Midi News Week-End (Émission du 20/10/2023)

  • l’année dernière
Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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00:00:00 Il est midi, bonjour, soyez les bienvenus. 12h, 14h, c'est Midi News Week-end en ce vendredi.
00:00:06 Deux heures d'informations non-stop. Vous connaissez ce rendez-vous des témoignages, des reportages, du débat,
00:00:11 présentation d'équipe qui m'entoure dans quelques instants, mais tout de suite évidemment le sommaire de cette première heure de Midi News Week-end.
00:00:17 On parlera beaucoup évidemment de la situation en Israël et de ses conséquences sur notre territoire avec hier des alakbar scandés places de la République
00:00:25 à Paris au cours d'une manifestation pro-palestinienne. Des slogans scandés alors qu'hier s'étaient déroulés les obsèques de Dominique Bernard à Arras.
00:00:33 Beaucoup de réactions politiques évidemment. On verra cela avec Florian Tardif, notre spécialiste politique.
00:00:40 Ce midi, on reviendra sur la polémique entre Karine Benzema et Gérald Darmanin. Le match se poursuit.
00:00:46 Si Karine Benzema publie un tweet de soutien à Dominique Bernard, le ministre retirera ce qu'il a dit sur notre chaîne.
00:00:53 Gérald Darmanin avait parlé, vous le savez, de proximité entre Karine Benzema et les frères musulmans.
00:00:58 Ce sera l'un de nos débats. Et puis on évoquera également, oui, le cauchemar d'un propriétaire de supermarché à Chabri dans l'Indre.
00:01:05 Son enseigne est entourée par trois quand de gens du voyage. Il n'en peut plus. Il sera avec nous.
00:01:11 C'est un sujet Midi News, évidemment, et on en parlera tout de suite. Place à l'information avec Mickaël Dorian. Bonjour, Mickaël.
00:01:19 Bonjour Thierry, bonjour à tous. En Israël, la plupart des habitants proches de la bande de Gaza ont été évacués,
00:01:24 mais quelques-uns ont refusé et font de la résistance en dépit du danger.
00:01:29 Nos envoyés spéciaux sur place sont allés à la rencontre de ces habitants dans les immeubles et les maisons au plus proche de la zone de combat.
00:01:37 C'est un sujet d'Antoine Estève et Fabrice Elsner.
00:01:40 Ici, le long de la frontière, une majorité des habitants a accepté d'être évacués.
00:01:43 En revanche, ils n'ont aucune date de retour. Pour eux, l'avenir est très incertain.
00:01:48 Ce quartier à l'est de Sderot est la cible chaque jour des positions du Hamas.
00:01:52 Roquettes, tirs à l'arme lourde. Ici, chaque rue porte les stigmates de la guerre.
00:01:57 Chimon vient nourrir le chien de sa sœur partie précipitamment la semaine dernière.
00:02:01 Du linge étendu, de la vaisselle empilée, il nous raconte qu'elle a quitté sa ville en courant au milieu des bombardements.
00:02:07 La ville, vidée de ses habitants, semble figée dans le temps. Un homme seul rentre chez lui.
00:02:24 Il a réussi à se procurer quelques provisions. Il nous explique qu'il veut rester coûte que coûte, même en face de la frontière avec Gaza.
00:02:31 Il a une pièce blindée dans son appartement.
00:02:33 Ce quartier de Jivat Kobi se trouve à quelques centaines de mètres seulement de la bande de Gaza.
00:02:55 Vous voyez ces grillages ? La colline qui se trouve juste derrière, des snipers tirent régulièrement sur les postes de l'armée israélienne qui se trouve autour de nous.
00:03:02 Ce petit poste en haut de la colline subit des tirs de snipers quasiment tous les jours.
00:03:06 Et vous entendez aussi l'artillerie des deux côtés de la frontière qui en ce moment s'échange des tirs.
00:03:12 Dans le reste de l'actualité, le ministre de l'éducation nationale, Gabriel Attal, veut déscolariser les élèves radicalisés.
00:03:21 Une semaine après la mort du professeur Dominique Bernard, assassiné par un ancien élève,
00:03:26 Gabriel Attal dit croire profondément au rôle de l'éducation pour faire reculer la radicalisation.
00:03:32 Écoutez.
00:03:34 Il y a des situations où il y a un tel embrigadement familial et d'environnement qu'on ne se bat plus à armes égales.
00:03:40 Et moi, je ne veux pas mettre mes agents, mes élèves, en situation de danger.
00:03:46 Je vais travailler avec mon collègue de l'intérieur et mon collègue de la justice à des mesures qui nous permettent de les sortir de nos établissements scolaires.
00:03:54 On doit penser à des structures spécialisées qui peuvent les accueillir.
00:03:57 Et je vais vous dire, dans l'intervalle, dès lors que ça me sera conseillé et recommandé par les services,
00:04:02 évidemment c'est analysé avec les services du ministère de l'Intérieur qui organise lui-même le suivi des individus radicalisés dans notre pays,
00:04:08 je prendrai toutes les mesures conservatoires d'exclusion qui sont nécessaires dès lors que ça protège les personnels de l'éducation nationale et les élèves.
00:04:16 Les alertes à la bombe se multiplient en France.
00:04:18 Des écoles, des aéroports et des lieux culturels sont quotidiennement évacués face à ces fausses alertes.
00:04:24 18 personnes ont été interpellées en deux jours selon le ministère de l'Intérieur, essentiellement des mineurs.
00:04:30 Mais que risque-t-il concrètement ?
00:04:32 On fait le point avec Goderic B et Mathilde Ibanez.
00:04:36 En seulement 48 heures, plus d'une cinquantaine de menaces d'attentat ont été signalées.
00:04:41 À cause de fausses alertes à la bombe ou de nombreux aéroports ont dû être évacués.
00:04:45 Un délit qui peut être puni de deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende.
00:04:49 Deux ans de prison, si vous voulez, aujourd'hui, au-delà d'un an, ce n'est plus aménageable.
00:04:53 Ça veut dire qu'on pourrait faire de la prison ferme pour un mail adressé à un aéroport, un musée, une école en indiquant,
00:05:00 pour s'amuser, qu'il va y avoir une bombe qui va exploser.
00:05:03 Donc c'est pris très au sérieux.
00:05:05 La plupart des alertes sont faites anonymement, par téléphone ou sur des sites internet comme moncommissariat.fr ou encore par mail.
00:05:13 Suite à tout dépôt de plainte, le service du parquet de cybercriminalité est saisi
00:05:20 et sont utilisés tous les moyens technologiques à leur disposition, à savoir faire appel aux opérateurs téléphoniques,
00:05:26 faire appel aux opérateurs internet pour aller rechercher à la source les adresses IP qui ont été utilisées.
00:05:34 Selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, les forces de l'ordre ont interpellé 18 personnes qui auraient fait de fausses alertes à la bombe.
00:05:42 Comme cet été, où un couple en avait lancé une à la gare de Lille pour éviter de rater leur train.
00:05:47 Le conjoint a été condamné à 8 mois de prison ferme et s'accompagne à 12 mois de prison avec sursis.
00:05:53 Et puis de nouvelles intempéries dans le sud de la France.
00:05:58 La tempête Aline traverse le pays d'ouest en est aujourd'hui.
00:06:02 La vigilance rouge est levée mais la situation reste difficile.
00:06:05 Tous les établissements scolaires du département sont fermés.
00:06:10 Et voilà donc Thierry ce qu'il fallait retenir de l'actualité à midi sur CNews.
00:06:14 Merci beaucoup mon cher Michael.
00:06:15 On retrouve dans 15 minutes si je m'abuse.
00:06:17 Absolument.
00:06:18 Allez, Midi News Weekend, c'est parti avec moi pour commenter cette actualité assez lourde et anxiogène, il faut bien le reconnaître.
00:06:24 Naïma M. Fadel, essayiste chargée de mission politique de Lille.
00:06:27 Soyez la bienvenue ma chère Naïma.
00:06:28 Merci, bonjour Thierry.
00:06:30 Je suis ravi d'accueillir Damil Amiel également.
00:06:31 Soyez bienvenue.
00:06:32 Députée Renaissance de Paris, Michel Taub, fondateur d'Opinion Internationale.
00:06:37 Bonjour.
00:06:38 Amine Elbaïe, juriste en droit public.
00:06:40 Bienvenue.
00:06:40 Et notre ami Florian Tardif, journaliste politique de CNews.
00:06:44 Alors on commence cette première heure avec les conséquences, je le disais, dans le sommaire de ce conflit en Israël sur notre sol, sur le sol français,
00:06:53 avec des ala-Akbar scandés en plein cœur de la capitale.
00:06:56 Ça s'est passé hier soir, 4000 personnes ont participé à une manifestation pro-palestinienne, classe de la République.
00:07:03 Rassemblement initialement interdit par la préfecture de police, puis autorisé par le tribunal administratif.
00:07:08 On regarde le sujet de Mathilde Imanez et on ouvre le départ.
00:07:12 Ala-Akbar, voilà ce qui a été entendu hier, place de la République à Paris, où près de 4000 personnes se sont réunies pour s'exprimer.
00:07:26 Des mots qui n'ont pas leur place pour le ministre de la Justice.
00:07:29 Ala-Akbar, c'est ce que l'on a entendu de la bouche de l'assaillant qui a égorgé le professeur Darrains.
00:07:36 Une foule réunie après l'appel de l'association Cap-Jaux-Europalestine et du nouveau parti anticapitaliste.
00:07:43 Dans le cortège, des slogans anti-Israël et anti-Macron ont été entendus.
00:07:48 « Macron, plus ! »
00:07:52 D'autres en faveur des Gazaouis.
00:07:54 « Libérez Gaza ! Libérez Gaza ! »
00:08:00 Un rassemblement d'abord interdit qui a pu avoir lieu après la levée de l'interdiction de la préfecture par le tribunal administratif.
00:08:08 La foule a été dispersée par les forces de l'ordre et s'est terminée en manifestation sauvage dans la capitale.
00:08:15 Alors, Florent Mitterdich, je le disais, cette manifestation initialement a été interdite et ensuite autorisée avec les conséquences que l'on voit.
00:08:26 On montrera une séquence tout à l'heure justement où les cris ont été scandés, vous verrez.
00:08:31 Beaucoup de réactions par rapport à la tenue de cette manifestation.
00:08:34 Oui, après c'était la crainte de l'exécutif.
00:08:36 C'est-à-dire que lorsque Gérald Darmanin envoie ce télégramme au préfet leur demandant justement de faire attention à ne pas autoriser de manifestations pro-palestiniennes
00:08:47 qui auraient finalement comme visée le but de s'en prendre à des communautés,
00:08:54 puisque là ce qui était, on l'a compris, visée c'est la communauté juive.
00:08:59 Donc voilà, c'est-à-dire que ce que voulait le gouvernement, c'est que des manifestations potentiellement pro-palestiniennes,
00:09:06 mais pour la paix, puissent être autorisées.
00:09:08 C'est-à-dire qu'une manifestation qui serait organisée pour par exemple dénoncer des exactions entre les uns et les autres
00:09:21 et pour prôner un processus de paix, pourquoi pas, nous disait-on dans l'entourage du gouvernement.
00:09:28 Mais ce qui était craint, il y a une semaine de cela, c'est ce qui a poussé le ministre de l'Intérieur à prendre cette décision.
00:09:37 D'ailleurs on peut regretter la décision du tribunal administratif.
00:09:42 Bien évidemment compte tenu de ce qui s'est passé, après c'est toujours compliqué.
00:09:46 C'est-à-dire interdire une manifestation en expliquant que potentiellement il pourrait y avoir dans le cadre de cette manifestation
00:09:52 des cris comme ceux-là, qu'il pourrait y avoir par exemple des propos à l'encontre des juifs, à l'encontre d'Israël ou autres,
00:09:59 avant même qu'elle n'ait lieu, c'est quasiment infaisable.
00:10:02 Donc voilà, on est sur une ligne de crête, malheureusement on se retrouve dans une situation à laquelle on pouvait s'attendre.
00:10:10 C'est ce que l'exécutif craignait.
00:10:13 Je ne sais pas vraiment comment on va pouvoir malheureusement procéder par la suite.
00:10:17 Michel Thaube, je vous donne la parole dans quelques instants.
00:10:19 Je voulais juste... On a isolé une petite séquence justement très significative du climat hier soir à Place de la République.
00:10:26 Regardez, écoutez surtout, écoutez.
00:10:42 Évidemment, d'autres slogans contre le président et contre Israël étaient évidemment scandés.
00:10:47 Michel Thaube.
00:10:48 Sur le mot d'ordre à la Ouagbar, il y a deux choses que je vois dire.
00:10:51 La dernière fois dont je me souviens qu'on ait entendu à la Ouagbar dans Paris, c'était le 10 novembre 2019
00:10:57 pour la grande marche prétendument contre l'islamophobie,
00:11:00 qui avait marqué d'ailleurs le retour, le tournement politique de Mélenchon
00:11:04 et j'ai envie de dire son alliance avec les islamo-gauchistes.
00:11:08 Ça, c'était en 2019 et c'était une manifestation qui avait choqué beaucoup de Français
00:11:13 parce qu'effectivement, on découvrait qu'un mot d'ordre religieux à la Ouagbar était entonné dans les rues de Paris.
00:11:19 La deuxième chose, c'est que à la Ouagbar, c'est une manière pour les manifestants d'hier de dire en fait "Hamas".
00:11:26 C'est-à-dire, ils savent très bien qu'ils ne peuvent pas dire "Je nous sommes pour le Hamas".
00:11:29 Donc, ils disent "à la Ouagbar".
00:11:31 Mais "à la Ouagbar", c'est non seulement le mot, la phrase religieuse qu'a prononcé l'assassin d'Haras,
00:11:39 mais également les tueurs du 7 octobre en Israël, les auteurs de ce crime contre l'humanité.
00:11:44 Et donc, si vous voulez, quand ils disent "à la Ouagbar", ils ne disent pas "je suis pour la cause palestinienne".
00:11:49 Ils disent "je suis pour le Hamas".
00:11:51 C'est ça que cela veut dire et c'est évidemment extrêmement choquant et ça doit être fortement condamné.
00:11:56 Et c'est totalement, j'ai envie de dire, naïf, pour ne pas dire cynique, de penser qu'il va y avoir des manifestations
00:12:02 et c'est d'autant plus choquant qu'il y avait des obsèques de Dominique Bernard le matin même.
00:12:08 Naïma M. Fadel, le matin même.
