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Télématin reçoit le chanteur M. Pokora à l'occasion de la sortie de son 10ème album "Adrénaline".
Télématin reçoit le chanteur M. Pokora à l'occasion de la sortie de son 10ème album "Adrénaline".
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00:00Et en plus il sent bon, je dis ça parce que non mais c'est tellement agréable.
00:06Bonjour Mat Pokora, merci d'être là.
00:10Non mais c'est vrai, vous sentez bon, c'est super agréable.
00:12J'essaye, j'essaye, le matin c'est important.
00:14Mais tout à fait, j'en profite, un peu enivré.
00:18Soyez le bienvenu Mat Pokora, ou plutôt devrais-je dire Kiki, c'est comme ça que votre maman vous appelait ?
00:23Ma mère m'appelle Kiki, alors maintenant ça y est, elle a arrêté un peu.
00:26Kiki est devenue grand-père.
00:28Parce que maintenant elle a mes enfants qui prennent les surnoms.
00:31Quand on devient grand-mère, on finit par appeler nos enfants peut-être davantage comme des adultes.
00:3520 ans de carrière, on s'est rencontrés plusieurs fois lors de cette longue carrière.
00:395 millions de disques vendus, détournés en veux-tu en voilà, qui affichent toujours complets.
00:43Et puis un dixième album.
00:45Alors attends, parce qu'il est lourd, il faut qu'on met la muscu.
00:47Le voici, un dixième album qui s'intitule donc, qui s'appelle Adrenaline.
00:52Pourquoi Adrenaline ? C'est parce que c'est ce que vous ressentez depuis 20 ans en fait.
00:55Oui, c'est ce qui surtout me ramène à chaque fois à vouloir y retourner sur scène,
00:58à vouloir rentrer en studio pour pouvoir retrouver ces ondes que je partage avec le public depuis plus de 20 ans maintenant.
01:05C'est quoi, c'est une drogue ?
01:07Oui, en quelque sorte en fait, par contre il n'y a rien qui peut remplacer.
01:10C'est-à-dire que même le fait d'avoir eu des enfants, d'avoir une famille,
01:13cette sensation particulièrement, je la retrouve nulle part ailleurs.
01:18Donc j'ai besoin de ça, ça fait partie de mon équilibre, je me suis construit avec ça.
01:22Il y a 12 nouvelles chansons sur cet album qui s'appelle Adrenaline.
01:25C'est très pop, un peu électro.
01:28Il y a des balades, il y a votre côté un peu lover qu'on retrouve.
01:33On écoute par exemple ici Eclipse qui est un des morceaux qui est mis en avant.
01:37Alors il paraît que vous avez travaillé cet album et que vous travaillez toujours de façon un peu obsessionnelle
01:41que sur certains titres. Sur Eclipse qu'on entend là par exemple, il y a eu 22 versions différentes.
01:46Racontez-nous comment vous travaillez comme ça sur un single et comment vous l'améliorez petit à petit.
01:50Déjà c'est le luxe d'avoir du recul et du temps pour le faire.
01:55Ce qui n'est pas le cas de tous les artistes où on leur met souvent des deadlines,
01:59où ils ont souvent des dates à respecter pour revenir, etc.
02:03Je sais que sur cet album, le mot d'ordre c'était vraiment de ne pas être trop cérébral
02:10et de faire de la musique, d'y aller au feeling, de se faire plaisir musicalement,
02:14de ne pas se mettre trop de barrières avec les thèmes qu'on voulait aborder.
02:18Oui, mais si on fait une chanson comme ça pour poser tel genre de thème...
02:21Est-ce que vous aviez été un peu trop cérébral pour le passé ?
02:23Sur le précédent album, quand je sortais de la paternité de mes deux premiers enfants,
02:27c'était le premier album après avoir eu mes enfants, je me mettais un peu des limites.
02:31Oui, maintenant je suis papa, je ne peux pas être trop séducteur, je ne peux pas être trop joueur sur les morceaux.
02:35Je voulais des trucs un peu plus sensibles et c'est vrai que je me suis un peu bridé.
02:40Et là, le mot d'ordre c'était vraiment de se lâcher musicalement.
02:43C'est le dixième album. Est-ce qu'on peut se dire aussi qu'à chaque fois,
02:45chaque album raconte ta carrière d'une certaine façon ?
02:48Ou une partie de ta vie ?
02:50Oui, une partie de ma vie, mais aussi une période dans laquelle je suis en tant qu'homme aussi.
02:55Et donc, évidemment, le précédent album, j'étais très...
02:58Je veux sortir à peine des couches, etc. J'allais en studio,
03:02donc j'étais très dans mon truc protecteur, famille, et ça se ressent sur les thèmes de l'album.
