Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00 Ces news, il est bientôt 6h, il est même 6h passé, bienvenue à tous, merci d'être
00:00:05 avec nous.
00:00:06 Vous regardez la matinale à la une ce matin, une expédition punitive au lycée Stéphane
00:00:12 Essel d'Epernay dans la Marne.
00:00:14 Profitant de la pause déjeuner, des individus cagoulés se sont introduits dans l'établissement.
00:00:19 Ils s'en sont pris à un élève.
00:00:22 On va vous raconter ce qui s'est passé.
00:00:23 Au procès de Redouane Faïd, une erreur monumentale.
00:00:27 L'un des accusés qui bénéficie du statut de repenti a vu son visage dévoilé dans
00:00:33 la salle d'audience à cause d'une erreur technique vidéo.
00:00:36 Marine Sabourin avec nous pour nous expliquer exactement ce qui s'est passé.
00:00:41 Salah Abdeslam pourrait ne pas revenir en France.
00:00:45 La Belgique veut le garder car elle estime que ses conditions d'incarcération ne respectent
00:00:50 pas la Convention européenne des droits de l'homme.
00:00:53 L'indignation de toutes les victimes du terrorisme et du terroriste islamiste, on en parle ce matin.
00:00:59 Les derniers chiffres de la lutte contre la fraude.
00:01:03 L'assurance maladie a détecté au premier semestre des montants records de fraude.
00:01:06 Mais est-ce suffisant compte tenu de l'ampleur du phénomène ?
00:01:10 Le Mic Guillaume va tout nous expliquer.
00:01:12 A tout de suite le Mic.
00:01:13 Et puis ce soir à 21h, c'est le match France-Italie.
00:01:16 Les bleus doivent remporter le match pour se qualifier pour les quarts de finale.
00:01:21 Si Antoine Dupont est toujours absent, la France part grande favorite dans cette rencontre
00:01:26 qui se jouera à Lyon.
00:01:27 C'est ce que vous nous direz.
00:01:28 Saïd El Abadi, à tout de suite Saïd.
00:01:30 Scène de guérilla au lycée d'Epernay dans la Marne.
00:01:34 Plusieurs individus ont été placés en garde à vue après s'être introduits dans l'établissement.
00:01:38 Ils avaient l'intention de s'en prendre à un élève mineur, Chana.
00:01:42 Vous le voyez, ces individus cagoulés ont profité de la pause déjeuner pour forcer
00:01:46 l'entrée et enjamber la grille.
00:01:48 Heureusement, la police est intervenue très rapidement pour sécuriser les lieux.
00:01:51 Ce qui a fait fuir les agresseurs qui ont quitté l'établissement sans faire aucun
00:01:55 blessé.
00:01:56 Je vous propose d'écouter Christian Pouce du syndicat Unité SGP Police de la Marne.
00:02:01 Vous avez seulement une patrouille de trois fonctionnaires de police qui a pu intervenir.
00:02:06 Avec heureusement, en raison du créneau horaire qui était aux alentours de 12h, 12h15, l'appui
00:02:14 du groupe de sécurité de proximité.
00:02:15 Mais ça reste toujours très juste d'intervenir dans des situations critiques.
00:02:20 Ça c'est la première chose.
00:02:22 Le deuxième élément qu'on peut mettre en avance, c'est la qualité des enquêteurs
00:02:27 et des officiers de police judiciaire sur Épernay qui ont participé à l'interpellation
00:02:31 d'individus qui ont été d'ailleurs interpellés sur Chalon.
00:02:34 On laisserait peut-être plus au procureur de la République s'exprimer sur l'affaire.
00:02:39 Ce qu'il faut comprendre, c'est que dans une petite agglomération, on peut rencontrer
00:02:42 les mêmes difficultés que dans d'autres grosses agglomérations.
00:02:45 Et pour parler plus particulièrement d'Épernay, on peut considérer qu'il y a un manque
00:02:51 de client d'effectifs dans cette circonscription.
00:02:54 Voilà, soyez là à 7h10, on sera avec Christian Pouce du syndicat Unité SGP Police FO de
00:03:00 La Marne.
00:03:01 Il sera en direct avec nous.
00:03:03 Et puis cette question que je vous pose ce matin, vous flashez le QR code, vous connaissez
00:03:07 le principe, vous enregistrez une vidéo pour dire ce que vous en pensez.
00:03:11 De plus en plus de violence dans les lycées.
00:03:13 Est-ce que vous êtes inquiets ? Qu'est-ce qu'il faudrait faire ?
00:03:15 Vous flashez le QR code, c'est très important.
00:03:18 Et ensuite, vous allez voir, vous êtes guidés.
00:03:21 C'est extrêmement simple et on écoute vos points de vue.
00:03:24 C'est toujours très intéressant.
00:03:25 Vous avez la parole dans la matinale.
00:03:27 C'est toujours très intéressant.
00:03:28 C'est à 7h25 et à 8h30.
00:03:31 On va à présent parler du procès de Rédouane Faïd.
00:03:37 Le visage d'un accusé comparaissant caché a été montré sur les écrans destinés
00:03:43 au public.
00:03:44 Par erreur, évidemment, un acte grave puisque cet homme avait changé d'identité après
00:03:48 avoir donné aux autorités le nom d'une figure du grand banditisme, Jacques Mariani
00:03:53 en l'occurrence.
00:03:54 Il est actuellement jugé pour avoir joué les intermédiaires entre Rédouane Faïd et
00:03:59 Jacques Mariani dans le cadre d'un supposé projet d'évasion alors que le braqueur était
00:04:03 incarcéré à la prison d'arrêt de Fray & Marine Sabourin.
00:04:06 Avec nous Marine, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:04:07 Vous l'avez dit Shana, cet homme de 48 ans qu'on appellera Marc a changé de vie et
00:04:12 d'identité en 2017 lorsqu'il a donné le nom de son ex-ami Jacques Mariani.
00:04:16 Selon ses déclarations de l'époque, Rédouane Faïd aurait demandé à Mariani des armes,
00:04:20 des explosifs et de l'argent pour s'évader en échange de quoi il promettait d'assassiner
00:04:24 un des membres du clan rival de Mariani.
00:04:27 Marc lui avait à cette époque un rôle intermédiaire entre la famille Faïd et la famille Mariani.
00:04:32 Depuis ce jour-là, les vies de Marc et sa famille, ses trois enfants, sa femme, ont
00:04:35 été bouleversées.
00:04:36 Ils ont déménagé à l'étranger, ils ont changé de nom, parler avec leurs proches
00:04:40 est quasiment devenu impossible.
00:04:42 Hier, c'était donc à son tour d'être interrogé à la barre et c'est tout un dispositif
00:04:46 de sécurité qui doit être mis en place pour le protéger.
00:04:48 La salle a donc été vidée afin qu'il puisse se déplacer.
00:04:51 Des paravents ont été installés dans son dos.
00:04:53 Marc a pris place, l'audience a recommencé.
00:04:56 Il a eu le temps de prononcer cette phrase "ça fait un mois que je suis là, que j'entends
00:04:59 que je suis un menteur, ce n'est pas du tout simple d'être là".
00:05:02 Et à ce moment-là, il est apparu sur une dizaine d'écrans géants de la salle.
00:05:05 Pour une raison encore inconnue, cette caméra face à la barre n'était pas désactivée.
00:05:09 Les proches de Jacques Mariani ont jubilé quand ils ont reconnu Marc.
00:05:12 Son avocate a essayé de cacher son visage.
00:05:14 C'était trop tard, l'audience a été suspendue.
00:05:17 Et quand il y a eu le retour du public, la présidente a annoncé qu'une photo a été
00:05:21 publiée sur les réseaux sociaux de Marc.
00:05:23 Elle a donc ordonné aux gendarmes de ne laisser personne sortir, de vérifier tous les téléphones,
00:05:28 mais rien n'a été trouvé.
00:05:29 Les avocats généraux, eux, ont annoncé une enquête administrative pour connaître
00:05:33 les raisons de cet incident qui menace sérieusement la vie de Marc et sa famille.
00:05:36 Merci beaucoup Marine Sabourin.
00:05:37 On sera avec Georges Fenech à 6h45.
00:05:39 Et vous allez continuer à nous raconter ce qui s'est passé, la vie de Georges Fenech
00:05:44 sur cette erreur extrêmement grave.
00:05:46 D'ailleurs, il va y avoir une enquête pour savoir si c'est vraiment une erreur.
00:05:49 Espérons que ce soit, entre guillemets, juste une erreur.
00:05:52 Merci beaucoup Marine.
00:05:54 La Belgique interdit pour le moment le retour en France de Salah Abdeslam.
00:05:58 Le dernier membre encore en vie du commando des attentats du 13 novembre a été remis
00:06:02 par la France à la Belgique.
00:06:03 Il y a un an, le temps du procès des attentats de mars 2016 à Bruxelles.
00:06:08 Il devait revenir purger sa peine en France le 12 octobre au plus tard.
00:06:12 Mais rebondissement inattendu, un juge en référé a suspendu temporairement, puisque
00:06:18 c'est du référé, ce transfert.
00:06:20 Selon ses avocats, de les avocats de Salah Abdeslam, à qui la Cour d'appel belge donne
00:06:25 raison, il subit une violation de ses droits en France.
00:06:28 Condamné à Paris à la perpétuité incompréhensible, il ne pourra pas bénéficier d'aménagement
00:06:33 de peine et n'a donc aucun espoir de libération ni de réinsertion.
00:06:38 Je propose d'écouter le président d'une association de victimes du 13 novembre.
00:06:42 Ce que nous demandons c'est que la justice française puisse obtenir l'exécution de
00:06:52 la peine qu'elle a prononcée.
00:06:54 Il faut aussi tempérer le propos en rappelant que c'est aujourd'hui une décision d'un
00:07:04 juge des référés belges qui fait l'objet de ce débat et que la décision au fond
00:07:11 n'a pas encore été prise.
00:07:15 Il nous faut donc attendre la décision au fond pour avoir la vraie décision finale.
00:07:23 On sera à 8h30 avec maître Samia Maktouf, avocate de famille des victimes du 13 novembre.
00:07:30 Elle sera avec nous pour parler de ce qui se passe en Belgique.
00:07:34 D'ici à 2027, la production annuelle de pompes à chaleur doit atteindre 1 million.
00:07:40 1 million de pompes à chaleur fabriquées en France.
00:07:44 C'est le souhait d'Emmanuel Macron.
00:07:45 Plus écologique et économique, ce moyen de chauffage séduit de plus en plus de Français.
00:07:48 Vous en faites peut-être partie.
00:07:50 Pour faire face à cette forte demande, les entreprises du secteur doivent affronter de
00:07:54 nombreux défis à la fois logistiques et humains.
00:07:57 Goderic Baie.
00:07:58 Adieu la chaudière au fioul, bonjour la pompe à chaleur.
00:08:06 De plus en plus de particuliers décident de franchir le pas et d'opter pour des énergies
00:08:10 propres.
00:08:11 Un choix à la fois écologique et économique.
00:08:14 On aurait pu mettre des radiateurs électriques aussi.
00:08:16 Comme l'électricité augmente aussi, je pense que la pompe est quand même plus rentable.
00:08:23 Et ce client est loin d'être le seul à faire ce constat.
00:08:26 Une aubaine pour les entreprises qui constatent une nette évolution des ventes.
00:08:30 D'année en année, ça prend une ampleur de plus en plus importante.
00:08:34 On voit, si on peut parler un petit peu de chiffres, de facilement 15 à 20% de plus
00:08:40 par an.
00:08:41 On voit bien que l'État a fait tout pour pousser à la pose de pompes à chaleur et
00:08:45 remplacer ces énergies fossiles vers des énergies propres.
00:08:49 Le gouvernement propose des subventions à ceux qui souhaitent cette rénovation thermique.
00:08:53 Et pour 2027, l'État veut tripler le nombre de pompes à chaleur produites sur le sol
00:08:58 français, soit 1 million d'unités par an.
00:09:01 Un objectif qui risque de se heurter au manque de main d'œuvre.
00:09:04 Les fabricants ont déjà du mal à recruter du personnel qualifié.
00:09:08 Voilà, effectivement, il va falloir recruter.
00:09:10 La pompe à chaleur, c'est vrai que ça a le vent en poupe, le milieu, puisque ça
00:09:14 fonctionne à l'électricité, donc ça ne rejette pas de CO2.
00:09:17 Exactement, c'est une subvention au gaz et au fuel.
00:09:19 Le gaz et le fuel, mais le problème, c'est que ce sont des pompes qu'on importe encore
00:09:22 massivement et qu'il faut réussir à produire plus.
00:09:24 Donc si on donne des aides pour acheter des pompes à chaleur, on donne des aides pour
00:09:27 acheter des pompes à chaleur qui viennent d'Asie, qui ne sont pas fabriquées en France.
00:09:31 C'est embêtant.
00:09:32 Ou en tout cas en Europe.
00:09:33 Le bâtiment principal du siège de France Télévisions va être rebaptisé Maison Jean-Pierre Elkabache.
00:09:39 C'est la PDG du groupe France Télé qui l'a annoncé hier dans un communiqué.
00:09:44 Un hommage sera rendu lundi à 10h à Jean-Pierre Elkabache en présence d'Emmanuel Macron.
00:09:50 Voilà les obsèques de Jean-Pierre qui seront célébrés cet après-midi.
00:09:55 Le sport, le sport tout de suite avec Saïd El Abadi.
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00:10:07 Le sport avec du rugby évidemment, la Coupe du Monde.
00:10:11 France-Italie aujourd'hui, c'est le jour J.
00:10:12 Les Bleus doivent terminer le travail pour se qualifier pour les quarts de finale.
00:10:16 Oui Romain, le 15 de France doit composter son billet ce soir pour le quart.
00:10:19 Et oui, les hommes de Fabien Galtier affrontent l'Italie ce soir à Lyon à 21h.
00:10:24 Une équipe logiquement à leur portée, surtout vu de l'historique entre la France et l'Italie.
00:10:29 93% de victoire pour les Bleus contre les Italiens.
00:10:31 Seulement trois défaites dans l'histoire.
00:10:33 Logiquement, ça devrait bien se passer, sans oublier que l'Italie a sombré contre
00:10:37 la Nouvelle-Zélande lors de son dernier match 96 à 17.
00:10:40 Et même si Antoine Dupont sera absent, car toujours blessé, les Tricolores restent grands
00:10:45 favoris de ce match.
00:10:47 Alors Saïd, parlons très concrètement, quelles sont les conditions pour que les Bleus soient
00:10:51 qualifiés pour les quarts de finale ?
00:10:52 Alors, trois possibilités existent.
00:10:54 En cas de succès contre l'Italie, avec ou sans bonus, ils termineront premiers du groupe.
00:10:58 En cas de match nul même, les Bleus seraient à égalité avec la Nouvelle-Zélande, mais
00:11:03 resteraient premiers en faveur de la victoire contre les Néo-Zélandais en match inaugural.
00:11:07 Et les Bleus peuvent même être qualifiés en cas de défaite, avec un double bonus offensif
00:11:13 ou défensif contre les Italiens.
00:11:15 Donc logiquement, tout devrait bien se passer pour les Bleus.
00:11:18 On croise les doigts, oui, c'est quasiment fait.
00:11:20 C'est quasiment fait.
00:11:21 Bon, hier soir, c'est la Nouvelle-Zélande qui a justement validé son ticket pour les
00:11:25 quarts.
00:11:26 Oui, les All Blacks se sont régalés, sans pitié, face à l'Uruguay hier.
00:11:30 73 à 0.
00:11:32 Les Néo-Zélandais ont inscrit 11 essais au classement du coup.
00:11:35 En attendant France-Italie ce soir, la Nouvelle-Zélande est première devant Français et Italiens.
00:11:40 C'est News, il est 6h12.
00:11:52 Merci d'être avec nous.
00:11:53 Merci d'avoir choisi C'est News pour démarrer cette journée.
00:11:57 L'équipe est là, tout le monde est là.
00:11:58 On est avec Chana Lusto, on est avec Gauthier Lebret qui nous a rejoint.
00:12:01 Je vous ai rejoint depuis un petit moment, mais vous n'avez pas encore eu l'occasion
00:12:05 de me voir.
00:12:06 On est avec Carole Zannin, Marine Sabourin, Saïd El Abadi, Lomique Guillaume.
00:12:12 Dans un instant, on va parler du procès de la mère qui avait coupé son fils du monde
00:12:20 extérieur depuis sa naissance.
00:12:21 Elle a écopé de deux ans de prison avec sursis et du retrait définitif de son autorité
00:12:27 parentale.
00:12:28 On va en parler dans un instant.
00:12:29 On va rejoindre Nomi Schultz qui a suivi ce procès pour C'est News.
00:12:32 Et puis on verra comment nettoyer la marne.
00:12:35 On parle souvent de nettoyer la Seine.
00:12:37 On verra comment nettoyer la marne pour se préparer au JO de Paris.
00:12:41 A tout de suite.
00:12:42 Bon réveil à tous.
00:12:43 Bon vendredi.
00:12:44 C'est News, il est 6h16.
00:12:49 Le point info, tout d'abord le rappel des titres.
00:12:51 Chana Lusto.
00:12:52 Une frappe russe a tué 51 personnes dont un enfant à Groza, un village de la région
00:12:59 de Kharkiv dans le nord-est de l'Ukraine.
00:13:01 Ça s'est passé hier.
00:13:03 C'est l'attaque la plus meurtrière sur la région depuis le début de la guerre.
00:13:06 Un missile a entièrement détruit un magasin et un café installés dans un même immeuble.
00:13:10 Une soixantaine de personnes s'y trouvaient après un enterrement.
00:13:13 Six personnes ont également été blessées.
00:13:15 Dans le 13e arrondissement de Paris, les professeurs d'un lycée ont fait valoir leur droit de
00:13:20 retrait.
00:13:21 Une personne s'est faite piquer par une punaise de lit.
00:13:23 Mercredi soir, résultat, aucun des 80 professeurs n'a fait cours hier matin et les élèves
00:13:28 sont restés chez eux.
00:13:29 Une assemblée générale se tiendra ce matin devant le lycée.
00:13:31 Pour le moment, il n'y a aucune certitude sur la tenue des cours aujourd'hui.
00:13:35 Et puis la cour de révision saisit.
00:13:39 73 ans après les condamnations de Raymond Miss et Gabriel Tiennot.
00:13:42 Les deux hommes aujourd'hui décédés avaient été reconnus coupables du meurtre d'un
00:13:46 garde-chasse dans les années 50.
00:13:48 Incarcérés à la prison de Châteauroux en janvier 47, puis graciés en 54 par le président
00:13:53 René Coty, ils ont toujours clamé leur innocence.
00:13:56 Selon eux, leurs aveux signés avaient été obtenus sous la torture.
00:13:59 C'est une histoire qui nous a tous frappés, qui nous a tous attristés.
00:14:07 Vous savez l'histoire de cette mère qui a coupé son fils du monde en le mettant sous
00:14:12 cloche.
00:14:13 Elle a été condamnée par le tribunal correctionnel de Rennes.
00:14:16 Elle écope de deux ans de prison avec sursis et du retrait définitif de son autorité
00:14:20 parentale.
00:14:21 L'adolescent de 15 ans n'avait jamais été déclaré.
