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Avec Jacky, animateur

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##SUD_RADIO_MEDIA-2023-11-07##

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Transcription
00:00 Le 10h30 Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Anzmann.
00:05 - Bonjour Gilles, nous avons un invité que nous aimons beaucoup, culte, Jackie.
00:13 Bonjour Jackie, Jackie du club Dorothée.
00:16 - Jackie du club Dorothée Vacances, ou du Jackie Show, ou de la platoon 45 des enfants du rock, pas de pitié pour les croissants.
00:24 - C'est vrai, pas de pitié pour les croissants. - Mais quelle est l'image qui vous colle le plus à la peau ? C'est le club Dorothée quand même ?
00:31 - Plus que le club Dorothée, c'est vrai. On parle plus du club Dorothée que de la platoon 45.
00:37 - Alors le retour, non pas du club Dorothée, mais c'est le grand jeu du club Dorothée sur Gulli, tous les jeudis à 21h10,
00:45 présenté par Nicole Ferroni et auquel vous êtes évidemment associé, plus qu'associé puisque je vous le disais avant que vous n'arriviez,
00:52 vous êtes la mémoire vivante de ces années Dorothée, 87-97, le club Dorothée, ça parle à beaucoup.
01:00 - Ça vous parle un peu ? - Pas trop, non, pas trop. Je pense que je suis génération un petit peu...
01:06 - Vous voulez que je vous mette le générique ? - Non mais je connais.
01:09 - Du club Dorothée. - On a le générique ? - Oui, on l'a.
01:11 - On l'a ? Bah non, ils ne sont pas réveillés ça, dans les réalisateurs.
01:14 - Bah oui, le générique du club Dorothée.
01:17 C'est toujours les vacances, au club Dorothée. On a de la chance, on est tous invités.
01:26 - Alors on va reparler de ce jeu, oui, qu'on va pouvoir découvrir sur Gulli, avec des personnalités qui sont passionnées,
01:34 comme Christophe Beaugrand qui est pratiquement incollable sur tout. - Incollable.
01:38 - Hélène Ségarra qui est également... - Ah elle est surprenante, Hélène Ségarra.
01:41 - Elle est très étonnante. - Elle a chanté avec moi, elle a chanté Tété-Ou avec moi.
01:44 - Ah oui, absolument. - Qu'ils avaient chanté avec Lion dans un extrait tout à l'heure.
01:49 - Dans un instant et on passe tout de suite au Zapping.
01:53 - Valérie, les chiffres des actes antisémites comme l'a confié Elisabeth Born ne cessent d'augmenter en France.
02:03 Évidemment tous ces actes font la une des journaux. Hier Quotidien a fait cette triste compilation.
02:09 - Une image particulièrement glaçante, des étoiles de David taguées sur des immeubles.
02:14 - On est sur les murs de l'école européenne de Strasbourg-Galiléo, ils ont été souillés par ces inscriptions.
02:18 Il y a des croix gamées qui ont également été taguées dans le même secteur.
02:21 - Ce matin, des tags antisémites ont été inscrits sur le mur d'un restaurant cachère de Villeurbanne.
02:26 - Ces chants, cris et propos antisémites et haineux qui ont été proférés dans le métro.
02:31 - Les clés-de-slippe et les grands-vers ! - Les clés-de-slippe et les grands-vers !
02:36 - On est une nation, on est fiers !
02:39 - Ces images de tags ont inondé les antennes ces derniers jours avec des témoignages parfois bouleversants,
02:43 comme celui de cette habitante d'un immeuble tagué.
02:46 - Je pleure, parce que je vais retrouver la haine que j'avais pendant que j'étais enfant.
02:53 Et je ne comprends pas ça.
02:56 - Comment vous réagissez à tout ça ?
02:59 - C'est difficile, surtout que je suis un peu concerné, vu les origines.
03:03 J'ai l'impression que ça revient.
03:06 C'est jamais vraiment parti, mais là c'est très grave.
03:08 - Mais le fait que les artistes ne se prononcent pas, ne parlent pas,
03:14 vous pensez qu'ils sont légitimes ?
03:17 Vous comprenez qu'ils puissent avoir peur ?
03:19 Peur de leur public ?
03:21 - Je peux comprendre, oui.
03:24 C'est-à-dire qu'un artiste qui ne s'exprime pas,
03:27 qui ne prend pas parti, ou qui ne dit pas "je suis touché par ce qui s'est passé dans les kibout",
03:34 ça ne vous choque pas que des gens comme Djamel ou autres ne s'expriment pas là-dessus ?
03:38 - Peut-être qu'ils vont le faire.
03:41 Non, ça ne me choque pas, je peux comprendre,
03:44 mais j'espère qu'ils le feront.
03:46 - C'est un peu tard.
03:48 - Et vous, en tant que juif, comment vous vivez cette situation ?
03:52 - Je le vis très très mal, c'est très grave.
03:54 J'ai l'impression d'être en 39-45, que je n'ai pas vécu, mais que mes parents ont vécu.
03:58 - Oui, c'est ce que disait cette femme, très émouvante et très difficile.
04:05 - Un nouveau phénomène qui explose, Valérie, le trafic de fausses ordonnances.
04:10 De plus en plus, vous savez, les imprimantes sont tellement updatées
04:15 qu'on peut vraiment faire des copiées-collées d'ordonnances,
04:18 et dans "C'est à vous", une pharmacienne expliquait qu'on ne pouvait pas faire la différence,
04:22 qu'elle en avait une vraie et une fausse, elle ne voyait pas la différence.
04:25 - Alors là, j'ai deux modèles différents d'ordonnances,
04:28 qui sont rédigés un peu dans le même style.
04:31 À chaque fois, nous avons le code barre avec le RPPS du médecin,
04:35 qui correspond à un médecin réel, ça, nous, on peut le vérifier très très facilement.
04:39 Le nom du médecin, le nom du patient, la signature,
04:43 là, on a éventuellement un tampon en plus,
04:45 mais c'est très souvent qu'on a des ordonnances sans tampon.
04:48 Rien ne peut différencier à première vue ces deux ordonnances,
04:54 il n'y a absolument rien qui puisse nous faire douter de sa véracité, en tout cas sur ce cas-là.
