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Retrouvez "La Grande interview Europe 1 - CNews de Romain Desarbres" sur : http://www.europe1.fr/emissions/lentretien-de-romain-desarbres

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Transcription
00:00 puisqu'on parle des familles, qu'on parle de la journée nationale des aidants familiaux.
00:03 C'est l'un de vos sujets et vous allez présenter un plan pour les aidants familiaux.
00:08 On parle de 8 à 11 millions de personnes, une dizaine de millions de personnes en France.
00:13 C'est ça, plus de 9 millions de personnes qui au cours de leur vie vont aider un proche.
00:16 C'est-à-dire, tout simplement, vous allez aider un parent qui est en perte d'autonomie,
00:20 vous allez aider un enfant en situation de handicap, vous allez aider votre conjoint.
00:24 Donc plus de 9 millions de Français qui souvent aussi s'oublient eux-mêmes
00:28 parce qu'ils vont accompagner un proche, parce qu'ils sont aidants et aimants de la personne.
00:32 Et donc ils vont tellement accompagner ce proche que parfois ils vont être en rupture,
00:35 rupture de leur vie professionnelle, ils vont oublier leur propre santé.
00:39 Et notre enjeu, c'est si on veut bien accompagner les personnes qui sont dans des difficultés
00:43 parce que personne en situation de handicap perd d'autonomie,
00:46 il faut aussi prendre soin de ceux qui prennent soin d'eux.
00:49 Alors concrètement, ce plan en rend quelques lignes ?
00:52 Concrètement, leur offrir du répit.
00:54 C'est-à-dire que vous ne pouvez pas, 365 jours sur 5, jour et nuit,
00:57 prendre soin de l'autre, vous avez aussi besoin de prendre soin de vous-même.
01:00 C'est la garantie de la promesse du président de la République,
01:03 à minima, 15 jours de répit par an pour les aidants.
01:06 C'est aussi augmenter encore les droits des aidants.
01:08 On a créé un congé proche aidant qu'on vient renforcer avec des droits qui sont rechargeables.
01:13 Parce que dans une vie, vous pouvez aider un parent, vous pouvez aider un enfant,
01:17 et donc ça vous permet de prendre un congé pour l'accompagner.
01:19 Et, ce que je tenais beaucoup, la responsabilisation des entreprises.
01:22 Elles vont venir au ministère, certaines des plus grandes entreprises de notre pays,
01:26 je pense à l'Oréal, à J.C. Decaux, à la BNP, La Poste, SNCF notamment,
01:30 donner que quelques exemples pour s'engager pour les aidants.
01:33 C'est-à-dire augmenter leurs droits, mieux les accompagner,
01:36 qu'il n'y ait pas de rupture dans leur vie professionnelle,
01:38 qu'on ait une société qui soit aussi plus bienveillante.
01:40 Parce que vous savez, un chiffre, 400 000 familles chaque année
01:44 sont concernées par l'arrivée d'un enfant en situation de handicap ou un enfant malade.
01:47 Donc, c'est toutes les familles françaises qui peuvent être confrontées
01:51 à ces difficultés et qui doivent être accompagnées.
01:53 Ça se traduit par quoi concrètement ? 15 jours de répit, ça veut dire quoi ?
01:57 15 jours d'arrêt de travail ?
02:00 On a déjà un congé proche aidant qu'on peut prendre,
02:03 qui vous garantit évidemment que vous continuiez à être indemnisé, soutenu financièrement.
02:07 Mais ça se traduit surtout par des places en plus.
02:09 Des places pour de l'accueil temporaire,
02:11 si vous avez besoin par exemple vous-même de souffler,
02:13 vous-même par exemple d'être opéré
02:15 et que vous avez besoin de laisser la personne que vous aimez et que vous aidez.
02:18 Pour le cas d'un malade d'Alzheimer par exemple, on peut le laisser une journée.
02:21 Évidemment, c'est de l'accueil temporaire, de l'accueil de jour.
02:24 Quand vous avez un enfant en situation de handicap,
02:26 c'est aussi pouvoir parfois souffler un peu le week-end,
02:29 souffler un peu pendant les vacances.
02:31 Donc, on crée 6000 nouvelles places,
02:33 accueil temporaire, week-end ou pendant les vacances.
02:36 Ce qui va faire que d'ici la fin du quinquennat,
02:38 on aura ce qu'on appelle 40 000 places de répit dans notre pays.
02:42 En plus évidemment de toutes celles et ceux qui sont accueillis parfois
02:45 dans des établissements spécialisés au regard évidemment de la nécessité
02:49 dû à leur santé ou parfois leur handicap.

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