Gérard Lanvin et Manu Lanvin

Europe 1

ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : bit.ly/radioE1 Tous les jours dans Culture Médias, Thomas Isle dresse le portrait sonore de l'invité. Ce jeudi, ce sont Gérard Lanvin et Manu Lanvin. Retrouvez "Le portrait sonore de l’invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-culture LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video                                  Nos nouveautés : http://bit.ly/1pij4sV                                  Retrouvez-nous sur :                                 | Notre site : http://www.europe1.fr                                 | Facebook : https://www.facebook.com/Europe1                                 | Twitter : https://twitter.com/europe1                                 | Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts                                 | Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/

Transcript

00:00 Culture Média sur Europe 1, Thomas Hill avec Manu et Gérard Lanvin.

00:05 Alors ils sont au concert dans toute la France, il y a une date à retenir, c'est celle du 6 novembre.

00:09 Rendez-vous à l'Olympia pour le concert de Manu & Friends.

00:12 Ça sera les 120 ans de la Harley Davidson en plus et c'est un concert au profit de l'association Les Petits Princes.

00:17 Et alors on va dresser maintenant votre portrait sonore, des petits sons qui vous rappelleront quelques souvenirs.

00:22 Voici le premier.

00:23 *Musique*

00:32 On a entendu ces derniers temps-là.

00:33 On a entendu.

00:34 Gérard, votre père vous a mis au rugby à l'âge de 10 ans, Manu, c'est ça ?

00:39 Non, c'est mon grand-père.

00:43 C'est votre grand-père qui vous a mis au rugby ?

00:45 Oui, mon grand-père était de Villeneuve-sur-Lotte, ancien treziste.

00:49 Moi j'ai fait du 15.

00:51 Voilà, bon, maintenant je m'en souviens.

00:54 Je m'en souviens dans les genoux, dans les épaules, partout.

00:57 Ah oui, ça vous a marqué ?

00:58 Oui, et encore que le niveau aujourd'hui, quand je vois les impacts qui se prennent,

01:04 il y aura des générations qui feront la joie.

01:09 Des ostéopathes.

01:10 Des chirurgiens.

01:11 Mais vous aviez joué aussi avec une ancienne gloire du rugby dans le Fils à Jeaux.

01:15 Bien sûr, avec Vincent Mascato, magnifique Vincent dans le Fils à Jeaux.

01:21 Moi je suis très ami avec Philippe Guillard qui était au Racing.

01:25 Et tous ces potes du rugby, on est restés très liés.

01:30 Et alors, est-ce que vous saviez où vous étiez le 24 avril 1978, Gérard, à 15h30 ?

01:37 C'est précis.

01:38 C'est précis, hein ? J'ai la réponse, écoutez bien.

01:40 Salut, bonjour Monsieur, Dame, c'est Coluche ici avec ses camarades Gérard et Jean-Jean,

01:45 et puis Robert Villard qui nous vendra un petit peu de choses comme ça de temps en temps.

01:49 Alors dites donc, c'est une émission qu'on va faire maintenant,

01:52 qui s'appelle "On n'est pas là pour se faire engueuler", et puis c'est vrai.

01:55 On est là pour faire "ils ont dit des conneries", des trucs comme ça,

01:57 et alors personne va nous engueuler, c'est formidable.

02:00 On est à l'abri.

02:01 On est à l'abri, voilà, c'est Gérard.

02:03 Voilà, le début de la toute première émission de Coluche à Europe 1.

02:07 On n'est pas là pour se faire engueuler.

02:08 - Martial Courbeau, qui était réalisateur de cette émission.

02:10 - Et vous les animiez ensemble, ces émissions.

02:12 Vous avez vécu 7 ans aux côtés de Coluche, il vous a un peu pris sous son aile,

02:15 il vous a poussé aussi à faire du cinéma, il était comme votre frère en fait, Coluche.

02:20 - Oui, on était très liés.

02:22 On s'est rencontrés par rapport à une Harley.

02:25 J'avais une Harley, il avait une Harley, j'avais un stand-opus, il s'est arrêté.

02:29 Parce qu'à l'époque, les Harley n'étaient pas nombreuses dans Paris.

02:32 Et ça nous a rapprochés, il m'a acheté une salopette,

02:36 je lui ai demandé ce qu'il faisait dans la vie,

02:38 il m'a dit "je fais du café-théâtre, c'est quoi le café-théâtre ?

02:40 Viens nous voir, le vin chic parisien."

02:42 Et mon aventure a changé de forain.

02:47 Je suis passé à...

02:48 J'ai construit un café-théâtre qui s'appelle aujourd'hui "Le Point Virgule",

02:52 mais qui était à l'époque "La Veuve Pichard", maison sérieuse.

02:55 - Ouais.

02:56 [Rires]

02:57 - Et voilà, avec Martin Lamotte, Roland Giraud, Anne Emonne.

03:00 Et je suis resté, on m'a dit "tu vas faire le comédien",

03:04 je lui ai dit "mais je sais pas", il m'a dit "mais si tu sais",

03:07 et voilà, c'est parti comme ça.

03:08 - Vous avez baigné dans votre enfance, j'imagine, dans cette ambiance,

03:11 vous avez connu Coluche, Manu ?