03:06Et là, celui-là, je voulais un peu faire abstraction de ça
03:10et être vraiment très audacieux dans la sonorité.
03:14Il va y avoir une tournée, vous allez retrouver votre public.
03:16Et au premier rang, il y en aura un qui sera là et qui sera complètement ravi.
03:20Vous ne le connaissez pas très bien et pourtant, c'est votre plus grand fan
03:23car il écoute régulièrement cette chanson.
03:27Et il n'est pas le seul à l'écouter, c'est Adria Roa.
03:31Oui, c'est vrai.
03:32Mais c'est vrai.
03:33C'est vrai. Et vous savez ce que j'ai dit à Matt juste avant ?
03:36Non.
03:37Que Flavie Flamand adorait aussi cette chanson.
03:39Mais attends.
03:40Et me la chantait sur des notes vocales.
03:42Non, ce n'est pas vrai. Vous ne m'avez pas fait ça.
03:44Je ne sais pas si on l'entend.
03:56C'est pas mal, c'est pas mal.
04:00C'est aussi une de mes chansons préférées, si ce n'est ma chanson préférée.
04:03Elle donne envie de tomber amoureux. Elle fait croire à l'amour.
04:06Ce n'est pas vrai ?
04:08Elle avait ce truc de joindre mes deux univers,
04:12le côté un peu pop variété française et le côté un peu pop plus produit,
04:16t'as l'américaine.
04:17Et je trouve que c'est vraiment le morceau qui joint bien ces deux univers.
04:20Il y a un autre côté un peu américain.
04:22Vous avez lancé Flavie.
04:24Dans ce que vous faites, il y a un autre côté un petit peu américain.
04:27Ce sont les shows, ceux qui ont assisté à vos concerts le savent.
04:30Vous avez la retournée en tournée justement.
04:33Et vous êtes un vrai showman, n'est-ce pas Camille ?
04:35Oui, alors les tournées de Eve Pokora, elles ressemblent à ça.
04:53C'est une petite fête de village.
04:55Une petite fête de village dans toute simplicité.
04:57C'est intime.
04:58Entre copains.
05:00Alors dans cette interview, Matt, on va comprendre
05:03ce qui vous a amené à devenir une bête de scène.
05:05Et ça commence avec ces personnes-là.
05:16En fait, c'est le premier concert de ma vie.
05:17Je suis allé en 96, j'avais 11 ans.
05:19C'est dingue.
05:20Et surtout, vous avez invité vos copains à refaire les chorés
05:24pour les faire ensuite en boum.
05:26Pour les faire en boum.
05:27La boum de l'école.
05:28J'avais 11 ans et je prenais 3, 4 potes.
05:31J'ai dit, bon, je vais vous apprendre la chorégraphie.
05:33C'est la chorégraphie que vous avez faite, là ?
05:35Que vous avez commencé ?
05:36C'est la vraie chorégraphie des Baskin Boys.
05:39Je la connaissais par cœur.
05:41Et après consécration, vous avez rencontré AJ des Baskin Boys.
05:44AJ, alors, assez dingue.
05:47Le premier contact, il se fait qu'à l'époque,
05:50on met notre maison en vente à Los Angeles.
05:54Et il vient la visiter.
05:56C'est dingue.
05:57La bouffe, c'est dire que je suis fan de ce gars-là.
06:00Depuis toujours.
06:01Petit, les tatouages, c'est en partie parce que lui,
06:05il était plein de tatouages.
06:07Et en fait, un jour, on dit, tu sais qui c'est qui vient visiter ?
06:10Je dis, non, c'est AJ des Backstreet Boys.
06:12Je lui dis, mais c'est pas possible.
06:14L'univers, la boucle, elle est incroyable.
06:16Et quand je suis en studio pour mon album Épicentre,
06:18à l'époque, j'étais à Los Angeles.
06:20Et je vais en studio.
06:22Je garde ma voiture sur le parking à l'arrière.
06:24Qui c'est qui est en train de fumer sa clope ?
06:26AJ.
06:27Et là, on commence à parler.
06:28Mais vous allez bosser ensemble, c'est pas possible.
06:30Il a acheté la clope.
06:32Non, non, c'est pas lui.
06:33C'est pas lui qui l'a acheté.
06:34Mais vous allez bosser ensemble, un jour, à force.
06:36En fait, on me disait, je vais faire un truc en solo.
06:39Si je fais, ça te dirait ?
06:40C'est fou, c'est fou.
06:41En fait, l'univers, moi, je crois beaucoup en les énergies.
06:44Et je reste un enfant devant ces gars-là.
06:49Parce que j'aurai toujours cette admiration,
06:51ce respect et cette reconnaissance.