00:14:24 Il n'était pas suivi médicalement, il n'était pas scolarisé, il ne se développait
00:14:29 pas physiquement comme un adolescent de 15 ans.
00:14:32 Quand il a été hospitalisé, les médecins ont constaté un grave retard de croissance.
00:14:37 A 14 ans, il ne pesait que 25 kilos.
00:14:40 Les informations de Noémie Schultz qui a suivi ce procès pour CNews.
00:14:43 Les débats se sont déroulés à huis clos pour préserver l'intimité de l'adolescent.
00:14:47 Nous ne savons donc pas précisément les raisons qui ont amené le tribunal à condamner
00:14:51 la mère de famille à cette peine de deux ans de prison avec sursis ainsi que le retrait
00:14:55 total de son autorité parentale.
00:14:57 Cette femme de 50 ans maintient avoir toujours agi avec en tête le bien-être de son fils
00:15:03 sans suivre les règles édictées par la société.
00:15:06 Son avocat avait demandé au tribunal de faire de la pédagogie plutôt que de la sanctionner
00:15:10 lourdement.
00:15:11 C'est-à-dire que c'est un dossier qui n'a rien à faire devant une juridiction correctionnelle.
00:15:14 On ne gère pas le problème d'un enfant sans éducation devant une juridiction pénale.
00:15:19 Ça ne sert à rien.
00:15:21 Ce qui sert, c'est la communication, c'est le dialogue, c'est l'éducation, c'est les
00:15:24 éducateurs.
00:15:25 Donc c'est une procédure dommageable qui va entraîner des dommages, me semble-t-il,
00:15:33 des dégâts.
00:15:34 Mais je pense que si la décision est une décision de condamnation, bien évidemment,
00:15:39 Mme Delvin fera appel.
00:15:40 Maître Ludo nous avait prévenu, en cas de condamnation, il ferait appel.
00:15:44 Il y aura donc un nouveau procès.
00:15:46 En attendant, l'enfant reste placé en foyer.
00:15:48 Il ne peut voir sa mère que deux fois par mois en présence d'une tierce personne.
00:15:51 Opération nettoyage de la Marne à moins d'un an des Jeux Olympiques de Paris.
00:15:59 Grand Paris, Grand Est veut qu'on puisse y baigner dans la Marne.
00:16:03 C'est une communauté de communes.
00:16:04 Mais pour ça, il faut la nettoyer, la Marne.
00:16:06 Et pour l'instant, ce n'est pas gagné.
00:16:07 Un réseau d'eau usée de 27 km va être créé, tout comme des installations d'assainissement
00:16:13 chez les particuliers.
00:16:15 Mais pour cela, les propriétaires vont devoir mettre la main à la poche.
00:16:19 Reportage saigné, Juliette Sadat.
00:16:20 Le Paris est ambitieux.
00:16:23 En bord de Marne, ce sont pas moins de 8700 habitations dont les eaux usées se jettent
00:16:28 actuellement dans les eaux pluviales, causant une pollution du fleuve très importante.
00:16:32 Le plan Marne propre est donc lancé.
00:16:35 27 km de réseau d'eau usée devrait être mis en place.
00:16:39 Une fois les travaux effectués, les propriétaires sont invités à s'y raccorder à leurs frais.
00:16:44 Alors pour convaincre, les arguments sont avant tout financiers.
00:16:48 Grand Paris, Grand Est va également aider les particuliers.
00:16:51 Tantôt, en effet, pour donner les informations concernant la mise en conformité.
00:16:55 Mais derrière cela, également pour le compte des propriétaires, faire réaliser les travaux.
00:17:02 Et les propriétaires n'auront plus qu'un reste à charge qu'ils leur seront à régler.
00:17:08 Coût des travaux estimé à 7800 euros par foyer.
00:17:11 En cas de non-conformité, les pénalités s'élèveront à près de 500 euros chaque année.
00:17:16 Une grande opération nettoyage à moins d'un an des Jeux Olympiques.
00:17:20 Un délai un peu court pour les professionnels des bords de Marne.
00:17:24 Les actions de sensibilisation, les actions pour préserver justement ce cours d'eau,
00:17:30 il faut partir sur le principe que c'est des années et des années en fait.
00:17:33 Au-delà des épreuves olympiques de nage en eau libre et de triathlon à l'été 2024,
00:17:38 c'est une vingtaine de sites de baignade dont pourront profiter les franciliens dans les années qui suivront.
00:17:45 Voilà, la collectivité fait le gros du travail.
00:17:47 Maintenant, il faut que les propriétaires payent pour la liaison entre la maison ou la copropriété
00:17:53 et le tuyau qui passe sous le trottoir.
00:17:55 Bon, oui, il faut payer un petit peu.
00:17:58 Qu'est-ce qu'on en pense ?
00:17:59 Ça paraît normal quand même ce concordement, plutôt que de déverser n'importe quoi, n'importe comment.
00:18:04 Oui, on a l'impression qu'on est au Moyen-Âge, on peut pas, on peut arrêter,
00:18:07 il faut arrêter de déverser les eaux usées.
00:18:09 Bon, les eaux usées, c'est le nom un peu propre de ce qu'il est moins,
00:18:13 mais bon, voilà, on va pas le déverser dans la Marne.
00:18:16 Bon, allez, restez bien avec nous.
00:18:18 Dans un instant, la lutte contre la fraude à la sécurité sociale.
00:18:23 On récupère un peu plus d'argent, mais l'ami Guillaume nous dira que
00:18:28 c'est pas grand-chose par rapport à la réalité de la fraude.
00:18:30 Restez bien avec nous sur CNews.
00:18:32 A tout de suite.
00:18:33 On va parler de la fraude à la sécurité sociale avec vous l'ami Guillaume ces derniers mois.
00:18:56 La Sécu, la sécurité sociale, a renforcé ses moyens de lutte contre la fraude.
00:19:01 Mélomyc, les résultats sont-ils au rendez-vous véritablement ?
00:19:04 Romain, c'est vrai que la fraude, c'est une fuite qu'on peine à colmater.
00:19:08 Pourtant, la Sécu essaye, mois après mois.
00:19:10 Il y a eu du mieux, c'est sûr.
00:19:11 Sur les six premiers mois de 2023, l'Assurance Maladie a détecté et stoppé
00:19:15 146,6 millions d'euros de fraude.
00:19:19 C'est 30% de plus et de mieux que l'année dernière à la même période.
00:19:22 Selon les projections de la Sécurité Sociale, 380 millions devraient avoir été détectés
00:19:28 d'ici la fin de l'année contre 316 en 2022.
00:19:31 Et le montant de la fraude stoppée par les inspecteurs de la Sécurité Sociale
00:19:34 grâce à des moyens, vous l'avez dit, et des contrôles renforcés
00:19:36 devrait même atteindre 500 millions en 2024.
00:19:40 Ça semble beaucoup, c'est bien, mais ça reste largement insuffisant
00:19:44 au regard du montant de la fraude sociale.
00:19:46 Rien que pour la Sécu, la fraude serait, quand on prend l'estimation,
00:19:49 la plus basse de 3,5 milliards d'euros par an sur une dizaine de milliards d'euros
00:19:54 de fraude au total pour l'ensemble des fraudes sociales.
00:19:57 Sauf que ce montant est souvent sous-estimé.
00:20:00 Charles Prats, qui vient régulièrement sur ce plateau,
00:20:02 estime plutôt que les montants seraient cinq fois supérieurs à ces minimums communiqués.
00:20:07 Est-ce qu'on sait qui fraude et qui est fraudé ?
00:20:10 Alors il faut savoir qu'en matière de fraude à la Sécurité Sociale,
00:20:13 les professionnels de santé sont à l'origine de 70% des montants fraudés.
00:20:17 Il faut quand même bien expliquer que ce ne sont pas eux les plus gros fraudeurs,
00:20:20 mais ce sont forcément eux qui sont le plus contrôlés,
00:20:22 parce que c'est tout simplement plus rentable pour les inspecteurs de la Sécurité Sociale
00:20:27 d'aller contrôler une personne qui fraude mille fois
00:20:31 plutôt que mille personnes qui fraude une fois, pour reprendre une célèbre comparaison.
00:20:36 Dans la plupart des cas, ce type de fraude, il s'agit de facturation de soins fictifs,
00:20:40 notamment par des kinés, certains centres dentaires peu scrupuleux,
00:20:44 et puis de plus en plus d'audioprothésistes qui ont tendance à surfacturer
00:20:48 ou à facturer des choses fictives.
00:20:50 En Seine-Saint-Denis, les inspecteurs ont pointé et épinglé un centre
00:20:54 qui avait réalisé pour plus de 8 millions d'euros de fraude.
00:20:58 - Voilà, petit clin d'œil à la cité de la peur.
00:21:00 - Oui.
00:21:01 - Dominique Farodji, on le salue, il regarde la matinale.
00:21:05 Qu'en est-il de la fraude à la carte vitale ?
00:21:07 - Et bien selon la Cour des comptes, la fraude à la carte vitale,
00:21:10 aux cartes vitales dont les droits ont été fermés,
00:21:13 représenterait 6,6 millions d'euros, soit 0,01%.
00:21:17 Seulement des règlements de l'assurance maladie 2022,
00:21:19 mais ce n'est pas ça la principale source de fraude à la carte vitale.
00:21:22 Ce sont toutes les cartes vitales qui datent d'avant 2007
00:21:25 et qui n'ont pas de photo.
00:21:26 C'est une carte vitale sur trois en circulation aujourd'hui
00:21:29 et qui peuvent être utilisées par plusieurs personnes.
00:21:32 Très difficile à contrôler, très difficile à éviter
00:21:35 et très difficile à estimer le montant de cette fraude.
00:21:38 D'où l'idée d'ailleurs de fusionner carte vitale et carte d'identité,
00:21:41 un chantier qui pour le moment n'est pas entamé.
00:21:45 [Musique]
00:21:48 C'était votre programme avec Lesia, assureur d'intérêt général.
00:21:53 C'était votre programme avec Discount Plomberie,
00:21:55 fournisseur des professionnels de la plomberie et du chauffage sur Internet.
00:21:58 Discount Plomberie, la différence c'est que c'est pas le même prix.
00:22:02 Allez le temps tout de suite.
00:22:04 La météo avec Carole Zanin ce matin.
00:22:07 Problème de pare-brise ? Pas de stress.
00:22:09 Partez tranquille avec la météo et Point S-Glace.
00:22:12 Réparation et remplacement de pare-brise.
00:22:15 Des températures encore contrastées ce matin, ce vendredi matin, Carole.
00:22:21 Oui mon cher Romain, même si vous allez profiter d'une belle journée
00:22:24 comme ça a été le cas hier.
00:22:26 Ici vous le voyez à Montmartre avec ce beau paysage,
00:22:30 un ciel un peu laiteux mais un ciel qui sera davantage lumineux
00:22:34 dans le courant de l'après-midi.
00:22:36 Quelques brouillards matinaux ici sur la pointe du Côte d'Antin
00:22:40 ou encore en Bretagne, à l'est du territoire ou encore au pied des Pyrénées,
00:22:43 entre les deux du beau temps.
00:22:44 Et puis nous aurons dans le courant de l'après-midi
00:22:47 la dissipation de ces bons de brume et de brouillard très vite en matinée.
00:22:51 Et puis vous allez profiter d'une belle après-midi avec beaucoup de soleil.
00:22:56 Ce soleil qui va dominer sur tous les départements français.
00:23:00 Si vous allez chercher votre petite baguette ce vendredi matin,
00:23:04 mettez la petite laine, surtout au nord de la Loire.
00:23:06 Vous allez avoir 10 degrés pour Paris.
00:23:09 Même 3 du côté du Massif Central, 8 pour Brest, 8 également du côté de Biarritz.
00:23:14 Alors que nous avons déjà 17 degrés pour Nice et dans le courant de l'après-midi,
00:23:17 vous pourrez sortir le T-shirt et certains vont encore profiter pour aller se baigner.
00:23:23 On va flirter avec les 29-30 degrés encore pour Toulouse, 24 pour Lyon,
00:23:27 21 pour Brest et 23 au pied de la Tour Eiffel.
00:23:30 Ces trois prochains jours s'annoncent assez exceptionnels
00:23:34 en cours des conditions anticycloniques.
00:23:35 On va garder ce temps lumineux samedi, dimanche et lundi
00:23:41 avec un peu plus de voiles nuageuses lundi.
00:23:43 Les températures exceptionnelles pour la saison de 27 à 29 degrés.
00:23:48 Problème de pare-brise ? Pas de stress !
00:23:50 Repartez tranquille après la météo avec Point S-Glace.
00:23:53 Réparation et remplacement de pare-brise.
00:23:57 CNews, il est 6h30. Merci d'être avec nous.
00:23:59 Vous regardez la matinale de CNews.
00:24:01 Vous avez bien raison.
00:24:02 À la une ce matin au Jardin d'Eole, dans le 18e arrondissement de la capitale.
00:24:06 Les migrants sont de plus en plus nombreux.
00:24:08 Les habitants du quartier sont inquiets.
00:24:10 C'est une conséquence de la crise migratoire à Lampedusa,
00:24:14 selon certains élus parisiens.
00:24:16 Nous sommes allés sur place.
00:24:18 Dans un lycée du 13e arrondissement de Paris,
00:24:20 les cours ont été interrompus hier à cause d'une infestation
00:24:24 par des punaises de lit.
00:24:26 Les professeurs ont en effet fait valoir leur droit de retrait.
00:24:30 C'est dans le 12e arrondissement plus précisément.
00:24:32 Ce matin à 8h, une assemblée générale doit avoir lieu devant le lycée
00:24:37 pour évoquer ce sujet.
00:24:38 Mathilde Ibanez sera avec nous pour en parler en direct.
00:24:41 À tout de suite Mathilde.
00:24:43 Le choix de l'invité du campus de Renaissance
00:24:46 qui aura lieu ce week-end à Bordeaux peut poser question.
00:24:48 Le parti d'Emmanuel Macron accueille en effet Ursula von der Leyen,
00:24:52 critiquée pour n'avoir pas condamné l'agression de l'Azerbaïdjan.
00:24:56 La présidente de la Commission européenne avait signé un accord sur le gaz
00:24:59 avec Bakou en juillet de l'année dernière.
00:25:02 Gauthier Lebrecht va nous en parler.
00:25:04 6h50, édito.
00:25:06 Et puis, les friteries également subissent l'inflation.
00:25:10 Le kilo de pommes de terre a franchi pour la première fois selon l'INSEE
00:25:14 la barre symbolique des 2 euros au mois d'août.
00:25:17 On est allé dans une friterie.
00:25:19 Cette hausse des prix peut se reproduire sur le prix de la barquette de frites.
00:25:28 Et puis, avec un peu de chance, Max Verstappen sera sacré
00:25:31 champion du monde de Formule 1 ce week-end.
00:25:33 Saïd El Abedi avec nous.
00:25:35 A tout de suite, Saïd.
00:25:36 Dans le nord de Paris, l'arrivée de nouveaux migrants inquiète les riverains.
00:25:39 Ces derniers jours, les habitants constatent une augmentation du nombre de migrants,
00:25:42 notamment au Jardin d'Eole, dans le 18e arrondissement de la capitale, Chana.
00:25:45 Ils ne se sentent plus en sécurité.
00:25:47 Selon certains élus parisiens, cette situation est en partie liée
00:25:51 à la crise migratoire de l'AMP 12.
00:25:53 Un reportage de Fabrice Elsner avec le récit de Michel Dos Santos.
00:25:58 - Entre les nouveaux migrants installés au nord de la capitale
00:26:00 et les habitants, la cohabitation est difficile.
00:26:04 - Il s'est battré, il fait des problèmes.
00:26:06 Très souvent, quand je sors ou j'entre, il me fait peur.
00:26:10 - J'imagine par exemple une dame, une petite fille qui entre de son sport,
00:26:16 ou je ne sais pas, ça ne doit pas être un sentiment.
00:26:19 En tout cas, on ne se sent pas en sécurité, c'est tout à fait normal.
00:26:24 - Un constat partagé par Pierre Lissiat, conseiller régional d'Ile-de-France.
00:26:28 - On constate effectivement, depuis l'arrivée massive de migrants à l'AMP 12a,
00:26:32 qu'il y a aujourd'hui des arrivées à Paris.
00:26:37 On le constate et c'est d'autant plus une situation qu'on pouvait anticiper.
00:26:40 Il y a énormément de problèmes de toxicomanie
00:26:43 et je crois que c'est criminel de laisser s'installer sciemment des migrants,
00:26:47 donc des populations dans un état de détresse humanitaire,
00:26:52 au milieu de consommateurs et surtout de trafiquants de crack.
00:26:55 - À la mairie de Paris, cet élu de l'opposition réclame des mesures fortes.
00:26:59 - J'appelle de mes voeux un grand plan d'urgence pour le nord-est de Paris,
00:27:02 pour sortir les personnes migrantes de la rue.
00:27:05 C'est la dignité qu'on leur doit et ainsi régler le problème des riverains
00:27:09 qui en première ligne subissent des nuisances et des désagréments.
00:27:11 - Pour cet élu, la solution passe également par l'Europe.
00:27:15 En ce moment, les 27 pays membres échangent sur une réforme de la politique migratoire.
00:27:21 - Gauthier Lebrecht avec nous.
00:27:22 Ça va être très compliqué pour le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
00:27:26 de tenir sa promesse de n'accueillir aucun migrant de l'Ampédouza.
00:27:29 - Même presque impossible, Romain,
00:27:31 puisqu'effectivement il n'y a pas un mur entre la France et l'Italie.
00:27:35 Et tous les jours à Menton, il y a des dizaines de migrants
00:27:38 en provenance d'Italie, de l'Ampédouza, qui tentent de franchir la frontière.
00:27:42 Donc on se demande pourquoi Gérald Darmanin a pris ce tel risque politique,
00:27:45 promettre aux Français quelque chose qu'il savait impossible à tenir.
00:27:50 Et en plus, ça va être de plus en plus compliqué de refouler les migrants
00:27:53 à la frontière avec l'Italie.
00:27:55 Il faut savoir que la France ne les renvoie jamais dans leur pays d'origine,
00:27:57 mais le renvoie vers l'Italie.
00:27:59 Alors Gérald Darmanin a proposé son aide à Giorgia Meloni
00:28:01 pour ensuite les renvoyer dans leur pays d'origine.
00:28:03 Mais la Cour européenne, de justice européenne, donne tort à la France sur les refoulements.
00:28:09 Donc dans quelques semaines, ça sera sans doute plus dur de refouler les migrants vers l'Italie.
00:28:13 Et en plus, je rappelle que la France soutient le pacte Asie-Migration.
00:28:17 Il prévoit quoi ce pacte ? De sanctionner à hauteur de 20 000 euros par migrant
00:28:22 les pays qui refusent d'accueillir justement les migrants.
00:28:26 Alors qu'est-ce qui va se passer lundi ?
00:28:28 Il y a quelque chose qui se passe d'important dans les Alpes-Maritimes,
00:28:30 qui concerne donc Menton.
00:28:32 L'arrivée d'un nouveau préfet, Hugues Moutou, préfet de l'héros, très énergique,
00:28:36 qui n'a pas peur de se mouiller et qui a pour première mission,
00:28:39 confiée par Gérald Darmanin, de lutter contre l'immigration irrégulière.
