Aurore Bergé, Ministre des Solidarités et des Familles de France, répond aux questions de Romain Desarbres au sujet du plan du gouvernement pour soutenir les aidants.
Retrouvez "La Grande interview Europe 1 - CNews de Romain Desarbres" sur : http://www.europe1.fr/emissions/lentretien-de-romain-desarbres
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00:00 -Europe 1.
00:01 -Bon, réveillez-vous.
00:02 Aurore Berger est l'invité de Romain Désarbes sur Europe 1.
00:06 -La grande interview d'Aurore Berger.
00:10 Bonjour, Aurore Berger. -Bonjour.
00:12 -Merci d'être avec nous sur CNews et sur Europe 1,
00:15 ministre des Solidarités, ministre des Familles.
00:18 Beaucoup de sujets à aborder avec vous, évidemment.
00:21 Les aidants, grand plan pour aider les aidants,
00:26 ceux qui aident un parent malade, on va en parler.
00:29 Beaucoup d'actualités.
00:31 Je voudrais commencer par un sujet inquiétant.
00:34 Il n'y a jamais eu aussi peu de naissances en France
00:38 depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale,
00:40 avec une chute de 7 % au premier semestre
00:42 par rapport à l'année dernière.
00:44 L'année dernière, les naissances étaient inférieures à 20 %
00:48 par rapport au pic de l'après-guerre.
00:50 Faut-il que les Français se remettent à faire des enfants ?
00:53 Et si oui, comment comptez-vous les y inciter ?
00:56 -On n'incite pas à faire des enfants,
00:58 mais on accompagne les familles et on les aide.
01:01 Aujourd'hui, en moyenne, les familles,
01:03 quand on les interroge, les futures familles,
01:06 nous disent qu'elles aimeraient avoir 2,38 enfants.
01:09 Ca veut dire qu'entre le désir d'enfant
01:12 et le nombre d'enfants qu'on arrive à accueillir dans nos familles,
01:16 il y a un écart.
01:17 Là, oui, l'Etat a un rôle majeur à jouer
01:19 sur sa politique familiale.
01:21 La politique familiale que mène l'Etat a un impact
01:24 sur le taux de natalité.
01:25 Les réformes qui ont été entreprises
01:27 dans le quinquennat Hollande,
01:29 qui ont baissé les allocations familiales,
01:32 elles ont eu une incidence,
01:33 parce qu'à partir de cette date,
01:35 il y a une baisse progressive de la natalité.
01:38 Ca veut dire qu'il faut changer sur la politique familiale
01:41 pour se dire que ça doit être une politique au service
01:44 de toutes les familles et une politique
01:47 qui doit encourager la natalité.
01:49 -C'est une peur de l'avenir ?
01:51 -Il y a plein de facteurs qui peuvent l'expliquer.
01:54 Il y a des facteurs sanitaires.
01:56 On voit qu'il y a une hausse de l'infertilité.
01:58 Ca, c'est un grand tabou.
02:00 Il faut le mettre sur la table,
02:02 parce que c'est un enjeu sanitaire majeur.
02:04 Ca fracasse des familles de se dire
02:06 qu'on désire avoir un enfant, mais qu'on n'y arrive pas
02:09 pour des enjeux de santé et de santé publique.
02:12 Il faut poser ce sujet sur la table.
02:14 On va le faire avec le ministre de la Santé.
02:17 Les parents ne se sentent pas assez soutenus.
02:20 C'est pour ça que j'ai mis sur la table
02:22 le sujet parental, celui qui vient après le congé maternité.
02:26 Si vous savez que vous allez avoir plus de temps
02:28 auprès de votre jeune enfant,
02:30 c'est pas la même chose sur la manière
02:32 avec laquelle vous concevez votre parentalité.
02:35 -Certains craignent que l'immigration
02:37 vienne remplacer la natalité.
02:39 -Je ne veux pas rentrer dans ces débats.
02:41 Il faut d'abord qu'on ait un débat positif
02:44 sur est-ce que les Français qui souhaitent avoir des enfants,
02:47 qui souhaitent passer aux premiers enfants,
02:50 ont-ils les moyens de pouvoir réaliser
02:52 ce qui est un des désirs les plus intimes
02:55 et les plus puissants qu'on puisse avoir ?
02:57 C'est le rôle de l'Etat de les accompagner.