00:12:10 Oui, mais je voudrais juste rebondir sur ce que vient de dire Michel.
00:12:13 Je crois qu'il faut faire attention parce qu'on valide le fait qu'il y a une OPA qui a été faite sur "à la Ouagbar".
00:12:18 "À la Ouagbar", c'est "Dieu est grand".
00:12:20 Moi, j'ai toujours entendu mes parents qui faisaient la prière, à la fin de la prière, dire "à la Ouagbar".
00:12:24 Donc c'est donner raison à ces islamistes qui ont fait une OPA et qui instrumentalisent aujourd'hui l'islam.
00:12:31 Moi, ce que je vois dans ce qui s'est passé, effectivement, c'est que...
00:12:35 Mais j'attends que le recteur de la mosquée de Paris condamne l'emploi de "à la Ouagbar" dans une manifestation politique.
00:12:44 Après, il y a une temporalité.
00:12:46 Moi, ce que je regrette vraiment et qui me chagrine énormément,
00:12:49 c'est que le lendemain de cette atrocité commise des enfants, des vieillards, des femmes, les viols, etc.,
00:12:55 le lendemain, quand il y a eu une manifestation, elle a été clairement pro-Hamas.
00:13:00 Parce qu'il n'y avait pas encore de réaction d'Israël contre Gaza.
00:13:04 Donc là, quand j'ai vu cette foule, je regrettais que cette foule-là n'ait pas manifesté quand on a eu les différents attentats.
00:13:11 Et justement, moi-même, j'avais tendance à dire "les musulmans, c'est la majorité silencieuse", etc.
00:13:16 Et de voir qu'il y a eu des manifestations effectivement aussi importantes et qu'elles n'ont jamais eu lieu, ça me chagrine énormément.
00:13:25 Et ce jour-là, effectivement, le jour où on enterrait ce pauvre professeur,
00:13:30 prononcer "à la Ouagbar", on sait qu'aujourd'hui, on sait malheureusement que Daesh, les islamistes, ont fait une OPA,
00:13:36 effectivement, sur "à la Ouagbar", et que c'est devenu un cri de ralliement pour commettre des atrocités.
00:13:42 Et il y a eu quand même, qu'on ne le veuille ou pas, une indécence,
00:13:48 parce qu'aujourd'hui, on ne peut pas ignorer que malheureusement, il y a une instrumentalisation.
00:13:52 Mais il faut remonter à notre vie, on est sur une île de crête.
00:13:55 Elle a été non autorisée, elle a été autorisée, on peut s'attendre à d'autres faits comme ça.
00:13:59 De ralliement de l'islam, et malheureusement, on sait que toutes les attaques terroristes qui ont été commises, ont été commises avec cette invocation.
00:14:07 David Hamel, je vous donne la parole à Amine.
00:14:09 Je pense qu'il faut être très clair, les images qu'on voit là, elles sont extrêmement choquantes.
00:14:12 C'est évidemment que beaucoup de musulmans pieux disent "Dieu est grand" et sont d'excellents républicains.
00:14:17 Mais faire scander "à la Ouagbar" dans une réunion politique, pas dans une assemblée religieuse,
00:14:23 deux semaines après le supplice qui a été infligé aux civils, aux femmes, aux enfants israéliens par les islamistes,
00:14:29 une semaine après l'assassinat de Dominique Bernard par un islamiste, le jour même de son enterrement,
00:14:34 c'est évidemment une odieuse provocation.
00:14:36 Et ça en dit, je crois, assez long sur les accointances idéologiques d'une partie des organisateurs et d'une partie des participants à ce rassemblement-là,
00:14:43 avec l'islamisme et avec l'islam radical.
00:14:45 Amine Elbaïe.
00:14:46 Notre responsabilité à nous, enfants d'immigrés, compatriotes musulmans, c'est d'éviter ce choc de civilisation.
00:14:56 C'est d'éviter ce choc de valeurs.
00:14:59 "À la Ouagbar", c'est l'hymne qui est entonné cinq fois par jour par tous les musulmans du monde, par nos compatriotes musulmans.
00:15:06 Nous, enfants d'immigrés, nous sommes les héritiers du combat de nos parents qui prient à Allah
00:15:11 et qui ont été tués avec l'amour que nous portons tous pour le drapeau tricolore.
00:15:14 Les terroristes ont souillé la foi des musulmans avec "À la Ouagbar",
00:15:19 mais nous ne les laisserons pas diviser notre nation.
00:15:25 Et notre responsabilité à nous, elle est immense, justement.
00:15:28 C'est d'éviter ce choc de civilisation.
00:15:30 Et peut-être un dernier point, monsieur Kaban.
00:15:32 Si aujourd'hui, vous avez des islamistes qui entonnent "À la Ouagbar"
00:15:37 et qui pervertissent la religion de 5 millions de nos compatriotes musulmans,
00:15:40 c'est parce que la France a choisi son islam.
00:15:43 La France a choisi depuis 30 ans l'islam politique.
00:15:46 La France a choisi depuis 30 ans l'islam consulaire.
00:15:48 Par contre, la France, elle a abandonné nos compatriotes archives qui étaient musulmans,
00:15:53 qui priaient "À la" et qui ont été tués avec l'amour que nous portons tous pour le drapeau tricolore.
00:15:59 La France a abandonné des enfants d'immigrés, des enfants assimilés dans ce pays
00:16:03 qui prient "À la" et qui aiment la France.
00:16:05 Quelle France vous l'avez ?
00:16:06 - On n'a pas du tout dit ça.
00:16:08 - Ils n'ont pas dit ça.
00:16:10 - On reviendra.
00:16:12 - Là, on est en campagne de victimisation.
00:16:14 - On poursuit le débat, mais il est 12h15.
00:16:17 On a un point info avec Mickaël Dorian.
00:16:20 Et on écoutera également ce qu'a dit Emmanuel Macron juste avant cette manifestation.
00:16:23 Un de nos confrères de Brut, c'est très intéressant aussi.
00:16:25 Mais d'abord, Mickaël Dorian. Rebonjour, Mickaël.
00:16:27 - Le nombre d'otages retenus par le Hamas ne cesse d'augmenter.
00:16:30 Selon le dernier bilan de l'armée israélienne,
00:16:33 au moins 203 personnes ont été kidnappées par l'organisation terroriste.
00:16:37 Il y aurait parmi elles entre 20 et 30 enfants, ainsi qu'une vingtaine de personnes âgées.
00:16:43 Deux jeunes de 19 et 22 ans condamnés à deux ans et demi de prison ferme
00:16:46 pour avoir pillé et incendié un commissariat à Villecrenne.
00:16:49 Cela s'était passé fin juin lors des émeutes.
00:16:51 Les prévenus ont immédiatement été incarcérés.
00:16:53 Ils devront indemniser les partis civils et rembourser le trésor public.
00:16:57 Et puis le pape François appelle à l'accueil, à la protection
00:17:00 et à l'intégration des migrants qui frappent à nos portes.
00:17:03 Hier, le souverain pontife a présidé Place Saint-Pierre,
00:17:06 un temps de prière pour les migrants.
00:17:08 Il souhaite aussi des actions pour rendre les routes migratoires plus sûres.
00:17:13 - Merci, Mickaël. On vous retrouve dans 15 minutes.
00:17:16 Allez, on poursuit le débat suite à cette manifestation avec des cris à la Hague Barre.
00:17:20 Et je vous propose, avant de poursuivre le débat, d'écouter ce que disait justement Emmanuel Macron
00:17:25 à donc on frère de Brut.
00:17:26 Écoutez bien, je suis sûr que ça vous fait réagir.
00:17:29 - Ça a été interdit au début.
00:17:31 - Parce que votre ministre d'intérieur ne veut pas.
00:17:34 - Non, mais je vous donne ma position en toute sincérité.
00:17:37 Un, je pense qu'il y avait un délai de décence,
00:17:39 il y avait eu une attaque terroriste, ce n'était pas bon.
00:17:41 Après, je regarde partout comment ça se passe en Europe.
00:17:44 Regardez dans toutes les capitales où il y a des manifs.
00:17:47 Il y a des éléments très durs qui arrivent et qui font les pires trucs.
00:17:50 C'est-à-dire, il y a des gens qui veulent manifester de manière pacifique,
00:17:55 mais dedans se greffent des éléments hyper radicaux
00:17:58 qui vont aller brûler des drapeaux d'Israël, défendre le Hamas, etc.
00:18:02 Est-ce qu'on a envie de voir ça maintenant ?
00:18:04 Moi, je pense qu'on a plutôt envie de se regrouper.
00:18:07 Moi, je suis prêt à avoir des explications, c'est beaucoup plus utile de faire ce qu'on fait.
00:18:10 Nous, d'avoir une voix qui défend la paix, l'arrêt des hostilités,
00:18:14 la lutte contre le terrorisme de manière ciblée et le respect des populations civiles,
00:18:18 c'est beaucoup plus efficace que de se déchirer.
00:18:20 Voilà pourquoi j'assume un peu cette décision.
00:18:23 Ce n'est pas du tout pour empêcher de faire faire des voix,
00:18:26 on en parle là, mais c'est mieux de faire ça comme ça que d'avoir des images du pire.
00:18:31 Je trouve que cette interview accordée à Brut est assez...
00:18:35 Ce n'est pas une interview accordée à Brut.
00:18:37 Oui, c'est une réaction.
00:18:40 Il a potentiellement dénoncé ce coup de com' de l'Elysée qui était censé être improvisé,
00:18:46 mais on voit bien tout de même qu'il y a un calcul politique comme cela,
00:18:50 d'être dans les hauts paris, sachant que bien évidemment,
00:18:52 le président de la République allait être interpellé,
00:18:54 notamment sur des sujets d'actualité, à commencer par ce premier sujet.
00:18:58 Et il est vrai que Brut était dans les parages
00:19:00 et a pu filmer cet échange entre le président de la République et un passant qui l'a interpellé.
00:19:04 Voilà, et on voit bien ce que vous disiez tout à l'heure, la ligne de crête.
00:19:07 On est au cœur du problème.
00:19:10 On voit bien la problématique d'Emmanuel Macron.
00:19:12 Mais ça ne souffre pas polémique, en fait.
00:19:14 C'est qu'aujourd'hui, le président est en responsabilité.
00:19:17 La situation est gravissime.
00:19:19 Notre pays va très mal, on est fracturé,
00:19:23 mais là, il faut quand même essayer de garder un semblant d'unité.
00:19:28 Donc, son discours, il est encore une fois en responsabilité,
00:19:32 il est en apaisement, et il a raison quand il dit
00:19:35 que ce n'était pas possible le lendemain, après toutes ces atrocités.
00:19:39 C'est l'horreur absolue que l'ont vécue les Israéliens par cette attaque terroriste.
00:19:44 C'est des enfants, des vieillards, encore une fois, des jeunes.
00:19:47 Oui, mais je disais le matin, il y avait des obsèques aussi.
00:19:50 Donc, il a raison. Après, il y aura un temps où il faut certainement laisser ces manifestations.
00:19:55 Parce qu'en fait, Thierry, quand on laisse ces manifestations, on voit la réalité.
00:19:59 Et si on ne voit pas la réalité, on ne peut pas réagir.
00:20:02 Peut-être qu'aujourd'hui, le président de la République, je pense qu'il pourrait s'appuyer,
00:20:07 si je peux me permettre de faire une proposition,
00:20:09 sur les maires qui sont en proximité avec les habitants,
00:20:13 et notamment via le président de l'Association des maires de France, David Lyssena,
00:20:19 pour mobiliser tout le réseau associatif, culturel, culturel, sportif, social, etc.,
00:20:26 pour qu'il soit dans une souci d'apaisement de notre pays.
00:20:30 Emmanuel Macron fait preuve de pondération, de modération.
00:20:34 Mais il y a une semaine, lorsqu'il recevait les dirigeants des partis politiques,
00:20:38 à la suite justement de ces crimes horribles,
00:20:41 ce que moi j'appelle "crime contre l'humanité" du 7 octobre,
00:20:44 il avait dit sa crainte d'un risque de guerre civile dans le pays.
00:20:49 Et donc, il est le chef de l'État, et je pense très conscient du fait...
00:20:53 Il ne peut pas aller jusqu'au terme de guerre civile.
00:20:55 Non, mais certains l'ont rapporté.
00:20:57 Il y a eu contestation, mais c'est rapporté par certains.
00:21:00 En plus, il a, j'ai envie de dire, son porte-flingue,
00:21:03 et là, dans le bon sens du terme, qui est Gérald Darmanin,
00:21:07 qui, lui, peut plus librement, j'ai envie de dire, dire les choses.
00:21:11 Mais en tant que président de la République, effectivement,
00:21:13 il essaye de se tenir dans une posture d'union de tous les Français,
00:21:17 en étant, j'imagine, bien conscient que c'est quand même, malheureusement,
00:21:21 une pétition de principe, mais c'est son devoir, j'ai envie de dire, de président de la République.
00:21:25 On marque une pause dans ce Mini-News Week-end,
00:21:28 et on parlera de la polémique qui oppose Gérald Darmanin à Karim Benzema,
00:21:33 parce que, on va tenter de dire, le match continue,
00:21:36 on verra s'il y a une réponse aujourd'hui.
00:21:37 Je parle sur votre gouvernement, cher Florian,
00:21:39 on n'a pas eu de réaction de Karim Benzema pour le moment, suite aux déclarations.
00:21:42 Pas de problème.
00:21:43 Vous voulez devenir spécialiste foot ?
00:21:45 Oui, vous voyez comme quoi la politique, ça mène à tout.
00:21:48 Allez, on marque une pause.
00:21:49 Je reste en bord de terrain.
00:21:51 Je pense que vous avez raison.
00:21:52 Commentateur sur commentateur.
00:21:53 Allez, on marque une pause et on se retrouve dans quelques instants, tout de suite.
00:21:57 Merci de nous accueillir.
00:22:03 Il est quasiment 12h30 en ce vendredi, c'est Mini-News Week-end.
00:22:06 Jusqu'à 14h, tout de suite, un point info avec Michael Dorian.
00:22:09 Rebonjour, Michael.
00:22:10 Le président américain accuse le Hamas et la Russie de vouloir anéantir des démocraties,
00:22:16 des propos tenus lors d'un discours à La Nation prononcé hier soir,
00:22:19 depuis le bureau ovale de la Maison-Blanche.
00:22:21 Joe Biden va également demander aujourd'hui au Congrès américain
00:22:24 de financer en urgence l'aide à Israël et à l'Ukraine.