05:00 - Alors, c'est un phénomène vraiment inquiétant,
05:02 parce que pour le coup, il y a beaucoup de médicaments qui sont délivrés,
05:06 alors qu'ils ne devraient pas l'être.
05:08 À M6, ils font tout leur possible, Valérie, il faut sauver le soldat Plaza,
05:13 il faut dire qu'ils représentent 8% de la publicité d'M6,
05:17 et ces agents sont un point financier considérable.
05:20 Hier, c'est Nicolas de Taverneau, il a mouillé la chemise sur BFM Business.
05:24 - Est-ce que vous parait tenable qu'il reste sur M6,
05:28 sachant donc qu'il est accusé par différentes femmes ?
05:31 - S'agissant de Stéphane Plaza, qu'est-ce que nous avons fait ?
05:33 Dès qu'il y a eu des informations de presse,
05:34 et j'entends, on n'a même pas attendu une journée, le soir même,
05:37 nous avons commandité une enquête interne à l'intérieur de M6
05:40 avec tous les gens qui travaillent avec Stéphane Plaza.
05:43 La même chose a été faite chez Media One.
05:45 Les deux enquêtes n'ont donné aucun élément
05:47 qui justifierait une sanction contre Stéphane Plaza.
05:50 Je dirais même au contraire, ses collègues,
05:52 avec lesquels il travaille, l'appuient plutôt.
05:54 Ça c'est pour la partie professionnelle.
05:56 En ce qui concerne la partie privée,
05:58 et les accusations dont il fait preuve avec un dépôt de plainte,
06:01 il ne nous appartient pas de nous substituer ni à la police,
06:04 ni à la justice pour prendre une décision.
06:06 Donc nous attendons les conclusions de cette affaire.
06:08 - Alors vous qui avez connu une autre époque, avec Gainsbourg entre autres,
06:13 est-ce que ça vous choque tout ce qui se passe,
06:17 le jugement des réseaux sociaux, le côté MeToo,
06:21 ou vous comprenez l'évolution de l'époque ?
06:24 - Déjà à l'époque il n'y avait pas de réseaux sociaux,
06:27 il n'y avait pas internet, donc c'était un peu autre chose avec Serge.
06:30 - Vous avez été l'attaché de presse de Serge Gainsbourg,
06:32 c'est ce qu'il faut rappeler pour nos auditeurs.
06:34 - Oui, j'étais attaché de presse pendant 8 ans de Serge Gainsbourg.
06:37 - Et donc il y avait une forme de liberté,
06:40 il n'y avait pas les portables qu'il pouvait prendre en photo,
06:43 il ne pouvait pas utiliser des images.
06:44 - Il n'y avait pas une liberté qu'il n'y a plus maintenant,
06:46 à cause de ça, des portables, des réseaux sociaux, internet, tout ça.
06:49 - Et est-ce que vous comptez porter plein de contre-dorotées
06:51 pour tous les sauts d'eau que vous avez pris sur TF1 pendant des années ?
06:55 C'était du harcèlement moral ?
06:57 - Pas vraiment, non. C'était plus ou moins prévu.
07:00 - Aujourd'hui, de nouveau, le jeu est sur Guilly.
07:04 Vous savez, si en interne, ils se sont posé la question
07:07 de la violence, de balancer un saut d'eau, des choses comme ça.
07:10 - Ah non, je pense pas qu'ils se sont posé la question.
07:12 A l'époque, les enfants adoraient me voir prendre des sauts d'eau.
07:15 Il y avait donc le jeu de la BC, et puis moi en plus,
07:17 j'avais le "Jacky saut" le mercredi après-midi,
07:19 où les téléspectateurs devaient trouver l'heure, la minute et la seconde.
07:22 - À laquelle vous alliez vous prendre le saut.
07:24 - Voilà, c'est ça.
07:25 - On continue ?
07:26 - On continue. En tout cas, Nicolas Taverneau a essayé de faire ce qu'il pouvait.
07:31 C'était une jolie langue de bois, mais une langue de bois quand même.
07:33 Mais c'est compliqué comme affaire.
07:35 Alors, qui n'a pas sa langue dans sa poche ?
07:37 C'est notre papy grinchieux, Michel Sardou,
07:40 qui s'est retrouvé en bandeau sur BFM,
07:42 et qui annonçait, alors c'était en bandeau parce qu'ils annonçaient un portrait le soir,
07:47 ils ont mis une photo où il faisait un doigt d'honneur.
07:50 Et évidemment, ça n'a pas plu à notre papy, il s'en est plaint à Pascal Praud.
07:54 - Je suis en colère, parce qu'à la télé, sur BFM pour pas le nommer,
07:59 depuis je ne sais combien de jours, je vois une photo de moi faisant un doigt d'honneur
08:04 en bas de l'écran à droite.
08:06 Or, au-dessus de moi, l'actualité, c'est la guerre, c'est les massacres,
08:10 c'est l'Ukraine, la Russie, l'Arménie,
08:13 les orages qui ont dévasté des villages entiers,
08:16 des gens qui sont dans la merde jusqu'au cou parce que tout est inondé,
08:20 le président de la République qui essaye de faire ce qu'il peut pour dire "je vais vous aider",
08:24 et moi je suis en dessous en train de faire un doigt d'honneur.
08:26 C'est pas normal. Je suis furieux.
08:28 J'ai fait une émission avec Luquet qui était nulle.
08:31 Michel, je tiens à dire que je me désolidarise complètement des propos qui ont été tenus sur cette antenne.
08:36 Je ne les partage absolument pas.
08:38 Non, mais tu te déchires.
08:40 Un peu de couille, tu sais très bien que tu ne t'en parles à nous.
08:43 A savoir que...
08:45 Marc-Olivier Fogel a répondu qu'il n'avait jamais reçu ses appels et qu'il devait avoir un très très ancien numéro.
08:51 Pour finir hier, Isabelle.
08:53 Vous n'avez pas pris l'histoire d'Omer Simpson ?
08:57 Ah oui, je l'avais, je l'avais, je ne l'ai pas montrée.
08:59 C'est un dessin animé, je ne sais pas si vous avez suivi, dans les Simpsons,
09:02 Omer Simpson, quand il est fâché contre son fils, l'étrangle.
