Sylvain Maillard - "David Guiraud a tenu des propos négationnistes"

  • l’année dernière
Avec Sylvain Maillard, Député de Paris et Président des Renaissance à l'Assemblée nationale.

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##L_INVITE_POLITIQUE-2023-11-13##

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Transcript
00:00 C'est un moment que vous retrouvez tous les jours, que vous aimez,
00:04 et je vous remercie d'être de plus en plus nombreux d'ailleurs à écouter ou à regarder ce moment,
00:11 cette interview politique entre 8h30 et 9h sur Sud Radio.
00:14 Ce matin nous recevons Sylvain Maillard, député de Paris,
00:18 président du groupe Renaissance à l'Assemblée Nationale.
00:21 Sylvain Maillard, bonjour.
00:22 - Bonjour Jean-Jacques Bourdin.
00:23 - Merci d'être avec nous.
00:24 Alors, 70 rassemblements dans toute la France hier,
00:27 182 000 personnes selon les préfectures de police dans toute la France,
00:32 105 000 personnes à Paris,
00:34 marche contre l'antisémitisme, marche civique,
00:39 un succès pour la République ?
00:41 - Oui, c'est un succès pour la République, en tout cas c'est un sursaut.
00:44 Nous avons défilé hier pour la République, contre l'antisémitisme.
00:49 C'est une manifestation qui s'est organisée en très peu de temps,
00:53 à un appel de la présidente de l'Assemblée Nationale, Yael Brown-Pivet,
00:56 à l'appel de Gérard Lachez, le président du Sénat,
00:58 en très peu de temps.
00:59 Et moi je suis extrêmement satisfait de voir autant de Français,
01:03 partout en France, à Paris bien sûr,
01:05 mais partout en France, des Français qui se sont mobilisés
01:08 en disant "stop, stop à l'antisémitisme".
01:10 On sait ce que c'est que l'antisémitisme.
01:12 L'antisémitisme, c'est le début du délitement de notre République.
01:17 C'est quelque chose de parfaitement identifié.
01:19 Nous devons dire non, nous devons dire stop.
01:22 Je crois que c'est un sursaut fort qui a été fait hier par les Français.
01:25 - Une marche, et maintenant une démarche, disait hier le président du Sénat.
01:29 Et maintenant, quelle suite faut-il donner à cet événement ?
01:33 - Maintenant, surtout, je pense que ça doit être dans la conscience
01:37 de chacun de nos concitoyens, un marqueur,
01:40 se dire "ça c'est inacceptable".
01:42 Nous ne devons pas l'accepter.
01:44 Nous ne devons pas accepter l'antisémitisme.
01:46 Nous l'avons remis hier au premier plan,
01:49 en disant que ce n'est pas une haine comme les autres,
01:51 ce n'est pas des actes comme les autres.
01:53 C'est des actes comme les autres, l'antisémitisme
01:55 et le délitement de notre République.
01:57 On a dit stop, et comme d'habitude,
01:59 mais probablement plus fort, probablement plus partagé,
02:02 nous le dénoncerons à chaque fois qu'il se produit.
02:05 - Stop à l'antisémitisme, stop à tous les racismes,
02:09 Sylvain Maillard, et pourtant hier,
02:12 en regardant les rassemblements, en regardant les défilés,
02:17 j'ai vu peu de jeunes, j'ai vu peu de membres de la "diversité"
02:22 entre guillemets, j'ai vu une population blanche,
02:27 j'ai vu, pas vous, Sylvain Maillard,
02:29 est-ce qu'il n'y a pas une France fracturée aujourd'hui ?
02:33 - J'ai vu des citoyens venir défiler,
02:36 à l'appel de la présidente de l'Assemblée nationale,
02:38 à l'appel du président du Sénat,
02:41 qui est venu manifester, dire stop à l'antisémitisme.
02:43 Est-ce que nous devons continuer cette éducation ?
02:46 Oui, vous avez raison.
02:48 Est-ce que nous devons encore plus parler à la jeunesse ?
02:50 Oui, vous avez raison.
02:52 Je pense qu'il y a des propos qui sont tenus,
02:54 d'ailleurs qu'on voit sur les réseaux sociaux,
02:56 qui sont souvent plus occupés par la jeunesse,
02:59 qui sont inacceptables, parfois par bêtise,
03:02 parfois par manque de culture peut-être.
03:04 En tout cas, c'est notre rôle, nous, responsables politiques,
03:08 responsables associatifs, de dire que l'antisémitisme,
03:11 ce que c'est, le redire.
03:13 Vous savez, rappelez-vous, en 2019,
03:16 j'ai porté une résolution à l'Assemblée nationale
03:18 pour définir ce qu'était l'antisémitisme,
03:20 décembre 2019, d'ailleurs ça avait fait couler beaucoup d'encre,
03:22 où je disais "l'antisionisme est une forme d'antisémitisme".
03:26 Rappelez-vous de ça.