00:22:27 Près de 4000 personnes réunies hier soir place de la République à Paris
00:22:31 lors d'une manifestation pro-palestinienne.
00:22:33 Un rassemblement interdit par la préfecture de police de Paris,
00:22:36 mais finalement autorisé dans la soirée par le tribunal administratif.
00:22:39 Des slogans tels que "Allah ou Akbar" et "Israël assassin" ont notamment été entendus.
00:22:44 Et puis le corps de la fillette retrouvé mercredi à Sedan et bien celui de Lohana,
00:22:48 la fillette âgée de 10 ans, a été portée disparue depuis mardi.
00:22:52 Hier soir, la garde à vue du principal suspect interpellé a été prolongée.
00:22:56 Une enquête pour meurtre et viol d'une mineure de moins de 15 ans est ouverte.
00:23:00 - Merci beaucoup, Michael. On se retrouve dans 15 minutes.
00:23:03 Je vous présente mes grands témoins du jour.
00:23:05 On se vendredi, Naïma M. Fadel, Michel Taub, Amine Elbaïy,
00:23:08 David Amiel, Florian Tardif et Célia Parrott,
00:23:11 notre journaliste de la justice qui nous a rejoints.
00:23:14 On va évoquer maintenant, je le disais, la polémique qui oppose Gérald Darmanin à Kaim Benzema.
00:23:19 Vous regardez, mon cher Florian Tardif, je vais vous interroger sur le sujet, évidemment.
00:23:24 Hier soir, chez nos confrères de BFM TV, le ministre a promis de revenir sur les propos
00:23:29 qu'il avait tenus sur notre antenne ce lundi.
00:23:31 C'était chez notre ami Pascal Praud.
00:23:33 Si le footballeur publie un truc en hommage à Dominique Bernard,
00:23:35 eh bien le ministre avait affirmé, je cite, "Monsieur Benzema est en lien, on le sait tous,
00:23:39 notoire avec les frères musulmans."
00:23:41 Gérald Darmanin a nuancé ces propos.
00:23:44 Je vous propose de l'écouter et évidemment, on ouvre le débat.
00:23:48 - Si M. Benzema veut montrer sa bonne foi et qu'il est capable, dans quelques instants,
00:23:53 de tweeter pour la mort de ce professeur, par exemple,
00:23:56 pour dire que c'est une victime, parce qu'en islam, je sais qu'on respecte toute vie.
00:24:00 Les vrais musulmans respectent toute vie. Ils font attention à toute vie.
00:24:03 C'est une prescription de l'islam.
00:24:04 Donc si M. Benzema est capable de montrer qu'en effet, devant 20 millions de gens qui le suivent,
00:24:10 y compris si la Arabie Saoudite, en Arabie Saoudite désormais,
00:24:13 et parce qu'il est éminemment français, il pleure également la mort de ce professeur.
00:24:17 Je retirerai mes propos.
00:24:18 - Jean Retardif.
00:24:20 Changement, évolution, nuance et pas de réponse de Benzema pour le moment.
00:24:26 Mais voilà, sur l'évolution du discours.
00:24:29 - Il y a deux sujets.
00:24:30 Le premier sujet concerne ces artistes qui peuvent réagir à telle ou telle actualité
00:24:36 avec des réactions, disons-le, à géométrie variable.
00:24:39 Lorsqu'on voit la réaction assez rapide, par exemple, de, quand je disais certains artistes,
00:24:45 artistes ou sportifs, assez rapide lors de la mort de Nahel,
00:24:49 lors, par exemple, du séisme qui a frappé le Maroc,
00:24:54 ou encore là, des réactions qui se sont faites plus discrètes, moins nombreuses,
00:24:59 après ce qui s'est passé en Israël.
00:25:02 Là, il y a effectivement un problème.
00:25:05 Et il est pointé du doigt aujourd'hui par Gérald Darmanin.
00:25:08 Ensuite, le deuxième sujet, c'est, à proprement parler,
00:25:13 les liens qu'aurait Karim Benzema potentiellement avec les frères musulmans.
00:25:17 Là, il va peut-être un petit peu trop loin, Gérald Darmanin.
00:25:21 - Il est contre l'avocat dans quelques instants.
00:25:22 - Et je pense qu'il s'en est rendu compte.
00:25:24 C'est d'ailleurs pour cela qu'il a tenté de se justifier, peut-être assez maladroitement.
00:25:29 On a vu un extrait hier soir de sa réaction par rapport à ce qui s'est passé,
00:25:34 tout simplement parce que Karim Benzema a réagi,
00:25:37 expliqué qu'en publiant un tweet condamnant cet attentat terroriste d'Aras,
00:25:46 cet assassinat barbare de ce professeur de français,
00:25:51 cela montrerait qu'il n'est plus en lien ou n'a jamais été en lien avec les frères musulmans.
00:25:56 Excusez-moi, mais je trouve cela un petit peu fumeux.
00:25:59 Après, que Gérald Darmanin accuse, puisque c'est ce qu'il fait dans son entretien,
00:26:05 Karim Benzema d'avoir une position qui relève du frérisme,
00:26:10 peut-être, mais je pense qu'il s'avance pour le coup un petit peu trop.
00:26:14 - C'est quand même assez léger quand on voit le drame.
00:26:17 - Et d'ailleurs, c'est pour cela qu'il y a deux sujets.
00:26:20 Qu'on ne comprenne pas pourquoi certains sportifs, artistes ou autres,
00:26:24 ne condamnent pas, par exemple, dans la minute ou dans les jours qui viennent,
00:26:29 cet attentat qui vient de frapper et qui nous a tous de nouveau choqués,
00:26:34 alors même qu'ils sont très pronds à réagir dans certaines situations.
00:26:37 C'est un vrai sujet. Après, il y a un second sujet qui concerne Gérald Darmanin,
00:26:41 ses propos qu'il a pu tenir avec Karim Benzema.
00:26:44 Et là, c'est un petit peu moins défendable.
00:26:46 - Mais quand on voit le drame dont on parle, il y a un petit côté cours d'école qui me choque.
00:26:51 Si tu dis ça, je dirais ça. On n'est pas au niveau, là.
00:26:56 - Non, vous avez raison. Après, Benzema a une audience considérable.
00:27:01 Donc, tout ce qu'il dit et ne dit pas, ça compte malheureusement dans l'effet de société.
00:27:06 Et lorsqu'il fait un tweet, effectivement, sur Gaza, on peut s'étonner qu'il n'en ait pas fait un
00:27:11 quelques jours plus tard et lorsque le professeur Daras a été assassiné.
00:27:17 Après, il y a quand même une certaine duplicité, je pense, un certain cynisme, je trouve,
00:27:22 de la part de Gérald Darmanin, je vous le dis franchement, comme de nombreux dirigeants politiques,
00:27:27 qui disent qu'il faut interdire les frères musulmans, qui stigmatisent les frères musulmans.
00:27:32 Mais j'aimerais rappeler une chose. En 2016, il y a une femme politique qui a quitté la politique depuis,
00:27:38 qui s'appelle Nathalie Kosciusko-Morizet, qui avait déposé une proposition de loi d'interdiction du salafisme.
00:27:44 On aurait pu dire aujourd'hui le salafisme et les frères musulmans.
00:27:47 Et qui avait rejeté même l'idée de la discussion au sein de l'Assemblée nationale.
00:27:53 C'était un Premier ministre qui s'appelait Manuel Valls. Et vous l'avez quelques années plus tard qui dit
00:27:58 "Ah, il faudrait interdire les frères musulmans", toute cette constellation.
00:28:01 Donc simplement un petit peu de cohérence. C'est facile, j'ai envie de surprendre un sportif,
00:28:06 sous le motif qu'on veut en fait derrière lui stigmatiser sa proximité avec les frères musulmans,
00:28:12 qui à mon avis, idéologiquement et politiquement juste, juridiquement ça ne tient pas la route,
00:28:17 mais politiquement il a raison Gérald Darmanin. Mais dans ce cas-là, qu'il aille au bout des choses,
00:28:21 qu'il dépose un projet de loi, que le gouvernement dépose un projet de loi pour interdire toute diffusion de discours.
00:28:27 C'était pareil avec l'imam Mikusen. On avait fait de l'imam Mikusen l'emblème du frérisme et de l'islamisme radical.
00:28:36 Mais on le laissait librement exprimer sur Youtube et tous les réseaux sociaux des prêches antisémites, homophobes, sexistes, etc.
00:28:44 Il faut être un petit peu cohérent et il faut faire interdire des organisations qui prônent la haine et l'hostilité à l'Occident
00:28:51 et arrêter de s'en prendre à des personnes qui sont en fait un prétexte pour mieux cacher notre incompétence politique.
00:28:59 On poursuit le débat, mais réponse du berger à la bergère, la réponse de l'avocat de KM Benzema.
00:29:03 Et je vous fais un gérée évidemment dans la foulée, puis on écoutera également Eric Zemmour qui s'est exprimé sur le sujet.
00:29:09 Mais d'abord l'avocat de KM Benzema.
00:29:11 Non mais bon alors c'est complètement absurde, qu'il arrête de mélanger toutes les notions.
00:29:14 Les frères musulmans c'est une organisation spécifique, donc on a des liens où on n'en a pas avec les frères musulmans.
00:29:19 Et donc si lui ça devient un truc général, c'est-à-dire que tous les gens qui n'ont pas fait un tweet pour Israël ou pour le professeur
00:29:24 ou pour les supporters suédois deviennent des fréristes, enfin où allons-nous ?
00:29:30 Donc il faut redonner au mot leur sens.
00:29:32 Bien sûr qu'il a dit quelque chose de faux.
00:29:35 Et puis après il essaie de s'en défendre en continuant de présenter une coloration des favorables de KM Benzema.
00:29:40 Bon moi je veux de la rigueur quoi.
00:29:42 Dites-nous ce que vous avez comme élément qui permet de dire qu'il a des liens avec les frères musulmans.
00:29:45 Vous n'en avez aucun et vous nous faites une espèce de soupe ensuite.
00:29:47 Bah écoutez je vous en expliquerai devant un tribunal.
00:29:49 Recadrage aux règles de l'avocat de KM Benzema à l'encontre de Gérald Darmanin.
00:29:55 David Amiel.
00:29:57 Non mais ne perdons pas de vue l'essentiel.
00:29:58 On a une guerre contre l'islamisme qui se mène aujourd'hui sur deux fronts.
00:30:01 Il y a un front sécuritaire, c'est celui de l'antiterrorisme, de l'arsenal policier, judiciaire.
00:30:06 Et puis on a un front idéologique, culturel, qui est de lutter contre la diffusion de cette idéologie dans les esprits et particulièrement dans la jeunesse.
00:30:12 Quelqu'un comme KM Benzema, il a 20 millions de personnes qui le suivent sur les réseaux sociaux.
00:30:16 C'est plus que n'importe quelle chaîne de télévision en France.
00:30:19 Donc bien sûr qu'il a une responsabilité pour le meilleur ou pour le pire.
00:30:22 Et quand il fait ce tweet où il dénonce, je cite, les bombardements injustes sur Gaza,
00:30:27 sans avoir la moindre parole pour les Israéliens qui ont été égorgés, brûlés, torturés par les islamistes ou par ce professeur,
00:30:34 c'est évidemment un problème.
00:30:36 C'est très courageux de la part de Gérald Darmanin d'interpeller KM Benzema.
00:30:39 Contrairement à ce qui a été dit, ce n'est pas du tout une facilité.
00:30:42 Parce que quand vous êtes un politique interpellé comme ça, un footballeur immensément populaire,
00:30:46 parce qu'il a un très grand talent, c'est très courageux.
00:30:48 Mais je crois que c'est nécessaire parce que si on veut faire reculer l'emprise de cette idéologie dans notre société,
00:30:53 il faut que les personnes qui sont écoutées par notre jeunesse, bien au-delà de la sphère politique, s'y mettent.
00:30:58 Mais je ne conteste pas la prise de position de Gérald Darmanin.
00:31:00 C'est plutôt sur sa deuxième intervention, une espèce de rétro-pédalage.
00:31:05 Si KM Benzema dit ceci, eh bien voilà.
00:31:07 Interpeller KM Benzema pour qu'il y ait une prise de conscience, pourquoi pas ?
00:31:12 Et d'ailleurs, cela a été tout à fait entendable.
00:31:16 Sauf que là, c'est la justification qui est bancale.
00:31:20 C'est là tout le problème.
00:31:22 Que l'on dise, et c'est pour cela qu'il y a deux sujets,
00:31:25 que l'on dise, regardez tout de même par rapport à tout ce qui s'est passé,
00:31:28 moi, ministre de l'Intérieur, je m'étonne, et c'est peu dire,
00:31:32 de la non-réaction après cet attentat qui a frappé de nouveau le pays,
00:31:38 alors même qu'il y a deux jours, il y avait eu une réaction assez facile
00:31:41 pour défendre justement ce qui était commis à Gaza.
00:31:45 Je m'étonne, en tant que ministre de l'Intérieur, et effectivement,
00:31:48 j'interpelle KM Benzema, j'aimerais que ce dernier, peut-être,
00:31:52 soit plus concerné, en tout cas, par ce qui se passe dans notre pays.
00:31:56 Après, l'accuser comme cela, visiblement, sans trop avoir d'éléments
00:32:01 dans sa possession, c'est pour le moins bancal, excusez-moi de le dire.
00:32:06 Mais pardon, mais le ministre de l'Intérieur a précisé hier ses propos,
00:32:08 il a apporté un certain nombre d'éléments, et puis surtout,
00:32:10 ne commentons pas autant la forme de la manière dont le ministre de l'Intérieur
00:32:14 a parlé, qui est le même fond du problème.
00:32:17 C'est de ça dont il s'agit.
00:32:20 D'ailleurs, je précise, depuis que Gérald Darmanin a proposé,
00:32:23 en quelque sorte, interpeller KM Benzema en lui disant,
00:32:25 peut-être, "Tweetez pour apporter votre compassion auprès de la famille,
00:32:29 des proches de cet enseignant qui a été assassiné la semaine dernière",
00:32:32 il ne l'a toujours pas fait non plus.
00:32:33 Mais justement, c'est la manière, en fait, nous on ne reproche pas au ministre
00:32:39 Darmanin d'avoir interpellé sur cette émotion sélective, et il avait raison.
00:32:44 On ne peut pas comprendre que KM Benzema n'ait pas eu de propos de compassion
00:32:50 et de condamnation contre les crimes atroces subis par des civils israéliens.
