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Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Nagui, animateur de télévision.
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News
Transcription
00:00 *Musique*
00:06 - Culture Média sur Europe 1 avec Nagui et évidemment quand il y a Nagui on parle de Taratata
00:12 et l'événement cette année c'est les 30 ans de l'événement Taratata.
00:16 On en parle dans Culture Média Thomas-Yves.
00:18 - Oui, 30ème anniversaire de l'émission musicale la plus célèbre de France.
00:22 Il faut dire que c'est aussi un petit peu la seule aujourd'hui.
00:24 - Il y en a plein qui ont été supprimés y compris récemment.
00:27 Trax aussi qui était plutôt un magazine qui a été supprimé.
00:31 D'ailleurs toute l'équipe de Trax reprend du poil de la bête sur internet.
00:36 Je crois qu'ils ont choisi comme nom Spark.
00:38 - J'en parlerai la semaine prochaine.
00:40 - Pardon, excusez-moi, excusez-moi, j'ai cramé votre papier.
00:42 - Ne criez pas, les quelques infos qui arrivent.
00:44 - Non mais ils font du crowdfunding, c'est ça, ils cherchent à réunir des gens.
00:47 - Ça s'appelle Spark maintenant.
00:48 - Spark, voilà, c'est ça. Donc je les encourage et je les soutiens.
00:50 - Et alors là Nagui pour ce 30ème anniversaire vous avez mis le paquet
00:53 parce que vous aviez déjà fait plusieurs grandes soirées, c'est pour paraphraser Bigard.
00:58 Vous aviez déjà fait plusieurs grandes soirées taratata au Zénith.
01:01 Donc le Zénith c'est à peu près 6000 places.
01:03 Vous auriez pu vous dire bon on va faire Bercy, monter à 20 000, mais non.
01:07 Vous avez voulu encore plus grand et vous avez choisi la plus grande salle fermée d'Europe.
01:11 - Sincèrement Thomas, l'idée n'était pas d'être prétentieux, mégalo et de chercher le plus grand.
01:18 - Non mais de fêter ça avec force quoi.
01:19 - Ouais, c'est-à-dire qu'il y avait plusieurs solutions.
01:21 Soit on misait tout sur le casting, soit on misait tout sur le lieu.
01:24 On a choisi les deux.
01:26 Et ce qui m'a plu, c'est qu'autour de moi,
01:29 ceux qui sont dans l'histoire de Taratata,
01:32 dont Gérard Pulicino le réalisateur et le père de Taratata depuis sa naissance,
01:37 chaque fois que je donnais une idée c'était "non mais arrête, c'est pas possible".
01:41 Et ce "pas possible" là me donnait la raison supplémentaire de le faire.
01:46 - 40 000 places, vous étiez sûr de remplir ?
01:48 - Non, pas du tout.
01:50 Et d'une manière encore plus prétentieuse, mais presque pour m'amuser.
01:55 Je vais vous dire la vérité, stricte vérité.
01:59 Au début avec Vente privée, qui nous a toujours soutenus,
02:03 si je les cite, c'est pas pour le plaisir de la publicité clandestine,
02:06 ils n'ont pas besoin de moi,
02:07 mais c'est que Vente privée a mis les places en vente
02:10 sans prendre le moindre centime d'euros de pourcentage ou de commission.
02:15 Et on sait qu'il y a le traitement, il faut faire une page "sur le web",
02:20 il y a des infographistes qui bossent, il y a des gens qui réunissent les informations,
02:24 et puis il faut renvoyer les mails, confirmer les places, et ainsi de suite.
02:26 Donc ils ont joué le jeu de dire "on va vous soutenir dans cette histoire
02:30 parce que tout l'argent va à la lutte contre le cancer,
02:32 à la Fondation pour la recherche médicale et la lutte contre le cancer".
02:35 Donc zéro marge, zéro bénéfice, et tout l'argent,
02:39 et je précise, l'argent qui est rentré dans les caisses
02:44 va à la Fondation pour la recherche médicale.
02:46 - Un million deux cent mille euros.
02:47 - Minimum, parce qu'on continue aussi les appels aux dons,
02:50 et j'espère que ça va encore augmenter.
02:53 Ce que je voulais dire, c'est que l'annonce a été faite en juin,
02:58 en disant "taratata, fête, c'est 30 ans, à Paris, la Défense Arena,
03:01 pour lutter contre le cancer, voulez-vous acheter vos places à 30 euros ?
03:05 - Il n'y avait pas un nom d'artiste ?