03:27 C'est très difficile de la faire adopter,
03:29 parce que ça avait suscité un débat profond,
03:31 y compris dans notre hémicycle.
03:33 Trois ans plus tard, personne ne la contesterait.
03:35 Enfin, elle est fille, bien sûr,
03:37 mais personne ne la contesterait, en France.
03:39 Et donc on voit qu'à un moment,
03:41 l'éducation est importante, et de dire les mots,
03:43 dire ce qu'elle est.
03:44 Oui, l'antisionisme est une forme d'antisémitisme.
03:47 Est-ce qu'on peut se battre contre l'antisémitisme ?
03:52 Est-ce qu'on peut se battre contre cette forme de racisme,
03:56 tout en désapprouvant la politique conduite par le gouvernement israélien ?
04:01 Jean-Jacques Bourdin, si on prend juste une minute.
04:03 L'antisémitisme, vous savez, j'ai présidé le groupe d'études
04:05 sur l'antisémitisme lors de la dernière législature.
04:07 L'antisémitisme est une haine, vous avez raison,
04:10 mais elle est différente du racisme.
04:12 Le racisme, c'est un sentiment de supériorité.
04:15 L'antisémitisme, c'est un sentiment d'infériorité.
04:18 C'est pour ça qu'il est génocidaire.
04:20 C'est pour ça qu'il est encore plus dangereux.
04:22 Et donc c'est pour ça qu'il est le ferment du délitement de notre République.
04:25 Il faut le combattre partout.
04:27 C'est un sentiment humain, l'antisémitisme.
04:29 Comme le racisme.
04:30 Ce sont des sentiments humains qui sont en nous,
04:32 et qu'il faut combattre en permanence.
04:34 Donc oui, il faut aller vers la jeunesse,
04:36 et leur dire que c'est un sentiment qui est inacceptable.
04:38 Oui, mais on peut combattre, et on doit combattre l'antisémitisme,
04:41 on est bien d'accord, Sylvain Maillard,
04:43 on n'est pas obligé parallèlement d'approuver la politique conduite par Benjamin Netanyahou.
04:48 Bien sûr, mais vous savez, tous ceux qui ont été contre...
04:50 Bien sûr, je veux dire, la limite entre l'antisionisme et l'antisémitisme est difficile à établir.
04:55 Vous savez, c'est l'argument principal des opposants à cette résolution en 2019.
05:02 Évidemment, d'ailleurs dans le texte, nous devons...
05:05 C'est une démocratie Israël.
05:07 Nous devons dire ce qui nous plaît et ce qui ne nous plaît pas.
05:10 Moi je ne suis pas du tout un copain de Benjamin Netanyahou.
05:12 Je n'aime pas du tout sa politique.
05:14 Je dois pouvoir, parce que c'est une démocratie,
05:16 nous devons pouvoir contester n'importe quelle idée.
05:18 Évidemment, ce n'est pas antisémite.
05:20 Par contre, nier l'existence même d'Israël,
05:22 on nie pas l'existence de l'Iran, de la Corée du Nord.
05:26 Le seul pays dont on nie l'existence, ou certains nient l'existence, c'est Israël.
05:30 Ça, c'est antisémite.
05:32 Sylvain Maillard, à propos de la politique israélienne,
05:36 à propos de la situation à Gaza,
05:38 tergiversation.
05:40 Vous allez me dire, tergiversation, je vais vous poser la question.
05:42 Est-ce qu'Emmanuel Macron tergiverse ?
05:45 Le vendredi, il s'exprime,
05:48 "Aucune justification au bombardement", dit-il.
05:52 Le lendemain, le gouvernement Benjamin Netanyahou intervient,
05:56 et le dimanche, c'était samedi,
05:58 et le dimanche, Emmanuel Macron dit "Oui, c'est vrai,
06:01 je modifie légèrement mes propos,
06:03 Israël a le droit de se défendre."
06:06 Est-ce qu'il n'y a pas là une politique un peu de girouette ?
06:10 La politique du président, elle est très claire,
06:13 et elle est partagée par l'ensemble de la majorité.
06:15 Je vais le redire.
06:16 Un soutien à Israël, Israël a le droit de se défendre,
06:20 et doit se défendre.
06:22 De nos otages, vous savez, Jean-Jacques Bourdin,
06:25 nous ne parlons pas assez de nos otages.
06:27 Nous avons des otages, y compris des otages français, là-bas,
06:30 qui sont actuellement, qui vivent l'enfer à Gaza.
06:33 - Est-ce que le président de la République en a parlé ?
06:36 - Vous savez, le président de la République...
06:38 - Est-ce qu'il en a parlé depuis trois jours ?
06:40 Est-ce qu'on en parle, de ces otages ?
06:42 Est-ce que le président de la République en parle ?
06:44 - Est-ce que... Qui en parle ?
06:45 - Vous en parlez ce matin.
06:46 - Nous n'en parlons pas assez.