09:05 Il n'aura plus le droit de l'étrangler.
09:07 C'est jugé comme politiquement non correct.
09:10 On croit que c'est un dessin animé, quoi.
09:12 Ah bah oui.
09:13 Mais voilà, puisqu'on parle du club Dorothée et de dessins animés,
09:18 qui avaient d'ailleurs fait polémique à l'époque, les dessins animés japonais.
09:21 Oui, les mangas, Dragon Ball.
09:23 Mais nous, on avait quelqu'un de TF1 qui visionnait les dessins animés avant le passage à l'antenne.
09:27 Ah oui ?
09:28 Il y avait un psychologue.
09:29 Un psychologue ?
09:30 Qui regardait.
09:31 Absolument.
09:32 Et qui disait "ok" ou pas "ok".
09:33 Et hier, Isabelle Adjani était en aparté sur Canal+.
09:37 Elle est venue faire la promo de son album, composé par Pascal Obispo.
09:41 Alors, il y a un premier duo, c'est un album de duo.
09:44 Le premier, il y a un duo avec Christophe.
09:46 Mais il y a un autre duo qui est sorti, c'est le premier duo avec Gaëtan Roussel,
09:51 qui a été dévoilé, et l'album sort ce vendredi.
09:53 On écoute les courants d'air.
09:55 Tout, tout, tout, tout me défend.
10:02 Quand les voix me servent.
10:06 Dans les courants d'air.
10:11 J'ai l'impression d'entendre, vous savez quand on modifie la voix des gens à l'antenne,
10:17 et ils les parlent comme des canards.
10:19 Je savais que ça ne vous plairait pas.
10:21 Qu'est-ce que vous en pensez pour l'ancien des enfants du rock ?
10:25 J'aime bien Isabelle Adjani, on l'a rencontrée justement à Platine 45.
10:28 On avait fait des émissions ensemble.
10:30 À l'époque, elle avait sorti l'album, produit par Serge Gainsbourg.
10:33 Moi j'aime bien, j'ai écouté 30 secondes.
10:35 C'est une balade, c'est sympa.
10:37 Le son est bizarre, cette espèce de reverb.
10:39 C'est un peu le son à la mode.
10:41 Comment s'est passée la rencontre avec Isabelle Adjani et Gainsbourg ?
10:47 Ils ont eu une histoire ensemble ou pas ?
10:49 Vous voulez dire une histoire amoureuse ?
10:51 Non, pas d'histoire amoureuse.
10:53 Et quelle image il avait d'elle ?
10:57 Serge adorait travailler avec des chanteuses, plutôt que des chanteurs.
11:01 Il avait une très belle image, il voulait absolument faire un album avec elle.
11:06 Je trouve que c'est un très bel album d'ailleurs.
11:09 Proche de l'Oreillo.
11:11 On se retrouve dans un instant avec Jacqui, pour parler du grand jeu du Club Dorothée.
11:16 C'est à suivre dans un instant.
11:19 Le 10h30, Sud Radio Média.
11:22 Valérie Expert, Gilles Gansman.
11:25 Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
11:29 Bonsoir les vrais, que ce soit au téléphone ou à la radio, on est toujours content de vous écouter.
11:33 Sud Radio, parlons vrai.
11:36 Sud Radio Média, l'invité du jour.
11:41 C'est toujours les vacances, au Club Dorothée.
11:48 Voilà.
11:50 Le Club Dorothée, le grand jeu du Club Dorothée.
11:55 Tous les jeudis, 21h10, présenté par Nicole Ferroni et vous Jacqui, notre invitée aujourd'hui.
12:01 C'était entre 1987 et 1997.
12:04 C'est dire quand même l'impact et la portée qu'ont eu ces années Dorothée.
12:09 D'ailleurs, elle vous fait un petit coucou au début.
12:13 Un petit clin d'œil. Allo, All Will.
12:17 Elle n'a pas voulu venir en plateau ?
12:19 Non, mais je pense que c'était barron de l'avoir au téléphone.
12:24 C'est un gag.
12:26 Comment la décision a été prise ? Vous êtes un petit peu dans les coulisses.
12:30 Ça m'intéresse d'imaginer, de me dire, tiens, on va reparler du Club Dorothée 30 ans après.
12:38 30 ans après, puisque c'est arrivé en 1997.
12:40 L'idée vient de Stéphane Joffre et d'Olivier Allais, qui travaillent pour Jean-Luc Azoulay, qui ont une boîte de prod.
12:46 Ils sont allés voir les gens de Gulli, je pense qu'ils se sont tombés d'accord et voilà, on a fait l'émission.
12:51 L'idée, c'est de revisiter le Club Dorothée avec des quiz.
12:56 Et on a la bande-annonce.
12:58 On va cliquer.
13:00 Tous les jeudis, dès le 9 novembre, génération nostalgie dans Gulli Prime.
13:05 Attention, on va replonger dans les années Club Dorothée.
13:09 Elles ont bercé votre enfance.
13:11 Allô ?
13:13 Allume-la.
13:14 C'est pas vrai, c'est Dorothée !
13:15 Vous êtes en triplex avec le Club Dorothée.
13:18 Vous savez, dans cette émission, il se passe des trucs de fou.
13:20 Ils sont là, rien que pour vous.
13:22 Des stars inoubliables pour une émission culte.
13:26 3, 2, 1, tire à les poignets !
13:30 Le grand jeu des années Club Dorothée, tous les jeudis, dès le 9 novembre, 21h05.
13:34 C'est inédit et c'est dans Gulli Prime.
13:37 Voilà pour la bande-annonce.
13:40 En quelle année le Club Dorothée lance-t-il la carte du Club Dorothée ?
13:46 Jackie, je vous fais le quiz.
13:48 91, 92, 93, 94 ?
13:50 Je ne sais plus, dîtes-moi.
13:52 Je ne sais pas, je n'ai pas la réponse.
13:54 Gilles, il a la réponse ?
13:56 Je n'ai pas la réponse, mais je remercie le service de presse qui m'a fait une carte à mon nom.
14:00 J'en profite.
14:01 Tu l'as là ?
14:03 Je ne l'ai pas avec moi, mais oui, j'ai la carte du Club Dorothée.