03:00 -Aurore Berger, je voulais vous entendre
03:02 sur le projet de loi immigration.
03:04 Il est en préparation.
03:06 Le texte devrait prévoir des expulsions facilitées
03:09 et une réforme de l'AME, l'Aide médicale d'Etat,
03:12 qui est versée, qui est proposée,
03:14 qui est accordée aux étrangers,
03:16 même en situation irrégulière.
03:18 Est-ce que vous avez la qualité de revoir l'AME ?
03:21 -En vérité, il y a un débat qui existe au Sénat.
03:24 Vous savez que le projet de loi a commencé
03:27 sa vie parlementaire au Sénat.
03:29 Il a été adopté en commission.
03:31 Il va être débattu dans l'hémicycle au Sénat.
03:33 J'attends de voir ce que les sénateurs vont en dire
03:36 avec les deux volets que vous abordez.
03:39 Comment on fait en sorte que ceux qui n'ont pas vocation
03:42 à rester sur notre territoire soient bien expulsés
03:45 dans les meilleurs délais ?
03:47 Quelqu'un qui a été condamné pour un délit ou un crime
03:50 dans notre pays, purgé une peine de prison,
03:52 puisse être ensuite renvoyé, expulsé.
03:55 Et puis, j'y tiens aussi, la question de régulariser
03:58 celles et ceux qui s'intègrent dans notre pays
04:01 par le travail et dont on a besoin en plus
04:03 dans des secteurs en tension.
04:05 -Ca passerait par une circulaire ou un arrêté.
04:08 -Encore une fois, le projet de loi est déjà sur la table
04:11 et en cours de discussion au Sénat.
04:13 Voyons ce que disent les parlementaires.
04:16 -Mais Aurore Berger, pourquoi régulariser des illégaux
04:19 quand bien même ils travaillent dans des secteurs en tension
04:22 alors qu'il y a déjà 430 000 étrangers réguliers
04:26 qui ont des papiers sans emploi sur le territoire ?
04:29 -Il faut se poser la question de qui on veut accueillir.
04:32 C'est ça, le résultat d'un Etat qui doit être souverain.
04:35 -Mais pourquoi donner des papiers à des illégaux
04:38 alors qu'il y a déjà des étrangers...
04:40 -Un Etat souverain doit décider qui l'accueille et qui l'expulse.
04:44 C'est notre cas. La France doit retrouver,
04:47 et c'est ce qu'on fait depuis 6 ans, sa pleine souveraineté,
04:50 en matière de politique migratoire.
04:52 On préfère accueillir celles et ceux qui s'intègrent
04:55 à nos valeurs républicaines par le travail,
04:58 qui tiennent aussi, il faut être très lucide,
05:01 par les anciens chefs d'entreprise, des secteurs entiers,
05:04 que ce soit dans l'agriculture, le bâtiment, l'hôtellerie,
05:07 la restauration, le médico-social,
05:09 vous avez des immigrés qui travaillent et dont nous avons besoin.
05:13 On peut les accueillir, les régulariser,
05:16 permettre à leurs enfants d'aller à l'école,
05:18 mais expulser avec la plus grande fermeté
05:21 ceux qui enfreignent nos valeurs et nos règles.
05:23 -Il faut un référendum sur l'immigration.
05:26 Pour ça, il faudrait toucher à la Constitution.
05:29 Vous le souhaiteriez ?
05:30 -Il faudrait déjà modifier la Constitution
05:33 pour poser la question aux Français sur les enjeux migratoires.
05:36 Il y a déjà un débat parlementaire.
05:38 Pourquoi on ne laisse pas cette chance au débat parlementaire ?
05:42 Je veux qu'on puisse aller au bout.
05:44 J'étais parlementaire pendant six ans avant notre gouvernement.
05:48 Je tiens à ce débat.
05:49 Les parlementaires peuvent sortir un projet du sens
05:52 et d'efficacité.
05:53 -Vous ne trouvez pas ça fou qu'on ne puisse pas questionner
05:57 les Français sur un thème qui n'est pas un petit thème ?
06:00 L'immigration, c'est un thème important.
06:02 -On peut aussi considérer qu'une campagne présidentielle,
06:05 l'un des principaux thèmes abordés par une campagne présidentielle,
06:09 est la souveraineté de notre pays.