00:32:55 On le regrette.
00:32:56 On regrette aussi qu'il n'ait pas condamné l'attaque terroriste contre un professeur.
00:33:01 Donc, effectivement, on est tous d'accord sur ça.
00:33:03 Mais à un moment, parler d'incoïtance avec les frères musulmans,
00:33:09 je pense que là, c'était peut-être une erreur, d'autant plus que, rappelons-nous,
00:33:13 notre pays, les frères musulmans, il ne me semble pas qu'il soit interdit.
00:33:17 Et rappelons que l'Union européenne, aujourd'hui, subventionne les frères musulmans
00:33:21 et que même la mosquée de Paris, dernièrement, a fait part qu'elle allait vers la doctrine
00:33:26 plutôt des frères musulmans.
00:33:27 Amine, un dernier mot sur le sujet.
00:33:29 Moi, je crois, en fait, que c'est une stratégie de diversion depuis l'attentat d'Harass.
00:33:34 Gérald Darmanin nous avait dit qu'il y avait une attaque terroriste déjouée à Versailles,
00:33:39 une autre à Cannes, et enfin, une stratégie de diversion aujourd'hui autour de Karim Benzema.
00:33:44 Résultat, la justice a déclaré qu'il n'y avait aucune attaque terroriste déjouée à Versailles,
00:33:50 aucune attaque terroriste déjouée à Cannes, et s'agissant de Karim Benzema,
00:33:54 aujourd'hui, comparer un joueur de football à l'idéologie des frères musulmans
00:33:58 qui jouent en Arabie saoudite, c'est totalement méconnaître l'idéologie islamiste
00:34:03 et la mesure de la menace terroriste.
00:34:05 Parce que si Karim Benzema avait été un frère musulman, il y a bien longtemps
00:34:08 qu'il ne serait pas en Arabie saoudite, puisque l'Arabie saoudite prône d'abord le wahhabisme.
00:34:12 Et que cela vienne quand même de la part d'un ministre dont il supporte la charge
00:34:16 d'évaluer la menace terroriste en France en dilant sur l'incompétence qui peut régner
00:34:21 aujourd'hui à la tête de l'État. Voilà, c'est tout ce que j'ai à dire.
00:34:24 - On va être obligé d'enchaîner très rapidement, parce qu'on a encore deux sujets à aborder
00:34:28 avant la fin de sa première heure.
00:34:29 - Pour approver ce qui vient d'être dit, l'Arabie saoudite discutait, là ils ont suspendu la discussion,
00:34:34 mais discutait avec Israël d'une normalisation de leurs relations,
00:34:37 c'est une des raisons principales de l'accélération de ce crime contre l'humanité du 7 octobre,
00:34:43 pour essayer de faire voler l'éclat. Heureusement l'Arabie saoudite n'a annoncé pour l'instant
00:34:46 qu'une suspension des discussions, ils n'y mettent pas de terme définitivement.
00:34:50 Mais vous avez tout à fait raison, l'Arabie saoudite, ce n'est pas les frères musulmans.
00:34:53 - Ne mélangeons pas tout, on peut faire bien des reproches au gouvernement,
00:34:55 mais je crois qu'accuser Gérald Darmanin d'incompétence en matière de lutte contre l'islamisme,
00:34:59 alors qu'il a fait voter la loi séparatisme dans le précédent mandat,
00:35:02 c'est un changement considérable dans l'incapacité à lutter contre ces réseaux-là.
00:35:06 C'est vraiment un fait à propre de la mauvaise loi.
00:35:08 Caractérisé au contraire, on a atteint un report d'expulsion d'étrangers radicalisés,
00:35:11 de fermeture des décroupes radicalisées.
00:35:14 - Il y a des décroupes en situation irrégulière,
00:35:15 ainsi qu'une répertoire de pertes qui ne sont pas expulsées.
00:35:17 - Non mais à la lumière des gouvernements précédents,
00:35:20 - On a atteint presque près d'un millier d'expulsions d'étrangers radicalisés,
00:35:21 vous le savez très bien, ça n'a jamais été fait dans les grands gouvernements précédents.
00:35:24 - A la lumière des gouvernements précédents, c'est vrai qu'il fait le job,
00:35:28 on ne peut pas lui enlever le doigt.
00:35:30 - On enchaîne, j'aimerais vous faire réagir sur notre histoire,
00:35:33 une autre polémique, si vous me le permettez, ma chère Naïmah Imphalel.
00:35:37 On est avec Célia Barot, qui est notre journaliste de la police et de la justice.
00:35:40 On va parler de cette militante palestinienne,
00:35:42 Marianne Abu Dhaka, qui a été arrêtée ce lundi,
00:35:45 vous me dites si je me trompe,
00:35:46 et puis a signé résidence dans l'attente de son expulsion.
00:35:49 Elle a porté un recours contre cette décision,
00:35:51 recours étudié par le tribunal administratif de Paris ce matin,
00:35:54 vous y étiez, je rappelle l'histoire, dans le cadre de sa venue en France.
00:35:57 Elle a été invitée par les députés et les filles,
00:35:59 et Arsilia soudait à l'Assemblée nationale le 9 novembre,
00:36:02 et une venue finalement interdite par Yael Bronte-Pivet.
00:36:08 - Effectivement, donc Marianne Abu Dhaka s'est rendue en France
00:36:12 pour présenter, être à la tête d'une quinzaine de conférences.
00:36:16 Donc elle est arrivée au début septembre,
00:36:20 puis quelques conférences ont été menées.
00:36:23 Elle devait également mener une conférence,
00:36:25 comme vous l'avez précisé, le 9 novembre prochain,
00:36:27 une conférence qui a été annulée par la présidente de l'Assemblée nationale.
00:36:30 Donc elle a fait un recours contre son arrêté d'expulsion,
00:36:34 puisque le ministère de l'Intérieur trouve que ces conférences
00:36:38 peuvent mener un trouble à l'ordre public.
00:36:40 Sa présence en France peut être une atteinte grave à l'ordre public.
00:36:44 Alors ses avocates ont fait part d'une mesure extrêmement radicale.
00:36:49 Pour elles, il s'agit d'une mesure de police la plus dure
00:36:52 à l'encontre d'un étranger en France.
00:36:54 Ses conseils ont pointé du doigt un défaut d'urgence
00:36:57 et aussi l'atteinte à deux libertés fondamentales,
00:37:01 la liberté d'expression et la liberté d'aller et venir
00:37:04 partout en France, partout dans le monde.
00:37:07 Alors les avocates de Mariam Abou-Dakka la présentent
00:37:11 comme une intellectuelle, une conférencière,
00:37:14 qui présente un discours antiraciste, clair, féministe, politique.
00:37:17 Il y avait quand même l'une de ses conférences
00:37:21 qui avait pour titre "Conférence sur la colonisation et l'apartheid en Israël".
00:37:26 Donc pour le ministère de l'Intérieur, c'était comme mettre de l'huile sur le feu
00:37:30 pour reprendre les mots de la représentante du ministère de l'Intérieur
00:37:33 qui était présente ce matin au tribunal administratif.
00:37:36 Il y a aussi cette phrase de cette représentante du ministère de l'Intérieur
00:37:40 qui a dit "Peut-on parler de tout à tout moment ?"
00:37:43 Donc en fait il y a vraiment cette idée de...
00:37:45 On a laissé quand même le droit, on n'a pas muselé Mariam Abou-Dakka
00:37:49 pour sa venue en France.
00:37:51 Elle avait le droit d'avoir un discours clivant,
00:37:53 un discours qui porte des critiques, souvent.
00:37:58 Mais vu le contexte actuel, cela peut amener un trouble à l'ordre public.
00:38:03 Donc il y a vraiment cette opposition entre la liberté d'expression
00:38:07 défendue par les conseils de Mariam Abou-Dakka
00:38:10 et puis les représentants du ministère de l'Intérieur
00:38:13 qui ont peur que sa présence et ses discours incitent à la haine
00:38:17 ou incitent à d'autres manifestations et de propos antisémites
00:38:20 comme on a pu voir ces derniers jours.
00:38:22 Merci pour tous ces détails, ma chère.
00:38:24 Il y a deux mots, très rapidement.
00:38:25 Cette militante est tout simplement l'incarnation, avec d'autres,
00:38:28 de cette confusion qui règne parmi les partisans de la cause palestinienne
00:38:32 qui a été complètement, j'ai envie de dire, prise en main
00:38:36 par les Hamas et pro-Hamas et qui fait qu'aujourd'hui,
00:38:40 et beaucoup plus depuis le 7 octobre que dans le passé,
00:38:44 défendre la cause palestinienne, en tout cas en France,
00:38:46 c'est souvent des partisans du Hamas.
00:38:48 Et ça, c'est inadmissible.
00:38:49 On ne peut légitimement défendre la cause palestinienne,
00:38:52 mais rejeter le Hamas, c'est une autre question
00:38:55 et c'est la cause principale aujourd'hui de tous les Afres
00:38:58 que connaissent les Palestiniens.
00:38:59 Mais on ne peut pas traiter aussi avec le Hamas,
00:39:00 parce que de toute façon, le Hamas, c'est un mouvement terroriste
00:39:03 qui s'est créé en opposition à Hadeya Sarrarafat dès 1987,
00:39:08 qui a empêché les accords d'Oslo et qui, dans sa charte,
00:39:12 article 7, dit la destruction d'Israël,
00:39:15 et plus un seul juif sûr qu'ils considèrent comme leur seule terre.
00:39:18 Donc c'est ça le problème.
00:39:19 Avec qui vous voulez qu'aujourd'hui, qu'Israël discute ?
00:39:22 On aura la réponse de la décision de justice cet après-midi.
00:39:26 Et vous suivez le dossier, évidemment.
00:39:28 Merci mille fois, ma chère Célia Barreau.
00:39:30 12h45, Place Info avec Mickaël Dorian.
00:39:32 Et on se retrouve dans quelques instants.
00:39:33 Un lycéen interpellé hier à Saint-Ouen-Laumone, dans le Val d'Oise,
00:39:37 il est suspecté d'être l'auteur de deux alertes à la bombe.
00:39:40 Âgé de 16 ans et scolarisé en classe de première,
00:39:43 il est connu des services de police pour violences et vols aggravés.
00:39:46 L'aide internationale ne devrait pas parvenir au Gazaoui avant demain.
00:39:50 Nourriture, médicaments ou encore produits d'hygiène
00:39:53 continuent d'affluer à la frontière égyptienne.
00:39:56 L'Egypte ou l'aéroport d'Al-Harich a même dû ouvrir une piste
00:39:59 d'atterrissage supplémentaire pour pouvoir réceptionner les livraisons.
00:40:02 Et puis de nouvelles intempéries dans le sud de la France.
00:40:05 La tempête Aline traverse le pays actuellement,
00:40:08 un d'ouest en est.
00:40:10 La vigilance rouge est levée, mais la situation reste difficile.
00:40:13 Tous les établissements scolaires du département sont restés fermés.
00:40:16 - Merci beaucoup, cher Michael.
00:40:19 Il nous reste quelques minutes pour refermer cette première
00:40:22 de Minnews Weekend.
00:40:24 On va vous parler ce midi d'un calvaire, d'un propriétaire
00:40:27 d'un supermarché qui vit un véritable cauchemar.
00:40:30 Ça se passe à Chabris et dans l'Indre.
00:40:33 Son enseigne est entourée par trois camps de gens du voyage.
00:40:36 On trouve que Marc est le propriétaire de cette enseigne.
00:40:39 Il est avec nous en direct dans Minnews Weekend.
00:40:42 Bonjour Marc.
00:40:44 Racontez-nous un petit peu ce qui se passe du côté
00:40:47 de votre belle commune de Chabris.
00:40:50 - Nous sommes en zone rurale.
00:40:53 On est dans un département qui est l'Indre.
00:40:56 Je suis à Sud-Héru depuis 30 ans.
00:40:59 J'ai à faire face depuis quelques années,
00:41:02 7-8 ans, à une dégradation.
00:41:05 Beaucoup de présence de gens du voyage qui viennent
00:41:08 s'installer sur les terrains, en périphérie du magasin.
00:41:11 Ils causent des dégradations.
00:41:14 Ça dégénère constamment pour des vols.
00:41:17 Rien que sur une après-midi, 250 euros d'emballage identifié.
00:41:20 Sans compter le reste, j'en ai déjà fait état.
00:41:23 Mais c'est aussi beaucoup d'agressivité,
00:41:26 beaucoup de défis, beaucoup de provocations.
00:41:29 Des dégradations sur les bâtiments annexes,
00:41:32 sur les stations de la valle, les monnayeurs,
00:41:35 les appareils qui sont sur le site.
00:41:38 Ce qui s'est déroulé ces derniers jours,
00:41:41 il y a une prise en charge,
00:41:44 il y a eu davantage d'implications.
00:41:47 Il y a quelques minutes, j'avais la sous-préfète
00:41:50 qui était sur le site, le président de la communauté
00:41:53 de communes. Il semblerait qu'il y ait une évolution
00:41:56 dans la loi ou dans la procédure.
00:41:59 Je pense qu'il y a des choses à approfondir.
00:42:02 Pas de possibilité de les faire partir.
00:42:05 Avec la pression, le déroulement,
00:42:08 vous y êtes peut-être pour quelque chose.
00:42:11 C'est venu scumuler. On voit les images qui déroulent.
00:42:14 Notre quotidien, notre activité,
00:42:17 c'est 7 jours sur 7,
00:42:20 les livraisons, les marchandises, les flux financiers.
00:42:23 On voit le cortège de véhicules qui est parti.
00:42:26 On est encore sur l'ancien site, il restait quelques véhicules.
00:42:29 Là, des informations de jail, il ne reste plus rien.
00:42:32 Il y a un message,
00:42:35 j'ai fait repasser un message.
00:42:38 Donc il y a une évacuation qui est en train de se produire.
00:42:41 C'est déjà peut-être la bonne nouvelle.
00:42:44 Il y a quelques minutes,
00:42:47 dans la matinée, et puis
00:42:50 mon personnel me faisait part depuis ce matin
00:42:53 de nombreux clients, artisans, commerçants
00:42:56 qui sont venus au magasin pour revenir faire leurs courses
00:42:59 puisque ce désagrément-là nous coûte énormément.
00:43:02 Justement, c'est quoi l'impact
00:43:05 sur votre chiffre d'affaires, Marc ?
00:43:08 Si je vous dis 20%, ça ne va pas dire
00:43:11 à tout le monde ce que ça peut représenter, mais dans une unité comme la mienne,
00:43:14 en zone rurale, c'est considérable. C'est déstabilisant.