03:12 - Ouais, je me rappelle, les week-ends, on allait dans sa maison dans le 14ème,

03:16 et il y avait une énorme salle de jeu pour ses deux enfants.

03:19 C'était une salle de jeu qui était tout le temps en bordel,

03:21 mais qui me faisait rêver, j'ouvrais cette porte,

03:23 et t'avais 100 mètres carrés pour t'éclater toute l'après-midi

03:27 et laisser les adultes tranquilles.

03:28 - J'ai appris un truc horrible, là, il n'y a pas longtemps,

03:30 c'est qu'ils ont démoli cette maison.

03:32 Et moi, je passais encore souvent devant,

03:35 parce que j'ai vécu longtemps et il y avait tellement de souvenirs,

03:38 moi j'ai ouvert la porte à Rolling Stone, à tout le monde, là-bas.

03:41 - Extraordinaire.

03:42 - Donc ils ont détruit cette maison.

03:44 - Allez, un autre souvenir pour vous écouter.

03:46 - Qu'est-ce que tu fabriques ? Dépêche-toi !

03:48 - Je bois tout ce qu'il y a que je peux.

03:50 - Qu'est-ce que tu t'es fait ?

03:51 - J'ai glissé cette nuit en allant vomir.

03:53 - Il y avait une merdule cette nuit ?

03:54 - C'est ça, c'est sûrement moi qui ai fait bouger le bateau.

03:56 - Ah ça y est, t'as décidé de me faire chier ?

03:58 - Je vais pas te faire chier longtemps parce que je n'irai pas plus loin.

04:00 - Quel vérole celui-là.

04:02 - Mais je ne peux plus marcher bordel, ce n'est pas de ma faute,

04:03 je suis sûr que mon entorse s'infecte.

04:06 - Tu vas me faire le coup des entorses qui s'infectent, maintenant ?

04:08 - Tu sais que t'es dur toi ? T'es dans ma cheville ? T'es médecin peut-être ?

04:11 - T'es médecin peut-être ?

04:12 "Marche à l'ombre" de Michel Blanc, il a une grande importance ce film pour tous les deux.

04:16 D'abord pour vous Gérard, bien sûr, parce que c'est votre premier grand rôle au cinéma.

04:19 Le film a cartonné avec plus de 6 millions d'entrées au box-office

04:23 et après ça vous auriez pu tourner 10 films par an,

04:26 mais vous avez préféré lever le pied, en tout cas choisir plutôt votre famille.

04:31 - Oui, et puis je suis comme mon regretté Jean-Pierre Bacquerie,

04:35 un pays sans feignant est un pays sans idéal,

04:39 donc on va pas aller courir non plus pour bosser.

04:43 Il y a suffisamment de choses à faire et possibles

04:46 pour ne pas avoir à être débordé par les choses.

04:49 C'est pas mon caractère, moi j'aime bien faire les choses une par une, tranquille.

04:52 Ça m'a permis de lui donner quelques conseils d'éducation à mes deux gosses.

04:57 - De le faire grandir.

04:58 Et alors vous Manu Lanvin, il paraît que c'est grâce à ce film que vous avez eu votre première guitare.

05:02 - Tu vois la guitare qui est ici, les auditeurs ne la voient peut-être pas,

05:05 mais c'est la guitare de Marshal Hombourg.

05:07 - Ah bon ?

05:07 - Oui, c'est celle, regardez bien, c'est les Libanais, ce caden de Marshal Hombourg.

05:11 Il y en a une qui est cassée, mais il y en a une qui a été sauvée du carnage.

05:16 Elle a été donnée par le producteur du film, Christian Feuchner à Gérard.

05:21 Elle traînait dans un flycase comme ça, chez nous à Boulogne-Biancourt.

05:25 Moi je faisais de la batterie à l'époque, j'étais très bon chez instruments très sonores.

05:30 Ça allait déranger, et il m'a dit "tu devrais trouver un instrument plus convivial".

05:36 Et la guitare, je m'y suis essayé et je n'ai plus jamais lâché.

05:41 - Et vous l'avez peut-être réutilisée aussi avec cet homme-là ?

05:43 - Oui !

05:47 - Est-ce que vous avez joué et chanté avec Johnny à Saint-Barth ?

05:50 - J'ai ouvert en 2000, c'était mes tout débuts dans le milieu de la musique business,

05:56 à l'Olympia pendant un mois, et puis on s'est retrouvés de manière épisodique.

06:00 On s'est retrouvés plus tard parfois, et puis à Saint-Barth, on a rematché ensemble,

06:05 et il m'a invité à faire sa première partie sur sa dernière tournée sur "Esté Vivant".

06:10 Voilà.

06:11 - On va finir avec Johnny, et puis dans un instant, on va parler séries.

06:16 - Oui, et puis s'il y a bien une émission à suivre en vidéo, c'est celle d'aujourd'hui sur Europe 1.fr.

06:21 Vous pouvez nous suivre en vidéo parce que dans quelques instants,

06:23 il y aura le live de Manuel Envin avec la fameuse guitare qu'on voit dans "Marche à l'ombre".

06:28 À tout de suite sur Europe 1.fr.

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