00:28:42 Il arrive de l'héros, vous l'avez dit.
00:28:44 Absolument.
00:28:45 Il est connu pour...
00:28:46 Il avait dit deux claques et au lire après les émeutes.
00:28:49 C'était la bonne formule pour calmer les émeutiers.
00:28:51 Ça avait déclenché une polémique.
00:28:53 Comme tous les matins, vous avez la parole dans la matinale sur CNews.
00:28:55 Merci Gauthier.
00:28:56 Ce matin, je voudrais vous entendre sur ce qui s'est passé dans un lycée d'Épernay,
00:29:00 dans la Marne. On vous montre les images.
00:29:02 Des individus violents se sont introduits dans l'établissement pour s'en prendre à un lycéen.
00:29:07 L'école, qui n'est donc pas un sanctuaire où les jeunes sont en sécurité.
00:29:12 Qu'est-ce qu'il faut faire pour protéger les collèges et les lycées ?
00:29:15 Vous flashez le QR code qui apparaît à l'antenne et vous donnez votre avis.
00:29:20 De plus en plus de violences dans les lycées.
00:29:22 Mais regardez comment ça se passe.
00:29:23 C'est affolant, c'est affligeant, c'est inquiétant.
00:29:26 Est-ce que vous êtes inquiet, petit un ?
00:29:28 Et qu'est-ce qu'il faut faire ?
00:29:30 Voilà, je vous pose la question tout simplement.
00:29:32 Et depuis le début de la semaine, je vous pose des questions.
00:29:35 Vous avez des réponses avec des propositions.
00:29:38 Qu'est-ce qu'il faut faire ?
00:29:39 Voilà, vous êtes aux manettes.
00:29:40 Qu'est-ce que vous faites ?
00:29:41 C'est la question que je vous pose.
00:29:42 Vous flashez le QR code et vous passez à l'antenne.
00:29:45 Les punaises de lit arrivent dans des établissements scolaires.
00:29:48 Dans le 12e arrondissement de la capitale, les professeurs d'un lycée ont fait valoir leur droit de retrait.
00:29:52 Une élève, en l'occurrence, s'est fait piquer par une punaise de lit mercredi soir.
00:29:57 Résultat, aucun des 80 professeurs n'a fait cours hier matin et les élèves sont restés chez eux.
00:30:02 La désinfection des salles touchées est en cours.
00:30:05 On rejoint tout de suite Mathilde Ibanez sur place.
00:30:07 Bonjour Mathilde.
00:30:08 Dites-nous, est-ce que les cours vont reprendre ce matin ou pas ?
00:30:12 Les cours devraient normalement reprendre ce matin.
00:30:17 En tout cas, une chose est sûre, c'est que vers 8h aujourd'hui, les enseignants vont venir ici, devant ce lycée du 12e arrondissement de Paris,
00:30:25 pour tenir une nouvelle assemblée générale.
00:30:28 Car depuis hier, les 1 200 élèves et les 120 enseignants, pour la grande majorité, ont été absents.
00:30:35 Le lycée est resté partiellement fermé.
00:30:38 En cause, la découverte de punaise de lit par une étudiante qui se serait fait piquer dans le centre de documentation et d'information, mercredi soir.
00:30:48 Suite à ça, le proviseur a directement contacté le rectorat.
00:30:52 Hier matin, un chien a été amené à détecter des punaises de lit.
00:30:56 Le traitement aurait commencé dans l'après-midi.
00:30:59 Aujourd'hui, en tout cas, je vous le disais, les cours devraient normalement reprendre.
00:31:02 Les parties contaminées, elles, resteront fermées.
00:31:05 Les professeurs ont pourtant fait valoir leur droit de retrait, mais selon l'administration, il n'y a aucun risque majeur à ce stade.
00:31:12 Les personnes qui ne seraient pas présentes aujourd'hui vont devoir justifier leur absence.
00:31:17 Merci beaucoup Mathilde Ibanez, en direct ce matin.
00:31:21 Avec l'inflation, le prix des pommes de terre ne cesse de grimper.
00:31:25 Le prix des pommes de terre qui augmente, qui passe les 2 euros le kilo, selon l'INSEE.
00:31:29 C'est la première fois que ce prix dépasse la barre symbolique des 2 euros le kilo pour les pommes de terre, pour les patates.
00:31:35 Ils servent à faire des frites.
00:31:37 Ça ne fait pas du tout l'affaire à des friteries, cette hausse de prix.
00:31:40 À Calais, dans certaines enseignes, les clients se font de plus en plus rares.
00:31:44 Reportage de Fabrice Elsner et Maxime Leguet.
00:31:47 Avec l'inflation et l'augmentation du prix de la pomme de terre, les friteries accusent le coup.
00:31:53 Ici, dans cette petite enseigne, les clients se font de plus en plus rares.
00:31:57 - Il y a des midis où on n'a que 5-6 clients. Malheureusement, on est obligés de faire avec.
00:32:02 Pourtant, à première vue dans cet autre établissement, véritable institution à Calais,
00:32:07 les habitués sont toujours au rendez-vous, mais le comportement des consommateurs a changé.
00:32:12 - Une, deux fois dans le mois, alors qu'avant, on va venir vraiment 4-5 fois.
00:32:16 C'était vraiment plus souvent. Mais on essaie toujours de venir et de se faire plaisir.
00:32:21 - À 120 !
00:32:23 Une inflation qui touche aussi le propriétaire des lieux. Pour ce gérant de la friterie,
00:32:27 l'augmentation du coût des matières premières est considérable.
00:32:30 - Les pommes de terre, l'huile, la viande, le pain, les fromages, tout a augmenté, en fait, entre 10 et 25 %.
00:32:41 - Une augmentation qui se traduit par une hausse des prix des sandwiches et boissons,
00:32:45 mais pas sur le prix des frites. Un choix délibéré pour satisfaire la clientèle.
00:32:49 - Les clients sont contents, ils ont toujours les frites au même prix.
00:32:52 Nous, on les moins, forcément, puisque leur marge a fortement diminué.
00:32:56 En moyenne, depuis le début de l'année, le prix de la pomme de terre a augmenté de 42,8 %.
00:33:02 - Voilà, bon, l'économie des friteries qui est en difficulté. En tout cas, ça donne faim.
00:33:10 - C'est ce que j'allais dire. - Ça donne faim.
00:33:12 - Des frites, des frites, des frites, des frites. - Oui, voilà.
00:33:15 - Il a osé. - Il a osé.
00:33:17 - Allez, le sport, le sport avec de la Formule 1. Ce week-end, Max Verstappen pourrait être sacré champion du monde.
00:33:24 On en parle tout de suite.
00:33:25 - Saïd El Abadi avec nous, week-end de Formule 1. - Oui.
00:33:37 - Sur Canal, notamment. - Oui, oui.
00:33:39 - Sur Canal, même. - Exactement, avec Max Verstappen,
00:33:41 qui peut déjà être sacré champion du monde. Intouchable depuis le début de la saison.
00:33:46 Le néerlandais de chez Red Bull peut décrocher son troisième titre des deux mains dès la course sprint au Qatar.
00:33:53 En effet, s'il termine au moins à la sixième place de la course sprint,
00:33:57 s'il termine septième et son coéquipier chez Red Bull, Sergio Perez, seulement deuxième,
00:34:03 ou encore s'il finit à la huitième place et que Perez ne fait pas mieux que troisième,
00:34:07 ou encore si Perez ne fait pas mieux que la quatrième place.
00:34:11 Bref, ça sent bon pour Max Verstappen, ça peut arriver assez rapidement.
00:34:15 En tout cas, le week-end commence aujourd'hui avec les essais libres et les qualifications à suivre dès ce soir.
00:34:21 Tout le week-end, évidemment, de Formule 1 sera à suivre sur les antennes de Canal+.
00:34:25 - Alors, votre événement à suivre sur Canal+ à partir de dimanche soir,
00:34:29 un documentaire inédit et exclusif sur la nouvelle star du basketball français, Victor Wembañama.
00:34:34 - Oui, et le nom de ce documentaire, c'est unique.
00:34:36 Évidemment unique pour rendre hommage à Victor Wembañama et ses 2 mètres 24
00:34:41 et qui font justement de lui quelqu'un d'unique de sa quête d'un titre de champion de France.
00:34:46 À son arrivée en NBA avec San Antonio, Victor Wembañama a été suivi pendant toute la saison dernière.
00:34:51 Pour rappel, il est le premier joueur français de l'histoire à avoir été drafté en première position en NBA.
00:34:57 Le documentaire sera à suivre et diffuser ce dimanche soir à 21h sur Canal+ et MyCanal.
00:35:03 - Quel star ! Il est unique à plus d'un titre, parce qu'il est très grand, vous l'avez dit,
00:35:07 et puis il est agile comme un joueur un peu plus petit, un petit d'un mètre 90, on va dire.
00:35:12 Il est unique aussi parce que sa taille évolue. En juin, il faisait 2 mètres 19, là vous donnez 2 mètres 24.
00:35:19 Je suis venu, j'écoutais une radio dans la voiture en venant à CNews, il faisait 2 mètres 21.
00:35:24 - Et vous savez pourquoi ? Vous savez pourquoi ? En fait, parce que les tailles diffèrent entre la France et les États-Unis,
00:35:29 parce qu'aux États-Unis, on calcule la taille avec les chaussures.
00:35:32 - Donc 2 mètres 24, c'est avec chaussures ? - Exactement.
00:35:35 - C'est pas mal ! - C'est là !
00:35:36 - Dans la carte de la qualité, je vais garder les chaussures. - Moi, je vais mettre des talonnettes !
00:35:40 - On va faire 1 mètre 95, je vous le dis, moi !
00:35:44 - En faisant la courte échelle, l'un après l'autre.
00:35:48 Merci Saïd. Ah oui, c'est intéressant ça. Merci beaucoup.
00:35:51 Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère, premier distributeur automobile en France.
00:36:00 Au procès de Redouane Faïd, un repenti a vu son visage exposé dans la salle d'audience.
00:36:08 Grave erreur. Est-ce une erreur ? On l'espère. Grave erreur technique.
00:36:12 Un repenti qui témoignait derrière un paravent a vu son image exposée aux accusés.
00:36:20 Comment est-ce possible ? On sera avec Georges Chmenek dans un instant.
00:36:23 Georges qui est connecté avec nous. Bonjour Georges.
00:36:25 A tout de suite. On se retrouve juste après la petite pause pub.
00:36:28 C'est news, il est 7h moins le quart. Tout d'abord, le Point Info, Chana Lusto.
00:36:32 Cette histoire qui nous choque. La Belgique interdit le retour de Salah Abdel Slam en France.
00:36:39 Le terroriste avait été remis à la Belgique il y a un an, le temps du procès des attentats de mars 2016 à Bruxelles.
00:36:46 Il devait revenir purger sa peine en France le 12 octobre au plus tard.
00:36:50 Mais un juge en référé a suspendu temporairement ce transfert.
00:36:54 Selon lui, Salah Abdel Slam, condamné à la perpétuité incompréhensible en France,
00:36:58 subit une violation de ses droits puisqu'il n'a aucun espoir de libération ni de réinsertion.
00:37:03 Emmanuel Macron juge que le temps n'est pas aux sanctions mais au dialogue avec l'Azerbaïdjan.
00:37:09 Selon le chef de l'Etat, des sanctions seraient contre-productives et ne permettraient pas de protéger au mieux l'Arménie.
00:37:14 Il l'a dit hier à Grenade à la sortie du sommet de la Communauté politique européenne.
00:37:18 Un peu plus tôt, les eurodéputés s'étaient prononcés à la réunion de la République.
00:37:22 En faveur de sanctions ciblées contre Bakou, qu'ils accusent d'épuration ethnique au Carabar.
00:37:29 Les obsèques de Jean-Pierre Elkabbach seront célébrés cet après-midi.
00:37:34 Ce matin, on apprend que le bâtiment principal du siège de France Télévisions sera rebaptisé "Maison Jean-Pierre Elkabbach".
00:37:41 Un hommage sera rendu lundi à 10h en présence d'Emmanuel Macron et de Delphine Ernotte, la présidente du groupe.
00:37:46 Après avoir été à la tête de l'information d'antenne de Jean-Pierre Elkabbach, a été PDG de France 2 et France 3 de 1993 à 1996.
00:37:55 - Georges Fenech est en direct avec nous. Bonjour Georges, merci d'être avec nous dans la matinale de CNews.
00:38:03 Vous étiez en plateau hier, vous êtes en Skype, en visio ce matin.
00:38:07 Je voulais vous entendre, Georges, parce qu'il s'est passé quelque chose de grave.
00:38:11 Au procès de Redouane Faïd qui s'est évadé, le visage d'un accusé comparaissant caché a été montré sur les écrans destinés au public.
00:38:21 Montré par erreur, évidemment, ce qu'on appelle un repenti.
00:38:24 Vous allez nous expliquer.
00:38:25 C'est un acte très grave puisque cet homme avait changé d'identité après avoir donné aux autorités le nom d'une figure du grand banditisme, Jacques Mariani.
00:38:32 Il est actuellement jugé pour avoir joué les intermédiaires entre Redouane Faïd et Jacques Mariani
00:38:36 dans le cadre d'un supposé projet d'évasion alors que le braqueur était incarcéré à la prison d'arrêt de Frennes.
00:38:42 C'est un repenti, on a montré son visage par erreur.
00:38:45 En quoi consiste déjà, Georges, le principe de la protection de l'anonymat d'un témoin ? Expliquez-nous.
00:38:52 - Écoutez, on s'est inspiré sous les lois perbelles, vous vous souvenez.
00:38:58 On s'est inspiré de la législation italienne qui prévoyait déjà cette protection du repenti ou du témoin anonyme.
00:39:06 Ça veut dire que son nom n'apparaît pas dans les procédures sous un numéro, tout simplement.
00:39:12 Et il doit être strictement protégé.
00:39:14 Également, il peut changer d'identité.
00:39:17 On lui assure vraiment une protection totale pour lui-même et également les membres de sa famille.
00:39:23 C'est cela, la protection du statut.
00:39:26 - Alors, que se passe-t-il en cas de violation de ce principe ?
00:39:30 Là, il va y avoir une enquête, il va falloir déterminer si c'est une erreur.
00:39:34 Espérons que ce ne soit "que" une erreur.
00:39:38 Mais qu'est-ce qui va se passer maintenant ?
00:39:40 Et quel est votre point de vue de magistrat sur ce qui s'est passé ?
00:39:44 - Oui, alors là, son visage a été donc dévoilé, semble-t-il, par erreur.
00:39:52 Et ce qui, évidemment, va causer un énorme préjudice à cette personne
00:39:57 et également à son entourage et à sa famille.
00:40:00 Alors, la loi prévoit des sanctions.
00:40:03 Le fait de violer le statut d'anonyme d'un repenti, d'un témoin anonyme,
00:40:09 prévoit jusqu'à 5 ans d'emprisonnement ferme,
00:40:13 pouvant aller jusqu'à 7 ans, voire même 10 ans,
00:40:15 s'il y a eu des conséquences physiques, notamment sur cette personne.
00:40:19 Mais encore faut-il que cette violation soit volontaire.
00:40:23 Là, apparemment, et l'enquête le déterminera,
00:40:26 ce serait un bug, ce serait un dévoilement involontaire.
00:40:31 Auquel cas, à mon sens, c'est une faute lourde de l'administration de la justice,
00:40:36 qui pourrait d'ailleurs entraîner une condamnation sur le plan administratif
00:40:42 pour les préjudices subis par l'intéressé.
00:40:45 Mais ça veut dire qu'il va falloir continuer à le protéger,
00:40:49 évidemment, remettre tout en place, une nouvelle protection en place ?
00:40:56 Oui, mais ça ne sera plus malheureusement le même type de protection,
00:41:00 puisque son visage est connu, il a même circulé, semble-t-il, sur les réseaux sociaux.
00:41:05 Effectivement.
00:41:06 Donc, son identité, elle est aujourd'hui connue.
00:41:10 Il ne s'agit plus même pour lui de prendre une identité d'emprunt,
00:41:14 puisqu'on sait qui il est, malheureusement, pour lui.
00:41:16 Donc, aujourd'hui, ça va se traduire par une protection sans doute rapprochée
00:41:21 et extrêmement serrée pour éviter que cette personne puisse faire l'objet d'un règlement de compte.
00:41:27 On y pense tous, bien entendu.
00:41:29 Donc, c'est une situation particulièrement complexe pour l'intéressé
00:41:34 et pour ceux qui seront chargés de sa protection.
00:41:36 Bien sûr. Merci beaucoup, Georges Fenech, avec nous ce matin.
00:41:40 Merci, Georges. À bientôt.
00:41:41 Restez bien sur CNews. Dans un instant, Ursula von der Leyen,
00:41:45 la présidente de la Commission européenne, invitée du campus Renaissance, ce week-end.
00:41:49 Une invitée embarrassante, gênante.
00:41:52 Pourquoi ? On verra ça avec vous, Gautier Lebrecht, dans un instant.
00:41:54 6h50, La Politique. À tout de suite.
00:41:57 La Politique, avec vous, Gautier Lebrecht.
00:42:03 Ursula von der Leyen est l'invitée du campus de Renaissance, ce week-end, à Bordeaux.
00:42:08 Elle est très critiquée sur son silence, la présidente de la Commission européenne,
00:42:13 son silence à propos de l'offensive de l'Azerbaïdjan contre les Arméniens du Haut-Karabakh.
00:42:19 En juillet de l'année dernière, donc 2022, Ursula von der Leyen signait un accord sur le gaz
00:42:25 avec le président Azeri. C'est devenu une invitée embarrassante, Gautier.
00:42:29 Et oui, c'est devenu une invitée gênante en raison de l'épuration ethnique des Arméniens au Karabakh.
00:42:33 Vous voyez cette photo qui remonte donc à l'année dernière,
00:42:36 où elle sert la main du président de l'Azerbaïdjan, Aliyev.
00:42:39 Ursula von der Leyen doit intervenir pendant 30 minutes,
00:42:42 demain, sur les enjeux européens au campus de Renaissance à Bordeaux,
00:42:45 à quelques mois des élections européennes.
00:42:48 Invitation lancée par le patron de Renaissance et possible tête de liste
00:42:51 pour les élections de juin prochain, Stéphane Séjourné.
00:42:54 Et donc, on a vu cette photo, il y a un an, Ursula von der Leyen était en Azerbaïdjan
00:42:58 pour signer ce contrat sur le gaz.
00:43:00 C'est compliqué pour Renaissance d'attaquer Marine Le Pen sur sa poignée de main
00:43:03 avec Vladimir Poutine et sur le prêt qu'elle a contracté avec une banque russe.
00:43:07 Et de ne rien dire sur cette poignée de main entre Aliyev et von der Leyen.
00:43:11 Alors, la France est la seule qui a condamné, puis a agi, bien tard,
00:43:15 après l'offensive au Karabakh, avec la visite de Catherine Colonna en Arménie.
00:43:20 La ministre des Affaires étrangères a annoncé la livraison de matériel militaire,
00:43:24 sans préciser lequel, pour que l'Arménie puisse se défendre
00:43:27 si l'attaque des Azeris se poursuit.