00:43:17 C'est déstabilisant pour les collaborateurs puisque vous pouvez
00:43:20 être avec Divine à n'importe quel moment pour une remarque, pour un regard.
00:43:23 Et donc on vit ça depuis de nombreux mois
00:43:26 avec des cycles de départ,
00:43:29 de retour, malgré qu'on se dirige
00:43:32 et qu'on essaie d'être conciliant depuis 30 ans.
00:43:35 Là, c'est arrivé à un stade
00:43:38 ingérable.
00:43:41 Moi, c'est mon fils et ma belle-fille
00:43:44 qui sont sur place. C'est très, très éprouvant.
00:43:47 Merci d'avoir accepté
00:43:50 de témoigner, Marc. On vous souhaite bon courage
00:43:53 et on espère que cette évocation aura lieu.
00:43:56 Et puis si en plus le fait d'en parler
00:43:59 a pu vous aider, vous nous envoyez très heureux, évidemment.
00:44:02 Et bon courage. Merci mille fois.
00:44:05 Ainsi se termine la première partie
00:44:08 de The Weekend. On se retrouve dans quelques instants
00:44:11 et on prendra la direction d'Israël.
00:44:14 On parlera de la situation en Israël avec nos envoyés spéciaux.
00:44:17 Régine Delfour, Thibault Marcheteau,
00:44:20 notre consultant en défense sera également avec nous.
00:44:23 Le général Bruno Clermont. Vous nous quittez,
00:44:26 David Amiel ? Et oui, je dois vous quitter.
00:44:29 Merci pour votre participation. On accueillera pour la deuxième heure
00:44:32 Florence Berthoud, qui est maire horizon du 5e arrondissement
00:44:35 de Paris. Allez, à tout de suite. On marque une pause
00:44:38 et on se retourne en quelques instants.
00:44:41 Il est quasiment 13h. Rebonjour.
00:44:44 Merci de nous accueillir pour la partie 2 de Mini News Weekend.
00:44:47 Nous sommes ensemble jusqu'à 14h. Voici le sommaire
00:44:50 de notre dernière heure. Dans quelques instants,
00:44:53 nous prendrons la direction d'Israël.
00:44:56 Nous serons sur place avec nos envoyés spéciaux, Régine Delfour
00:44:59 et Thibault Marcheteau. Nous ferons un point total
00:45:02 sur la situation. Le général Bruno Clermont, notre consultant
00:45:05 en défense, est avec nous.
00:45:08 Il veut déscolariser les élèves radicalisés.
00:45:11 Le ministre de l'Éducation nationale a fait cette déclaration hier.
00:45:14 C'est un sujet midi, douze, week-end, évidemment.
00:45:17 On en parle avec nos grands témoins.
00:45:20 On évoquera également cette situation à Poitiers
00:45:23 pour lutter contre des trafiquants de drogue.
00:45:26 L'office HLM a décidé de condamner définitivement
00:45:29 l'accès aux caves de ses locataires.
00:45:32 Le reportage édifiant de Miquel Chaillou dans cette heure.
00:45:35 Voilà pour votre programme.
00:45:38 Tout de suite, Place à l'Info avec Miquel Dorian.
00:45:41 Rebonjour, Miquel. - Rebonjour, Thierry.
00:45:44 On a appris cet après-midi que l'auteur de l'assassinat
00:45:47 de Dominique Bernard-Arras était fiché S.
00:45:50 Le ministère de l'Intérieur précise que Mohamed Mougouchkov,
00:45:53 mis en examen pour l'assassinat du professeur de français,
00:45:56 était fiché pour radicalisation depuis février 2021
00:45:59 après un signalement de l'Éducation nationale.
00:46:02 Près de 4000 personnes réunies hier soir,
00:46:05 Place de la République à Paris,
00:46:08 lors d'une manifestation pro-palestinienne.
00:46:11 Un rassemblement interdit par la préfecture de police de Paris
00:46:14 mais finalement autorisé dans la soirée par le tribunal administratif.
00:46:17 C'est un sujet de Mathilde Ibanez.
00:46:20 À la WACBAR, voilà ce qui a été entendu hier,
00:46:27 Place de la République à Paris,
00:46:30 près de 4000 personnes se sont réunies pour s'exprimer.
00:46:33 Des mots qui n'ont pas leur place pour le ministre de la Justice.
00:46:36 À la WACBAR, c'est ce que l'on a entendu de la bouche
00:46:39 de l'assaillant qui a égorgé le professeur d'Arras.
00:46:42 Une foule réunie après l'appel de l'association
00:46:45 Cap-Jaux-Europalestine et du nouveau parti anticapitaliste.
00:46:48 Dans le cortège, des slogans anti-Israël et anti-Macron
00:46:51 ont été entendus.
00:46:54 "Israël, assassin, Macron, conglise !"
00:46:57 D'autres en faveur des Gazaouis.
00:47:00 "Libérez Gaza, libérez Gaza !"
00:47:03 Un rassemblement d'abord interdit
00:47:09 qui a pu avoir lieu après la levée de l'interdiction
00:47:12 de la préfecture par le tribunal administratif.
00:47:15 La foule a été dispersée par les forces de l'ordre
00:47:18 et s'est terminée en manifestation sauvage dans la capitale.
00:47:25 Le nombre d'otages retenus par le Hamas ne cesse d'augmenter
00:47:28 selon le dernier bilan de l'armée israélienne.
00:47:31 Au moins 203 personnes ont été kidnappées
00:47:34 par l'organisation terroriste.
00:47:37 Il y aurait parmi elles entre 20 et 30 enfants
00:47:40 ainsi qu'une vingtaine de personnes âgées.
00:47:43 Dans le reste de l'actualité, le corps de la fillette
00:47:46 retrouvé mercredi à Sedan est bien celui de Lohana.
00:47:49 La fillette, âgée de 10 ans, était portée disparue
00:47:52 hier soir. La garde à vue du principal suspect interpellé
00:47:55 a été prolongée. La police judiciaire de Reims
00:47:58 a été saisie de l'enquête. Les précisions de Marine Sabourin.
00:48:01 C'est dans la cave de cet immeuble
00:48:04 qu'a été retrouvée la petite Lohana, 10 ans.
00:48:07 Connue de tous les habitants du quartier, des dizaines
00:48:10 d'entre eux s'étaient réunis pour lui rendre hommage hier,
00:48:13 apportant des peluches et des fleurs blanches.
00:48:16 Si Lohana a disparu mardi soir, c'est mercredi
00:48:19 que le suspect qui connaissait la famille de la fillette
00:48:22 a été interpellé. L'homme âgé de 57 ans assure depuis ce jour
00:48:25 que Lohana est tombé dans l'escalier et évoque un accident.
00:48:28 Connu de la justice pour des délits de droit commun,
00:48:31 il n'apparaissait pas dans le fichier des délinquants sexuels.
00:48:34 Sa garde à vue a été prolongée hier soir.
00:48:37 Une enquête pour meurtre et viol sur mineurs
00:48:40 de moins de 15 ans a été ouverte.
00:48:43 - Adaptez les grands classiques de Disney
00:48:46 aux valeurs sociétales de notre époque.
00:48:49 62 % des personnes interrogées sont contre.
00:48:52 C'est le résultat d'une étude menée par l'IFOP.
00:48:55 Nous sommes allés justement vous poser la question.
00:48:58 Écoutez vos réponses.
00:49:00 - Je reste, comme vous voyez mon âge, assez fidèle
00:49:03 à ce que ça avait été fait dans les toutes premières années.
00:49:06 Donc je reste plutôt un petit peu fidèle
00:49:09 aux anciens de Walt Disney. Après, qui change
00:49:12 parce que c'est dans l'ère du temps, pourquoi pas s'adapter.
00:49:15 Ça ne me choque pas spécialement.
00:49:18 - Pour qu'on garde les deux, on peut faire un parallèle
00:49:21 entre comment était Blanche-Neige et comment elle est aujourd'hui.
00:49:24 Ça montre très bien l'évolution de notre société.
00:49:27 Et ça garde l'esprit Blanche-Neige.
00:49:30 Mais mettre la tête de nos enfants dans les nuages
00:49:33 et les éloigner de la vérité, je ne pense pas qu'on les aide beaucoup.
00:49:36 - Et puis on termine avec une bonne nouvelle.
00:49:39 Je sais que vous êtes fan, Thierry, malgré cette actualité lourde.
00:49:42 Le dernier album des Rolling Stones sort Acne Diamonds
00:49:45 avec un casting de rêve. Lady Gaga, Paul McCartney, Elton John
00:49:48 ou encore Stevie Wonder ont participé à cet album.
00:49:51 - Ça c'est le premier extrait de l'album qui a été sorti il y a quelques jours.
00:50:04 Voilà Thierry pour l'essentiel de l'actualité à 13h sur C'est Nuit.
00:50:07 - Merci pour ce joli clin d'œil. C'est vrai, je suis assez fan.
00:50:10 Je ne suis pas le seul à être fan sur ce plateau.
00:50:13 Il y a notre ami Michel Thaube.
00:50:16 - Et puis en plus il réconcilie les Beatles et les Rolling Stones
00:50:19 puisque Paul McCartney joue dans l'album.
00:50:22 - Parce qu'il y a deux écoles, Stone ou Beatles.
00:50:25 - Il nous permet de rester jeunes.
00:50:28 - Et alors résultat, match nul.
00:50:31 - On en parlera.
00:50:34 Allez, Mili News Weekend, c'est reparti.
00:50:37 On a depuis une heure Naïm M. Fadel, essayiste chargé de mission politique de la ville.
00:50:40 Michel Thaube, fan des Rolling Stones, fondateur d'opinion internationale.
00:50:43 Amine Elbey, juriste en droit public. Il ne nous a pas dit si c'était Stone ou Beatles.
00:50:46 Mais c'est pas. Florian Tardif, plutôt Stone, journaliste politique.
00:50:49 Il nous a rejoint sur ce plateau.
00:50:52 Florence Berthoud, maire horizon du 5e arrondissement de Paris.
00:50:55 Soyez à la bienvenue.
00:50:58 - Bonjour. Plutôt Stone.
00:51:01 - Donc plus d'égalité.
00:51:04 - Plus d'égalité.
00:51:07 Bruno Clermont, consultant CNews.
00:51:10 - Beatles.
00:51:13 - On est trois Beatles.
00:51:16 - Dans cette actualité difficile et lourde,
00:51:19 il faut avoir un peu de respiration.
00:51:22 J'espère que vous nous pardonnez ce petit pas de côté.
00:51:25 Mais c'est important aussi de l'avoir.
00:51:28 On va commencer par prendre la direction d'Israël.
00:51:31 On va retrouver à Tel Aviv l'une de nos équipes.
00:51:34 Régine Delfour et Thibaut Marcheteau.
00:51:37 Bonjour.
00:51:40 Les transitions sont parfois difficiles.
00:51:43 Mais vous avez rencontré des familles de victimes de l'attaque du Hamas.
00:51:46 Bonjour.
00:51:49 - Absolument.
00:51:52 Hier, nous avons pu nous entretenir avec Hadass Kalderon,
00:51:55 dont cinq membres de l'équipe.
00:51:58 C'était un entretien extrêmement bouleversant.
00:52:01 Elle nous a raconté l'attaque des terroristes du 7 octobre.
00:52:04 Comment le kibouz avait été totalement massacré.
00:52:07 Les maisons ont été incendiées.
00:52:10 Sachant qu'il y avait des personnes à l'intérieur.
00:52:13 Elle est restée huit heures sans bouger, sans boire, sans respirer.
00:52:16 Elle dit qu'elle est une survivante.
00:52:19 Et que ce n'est pas un crime de la guerre.
00:52:22 Elle a dit qu'elle est une survivante.
00:52:25 Elle a dit qu'elle est une survivante.
00:52:28 Parmi ces cinq membres de sa famille,
00:52:31 sa mère, sa nièce qui est autiste,
00:52:34 ses deux enfants qui ont 12 et 16 ans,
00:52:37 et son ex-mari.
00:52:40 Ces deux enfants étaient avec son ex-mari.
00:52:43 Ils ont célébré en famille les 80 ans de sa mère, de Carmela.
00:52:46 Même si Carmela n'était pas là,
00:52:49 ils tenaient à célébrer cet anniversaire.
00:52:52 Le lendemain, ils ont appris que Carmela et sa nièce Noah étaient décédées.
00:52:55 Elle nous a dit qu'elle n'avait pas le temps de se poser,
00:52:58 de pleurer sa mère et sa nièce,
00:53:01 puisqu'elle se bat pour ses deux enfants et son ex-mari.
00:53:04 Je vous propose de l'écouter.
00:53:07 Elles ont probablement été tuées à Gaza,
00:53:10 car on n'a pas pu les trouver en Israël.
00:53:13 Elles ont été cruellement tuées par les terroristes.
00:53:16 Ils ont été tués à Gaza,
00:53:19 car on n'a pas pu les trouver en Israël.
00:53:22 Je n'ai pas le temps de regretter,
00:53:25 car il faut encore se battre pour mes enfants
00:53:28 et mon ex-mari, toujours en vie.
00:53:31 Je n'ai pas le temps de regretter,
00:53:34 car il faut encore se battre pour mes enfants
00:53:37 et mon ex-mari, toujours en vie.
00:53:40 Le dernier message qu'ils ont eu,
00:53:43 qu'elle a eu de ses enfants et de son ex-mari,
00:53:46 c'était aux alentours de 8h30,
00:53:49 quand ils ont envoyé un message pour dire
00:53:52 que les terroristes étaient dans la maison,
00:53:55 qu'ils avaient fui par la fenêtre
00:53:58 et qu'ils s'étaient cachés dans un buisson.
00:54:01 Elle implore les gouvernements français
00:54:04 et du Qatar de faire quelque chose,
00:54:07 car plus les minutes passent, plus leur vie est en danger.
00:54:10 Il y a de plus en plus de tirs à Gaza
00:54:13 et sur le territoire israélien.
00:54:16 L'armée l'a annoncé dernièrement.
00:54:19 On parle de 203 personnes
00:54:22 qui sont retenues en otage en Israël.
00:54:25 - Merci.
00:54:28 Vous êtes accompagnée par Thibault Marcheteau.
00:54:31 Un coup de chapeau à tous nos confrères
00:54:34 qui sont sur ce terrain.
00:54:37 On sait que c'est difficile d'assurer cette mission.
00:54:40 Prenez bien soin de vous.
