Matinale spéciale co-voiturage ce matin dans le 6/9.
Un mode de transport qui se développe mais qui est encore loin d'être utilisé par tout le monde.
L'autosolisme, mot qui désigne ceux qui se déplacement seuls dans leur voiture, ce serait encore 85% des automobilistes qui se déplacent le matin pour aller au travail.
En 2023, le co-voiturage représenterait un peu plus de 900.000 déplacements quotidiens. Le gouvernement souhaiterait tripler ce chiffre d'ici 2027 et atteindre les 3 millions de trajets quotidiens.
Le département de l'hérault compte déjà 22 aires de co-voiturage (hors métropole de Montpellier) ce qui représente 631 places de stationnement.
12 nouvelles aires seront aménagées d'ici 2028.
On en parle ce matin avec Philippe Vidal, maire de Cazouls les Béziers et vice président chargé des infrastructures au conseil départemental de l'Hérault.
Un mode de transport qui se développe mais qui est encore loin d'être utilisé par tout le monde.
L'autosolisme, mot qui désigne ceux qui se déplacement seuls dans leur voiture, ce serait encore 85% des automobilistes qui se déplacent le matin pour aller au travail.
En 2023, le co-voiturage représenterait un peu plus de 900.000 déplacements quotidiens. Le gouvernement souhaiterait tripler ce chiffre d'ici 2027 et atteindre les 3 millions de trajets quotidiens.
Le département de l'hérault compte déjà 22 aires de co-voiturage (hors métropole de Montpellier) ce qui représente 631 places de stationnement.
12 nouvelles aires seront aménagées d'ici 2028.
On en parle ce matin avec Philippe Vidal, maire de Cazouls les Béziers et vice président chargé des infrastructures au conseil départemental de l'Hérault.
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00:00 Il est 8h12, pour info si vous prenez la voiture ce matin, sachez qu'il y a 5 sangliers qui se promènent sur la route.
00:05 Ils sont visiblement au rond-point du stade de la Monson.
00:07 C'est Véronique qui nous a appelés pour nous avertir.
00:09 Donc prudence, et si vous aussi vous avez des infos, trafic 04 67 58 6000.
00:13 Philippe Vidal, vice-président chargé des infrastructures au conseil départemental de l'aéro.
00:17 Et notre invité ce matin, Guillaume Roland, puisque nous sommes dans une matinale spéciale covoiturage.
00:22 Bonjour Philippe Vidal.
00:23 Bonjour.
00:24 Vous étiez venu il y a quelques jours pour parler des avions, puisque vous êtes vice-président de l'aéroport de Bézime.
00:29 Aujourd'hui on reste sur le plancher des vaches, pour parler de covoiturage et de ce que fait le département de l'aéro en la matière.
00:35 Alors, Vivian donnait les chiffres effectivement tout à l'heure.
00:37 Aujourd'hui on est à 22 aires de covoiturage disséminées un petit peu partout dans le département.
00:42 12 nouvelles aires à l'horizon 2028 et 18 nouvelles aires encore un petit peu plus loin dans le temps.
00:49 On va y revenir.
00:49 Est-ce que c'est suffisant pour un département comme celui de l'aéro, une vingtaine d'aires, ou est-ce que c'est peu mieux faire là aussi ?
00:56 Non, je pense qu'on va mieux faire, parce qu'on a un plan qui en prévoit, comme vous l'avez dit, 12 de plus.
01:03 Mais je pense qu'il y en aura encore plus, parce qu'aujourd'hui même des intercommunalités nous sollicitent,
01:08 s'engagent financièrement auprès de nous pour les réaliser.
01:12 Donc nous c'est notre programme, mais je pense qu'avec les aides qu'on va apporter il y en aura beaucoup plus.
01:16 Alors, beaucoup d'aires qui sont concentrées autour de ce que j'appellerais le Grand Montpellier,
01:20 ça monte jusqu'à Gignac, Saint-Félix-le-Des, mais là on va les trouver plutôt à Villevérac, Montbasin, Pézenas, Poulen, Poussan également.
01:29 Il y en a aussi quelques-unes dans le nord, Gange, La Roche, un beau-île de Putois, et quelques-unes également dans l'ouest.
01:35 L'ouest que vous connaissez bien, puisque vous êtes élu de ce territoire-là comme maire de Cazoule-les-Béziers.