14:05 C'est sympa.
14:07 Ça m'a énormément touché.
14:09 Moi j'étais plus récréateur.
14:11 Mais oui, c'est touchant, c'est comme la date d'anniversaire en générique.
14:15 Quand on était membre du Club Dorothée, on avait son prénom à la fin d'émission sur le générique.
14:19 Et oui, donc tout ça a évidemment fait parler Madeleine de Proust.
14:23 Qu'est-ce que vous disent les gens dans la rue ?
14:25 Alors ça revient tous les jours, même plusieurs fois par jour.
14:28 "Tu as bercé mon enfance."
14:30 Voilà, c'est la phrase clé.
14:32 C'est une espèce de flash quand ils me voient.
14:34 Ça me fait plaisir en même temps, parce que c'est bien.
14:36 Et est-ce que ça ne vous a pas empêché d'avoir une autre carrière comme à Dorothée ?
14:39 Est-ce que vous êtes devenu définitivement attaché, enfin, avec l'image du Club Dorothée,
14:44 impossible de faire une émission musicale ?
14:46 Bah si, moi j'ai toujours eu mon émission en dehors de l'émission que je faisais avec Dorothée.
14:52 Ah oui, vous continuez sur AB, on peut le dire d'ailleurs.
14:54 Non, c'est pas AB.
14:56 C'est le groupe... Je suis sur 20 minutes TV en fait.
15:00 Ah vous êtes sur 20 minutes TV maintenant ?
15:02 Oui, qui est RHD IDF1.
15:04 Voilà, je fais deux émissions.
15:06 Non, ça ne m'a pas empêché. En plus, ce sont des émissions musicales les deux.
15:09 Donc non, ça ne m'empêche pas de faire des émissions musicales.
15:11 Moi à l'époque du Club Dorothée, je faisais le Jacky Cho.
15:14 Et à l'époque de Récréateur 2, je faisais Platinum 45 et Les Enfants du Rock.
15:17 Tout en même temps, donc c'est le personnage je pense.
15:20 Juste par parenthèse, on va revenir sur le jeu, mais vous êtes toujours fan de rock ?
15:24 Ah bah oui, je suis tombé dedans à 17 ans.
15:27 J'allais à Londres, j'ai vu les Beatles, les Kings, les Who.
15:30 Après vous êtes devenu attaché de presse, on en parlait hors antenne.
15:32 Avant de faire de la télé.
15:34 Avant de faire de la télé, vous avez été attaché de presse de nombreux artistes,
15:37 puisque vous travaillez pour une maison de disques.
15:39 Un auditeur fait référence à Cat Stevens.
15:41 Donc hors antenne, je dis "qu'est-ce qui s'est passé avec Cat Stevens ?"
15:43 Non, il ne s'est rien passé, disons qu'il était un peu capricieux.
15:46 Vous avez été son attaché de presse.
15:48 Et donc aujourd'hui, vous continuez à acheter, à écouter de la musique.
15:51 Ah oui, bien sûr.
15:52 Et à acheter des vinyles ou pas ?
15:54 Oui, j'ai une collection de vinyles.
15:56 Bon, à mon époque, il n'y avait que ça.
15:58 Les clés USB n'existaient pas.
16:00 Le plus précieux des vinyles que vous avez ?
16:02 Tous les Beatles, je suis un fan inconditionnel des Beatles.
16:04 Vous ne manquez pas un vinyle de Beatles ?
16:06 Je ne me manque pas, mais j'ai le pressage français, le pressage anglais,
16:10 et le pressage américain, plus les Pirates.
16:12 Parce qu'à l'époque, le disque Pirates...
16:14 Oui, bien sûr. Les jeunes ne connaissent pas ça.
16:17 Et donc vous, vous êtes un fan des Beatles.
16:19 Inconditionnel.
16:20 Et donc, je vais reprendre une question que Valérie vous a posée, hors antenne.
16:23 Le fait de faire ressusciter des chansons, vous trouvez ça normal ?
16:26 Vous faites référence à John Lennon et à la chanson ?
16:29 Oui, je trouve ça bien. En plus, la chanson est bien, elle est bien revisitée.
16:32 Oui, mais c'est des histoires d'argent, ce ne sont pas des histoires créatives.
16:35 Peut-être, mais moi, ça me fait plaisir en tant qu'inconditionnel d'avoir cette chanson qui est très belle.
16:38 J'en ai même... J'étais très ému quand je l'ai écoutée pour la première fois, bien sûr.
16:42 Oui, on retrouve la voix de John Lennon, c'est inédit.
16:46 Il y a des inédits de Serge Gainsbourg ?
16:48 Je pense qu'il y en a, oui. Il faudrait plus demander à Charles Gainsbourg qu'il doit les avoir.
16:52 Oui, oui, je pense.
16:54 Un jour, ça sortira ou pas ?
16:55 J'espère.
16:56 Vous êtes pour ?
16:58 Ah là, je suis pour, oui.
17:00 Mais s'il ne les a pas sortis, c'est toujours la question.
17:02 Quand les artistes, s'ils ne les sortent pas, c'est peut-être parce qu'il ne les trouvait pas bons,
17:06 comme les écrivains quand on reprend des émissions latérales.
17:08 Oui, mais Serge, à chaque fois qu'il écrivait une chanson, il n'aimait pas la chanson, sauf que la chanson était sublime.
17:11 C'est vrai.
17:12 Ah bah oui.
17:13 Il doutait beaucoup.
17:14 Oui, il doutait. C'est plutôt bien quand on est artiste de douter de son talent.
17:17 Il en avait énormément.
17:18 Il y a la maison de Gainsbourg qui viendrait ouvrir.
17:20 Vous avez été interrogé à de nombreuses reprises sur cette maison.
17:25 Vous l'avez visitée, vous y êtes retourné.
17:27 Oui, je suis retourné. J'étais très ému d'ailleurs.
17:29 Et c'est vraiment comme avant ?
17:31 Oui, Serge était très maniaque.
17:33 Il n'y a pas intérêt à toucher quoi que ce soit.
17:37 Même alors qu'il est disparu, je pense que Charlotte a vraiment préservé tout ça.