06:11 Les questions migratoires sont évoquées
06:14 dans la campagne présidentielle.
06:16 Je trouve un peu office de référendum sur ces enjeux-là.
06:19 Si le général De Gaulle a mis des règles claires
06:22 sur ce qui doit être ou pas soumis au référendum,
06:24 c'est pour de bonnes raisons.
06:26 On en discutera.
06:28 -Aurore Bergé, ministre des Solidarités et des Familles.
06:31 Un fait divers,
06:34 je vais vous entendre sur un fait divers et ses conséquences.
06:38 Une femme délinquante, lors d'une expédition punitive
06:41 dans un établissement scolaire, a éperné dans la Marne.
06:45 C'était ce mercredi.
06:47 Il y a eu des interpellations.
06:49 Je ne vais pas vous demander de commenter ce fait divers.
06:52 Mais on entend les Français réclamer la fin des aides sociales
06:57 pour les familles de délinquants.
06:59 Qu'en pensez-vous en tant que ministre des Familles ?
07:02 -Je dis que déjà, en grande partie, ça existe.
07:05 Peut-être que les gens ne le sachent pas.
07:07 Si un mineur délinquant est condamné,
07:10 alors immédiatement, les allocations familiales sont suspendues.
07:13 J'entends le Rassemblement national qui veut en faire une grande loi
07:17 et on en débattra à l'Assemblée nationale la semaine prochaine.
07:20 En vérité, ça existe déjà.
07:22 Le sujet, ce n'est pas tant ça,
07:24 c'est l'enjeu de responsabilisation des parents,
07:27 la question des droits et devoirs.
07:29 Hier, au côté de la Première ministre,
07:31 on était en débat sur ces enjeux.
07:33 Quels sont les enjeux qu'on tire après les émeutes
07:36 dans notre pays ? C'est déjà ça.
07:38 C'est le retour de la question de la parentalité,
07:41 des droits et des devoirs, de la responsabilisation des parents.
07:44 Et la responsabilisation des pères.
07:47 On me dit qu'il y a presque une famille sur quatre
07:50 qui serait monoparentale, mais les pères n'ont pas disparu.
07:53 Ils sont où, aussi, dans la responsabilité
07:56 qui doit être la leur, tout au long de leur vie
07:58 et de la vie de leur enfant, pour ne pas laisser les femmes
08:02 seules à assumer leurs responsabilités parentales ?
08:05 Comment on pourrait l'avoir, ce débat ?
08:07 Effectivement, on parle publiquement
08:10 d'une famille monoparentale.
08:12 Ca veut dire, dans l'immense majorité des cas,
08:14 une mère avec ses enfants.
08:16 Et vous dites qu'il faut qu'on retrouve le père.
08:19 -Je dis juste que quand on se sépare de sa femme,
08:22 on ne se sépare pas de ses enfants.
08:24 Quand on met des enfants au monde,
08:27 c'est pour toute la vie de nos enfants
08:29 que nous nous engageons et que nous avons une responsabilité.
08:33 C'est pas juste une pension alimentaire.
08:35 C'est les droits et devoirs, les valeurs que nous transmettons.
08:39 C'est pour ça qu'on a envie d'avoir des enfants dans notre pays,
08:43 pour transmettre un héritage, des valeurs,
08:45 mais on a aussi une responsabilité à leur égard.
08:48 On ne peut pas laisser les femmes seules
08:51 à assumer ces responsabilités.
08:53 -Qu'est-ce que vous proposez, Mme la ministre des Familles ?
08:56 -Je vous le dis, à la fois réfléchir réellement au rôle
09:00 et à la mission que les pères doivent avoir.
09:02 -Mettre les pères devant leurs responsabilités.
09:05 -Oui, parce qu'aujourd'hui, l'Etat est venu se substituer.
09:09 Quand la pension alimentaire n'est pas payée,
09:11 on ne va pas faire payer à la mère et à l'enfant
09:14 le fait que le père soit défaillant.
09:17 On a besoin d'accompagner la mère et les enfants.
09:20 Mais on a une responsabilité politique,
09:22 une responsabilité morale dans notre pays,
09:25 de se dire qu'à un moment, on a des parents,
09:28 et que c'est les deux parents qui doivent être placés
09:31 au cours de leur vie.
