Ernest Chénière, ancien principal du collège Gabriel Havez, revient sur l’affaire des foulards de Creil (Oise) qui s'est déroulée en 1989. Cette histoire fait écho à la professeure giflée à Tourcoing par une élève qui refusait de retirer son voile.
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00:00je dirais que survivent ceux qui luttent et luttent bien ceux qui analysent et comprennent.
00:08Bon, donc c'était un danger réel et grave qui menaçait le développement, l'avenir, les équilibres de la société française.
00:20Eh bien, il se trouve que c'est un enseignant, en l'occurrence moi, qui était placé sur ce terrain d'affrontement des idées.
00:32Les idées sont vraiment des choses puissantes puisque ce sont elles qui meuvent l'être humain.
00:40Et nous avons fait le nécessaire pour bloquer cette marée qui menaçait les grands équilibres de notre nation.
00:49Lorsque j'ai eu un commando de quatre balaises, je dirais, de l'islamisme en marche dans mon bureau,
01:02qui ont voulu m'intimider et qui m'ont parlé comme s'ils étaient des émissaires d'Al Capone en me disant
01:09« Mais de toute façon, pour éviter toute réaction de défense de ma part, vous verrez bientôt, les 800 et quelques élèves porteront tous le foulard. »
01:24On était à Creil. Mais ces personnes étaient en complicité avec... Il y a toujours un complot.
01:33Ils étaient en complicité avec la municipalité de Creil qui chouchoutait les populations immigrées dans des buts électoralistes.
01:44Si vous voulez, l'inondation entre toujours dans l'édifice par une faille.
01:52Et il y avait là une faille par laquelle cette inondation islamique a pu pénétrer.
01:58Ensuite, il y a une stratégie. Ils ont trouvé deux familles, trois familles, donc trois jeunes filles qu'ils ont manipulées.
02:09Et ils s'attendaient à ce que la population enseignante de l'établissement n'ait pas de réaction par rapport à cela.
02:22Bon. Mais il se trouve que j'étais là et les choses ne se sont pas passées comme ils l'auraient souhaité.