17:42 C'est-à-dire maniaque, on ne pouvait pas bouger un objet dans la maison ?
17:45 Si un cendrier était là et tu le mets là, il le remettait là tout de suite.
17:49 Ah non, on ne pouvait pas bouger un objet chez lui.
17:51 Ah non, non, c'était interdit.
17:53 La maison était dans le noir, c'est ça ?
17:56 Oui, les murs étaient noirs. Il aimait bien le noir.
17:59 Et vous êtes resté en bon terme avec lui ?
18:01 Très bien. Quand j'ai fait la télé, on a fait un spécial Gainsbourg dans les enfants du rock,
18:07 avec Antoine Decune. J'invitais souvent un Platine 45, oui bien sûr.
18:10 On se connaît un peu, vous m'aviez raconté une histoire incroyable.
18:13 C'est qu'il avait toujours 10 000 francs sur lui. Il avait une petite mallette, c'est ça ?
18:17 Oui, il avait toujours de l'argent sur lui, du liquide.
18:21 Il y a cette mallette qui est là, à Charles de Gainsbourg.
18:24 Oui, parce qu'il avait toujours peur. Il y avait toujours la zone libre et la zone occupée.
18:29 Ah oui ?
18:31 Oui, s'il devait fuir, il avait de l'argent sur lui.
18:35 Ah, il vivait dans cette angoisse-là ?
18:37 Absolument.
18:38 Alors, revenons à notre grand jeu des années Club Dorothée.
18:41 Vous êtes un peu l'arbitre des élégances. C'est vous qui êtes le Jackie Joker.
18:47 Le Jackie Joker. En fait, il y a deux équipes de trois personnes, deux personnalités et un kidam.
18:54 Et quand ils ne sont pas sûrs de la réponse, il y a le Jackie Joker qui peut frondre une seule fois par émission.
19:00 Et j'en donne la réponse.
19:02 Et vous donnez la réponse que vous connaissez, évidemment.
19:04 Je vous pose une question. Quel est le prénom du héros des Chevaliers du Zodiac ?
19:08 Ça, je ne sais pas.
19:09 Allez, à nos auditeurs, allez-y, répondez.
19:12 Je les ai joués.
19:14 Et pourquoi ? Vous voulez me poser une question ?
19:17 Non, allez-y.
19:18 Pourquoi, d'après vous, le Club Dorothée a tant marqué ? C'est la personnalité de Dorothée ?
19:22 Tous les personnages, les jeux ? Qu'est-ce qui a fait que ça ?
19:25 C'est un ensemble. C'est surtout que Dorothée est une star.
19:28 C'était une star de la télé.
19:30 De toute façon, quand elle faisait la télé, la scène, les 10, c'était la synergie du succès.
19:35 C'est la première fois qu'une émission pour enfants avait cinq animateurs.
19:38 Je pense d'ailleurs que c'est la première fois qu'une émission avait trois animateurs et deux animatrices.
19:43 On se connaissait très bien, on était devant la caméra comme derrière la caméra, donc ça fonctionnait, la mayonnaise a pris.
19:48 On a diffusé les premiers mangas en France, on était les premiers.
19:51 Voilà, c'est tout un ensemble de choses.
19:54 Et c'est elle qui a décidé vraiment des mangas ?
19:57 Ou c'est Azoulay et Berdin ?
19:59 C'est elle, je pense, avec Jean-Luc Azoulay et Claude Berdin.
20:01 Elle avait vraiment les mains dans la machine, dans le camp.
20:06 C'était pas qu'une simple animatrice.
20:08 Dorothée, elle m'a tout appris en télé.
20:10 Déjà, quand elle arrivait sur un plateau, elle était au courant de tout.
20:13 Le son, la lumière...
20:14 Une grosse bosseuse.
20:15 Une énorme bosseuse.
20:16 De toute façon, je pense que si on ne bosse pas, on n'y arrive pas.
20:18 Même si on a du talent.
20:19 Je n'imaginais pas qu'elle était impliquée comme ça.
20:21 Bien sûr.
20:22 Elle donnait son avis et pas plus que son avis.
20:26 Vous avez l'air de dire ça comme... Elle a du caractère.
20:30 Bien sûr. C'est plutôt un compliment.
20:32 Bien sûr.
20:33 Comment ça se fait qu'on ne sait rien d'elle ?
20:36 On ne sait pas ce qu'elle aime manger.
20:37 Elle a réussi à préserver sa vie.
20:39 Elle a réussi à cacher sa vie privée.
20:40 On ne sait pas ce qu'elle aime manger.
20:41 Non, mais c'est vrai.
20:42 Est-ce que c'est indispensable ?
20:44 Non, mais dans les journaux jeunesse, il y a "elle aime les spaghettis",
20:49 "elle aime les choux de sable verte".
20:51 Voilà.
20:52 Excusez-moi d'avoir lu "Jeune et jolie".
20:54 Non, mais c'est bien "Jeune et jolie".
20:56 C'est pas mal.
20:57 Elle est très réservée, Dorothée.
21:00 Mais pourquoi ?
21:01 Parce que je pense qu'elle trouve que la vie privée, le rester privé, je pense qu'elle a raison.
21:04 Elle a été amoureuse ?
21:06 Vous lui demanderez.
21:07 Vous pouvez la me dire.
21:08 Ah non, vous lui demanderez.
21:11 C'est pas Jacqui qui va vous dire ce matin, faire des révélations sur la vie privée de Dorothée.
21:16 C'est pas une histoire avec Dorothée.
21:17 Pardon ?
21:18 C'est pas une histoire avec Dorothée.
21:19 Absolument pas.
21:20 Gilles cherche le scoop.
21:22 Des histoires drôles.
21:23 Des histoires drôles.
21:24 Si j'ai des histoires drôles.
21:25 Des histoires drôles.
21:26 Allez, on se retrouve dans un instant pour parler du grand jeu des années Club Dorothée,
21:31 présenté par Nicole Ferroni et Jacqui, tous les jeudis dès le 9 novembre à 21h05.
21:36 A tout de suite.
21:38 Le 10h30 Sud Radio Média.
21:42 Valérie Expert.
21:43 Gilles Gansman.
21:44 Sud Radio.
21:46 Le Supplément Média.