09:32 -On parle des familles, de la Journée nationale,
09:35 des aidants familiaux. C'est l'un de vos sujets.
09:38 Vous allez présenter un plan pour les aidants familiaux.
09:41 On parle de 8 à 11 millions de personnes,
09:44 une dizaine de millions en France.
09:46 -Plus de 9 millions de personnes
09:48 vont aider un proche.
09:49 Vous allez aider un parent en perte d'autonomie,
09:52 vous allez aider un enfant en situation de handicap,
09:55 vous allez aider votre conjoint.
09:58 Plus de 9 millions de Français
10:00 vont aider un proche,
10:01 parce qu'ils sont aidants et aimants de la personne.
10:04 Ils vont tellement accompagner ce proche
10:07 qu'ils vont être en rupture de leur vie professionnelle.
10:10 Ils vont oublier leur propre santé.
10:12 Notre enjeu, c'est, si on veut bien accompagner
10:15 les personnes en situation de handicap,
10:17 perdre leur autonomie,
10:19 il faut prendre soin de ceux qui le prennent.
10:21 -Concrètement, ce plan, en quelques lignes ?
10:24 -Concrètement, leur offrir du répit.
10:26 Vous ne pouvez pas, 365 jours sur 5,
10:29 jour et nuit, prendre soin de l'autre.
10:31 Vous devez prendre soin de vous-même.
10:33 C'est la garantie de la promesse du président de la République,
10:37 15 jours de répit par an pour les aidants.
10:39 C'est aussi augmenter les droits des aidants.
10:42 On a créé un congé proche aidant,
10:44 qu'on vient renforcer avec des droits rechargeables.
10:47 Vous pouvez aider un parent, un enfant,
10:49 ça vous permet de prendre un congé pour l'accompagner.
10:52 Et la responsabilisation des entreprises.
10:55 Elles vont venir au ministère,
10:57 dans les grandes entreprises de notre pays,
10:59 à la L'Oréal, la J.C. Decaux, la BNP, la Poste, SNCF,
11:02 pour s'engager pour les aidants,
11:04 c'est-à-dire augmenter leurs droits, mieux les accompagner,
11:08 qu'il n'y ait pas de rupture dans leur vie professionnelle,
11:11 qu'on ait une société plus bienveillante.
11:14 Un chiffre, 400 000 familles chaque année
11:16 sont concernées par l'arrivée d'un enfant
11:19 en situation de handicap ou un enfant malade.
11:21 Toutes les familles françaises peuvent être confrontées
11:25 et accompagnées.
11:26 -Ca se traduit par quoi ?
11:27 15 jours de répit, ça veut dire quoi ?
11:30 15 jours d'arrêt de travail ?
11:32 -On a déjà un congé proche aidant qu'on peut prendre,
11:35 qui vous garantit que vous continuez
11:37 à être indemnisé, soutenu financièrement.
11:39 Mais ça se traduit par des places en plus,
11:42 pour de l'accueil temporaire,
11:44 si vous avez besoin de souffler, d'être opéré,
11:46 et que vous avez besoin de laisser la personne que vous aimez.
11:50 -On se trouve d'un malade d'Alzheimer,
11:52 on peut le laisser une journée.
11:55 -C'est de l'accueil temporaire, de jour.
11:57 Quand vous avez un enfant en situation de handicap,
12:00 c'est aussi pouvoir parfois souffler un peu le week-end,
12:03 pendant les vacances.
12:04 On crée 6 000 nouvelles places,
12:06 accueil temporaire, week-end ou pendant les vacances.
12:09 D'ici la fin du quinquennat, on aura 40 000 places de répit
12:13 dans notre pays, en plus, évidemment,
12:15 de toutes celles et ceux qui sont accueillis
12:17 dans des établissements spécialisés
12:20 au regard de la nécessité due à leur santé
12:22 ou parfois leur handicap.
12:24 -Laure Orberger, ministre des Solidarités et des Familles,
12:27 la grande interview sur CNews et sur Europe 1.
12:30 Je voulais vous entendre sur l'Arménie.
12:32 La ministre des Affaires étrangères,
12:34 Catherine Colonna, dit que ce qui s'est passé au Haut-Karabakh
12:38 ressemble à une épuration ethnique,
12:40 100 000 Arméniens déplacés.