00:54:43 Général Bruno Clermont, merci d'être avec nous.
00:54:46 Vous êtes notre consultant des France.
00:54:49 On peut parler de l'aide humanitaire.
00:54:52 Elle devrait potentiellement arriver demain.
00:54:55 Quelles sont les dernières précisions ?
00:54:58 - Aujourd'hui est devenu demain
00:55:01 et demain est devenu peut-être demain.
00:55:04 La situation est compliquée.
00:55:07 On a obtenu cet accord diplomatique
00:55:10 entre Israël et l'Égypte.
00:55:13 On parle d'un test de corridor humanitaire.
00:55:16 20 camions vont pénétrer à l'intérieur.
00:55:19 Si ça se passe bien, les autres suivront.
00:55:22 Si ça se passe mal, les autres ne suivront pas.
00:55:25 Il faut mettre en place tous les éléments de sécurité.
00:55:28 Le danger est que le Hamas
00:55:31 se saisisse de ces camions pour en priver la population.
00:55:34 Ce serait un objet, une décision
00:55:37 qui bloquerait les convois humanitaires.
00:55:40 C'est très important ce qui se passe.
00:55:43 Le secrétaire général de l'ONU est arrivé à Rafah.
00:55:46 Il va superviser l'arrivée de ce premier convoi.
00:55:49 Les routes sont en train d'être refaites.
00:55:52 Il n'y a pas beaucoup de routes
00:55:55 qui alimentent le poste d'entrée et l'ensemble de la bande de Gaza.
00:55:58 Il y a de l'infrastructure à faire.
00:56:01 Il y a une dimension qui ne va pas quitter.
00:56:04 Il y en aura deux qui ne vont pas nous quitter en permanence.
00:56:07 C'est la question des otages qui va être abordée.
00:56:10 Et la question de l'aide humanitaire, son intensité, son rythme.
00:56:13 Ce qui se passe est très important de ce point de vue.
00:56:16 - L'autre fait marquant, c'est cette interception
00:56:19 de missiles tirés par le Yémen.
00:56:22 Ça a du sens dans l'évolution de ce conflit.
00:56:25 - C'est compliqué. Le Yémen est très loin d'Israël.
00:56:28 C'est à plus de 2000 km d'Israël.
00:56:31 C'est dans la corne de l'Afrique.
00:56:34 C'est un pays dans lequel il y a une guerre civile depuis 10 ans.
00:56:37 Il oppose le gouvernement dominant sunnite.
00:56:40 Il est rattaché à l'allié de l'Arabie saoudite.
00:56:43 Il est contre une minorité qui n'est pas si faible que ça.
00:56:46 C'est 40% de la population qui sont des chiites.
00:56:49 Ils sont instrumentalisés par l'Iran.
00:56:52 Ils promènent une guerre interne.
00:56:55 Ils sont contre l'Iran vis-à-vis de la volonté de détruire Israël.
00:56:58 Le programme est inscrit du régime politique, religieux outil.
00:57:01 Il est marqué sur leur drapeau.
00:57:04 Il y a marqué "mort à l'Amérique", "mort à Israël",
00:57:07 "maudit soit les juifs", "victoire à l'islam".
00:57:10 Ils sont totalement alignés sur les positions du Hamas
00:57:13 et du Hezbollah.
00:57:16 Le fait qu'ils aient tiré des missiles avec peu de chance d'aboutir
00:57:19 parce qu'ils sont très loin et c'était à la limite des portées,
00:57:22 ça montre que l'Iran leur a demandé de menacer le Liban.
00:57:25 C'est un destroyer américain qui était en mer rouge
00:57:28 qui les a interceptés.
00:57:31 Ils ont tiré 9 missiles.
00:57:34 Ils ont intercepté 3 missiles de croisière.
00:57:37 Ce sont des missiles qui volent en basse altitude
00:57:40 et qui ont juste la portée pour aller à Israël.
00:57:43 Ils ont des drones de fabrication iranienne.
00:57:46 La Russie en utilise beaucoup en Ukraine.
00:57:49 Ils ont été interceptés par ce destroyer américain
00:57:52 dans le cadre d'une défense aérienne
00:57:55 qui est celle de l'Arabie Saoudite élargie.
00:57:58 Il faut qu'ils passent par la mer rouge et qu'ils allongent les côtes de l'Arabie Saoudite.
00:58:01 - Michel Taubes, deux choses.
00:58:04 Je pense que ces tirs très lointains, 2000 km,
00:58:07 c'est totalement inédit.
00:58:10 C'est la première preuve concrète d'un risque
00:58:13 d'extension du conflit à l'ensemble du Moyen-Orient.
00:58:16 On est à 2000 km.
00:58:19 On est dans une zone avec laquelle l'Arabie Saoudite est en guerre
00:58:22 depuis de nombreuses années.
00:58:25 C'est le premier fait concret dans ce risque d'extension
00:58:28 que personne ne souhaite.
00:58:31 Un des éléments de protection d'Israël,
00:58:34 c'était le fameux dôme de fer
00:58:37 qui devait protéger l'espace aérien israélien
00:58:40 et les populations civiles de toute attaque.
00:58:43 On a bien vu le 7 octobre, mais depuis également,
00:58:46 il y a des villes israéliennes aux abords de Gaza
00:58:49 qui ne sont plus peuplées parce que manifestement,
00:58:52 le dôme de fer a eu quelques trous dans la raquette.
00:58:55 Ce qui veut bien dire que la technologie,
00:58:58 elle a beau être extrêmement forte,
00:59:01 rien ne remplace l'humain et la présence humaine pour protéger...
00:59:04 - Il y a eu tellement de missiles, c'était pas possible.
00:59:07 Il ne faut pas prendre le 7 octobre comme exemple.
00:59:10 - Le dôme de fer fonctionne pas mal
00:59:13 et les villes qui ont été évacuées aux abords de la bande de Gaza,
00:59:16 ce sont les mêmes principes autour du nord d'Israël,
00:59:19 autour d'un front possible d'Huez-Boula.
00:59:22 Les Israéliens vident les villages.
00:59:25 Il y a des dizaines de milliers de gens qui sont déplacés
00:59:28 parce qu'ils savent qu'il va y avoir des combats
00:59:31 qui vont se dérouler dans ces zones pendant plusieurs semaines.
00:59:34 - Avant de faire réagir nos grands témoins du jour,
00:59:37 il y a deux éléments qui font qu'on se rapproche de l'offensive.
00:59:40 C'est le caractère imminent,
00:59:43 qui ne veut pas dire demain matin, mais en tout cas, ça se rapproche.
00:59:46 Il y a deux phrases qui sont annoncées dans les autorités.
00:59:49 C'est imminent et très long.
00:59:52 La guerre va être très longue.
00:59:55 À partir du moment où le président Biden a fait sa tournée,
00:59:58 un des buts était d'obtenir l'accord humanitaire.
01:00:01 Le deuxième, c'était de coordonner les actions des forces israéliennes
01:00:04 avec les forces américaines en cas d'escalade,
01:00:07 comme ça a été évoqué. Maintenant, les choses sont claires.
01:00:10 On peut passer à la phase d'après, qui est la phase de lancement d'une opération.
01:00:13 Ce qui a été dit de l'opération, c'est qu'elle va être très compliquée
01:00:16 parce qu'elle va être longue. Il y a de la logistique à mettre en place,
01:00:19 le soutien à renseignement, la question des munitions est essentielle.
01:00:22 La première chose, pour aller dans votre sens, qu'ont livré les Américains,
01:00:25 ce sont des missiles pour recharger les batteries du site du dome de fer
01:00:28 qui étaient dépassées parce qu'ils en ont tiré beaucoup trop.
01:00:31 Il y a toute cette logistique qui est mise en place.
01:00:34 Aujourd'hui, je pense que toutes les conditions sont réunies.
01:00:37 Une condition essentielle qui attendait le feu vert dans le sud,
01:00:40 c'est d'être capable de réagir à une attaque du nord.
01:00:43 Israël s'est mis en position de pouvoir mener son opération dans le sud,
01:00:46 mais d'être capable de réagir cette fois-ci avec les Américains
01:00:49 si jamais l'US voilà passe la frontière et attaque directement
01:00:53 les forces israéliennes au nord d'Israël.
01:00:56 Merci pour toutes ces précisions. On en parle dans quelques instants,
01:01:00 mais tout de suite un point info avec Mickaël Dorian.
01:01:03 Le château de Versailles, une cinquième fois, évacué ce midi
01:01:06 alors qu'un homme a été interpellé après la fausse alerte d'hier.
01:01:09 Le château précise que pour des raisons de sécurité,
01:01:12 les visiteurs étaient une nouvelle fois évacués et qu'il rouvrira
01:01:15 dès que les vérifications auront été menées.
01:01:18 Le président américain accuse le Hamas et la Russie
01:01:21 de vouloir anéantir des démocraties.
01:01:23 Des propos tenus lors d'un discours à La Nation
01:01:25 prononcé hier soir depuis le bureau ovale de la Maison Blanche.
01:01:28 Joe Biden va également demander au Congrès américain aujourd'hui
01:01:31 de financer en urgence l'aide à Israël et à l'Ukraine.
01:01:34 Et puis de nouvelles intempéries dans le sud de la France.
01:01:36 La tempête Aline traverse le pays d'ouest en est.
01:01:39 La vigilance rouge est levée, mais la situation reste difficile.
01:01:42 Tous les établissements scolaires du département sont actuellement fermés.
01:01:47 Merci beaucoup Mickaël. On se retrouve dans 15 minutes.
01:01:51 Je vous fais agir dans quelques instants sur la situation d'Israël,
01:01:54 mais j'aimerais vous montrer un reportage assez exceptionnel
01:01:58 d'Antoine Esteve et de Fabrice Elsner dans les quartiers
01:02:00 les plus proches de la bande de Gaza côté Israël.
01:02:03 La plupart des habitants ont été évacués,
01:02:05 mais certains font de la résistance en dépit du danger.
01:02:08 Regardez ce reportage d'Antoine Esteve et de Fabrice Elsner.
01:02:11 Ici, le long de la frontière, une majorité des habitants
01:02:14 a accepté d'être évacués. En revanche, ils n'ont aucune date de retour.
01:02:18 Pour eux, l'avenir est très incertain.
01:02:20 Ce quartier à l'est de Sderot est la cible chaque jour
01:02:23 de la déposition du Hamas. Roquettes, tirs à l'arme lourde,
01:02:26 ici chaque rue porte les stigmates de la guerre.
01:02:29 Shimon vient nourrir le chien de sa sœur partie précipitamment
01:02:32 la semaine dernière. Du linge étendu, de la vaisselle empilée,
01:02:35 il nous raconte qu'elle a quitté sa ville en courant au milieu des bombardements.
01:02:51 La ville, vidée de ses habitants, semble figée dans le temps.
01:02:54 Un homme, seul, rentre chez lui. Il a réussi à se procurer
01:02:57 quelques provisions. Il nous explique qu'il veut rester coûte que coûte,
01:03:00 même en face de la frontière avec Gaza.
01:03:03 Il a une pièce blindée dans son appartement.
01:03:05 Ce quartier de Jivad Kobi se trouve à quelques centaines de mètres seulement de la bande de Gaza.
01:03:27 Vous voyez ces grillages ? La colline qui se trouve juste derrière,
01:03:30 des snipers tirent régulièrement sur les postes de l'armée israélienne
01:03:33 qui se trouve autour de nous. Ce petit poste en haut de la colline
01:03:36 subit des tirs de snipers quasiment tous les jours.
01:03:39 Et vous entendez aussi l'artillerie des deux côtés de la frontière
01:03:42 qui en ce moment s'échange des tirs.
01:03:45 Reportage exceptionnel d'Antoine Estève et Fabrice Elsner.
01:03:48 Florence, Berthoud ne cesse de parler, on l'a évoqué au cours de cette première,
01:03:52 des conséquences de ce conflit sur notre territoire.
01:03:55 On l'a vu avec cette manifestation qui s'est déroulée hier soir
01:03:58 à Place de la République. Et vous, en tant qu'élu, puisque vous êtes
01:04:00 maire du 5e arrondissement, vous sentez les choses aussi ?
01:04:04 Alors d'abord évidemment, ce que je ne dirais pas très original,
01:04:07 mais tout le monde le voit, et puis en Farsourie quand on est
01:04:10 une élue de terrain, on voit bien qu'il y a de la peur.
01:04:14 Alors il y a de la peur dans la communauté éducative,
01:04:21 même s'ils sont vraiment d'un courage absolument exemplaire.
01:04:24 Je les sens tous motivés, avec la volonté de faire front
01:04:28 et de dire "nous cachons la peur et nous continuons à faire ce job
01:04:35 essentiel qui est la transmission du savoir parce qu'on ne le dira
01:04:39 jamais assez, mais c'est la liberté, c'est l'émancipation
01:04:43 et c'est de vivre ensemble". Et puis il y a les communautés aussi.
01:04:46 Les communautés, moi sur mon territoire, j'ai la Grande Mosquée,
01:04:50 j'ai l'école rabbinique de France, des sièges d'église d'ailleurs
01:04:55 de chrétiens d'Orient. Donc évidemment ça rajoute à la peur.
01:05:00 Gilles Kepel a eu un mot qui d'ailleurs a été repris par le ministre
01:05:04 de l'Intérieur que je trouve très vrai, j'allais dire hélas,
01:05:07 c'est cette espèce de djihadisme d'atmosphère.
01:05:11 On vient de voir un reportage sur les évacuations,
01:05:14 le djihadisme d'atmosphère. Nous faire peur.
01:05:18 Alors nous faire peur, c'est les appels pour évacuer.
01:05:21 Bon, je n'ai pas eu encore d'évacuation dans l'arrondissement,
01:05:24 c'est des signes qu'on commence à voir, des signes d'antisémitisme,
01:05:27 enfin qu'on commence, qu'on avait déjà vu.
01:05:29 Mais moi je dois vous dire que c'est la première fois
01:05:32 que dans le quartier latin, je vois une étoile jaune sur un commerce.
01:05:39 Bon. Donc il ne faut pas surréagir, mais il faut être vigilant
01:05:45 et il ne faut qu'on ne soit pas dans le déni.
01:05:49 Quand j'entends Mme Obono parler du Hamas comme d'un mouvement
01:05:53 de résistance, je suis effondrée parce que laisser dire ça,
01:05:57 ça fait partie du djihadisme d'atmosphère.
01:06:00 Voilà, il faut mettre des mots, M-O-T-S, sur les mots M-A-U-X.
