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Tous les jours dans Culture Médias, Thomas Isle dresse le portrait sonore de l'invité. Ce vendredi, c’est François-Xavier Demaison.
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00:00 Vous écoutez Culture Média sur Europe 1 jusqu'à 11h. Thomas Hill, on reçoit ce matin François-Xavier
00:07 Demaison sur scène et en tournée dans toute la France pour son spectacle "Divin", François-Xavier
00:12 se raconte à travers dix bouteilles de vin. Et quoi de mieux que de passer les fêtes de fin
00:16 d'année avec François-Xavier Demaison sur scène à Paris du 28 décembre au 13 janvier au Théâtre
00:21 de l'œuvre à Paris. Allez on va dresser maintenant votre portrait sonore François-Xavier, des petits
00:26 sons qui vous rappelleront quelques souvenirs. Voici le premier.
00:31 - Jean-Paul Belmondo en Cyrano. Vous êtes allé voir à 17 ans ?
01:00 - Exactement, j'y suis allé avec mes parents et j'en parle d'ailleurs dans le spectacle. Belmondo c'était mon
01:04 idole. Quand je l'ai vu arriver comme ça sur scène, j'y ai pas cru quoi, c'était fou.
01:09 - Avec un nez, mais alors il avait fait une prothèse énorme.
01:12 - Il avait fait une prothèse énorme, il était génial et puis c'était vraiment mon idole. J'ai eu la chance de le rencontrer
01:17 à la fin de sa vie et c'était à chaque fois des moments extraordinaires. C'est un homme d'une
01:23 gentillesse et il était bébel jusqu'au bout quoi, vraiment. - Et sur scène dans "Divin" vous réinterprétez
01:29 la tirade des non-merci ? - Oui, c'est le final écrit par Michael Quiroga qui est un garçon
01:35 extraordinaire qui est mon co-auteur depuis le début et c'est un final sublime où on revisite la
01:41 tirade des non-merci mais aujourd'hui avec mes valeurs, avec ce que j'ai envie de transmettre à
01:46 mes enfants et voilà. - Vous rêvez de jouer Cyrano un jour ? - Bien sûr, c'est l'un des rôles majeurs du
01:51 répertoire. Il est pathétique, il est sublime, il a du panache Cyrano. Voilà c'est un personnage
01:58 qui ferait du bien à notre époque je le dis aussi parce qu'il n'a pas peur de la connerie, il n'a pas
02:02 peur d'affronter, de dire les choses, il n'a pas peur de se confronter. - Vous pourriez le monter
02:07 vous-même maintenant que vous êtes directeur de théâtre ? - Oui, alors Cyrano au théâtre de l'oeuvre,
02:11 il va falloir qu'on soit serré parce que c'est vrai que c'est un magnifique théâtre le théâtre de l'oeuvre.
02:15 On a eu le chat du rabbin de Johann Sfarr adapté musicalement, il y avait 15 musiciens sur scène
02:24 donc tout est possible. - Il suffit de s'organiser. - Allez extrait suivant. - Michel Platini, les joueurs étaient particulièrement embattus sans doute après cette soirée dramatique.
02:34 - Je crois qu'il y en a beaucoup qui ont craqué, c'est normal, on a tout fait, malheureusement c'est mal passé.
02:41 - Ça va être difficile pour essayer de se remotiver pour la troisième place ? - On s'en fout je pense de la troisième ou de la quatrième place, c'était la première ou la seconde qui nous importait surtout qu'on avait le match en main.
02:50 - Michel Platini au micro de Jeanne Saccomano pour Europe 1, c'était en 82 après cette défaite à Séville.
02:57 - Une tragédie française, Séville 82, je crois que tous les gens de ma génération on peut pas leur dire ça.
03:03 Je vois déjà Olivier qui est en train de pleurer. - Je revois l'album Panini.
03:09 - C'était une défaite en demi-finale de la coupe du monde face à la RDA, vous avez 9 ans à l'époque. - La RFA.