00:43:30 Mais dans le même temps, hier, Emmanuel Macron s'est dit opposé à des sanctions.
00:43:34 En fait, si vous voulez, c'est le deux poids deux mesures qui est gênant.
00:43:37 L'Europe ne prend pas le gaz russe, à juste titre, mais prend celui de l'Azerbaïdjan.
00:43:41 Elle ne sert pas la main de Poutine, à juste titre, mais elle sert celle d'Aliyev.
00:43:45 Elle condamne la Russie en Ukraine, mais se tait sur l'Azerbaïdjan en Arménie.
00:43:50 Elle sanctionne la Russie, à juste titre, mais ne le fait pas avec l'Azerbaïdjan.
00:43:54 Donc, une invitation dénoncée par la diaspora arménienne en France.
00:43:58 Oui, le Conseil de coordination des organisations arméniennes de France
00:44:02 dénonce avec la plus grande fermeté la décision de renaissance d'inviter Ursula von der Leyen
00:44:07 à l'occasion du lancement de sa pré-campagne pour les Européennes.
00:44:10 Tweet accompagné d'un communiqué avec des mots très forts.
00:44:13 La présidente de la Commission européenne porte en effet une lourde part de responsabilité
00:44:17 dans l'entreprise de nettoyage ethnique réalisée contre les Arméniens du Haut-Karabakh.
00:44:21 L'accord gazier qu'elle a signé avec le dictateur azerbaïdjanais,
00:44:24 qualifié par elle à cette occasion de partenaire digne de confiance.
00:44:27 C'est vrai, il fallait quand même oser le dire.
00:44:29 Partenaire digne de confiance, Alief, a non seulement fourni à l'Azerbaïdjan
00:44:32 les moyens financiers de son effort de guerre contre les Arméniens,
00:44:35 mais a également servi de caution politique et morale à ses agissements criminels.
00:44:39 Et le plus fou, c'est que selon les Arméniens, le gaz qu'on achète à l'Azerbaïdjan,
00:44:44 que l'Europe achète à l'Azerbaïdjan, vient de Russie.
00:44:47 Donc, si vous voulez, c'est de l'hypocrisie totale.
00:44:49 On n'achète pas le gaz directement à la Russie, mais on l'achète à l'Azerbaïdjan
00:44:52 qui l'achète elle-même à la Russie.
00:44:54 Donc vous voyez l'hypocrisie dans laquelle est plongée l'Union européenne.
00:44:57 Certains députés Renaissance commencent à prendre leur distance
00:45:00 après la position de la présidente de la Commission européenne.
00:45:03 Oui, on sent quand même un petit malaise chez certains à Renaissance.
00:45:07 Il y a six députés qui signent une lettre au Figaro
00:45:09 où ils pressent Von der Leyen de prendre des mesures en faveur des Arméniens.
00:45:13 Ces députés expliquent que le pouvoir énergétique ou militaire
00:45:16 n'exonère aucun pays de respecter les droits de l'homme.
00:45:18 Alors, dans le même temps, dans cette lettre, on peut lire que l'Europe
00:45:20 est aux côtés des Arméniens avec constance.
00:45:22 On va l'écrire après ces dernières semaines.
00:45:24 Mais ces députés se posent la question de dénoncer cet accord sur le gaz,
00:45:28 d'y mettre un terme.
00:45:30 Ils auront l'occasion, toute l'occasion de le dire ce week-end à Bordeaux,
00:45:32 à la présidente de la Commission européenne.
00:45:34 Merci Gauthier. On va en parler avec Aurore Bergé,
00:45:37 ministre des Solidarités et des Familles.
00:45:40 Elle sera l'invitée de la grande interview sur CNews et Europe 1 ce matin.
00:45:44 Je l'interrogerai notamment sur la présence d'Ursula von der Leyen
00:45:48 à la réunion de Renaissance à Bordeaux ce week-end.
00:45:51 La musique tout de suite.
00:45:53 L'instant musique est ce matin en écoute.
00:46:14 Crois-moi, c'est le tout nouveau single de Gaëtan Roussel,
00:46:17 interprété en duo avec la chanteuse Adeline Lovo.
00:46:21 Cette chanson évoque les thèmes de la confiance, de la complicité
00:46:24 et de connexion profonde.
00:46:26 Un bel aperçu de ce que nous réserve le nouvel album du chanteur de Louis Attaque,
00:46:30 prévu pour le 24 novembre prochain.
00:46:32 On écoute.
00:46:33 Sur la terre où tu voudras, sur la mer au bout d'un détroit,
00:46:37 voir la lumière qui change, l'horizon qui se mélange,
00:46:41 les océans qui s'échangent, vivre sur de rien mon ange.
00:46:45 Je m'arrange, je dérange, je mélange.
00:47:01 Crois-moi, tout file entre nos doigts.
00:47:06 La nuit chaude n'existe pas.
00:47:10 On est bien loin de ça.
00:47:14 S'il te plaît...
00:47:16 C'était votre programme avec Médicis,
00:47:19 spécialiste de la retraite des indépendants et entrepreneurs.
00:47:22 C'était votre programme avec XXL Maison,
00:47:29 mobilier design et décoration.
00:47:32 Le temps tout de suite, Carole Zanin.
00:47:35 Problème de pare-brise ? Pas de stress.
00:47:38 Partez tranquille avec la météo et Point S-Glace.
00:47:41 Réparation et remplacement de pare-brise.
00:47:44 Le temps avec vous, Carole. Quel est le menu du jour ? Dites-nous.
00:47:48 Le soleil en entrée, le soleil en plat et le soleil en dessert.
00:47:52 Voilà ce que je vous propose pour cette journée de vendredi
00:47:55 avec encore quelques brouillards, c'est vrai, matinaux.
00:47:58 On décode la Manche, encore à l'est du territoire.
00:48:01 Un peu de vent sur le Nord-Pas-de-Calais.
00:48:04 Dans le courant de l'après-midi, des bonds de brume et de brouillard.
00:48:07 Vous allez avoir du beau temps. Profitez-en si vous en avez l'occasion.
00:48:10 Quelques voiles de cirrus à l'est du territoire.
00:48:13 Partout ailleurs, nous aurons plein soleil.
00:48:16 Vos températures de ce matin, il faudra vous couvrir.
00:48:19 3 degrés du côté du Massif.
00:48:22 Centrale 10 à Paris, 8 pour Brest, 17 pour Nice.
00:48:25 Dans le courant de l'après-midi, les valeurs vont grimper.
00:48:28 La masse d'air va se réchauffer.
00:48:31 29 degrés pour Toulouse, 26 à Biarritz et 23 degrés dans les rues parisiennes.
00:48:34 - Problème de pare-brise ? Pas de stress.
00:48:37 Repartez tranquilles après la météo avec Point S-Glace.
00:48:40 Réparation et remplacement de pare-brise.
00:48:43 - Bienvenue sur CNews.
00:48:46 Merci d'être avec nous.
00:48:49 Vous regardez la matinale à la une ce matin.
00:48:52 C'est le lycée d'Epernay dans la Marne.
00:48:55 Des individus cagoulés se sont introduits dans l'établissement.
00:48:58 Ils s'en sont pris à un élève.
00:49:01 On sera dans un instant en direct avec Christian Pouce.
00:49:04 Policier, unité SGP, police Marne.
00:49:07 A tout de suite.
00:49:10 Salah Abdeslam pourrait ne pas revenir en France.
00:49:13 La Belgique veut le garder.
00:49:16 Elle estime que ses conditions d'incarcération en France
00:49:19 sont encore trop faibles.
00:49:22 La France a le droit de l'homme.
00:49:25 Indignation de toutes les victimes du terroriste islamiste.
00:49:28 Pour les Jeux Olympiques de Paris 2024,
00:49:31 la facture s'annonce salée.
00:49:34 Le budget est en hausse par rapport à celui qui était annoncé.
00:49:37 On parle de milliards supplémentaires.
00:49:40 A tout de suite.
00:49:43 Ce soir à 21h, c'est le match France-Italie.
00:49:46 La France par grande favorite.
00:49:49 Saïd El Abedi est avec nous.
00:49:52 A tout de suite.
00:49:55 Regardez comment ça s'est passé dans ce lycée d'Epernay.
00:49:58 Je voulais qu'on en parle ce matin.
00:50:01 Plusieurs individus ont été placés en garde à vue
00:50:04 après s'être introduits dans l'établissement.
00:50:07 Vous le voyez sur ces images.
00:50:10 Ils avaient l'intention de s'en prendre à un élève.
00:50:13 Ces individus vous l'avez vu sur ces images.
00:50:16 Ils ont profité de la pause déjeuner pour forcer l'entrée.
00:50:19 Heureusement, la police est intervenue
00:50:22 pour sécuriser les lieux.
00:50:25 Ce qui a fait fuir les agresseurs qui ont quitté l'établissement.
00:50:28 Christian Pouce est avec nous.
00:50:31 Bonjour.
00:50:34 On a résumé ce qui s'était passé.
00:50:37 Quelles sont vos informations ?
00:50:40 C'est une expédition punitive qui a eu lieu au lycée d'Epernay.
00:50:43 Plusieurs individus se sont introduits en étant cagoulés.
00:50:46 Ils ont pris un élève de l'établissement.
00:50:49 On peut souligner la réactivité des services de police.
00:50:52 Ils sont intervenus dans un délai très rapproché.
00:50:55 Le travail d'enquête a été mené à l'issue.
00:50:58 Il a permis à l'interpellation de l'élève.
00:51:01 Il a été interrogé.
00:51:04 Il a été interrogé.
00:51:07 Il a été interrogé.
00:51:10 Il a été interrogé.
00:51:13 L'enquête est en cours.
00:51:16 On ne peut pas trop donner d'éléments.
00:51:19 Pour l'instant, ça a l'air de se dérouler convenablement.
00:51:22 On soupçonne un règlement de compte
00:51:25 sur fonds de trafic de drogue ?
00:51:28 C'est l'enquête qui le déterminera.
00:51:31 Ce qui nous préoccupe le plus au niveau de la police.
00:51:34 C'est le manque d'effectifs.
00:51:37 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:51:40 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:51:43 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:51:46 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:51:49 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:51:52 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:51:55 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:51:58 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:52:01 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:52:04 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:52:07 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:52:10 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:52:13 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:52:16 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:52:19 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:52:22 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:52:25 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:52:28 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:52:31 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:52:34 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:52:37 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:52:40 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:52:43 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:52:46 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:52:49 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:52:52 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:52:55 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:52:58 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:53:01 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:53:04 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:53:07 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:53:10 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:53:13 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:53:16 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:53:19 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:53:22 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
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00:53:40 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
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00:55:49 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:55:52 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:55:55 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:55:58 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:56:01 Il y a beaucoup d'inquiétudes.
00:56:04 - Les explications de Célia Gruyère.
00:56:07 - C'était une visite en grande pompe
00:56:10 qui a coûté pas moins de 2,3 millions d'euros.
00:56:13 La venue du pape à Marseille s'est révélée plus chère que prévu.
00:56:16 500 000 euros manquent pour boucler le budget.
00:56:19 Alors le diocèse se tourne vers ceux
00:56:22 qui ont pu participer à l'événement.
00:56:25 - On essaie de toucher les personnes
00:56:28 qui, à travers les moyens déployés,
00:56:31 notamment ces écrans géants, la retransmission,
00:56:34 ont pu vivre cet événement, ont été touchés.
00:56:37 C'est à eux qu'on s'adresse en leur disant
00:56:40 que tout ça nous a coûté des sous.
00:56:43 Maintenant on fait appel en disant aider-nous
00:56:46 à boucler le budget.
00:56:49 - 1,8 millions a déjà été financé par les dons de mécènes,
00:56:52 de partenaires ainsi que la quête de la messe
00:56:55 ou la vente de goodies.
00:56:58 - On est très touchés.
00:57:01 Depuis qu'on a commencé cet appel aux dons,
00:57:04 il y a des appels qui sont arrivés.
00:57:07 On est très confiants.
00:57:10 On sait que cet événement a vraiment rejoint les gens.
00:57:13 - Et pour faire un don,
00:57:16 il est possible de le réaliser en ligne.
00:57:19 Il suffit de se rendre sur la page du diocèse de Marseille
00:57:22 où un lien renvoie directement sur un formulaire.
00:57:25 - Il devrait trouver ça.
00:57:28 Le monsieur de la communication a dit que ça avait commencé.
00:57:31 Les gens avaient commencé à donner.
00:57:34 Si vous souhaitez donner, vous avez vu l'adresse.
00:57:37 Diocèse-Marseille.fr
00:57:40 Vous tapez ça sur votre moteur d'encherche préférée
00:57:43 et vous allez le trouver.
00:57:46 Le sport avec Saïd El Abadi.
00:57:49 - Retrouvez votre programme de choix avec Autosphère.
00:57:52 Premier distributeur automobile en France.
00:57:55 - Les Bleus doivent terminer le travail pour se qualifier
00:58:00 pour les quarts de finale.
00:58:03 - Le 15 de France doit composter son billet pour le quart.
00:58:06 Ce soir, ce sera contre l'Italie.
00:58:09 Les hommes de Fabien Galtier affrontent les Italiens à Lyon
00:58:12 à 21h pour leur dernier match de qualification de phase de poule.
00:58:15 Une équipe à leur portée.
00:58:18 93% de victoire pour le 15 de France.
00:58:21 Seulement 3 défaites dans l'histoire.
00:58:24 Les Italiens restent sur une large défaite
00:58:27 contre les Néo-Zélandais 96-17.
00:58:30 Même sans Antoine Dupont, les Tricolores restent grands favoris.
00:58:33 - Quelles sont les conditions pour les Bleus
00:58:36 pour être qualifiés en quarts de finale ?
00:58:39 - 3 possibilités.
00:58:42 En cas de succès contre les Italiens,
00:58:45 les Bleus seront qualifiés avec ou sans bonus.
00:58:48 Les Bleus seraient à égalité de points avec les Néo-Zélandais
00:58:51 mais resteraient toujours premiers grâce à leur victoire
00:58:54 contre eux lors du match inaugural.
00:58:57 Même en cas de défaite, avec un double bonus,
00:59:00 les Bleus seraient qualifiés.
00:59:03 - On les bat, on est en quarts.
00:59:06 On fait match nul, on est en quarts.
00:59:09 Il y a une subtilité si on est battu.
00:59:12 - Il faudrait que les Italiens gagnent avec le gros un bonus offensif.
00:59:15 - Il faudrait sortir la calculatrice.
00:59:18 - Il faut faire match sup, match pay.
00:59:21 Hier soir, c'est la Nouvelle-Zélande, les All Blacks,
00:59:24 qui ont validé leur ticket pour les quarts.
00:59:27 - Pour leur dernier match de cette phase de poule,
00:59:30 les Néo-Zélandais ont mis le paquet.
00:59:33 73-0 contre les Uruguayens.
00:59:36 11 essais, ce qui donne au classement pour le moment
00:59:39 un vote.
00:59:42 - Vous avez profité de votre programme de choix
00:59:45 avec Autosphère, premier distributeur automobile en France.
00:59:48 - Restez bien avec nous dans un instant.
00:59:51 A propos de sport, cette information,
00:59:54 je voulais qu'on en parle ce matin.
00:59:57 Les JO 2024, on se prépare, ça va être une grande fête,
01:00:00 mais la facture flambe déjà.
01:00:03 Quelque chose me dit que ça ne va pas s'arrêter là.
01:00:06 On va en parler avec Loïc Guillot.
01:00:09 - On va tout de suite.
01:00:12 Il va falloir sortir le chéquier.
01:00:15 Je voulais qu'on parle des rodéos urbains ce matin.
01:00:18 La lutte contre les rodéos urbains s'intensifie en région parisienne.
01:00:21 C'est ce que révèlent les tout derniers chiffres
01:00:24 de la préfecture de police de Paris-Chanin.
01:00:27 - Le nombre de verbalisations a plus que doublé
01:00:30 entre août et septembre dernier.
01:00:33 En un mois, malgré ces résultats encourageants,
01:00:36 des scènes de contrôle et des verbalisations
01:00:39 de plus en plus nombreuses.
01:00:42 La préfecture de police de Paris a communiqué sur les dernières opérations
01:00:45 menées pour endiguer le fléau des rodéos urbains.
01:00:48 Des chiffres particulièrement élevés.
01:00:51 En septembre, les forces de l'ordre comptent plus de 1400 verbalisations
01:00:54 contre 638 en août, 85 interpellations au lieu de 64.
01:00:57 Enfin, le nombre de véhicules saisis a lui aussi augmenté,
01:01:00 passant de 13 à 18.
01:01:03 Des chiffres qui s'accompagnent d'un sentiment d'impuissance grandissant.
01:01:06 - C'est l'actualité dans un quotidien d'un fonctionnaire de police.
01:01:09 C'est une certitude.
01:01:12 Les fonctionnaires le subissent tous les jours.
01:01:15 Malheureusement, ils sont démunis pour faire cesser ces infractions.
01:01:18 - Pour lutter contre ce phénomène, Gérald Darmanin a fait de la lutte
01:01:21 contre les rodéos urbains une priorité.
01:01:24 Mais pour les syndicats de police, les moyens alloués sont encore insuffisants.
01:01:27 - Les fonctionnaires de police demandent des moyens supplémentaires
01:01:30 avec les divas, ce sont des barrières cloutées pour bloquer les véhicules,
01:01:35 que ce soit motorisés, peu importe qu'ils soient 2 roues ou 4 roues.
01:01:38 Derrière ça, il y a une demande plus profonde,
01:01:41 à savoir une législation plus stricte.
01:01:44 - En France, la pratique du rodéo urbain est punie
01:01:47 jusqu'à un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende.
01:01:50 - Voilà le nombre de rodéos urbains qui a augmenté.
01:01:55 En Ile-de-France, je voulais qu'on en parle ce matin, 7h18.
01:01:58 Le point info est juste après.
01:02:01 On parle de la facture des JO de 2024 qui flambe déjà.
01:02:04 Point info, Chana Lusto.
01:02:06 - Une frappe russe a tué 51 personnes, dont un enfant,
01:02:11 à Groza, un village de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine.
01:02:15 Ça s'est passé hier.
01:02:17 C'est l'attaque la plus meurtrière sur la région depuis le début de la guerre.
01:02:20 Un missile a entièrement détruit un magasin et un café installés dans un même immeuble.
01:02:24 Une soixantaine de personnes s'y trouvaient après un enterrement.
01:02:27 Plus de 60 personnes ont été blessées.
01:02:30 Dans le 12e arrondissement de Paris, les professeurs d'un lycée
01:02:33 ont fait valoir leur droit de retrait.
01:02:35 Une élève s'est faite piquer par une punaise de lit mercredi soir.
01:02:38 Résultat, aucun des 80 professeurs n'a fait cours hier matin
01:02:41 et les élèves sont restés chez eux.
01:02:43 Une assemblée générale se tiendra ce matin devant le lycée.
01:02:46 Pour le moment, il n'y a aucune certitude sur la tenue des cours aujourd'hui.
01:02:50 La cour de révision saisit 73 ans après les condamnations de Raymond Miss
01:02:55 et Gabriel Tiennot. Les deux hommes aujourd'hui décédés
01:02:58 avaient été reconnus coupables du meurtre d'un garde-chasse dans les années 50,
01:03:02 incarcérés à la prison de Châteauroux en janvier 1947,
01:03:05 puis graciés en 1954 par le président René Coty.