06:54Merci de m'avoir donné envie de faire ça.
06:56Merci de m'avoir montré la voie.
06:57Alors, il y a un autre personnage
06:58qui a énormément compté aussi dans votre enfance.
07:00C'est Michael Jackson.
07:01Oui.
07:02Et c'est votre grand frère qui vous fait découvrir l'album Bad.
07:05Et là, vous dites, OK, la musique qu'on entend là,
07:07c'est la musique ma préférée de tous les temps.
07:09Et c'est pour cette musique que je veux faire ce métier.
07:12Donc, le faire, en fait, en chantant et en dansant.
07:14C'est lui qui vous a ouvert la voie ?
07:15Oui, parce qu'en fait, très petit,
07:17comment j'ai découvert Michael,
07:18c'est en regardant le film Moonwalker.
07:20Et quand je vois Moonwalker,
07:22et je vois ce gars-là entrer dans le club années 30,
07:25où il jette la pièce dans le jukebox.
07:27Et d'un coup, il se retrouve avec son costume blanc,
07:29les danseurs costume noir.
07:31Ils ont tous les mouvements tous ensemble, etc.
07:33Il y a la musique, il y a le visuel.
07:34Je me dis, waouh, ça me provoque un frisson.
07:37Et très tôt, je me dis,
07:38mais j'aimerais pouvoir être capable de faire ça.
07:41Vous faites le Moonwalker sur scène ?
07:43Je l'ai fait.
07:44Je l'ai déjà fait sur scène.
07:45Après, ça dépend des chaussures qu'on a.
07:47Ah, d'accord.
07:48Moonwalker, c'est pas...
07:49Lui, il avait toujours ses petites patinettes là.
07:51D'accord, d'accord.
07:52Ses petits mocassins.
07:53C'est très pratique.
07:54Avec une paire de baskets, c'est un peu plus difficile.
07:56D'accord.
07:57Il y a un autre moment aussi qui a compté pour vous.
07:59Vous avez gagné la première saison de Danse avec les Stars.
08:01Et ça, c'était important,
08:02parce qu'enfin, vous avez pu prouver à la France entière
08:05que vous étiez un bosseur.
08:07En fait, c'est surtout ce qui a été bénéfique pour moi dans cette aventure,
08:11c'est que les gens m'ont vu hors cadre promotionnel d'un album
08:14et m'ont vu investi,
08:16ont vu à quel point ça me tenait à cœur de bien faire les choses,
08:19d'évoluer,
08:20parce que j'ai beaucoup évolué aussi pendant la première saison.
08:22Et à quel point ça me tenait à cœur de faire le show tous les samedis
08:26et de bien le faire.
08:27On a trop hâte de voir ça en tournée.
08:29Il y a une petite surprise pour vous, Matt,
08:31parce que vous nous avez parlé de votre enfance et de cette expérience.
08:34On va aller justement expérimenter votre enfance avec ce témoignage.
08:37Regardez.
08:38Bonjour, Matt.
08:39Un petit coucou de ta maîtresse de maternelle.
08:41Quand je pense à toi, j'ai le souvenir d'un petit élève blond,
08:45assez timide en classe,
08:47mais plein de vie en jouant au foot dans la cour de récréation.
08:50J'en garde de très bons souvenirs.
08:52Je pense que toi aussi.
08:54Je suis très fière de toi.
08:56Rendez-vous au Zénith de Strasbourg pour ton concert.
08:59Surtout, prends bien soin de toi et de ta jolie petite famille.
09:03Ah, et au fait, à quand un V2LE au Minster ?
09:07Allez, je te laisse. Gros bisous.
09:09Alors, à quand un V2LE au Minster ?
09:11Vous allez nous expliquer.
09:12Non, je ne veux pas.
09:13Non, mais ça, c'est les petits codes régionaux.
09:16Mais ça m'a un peu ému, déjà.
09:18Mais alors, parce qu'on va préciser quand même,
09:20c'est votre institutrice maternelle ?
09:22C'est ma maîtresse d'école, maternelle.
09:24Je pense que c'était la moyenne et grande section.
09:27Et vous êtes resté en contact ?
09:28Oui, on se voit.
09:30Parce qu'en fait, elle vient sur des émissions,
09:33des choses que je fais dans la région.
09:35Et donc, on s'est vus plusieurs fois sur les 20 dernières années.
09:41Et c'est vrai que c'est toujours...
09:43Ça m'émeut.
09:44C'est vrai que c'était un message super touchant.
09:46Elle a parlé du petit garçon qui était dans la cour de récré et qui jouait au foot.
09:49C'est votre autre grande passion.
09:50Et Camille Daron va l'explorer avec vous.
09:52Dans quelques instants, on se retrouve juste après la pull.