06:47 Je crois qu'à chaque fois qu'un élu de la majorité
06:50 prend la parole par les otages,
06:52 nous ne parlons pas assez de nos otages.
06:54 N'oublions pas que c'est aussi le rôle d'Emmanuel Macron,
06:57 c'est le rôle de la diplomatie française,
06:59 de négocier, les négociations sont extrêmement difficiles.
07:02 Je reçois régulièrement des familles d'otages
07:04 à l'Assemblée nationale, et je leur dis toujours la même chose,
07:07 dès que nous aurons des preuves de vie,
07:09 n'importe quelle preuve de vie,
07:10 nous leur communiquerons immédiatement.
07:12 Les négociations sont extrêmement difficiles,
07:14 elles ont lieu à l'heure actuelle...
07:15 - Est-ce que vous avez bon espoir ?
07:16 - Oui, oui, il faut toujours avoir l'espoir,
07:19 les négociations sont extrêmement difficiles,
07:21 mais nous continuons, et c'est un point essentiel,
07:24 qui est un point omnubilant,
07:26 - Est-ce qu'on va les sortir de cet enfer, nos otages ?
07:28 Est-ce qu'on va les sortir de cet enfer ?
07:30 - Oui, c'est pour ça, on va chercher tous nos ressortissants,
07:33 on va les chercher partout.
07:34 Et oui, c'est une obsession, et c'est normal que ce soit une obsession,
07:38 pour la majorité, pour la ministre Colonna,
07:41 mais aussi pour le Président de la République.
07:43 - Emmanuel Macron, qui a appelé à une pause humanitaire,
07:45 plusieurs fois, il a même parlé de cesser le feu,
07:48 et pendant ce temps-là, Olaf Scholz,
07:50 le chancelier allemand, dit le contraire
07:52 de ce que dit Emmanuel Macron.
07:54 Le contraire, il dit "il ne faut pas de cesser le feu",
07:56 et s'il y a une pause humanitaire,
07:58 ça correspond à un cesser le feu.
07:59 C'est ce qu'il a dit. Où est l'Europe dans tout ça, Sylvain Bayard ?
08:02 - Les quatre points, je vous en ai donné deux.
08:04 Les deux autres points, oui, nous souhaitons une trêve humanitaire.
08:06 Nous souhaitons une trêve humanitaire, d'abord pour les Gazaouis,
08:09 pour pouvoir les ravitailler, parce que la situation est extrêmement difficile,
08:12 et vous le savez, sur place,
08:14 mais aussi pour avoir du temps de négociation pour nos otages.
08:17 C'est important.
08:18 Et puis nous souhaitons une solution politique,
08:20 solution politique qui ne sera possible
08:23 que si les acteurs locaux le souhaitent.
08:25 Moi, je l'ai toujours dit, la solution, elle ne viendra pas de Paris,
08:28 elle ne viendra pas de New York,
08:29 elle viendra des acteurs locaux.
08:30 Évidemment, des Israéliens, des Palestiniens,
08:33 mais aussi des pays de la région, et il faudra l'accompagner.
08:36 C'est ce que propose le Président de la République.
08:38 Ces quatre points, nous n'avons jamais varié,
08:40 le Président de la République n'a jamais varié dessus,
08:42 et donc nous continuons dessus.
08:43 - Emmanuel Macron n'était pas hier dans les rues de Paris,
08:47 il n'était pas là, est-ce que les absents ont toujours tort ?
08:50 - Je pense que la place du Président de la République
08:54 n'est pas dans une manifestation.
08:56 Et c'est une décision qui a été prise très tôt par Emmanuel Macron
08:59 de ne pas participer.
09:00 - Il vous l'a dit très tôt, il vous a dit tout de suite,
09:02 dès que l'initiative a été connue, il vous a dit "je n'irai pas".
09:06 - Oui, parce qu'il estime, et je crois qu'il a raison,
09:09 que sa place en tant que Président de la République
09:13 n'est pas d'être dans les manifestations.
09:15 Mais, il a toujours dit, d'abord toujours soutenu cette initiative,
09:19 et je peux vous le dire, publiquement évidemment,
09:22 mais aussi pour nous, dans l'organisation,
09:25 auprès d'Yael Brown-Pivet,
09:26 j'aurais pu être le témoin, vraiment toujours la soutenir,
09:29 et puis cette lettre, qui a été publiée dimanche matin,
09:33 une lettre d'accompagnement, dire qu'il serait là en pensée,
09:36 évidemment, qui peut un seul moment nier l'engagement
09:39 contre l'antisémitisme d'Emmanuel Macron ?
09:41 Personne.
09:42 Qui peut nier l'engagement d'Emmanuel Macron
09:44 pour trouver une solution politique au Proche-Orient ?
09:46 Personne.
09:47 - Sylvain Maillard, d'autres ne se sont pas tus,
09:51 d'autres responsables politiques.