01:03:08 Ils ont toujours clamé leur innocence.
01:03:10 Selon eux, leurs aveux signés avaient été obtenus sous la torture.
01:03:15 Avec Discount Plomberie, expert en matériel de plomberie sur Internet.
01:03:19 Discount Plomberie, la différence c'est que c'est pas le même prix.
01:03:23 Les JO de Paris 2024, c'est dans 294 jours exactement.
01:03:36 Hier, le ministère de l'économie a fait un point sur le budget des jeux
01:03:41 et mauvaise surprise, budget déjà en hausse par rapport à ce qui avait été annoncé le midi haut.
01:03:47 Oui et puis c'est une paille, juste 2 milliards d'euros de dépassement.
01:03:50 En 2017, quand Paris a présenté sa candidature, le budget était de 6,8 milliards d'euros.
01:03:56 Il est désormais de 8,8 milliards. C'est 30% de plus que ce qui était prévu et annoncé.
01:04:01 Et ce alors que rien n'est prêt, qu'il reste donc de multiples occasions
01:04:05 de dépassement de budget dans les multiples chantiers en cours.
01:04:08 Il faut savoir qu'il y a en réalité deux budgets pour les JO.
01:04:11 D'un côté, le premier, un peu plus de 4 milliards d'euros,
01:04:14 est géré par le comité d'organisation des jeux.
01:04:16 Lui, il est financé à 96% par les revenus des jeux, la billetterie et le sponsoring notamment.
01:04:21 Et puis l'autre moitié, c'est pour la société de livraison des ouvrages olympiques, la Solideo,
01:04:27 qui finance elle 68 infrastructures, les sites de compétition et d'entraînement
01:04:31 et le village olympique pour l'essentiel. Et c'est là que ça augmente.
01:04:35 Alors comment ça s'explique cette hausse des dépenses ?
01:04:37 D'abord parce que c'est un grand classique de sous-estimer le budget
01:04:40 au moment de la candidature pour obtenir les jeux.
01:04:42 Et puis ensuite parce que dans certains sites, on a finalement voulu profiter des travaux
01:04:46 pour en faire un peu plus. Là, ça peut se comprendre.
01:04:48 Par exemple, dans le centre aquatique construit à Saint-Denis,
01:04:50 juste en face du Stade de France, on avait besoin de deux bassins pour les compétitions.
01:04:54 On va finalement en construire un troisième parce que ça répond tout simplement
01:04:57 à un besoin de la population qui va bénéficier de cet équipement après les jeux.
01:05:01 Et puis il y a aussi surtout des postes de dépense qui sont en hausse,
01:05:04 notamment du fait de l'inflation. On peut parler de la restauration,
01:05:08 du nettoyage, du transport ou encore de la sécurité.
01:05:11 Alors est-ce qu'il faut craindre que la facture s'alourdisse encore ?
01:05:15 Alors Bercy et les organisateurs se veulent rassurants.
01:05:18 Par exemple, ils disent qu'il n'y a eu que 300 demandes de rallonge budgétaire
01:05:21 pour les chantiers, contre 8000 lors des JO de Londres,
01:05:25 qui avaient eux coûté 11 milliards d'euros, contre un peu moins de 5 milliards d'euros prévus.
01:05:30 Mais selon un économiste du sport interrogé par nos confrères de West France hier,
01:05:34 pour les JO de Paris, on devrait terminer avec un dépassement de budget
01:05:38 de 3 milliards d'euros au moins pour atteindre un coût de pratiquement 10 milliards.
01:05:42 3 milliards qui devront sortir de la poche de l'État,
01:05:45 qui en contrepartie mise tout de même sur 10 milliards d'euros de retombées,
01:05:49 avec 16 millions de visiteurs attendus.
01:05:52 Sauf que pour l'instant, les dépenses, elles, sont sûres,
01:05:55 alors que les recettes, on verra dans 294 jours.
01:05:59 [Générique]
01:06:16 - Restez bien avec nous sur CNews, dans un instant,
01:06:19 vous allez entendre et regarder toutes les vidéos de téléspectateurs de CNews,
01:06:25 vos vidéos, en clair, vous réagissez, de plus en plus de violence dans les lycées,
01:06:29 ce que vous êtes inquiets, et une intrusion de délinquants dans le lycée d'Épernay,
01:06:34 dans un lycée d'Épernay, dans la Marne, ils sont passés par-dessus la barrière,
01:06:38 ils ont agressé un élève, alors qu'un établissement scolaire,
01:06:43 ça devrait être, comme on dit, un sanctuaire, on devrait être protégé
01:06:46 quand on est dans une école.
01:06:48 Vous scannez le QR code, vous réagissez, une première salve de vidéos
01:06:51 dans un instant, juste après la pub, et d'autres à 8h30.
01:06:54 A tout de suite.
01:06:55 [Musique]
01:07:00 CNews, il est 7h26, vous avez la parole dans la matinale de CNews,
01:07:04 comme tous les matins, je vous pose une question, ce matin,
01:07:06 une question au sujet de ce qui s'est passé dans un lycée d'Épernay.
01:07:09 Vous avez vu les images, et on va vous les remontrer, évidemment.
01:07:12 Une intrusion de délinquants dans un établissement scolaire.
01:07:18 Regardez ça, de plus en plus de violence dans les lycées,
01:07:22 ce que vous êtes inquiet, vous scannez le QR code,
01:07:24 vous enregistrez une vidéo, c'est extrêmement simple,
01:07:26 et je précise que c'est gratuit.
01:07:28 On regarde vos réponses, et vos vidéos.
01:07:30 Pour que les lycées redeviennent un sanctuaire,
01:07:32 il va falloir remettre de l'autorité, 100% d'autorité non négociable,
01:07:36 un changement de logiciel XXL.
01:07:38 Dans mon lycée, nous avons déjà eu des intrusions,
01:07:41 des déclenchements nombreux intempestifs d'alarmes incendie,
01:07:44 ainsi que des pétards dans les couloirs.
01:07:46 Nous demandons l'installation de caméras depuis des années,
01:07:49 et qui s'y oppose ? La liste des professeurs syndiqués,
01:07:52 ainsi que des parents FCPE au conseil d'administration.
01:07:55 Je suis très inquiète de l'insécurité qu'il y a en ce moment dans les lycées,
01:07:59 le racket, la violence.
01:08:02 Il faut absolument que les choses changent.
01:08:05 Nous, à notre époque, dans les années 80, ça n'existait pas tout ça.
01:08:09 Il y avait des petits problèmes, mais pas ça.
01:08:13 Là, il faut absolument que le gouvernement fasse quelque chose,
01:08:17 redonner du pouvoir à la police.
01:08:19 Je suis très inquiet de la violence qui se passe dans les lycées.
01:08:22 J'espère que notre gouvernement va vraiment se réveiller,
01:08:24 parce que ça commence à bien durer.
01:08:26 C'est une attaque frontale faite envers la République,
01:08:29 et pour ça, il faut juste tout simplement arrêter de verser
01:08:34 des indemnités et des allocations familiales aux jeunes délinquants
01:08:38 qui commettent ce genre de délit,
01:08:41 tout simplement pour arrêter, pour stopper ce phénomène.
01:08:45 La fin des aides sociales aux familles de délinquants,
01:08:48 c'est ce que propose le dernier téléspectateur.
01:08:51 J'ai oublié son prénom, je ne l'ai pas lu.
01:08:53 En fait, ça revient à chaque fois.
01:08:55 Les Français ne comprennent pas qu'on verse des aides sociales
01:08:58 à des familles de délinquants.
01:09:00 - Et ça va revenir assez rapidement à l'Assemblée nationale,
01:09:02 puisque c'est une proposition de loi du RN
01:09:04 qui va être débattue dans les semaines à venir à l'Assemblée.
01:09:07 - Je poserai la question à Aurore Berger,
01:09:09 ministre des Solidarités et des Familles.
01:09:12 Elle est l'invitée de la grande interview 8h10.
01:09:15 Soyez là si vous le pouvez, bien sûr.
01:09:17 La météo, tout de suite.
01:09:19 - Problème de pare-brise ? Pas de stress.
01:09:22 Partez tranquille avec la météo et Point S-Glace.
01:09:25 Réparation et remplacement de pare-brise.
01:09:28 - La météo avec vous, Carole Zanin.
01:09:32 Les températures relevées ce vendredi matin.
01:09:35 Dites-nous tout.
01:09:37 - Bonjour Romain, bonjour à toutes et à tous.
01:09:39 Je vous dis tout.
01:09:41 Des températures très contrastées ce matin.
01:09:43 Regardez à Biscarosse, 16,2.
01:09:45 À Calvi, en Haute-Corse, 16,2.
01:09:48 Également, à Contrario, nous n'avons que 5,1 degrés.
01:09:52 Dans l'Oise ou encore dans la Creuse, 2,1 degrés.
01:09:55 Sous ces températures, nous allons avoir du beau temps,
01:09:59 du grand soleil, quelques brouillards matinaux.
01:10:02 Ici, le long des côtes de la Manche,
01:10:04 à l'est du territoire, encore ici, au pied des Pyrénées.
01:10:07 Rafale de vent, souffleront sur le Nord-Pas-de-Calais.
01:10:10 Au rang de l'après-midi, vous pourrez profiter
01:10:13 de belles plages, ensoleillé, un ciel bleu azur,
01:10:16 quelques voiles de cirrus tout à fait inoffensifs
01:10:19 à l'est du territoire ou encore ici, sur la pointe bretonne.
01:10:23 Au niveau de vos températures ce matin,
01:10:25 chez vous à Paris, 10,3 degrés pour le Massif central,
01:10:29 17 degrés déjà à Nice.
01:10:31 La masse d'air va se réchauffer au fur et à mesure des heures.
01:10:34 Des températures exceptionnelles pour la saison,
01:10:37 21 degrés pour la pointe bretonne,
01:10:39 29 degrés du côté de Toulouse, 23 à Paris,
01:10:42 nous aurons 22 du côté de Reims
01:10:45 et nous aurons également 26 degrés pour le Sud-Est.
01:10:50 Je vous le disais, nous sommes 7 à 8 degrés
01:10:52 au-dessus des normales de saison.
01:10:54 - Pas de stress, repartez tranquilles après la météo
01:10:59 avec Pognès glace, réparation et remplacement de pare-brise.
01:11:03 C'est News, il est 7h30, merci d'être avec nous.
01:11:06 Vous regardez la matinale bien sûr, à la une ce matin.
01:11:09 Au Jardin des Halles, dans le 18e arrondissement de Paris,
01:11:12 les migrants sont de plus en plus nombreux.
01:11:14 Les habitants du quartier sont inquiets.
01:11:16 C'est une conséquence de la crise migratoire à Lampedusa,
01:11:19 selon certains élus parisiens.
01:11:21 Des cours interrompus dans un lycée
01:11:27 à cause d'une infestation de punaises de lits.
01:11:30 C'est dans le 12e arrondissement de la capitale.
01:11:32 Les professeurs ont en effet fait valoir leur droit de retrait.
01:11:35 Mathilde Ibanez, avec nous dans un instant.
01:11:38 Jusqu'à maintenant, la taille des bagages à main dans les avions
01:11:44 pouvait varier selon les compagnies aériennes.
01:11:46 Il y a du nouveau, on vous dit tout.
01:11:48 Dans le nord de Paris, l'arrivée de nouveaux migrants inquiète les riverains.
01:11:53 - Ces derniers jours, les habitants constatent une augmentation
01:11:56 du nombre de migrants, notamment au Jardin des Halles,
01:11:59 dans le 18e arrondissement de Paris.
01:12:01 Donc, ils ne se sentent plus en sécurité.
01:12:03 Selon certains élus parisiens, cette situation est en partie liée
01:12:06 à la crise migratoire de Lampedusa.
01:12:09 Reportage de Fabrice Elsner avec le récit de Miquel Dos Santos
01:12:12 et de Marine Sabourin.
01:12:14 - Entre les nouveaux migrants installés au nord de la capitale
01:12:17 et les habitants, la cohabitation est difficile.
01:12:20 - Je me bats, il me fait des problèmes.
01:12:23 Très souvent, quand je sors ou j'entre, il me fait peur.
01:12:26 - J'imagine par exemple une dame, une petite fille
01:12:30 qui rentre de son sport.
01:12:33 Ça ne doit pas être un sentiment.
01:12:36 En tout cas, on ne se sent pas en sécurité.
01:12:39 C'est tout à fait normal.
01:12:41 - Un constat partagé par Pierre Lissiat,
01:12:43 conseiller régional d'Ile-de-France.
01:12:45 - On constate depuis l'arrivée massive de migrants à Lampedusa
01:12:48 qu'il y a aujourd'hui des arrivées à Paris.
01:12:51 C'est d'autant plus une situation qu'on pouvait anticiper.
01:12:54 Il y a énormément de problèmes de toxicomanie.
01:12:57 Je crois que c'est criminel de laisser s'installer
01:13:00 sciemment des migrants, des populations
01:13:03 dans un état de détresse humanitaire,
01:13:06 au milieu de consommateurs et surtout de trafiquants de crack.
01:13:09 - A la mairie de Paris, cet élu de l'opposition
01:13:12 réclame des mesures fortes.
01:13:15 - J'appelle de mes voeux un grand plan d'urgence
01:13:18 pour le nord-est de Paris pour sortir les personnes migrantes
01:13:21 de la rue.
01:13:23 C'est la dignité qu'on leur doit et ainsi régler le problème
01:13:26 de la pollution.
01:13:28 - Pour cet élu, la solution passe également par l'Europe.
01:13:31 En ce moment, les 27 pays membres échangent
01:13:34 sur une réforme de la politique migratoire.
01:13:37 - Gautier Lebret, ça va être très compliqué pour Gérald Darmanin
01:13:40 de tenir sa promesse de n'accueillir aucun migrant
01:13:43 de Lampedusa.
01:13:45 - Très compliqué, voire impossible, puisqu'il n'y a pas de mur
01:13:48 entre l'Italie et la France.
01:13:50 Tous les jours, à mon temps, il y a des dizaines de migrants
01:13:53 de Lampedusa qui réussissent à franchir la frontière franco-italienne.
01:13:56 On se pose cette question ce matin.
01:13:58 Pourquoi Gérald Darmanin a-t-il pris ce risque politique
01:14:01 de promettre aux Français que la France n'accueillerait aucun migrant
01:14:04 de Lampedusa alors que c'est une promesse impossible à tenir ?
01:14:07 D'autant plus que ça va être de plus en plus compliqué,
01:14:10 car il y a une décision qui vient de tomber de la Cour de justice
01:14:13 européenne qui limite la capacité de refoulement
01:14:16 de la France des migrants.
01:14:18 Je rappelle que quand la France expulse un migrant en provenance
01:14:21 elle le renvoie dans le pays de Giorgia Meloni,
01:14:23 elle ne le renvoie pas dans son pays d'origine.
01:14:25 Certes, Gérald Darmanin a promis une aide à l'Italie
01:14:28 pour aider à renvoyer les migrants dans leur pays d'origine,
01:14:31 mais c'est comme ça que ça se passe.
01:14:33 Il y a quelque chose qui va se passer dans les Alpes-Maritimes,
01:14:36 ça concerne évidemment Menton lundi, c'est l'arrivée
01:14:39 d'un tout nouveau préfet, Hugues Moutou, le préfet actuellement
01:14:42 de l'héros assez médiatique qui n'a pas peur des polémiques
01:14:45 et qui avait déclaré pendant les émeutes que le meilleur remède
01:14:48 pour les émeutiers c'était deux claques et au lit.
01:14:51 Il prend donc ses fonctions lundi et la première mission
01:14:54 fixée par Gérald Darmanin, c'est de lutter justement
01:14:56 contre l'immigration irrégulière.
01:14:58 Merci beaucoup Gautier Lebret.
01:15:00 Comme tous les matins vous avez la parole dans la matinale de CNews,
01:15:03 on vient de voir les petites vidéos.
01:15:05 Je lance à nouveau l'appel, vous flashez le QR code
01:15:08 avec votre smartphone et vous enregistrez une petite vidéo.
01:15:12 Regardez ce qui s'est passé dans un lycée d'Épernay,
01:15:15 intrusion de délinquants qui sont passés au-dessus de la barrière.
01:15:20 Voilà comment ça s'est passé mercredi, il y a eu des interpellations.
01:15:24 Mais bon, qu'est-ce qu'ils vont devenir ces individus placés
01:15:28 en garde à vue ? Est-ce qu'ils sont véritablement sanctionnés ?
01:15:31 Est-ce que vous êtes inquiet ? Parce que vous voyez,
01:15:33 vous flashez le QR code, c'est gratuit, et vous passez à l'antenne.
01:15:38 Les punaises de lit arrivent dans les établissements scolaires,
01:15:41 dans des établissements scolaires, attention, pas de psychose bien sûr,
01:15:44 mais dans le 12e arrondissement de la capitale,
01:15:46 les professeurs d'un lycée ont fait valoir leur droit de retrait.
01:15:48 Une élève s'est faite piquer par une punaise de lit cette semaine.
01:15:51 Résultat, aucun des 80 professeurs n'a donné cours hier matin
01:15:55 et les élèves sont restés chez eux.
01:15:56 La désinfection des salles touchées est en cours.
01:15:59 Alors on rejoint tout de suite Mathilde Libanès sur place.
01:16:01 Mathilde, dites-nous, est-ce que les cours vont reprendre ce matin ou pas ?
01:16:04 Écoutez, Chana, normalement les cours devraient reprendre ce matin.
01:16:10 À 8h, en tout cas, les professeurs viendront ici, devant ce lycée
01:16:14 du 12e arrondissement de Paris, pour tenir une nouvelle assemblée générale.
01:16:18 Car depuis hier, les 1200 élèves et les 120 enseignants
01:16:22 ont été pour la grande majorité absents.
01:16:25 Le lycée est resté partiellement fermé.
01:16:28 En cause, la découverte de punaises de lit dans l'enceinte de l'établissement.
01:16:32 Signalement fait par une étudiante qui s'est fait piquer
01:16:36 par une punaise de lit dans le centre de documentation d'information
01:16:41 de l'établissement, mercredi soir.
01:16:43 Suite à ce signalement, le proviseur a directement prévenu le rectorat.
01:16:48 Et hier matin, un chien a été mené de détecter des punaises de lit.
01:16:53 Un traitement aurait même commencé dans l'après-midi.
01:16:56 Alors aujourd'hui, je vous le disais, les cours devraient normalement reprendre.
01:17:00 Les parties contaminées, elles, resteront fermées.
01:17:03 Les professeurs ont fait valoir leur droit de retrait,
01:17:06 mais selon l'administration, il n'y aurait aucun risque majeur à ce stade.
01:17:11 Les personnes, en tout cas, qui ne viendraient pas aujourd'hui en cours
01:17:14 devront justifier leur absence.
01:17:16 Merci beaucoup Mathilde Ibanez.
01:17:18 Les bagages à main acceptés dans les cabines des avions
01:17:22 feront bientôt tous la même taille, peu importe la compagnie aérienne.
01:17:26 Les eurodéputés ont voté pour cette harmonisation mercredi dernier.