01:41 Pourquoi ça prend autant de temps que ça d'aménager une aire de covoiturage, Philippe Vidal ?
01:46 Alors, ça prend du temps en ce qui nous concerne, parce que d'abord il y a des études qui sont faites, des recherches de fonciers aussi disponibles.
01:54 Et puis ce foncier disponible, il faut qu'il soit bien placé. Il est clair qu'il faut qu'il soit souvent à la sortie des communes, en bordure départementale, à des axes bien choisis.
02:04 Mais je pense que maintenant on va quand même aller beaucoup plus vite avec l'aide des communes et des intercommunalités.
02:11 Alors actuellement, ce qui existe pour l'ouest, c'est Servian, Béziers-Mercoran, Béziers-Ouest, Magalas, et puis d'ici 2028, une nouvelle aire à Cazoule-les-Béziers,
02:21 dans la commune dont vous êtes le maire, Au-Largue, Saint-Ponce-de-Taumière, et même la Salvetta-sur-Agoût.
02:27 Vous avez fait des études qui prouvent que même à la Salvetta, ça peut marcher le covoiturage.
02:32 Oui, on a fait des études et on a eu pas mal de réponses. D'ailleurs, on avait pris un étudiant qui nous a assistés, puisqu'on est allé au-delà.
02:42 On a d'abord questionné les gens qui venaient sur nos aires et puis on a lancé une étude sur nos sites.
02:47 Et il y a vraiment beaucoup de demandes de partout. Alors on a essayé d'y faire face, mais la demande est là.
02:52 Alors vous dites les intercommunalités aussi, parce qu'on a l'impression que chacun fait un petit peu sa propre tambouille dans son coin.
02:59 Vous parliez de l'application de la Claxy tout à l'heure avec la métropole de Montpellier.
03:02 On a reçu à 7h15 dans les Côtes d'Issy, le pays cœur de l'héros, avec la plateforme Picholine.
03:08 Il y a ces aires de covoiturage. Est-ce que tout le monde travaille vraiment ensemble ou il faudrait renforcer les liens pour développer encore un peu plus le covoiturage ?
03:16 En ce qui nous concerne, le département, oui. C'est-à-dire qu'on a notre propre réseau départemental.
03:22 Et les travaux qu'on fait avec les intercos correspondent à des besoins. Nous les finançons qu'à cette raison-là.
03:29 D'ailleurs, si on a une proposition qui ne tient pas la route, on dira non.
03:32 Est-ce qu'on a une idée aujourd'hui ? Alors on parlait avec la CXIT tout à l'heure du nombre de gens qui se sont inscrits sur cette application pour la métropole de Montpellier.
03:41 Mais est-ce qu'on a une idée du nombre de personnes qui covoiturent dans le département ? C'est compliqué, non ?
03:45 Oui, on a des chiffres là-dessus. Sur l'étude, aujourd'hui, il y en a moins de 50%. Beaucoup, beaucoup moins.
03:53 Mais par contre, il y a quelques restissances qu'il faut encore relever. Sur l'enquête, on voit qu'il y a des gens qui ont peur de partir avec d'autres personnes.
04:01 C'est l'inconnu.
04:02 Oui, l'inconnu. Il y a quelques raisons. Alors on en a quelques-uns, on a trouvé ça dans l'étude aussi, qui veulent rouler seuls.
04:09 Eux, c'est des convertis de l'autosolisme, dont là on ne les changera pas. Mais il y a des restissances qu'il faut lever.
04:17 Et puis, on a aussi des efforts à faire et on va les faire au niveau du département sur la signalétique.
04:23 On s'aperçoit qu'elles existent, mais il n'y a pas encore un véritable chemin de guidage pour ces aires de covoiturage et on va le faire.
04:32 Dans une enquête que vous avez réalisée, je crois, il y a une dizaine d'années, sur les déplacements des aérolétés, il y a quand même 66% qui déclaraient qu'ils étaient prêts à faire du covoiturage.
04:41 Donc c'est plutôt un bon chiffre.
04:44 La volonté est là, ça c'est clair. Et puis, il y a un autre phénomène qui nous a rattrapés, c'est l'économie.
04:51 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on sait qu'un véhicule coûte à chaque aérolété environ 500 euros par mois.
04:56 Vu le prix de l'essence, beaucoup covoiturent par obligation.