03:17 - RFA pardon, votre père il avait sorti une bouteille de champagne à la base. - Et puis là on a bu du cidre en deux coups.
03:22 Ça a été terrible parce qu'effectivement je me souviens du premier but de Litsbartsky, ensuite la France qui revient, qui mène 3-1, but de Trésor, but de Giresse,
03:33 je me souviens de chaque minute de ce match et puis tout d'un coup Rummenigge qui rentre, ils égalisent, cette séance de pénalty horrible, et puis surtout l'agression de Battiston.
03:42 Schumacher gardien allemand qui sort, qui lui défonce la mâchoire, et cette injustice, pas de carton jaune, pas de carton rouge, rien, et donc je suis traumatisé,
03:53 je suis avec mon petit drapeau comme ça devant ma télé, et puis en croyant que parce que je vais remuer le drapeau et que je vais crier, ils vont l'entendre et je vais les encourager.
04:01 - Du coup vous avez laissé le champagne au frais jusqu'en 98 ? - Exactement. - Il était dégueulasse. - Il était un peu plus lideux.
04:07 A chaque fois il ouvrait le drapeau et il disait "c'est dégueulasse, c'est comme le Saint-Porcin".
04:11 * Extrait de "Here We Are" de The Beatles *
04:20 - Alors on rappelle souvent, François et Xavier Demaison, qu'après les attentats du 11 septembre, vous avez quitté votre poste d'avocat fiscaliste à New York pour devenir acteur à Paris,
04:29 mais ce que je ne savais pas c'est que vous auriez pu débuter beaucoup plus tôt en fait dans ce métier, votre carrière, parce qu'un producteur de cinéma, vous avez remarqué dans le salon de coiffure que fréquentait votre mère.
04:39 - Oui, alors ma mère passait des heures dans le salon de coiffure à se faire faire des bigoudis, des mises en plis, moi je m'ennuyais, c'était terrible.
04:48 Donc du coup j'allais faire l'idiot, j'allais faire rire les coiffeuses, les coiffeurs, la dame du vestiaire, enfin voilà.
04:54 Et je faisais des imitations, tout ça, et puis il y avait un client du salon de coiffure, c'était Avenue de Vagram, un salon qui était tenu par la famille Savin, je me souviens.
05:02 - La Paris, oui. - C'était des gens adorables. Et du coup, effectivement, il m'a identifié, il m'a fait faire des essais.
05:09 Et j'ai une petite vidéo de moi en puljacard, vous vous souvenez le petit puljacard ? C'était tellement moche devant qu'ils n'ont pas osé faire la même chose derrière.
05:17 - C'est vrai. - Et donc du coup on a... - Vous faisiez quoi dans cette vidéo ?
05:21 - Des imitations, j'étais un sous-sous-sous l'oluron, j'avais 9 ans, 8 ans, alors je faisais du Dauphinez, je faisais des Dalida, George Marchais, Chirac, enfin c'était pas de la grande imitation, vous voyez.
05:36 - Mais ça lui a plu. - Ça lui a beaucoup plu et il voulait faire la politique vue par un enfant de 8 ans. - Génial.
05:42 - Et mes parents ont refusé, ma mère a refusé, donc j'ai pris ça comme un échec, je me suis dit "quand même, ils vont pas aimer ces gens".
05:49 Et elle m'a dit, il y a 5 ans, de manière un peu désinvolte, "mais t'avais été pris à ce truc, mais on l'avait pas voulu".
05:54 J'ai mis 3 ans que je me suis construit avec cet échec, c'est terrible. Et puis finalement, je ne regrette pas mon parcours tel qu'il a été.
06:03 - Allez, dernier extrait.
06:04 - C'est maintenant officiel, l'humoriste Coluche sera candidat à l'élection présidentielle.
06:10 - J'appelle les fainéants, les crasseux, les drogués, les alcooliques, tous ceux qui comptent pas pour les hommes politiques à voter pour moi.