01:17:30 Ça va changer l'avis de ceux qui voyagent en avion
01:17:33 et qui utilisent souvent les compagnies low cost.
01:17:36 Oui, ça fait suite à une pétition lancée par un citoyen allemand
01:17:39 qui dénonce les coûts supplémentaires imposés par certaines compagnies,
01:17:42 notamment low cost, vous l'avez dit Romain.
01:17:44 Pour information, les bagages, qu'ils soient en soute ou en cabine,
01:17:47 ont rapporté près de 20 milliards d'euros de recettes aux compagnies en 2021.
01:17:53 Audrey Berthot et Marine Sabourin.
01:17:55 D'une compagnie à l'autre, l'addition peut parfois être salée.
01:17:59 Les eurodéputés ont voté ce mercredi en faveur de l'harmonisation
01:18:03 des règles sur la taille des bagages cabine.
01:18:06 Les différences de dimensions sont parfois importantes selon la compagnie
01:18:10 et le voyageur est souvent perdant.
01:18:13 Un bagage cabine devrait répondre à des dimensions harmonisées,
01:18:17 uniformes et être toujours accepté comme un bagage cabine,
01:18:20 qu'on soit sûr de bien correspondre aux règles.
01:18:22 Quand elles dépendent d'une compagnie à l'autre,
01:18:24 3 cm par ci, 3 cm par là,
01:18:27 évidemment pour le voyageur c'est intenable.
01:18:29 Autre complication, le prix du bagage cabine selon les compagnies.
01:18:33 S'il n'est pas facturé directement, le surcoût peut être très cher.
01:18:37 Comptez 25 euros chez Ryanair, 45 euros pour Transavia
01:18:42 et jusqu'à 58 euros de surcoût pour Easyjet.
01:18:45 Un tarif qui dépasse parfois le prix de base du billet.
01:18:49 Les frais de bagage cabine peuvent être bien plus élevés
01:18:52 que les frais du billet en lui-même pour les compagnies low cost
01:18:55 et c'est parfois pas assez clair pour les voyageurs
01:18:58 et ils se retrouvent avec une très mauvaise surprise une fois arrivés à l'aéroport.
01:19:01 Les eurodéputés veulent aussi s'attaquer aux frais liés à l'attribution des sièges.
01:19:06 Restez bien avec nous sur CNews dans un instant.
01:19:10 On sera avec Agnès Verviers-Mollinier qui vient de Nord-Jaune.
01:19:13 Bonjour Agnès.
01:19:14 Bonjour.
01:19:15 Directrice de l'IFRAP,
01:19:17 Nom au siphonnage des retraites et du chômage.
01:19:21 C'est ce dont vous allez nous parler ce matin.
01:19:24 Voilà le gouvernement qui veut siphonner les retraites du privé.
01:19:28 Notamment, on va en parler avec vous.
01:19:30 Décrypté par Agnès Verviers-Mollinier.
01:19:32 Restez bien avec nous, c'est juste après la petite pause pub.
01:19:35 A tout de suite.
01:19:36 CNews, il est 8h moins 20.
01:19:41 Merci d'être avec nous dans un instant.
01:19:43 L'économie avec Agnès Verviers-Mollinier.
01:19:45 On va parler du siphonnage des retraites du privé.
01:19:49 Mais tout d'abord, c'est le Point Info avec vous, Sean Allusto.
01:19:53 Cette histoire qui nous choque.
01:19:55 La Belgique interdit le retour de Salah Abdel-Slam en France.
01:19:58 Le terroriste avait été remis à la Belgique il y a un an,
01:20:01 le temps du procès des attentats de mars 2016 à Bruxelles.
01:20:04 Il devait revenir purger sa peine en France le 12 octobre au plus tard.
01:20:07 Mais un juge en référé a suspendu temporairement ce transfert.
01:20:11 Selon lui, Salah Abdel-Slam, condamné à la perpétuité incompressible en France,
01:20:15 subit une violation de ses droits puisqu'il n'a aucun espoir de libération ni de réinsertion.
01:20:21 Emmanuel Macron juge que le temps n'est pas aux sanctions, mais au dialogue avec l'Azerbaïdjan.
01:20:26 Selon le chef de l'État, des sanctions seraient contre-productives
01:20:29 et ne permettraient pas de protéger au mieux l'Arménie.
01:20:32 Il l'a dit hier à Grenade, à la sortie du sommet de la Communauté politique européenne.
01:20:36 Un peu plus tôt, les eurodéputés s'étaient prononcés au contraire en faveur de sanctions ciblées contre Bakou
01:20:41 qu'ils accusent d'épuration ethnique au Haut-Karabakh.
01:20:45 Et puis les obsèques de Jean-Pierre Elkabbach seront célébrés cet après-midi.
01:20:50 Et ce matin, on apprend que le bâtiment principal du siège de France Télévisions
01:20:54 sera rebaptisé Maison Jean-Pierre Elkabbach.
01:20:57 Un hommage sera rendu lundi à 10h en présence d'Emmanuel Macron et de Delphine Ernotte, la présidente du groupe.
01:21:02 Après avoir été à la tête de l'information d'Antenne 2,
01:21:05 Jean-Pierre Elkabbach a été PDG de France 2 et de France 3 de 1993 à 1996.
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01:21:20 Votre programme avec Lesia, assureur d'intérêt général.
01:21:28 - Agnès Verdier-Molligny est avec nous. Ça va Agnès ? - Parfait.
01:21:32 - Directrice de l'IFRAP, vous venez ce matin pousser un petit coup de gueule,
01:21:36 on va voir peut-être même un gros coup de gueule,
01:21:38 contre les nouvelles idées de siphonnage des comptes de l'assurance retraite complémentaire du privé et de l'unédic par le gouvernement.
01:21:45 Le gouvernement qui veut siphonner les comptes des retraites privées.
01:21:47 Qu'est-ce qui se passe ? On dirait que le gouvernement cherche de l'argent facile, tout azimut Agnès.
01:21:51 - Et oui Romain, on a vraiment l'impression que Bercy réduit à faire les poches des régimes du privé
01:21:58 pour financer les promesses intenables du gouvernement.
01:22:01 Alors le raisonnement il est un peu pervers, c'est en gros, on a fait voter des réformes,
01:22:06 le report de l'âge de la retraite à 64 ans, la réforme de l'assurance chômage.
01:22:10 Alors finalement vous allez faire des excédents grâce à nous, et nous on veut en prendre une partie.
01:22:14 Voilà, et c'est ça que dit Bercy aux partenaires sociaux qu'il gère.
01:22:18 - Il veut le faire quoi avec cet argent ?
01:22:20 - Sur la gire Carco en gros, ils disent "oui on voudrait que vous participiez à la fameuse promesse gouvernementale
01:22:26 qu'on ne peut pas toucher moins de 1200 euros de retraite par mois, tout compris en brut".
01:22:32 - Oui, mais les retraites complémentaires ne participent pas au coup de pouce sur le montant des pensions
01:22:38 pour arriver à 1200 euros, ça faisait partie du package réforme des retraites.
01:22:42 - Oui c'est ça, alors c'est un calcul qui se fait sur la totalité de la retraite,
01:22:45 mais c'est pas une promesse des partenaires sociaux, c'est une promesse de l'État, c'est une promesse du gouvernement.
01:22:50 Alors oui c'est un engagement qui va coûter 1,7 milliard en 2030,
01:22:55 mais bon, les partenaires sociaux en sont pas responsables.
01:22:58 - Et d'ailleurs si on refait le film, qu'est-ce qui s'était passé avant cette réforme des retraites ?
01:23:04 Les partenaires sociaux, eux, ils avaient voté un bonus-malus, on s'en souvient,
01:23:07 qui incitait à partir après 62 ans, et à ce moment-là, ils avaient pas demandé à l'État de les aider à financer,
01:23:13 ils s'étaient débrouillés.
01:23:15 - Alors, ce qui est très intéressant, c'est qu'on a l'impression que ça donne,
01:23:19 c'est que l'État a fait trop de cadeaux pour faire passer la pilule de la retraite à 64 ans
01:23:24 qu'il n'arrive pas à les financer ces cadeaux.
01:23:26 - C'est exactement ça, et alors, ce qui est incroyable Romain,
01:23:30 c'est que les excédents liés au report de l'âge, pour l'Agir Carco,
01:23:34 ils sont estimés autour de 2 milliards, mais en 2030, pas du tout, tout de suite.
01:23:39 Et pour autant, le gouvernement dit "Ah bah moi je prendrais bien entre 1 et 3 milliards dès 2024".
01:23:44 Sauf que le soi-disant excédent 2024, il va être plutôt, on sait pas exactement le montant,
01:23:50 mais peut-être autour de 500 millions d'euros.
01:23:53 Alors, on comprend pour une fois, à la fois les syndicats,
01:23:56 ils sont tous alignés, les syndicats du patronat et les syndicats de salariés,
01:23:59 qui hurlent en disant "Mais attendez, on n'est pas à la tirelire du gouvernement".
01:24:03 Et d'ailleurs, si on remonte encore plus loin dans les années 80,
01:24:07 François Mitterrand, quand il a changé l'âge de départ de la retraite de 65 ans à 60 ans,
01:24:12 qu'est-ce qu'il a fait ? Il a obligé les partenaires sociaux à accepter ce nouvel âge de départ à la retraite,
01:24:17 et les cotisants du privé, ils ont eu quoi ?
01:24:19 Eh bien, ils ont eu des cotisations en plus, pour financer ça.
01:24:22 Et pour l'Unedic ?
01:24:24 Alors, pour l'Unedic, c'est assez hallucinant aussi,
01:24:26 parce que finalement, l'Unedic, on l'a chargé à fond, avec le coût du chômage partiel,
01:24:31 pas la totalité, mais une grosse partie.
01:24:33 Ça a fait quoi ? Ça a fait bondir la dette de l'Unedic, qui est au-delà de 50 milliards aujourd'hui,
01:24:37 et là, le gouvernement dit carrément "Moi, je voudrais bien fonctionner d'ici 2026, 12 milliards d'euros".
01:24:43 Alors, c'est encore pire.
01:24:45 Tout ça pour financer France Travail, et alors là, c'est lunaire,
01:24:49 parce que ces derniers temps, on a vu que l'Unedic avait réussi à faire un petit peu baisser sa dette.
01:24:53 Mais alors, si on lui pique tous les excédents, on ne peut pas baisser la dette de l'Unedic,
01:24:58 et donc, on ne peut pas désendetter.
01:25:00 Donc là, il y a vraiment quelque chose qui est en train de se passer,
01:25:04 et on peut se poser la question, si on commence à accepter ça, mais jusqu'où ça va aller ?
01:25:10 Merci, merci Agnès.
01:25:17 C'était votre programme avec Lesia, assureurs d'intérêt général.
01:25:22 C'était votre programme avec Discoon Plomberie, fournisseurs des professionnels de la plomberie et du chauffage sur Internet.
01:25:27 Discoon Plomberie, la différence, c'est que ce n'est pas le même prix.
01:25:30 Ils ne pensent tous qu'à ça. Ils ne pensent tous qu'à ça.
01:25:34 C'est ce que va nous dire Paul Sujit dans un instant.
01:25:38 Ils ne pensent qu'à la présidentielle de 2027, parce que ce n'est pas un petit peu tôt.
01:25:42 Paul Sujit avec nous dans un instant. À tout de suite.
01:25:45 C'est News 7h50 de La Politique avec vous.
01:25:48 Paul Sujit, c'est dans quatre ans et pourtant on a l'impression que tout le monde y pense déjà.
01:25:52 Cette semaine, Laurent Wauquiez et David Lysnard, qui étaient sur le plateau de la matinale avec Sonia Mabrouk cette semaine,
01:25:57 sont entrés à leur tour dans la course.
01:25:59 La campagne pour l'élection présidentielle de 2023-2027 a déjà commencé, Paul ?
01:26:05 Oui, elle a déjà commencé. On a même l'impression qu'elle a commencé depuis un an,
01:26:08 dès le lendemain des élections législatives,
01:26:10 lorsque Emmanuel Macron, à peine réélu, a vu tout à coup son autorité sur le pays fissurée
01:26:15 par la perte de sa majorité absolue à l'Assemblée.
01:26:17 Le colosse d'un coup paraissait avoir des pieds d'argile.
01:26:20 Et déjà, il était permis de se demander si son second quinquennat ne serait pas un quinquennat pour rien.
01:26:24 Emmanuel Macron reste le président, la tête d'un régime politique qui lui offre, on le sait bien,
01:26:30 beaucoup de latitude pour imprimer ses vues au destin de la France.
01:26:33 On en parlait aussi hier avec sa révision de la Constitution.
01:26:36 Mais enfin, dès l'instant où sa date de péremption est connue,
01:26:40 cette fin programmée de son mandat attire déjà toutes les convoitises.
01:26:43 Et vous avez raison, cette course s'est accélérée cette semaine.
01:26:46 Plusieurs concurrents ont d'ores et déjà cessé de faire mystère de leurs intentions
01:26:50 ou de faire semblant de ne pas y penser.
01:26:52 Marine Le Pen et Jordane Bardella, il y a quelques semaines déjà,
01:26:54 avaient dit qu'ils voulaient un ticket.
01:26:56 Marine Le Pen, candidate pour la présidence de la République,
01:26:59 et Jordane Bardella, futur Premier ministre.
01:27:01 David Lyssenaar, lui, a clarifié ses ambitions mardi soir en lançant à la cantonade
01:27:04 que lorsque l'on est de droite, on n'a pas peur de la compétition.
01:27:08 C'est évidemment une adresse à l'intention de Laurent Wauquiez,
01:27:11 qui lui-même, quelques jours plus tôt, était également revenu un petit peu sur ses ambitions.
01:27:15 Edouard Philippe, lui, qui jouit d'une confortable avance
01:27:18 dans les sondages et les quotes de popularité.
01:27:20 Cours de conférence en déjeuner pour faire savoir à tout Paris
01:27:23 qu'il a de très grands projets pour ce pays.
01:27:25 Mais enfin, sans jamais prononcer non plus la date fatidique.
01:27:28 Et puis, au sein de l'exécutif, Gérald Darmanin, lui, a depuis la rentrée
01:27:31 décidé de renforcer sa stature présidentiable en misant sur son côté un peu populaux.
01:27:36 À gauche, la course était déjà lancée depuis bien longtemps.
01:27:38 Mais en publiant un livre aux allures de manifeste politique,
01:27:41 Jean-Luc Mélenchon a tenu à dire à ses troupes que la place n'était pas forcément vacante.
01:27:45 Le titre de son livre, c'est "Faites mieux".
01:27:48 Ça résonne un peu comme un défi. Ça fait un peu "essayez de faire mieux pour voir".
01:27:51 C'est quand même un peu tôt pour penser déjà à la suite, non ?
01:27:54 Oui, en fait, c'est la malédiction aussi du quinquennat.
01:27:57 Depuis qu'on est passé d'un mandat de 7 à 5 ans,
01:28:00 ce mandat présidentiel rabougri condamne le président et son gouvernement
01:28:03 à naviguer à vue, à préférer les coups politiques à la petite semaine
01:28:06 plutôt que d'envisager le destin du pays sur le temps long.
01:28:08 Dans ce schéma, par exemple, les élections européennes,
01:28:10 qui sont les prochaines élections qui arrivent dans six mois,
01:28:12 les élections européennes ne sont finalement qu'une étape de parcours
01:28:16 dont tout le monde semble se moquer un peu
01:28:18 et que l'on semble avoir enjambé avant même qu'elles aient eu lieu.
01:28:21 De là découle sans doute une fatigue démocratique dont il faut prendre, je crois, la mesure.
01:28:25 Les Français votent peut-être trop, mais quand ils votent,
01:28:28 ils ont parfois le sentiment qu'ils votent pour des prunes.
01:28:30 Ce qui est sûr, c'est que les élections européennes,
01:28:32 dans l'esprit de beaucoup de partis, de futurs candidats putatifs,
01:28:36 ne font gagner de points à personne.
01:28:38 Il faut simplement éviter d'en perdre au plus possible.
01:28:40 Cette course vers 2027, elle a une incidence sur la vie politique du pays ?
01:28:45 Normalement, le second mandat présidentiel, c'est un mandat plus libre
01:28:49 puisqu'on n'a pas l'échéance électorale à venir
01:28:51 et qu'on n'a pas besoin de se faire réélire.
01:28:53 Emmanuel Macron le sait, si c'est Marine Le Pen qui lui succède,
01:28:57 c'est un échec personnel et historique, donc il doit tout faire pour l'éviter.
01:29:02 Ce qui lui fait que finalement, la vie politique semble quand même très corsetée.
01:29:05 En plus de ça, ce qui se passe, c'est qu'autant en 2022,
01:29:09 on a fait la course sur les extrêmes, puisque Emmanuel Macron
01:29:11 était le candidat du Bloc central, et donc il fallait le dépasser
01:29:14 par la droite ou par la gauche, c'est maintenant l'inverse qui se produit.
01:29:17 On a l'impression que le jeu, la course, se refait au centre.
01:29:20 On le voit avec la façon dont Gérald Darmanin essaie de jouer l'équilibre
01:29:23 sur l'immigration, etc.
01:29:25 Et puis, on peut se demander effectivement si cette course très anticipée
01:29:29 n'empêche pas de gouverner correctement le pays.
01:29:31 Maintenant, David Lissnard a tout de même raison,
01:29:34 il n'est pas quand même exclu que la compétition, la course maintenant à 2027
01:29:39 ait des effets bénéfiques, elle peut contraindre l'exécutif à avoir des résultats
01:29:42 et elle peut, pourquoi pas, contraindre la droite à avoir des idées.
01:29:45 Il faut pour cela que cette compétition s'inscrive dans un jeu plus long
01:29:48 qui est le destin du pays.
01:29:50 Paul Sujit avec nous, merci Paul.
01:29:53 Le projet du président de la République, c'est d'éviter que Marine Le Pen
01:29:57 s'installe à sa place.
01:29:59 Ça serait de toute façon la pire chose qui puisse lui arriver.
01:30:02 Si Marine Le Pen remporte l'élection présidentielle en 2027,
01:30:05 les deux quinquennats d'Emmanuel Macron seront un échec absolu.
01:30:08 Il sera le président qui aura permis l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir.
01:30:10 Mais ça ne peut pas être un projet, Gauthier.
01:30:12 Il y a une autre manière de le voir.
01:30:14 Il pourra dire "j'ai été le dernier à faire rempart à Marine Le Pen
01:30:17 puisque je l'ai battu deux fois alors que celui qui m'a succédé
01:30:20 à la candidature macroniste a été incapable de le faire au second tour".
01:30:23 C'est une autre manière de le voir.
01:30:25 On l'entend aussi dans l'entourage du président de la République.
01:30:27 Oui, mais j'ai peine à croire malgré tout qu'on ne lui fasse pas payer
01:30:31 sur le temps long de l'histoire d'avoir été le président qui malgré tout
01:30:34 a rendu possible l'arrivée de l'extrême droite.
01:30:36 C'est-à-dire que tous les sujets sur lesquels il s'est engagé
01:30:38 n'auront pas été réglés d'ici la fin de son quinquennat.
01:30:41 Paul Sujit avec nous.
01:30:43 Le débat est ouvert en tout cas.
