés
01:05 mais moi je préfère Kstadt parce que ça permet de rigoler avec les gens qui y habitent.
01:11 - Armelle ? - Oh bah moi on m'a recouverte de fourrure et bijoux j'ai pas dit non.
01:16 - C'est simple finalement. C'est simple les castings finalement.
01:18 Ce chalet à Kstadt on va aller le visiter si vous voulez regarder ce petit teaser.
01:22 - Je tiens très bien l'alcool.
01:25 - Et toi la vue des glaciers ça te déprime pas ?
01:28 - Moi je travaille. - Tu travailles ?
01:32 Mais c'est ton argent qui travaille pas toi.
01:34 - Les Lagardes viennent ce soir avec un de leurs amis.
01:37 - Quel plaisir de vous voir mes amis. - Quels joyeux sont.
01:41 On va s'amuser comme des petits fous. - Oh ça fait du bien.
01:44 - Mais vos diamants sont des fêtes. - Oh bah le diamant c'est ma bière.
01:48 Tenez j'ai un rubis d'Icara. Je le mets jamais.
01:53 - Il y a la chaleur du chalet, on a eu des petits chocolats chauds.
01:56 - Et puis il y a cette vue magnifique derrière qui donne sur la ville, enfin sur le village de Kstadt.
02:01 - Absolument. Comment est-ce que vous vous êtes rencontré toutes les deux dis donc ?
02:04 - C'est une longue histoire finalement parce que c'est pendant le tournage de Arlette.
02:09 C'était en 96 je crois. - Ouais de Claude Ziddy.
02:12 - De Claude Ziddy et elle jouait et je connaissais pas cette jeune fille.
02:16 Et Ziddy l'a choisi pour faire ma copine serveuse.
02:20 On travaille dans le même restaurant, en routier et on avait des scènes mémorables ensemble.
02:24 - On a bien rigolé et je remercie Josanne parce qu'elle m'a fait confiance.
02:28 Alors justement pourquoi vous avez choisi, parce que c'est vous qui avez écrit la pièce et mis en scène d'ailleurs la pièce.
02:33 Pourquoi vous avez choisi Armel ? - Parce qu'elle est imparable.
02:37 Parce que pour faire ce personnage, elle a apporté au personnage qui existait bien sûr, qui était écrit,
02:42 elle a apporté une dimension épique pratiquement.
02:46 - La manière dont elle le joue, ce personnage là, on dit c'est pas, y'a qu'elle qui peut le jouer comme ça.
02:51 On dit c'est pas possible, ça existe pas, moi je crois que ça existe.
02:54 Est-ce que tu as rencontré des personnages comme ça ?
02:56 - Oui j'ai vu la vraie Alicia dans un hôtel en Suisse justement. - C'est vrai ?
02:59 - On a tourné, on était au petit déjeuner avec Justine, notre camarade.
03:02 Elle m'a dit "on ne te retourne pas" donc je me suis retournée.
03:05 Mais y'a la vraie Alicia et elle était là.
03:07 - Et pourquoi très exubérante à parler ? - Pas exubérante mais exactement comme mon personnage.
03:12 - Et vous avez accepté tout de suite le rôle ?
03:14 - Ah oui, Josiane m'a envoyé la pièce, je l'ai lue et je l'ai rappelée une heure après.
03:18 Quand je lisais, j'entendais tout.
03:19 - Vous l'avez lue avant de rappeler Josiane ?
03:21 Ou vous avez dit "tiens, Josiane me fait une proposition, je dis oui et je l'irai après".
03:23 - Ah non non, elle m'a rappelée un dimanche matin, j'ai lu.
03:26 Et quand je lisais, c'est comme de la musique, quand on lit la musique et qu'on l'entend.
03:30 J'entendais tout. Alors j'ai rappelé, j'ai dit "Banco".
03:33 - Parmi vos points communs, y'a cet amour immodéré du théâtre.
03:37 Josiane, il y a quelques années, vous avez pris des cours avec la comédienne Tania Balachova.
03:40 Vous vous souvenez d'elle ou pas ?
03:41 - Ah oui, bien sûr. Tania, c'était une femme formidable.
03:44 Elle était une grande actrice, très tragique.
03:47 Elle avait créé "Huis-Clos" de Sartre à Paris.
03:51 Et elle avait un cours où beaucoup, beaucoup d'acteurs maintenant connus sont passés.
03:55 - Lesquels ?
03:57 - Nyssa Rostreux, par exemple.
03:59 Sylvie Jolie y était.
04:00 Zouk y est passé.
04:03 Clodo Fort.
04:05 Et on avait d'autres professeurs formidables qui passaient, d'anciens élèves à elle, qui donnaient des cours.
04:11 - Et bien justement, regardez un cours avec Tania, ça ressemblait à ça.
04:14 On est en 1964. Regardez les images.
04:16 - Je voudrais que vos consonnes soient plus royales.
04:20 Je voudrais que vos consonnes deviennent comme le carillon de Westminster.
04:26 Allez-y.
04:28 Bon appétit, messieurs ! Et c'est un jeu, et c'est du théâtre.
04:33 Et c'est pas Timoré, et ce n'est pas Tation.
04:37 - Vous vous faites plaisir de la revoir, je l'ai l'impression.