21:48 Et alors, qui chante ?
21:58 C'est Lyo.
21:59 Je crois que c'est Lyo et Jacqui.
22:00 Et Jacqui, voilà.
22:01 Je crois que c'est ça.
22:02 Jacqui, notre invitée aujourd'hui pour parler du grand jeu du Club Dorothée.
22:06 Il y avait quand même pas mal d'artistes qui étaient venus.
22:08 Bien sûr, mais c'est tous des fans.
22:09 À l'époque, ils avaient 10 ans.
22:11 Ils étaient contents en plus.
22:12 Ils se battaient pour faire le jeu de la BC et pour recevoir de l'eau sur la figure.
22:15 Et donc, ce Club Dorothée qu'on va retrouver, ce grand jeu tous les jeudis 21h10 sur Gulli,
22:22 c'est vraiment nostalgie, nostalgie, parce qu'il y a beaucoup d'extraits.
22:26 Nous, on a visionné le premier épisode.
22:29 Effectivement, il y a des séquences qui reviennent.
22:31 Le tigre qui attaque Dorothée.
22:33 C'est incroyable ça.
22:34 Avec le Dr. Klein.
22:35 Le Dr. Klein, vous dites qu'elle a vraiment eu peur cette fois-ci.
22:38 Il y a de quoi quand même.
22:39 C'est là, un de ses côtés professionnels.
22:43 C'est-à-dire qu'elle est devant la caméra, elle reste Dorothée.
22:47 Parce que le Dr. Klein, il a amené quand même n'importe quoi.
22:51 Il y a eu tous les animaux.
22:52 Il y a eu des tigres, des araignées, des serpents.
22:55 C'était dingue.
22:56 Il est toujours en vie le Dr. Klein ?
22:58 Oui, il a 102 ans.
22:59 Absolument.
23:00 Il a 102 ans ?
23:01 Absolument.
23:02 Incroyable.
23:03 102 ans le Dr. Klein.
23:04 Oui.
23:05 Chimène Baddy, Hélène Séguera, Jeff Panaclocq, Christophe Beaugrand, Titoff, Baudet, Boudère, Séverine Ferrer.
23:11 Ils sont nombreux à être venus.
23:13 Ils étaient contents.
23:14 Ils rappellent le percus en les chansons de Dorothée.
23:16 C'était incroyable.
23:17 Hélène Séguera, elle a même chanté "D'été où" avec moi un peu.
23:19 Ce n'était pas prévu.
23:20 On l'a fait comme ça, c'était marrant.
23:22 Et le décor est fait par le même décorateur que celui du club Dorothée.
23:25 Oui, il s'appelle Yves Pires.
23:26 C'est celui qui a fait les décors il y a 30 ans.
23:29 Il a 102 ans aussi.
23:30 Il a refait.
23:31 Non, parce qu'il avait 30 ans à l'époque, donc il va avoir la soixantaine.
23:34 Non, je plaisante.
23:35 C'est vrai qu'on retrouve bien les codes du club Dorothée.
23:39 Bien sûr.
23:40 Et puis les images, les extraits.
23:42 C'est très gai, très fun.
23:44 J'ai bien aimé.
23:45 C'était vraiment bien.
23:46 Et sinon, je voulais savoir ce que vous pensez de la télévision actuelle.
23:52 La télévision pour les jeunes, les chaînes pour jeunes.
23:54 Vous avez quel regard ? Parce que ça n'existe plus, les animateurs jeunesse.
23:58 Ça n'existe plus, oui.
23:59 Je ne sais pas pourquoi.
24:00 Il n'y a plus de Nouvelle Dorothée, il n'y a plus d'animatrice star comme à l'époque.
24:04 C'est vrai.
24:05 Sauf sur Ulysse, il y a Johan qui présente une show qui est plutôt bien d'ailleurs,
24:10 que j'aime bien.
24:11 Sinon, c'est vrai, ça n'existe plus, c'est des robinets à dessin animé.
24:13 Mais nous, voilà, encore une fois, il n'y avait pas les réseaux sociaux, il n'y a pas Internet.
24:16 On disait bonjour, on disait au revoir, on faisait des jeux avec eux, ils nous répondaient.
24:20 Et c'est vrai, c'est plus...
24:21 Je ne sais pas pourquoi poser la question au directeur de chaîne en fait.
24:25 Parce que c'est vrai que ça permettait d'avoir un grand frère, d'avoir une grande soeur,
24:29 de s'identifier.
24:31 Complètement, c'est un des succès du Club Dorothée aussi.
24:33 D'avoir cette proximité.
24:35 Oui, qui était immédiate, puisqu'on faisait 6 heures du direct le mercredi.
24:39 Donc matin comme après-midi, on leur parlait.
24:41 Ça, c'était bien.
24:42 Et la télévision en règle générale, on vous voit souvent chez Cyril Hanouna, vous aimez bien Cyril Hanouna ?
24:48 Oui, j'aime bien Cyril, je l'ai vu, on s'est connu, il avait je crois 19-20 ans.
24:53 Oui, oui, oui.
24:55 C'est vrai que ça reste le côté un petit peu ludique qu'il peut y avoir de ces bandes,
25:01 de cette bande de copains que vous étiez.
25:03 Vous étiez copains à l'antenne et en dehors ?
25:05 Oui, c'est pour ça.
25:07 Quand on a démarré le Club Dorothée, on se connaissait de recrédits.
25:09 On était tous recrédits.
25:11 Ah oui, on était vraiment copains.
25:13 Ça passait comme ça, comme tous les copains.
25:15 Il y avait des petites sautes d'humeur, mais c'était...
25:17 On était plus que copains, on était amis même.
25:19 On dînait, on déjeunait ensemble alors qu'on passait notre vie sur le plateau.
25:22 Et là, hélas, il y en a qui ont disparu.
25:25 Malheureusement, oui, Corbier, Ariane.
25:27 Patrick Simpson-Jones, il devient quoi ?
25:29 Alors, Patrick Simpson-Jones, il vit aux Etats-Unis.
25:31 Il a des amis.
25:33 Et il a des clubs de golf, c'est ça ? Il est propriétaire de clubs de golf ?
25:35 Oui, je vois.