01:30:47 Oui, mais il y a toujours plusieurs manières d'abord d'aller le faire.
01:30:49 Mais c'est sûr que ça lui en sera fait grief.
01:30:51 Dans un instant, la musique.
01:30:55 8h10, la grande interview.
01:30:57 La grande interview ce matin.
01:30:59 Aurore Bergé, ministre des Solidarités et des Familles,
01:31:02 sera avec nous dans la matinale sur CNews et sur Europe.
01:31:06 La musique tout de suite.
01:31:08 Vivez un moment d'émotion devant votre programme
01:31:13 avec XXL Maison, mobilier design et décoration.
01:31:17 Votre programme avec Médicis, spécialiste de la retraite des indépendants et entrepreneurs.
01:31:23 Et ce matin, on écoute "Crois-moi", le tout nouveau single de Gaëtan Roussel,
01:31:29 interprété en duo avec la chanteuse Adeline Lovo.
01:31:33 Cette chanson évoque les thèmes de la confiance, de la complicité et de connexion profonde.
01:31:39 Un bel aperçu, ce qui nous réserve le nouvel album du chanteur de Louis Attaque,
01:31:43 prévu pour le 24 novembre prochain.
01:31:45 On écoute.
01:31:46 Au bout d'un détroit, voir la lumière qui change
01:31:49 L'horizon qui se mélange, les océans qui s'échangent
01:31:53 Vivre sur de rien, mon ange
01:31:55 Ah, je m'arrange, je me dérange
01:32:05 Je mélange
01:32:11 Crois-moi, tout file entre nos doigts
01:32:16 La nuit, le chaud n'existe pas
01:32:20 On est bien loin de ça
01:32:24 S'il te plaît, crois-moi
01:32:28 Tout file entre nos doigts
01:32:32 C'était votre programme avec Médicis, spécialiste de la retraite des indépendants et entrepreneurs.
01:32:40 C'était votre programme avec XXL Maison, mobilier design et décoration.
01:32:48 Le temps tout de suite.
01:32:51 Problème de pare-brise ? Pas de stress. Partez tranquille avec la météo et Point S-Glace.
01:32:57 Réparation et remplacement de pare-brise.
01:33:00 Le temps avec Carole Zannin ce matin. Ça va Carole ?
01:33:04 Ça va et vous Romain ?
01:33:05 Le temps pour aujourd'hui. Dites-nous tout. Où est-ce que vous êtes là ? Vous êtes devant un magnifique lac. C'est où ?
01:33:12 Je vous emmène au Finistère. Cap sur le Finistère. C'était hier avec une magnifique météo qui a fait plaisir aux habitants là-bas.
01:33:23 Attention ce matin, ne soyez pas étonnés avec le rayonnement nocturne. Il y a quelques bonds de brume et de brouillard.
01:33:29 Tout cela va se dissiper très vite en matinée. Vous aurez également quelques brouillards matinaux sur les régions du Grand Est, encore au pied des Pyrénées.
01:33:38 Partout ailleurs, grand beau temps. Voilà qui va vous faire certainement plaisir. J'en suis certaine.
01:33:43 Et profitez-en bien si vous en avez l'occasion. Dans le courant de l'après-midi, regardez ce ciel bleu azur sur 70% du territoire.
01:33:50 Quelques voiles d'altitude, vous le voyez sur une partie est. Mais sans conséquence aucune.
01:33:56 Quelques rafales de vent pour brasser un peu la masse d'air sur les Hauts-de-France.
01:34:01 Et puis côté température, couvrez-vous ce matin, il fait bien frais. 10 degrés à Paris, 8 pour Brest. 3 degrés sur le Massif central.
01:34:10 17 degrés déjà à Nice. Dans le courant de l'après-midi, on va parler de chaleur.
01:34:15 Nous sommes au mois d'octobre. Nous sommes 7 à 8 degrés en moyenne au-dessus des normales de saison.
01:34:20 Jusque 23 degrés au pied de la Tour Eiffel. 21 degrés pour Brest ou encore pour le Finistère. Je vous en parlais ce matin.
01:34:28 29 degrés pour Toulouse. Et nous aurons 26 degrés ici du côté du Sud-Est. Grand beau temps également pour l'Île-de-Beauté.
01:34:38 Ces trois prochains jours, vous allez profiter d'un très beau week-end avec du grand beau temps, des conditions anticycloniques.
01:34:44 25 à 27 degrés pour samedi. Pas de nuages sur tous les départements français. Dimanche, nous aurons encore un petit peu de vent autour du golfe du Lyon.
01:34:53 Mais des températures qui seront toujours au-dessus des moyennes de saison. 26 à 28 degrés. Et puis lundi, quelques voiles d'altitude.
01:35:01 Mais le temps restera sec. Les températures toujours estivales. Cet été qui n'en finit plus, les températures aussi entre 27 et 29 degrés.
01:35:10 Problème de pare-brise ? Pas de stress. Repartez tranquilles après la météo avec Point S-Glace. Réparation et remplacement de pare-brise.
01:35:19 Vous regardez la matinale de CNews et toute l'équipe est là comme tous les matins. Merci d'être avec nous.
01:35:25 A la une ce matin, cette expédition punitive dans un lycée dépernait dans la marne. On en parle. Profitant de la pause déjeuner, des individus cagoulés se sont introduits dans l'établissement.
01:35:36 Ils sont s'en pris à un élève. Au procès de Redouane Faïd, une erreur monumentale. L'un des accusés qui bénéficie du statut de repenti a vu son visage dévoilé dans la salle d'audience à cause d'une erreur technique vidéo.
01:35:52 Vous entendrez Georges Fenech. Et puis les derniers chiffres de la lutte contre la fraude. L'assurance maladie a détecté au premier semestre des montants records de fraude.
01:36:02 Mais est-ce suffisant compte tenu de l'ampleur du phénomène des éléments de réponse à suivre ?
01:36:07 Scène de guérilla au lycée dépernait dans la marne. Plusieurs individus ont été placés en garde à vue après s'être introduits dans l'établissement mercredi dernier. Ils avaient l'intention de s'en prendre à un élève mineur.
01:36:18 Ces individus cagoulés ont profité de la pause déjeuner pour forcer l'entrée et enjamber la grille.
01:36:24 Heureusement la police est intervenue très rapidement pour sécuriser les lieux, ce qui a fait fuir les agresseurs qui ont quitté l'établissement sans faire de blessés.
01:36:32 Écoutez Christian Pouce du syndicat Unités GP Police de la Marne.
01:36:36 Vous avez seulement une patrouille de trois fonctionnaires de police qui a pu intervenir.
01:36:41 Avec heureusement, en raison du créneau horaire qui était aux alentours de 12h, 12h15, l'appui du groupe de sécurité de proximité.
01:36:51 Mais ça reste toujours très juste d'intervenir dans des situations critiques.
01:36:55 Ça c'est la première chose.
01:36:57 Le deuxième élément qu'on peut mettre en avance, c'est la qualité des enquêteurs et des officiers de police judiciaire sur Épernay qui ont participé à l'interpellation d'individus qui ont été d'ailleurs interpellés sur Châlons.
01:37:09 On laisserait peut-être plus au procureur de la République s'exprimer sur l'affaire.
01:37:14 Il faut comprendre c'est que dans une petite agglomération, on peut rencontrer les mêmes difficultés que dans d'autres grosses agglomérations.
01:37:21 Et pour parler plus particulièrement d'Épernay, on peut considérer qu'il y a un manque de client d'effectifs dans cette circonscription.
01:37:29 Voilà, je vous pose la question.
01:37:32 Comme tous les matins, il y a une question dans la matinale.
01:37:35 Vous flashez le QR code qui va apparaître à l'écran.
01:37:38 Ça vous emmène sur un site Internet et vous enregistrez une vidéo.
01:37:41 Est-ce que vous êtes inquiet par la situation ? Dans les lycées, de plus en plus de violence dans les lycées.
01:37:46 Êtes-vous inquiet ? Qu'est-ce que vous proposez ? Qu'est-ce qu'il faut faire ?
01:37:48 Voilà, si vous étiez au pouvoir, qu'est-ce que vous décideriez ?
01:37:51 Vous enregistrez la vidéo et vous passez à l'antenne.
01:37:54 Ça sera à 8h30.
01:37:56 Au procès de Rédouane Faïd pour son évasion, le visage d'un accusé qu'on paraît s'en cacher a été montré sur les écrans destinés au public.
01:38:04 Montré par erreur, bien sûr.
01:38:06 Normalement par erreur, espérons-le.
01:38:08 En tout cas, à priori par erreur.
01:38:11 Un acte très grave puisque cet homme avait changé d'identité après avoir donné aux autorités le nom d'une figure du grand banditisme, Jacques Mariani.
01:38:19 Elle est actuellement jugée pour avoir joué les intermédiaires entre Rédouane Faïd et Jacques Mariani
01:38:24 dans le cadre d'un supposé projet d'évasion alors que le braqueur était incarcéré à la maison d'arrêt de Fresnes.
01:38:32 Georges Fenech était avec nous en direct ce matin.
01:38:34 Il nous a expliqué comment l'accusé sera protégé maintenant que son visage est connu.
01:38:38 Regardez.
01:38:39 Ça ne sera plus malheureusement le même type de protection puisque son visage est connu.
01:38:43 Il a même circulé, semble-t-il, sur les réseaux sociaux.
01:38:47 Donc, son identité, elle est aujourd'hui connue.
01:38:52 Il ne s'agit plus même pour lui de prendre une identité d'emprunt puisqu'on sait qui il est malheureusement pour lui.
01:38:58 Donc, aujourd'hui, ça va se traduire par une protection sans doute rapprochée et extrêmement serrée
01:39:05 pour éviter que cette personne puisse faire l'objet d'un règlement de compte.
01:39:09 On y pense tous, bien entendu.
01:39:11 Donc, c'est une situation particulièrement complexe pour l'intéressé et pour ceux qui seront chargés de sa protection.
01:39:18 La lutte contre les fraudes à l'assurance maladie.
01:39:22 Plus de 146 millions de fraudes détectées et stoppées au premier trimestre de cette année.
01:39:28 30% de plus en un an.
01:39:29 Il faut s'en réjouir ou pas, l'homme-éguilleau ?
01:39:31 Oui, c'est plutôt une bonne chose que la Sécurité sociale mette plus de moyens pour détecter la fraude.
01:39:35 On devrait finir l'année avec 380 millions de fraudes détectées.
01:39:38 Et l'année prochaine, ça devrait même être 500 millions de fraudes détectées.
01:39:42 Alors, c'est de mieux en mieux.
01:39:44 La lutte contre la fraude est de plus en plus efficace.
01:39:47 Mais toutefois, ça reste insuffisant par rapport au montant fraudé.
01:39:51 On parle d'une fraude de 3,5 milliards d'euros par an sur une dizaine de milliards au total pour la fraude sociale.
01:39:59 3,5 milliards d'euros rien que pour la Sécurité sociale.
01:40:01 Et ça pourrait être beaucoup plus, 4 à 5 fois plus selon les estimations de Charles Pratz,
01:40:06 ancien magistrat spécialisé dans la lutte contre la fraude.
01:40:10 Merci Lomig. Dans un instant, la grande interview avec Aurore Berger, CNews Europe 1.
01:40:14 CNews, il est 8h12. Bienvenue à tous.
01:40:20 Merci d'être avec nous. La grande interview avec ce matin comme invité,
01:40:24 Aurore Berger, ministre des Solidarités et des Familles.
01:40:28 La grande interview à la fois sur CNews et sur Europe 1. C'est parti.
01:40:32 La grande interview d'Aurore Berger. Bonjour Aurore Berger.
01:40:37 Bonjour.
01:40:38 Merci d'être avec nous à la fois sur CNews et sur Europe 1,
01:40:41 ministre des Solidarités, ministre des Familles.
01:40:44 Beaucoup de sujets à aborder avec vous, évidemment. Les aidants, grand plan pour aider les aidants,
01:40:52 ceux qui aident un parent malade, on va en parler.
01:40:55 Beaucoup d'actualités. Mais je voudrais commencer par un sujet que je trouve particulièrement inquiétant.
01:41:01 Il n'y a jamais eu aussi peu de naissances en France depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale,
01:41:06 avec une chute de près de 7% au premier semestre par rapport à la même période de l'année dernière.
01:41:10 L'année dernière déjà, les naissances étaient inférieures à 20% par rapport au pic de l'après-guerre.
01:41:15 Est-ce qu'il faut que les Français se remettent à faire des enfants ?
01:41:18 Et si oui, comment est-ce que vous comptez vous y prendre pour les y inciter ?
01:41:22 Alors, on n'incite pas à faire des enfants. Par contre, on accompagne les familles et on fait en sorte de les aider.
01:41:27 Aujourd'hui, en moyenne, les familles, quand on les interroge, les futures familles, nous disent qu'ils aimeraient avoir 2,38 enfants, pour être précieuse.
01:41:36 Donc, ça veut dire qu'en fait, entre le désir d'enfant et le nombre d'enfants qu'on arrive à accueillir dans nos familles, il y a un écart.
01:41:43 Et donc là, oui, l'État a un rôle majeur à jouer sur sa politique familiale.
01:41:47 Et oui, la politique familiale que mène l'État, elle a un impact ensuite sur le taux de natalité.
01:41:52 De manière très claire, les réformes qui ont été entreprises dans le quinquennat Hollande,
01:41:55 qui ont limité le quotient familial, qui ont baissé les allocations familiales,
01:41:58 elles ont eu une incidence parce que c'est à partir de cette date qu'on voit qu'il y a une baisse progressive de la natalité.
01:42:04 Ça veut dire qu'il faut changer sur la politique familiale pour se dire que ça doit être d'abord une politique au service de toutes les familles,
01:42:11 et une politique donc qui doit encourager et soutenir la natalité.
01:42:15 Mais comment vous l'expliquez, cette baisse de la natalité ? C'est une peur de l'avenir ?
01:42:18 Je pense qu'il y a plein de facteurs qui peuvent l'expliquer. Il y a des facteurs sanitaires.
01:42:22 On voit qu'il y a une hausse, par exemple, de l'infertilité.
01:42:25 Ça, c'est un grand tabou et il faut le mettre sur la table parce que c'est un enjeu sanitaire majeur et ça fracasse des familles.
01:42:31 De se dire qu'on désire ardemment avoir un enfant mais qu'on n'y arrive pas pour des enjeux de santé et de santé publique.
01:42:37 Et donc il faut assumer de poser ce sujet sur la table. C'est ce qu'on va faire avec le ministre de la Santé.
01:42:41 Et puis parce que les parents ne se sentent peut-être pas aussi assez soutenus, assez accompagnés.
01:42:45 C'est pour ça que j'ai mis sur la table le fait de réformer le congé parental, celui qui vient après le congé maternité-paternité.
01:42:52 Parce que si vous savez que vous allez avoir plus de temps auprès de votre jeune enfant,
01:42:56 ce n'est pas la même chose aussi sur la manière avec laquelle vous concevez votre parentalité, par exemple.
01:43:01 Certains craignent que l'immigration vienne remplacer la natalité. Qu'est-ce que vous leur dites ?
01:43:04 Moi, je ne veux pas rentrer dans ces débats-là. Moi, ce que je veux...
01:43:06 Pourquoi ?
01:43:07 Parce qu'en vérité, il faut d'abord qu'on ait un débat positif sur est-ce que les Français qui souhaitent avoir des enfants,
01:43:12 qui souhaitent passer au premier enfant, qui souhaitent en accueillir d'autres,
01:43:16 est-ce qu'ils ont les moyens aujourd'hui de pouvoir réaliser ce qui est un des désirs les plus intimes et les plus puissants qu'on puisse avoir ?
01:43:23 Et ça, c'est le rôle de l'État de les accompagner.
01:43:25 Aurore Berger, je voulais vous entendre dans la grande interview CNews Europe 1 sur le projet de loi immigration.
01:43:29 Je l'évoquais à l'instant, il est en préparation. Le texte devrait prévoir des expulsions facilitées
01:43:35 et une réforme de l'AME, l'Aide médicale d'État, qui est versée, qui est proposée, qui est accordée aux étrangers, même en situation irrégulière.
01:43:44 C'est toujours d'actualité de revoir l'AME ou pas ?
01:43:46 Alors, déjà, il y a un débat...
01:43:47 Gérald Darmanin l'avait évoqué.
01:43:48 Non, mais en vérité, il y a un débat qui existe au Sénat.
01:43:51 Vous savez que le projet de loi, il a commencé sa vie parlementaire au Sénat.
01:43:54 Il a été adopté en commission, donc il va être débattu dans l'hémicycle au Sénat.
01:43:58 Donc moi, j'attends de voir déjà ce que les sénateurs vont en dire avec les deux volets que vous abordez,
01:44:03 parce qu'il n'y a pas de tabou à avoir sur ces sujets-là.
01:44:05 Comment on fait en sorte que ceux qui n'ont pas vocation à rester sur notre territoire soient bien expulsés dans les meilleurs délais ?
01:44:11 Rétablir la double peine, vous le savez, c'est-à-dire que quelqu'un qui a été condamné pour un délit ou un crime dans notre pays
01:44:17 purgeait une peine de prison puisse être ensuite renvoyé, expulsé.
01:44:21 Et puis, et j'y tiens aussi, la question de régulariser celles et ceux qui s'intègrent dans notre pays par le travail
01:44:27 et dont on a besoin en plus dans beaucoup de secteurs qui sont des secteurs en tension.
01:44:31 Et ça, ça passerait par une circulaire ou un arrêté ?
01:44:34 Et ça déjà, encore une fois, le projet de loi, il est déjà sur la table et il est déjà en cours de discussion au Sénat.
01:44:39 Donc voyons ce que disent déjà les parlementaires, respectons le travail parlementaire.
01:44:42 Mais Aurore Berger, pourquoi régulariser des illégaux quand bien même ils travaillent dans des secteurs en tension,
01:44:48 alors qu'il y a déjà 430 000 étrangers réguliers qui ont des papiers sans emploi sur le territoire ?
01:44:55 Parce qu'il faut peut-être se poser la question de qui on veut accueillir justement.
01:44:58 Et c'est ça le résultat d'un État qui doit être un État souverain.
01:45:01 Pourquoi on a des papiers à des illégaux alors qu'il y a déjà des étrangers...
01:45:04 Un État souverain doit décider qui l'accueille et qui l'expulse.
01:45:08 Et qui l'accueille, c'est ce qui doit être notre cas, c'est-à-dire la France doit retrouver,
01:45:12 et c'est ce qu'on fait depuis 6 ans, sa pleine souveraineté, notamment en matière de politique migratoire.
01:45:17 Qui on accueille, qui on expulse.
01:45:18 Et donc dire qu'on préfère accueillir celles et ceux qui s'intègrent à nos valeurs républicaines,
01:45:23 par le travail, qui tiennent aussi, il faut être très lucide, par les anciens chefs d'entreprise,
01:45:27 des secteurs entiers, que ce soit dans l'agriculture, que ce soit dans le bâtiment, dans l'hôtellerie,
01:45:32 la restauration, le médico-social, vous avez un certain nombre de personnes
01:45:36 qui sont des immigrés, qui travaillent et dont nous avons besoin.