12:42 Emmanuel Macron estime que pour le moment,
12:44 il ne faut pas sanctionner l'Azerbaïdjan,
12:47 qui a chassé les Arméniens du Haut-Karabakh.
12:49 Qu'attend-on pour sanctionner l'Azerbaïdjan ?
12:52 -On n'a pas attendu pour aider l'Arménie.
12:54 On a débloqué des fonds d'urgence pour accompagner les Arméniens.
12:58 On a envoyé des moyens militaires.
13:00 Donc, le lien d'amitié entre la France et l'Arménie,
13:03 il est tellement puissant.
13:05 Vous le savez bien, la communauté arménienne
13:07 est extrêmement importante dans notre pays,
13:10 et pas juste en nombre, mais au regard des liens.
13:13 Il est inenvisageable que la France laisse tomber l'Arménie,
13:16 que l'UE laisse tomber l'Arménie.
13:18 Si on laisse tomber l'Arménie,
13:20 les valeurs et l'héritage qui sont les nôtres...
13:23 -Mais qu'attend-on pour sanctionner l'Azerbaïdjan ?
13:25 -Les décisions... -A qui on achète du gaz.
13:28 -Elles seront prises, elles doivent être prises
13:31 au niveau européen. On n'a pas tremblé sur le crâne.
13:33 C'était aussi des décisions très difficiles,
13:36 y compris parfois économiques,
13:38 y compris parfois qu'on a dû soutenir financièrement en France.
13:41 Encore une fois, personne ne peut laisser tomber l'Arménie.
13:45 Le président de la République, sur ces sujets,
13:48 a largement contribué à faire en sorte, évidemment,
13:50 d'alerter, et non seulement d'alerter,
13:53 mais de faire en sorte que des décisions soient prises.
13:56 -Le campus de rentrée de votre parti Renaissance
13:58 a lieu à Bordeaux ce week-end. Ursula von der Leyen,
14:01 la présidente de la Commission européenne, est invitée.
14:05 Elle, qui a signé un contrat de gaz avec l'Azerbaïdjan,
14:08 l'Azerbaïdjan qui vient d'attaquer les Arméniens du Haut-Karabakh.
14:11 Vous êtes à l'aise avec la venue d'Ursula von der Leyen ?
14:14 -Elle est invitée en tant que présidente de la Commission,
14:18 et vous savez l'engagement qui est le nôtre
14:20 sur les enjeux européens.
14:21 Dans une année qui sera une année d'élections européennes,
14:25 c'est aussi un signal qui est envoyé de dire
14:27 qu'on est au clair sur l'engagement européen,
14:30 ce qui n'est pas totalement le cas
14:32 d'un certain nombre d'autres partis politiques.
14:34 En plus, nous, nous sommes unis pour les élections européennes.
14:38 Ce qui n'est pas totalement le cas d'un certain nombre
14:41 d'autres partis politiques.
14:42 -Ca sera ma dernière question.
14:44 De nombreuses personnalités sont attendues
14:46 à cette réunion de renaissance.
14:48 Il sera question des Européennes.
14:50 Quel candidat allez-vous soutenir ?
14:52 Le RN a déjà son candidat, les LR sont en passe de l'avoir.
14:56 Quel candidat allez-vous soutenir ?
14:58 -On verra. -On parle de Stéphane Séjourné.
15:00 -Il est légitime.
15:01 Il est le président du parti, du groupe Renew
15:04 au Parlement européen.
15:05 Il décidera s'il souhaite ou pas être la tête de liste.
15:09 Je pense que plutôt que de se faire
15:11 une tête de liste, j'aimerais que les autres partis
15:14 nous disent quel est leur projet.
15:16 Je les ai vus se précipiter à désigner des candidats.
15:19 Je ne les ai pas vus se précipiter ni à s'unir
15:21 ni à définir le projet européen qui est le leur.
15:24 Nous, on a un projet et on a une totale union
15:27 entre Renaissance, Le Modem et Horizon.
15:29 C'est ça qui est important.
15:31 -Merci beaucoup. C'était la grande interview
15:33 de Aurore Berger, ministre des Solidarités et des Familles.
15:37 Merci beaucoup, Mme Berger.
15:39 Merci beaucoup, Mme Berger.
15:41 Merci beaucoup, Mme Berger.
15:43 Merci beaucoup, Mme Berger.
15:44 Merci beaucoup, Mme Berger.
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