09:53 Et je pense à Éric Ciotti, qui a critiqué, en pleine marche,
09:56 l'absence d'Emmanuel Macron,
09:58 et je pense à Éric Zemmour, qui n'a pas arrêté de critiquer
10:02 ceux qui étaient en tête de cortège,
10:04 parce que ceux-là ont fait venir des immigrés musulmans,
10:09 et je pense à d'autres responsables politiques
10:12 qui se sont exprimés.
10:13 Une seule s'est tue.
10:15 Marine Le Pen, vous l'avez constaté.
10:17 - Je crois que c'est dans le moment d'hier,
10:20 c'est une erreur pour les deux responsables politiques
10:22 dont vous avez parlé,
10:24 de commenter, de faire de la politique
10:26 sur un moment de sursaut républicain.
10:28 - Les politiques doivent se taire, parfois.
10:30 - Dans ce moment-là, vous savez quoi ?
10:32 Je pense profondément, je pense que nous parlons trop.
10:35 Je veux vous dire, d'une façon générale, nous parlons trop.
10:37 Les Français, ce qu'ils nous demandent, c'est d'agir,
10:39 d'être efficaces.
10:41 - Emmanuel Macron parle trop aussi, Sylvain Maillard, non ?
10:45 - Je pense que nous parlons, moi-même sûrement,
10:48 je pense que les politiques en général,
10:50 nous parlons trop, et les Français, ce qu'ils nous demandent,
10:52 c'est d'être efficaces.
10:53 Nous avons la chance d'être au gouvernement,
10:55 nous avons la chance d'être la majorité,
10:57 nous devons être efficaces, nous serons jugés que là-dessus.
10:59 Juste un mot sur la présence de Marine Le Pen dans ce cortège.
11:06 Moi, je l'ai regrettée, je l'ai dit publiquement.
11:09 Je l'ai dit parce que je n'oublie pas
11:11 ce qu'est le Rassemblement National.
11:13 J'oublie pas d'où vient le Rassemblement National.
11:16 Je n'oublie pas le Front National.
11:18 Je n'oublie pas les racines antisémites.
11:20 Et donc, c'est racheter une sorte de virginité.
11:22 - Mais qui s'est bien tenue hier ?
11:24 - C'est pas un concours, une manifestation,
11:26 c'est pas un concours de "qui est le bon élève ?"
11:28 C'est d'où on vient, pour quelles causes nous nous battons.
11:32 Je ne suis pas sûr que le Rassemblement National,
11:34 moi j'en suis même à peu près certain,
11:36 ce n'est pas eux les garants de la lutte contre l'antisémitisme.
11:39 Rappelez-vous l'histoire de ce mouvement.
11:41 On n'oublie pas, je n'oublie pas,
11:43 le durafour crématoire, je n'oublie pas.
11:45 Le point de détail, je n'oublie pas.
11:47 La réédition des chants de la Wehrmacht, je n'oublie pas.
11:49 C'est ça le Rassemblement National, aussi.
11:51 C'est ça leur histoire.
11:53 - Jean-Luc Mélenchon, lui, qui critique,
11:55 qui critique, qui dit que c'est un échec.
11:59 - Je crois que c'est pathologique, là.
12:01 Je pense que Jean-Luc Mélenchon ne peut plus supporter
12:04 qu'une seule journée dans la vie de nos concitoyens.
12:08 On ne parle pas de lui.
12:09 Je pense que ça devient presque pathologique.
12:11 - Pathologique ?
12:12 - Bah oui, parce que...
12:13 - Quelle maladie ?
12:15 Quelle est cette maladie mystérieuse ?
12:17 Cette pathologie mystérieuse, Sylvain Maillard ?
12:20 - Je ne suis pas psychologue ou psychiatre.
12:23 En tout cas, ce qui est certain,
12:25 c'est qu'à un moment, on peut se poser des questions
12:27 sur le fait de ce besoin en permanence
12:31 de faire trois tweets par jour,
12:33 d'être au cœur de tout,
12:34 de vouloir en permanence chercher
12:36 les fractures dans la société.
12:38 Je pense que c'est pathologique.
12:40 - Mais est-ce qu'il n'y a pas un fond ?
12:41 Je parle, et je pense à David Guiraud,
12:43 par exemple, qui est député LFI, qui est en Tunisie,
12:45 qui participe à une conférence
12:47 et qui tient des propos négationnistes ?
12:50 Sylvain Maillard, négationniste ?
12:52 - Ce sont des propos négationnistes.
12:54 D'ailleurs, ma collègue Violette Spilbou
12:56 a déclenché un article 40
12:58 pour demander au procureur de faire une enquête.
13:01 - La levée de son immunité parlementaire ?
13:04 - Déjà qu'une enquête soit lancée,
13:06 et puis après, nous verrons ce qu'il faut faire.
13:09 Mais en tout cas, ce qui est certain,
13:11 c'est que les propos qu'il a tenus sont clairement,
13:13 vous l'avez dit, parfaitement caractérisés,
13:15 sont négationnistes.