25:37 Ah, je pourrais répondre "Quiz Gulli".
25:39 Un auditeur demande un souvenir qui vous a marqué au cours de ces dix années.
25:46 Dix années, j'ai plein de souvenirs.
25:48 Le premier direct du club de Rotte, du mercredi après-midi, où le playback part mal.
25:55 Où il n'y a pas de décor, où c'est une palissade.
25:57 Oui, comme les décors un petit peu après, j'en ai casoulé.
25:59 Donc le producteur a dit "On va jouer le jeu, c'est une palissade, vous allez dire la vérité".
26:02 Et c'est vrai que c'est passé comme ça.
26:04 Ah oui ? Il y avait écrit en travaux, c'était une palissade.
26:07 Absolument. Le premier direct de l'après-midi, c'est un super souvenir.
26:10 Vous imaginez ça, aujourd'hui ?
26:12 Ce n'est pas possible.
26:14 Tout est tellement codifié, codé, fabriqué.
26:16 Oui, c'est un peu lisse aujourd'hui.
26:18 Vous vous souvenez de votre première télé ?
26:20 Très bien, c'était Chorus avec Antoine de Cônes.
26:23 À l'époque où j'étais attaché de presse, il m'a dit "Viens faire le con avec moi au théâtre de l'Empire"
26:29 qui a brûlé depuis d'ailleurs, on faisait des présentations.
26:31 Et en fait, je ne parlais pas. J'étais le premier présentateur muet à la télévision française.
26:34 Alors ça le rassurait, c'était Antoine, c'était ses premières télés.
26:37 Il était face caméra, il parlait de Springsteen, tout ça.
26:39 Et moi je lui mettais les doigts dans le nez, les doigts dans l'oreille.
26:42 C'est un truc, je ne sais pas si on peut...
26:44 Je sais, le doigt fonctionnait assez rapidement.
26:46 C'est vraiment ma première télé.
26:47 Mais parce que vous vous connaissiez bien, tous les deux, avec Antoine de Cônes.
26:50 Je le connaissais en tant qu'attaché de presse, on était devenus copains.
26:52 Mais vous étiez devenus copains et vous déconniez.
26:54 Il savait que vous aviez un gros potentiel déconneur.
26:56 Oui, c'est pour ça qu'il m'a proposé. Il m'a dit "Allez viens".
26:58 Je ne sais pas si ça va, on ne peut pas faire ça maintenant.
27:00 C'est impossible.
27:02 Et c'est grâce à Antoine de Cônes que vous êtes retrouvé sur Récréateur 2 ?
27:05 Parce que c'était sa maman qui dirigeait la milité jeunesse.
27:07 Jacqueline Joubert, qui était directrice de l'antenne...
27:09 Pas de l'antenne, excusez-moi.
27:11 Directrice de la milité jeunesse d'Antenne 2.
27:13 Qui a vu son fils à la télé, qui m'a trouvé sympa, qui m'a appelé.
27:16 Et qui m'a dit "Voilà, de ne pas retourner le film de Robert Henrico pour 2 Mercredis,
27:21 est-ce que tu veux la remplacer ?"
27:23 Je lui ai dit "OK". J'avais le drap parce que là j'allais prendre la parole.
27:25 Jusqu'à présent je ne parlais pas devant la caméra.
27:27 Et je suis resté 10 ans.
27:28 Enfin bon voilà, l'aventure a commencé comme ça.
27:30 C'est grâce à Antoine de Cônes que vous vous êtes retrouvé dans les émissions jeunesse ?
27:32 Oui, grâce ou à cause.
27:34 Grâce ou à cause ?
27:36 Bah incroyable, je ne savais pas ça avant.
27:38 Et au bout de combien de temps vous avez arrêté de faire l'attaché de presse ?
27:40 J'ai fait l'attaché de presse pendant 10 ans.
27:42 Mais les 2 dernières années, Serge Gainsbourg m'avait dit
27:46 "OK, moi je m'en fous, tu fais la télé, tu continues à t'occuper de moi."
27:49 Mais à la fin, bon, je faisais tout pour la télé, j'ai arrêté.
27:51 C'était compliqué de tout gérer.
27:53 Quel a été le moment le plus compliqué avec Serge Gainsbourg ?
27:57 Est-ce qu'il y a eu un moment où vous avez dû intervenir en tant qu'attaché de presse ?
28:01 Non, il n'y avait aucun moment compliqué, parce que contrairement aux apparences,
28:03 Gainsbourg était un garçon, enfin pour moi c'est un dandy rock,
28:06 il était très discipliné, il était très professionnel.
28:09 Quand j'organisais les interviews, il demandait à lire le papier du journaliste,
28:13 après, avant la sortie.
28:15 Il était ponctuel, moi j'ai eu aucun problème avec Serge Gainsbourg,
28:18 alors qu'on m'avait dit "attention, tu vas voir".
28:20 Il était ingérable, il n'est pas du tout ingérable.
28:22 C'est quoi sa réputation d'être bourré ?
28:25 Parfois il était, bon, c'est vrai qu'il aimait bien la com'
28:27 mais parfois il faisait semblant d'être bourré.
28:29 Devant le journaliste qui lui était bourré et qui sortait bourré.
28:32 C'était son image de marque, mais il ne buvait pas une goule d'alcool,
28:35 parfois ça lui arrivait.
28:37 Ah bah oui, oui.
28:39 Et vous étiez là quand il y a eu l'affaire sur le plateau de Champs-Élysées ?
28:44 Non, je n'étais pas là.
28:45 Vous n'étiez pas son attaché de presse à ce moment-là ?
28:47 Vous avez su par la suite qu'il avait regretté ?
28:49 Oui, bien sûr, parce que je le voyais encore.
28:51 Oui, bien sûr.
28:52 Alors c'est fou ce que ça évoque quand même, le Club Dorothée.
28:56 Les auditeurs me mettent sur Facebook "Lio et Jackie, pas de pitié pour les croissants".
29:02 C'est des choses, toute ma jeunesse,
29:04 c'est des choses qui ont vraiment marqué toute une génération.
29:07 Oui, on fait partie de la mémoire collective.
29:09 Absolument.
29:10 Donc c'est plutôt une bonne idée d'avoir eu cette idée de jeu justement.