05:01 Ça c'est quelque chose qu'on n'avait peut-être pas il y a quelques années et qui s'est imposé à nous et auquel nous devons répondre.
05:07 Et encore une fois, dans l'enquête que je citais tout à l'heure, un covoitureur aérolété sur deux affirme covoiturer tous les jours ou plusieurs fois par semaine.
05:17 Exactement. Et puis dans la même enquête, vous avez pu le voir, il y a aussi des raisons diverses que le travail.
05:24 Il y a le sport qui est un motif de covoiturage, il y a le loisir, il y a essentiellement le travail et le professionnel.
05:31 Ces aires de covoiturage, vous mettez un point d'honneur à les installer en priorité sur de gros axes routiers, je dirais autoroutes ou périphériques,
05:43 on va parler de Servian tout à l'heure avec Bézier, mais là encore, c'est pas un petit peu restrictif ?
05:49 Est-ce que c'est pas un petit peu excluant pour les autres qui veulent faire du covoiturage ?
05:52 Non, on n'exclue pas, mais si j'ose dire, la priorité, c'était presque là où on voyait des voitures garées, où le covoiturage était presque sauvage.
06:03 Il y a eu des aires sauvages ?
06:06 Vous allez à Bézier, à l'aire de l'ouest, à la sortie ouest de l'autoroute, là où on a fait l'aire la plus grande de l'aéro, puisqu'il y a 170 places,
06:16 il y a quelques mois, quelques années, à l'entrée de l'autoroute, il y avait 10-15 places, mais sur le terrain vague qu'il y avait en face, on trouvait facilement 50 à 60 voitures tous les jours.
06:28 Donc là, l'aire s'est imposée à nous, comme ailleurs, Servian, Pézenas, c'était le cas aussi.
06:33 J'ai oublié de préciser aussi, c'est important, parce que vous êtes nombreux à nous écouter dans ce secteur-là,
06:37 que parmi les aires prévues d'ici 2028, il y a aussi tout le Lunelois, Lunel, Saint-Just, Moggio, qui n'est pas équipé à ce jour non plus.
06:45 - Non, non, non, on est en train d'y travailler. - Là, il y a un gros manque, oui.
06:49 - On y travaille dessus, et d'ailleurs, sur notre plan, on s'est mis d'accord aussi, pour à l'avenir, sur la carte Eroltes,
06:56 intégrer les aires de couverturage de la métropole, celles qui sont gratuites.
07:01 - Et parmi les aires prévues à plus long terme, c'est-à-dire au-delà de 2028, il va falloir impatienter un petit peu,
07:05 il y a notamment le Sud, Marseillan, Hague, Vias, il y a Lequelart, il y a Saint-Chignon, il y a Holonzac, il y a Grabel, mais une fois que le lien sera terminé.
07:13 - Mais ça, pour l'instant, ce n'est pas encore le cas. C'est loin quand même qu'on vous dite au-delà de 2028, ça peut être quand, a priori ?
07:20 - Alors, le plan prévoit ce que nous allons faire avec certitude, mais comme je vous l'ai dit tout à l'heure, on peut aller plus vite,
07:27 c'est-à-dire qu'avec les communes, les intercommunalités, quand il y aura des urgences et s'il y en a, on les étudiera au cas par cas,
07:36 on peut aller plus vite que ça. Ça, c'est le premier but à atteindre, mais à mon avis, il y en aura plus que ce que nous avons annoncé.
07:42 - Philippe Vidal, deuxième vice-président du conseil départemental et chargé notamment des infrastructures dans le département,
07:47 est revenu une nouvelle fois à ce micro pour nous parler de covoiturage. Bonne journée à vous.
07:50 - Oui, parce qu'on vous avait reçu pour parler de l'aéroport Béziers-Cap-d'Agde, là on vous retrouve pour le covoiturage.
07:55 On est en train de préparer une émission spéciale Monocycle la semaine prochaine, on vous invite, vous avez quelque chose ?
08:00 - Monocycle et Déplacement, d'où ces noms ?
08:03 - J'en étais sûr que vous étiez un spécialiste du monocycle. On en reparlera la semaine prochaine sur France Blu, remercie beaucoup.
08:09 Un petit coup d'œil sur la circulation, juste pour vous dire qu'il y a un accident à Béziers, si vous êtes sur la route côté ouest, ne soyez pas sur le côté nord.