04:39 - Ah ben oui, c'est une femme formidable.
04:40 Très belle femme, qui acceptait...
04:43 En plus, son enseignement était vraiment large.
04:47 Il y avait un large éventail de possibilités.
04:49 Elle acceptait qu'on fasse de la comédie, qu'on fasse du drame.
04:51 Et effectivement, là, elle parle de "Bon appétit, messieurs",
04:53 qui était un exercice imposé à son cours.
04:56 Il fallait dire la tirade de Ruy Blas sur tous les tons.
04:59 "Bon appétit, messieurs, hoministes, re-intègrent."
05:01 Alors elle disait "Non, vous allez me le faire comme ça."
05:03 - Vous pensez encore à ces techniques, à ces petits trucs
05:05 qu'elle vous enseignait avant de monter sur scène, ou quand vous vous en avez intégré ?
05:08 - Oui, elle m'a appris à vivre corporellement sur scène.
05:12 Elle disait "Sur scène, les mouvements doivent être comme sous l'eau."
05:16 C'est-à-dire que... - Amplifiés ?
05:18 - Amplifiés et ralentis.
05:19 On peut pas faire ça, on peut faire des petits mouvements, il fallait fermer.
05:21 - Ah ouais, c'est pas mal, ça.
05:22 - C'est une bonne technique chez vous si vous prenez des cours de théâtre.
05:25 Vous avez pris des cours aussi, Armaël, mais vous c'était en cachette, c'est ça ?
05:28 - Oui, au début c'était un peu en cachette.
05:30 - Alors racontez-nous.
05:31 - J'étais censée préparer un diplôme qui ne m'intéressait plus trop.
05:36 - Un diplôme de quoi ?
05:37 - De latin et de grec.
05:38 - Waouh !
05:39 - Et donc je suis allée en cachette aux cours Périmonie,
05:43 et puis j'ai lâché le morceau à Noël à ma mère.
05:46 Elle a été super, elle a dit "Montre bien, c'est ta vie, tu fais ce que tu veux,
05:50 mais à 25 ans, moi je ne finance plus rien."
05:52 Et j'ai eu mon premier cachet à 25 ans moins un mois.
05:55 - Ah ouais ?
05:56 - Et ça fait 30 ans.
05:57 - Elle a été fière après, j'imagine.
05:59 - Je crois qu'elle est contente.
06:00 - Elle est contente.
06:01 Pourquoi vous vous appelez Armaël tout court, Josiane Balasco, et vous Armaël tout court ?
06:05 - Parce que comme Josiane, je suis d'origine slave,
06:08 j'ai un nom slave polonais un peu compliqué.
06:11 Et puis moi j'aime beaucoup cette tradition des Miu Miu, Anne Hémon, Arletty, Réjeanne,
06:19 c'est une vraie tradition en France de faire carrière.
06:22 - Juste prénom, c'est un nom simple.
06:24 - Carette.
06:25 - Et alors vous Josiane, en préparant cette émission, on s'est renseigné
06:29 et apparemment vous n'étiez pas très fan de votre prénom quand vous étiez petite.
06:32 - Ah non, j'ai eu du mal.
06:34 Parce que c'est mon frère, si vous voulez, c'est mon...
06:36 Quand mes parents, ma mère était enceinte de moi,
06:38 elle avait d'autres soucis de travail, de machin, sans penser forcément à un prénom.
06:42 Donc mon frère qui avait 17 ans de plus que moi, qui allait à la piscine,
06:45 est revenu un jour en disant "Oh, j'ai vu une fille à la piscine,
06:48 elle s'appelait Josiane, elle était terrible".
06:50 À l'époque, on disait ça.
06:52 - Et donc elle vous a appelée comme ça à cause de ça.
06:54 - Voilà.
06:55 - Et bien, elle voulait vous faire appeler Clémentine.
06:57 - Oh non, mais j'ai eu n'importe quoi.
06:58 Oui, je me suis appelée Clémentine, j'ai retrouvé une petite carte de théâtre
07:01 où j'avais marqué le nom de Clémentine.
07:03 Et puis j'ai arrêté, je me suis dit "Bon, c'est pas grave, je vais me faire un nom".
07:07 Voilà, on a oublié le prénom.
07:09 - Vous avez réussi.
07:10 - Cette histoire-là, est-ce qu'elle est vraie ou pas ?
07:12 Une fois, petite fille perdue dans un magasin.
07:14 - C'est vrai.
07:15 - Donc forcément, on passe une annonce à la petite Josiane, sauf que vous dites "Je m'appelle Michel".
07:19 - "Je m'appelle Michel". J'avais dit à elle "Comment tu t'appelles ?"
07:21 "Je m'appelle Michel".
07:22 Et donc, les parents ont entendu.
07:24 On attend les parents de la petite Michel au centre d'accueil.
07:28 Et c'était effectivement...
07:29 - Et donc ils ne sont pas sortis consacrés, vos parents ?
07:31 - Ils se sont dit "C'est pas nous, c'est pas la nôtre".
07:33 - Ils m'avaient emmené comme tous les ans, voir les cadeaux, les jouets de Noël dans un grand magasin.
07:38 Donc c'est là où les enfants se perdent facilement.

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