01:06:06 - Florian Tardif, vous avez une petite information
01:06:09 à donner et importante. Le président s'est exprimé sur les otages.
01:06:14 - Oui, plus précisément, il a tenu une visioconférence
01:06:18 avec sa ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna,
01:06:22 avec les familles des otages. Ça s'est tenu là, il y a quelques minutes,
01:06:27 à l'Elysée et le président de la République qui tente,
01:06:31 c'est assez compliqué, de venir en aide aux personnes
01:06:35 qui sont encore otages du Hamas. C'est assez compliqué
01:06:39 tout simplement parce que nous n'avons pas de relation avec le Hamas.
01:06:44 Mais voilà, il y a des discussions depuis le début de ces attaques répétées.
01:06:51 C'est ce qu'on nous dit en tout cas dans son entourage,
01:06:54 des relations diplomatiques à la fois avec les pays proches d'Israël,
01:06:58 mais surtout et avant tout avec Israël qui, pour le coup,
01:07:02 continue d'entretenir des relations, même si vous avez compris
01:07:07 qu'elles sont plus que complexes, avec le Hamas, justement,
01:07:10 pour tenter de secourir les otages qui sont toujours aux mains des terroristes.
01:07:15 - Merci pour ces dernières informations, Florian Tardif.
01:07:18 On marque une pause dans ce Mini-News Week-end.
01:07:21 On se retrouve pour la dernière ligne droite.
01:07:24 A tout de suite.
01:07:26 - Merci de nous accueillir.
01:07:28 Il est quasiment 13h30, semi-news week-end, la dernière ligne droite.
01:07:31 Nous sommes ensemble jusqu'à 14h.
01:07:33 Je vous présente mes grands témoins du jour dans quelques instants.
01:07:36 Mais tout de suite, un point info avec Michael Dorian.
01:07:39 - À Montpellier, une femme a été blessée au visage hier soir
01:07:42 par un tir de fusil à pompe.
01:07:44 C'est aux alentours de 21h qu'un homme est sorti d'un véhicule
01:07:47 et une femme âgée d'une vingtaine d'années se trouvait alors
01:07:50 dans sa salle de bain, fenêtre ouverte au 5e étage de cet immeuble.
01:07:53 On l'a appris cet après-midi.
01:07:55 L'auteur de l'assassinat de Dominique Bernard à Arras était fiché S.
01:07:58 Le ministre de l'Intérieur précise que Mohamed Mougouchkouf,
01:08:01 mis en examen pour l'assassinat du professeur de français,
01:08:04 était fiché pour radicalisation depuis février 2021,
01:08:07 après un signalement de l'Education nationale.
01:08:10 Et puis l'aide internationale ne devrait pas parvenir au Gazaoui
01:08:13 avant demain. Nourriture, médicaments ou encore
01:08:16 produits d'hygiène continuent d'affluer à la frontière égyptienne.
01:08:19 L'Egypte, où l'aéroport d'Al Arish a même dû ouvrir
01:08:22 une piste d'atterrissage supplémentaire pour pouvoir réceptionner les livraisons.
01:08:26 Merci beaucoup Michael.
01:08:30 Dernière ligne droite pour Minnil News Weekend.
01:08:32 Avec moi pour commenter cette actualité, Naïm M. Fadel,
01:08:34 Michel Thaube, Amine Elbaïe, Florian Tardif et Florence Berthoud.
01:08:37 On évoquait la situation en Israël et notamment,
01:08:40 entre autres, les conséquences avec vous, ma chère Florence,
01:08:43 sur le sol français. Alors que la France est en alerte urgence,
01:08:46 comme vous le savez, attentat, les alertes à la bombe se multiplient.
01:08:50 Nouvelle alerte à la bombe dans 14 aéroports, 3 évacués.
01:08:53 Aujourd'hui, le château de Versailles, je crois que c'est la 5ème fois
01:08:56 que le château de Versailles a été évacué.
01:08:59 18 personnes ont été interpellées en 2 jours selon le ministre de l'Intérieur,
01:09:02 essentiellement des mineurs d'ailleurs. Alors que risque-t-il
01:09:05 au regard de la loi ? Explications avec Godfried Bey
01:09:08 et Mathilde Ibanez.
01:09:11 En seulement 48 heures, plus d'une cinquantaine de menaces
01:09:16 d'attentats ont été signalées. A cause de fausses alertes
01:09:19 à la bombe ou de nombreux aéroports ont dû être évacués.
01:09:22 Un délit qui peut être puni de 2 ans d'emprisonnement
01:09:25 et 30 000 euros d'amende.
01:09:27 2 ans de prison, si vous voulez, aujourd'hui, au-delà d'un an,
01:09:30 ce n'est plus aménageable. Ça veut dire qu'on pourrait faire de la prison ferme
01:09:33 pour un mail adressé à un aéroport, un musée, une école
01:09:36 en indiquant, pour s'amuser, qu'il va y avoir une bombe
01:09:39 qui va exploser. Donc c'est pris très au sérieux.
01:09:42 La plupart des alertes sont faites anonymement, par téléphone
01:09:45 ou sur des sites internet comme moncommissariat.fr
01:09:48 ou encore par mail.
01:09:51 Suite à tout dépôt de plaintes, le service du parquet
01:09:54 de cybercriminalité est saisi et sont utilisés
01:09:57 tous les moyens technologiques à leur disposition,
01:10:00 à savoir faire appel aux opérateurs téléphoniques,
01:10:03 faire appel aux opérateurs internet
01:10:06 pour aller rechercher à la source les adresses IP
01:10:09 qui ont été utilisées.
01:10:12 Selon le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
01:10:15 les forces de l'ordre ont interpellé 18 personnes
01:10:18 qui auraient fait de fausses alertes à la bombe,
01:10:21 comme cet été où un couple en avait lancé une à la gare de Lille
01:10:24 pour éviter de rater leur train. Le conjoint a été condamné
01:10:27 à 8 mois de prison ferme et s'accompagne à 12 mois de prison
01:10:30 avec sursis.
01:10:33 Hélas Michel, il va falloir s'habituer à vivre avec ce genre d'alerte
01:10:36 parce qu'il faut toujours les prendre évidemment très au sérieux.
01:10:39 Très au sérieux. Il faut rappeler que le djihad islamique
01:10:42 a appelé début septembre à des attentats contre la Suède
01:10:45 et contre la France. On voit ce qui se passe évidemment
01:10:48 au Proche-Orient et le djihad islamique qui a aussi appelé
01:10:51 pour chasser les juifs partout dans le monde, notamment en France aussi.
01:10:54 Donc oui, effectivement, il y a une période de danger.
01:10:57 On parle souvent de l'efficacité de la justice
01:11:00 et de sa fonction dissuasive. Donc là, il y a déjà 16 personnes
01:11:03 qui ont été interpellées pour ces fausses alertes à la bombe,
01:11:06 dont les conséquences sont dramatiques parce que c'est
01:11:09 des centaines de milliers de personnes qui se retrouvent à un aéroport
01:11:12 qui est fermé pendant trois heures. Les coûts humains, matériels,
01:11:15 d'organisation sont considérables.
01:11:18 Donc il faut vraiment espérer que ça va se jouer en début de semaine prochaine.
01:11:21 Sur les personnes interpellées, s'il n'y a pas des peines de prison
01:11:24 très dures, exemplaires, comme vous dites,
01:11:27 Madame Berthoud, qu'est-ce que ça va donner envie à d'autres de continuer ?
01:11:30 Donc là, on espère vraiment que la justice
01:11:33 va frapper fort et va frapper fort très rapidement
01:11:36 pour espérer faire lever le pied
01:11:39 à tous ceux qui ont ces idées
01:11:42 complètement stupides et anxiogènes et dramatiques
01:11:45 comme on en a eu plein cette semaine.
01:11:48 - Yannick Dupont-Moretti parle de petits guignols.
01:11:51 - Ce n'est pas que des guignols.
01:11:54 - Il n'y a pas que des guignols.
01:11:57 - Rappelez quand même que c'est le fait de mineurs
01:12:00 de 11 à 16 ans, on le sait d'ailleurs
01:12:03 en dessous de 12 ans, ils sont irresponsables pénalement et ils peuvent
01:12:06 échapper à la sanction pénale. Il faudra aller peut-être plus loin.
01:12:09 Les alertes à la bombe se multiplient et sont le fait
01:12:12 de mineurs dont les parents sont
01:12:15 totalement démissionnaires. Et je vous rappelle quand même que
01:12:18 la démission parentale est sanctionnée aussi pénalement.
01:12:21 C'est deux ans de prison et 30 000 euros d'amende.
01:12:24 C'est ce que prévoit le code pénal. Il faudra appliquer la loi
01:12:27 jusqu'au bout et nous rappeler et avoir à l'esprit
01:12:30 que les islamistes nous testent également.
01:12:33 Ils nous testent parce qu'ils vont atteindre
01:12:36 la moindre faille dans notre organisation,
01:12:39 dans notre système de sécurité,
01:12:42 notre système opérationnel, nos capacités logistiques
01:12:45 et notre capacité à réagir pour nous atteindre.
01:12:48 C'est la vie et la sécurité des Français qui est visée.
01:12:51 Alors oui, il faudra être ferme et oui, nous attendons
01:12:54 aujourd'hui une réponse pénale exigeante, extrêmement forte.
01:12:57 Florence Berthoud, Naïm M. Fadel.
01:13:00 La démission parentale, il faut quand même qu'on se le dise franchement,
01:13:03 c'est très peu sanctionné aujourd'hui.
01:13:06 Pour plein de raisons, on n'a pas le temps de développer. Des raisons aussi juridiques
01:13:09 parce qu'il faut prouver la démission parentale.
01:13:12 Je ne dis pas que ça ne doit pas être sanctionné, je dis juste qu'aujourd'hui,
01:13:15 la réalité, c'est que ce n'est pas sanctionné.
01:13:18 Mais il y a autre chose dont on parle peu sur ce plateau,
01:13:21 qui est aussi une manière d'être. Vous y avez fait très bien allusion.
01:13:24 C'est-à-dire qu'on teste aussi notre espèce d'esprit collectif,
01:13:27 la capacité de la République à affirmer qu'elle est là,
01:13:30 qu'elle tient tête, qu'elle est solidaire,
01:13:33 collectivement, qu'elle ne veut pas opposer des communautés.
01:13:36 Attention, pas du communautarisme, des communautés les unes aux autres.
01:13:39 C'est pour ça que c'est tellement important,
01:13:42 que toutes les écoles réouvrent,
01:13:45 avec ce moment qu'a voulu le ministre de l'Éducation nationale,
01:13:48 qui était absolument essentiel,
01:13:51 réouvre à 10h, mais qu'elle soit là.
01:13:54 Moi, j'ai installé cette semaine mon conseil municipal des enfants.
01:13:57 Le mardi. Et on m'a appelé en disant
01:14:00 "France, tu ne vas pas installer le conseil municipal des enfants".
01:14:03 Mais j'ai dit "Plus que jamais, je vais installer le conseil municipal des enfants".
01:14:06 Et les parents et les grands-parents qui amenaient les enfants...
01:14:09 - Et on a vu l'attitude du proviseur du lycée d'Arras,
01:14:12 qui a dit "On ouvre". - On ouvre.
01:14:15 Et je puis vous assurer que, moi, les enfants sont venus,
01:14:18 ils étaient très fiers.
01:14:21 Alors on est responsable, évidemment.
01:14:24 On met des mesures de sécurité un petit peu plus renforcées,
01:14:27 mais il ne fallait surtout pas annuler.
01:14:30 Et je crois que c'est ça aussi qui est attendu de nos concitoyens.
01:14:33 C'est-à-dire de la vigilance, une vigilance renforcée,
01:14:36 mais aussi l'affirmation qu'on tient tête.
01:14:39 - Naïmem Fadel, deux mots.
01:14:42 - Effectivement, madame le maire, je vous remercie pour vos propos.
01:14:45 Effectivement, il faut continuer notre vie et ne pas céder à cette terreur.
01:14:48 Parce que ce qu'ils veulent aussi installer,
01:14:51 c'est une atmosphère, pour reprendre le mot de Gilles Kepel,
01:14:54 de terreur. Et je pense que peut-être qu'il faudrait
01:14:57 moins médiatiser toutes ces alertes.
01:15:00 - Oui, mais c'est vrai qu'on a un rôle, les médias, évidemment.
01:15:03 - L'information, c'est vrai.
01:15:06 - L'information, il faut la donner aussi.
01:15:09 - Effectivement, mais ça peut malheureusement donner des idées.
01:15:12 Et effectivement, pour rejoindre ce qu'a dit Michel,
01:15:15 c'est qu'on va attendre les peines, les sanctions.
01:15:18 Il faut qu'elles soient fortes, rapides,
01:15:21 fermes et extrêmement dissuasives.
01:15:24 Et quand il s'agit de mineurs, madame le maire,
01:15:27 je vous rejoins complètement, il faut en rappeler à la place
01:15:30 et à la responsabilité parentale.
01:15:33 - Alors justement, le ministre de l'Éducation nationale,
01:15:36 Gabriel Tal, veut déscolariser les élèves à radicaliser.
01:15:39 On va en parler dans quelques instants.
01:15:42 On sera avec Alex Rivière, porte-parole FCPE,
01:15:45 Seine-Saint-Denis. Et une semaine après la mort
01:15:48 du professeur Dominique Bernard, assassiné par un ancien élève,
01:15:51 Gabriel Tal, d'y croire profondément. Justement,
01:15:54 on va parler au rôle de l'éducation pour faire reculer la radicalisation.
01:15:57 On l'écoute et on ouvre le débat avec Alex Rivière.
01:16:00 - Il y a des situations où il y a un tel embrégadement
01:16:03 familial et d'environnement qu'on ne se bat plus à armes égales.
01:16:06 Et moi, je ne veux pas mettre mes agents,
01:16:09 mes élèves, en situation de danger.
01:16:12 Je vais travailler avec mon collègue de l'intérieur
01:16:15 et mon collègue de la justice à des mesures
01:16:18 qui nous permettent de les sortir de nos établissements scolaires.
01:16:21 Pensez à des structures spécialisées qui peuvent les accueillir.
01:16:24 Et je vais vous dire, dans l'intervalle, dès lors que ça me sera conseillé
01:16:27 et recommandé par les services, évidemment c'est analysé
01:16:30 avec les services du ministère de l'Intérieur qui organise lui-même
01:16:33 le suivi des individus radicalisés dans notre pays, je prendrai
01:16:36 toutes les mesures conservatoires d'exclusion qui sont nécessaires
01:16:39 dès lors que ça protège les personnels de l'éducation nationale et les élèves.