13:17 C'est du même ordre de ce qu'on a connu avec Faurisson.
13:19 C'est la même chose.
13:21 C'est le même genre de typologie de propos.
13:23 - Guiraud-Faurisson, même combat ?
13:25 - C'est la même racine.
13:27 C'est-à-dire que c'est l'idée
13:29 de toujours remettre tout en cause,
13:31 qu'au fond, la victime,
13:33 le témoignage d'une victime,
13:35 ne compte pas.
13:37 Le témoignage d'une victime, c'est ce qu'on a connu au moment de la Shoah.
13:39 Au moment de la Shoah,
13:41 les victimes de la Shoah sont rentrées,
13:43 ont mis des dizaines d'années à pouvoir parler,
13:45 en se disant "on ne nous croira pas".
13:47 Là, on est un mois après l'attentat du 7 octobre,
13:49 qui est terrible, avec des images terribles,
13:51 peut-être nous en parlerons,
13:53 des actes terribles,
13:55 lui, remet en cause
13:57 la parole de ceux
13:59 qui l'ont vécu il y a un mois.
14:01 Ça, c'est du négationnisme.
14:03 - Film des atrocités commises le 7 octobre,
14:05 diffusé demain à l'Assemblée nationale,
14:07 vous irez, 17h30,
14:09 tous les députés sont conviés.
14:11 - Tous les députés sont conviés, c'est une projection
14:13 privée, privée au sens de...
14:15 Il est important que...
14:17 Ces images,
14:19 qui sont terribles,
14:21 extrêmement dures, n'ont pas vocation à être diffusées
14:23 au grand public,
14:25 mais nous avons proposé,
14:27 c'est d'ailleurs mon collègue Mathieu Lefebvre,
14:29 le président du groupe d'amitié France-Israël,
14:31 qui est à l'origine de cela,
14:33 à tous les députés.
14:35 Et donc ce sera intéressant de voir quels députés viennent,
14:37 quels groupes viennent, même si
14:39 évidemment les images sont très dures et on peut comprendre que
14:41 certains d'entre nous ne souhaitent pas,
14:43 ne sont, ne s'en sentent pas
14:45 capables d'assumer
14:47 des images pareilles. Mais on va voir un peu
14:49 les groupes politiques qui viennent. Je suis très curieux
14:51 de voir ça. - Sylvain Maillard, parlons d'autre chose.
14:53 Le projet de loi Immigration,
14:55 11 décembre à l'Assemblée nationale,
14:57 demain vote solennel au Sénat,
14:59 un texte de droite
15:01 est sorti du Sénat.
15:03 - Moi je ne vais pas qualifier
15:05 le texte du Sénat, moi je sais le texte que nous allons
15:07 voter, que nous allons porter. - Rééquilibrage ?
15:09 - Moi je ne suis pas dans l'équipe.
15:11 Jean-Jacques Bourdin, je ne suis pas dans l'équipe,
15:13 je suis dans un texte d'efficacité.
15:15 D'abord c'est un texte qui vise
15:17 à simplifier les procédures pour faire en sorte
15:19 que ceux qui n'ont pas vocation à être en France
15:21 puissent retourner de façon plus facile
15:23 et plus massive dans leur périd d'origine.
15:25 C'est d'abord ça ce texte. Et nous voulons
15:27 des mesures d'efficacité. Nous voulons
15:29 également, vous en avez parlé,
15:31 ou on en parlera sur l'article 3, article 4,
15:33 - Oui, je vais vous en parler. - qui sont évidemment
15:35 des mesures d'efficacité.
15:37 Faire en sorte que ceux qui viennent
15:39 bosser... - Ils ont disparu au Sénat
15:41 ces deux articles. - Oui mais ils reviendront.
15:43 - Remplacés par un autre article qui est assez
15:45 intéressant d'ailleurs, le salarié, j'explique
15:47 pour celles et ceux qui ne sauraient pas,
15:49 le salarié qui est...
15:51 voudrait être régularisé
15:53 pourra demander lui-même
15:55 sa régularisation, c'est le préfet qui décidera.
15:57 - Ça c'est l'article... Vous avez
15:59 tout à fait raison, c'est déjà ce qu'il y avait
16:01 dans l'article 3. - Oui.
16:03 - Ce qu'ils ont enlevé, en fait, c'est le côté...
16:05 dans le travail qu'ils ont fait,
16:07 ils l'ont rendu vraiment à la main du préfet
16:09 - Oui, à la main du préfet. - et qu'au fond
16:11 nous ce que nous avons mis dans l'article 3...
16:13 - Et à la main du salarié. Ce n'est plus
16:15 l'employeur qui demandera
16:17 la régularisation. - Alors ça,
16:19 pareil, c'était une grande différence
16:21 qu'on avait mis dans l'article 3.
16:23 C'est important que ce soit l'employeur qui puisse le demander
16:25 mais aussi le salarié parce qu'on sait
16:27 que certains employeurs se comportent de façon
16:29 pour le moins délicate avec ses salariés.
