La SNCF lance des travaux d’ampleur sur la ligne à grande vitesse. Du 9 au 12 novembre, il faudra plus de sept heures pour monter à la capitale au lieu de trois ! Un calendrier peu opportun alors que le 11-Novembre, férié, tombe un lundi.
Regarder, écouter, parler, manger, lire, dormir, marcher, râler, vous aurez le temps de tout faire. Si vous partez à Paris entre le samedi 9 et le mardi 12 novembre prochains, il va falloir s’armer de patience. Alors que depuis 2001, le TGV a rapproché les Marseillais et les Parisiens en reliant la première et la deuxième ville de France en trois heures, la SNCF va proposer une liaison en… 7 h 20. Mais n’espérez quand même pas une ristourne ou un trajet au prix d’un Ouigo. D’ailleurs, pour vingt minutes de plus, vous pouvez aussi aller à Madrid avec La Renfe.
Des travaux gigantesques sur la ligne à grande vitesse (LGV) Sud-Est vont être lancés au cours de ces quatre jours. Le tracé le plus fréquenté du réseau français sera donc entièrement fermé. Un chantier inédit à 820 millions d’euros (cofinancé par SNCF Réseau à hauteur de 700 millions d’euros et par la Commission européenne, pour 120 millions d’euros) qui va couper l’Hexagone en deux pour équiper la LGV Paris-Lyon du système ERTMS. Autrement dit : le plus haut standard européen de signalisation et de gestion du trafic.
Mille agents mobilisés pendant 101 heures
"Une opération de cette ampleur est une première mondiale sur une ligne à grande vitesse en exploitation", annonce la SNCF. Mille agents seront mobilisés en continu, pendant une durée de 101 heures. Cet outil, "c’est un peu l’équivalent du régulateur de vitesse à bord d’une voiture mais un régulateur qui serait connecté à l’ensemble du trafic pour maximiser la sécurité", nous traduit la SNCF. En temps réel, la position et la vitesse de tous les trains seront ainsi connues et le conducteur sera directement averti de la vitesse à respecter, en fonction des caractéristiques du train (vitesse limite ou capacité de freinage).
"Ce bond technologique permettra d’augmenter la fréquence des trains, d’améliorer leur régularité et de favoriser l’accès au réseau français pour les entreprises ferroviaires européennes", promet la SNCF, arguant aussi : la modernisation de la signalisation et des postes d’aiguillage (58 nouveaux postes seront mis en service), la centralisation de la supervision de la ligne en un lieu unique à Lyon (les 57 000 fils qui commandent les 250 aiguillages seront déconnectés puis reconnectés, vingt-deux trains en marche à blanc circuleront à 300 km/h pour tester les installations), l’augmentation de la puissance électrique, l’aménagement des infrastructures à Paris et Lyon.
Ce projet de LGV + vise, en particulier, à accroître la capacité de la ligne : de treize trains par heure et par sens en heure de pointe aujourd’hui, elle passera à seize en 2030, soit un gain de 25%, sans nouvelle infrastructure.
Regarder, écouter, parler, manger, lire, dormir, marcher, râler, vous aurez le temps de tout faire. Si vous partez à Paris entre le samedi 9 et le mardi 12 novembre prochains, il va falloir s’armer de patience. Alors que depuis 2001, le TGV a rapproché les Marseillais et les Parisiens en reliant la première et la deuxième ville de France en trois heures, la SNCF va proposer une liaison en… 7 h 20. Mais n’espérez quand même pas une ristourne ou un trajet au prix d’un Ouigo. D’ailleurs, pour vingt minutes de plus, vous pouvez aussi aller à Madrid avec La Renfe.
Des travaux gigantesques sur la ligne à grande vitesse (LGV) Sud-Est vont être lancés au cours de ces quatre jours. Le tracé le plus fréquenté du réseau français sera donc entièrement fermé. Un chantier inédit à 820 millions d’euros (cofinancé par SNCF Réseau à hauteur de 700 millions d’euros et par la Commission européenne, pour 120 millions d’euros) qui va couper l’Hexagone en deux pour équiper la LGV Paris-Lyon du système ERTMS. Autrement dit : le plus haut standard européen de signalisation et de gestion du trafic.
Mille agents mobilisés pendant 101 heures
"Une opération de cette ampleur est une première mondiale sur une ligne à grande vitesse en exploitation", annonce la SNCF. Mille agents seront mobilisés en continu, pendant une durée de 101 heures. Cet outil, "c’est un peu l’équivalent du régulateur de vitesse à bord d’une voiture mais un régulateur qui serait connecté à l’ensemble du trafic pour maximiser la sécurité", nous traduit la SNCF. En temps réel, la position et la vitesse de tous les trains seront ainsi connues et le conducteur sera directement averti de la vitesse à respecter, en fonction des caractéristiques du train (vitesse limite ou capacité de freinage).
"Ce bond technologique permettra d’augmenter la fréquence des trains, d’améliorer leur régularité et de favoriser l’accès au réseau français pour les entreprises ferroviaires européennes", promet la SNCF, arguant aussi : la modernisation de la signalisation et des postes d’aiguillage (58 nouveaux postes seront mis en service), la centralisation de la supervision de la ligne en un lieu unique à Lyon (les 57 000 fils qui commandent les 250 aiguillages seront déconnectés puis reconnectés, vingt-deux trains en marche à blanc circuleront à 300 km/h pour tester les installations), l’augmentation de la puissance électrique, l’aménagement des infrastructures à Paris et Lyon.
Ce projet de LGV + vise, en particulier, à accroître la capacité de la ligne : de treize trains par heure et par sens en heure de pointe aujourd’hui, elle passera à seize en 2030, soit un gain de 25%, sans nouvelle infrastructure.
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