06:16 - On va leur foutre en cul !
06:18 - On est 3 millions d'homosexuels en France, on est tous derrière toi.
06:23 - Pas trop près alors.
06:25 - L'écologie, t'adorerais. Le problème c'est que tu seras élu le jour où les arbres voteront.
06:30 - Voilà, en 2008, Antoine Decone vous choisit pour interpréter l'histoire d'un mec. Coluche, vous avez pris 14 kilos pour ce rôle.
06:38 - Je ne l'ai pas tous reperdu, on va pas se mentir.
06:40 - Je suis allé revoir les critiques de l'époque, c'était vraiment le grand écart.
06:44 Certains ont adoré, d'autres détesté ce film, mais tout le monde avait salué votre performance quand même,
06:48 en disant justement que vous n'aviez pas vraiment cherché à l'imiter, mais plus à l'habiter.
06:53 C'est vraiment l'un des grands rôles de votre vie ça ?
06:55 - Ah bah oui, c'est sûr, vous vous rendez compte. C'est mon premier rôle principal,
06:59 et on me demande d'incarner l'humoriste préféré des Français, une figure majeure de notre culture.
07:06 Et c'est vrai qu'au début Antoine Decone me propose ça, il vient me voir en spectacle,
07:11 et puis c'est le vertige, je me dis "est-ce que je serais capable ?"
07:15 Et puis je me dis "je peux pas refuser", donc je lui ai dit oui, et puis je me suis mis à travailler,
07:19 à écouter des sons, à voir des extraits d'émissions, et puis j'ai chopé des petites choses.
07:27 Et effectivement, j'ai voulu non pas l'imiter, mais l'incarner, mais il fallait à la fois l'incarner sur scène,
07:34 dans des sketchs que tout le monde a dans l'oreille ou dans les yeux,
07:36 donc ça c'était plus proche de l'imitation même dans les chansons.
07:40 Et je me souviens d'ailleurs pour les chansons d'un moment où on est au théâtre du gymnase,
07:43 et derrière moi il y a les vrais musiciens de Coluche,
07:46 Ramon de Pippin, tous ces gens qui l'ont suivi au gymnase,
07:50 et il y a 600 figurants qui sont fans absolus de Coluche,
07:54 le rideau se lève et c'est un des plus beaux moments de ma courte carrière pour l'instant.
07:58 - Il y a quelque chose quand même d'émouvant, vous avez failli être un mini-le luron à 8 ans,
08:03 et votre premier grand rôle c'est Coluche, il y a quelque chose quand même dans cette histoire.
08:07 - Oui il y a toujours des dates quand même qui comptent.
08:09 Au théâtre du gymnase, où finalement le 2 décembre 2002, c'est Samuel Lebihan qui me remarque,
08:13 et 5 ans après, le 2 décembre 2002, je suis sur scène avec la salopette de Coluche.
08:18 - Il n'y a pas de hasard.
08:19 - Vous faites quoi le 2 décembre prochain ?
08:20 - Le 2 décembre prochain je serai sur scène, je crois.
08:23 Mais oui je suis sur scène à Tours.
08:25 - Vous êtes à Tours ?
08:26 - Le 2 décembre ?
08:27 - Oui, je suis sur scène à Tours.
08:29 - À Tours, au Vinci.
08:30 - Et le 3 décembre à Nantes.
08:32 - Soyez là à Tours le 2 décembre.
08:33 - Il va se passer quelque chose.
08:35 François-Xavier Demaison est l'invité de Culture Média jusqu'à 11h,
08:38 dans un instant le premier indispensable du jour avec notre monsieur musique dans Culture Média,
08:42 il va nous parler d'une nouveauté avec un certain John Lennon et des copains qui chantent.
08:46 C'est tout nouveau, ça vient de sortir, on en parle dans un instant sur Orban.
08:49 A tout de suite.
08:50 Culture Média sur Europe.