03:06 - Pas un nom, rien, rien.
03:08 Il y avait la date, l'adresse et la raison.
03:11 Et quand vous avez 40 000 personnes qui achètent des billets en une journée
03:14 pour aller à une soirée sans savoir ce à quoi ils ont droit,
03:18 il y a une espèce de bienveillance qui me donne encore la chair de brûle
03:21 en vous le racontant.
03:22 C'est-à-dire que vous rentrez sur scène et vous avez 40 000 personnes
03:24 qui ne savent toujours pas qui est là,
03:26 et qui se mettent à hurler de plaisir d'être dans une espèce de communion,
03:30 d'être ensemble pour vivre un moment particulier,
03:32 et en plus, qui est utile, avec ce million deux,
03:35 et je revois encore l'émotion de la Fondation pour la recherche médicale
03:40 et je leur ai dit qu'on dépassait le million de dons.
03:42 - Et alors j'ai eu la chance d'en faire partie,
03:44 parce que je connais un gars qui bosse à la prod,
03:46 et c'était un spectacle comme je n'en ai jamais vu.
03:49 - C'est gentil.
03:50 - Il faut expliquer que l'arrivée sur scène se faisait par un grand tunnel enfumé.
03:53 - Oui, toi-même !
03:55 - Et là, on a un défilé de stars pendant 3h.
03:59 - 3h30.
04:00 - 3h30, ça va être réduit un petit peu au montage, j'imagine ?
04:02 - Non, 3h30.
04:03 - 84 artistes qui défilent,
04:05 je n'ose imaginer le casse-tête que ça a dû être
04:07 pour les rassembler le même soir dans un même endroit.
04:10 - Alors, ce n'est pas vraiment un casse-tête,
04:13 il aurait pu y en avoir plus.
04:14 Certains ont dit "je ne suis pas là ce jour-là,
04:17 je ne suis pas en France, je pense à Angèle,
04:20 Clara Luchani qui a mis au monde son bébé et on l'embrasse fort,
04:24 qui ne pouvait pas être là,
04:26 Indochine qui aurait aimé être là".
04:27 Il y a beaucoup d'artistes qui auraient souhaité faire partie de l'histoire,
04:31 mais le calendrier n'a pas permis leur présence.
04:35 - Parlons des présents, Zazie Obispo,
04:37 Juliette Armanet, Edie Mitchell,
04:39 je peux dire tous les noms ou pas ?
04:41 Jean-Louis Aubert, Vianney, Brouet...
04:43 - Non, pas lui !
04:44 - C'était fou.
04:45 Claire Kemme, on l'a dit également.
04:47 Et puis, il y avait beaucoup d'internationaux aussi.
04:50 - Il y avait Texas, Etcherhan, Zucchero,
04:53 Nile Rodgers...
04:55 - Nile Rodgers, ça c'était exceptionnel.
04:57 - L'idée, surtout, c'était d'avoir aussi bien Emma Peters,
05:00 qui avec tout l'aspect que je lui dois,
05:02 peut se promener dans la rue à Paris sans être dérangée,
05:04 par une foule de fans,
05:06 mais ça va changer, étant donné le talent qu'elle a.
05:09 Et d'avoir Nile Rodgers, ou Edie Mitchell,
05:12 qui ont un âge canonique,
05:14 et surtout une carrière de plusieurs dizaines d'années.
05:17 Et d'avoir celle qui fait son premier Taratata,
05:20 qui a une vingtaine d'années,
05:21 celui qui fait son premier Taratata,
05:23 et qui en a 74, je crois, pour Nile Rodgers,
05:26 et que tout ça aille dans le même sens.
05:29 Et pour aller au bout des anecdotes,
05:31 Nile Rodgers est venu,
05:34 et c'était une surprise pour certains membres de l'équipe,
05:36 c'est-à-dire que j'ai travaillé au corps,
05:38 et son manager, et Nile Rodgers,
05:40 sans le dire aux équipes,
05:41 parce que je voulais qu'il y ait la surprise,
05:43 d'avoir le "Freak c'est chic", d'avoir "Get Lucky".
05:46 Et ensuite, il fallait mettre au chauspié,
05:50 dans l'esprit de Taratata, la présence de Nile Rodgers,
05:52 c'est-à-dire lui dire "Est-ce que vous acceptez
05:54 qu'MC Solar, que Black M, que Fefe ou Oli
05:58 viennent rapper sur votre morceau ?"
06:00 Nagui est l'invité de Culture Média, restez avec nous dans un instant, une journée des médias de Julien Pichet.

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