29:13 Oui, c'est une très bonne idée.
29:15 Mais qui ne s'adresse peut-être pas aux enfants.
29:17 Alors que Gulli...
29:18 Ça passe en prime sur Gulli Prime d'ailleurs.
29:21 Donc ça s'adresse aux parents des enfants,
29:23 mais qui à l'époque avaient 10 ans.
29:24 Donc ils vont se régaler, ils vont retrouver leur jeunesse.
29:27 Et puis ça peut...
29:28 Enfin les enfants peuvent regarder aussi.
29:29 Et puis c'est ça, c'est ce que j'allais dire, les enfants peuvent regarder
29:31 parce qu'ils vont voir une autre façon de faire de la télévision.
29:35 Oui, je pense.
29:36 Je pense pas à leur peur, puis ils vont peut-être découvrir leurs parents
29:39 quand ils auraient 10 ans, mais différemment.
29:41 Mais ce qui est...
29:42 Enfin pour être un petit peu plus sérieux,
29:44 c'est qu'il n'y a plus, ce que disait Gilles, ces émissions
29:46 où il y avait de la dérision, il y avait le faire semblant.
29:49 Et c'est ce qu'on reproche aujourd'hui, là c'est un peu plus grave,
29:51 à la violence, certains évoquent d'apprendre l'empathie.
29:56 Mais il y avait ça dans le Club Dorothée.
29:58 Absolument, il y avait une vraie empathie.
29:59 Il y avait une vraie empathie et il y avait le jeu.
30:02 Et le jeu, en fait, il a beaucoup disparu aujourd'hui.
30:05 Oui, et je sais pas pourquoi, je sais pas pourquoi il n'y a plus de jeu, c'est vrai.
30:08 Non mais jouer entre amis, jouer, faire semblant, s'amuser,
30:12 se moquer, mais expliquer que c'est de l'humour.
30:14 Et ça, on trouve ce qui se passait aussi au Club Dorothée,
30:16 ça passait bien quoi, les enfants.
30:18 Moi je me souviens à l'époque du Club Dorothée,
30:19 dans la rue, les enfants me parlaient du jeu de la B.C.,
30:21 on se bat aussi des tartalacs, tout ça,
30:23 c'est un peu comme la Comédie à liberté,
30:25 sauf que c'était des gens connus qui prenaient de l'eau sur les yeux.
30:28 Et puis il y avait quelque chose quand même de bienveillant.
30:31 Ah oui, c'était très bienveillant, ça on faisait très attention.
30:33 C'était bienveillant et que Dorothée, elle avait une personnalité lumineuse.
30:37 Elle était lumineuse, solaire même.
30:39 Et puis ce qui a changé Valérie, c'est à la fois les jeux vidéo qui sont arrivés,
30:44 parce que les jeux vidéo, ça prend du temps et c'est solitaire,
30:48 on est devant sa Game Boy et on vit des sensations.
30:52 Et en jeu, après il y a eu les jeux en réseau,
30:54 mais c'est l'arrivée de l'époque de la Game Boy, des choses comme ça.
30:57 Et ça, ça a été un vrai concurrent des émissions jeunesse,
31:00 parce qu'on vivait sa propre aventure,
31:02 qu'on ne vivait plus à travers les dessins animés,
31:05 on n'était plus Goldorak, on n'était plus ça.
31:07 Il y avait le côté solitaire.
31:08 Il y avait, on était sur sa console,
31:10 et puis ensuite il y a eu évidemment l'arrivée du portable,
31:13 où là aussi, en dialogue avec les copains, les copines,
31:17 et qu'on est aussi tout seul, on surf,
31:19 et donc on n'apprend plus à se connaître.
31:22 - Le Club Dorothée, c'était juste avant tout ça.
31:25 - C'était juste avant, et c'est dommage que ça n'ait pas perduré.
31:28 Connaissez-vous bien les années Club Dorothée ?
31:30 Je vais le dire pour nos auditeurs,
31:32 qui étaient le batteur des musclés, ça vous le savez ?
31:34 - Vous voulez que je vous le dise ?
31:36 - Oui, allez-y.
31:37 - Bernard Mineye.
31:38 - Oui, oui.
31:39 - Qui sera là d'ailleurs, Bernard Mineye, qui va chanter ?
31:41 - Il va chanter.
31:42 - Il y a Hélène aussi.
31:43 - Il y a Hélène, oui, qu'on voit dans le premier numéro.
31:46 Dans la série Parker Lewis ne perd jamais,
31:48 comment se nomme la surveillante générale du lycée ?
31:51 Oui, ça vous ne le savez pas.
31:52 - Excusez-moi, je peux vous le dire ?
31:54 - Parce que je regardais Parker Lewis.
31:57 - Quel animateur du Club Dorothée fait une apparition
32:00 dans le dernier épisode de la série
32:02 Pour être libre, des 2Bs Free ?
32:04 - Alors moi j'ai fait une apparition, je ne sais pas si c'est moi.
32:07 - Jacquie, Ariane, Dorothée ou Corbier,
32:09 donc ça devait être vous.
32:10 - Oui, j'étais un peu péroxidé à l'époque.
32:12 - Ça a marché en South Syrie.
32:14 - Ah bah oui, c'est incroyable.
32:16 - C'est incroyable, ça a pertenu même.
32:17 - Merci d'être venu, Jacquie.
32:19 On vous retrouve au côté d'Hélène Ferroni sur Gulli.
32:23 - Nicole Ferroni.
32:24 - Nicole, qu'est-ce que vous dites Hélène ?
32:25 - Hélène Ferroni.
32:26 - Nicole Ferroni et Hélène, je m'appelle Hélène,
32:28 elle sera là dans la première émission.
32:30 Gulli, le grand jeu du Club Dorothée,
32:32 donc 21h10, le jeudi.
32:35 Merci à vous, dans un instant,
32:36 les débats sur Sud Radio.
32:38 Dans un instant, mettez-vous d'accord,
32:42 Valérie Experts.
32:44 À tout instant, écoutez Sud Radio
32:46 en voiture, au travail, depuis votre smartphone.
32:49 Installez l'application Sud Radio
32:51 depuis le Google Play ou l'App Store.

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