01:16:42 - Bonjour Alex Rivière. Je rappelle que vous êtes porte-parole
01:16:45 FCPE de la Seine-Saint-Denis. Soyez là, bienvenue.
01:16:48 Quelles sont vos réactions aux propos tenus par Gabriel Attal ?
01:16:51 - Écoutez, nous la question qui se pose quand même sur le drame d'Aras,
01:16:58 c'est que quand la sonnerie réauthentie pour signifier que ce n'était pas
01:17:02 une alerte pour rien, le nom de Mohamed est venu dans la tête
01:17:07 de tous les élèves, de tous les personnels.
01:17:10 Donc comment se fait-ce que pendant tout ce temps, on n'a rien fait ?
01:17:14 Je me pose aussi la question réellement, vous parliez du rôle des parents,
01:17:17 bien sûr, je suis d'accord avec vous sur la responsabilité des parents,
01:17:21 sur la question de l'éducation avec l'école, mais la mère battue par le père,
01:17:27 battue par les enfants, comment est-ce que vous voulez que les choses
01:17:31 se passent bien dans un contexte signé par monde écrit ?
01:17:35 Nous on se pose vraiment la question là-dessus.
01:17:37 - Je vais vous faire réagir, on va essayer de régler,
01:17:39 on a un petit problème de son, on ne vous entend pas très bien,
01:17:41 donc je vais demander à Henri Gidevoir s'il est possible
01:17:43 de faire autre chose, mais je vais vous faire écouter le son
01:17:45 de Valérie Pécresse qui était dans un lycée de Paris ce matin
01:17:49 et qui a annoncé un certain nombre de mesures concernant
01:17:51 les établissements de la région Île-de-France, on l'écoute.
01:17:54 - Nous avons eu une quinzaine d'établissements qui ont été signalés
01:17:58 comme ayant des problèmes de sécurité périmétrique.
01:18:01 C'est quoi la sécurité périmétrique ?
01:18:03 C'est des établissements qui sont directement sur la rue
01:18:06 et qui n'ont pas de sas, qui n'ont pas de clôture,
01:18:09 et donc dans lesquels on peut avoir un risque d'instruction.
01:18:12 Donc dans ces 15 établissements qui nous ont été remontés
01:18:14 par le rectorat, la région a décidé de financer
01:18:16 des équipes de sécurité privée pour être vraiment très dissuasives
01:18:20 et empêcher un éventuel terroriste de commettre un attentat.
01:18:24 - Voilà, intervention de Valérie Pécresse, Alix Rivière.
01:18:28 - Alors Valérie Pécresse, on a déjà eu des échanges avec elle,
01:18:33 des brigades mobiles de sécurité, dans lesquels ces personnels
01:18:37 de la région, financés par la région, remplacent les personnels
01:18:41 manquants dans les établissements scolaires.
01:18:43 On a déjà eu ce débat-là avec elle, et en fait c'était pour faire face
01:18:47 aux mobilisations lycéennes qui, au-delà de trois établissements,
01:18:50 étaient absolument ingérables pour l'éducation nationale,
01:18:53 avec ses propres brigades du rectorat.
01:18:56 Et pour rappel quand même, le drame de Samuel Paty,
01:19:00 c'est passé en dehors de l'école, en dehors du collège.
01:19:03 Donc ça pose bien la question d'une question d'ensemble
01:19:06 et non pas d'un seul lieu.
01:19:10 - Michel Taubes et Florence Berthoud.
01:19:12 - Ce que vous dites est vrai, mais enfin, il n'empêche que
01:19:15 la présidente de région dit qu'il y a un problème de sécurité périmétrique.
01:19:18 Ça ne veut pas dire que s'il y a des problèmes de sécurité,
01:19:22 ils se passent tous. Là, vous avez raison madame,
01:19:25 c'est bien l'objet de notre débat, c'est que ça dépasse bien
01:19:28 le cadre de l'établissement, mais ça n'empêche pas que là,
01:19:32 où il y a des fragilités de sécurité, il faut les régler.
01:19:35 Je voudrais vous dire qu'après les attentats du Bataclan,
01:19:38 nous nous sommes battus, les maires, la quasi-totalité des maires,
01:19:43 pour qu'on ait des dispositifs de sécurité extrêmement renforcés,
01:19:47 avec des visiophones partout pour toutes les crèches.
01:19:53 Maintenant, toutes les crèches, notamment à Paris, ont des visiophones.
01:19:58 Moi, j'ai même financé moi-même sur mon budget, modeste,
01:20:02 mais des visiophones. Donc la question de la sécurité,
01:20:05 évidemment, elle ne résume pas toutes les problématiques qui se posent,
01:20:09 mais elle est essentielle. Donc il faut aussi y répondre.
01:20:12 - Michel Thaube. - Moi, j'aimerais revenir sur Gabriel Attal.
01:20:14 D'abord, je trouve que mobiliser de la sécurité privée,
01:20:17 je trouve ça très bien, parce que malheureusement,
01:20:19 s'il n'y a pas une mobilisation collective,
01:20:21 si la chaîne de protection, de sécurité, de sûreté,
01:20:25 pour reprendre le terme qui est dans la Déclaration universelle
01:20:27 des droits de l'homme, n'est pas l'affaire de tout le monde,
01:20:29 on n'y arrivera pas. Et donc moi, je salue cette initiative.
01:20:32 Mais j'aimerais revenir sur ce qu'a dit Gabriel Attal.
01:20:34 Le fait de sortir de l'école des enfants trop radicalisés.
01:20:39 Je pense que c'est une véritable petite révolution doctrinale,
01:20:42 parce que pendant des décennies, depuis 20 ans au moins,
01:20:46 on a vécu sur l'illusion que l'on pourrait récupérer des radicalisés.
01:20:51 Il y a eu des centaines de millions d'euros qui ont été mis
01:20:53 sur des associations qui étaient censées ramener
01:20:57 sur le chemin de la République des jeunes radicalisés.
01:21:00 Et on s'est bien rendu compte que ça ne marchait pas,
01:21:02 que franchement, ça a été un échec complet.
01:21:04 D'ailleurs, on n'en parle quasiment plus depuis 2-3 ans.
01:21:06 Et je trouve que le fait que Gabriel Attal dise
01:21:09 "on va privilégier les élèves qui sont autour du jeune radicalisé
01:21:13 et qu'on va les sortir ces derniers..."
01:21:14 - Et les enseignants ?
01:21:15 - Et les enseignants, les corps, tout le monde.
01:21:17 C'est un véritable changement de doctrine.
01:21:19 Ce n'est pas finalement un aveu d'échec, pas du tout.
01:21:22 C'est juste la reconnaissance de qui on a affaire.
01:21:26 De qui on a affaire.
01:21:27 Ce sont des personnes qui sont des ennemis de la République.
01:21:29 Et lorsqu'on est en guerre, qu'on est entre des personnes
01:21:32 qui ont en tête que la charia est supérieure aux lois de la République,
01:21:36 qui sont portées par ce djihadisme, n'ont pas d'atmosphère,
01:21:40 qui est un djihadisme qui est au plus profond de leur cœur,
01:21:44 de leur tête et de leur cœur,
01:21:45 et bien effectivement, il faut protéger la société contre ces personnes.
01:21:49 C'est un vrai changement de doctrine de la part d'un ministre.
01:21:53 Je trouve que c'est la reconnaissance d'une réalité.
01:21:55 - Il ne s'agit pas de déscolarisation.
01:21:56 - Il n'y a pas de changement de doctrine.
01:21:57 C'est peut-être un tout petit peu plus mesuré que vous l'êtes.
01:22:00 Peut-être un tout petit peu plus nuancé.
01:22:02 Mais par contre, ce que je reconnais, et là je vous rejoins à l'instant,
01:22:06 c'est qu'il y a une prise de conscience.
01:22:08 - Et il prend les dossiers.
01:22:09 - Au départ, on estimait effectivement qu'on pouvait, au fur et à mesure,
01:22:14 déradicaliser des jeunes qui étaient en course justement de radicalisme.
01:22:18 Voilà.
01:22:19 Le seul problème, c'est que malheureusement, lorsqu'il y a un environnement,
01:22:24 et c'est pour cela que je trouve qu'il faut prendre l'entièreté des propos de Gabriel Attal,
01:22:28 lorsqu'il y a un environnement qui ne permet plus à l'élève justement de sortir,
01:22:34 que ce soit sa famille ou son entourage proche de cette bulle de radicalisation,
01:22:41 là, il faut peut-être que l'État intervienne.
01:22:44 Et c'est ce que propose finalement Gabriel Attal.
01:22:47 Gabriel Attal ne propose pas uniquement de sortir ses élèves
01:22:50 qui pourraient potentiellement être dangereux pour lui.
01:22:53 - En tous les cas, ils ont pris le dossier, là-bas, il y a cette décision-là.
01:22:56 - Ce qui est intéressant de noter, c'est qu'en fait, il souhaite avant tout,
01:22:59 enfin, c'est ce que je comprends dans ses propos,
01:23:01 sortir l'enfant de cette cellule qui est en train de le radicaliser.
01:23:06 Et c'est ça qui va être intéressant, c'est de voir ces établissements
01:23:11 qui vont visiblement être soit construits, soit réquisitionnés
01:23:16 pour ensuite permettre à ces élèves-là, non seulement de continuer leur scolarisation,
01:23:21 puisque l'on parle parfois d'élèves déscolarisés, mais ce n'est pas déscolarisé.
01:23:26 - Ils ne déscolarisent pas, attention.
01:23:28 - C'est justement prendre des élèves et les mettre dans des établissements spécifiques
01:23:31 et potentiellement les éloigner d'un entourage qui est en train, justement,
01:23:36 de les endroctriner. Et c'est ça qui va être intéressant, justement.
01:23:39 - Il faut vraiment qu'on fasse attention, je ne vois pas tout le mot "déscolarisé".
01:23:42 - Moi, pareil, je suis comme vous.
01:23:44 - Ce n'est pas déscolarisé. D'ailleurs, le ministre de l'Éducation nationale
01:23:47 ne dit pas ça et ne veut pas ça.
01:23:50 - Il essaye de dire que l'accès aux savoirs fondamentaux,
01:23:54 l'apprentissage des valeurs de la République, ne peut plus se faire avec certains enfants,
01:24:00 compte tenu de tout ce que vous venez de dire, dans le cadre "normal" de notre école républicaine.
01:24:06 Il faut un apprentissage particulier, parce que ces enfants sont effectivement totalement...
01:24:17 - Apprentissage particulier et aussi, voilà, il faut "couper le cordon" et les sortir de cette bulle dans laquelle ils ne peuvent pas sortir.
01:24:24 - Donc, ce n'est pas déscolarisé. Attention, la mission de l'école reste la même, mais un encadrement différent.
01:24:31 - Il est 13h45, on arrive quasiment au terme de cette émission.
01:24:34 On retrouvera en guise de conclusion Alex Rivière, porte-parole de FCEP Seine-Saint-Denis,
01:24:39 qui est toujours avec nous. On l'a fait réagir, on lui donnera la parole pour la dernière fois.
01:24:43 Mais tout de suite, un dernier point d'info avec vous, Michael Dorian.
01:24:46 - De nouvelles alertes à la bombe dans 14 aéroports du pays.
01:24:50 Trois ont été évacués ce matin. Il s'agit des aéroports de Bordeaux, Rennes et Béziers.
01:24:54 Une situation qui a provoqué une troisième journée consécutive de perturbations dans le transport aérien français,
01:25:00 alors que les vacances de la Toussaint débutent ce soir.
01:25:03 Le corps de la fillette retrouvé mercredi à Sedan est bien celui de Lohana.
01:25:07 La fillette, âgée de 10 ans, a été portée disparue depuis mardi soir.
01:25:10 Hier, la garde à vue du principal suspect interpellé a été prolongée.
01:25:14 Une enquête pour meurtre et viol d'une mineure de moins de 15 ans est ouverte.
01:25:18 Et puis, un lycéen interpellé hier à Saint-Ouen-le-Mône, dans le Val d'Oise,
01:25:22 il est suspecté d'être l'auteur de deux alertes à la bombe.
01:25:25 Âgé de 16 ans et scolarisé en classe de première, il est connu des services de police pour violences et vols aggravés.
01:25:31 - Merci beaucoup, mon cher Michael. On arrive quasiment au terme de cette émission.
01:25:35 Alix Rivière, porte-parole FCPE Seine-Saint-Denis, vous êtes toujours avec nous.
01:25:39 Le mot de la fin pour refermer ce sujet et cette prise de position de Gabriel Attal, juste en quelques mots.
01:25:46 - Nous, parents, on a réellement un attachement à faire de l'éducation aux enfants,
01:25:54 on se dit à de meilleurs, et pour effectivement être des vrais et de la société aussi, à leur manière, le grain de sable.
01:26:01 Mais là, ce qu'on note, c'est que les élèves, les enfants n'ont pas été protégés.
01:26:05 Et nous, on appelle à un renforcement, une extension des services pour en faire en charge à tous ces élèves
01:26:12 et effectivement leur laisser une vraie scolarisation.
01:26:15 - Merci beaucoup Alix Rivière, porte-parole FCPE Seine-Saint-Denis.
01:26:19 Assiste à Amine Semineux The Weekend, merci Nami Amfadel, merci Michel Thau, merci Amine Elbahi, merci Florian Tardif, merci Florence Berthoud.
01:26:28 Je voudrais remercier également Célia Barotte, Général Bruno Clairbon, merci également à Benjamin Bouchard, à Billy-Bahem Guizou,
01:26:35 Cynthia Pinard, Tancrède de Guillotel qui m'ont aidé à préparer ces deux heures d'informations non-stop.
01:26:39 Merci à la programmation Nicolas Nissim et toute l'équipe.
01:26:42 Merci aux équipes en régie.
01:26:43 Vous pouvez évidemment revivre cette émission sur notre site cnews.fr.
01:26:47 Tout de suite, c'est 180 minutes info, non pas avec Nelly Dénac, mais avec Vincent Vandez.
01:26:51 Et moi, je vous dis bye bye, je vous donne rendez-vous demain pour Mini News Weekend.
01:26:54 Demain samedi, c'est 12h, on sera là, les lumières seraient allumées.
01:26:57 Bonne journée.
01:26:58 de votre journée.
01:26:59 ♪ ♪ ♪

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