16:31 Donc c'est important pour nous.
16:33 Ça, nous le rétablirons, mais de façon plus massive.
16:35 On est en train de travailler sur une rédaction
16:37 qui nous permette d'être
16:39 plus efficace parce que... - C'est-à-dire plus massive ?
16:41 - C'est-à-dire que
16:43 à l'heure actuelle... - Aujourd'hui, le salarié
16:45 demande. - Chaque préfet fait un peu
16:47 ce qu'il veut. - Oui. - Et le préfet, en fait,
16:49 la seule variable d'ajustement qu'il a à l'heure actuelle,
16:51 du fait de la circulaire valse,
16:53 c'est toujours sur le travail.
16:55 Si vous voulez,
16:57 la plupart
16:59 des étrangers
17:01 qui viennent en France, c'est par exemple
17:03 pour les étudiants.
17:05 Donc ça, c'est le gros... Les préfets
17:07 ne peuvent rien faire dessus. La seule chose sur laquelle
17:09 il peut agir, le regroupement familial,
17:11 c'est assez automatique. Par contre, la seule chose
17:13 où il peut agir, c'est l'immigration de travail.
17:15 Nous, on dit que ce n'est pas possible.
17:17 Ça ne peut pas fonctionner comme ça. Il doit y avoir des critères
17:19 très précis sur l'immigration de travail.
17:21 Ensuite, pourquoi pas que le préfet
17:23 puisse garder la main pour dire non ?
17:25 - Est-ce que vous garderez le texte du Sénat
17:27 sur cette... - Non, nous allons
17:29 faire une proposition que j'espère
17:31 les sénateurs pourront accepter dans une commission d'exparité.
17:33 - Laquelle ? - Ensuite, nous sommes en train de travailler dessus.
17:35 Peut-être, je reviendrai
17:37 vous dire, vous en parler. - Laquelle ? - Je vous donne
17:39 quelques informations dessus en disant, nous voulons
17:41 des critères très précis dans la loi. Nous voulons
17:43 que les critères de régularisation soient
17:45 dans la loi. Par contre, qu'il y ait
17:47 le préfet qui soit capable de dire
17:49 oui ou non, ça nous semble
17:51 plus logique et plus équilibré.
17:53 Mais surtout Jean-Jacques Bourdin,
17:55 plus efficace. Parce qu'à l'heure actuelle, ce n'est pas
17:57 assez efficace. - Alors, j'ai lu
17:59 Sacha Houillé, qui est le président de la commission
18:01 des lois, qui est dans votre majorité,
18:03 qui dit "nous rétablirons tout le texte
18:05 initial". Est-ce que vous dites la même chose ?
18:07 - Nous rétablirons
18:09 pas tout le texte initial, parce qu'il y a des choses
18:11 sur lesquelles, d'ailleurs, avec Sacha,
18:13 nous travaillons pour améliorer le texte.
18:15 C'est le rôle des parlementaires d'améliorer le texte.
18:17 Mais l'esprit de l'article 3 dont nous
18:19 venons de parler, oui, nous rétablirons, dans le
18:21 sens que je viens de vous mentionner. - Et l'AME ?
18:23 - L'AME, d'abord, c'est un cavalier
18:25 législatif, juste pour vos auditeurs
18:27 comprendre que ça ne fait pas partie du texte.
18:29 Et donc, le Conseil constitutionnel,
18:31 sûrement, l'enlèvera du texte.
18:35 Mais c'est d'un point de vue juridique.
18:37 - Pourquoi est-ce que vous
18:39 ne l'enlevez pas du texte ?
18:41 - Mais nous allons voir.
18:43 Les discussions parlementaires...
18:45 - Vous pourriez retirer l'AME du texte ?
18:47 - En tout cas, ce dont je suis certain,
18:49 c'est que le Conseil constitutionnel
18:51 l'enlèvera à la fin. - Oui, d'accord, mais vous
18:53 pourriez précéder le Conseil constitutionnel
18:55 et retirer l'AME du texte ?
18:57 - On pourrait, évidemment,
18:59 retirer l'AME du texte. - Vous allez le faire ?
19:01 - En fait, la discussion... - Est-ce que vous allez le faire ?
19:03 - J'allais jusqu'au bout du raisonnement.
19:05 - Alors, allez-y. - Nous, on n'a pas de totem.
19:07 On peut parler de l'AME. On l'est déjà revenu dessus.
19:09 Donc, c'est l'aide médicale d'État.
19:11 On peut revenir dessus.
19:13 On peut discuter sur le panier.
19:15 On peut discuter sur les modalités... Nous, il n'y a pas de soucis.
19:17 On l'a déjà fait avec Édouard Philippe
19:19 il y a quelques années. On peut en parler sans aucun souci.
19:21 On a d'ailleurs un rapport qui a commandé
19:23 la Première ministre, Évain Stéphanini,
19:25 qui nous sera rendu le 2 décembre. On va regarder
19:27 si on peut l'améliorer. Nous, il n'y a pas de totem.
19:29 - Mais le Sénat l'a remplacé par l'AMU.
19:31 - Mais nous, nous avons besoin... - Il y a une urgence.
19:33 - Nous avons besoin, nous assumons
19:35 d'une aide médicale d'État.
19:37 C'est très important, d'abord, d'avoir un but...
19:39 - Vous ne voulez pas de scavoter le Sénat.
19:41 Vous ne voulez pas de scavoter le Sénat.
19:43 - Nous ne voulons pas de scavoter le Sénat.
19:45 Nous pensons que c'est essentiel
19:47 de garder une aide médicale d'État
19:49 parce que ça protège, évidemment,
19:51 la personne, l'étranger.
19:53 C'est un droit humain.
19:55 Mais aussi, ça nous protège, nous,
19:57 dans la société.
19:59 Savoir que l'autre est soigné
20:01 nous protège.
20:03 Donc, c'est notre intérêt aussi.
20:05 Donc, nous allons regarder dans le détail,
20:07 évidemment, peut-être dans les procédures,
20:09 est-ce que ça arrive trop tard,
20:11 est-ce que ça arrive trop tôt, le droit à l'AME ?
20:13 Peut-être que c'est trop long.
20:15 Regardons, étudions ce que va nous dire Stéphane Nivar.
20:17 - Deux solutions, trois solutions,
20:19 il y a ce rapport.
20:21 Nous regardons, vous regardons ce que dit le rapport.
20:23 Deuxième solution,
20:25 on rétablit l'AME,
20:27 puisque le Sénat l'a supprimé.
20:29 Troisième solution, on retire l'AME du texte.
20:31 - Oui, on peut dire ça,
20:33 mais en tout cas, ce que je peux vous garantir,
20:35 c'est que nous ne toucherons pas à l'AME,
20:37 pour nous c'est fondamental,
20:39 nous ne toucherons pas à l'AME,
20:41 de toute façon, mais on peut regarder
20:43 dans les procédures,
20:45 si on peut les améliorer.
20:47 Il n'y a pas de totem, vous savez, dans la majorité présidentielle,
20:49 il n'y a pas de totem, ce n'est que de l'efficacité.
20:51 - Alors, un autre point
20:53 du projet de loi
20:55 qui m'intéresse beaucoup, la fin des allocations
20:57 familiales et APL pour les étrangers
20:59 en situation régulière vivant en France
21:01 depuis moins de cinq ans.
21:03 Vous maintenez cela ou pas ?
21:05 - Ça c'est pareil, ça fait partie des cavaliers
21:07 de ce texte.
21:09 Encore une fois, on peut parler
21:11 de tout et nous n'avons pas de blocant.
21:13 Mais nous maintenons
21:15 l'idée qui est assez simple,
21:17 c'est de faire en sorte que de mieux
21:19 accompagner ceux qui sont sur notre sol,
21:21 qui ont le droit d'être sur notre sol,
21:23 on va donner par exemple des cours de français,
21:25 on va vraiment être beaucoup plus strict
21:27 sur les cours de français, avec des vrais profs
21:29 qui donnent des cours de français, avec des tests.
21:31 Ce sera d'ailleurs le cas aussi pour le regroupement
21:33 familial, où ça c'est le pacte
21:35 asile-immigration, parce qu'on est dans un domaine
21:37 européen en réalité, on ne pourra pas venir
21:39 en France si on ne maîtrise pas le français.
21:41 Et ça je pense que ce sera une vraie avancée.
21:43 - Oui, mais Sylvain Maillard, je suis là depuis quatre ans,
21:45 je suis en situation régulière,
21:47 je n'ai pas droit aux allocations familiales.
21:49 - Ce qu'a proposé le Sénat,
21:51 c'est de faire en sorte que si
21:53 vous avez tous vos recours,
21:55 donc les
21:57 douze recours à l'heure actuelle,
21:59 on va passer à trois recours. C'est pour ça qu'on va être plus efficaces.
22:01 - Oui, trois recours. - Au bout de tous les recours,
22:03 si la situation
22:05 montre que vous êtes
22:07 en obligation de quitter le territoire,
22:09 probablement toutes les aides doivent s'arrêter.
22:11 C'est la discussion que nous aurons
22:13 au sein de l'hémicycle.
22:15 On va regarder aide par aide, on va essayer
22:17 de faire quelque chose d'extrêmement efficace.
22:19 - Un dernier mot, PPL,
22:21 proposition de loi, déposée en décembre
22:23 sur la modification du mode de scrutin
22:25 pour les trois grandes villes
22:27 françaises que sont Paris,
22:29 Lyon et Marseille.
22:31 C'est vous qui allez
22:33 déposer cette PPL, votre groupe
22:35 dans tous les cas. - Oui, c'est un engagement
22:37 que j'ai pris il y a déjà
22:39 plusieurs mois. Nous sommes en train de travailler
22:41 sur une proposition avec un
22:43 principe très simple. Pourquoi voter de façon
22:45 différente à Paris, Lyon, Marseille ?
22:47 Il faut le même mode de scrutin que dans n'importe quelle autre ville
22:49 de France. Alors ça demande des ajustements
22:51 parce que les villes ont évolué de façon
22:53 différente dans leur mode de scrutin. Nous proposerons
22:55 un texte en décembre. J'irai voir
22:57 avec mes collègues députés
22:59 l'ensemble des
23:01 acteurs politiques de Paris, Lyon, Marseille
23:03 pour présenter le texte, pourquoi pas l'amender
23:05 et nous le porterons au cours de
23:07 l'année 2024 et je souhaite
23:09 qu'il soit voté définitivement
23:11 avant la fin de l'année 2024.
23:13 - Avant 2026, donc.
23:15 - Bien avant 2026, j'espère
23:17 avant la fin de 2024, pour que la règle
23:19 du jeu électoral soit parfaitement
23:21 connue de tous. - Vous serez candidat à la mairie de Paris ?
23:23 - Je l'ai toujours dit, Jean-Jacques
23:25 Bourdin, je déteste vraiment
23:27 une chose, c'est qu'on parle candidature
23:29 alors que nous devons construire
23:31 un projet. J'ai porté ça, j'ai été élu
23:33 président de Renaissance aussi pour ça.
23:35 Faire arrêter la
23:37 course des petits chevaux.
23:39 Nous devons avant tout bâtir une
23:41 expérience pour les élus parisiens pour gagner.
23:43 - Mais quand on porte un projet, c'est pour devenir candidat, hein ?
23:45 - Vous savez, mon engagement
23:47 pour Paris, c'est de
23:49 porter autre chose. Je pense que
23:51 le pouvoir d'Anne Hidalgo à Paris est
23:53 usé. Ça fait 20... Ce sera 25 ans
23:55 qu'elle est là. - Ça vous a choqué son voyage
23:57 à Tahiti ?
23:59 - Oui, choqué, c'est un moindre mot. - C'est un moindre mot ?
24:01 - Je pense qu'il y a des explications un peu plus
24:03 fournies à donner sur
24:05 pas que ce voyage-là,
24:07 l'ensemble des voyages d'Anne Hidalgo
24:09 et des adjoints. Je pense que maintenant
24:11 il faut revenir à autre chose. Il faut...
24:13 J'avais porté l'idée de ré-enchanter Paris.
24:15 Nous porterons un projet. Nous porterons
24:17 la majorité présidentielle. Nous porterons un projet
24:19 qui donnera envie
24:21 aux Parisiens de venir voter en
24:23 2026 et porter autre chose. - Quand on porte un projet, c'est pour
24:25 que ce projet
24:27 soit approuvé par... - Ah mais Jean-Jacques
24:29 Bondin, nous voulons gagner Paris en 2026,
24:31 très clairement. Nous voulons gagner Paris. Mais pour le
24:33 moment, la candidature n'est pas allant du jour.
24:35 - Dernier mot. Les Européennes,
24:37 on ne connaît toujours pas la tête de liste
24:39 de renaissance aux Européennes.
24:41 Christiane Lambert,
24:43 je vous dis ça parce que
24:45 le nom de Christiane Lambert circule
24:47 un peu partout. L'ancienne présidente de la FNSEA.
24:49 - Vous savez, toutes les semaines, il y a un nouveau nom qui circule.
24:51 Je vais vous dire très clairement, Jean-Jacques Bondin,
24:53 on n'a... D'abord, ce n'est pas que Renaissance, c'est
24:55 la majorité présidentielle qui portera un candidat.
24:57 - Oui, c'est vrai. - Nous le donnerons
24:59 en janvier. - En janvier.
25:01 - Nous avons le temps, c'est en juin, les élections.
25:03 Nous ne précipitons pas.
25:05 On a commencé la campagne.
25:07 On est en pré-campagne. On organise
25:09 un peu partout. Vous ne vous inquiétez pas.
25:11 On fera... Vous savez, on joue pour nous.
25:13 C'est extrêmement important, l'Europe. - Ça ne m'empêche pas de dormir.
25:15 - C'est dans notre ADN. - Je le dis tout de suite. - Jean-Jacques Bondin,
25:17 les élections européennes, pour nous, ce n'est pas une élection parmi d'autres.
25:19 C'est une élection fondamentale. L'Europe, c'est au cœur
25:21 de notre ADN politique. - C'est la dernière grande élection
25:23 avant la présidentielle de 2027.
25:25 - Au-delà de ça, beaucoup des solutions pour les Français
25:27 sont en Europe. On parlait tout à l'heure
25:29 de l'immigration. C'est en Europe. Et donc, nous porterons
25:31 l'Europe parce que nous sommes des Européens.
25:33 - Merci, Sylvain Maillard. - Merci à vous.
25:35 - Il est 8h59.

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