01:45:39 Je préfère accueillir ceux-là, les régulariser, permettre que leurs enfants aillent à l'école,
01:45:43 que les choses se passent dans de bonnes conditions, mais expulser avec la plus grande fermeté
01:45:47 ceux qui enfreignent, encore une fois, nos valeurs et nos règles.
01:45:50 Il faut un référendum sur l'immigration, pour ça il faudrait toucher à la Constitution.
01:45:54 Mais est-ce que vous souhaiteriez ce référendum ?
01:45:56 Déjà, vous le dites, il faudrait déjà modifier la Constitution pour pouvoir poser la question aux Français
01:46:00 sur les enjeux migratoires. Et encore une fois, il y a déjà un débat parlementaire.
01:46:04 Pourquoi on ne laissera pas cette chance au débat parlementaire ?
01:46:07 Encore une fois, il y a un débat parlementaire.
01:46:09 Moi, je veux qu'on puisse aller au bout des parlementaires pendant six ans avant d'entrer au gouvernement.
01:46:13 Je tiens à ce débat et je pense que les parlementaires peuvent réussir à sortir un projet
01:46:17 qui ait du sens et qui ait beaucoup d'efficacité, surtout.
01:46:20 Mais vous ne trouvez pas ça fou qu'on ne puisse pas interroger, questionner les Français sur un thème
01:46:24 qui n'est pas un petit thème ? L'immigration, vous disiez, c'est un thème important,
01:46:28 de savoir qui rentre en France.
01:46:30 Oui, on peut aussi considérer qu'une campagne présidentielle, vous le savez,
01:46:32 l'un des principaux thèmes en général qui est abordé d'une campagne présidentielle,
01:46:35 c'est celle de la souveraineté de notre pays, et donc les questions migratoires,
01:46:38 sont largement évoquées dans la campagne présidentielle,
01:46:41 ce qui fait que je trouve un peu, quand même, office parfois de référendum sur ces enjeux-là.
01:46:45 Je crois que le général De Gaulle, s'il a mis des règles claires aussi sur
01:46:48 qu'est-ce qui doit être ou pas soumis au référendum, je crois que c'est aussi pour de bonnes raisons.
01:46:52 Si ça doit évoluer, on en discutera justement.
01:46:54 Aurore Bergé, ministre des Solidarités et des Familles.
01:46:57 Un fait divers, je vais vous entendre sur un fait divers et ses conséquences.
01:47:03 Une intrusion de jeunes délinquants lors d'une expédition punitive
01:47:08 dans un établissement scolaire à Épernay, dans la Marne.
01:47:11 C'était ce mercredi.
01:47:13 Il y a eu des interpellations, je ne vais pas vous demander de commenter ce fait divers,
01:47:18 mais on entend les Français réclamer la fin des aides sociales pour les familles de délinquants.
01:47:25 Qu'est-ce que vous en pensez en tant que ministre des Familles ?
01:47:29 Je dis que déjà, en grande partie, ça existe.
01:47:32 Peut-être que les gens ne le savent pas.
01:47:34 Mais si un mineur délinquant est condamné, alors immédiatement, les allocations familiales sont suspendues.
01:47:40 J'entends le Rassemblement national qui veut en faire une grande loi
01:47:44 et on en débattra à l'Assemblée nationale la semaine prochaine.
01:47:46 Oui, le 12 octobre.
01:47:47 En vérité, ça existe déjà.
01:47:49 Le sujet, ce n'est pas tant ça, c'est l'enjeu d'abord de responsabilisation des parents.
01:47:53 La question des droits et devoirs, hier, aux côtés de la Première ministre,
01:47:56 on était justement en débat sur ces enjeux-là.
01:47:58 Quels sont les enjeux qu'on tire après les émeutes qui ont marqué malheureusement notre pays ?
01:48:03 C'est déjà ça.
01:48:04 C'est le retour de la question de la parentalité, des droits et des devoirs,
01:48:07 de la responsabilisation des parents.
01:48:09 J'insiste sur un point qui fera peut-être polémique,
01:48:11 qui est la responsabilisation des pères.
01:48:13 Aujourd'hui, on me dit qu'il y a presque une famille sur quatre qui serait monoparentale.
01:48:16 Mais les pères, ils n'ont pas disparu.
01:48:18 À un moment, ils sont où, aussi, dans la responsabilité qui doit être la leur,
01:48:22 tout au long de leur vie et tout au long de la vie de leur enfant,
01:48:25 pour ne pas laisser les femmes, seules, en première ligne,
01:48:28 à assumer leur responsabilité parentale.
01:48:30 Ça, je crois que c'est un vrai débat de société qu'on mériterait d'avoir.
01:48:32 Et comment on pourrait l'avoir, ce débat ?
01:48:34 Parce qu'effectivement, on parle publiquement d'une famille monoparentale.
01:48:38 Ça veut dire, dans l'immense majorité des cas, une mère avec ses enfants.
01:48:44 Et vous dites, il faut qu'on retrouve le père.
01:48:46 Je dis juste que, en fait, quand on se sépare de sa femme, on ne se sépare pas de ses enfants.
01:48:50 Quand on met des enfants au monde,
01:48:52 c'est pour toute la vie de nos enfants que nous nous engageons
01:48:56 et que nous avons une responsabilité à leur égard.
01:48:58 Cette responsabilité, ce n'est pas juste une pension alimentaire.
01:49:01 Cette responsabilité, c'est les droits et devoirs,
01:49:03 c'est les valeurs que nous leur transmettons.
01:49:05 C'est pour ça qu'on a envie, je crois, d'avoir des enfants dans notre pays,
01:49:08 pour transmettre à la fois un héritage, des valeurs,
01:49:11 mais on a aussi une responsabilité à leur égard.
01:49:13 Et on ne peut pas laisser les femmes, seules, tout le temps, en première ligne,
01:49:16 à assumer ces responsabilités-là.
01:49:18 Alors, qu'est-ce que vous proposez très concrètement, Madame la ministre des Familles ?
01:49:21 Eh bien, je vous le dis, à la fois réfléchir réellement au rôle
01:49:26 et à la mission que les pères doivent avoir dans notre société.
01:49:28 Aujourd'hui, l'État, il est venu...
01:49:29 Mettre les pères devant leur responsabilité.
01:49:30 Oui, parce qu'aujourd'hui, l'État, il est venu souvent se substituer,
01:49:33 pour de bonnes raisons.
01:49:34 Quand la pension alimentaire n'est pas payée,
01:49:36 eh bien, on ne va pas faire payer à la mère et à l'enfant
01:49:38 le fait que le père soit défaillant.
01:49:40 On a besoin, évidemment, d'accompagner cette famille
01:49:42 et d'accompagner la mère et les enfants.
01:49:44 Mais je crois qu'encore une fois, on a une responsabilité politique,
01:49:47 une responsabilité morale dans notre pays,
01:49:49 de se dire qu'à un moment, on a des parents
01:49:52 et que c'est les deux parents qui doivent être placés
01:49:54 devant leur responsabilité et qui doivent accompagner
01:49:56 leurs enfants tout au long de leur vie.
01:49:58 Je voudrais, puisqu'on parle des familles,
01:50:00 qu'on parle de la journée nationale des aidants familiaux.
01:50:02 C'est l'un de vos sujets et vous allez présenter un plan
01:50:06 pour les aidants familiaux.
01:50:07 On parle de 8 à 11 millions de personnes,
01:50:09 une dizaine de millions de personnes en France.
01:50:11 C'est ça, plus de 9 millions de personnes
01:50:13 qui, au cours de leur vie, vont aider un proche.
01:50:15 C'est-à-dire, tout simplement, vous allez aider un parent
01:50:18 qui est en perte d'autonomie, vous allez aider un enfant
01:50:20 en situation de handicap, vous allez aider votre conjoint.
01:50:23 Donc, plus de 9 millions de Français qui, souvent aussi,
01:50:25 s'oublient eux-mêmes parce qu'ils vont accompagner un proche,
01:50:28 parce qu'ils sont aidants et aimants de la personne.
01:50:31 Et donc, ils vont tellement accompagner ce proche
01:50:33 que parfois, ils vont être en rupture,
01:50:34 rupture de leur vie professionnelle.
01:50:36 Ils vont oublier leur propre santé.
01:50:37 Et notre enjeu, c'est si on veut bien accompagner
01:50:40 les personnes qui sont dans des difficultés
01:50:42 parce que personne en situation de handicap,
01:50:44 perte d'autonomie, il faut aussi prendre soin
01:50:46 de ceux qui prennent soin d'eux.
01:50:47 Alors, concrètement, ce plan, en quelques lignes ?
01:50:50 Concrètement, leur offrir du répit.
01:50:52 C'est-à-dire que vous ne pouvez pas, 365 jours sur 5,
01:50:55 jour et nuit, prendre soin de l'autre.
01:50:57 Vous avez aussi besoin de prendre soin de vous-même.
01:50:59 C'est la garantie de la promesse du président de la République,
01:51:01 à minima, 15 jours de répit par an pour les aidants.
01:51:04 C'est aussi augmenter encore les droits des aidants.
01:51:07 On a créé un congé proche aidant qu'on vient renforcer
01:51:10 avec des droits qui sont rechargeables.
01:51:12 Parce que dans une vie, vous pouvez aider un parent,
01:51:14 vous pouvez aider un enfant, et donc, ça vous permet
01:51:16 de prendre un congé pour l'accompagner.
01:51:18 Et, ce que je tenais beaucoup, la responsabilisation
01:51:20 des entreprises. Elles vont venir au ministère.
01:51:22 Certaines des plus grandes entreprises de notre pays,
01:51:24 je pense à L'Oréal, à J.C. Decaux, à la BNP,
01:51:27 La Poste, SNCF notamment, ne donnaient que quelques exemples
01:51:29 pour s'engager pour les aidants.
01:51:31 C'est-à-dire augmenter leurs droits, mieux les accompagner,
01:51:34 qu'il n'y ait pas de rupture dans leur vie professionnelle,
01:51:36 qu'on ait une société qui soit aussi plus bienveillante.
01:51:39 Parce que vous savez, un chiffre, 400 000 familles chaque année
01:51:42 sont concernées par l'arrivée d'un enfant en situation
01:51:44 de handicap ou un enfant malade.
01:51:46 Donc, c'est toutes les familles françaises qui peuvent
01:51:48 être confrontées à ces difficultés et qui doivent être accompagnées.
01:51:51 - Ça se traduit par quoi, concrètement ?
01:51:53 15 jours de répit, ça veut dire quoi ?
01:51:55 15 jours d'arrêt de travail ?
01:51:58 - Alors, on a déjà un congé proche aidant qu'on peut prendre,
01:52:01 donc qui vous garantit, évidemment, que vous continuiez
01:52:03 à être indemnisé, soutenu financièrement.
01:52:05 Mais ça se traduit surtout par des places en plus.
01:52:07 Des places pour de l'accueil temporaire,
01:52:09 si vous avez besoin, par exemple, vous-même de souffler,
01:52:11 vous-même, par exemple, d'être opéré,
01:52:13 et que vous avez besoin de laisser la personne que vous aimez
01:52:16 et que vous aidez.
01:52:17 - Quand on se trouve d'un malade d'Alzheimer, par exemple,
01:52:19 on peut le laisser une journée.
01:52:20 - Alors, évidemment, c'est de l'accueil temporaire,
01:52:22 l'accueil de jour.
01:52:23 Quand vous avez un enfant en situation de handicap,
01:52:25 c'est aussi pouvoir, parfois, souffler un peu le week-end,
01:52:28 souffler un peu pendant les vacances.
01:52:30 Donc, on crée 6 000 nouvelles places,
01:52:32 accueil temporaire, week-end ou pendant les vacances.
01:52:35 Ce qui va faire que d'ici la fin du quinquennat,
01:52:37 on aura ce qu'on appelle 40 000 places de répit
01:52:40 dans notre pays, en plus, évidemment,
01:52:42 de toutes celles et ceux qui sont accueillis, parfois,
01:52:44 dans des établissements spécialisés,
01:52:46 au regard, évidemment, de la nécessité
01:52:48 due à leur santé ou parfois leur handicap.
01:52:50 - Aurore Bergé, ministre des Solidarités et des Familles,
01:52:53 la grande interview sur CNews et sur Europe.
01:52:55 Je voulais vous entendre également sur l'Arménie.
01:52:58 La ministre des Affaires étrangères française,
01:53:00 Catherine Colonna, dit que ce qui s'est passé
01:53:02 au Haut-Karabakh ressemble à une épuration ethnique.
01:53:06 100 000 Arméniens déplacés.
01:53:08 Mais Emmanuel Macron estime que, pour le moment,
01:53:11 il ne faut pas sanctionner l'Azerbaïdjan,
01:53:13 qui a chassé les Arméniens du Haut-Karabakh.
01:53:15 Qu'est-ce qu'on attend pour sanctionner l'Azerbaïdjan,
01:53:17 qu'elle envahisse l'Arménie ?
01:53:19 - On n'a pas attendu pour aider l'Arménie.
01:53:21 On a débloqué des fonds d'urgence pour accompagner
01:53:23 les Arméniens. On a envoyé aussi des moyens
01:53:25 qui sont des moyens militaires.
01:53:27 Le lien d'amitié entre la France et l'Arménie,
01:53:30 il est tellement puissant.
01:53:32 Vous le savez bien, la communauté arménienne
01:53:34 est extrêmement importante dans notre pays.
01:53:36 Importante pas juste en nombre, mais importante
01:53:38 au regard des liens que nous avons tissés.
01:53:40 C'est très envisageable que la France laisse tomber
01:53:42 l'Arménie, que l'Union européenne laisse tomber
01:53:44 l'Arménie. Si on laisse tomber l'Arménie,
01:53:46 on laisse tomber les valeurs qui sont les nôtres
01:53:48 et l'héritage aussi qui est le nôtre au sein de l'Europe.
01:53:50 - Mais qu'est-ce qu'on attend pour sanctionner l'Azerbaïdjan ?
01:53:52 À qui on achète du gaz ?
01:53:54 - Les décisions qui doivent être prises,
01:53:56 elles seront prises. Elles doivent être prises
01:53:58 au niveau européen. On n'a pas tremblé sur l'Ukraine.
01:54:00 Vous le savez bien. Alors que c'était aussi
01:54:02 des décisions très difficiles, y compris parfois
01:54:04 économiques, y compris parfois qu'on a dû
01:54:06 ensuite soutenir financièrement en France.
01:54:08 Encore une fois, personne ne peut
01:54:10 laisser tomber l'Arménie. Vous savez très bien
01:54:12 que le président de la République sur ces sujets,
01:54:14 il a largement contribué à faire en sorte
01:54:16 évidemment d'alerter et non seulement
01:54:18 d'alerter, mais de faire en sorte que des décisions
01:54:20 soient prises pour les accompagner, les soutenir.
01:54:22 - Le campus de rentrée de votre parti Renaissance
01:54:24 a lieu à Bordeaux ce week-end et Ursula von der Leyen,
01:54:26 la présidente
01:54:28 de la Commission européenne,
01:54:30 est invitée.
01:54:32 Elle qui a signé un contrat de gaz avec l'Azerbaïdjan.
01:54:34 L'Azerbaïdjan qui vient d'attaquer
01:54:36 les Arméniens du Haut-Karabakh.
01:54:38 Vous êtes à l'aise avec la venue d'Ursula von der Leyen ?
01:54:40 - Elle est invitée en tant que, vous le savez,
01:54:42 présidente de la Commission européenne.
01:54:44 - Est-ce que vous êtes à l'aise avec la venue
01:54:46 d'Ursula von der Leyen ? - Elle représente
01:54:48 la Commission européenne, elle est présidente
01:54:50 de la Commission européenne. Vous savez, l'engagement
01:54:52 qui est le nôtre sur les enjeux
01:54:54 européens et je crois que dans une année
01:54:56 qui va être une année d'élections européennes,
01:54:58 c'est aussi un signal qui est envoyé de dire que nous,
01:55:00 on est très au clair sur l'engagement européen
01:55:02 qui est le nôtre, ce qui n'est quand même pas totalement le cas
01:55:04 d'un certain nombre d'autres partis politiques
01:55:06 dans notre pays et qu'en plus nous, nous sommes unis
01:55:08 pour les élections européennes, ce qui n'est là encore
01:55:10 pas totalement le cas d'un certain nombre d'autres partis politiques.
01:55:12 - Ça sera ma dernière question.
01:55:14 De nombreuses personnalités
01:55:16 sont attendues à cette réunion
01:55:18 de renaissance. Il sera question des
01:55:20 européennes. Quel candidat allez-vous
01:55:22 soutenir ? Le RN a déjà son candidat.
01:55:24 Les LR sont en passe
01:55:26 de l'avoir. Quel candidat allez-vous
01:55:28 soutenir ? On parle de Stéphane Séjourné.
01:55:30 - Il est en tout cas totalement légitime.
01:55:32 Il est le président du parti, il est le président du groupe
01:55:34 Renew au Parlement européen.
01:55:36 C'est lui qui décidera aussi s'il souhaite ou pas
01:55:38 être la tête de liste. Je pense que plutôt
01:55:40 que de s'engager tout de suite sur une tête de liste,
01:55:42 j'aimerais plutôt que les autres partis nous disent quel est leur projet.
01:55:44 Moi, je les ai vus en effet se
01:55:46 précipiter à désigner des candidats.
01:55:48 Je les ai pas vus se précipiter ni à s'unir
01:55:50 ni à définir le projet européen
01:55:52 qui est le leur. Nous, on a un projet
01:55:54 et non, on a une totale union entre
01:55:56 Renaissance, le Modem et Horizon.
01:55:58 Je crois que c'est ça qui est important. - Merci beaucoup.
01:56:00 C'était la grande interview
01:56:02 de Aurore Berger,
01:56:04 ministre des Solidarités et des Familles.
01:56:06 Merci beaucoup Madame la ministre d'être
01:56:08 venue ce matin sur CNews
01:56:10 et Europe 1.
01:56:12 CNews, il est
01:56:16 bientôt 8h30.
01:56:18 C'était intéressant ce que nous a dit
01:56:20 la ministre des Familles, Aurore Berger,
01:56:22 notamment sur la responsabilité
01:56:24 des pères. Je l'interrogeais
01:56:26 sur le fait
01:56:28 qu'il fallait stopper
01:56:30 les aides sociales aux familles de délinquants.
01:56:32 Ça existe déjà,
01:56:34 mais il y a un vrai sujet avec les familles
01:56:36 monoparentales, c'est que font les pères ?
01:56:38 Elle dit qu'il va falloir faire quelque chose.
01:56:40 Ça, c'est un vrai sujet.
01:56:44 Tiens, Gauthier Lebrecht, vous avez entendu la ministre.
01:56:46 La responsabilité des pères
01:56:48 dans les familles monoparentales. - Le problème,
01:56:50 c'est comme le nom l'indique, familles monoparentales,
01:56:52 les pères sont pas là. - Il n'y a pas de repère.
01:56:54 Le père n'est pas là. Bonne chance
01:56:56 pour aller le mettre face à ses obligations.
01:56:58 Il faut le...
01:57:00 Il faut le retrouver, c'est ce qu'elle nous a dit.
01:57:02 Il y a bien un père, quand on fait des
01:57:04 enfants et qu'on
01:57:06 se sépare, on se sépare
01:57:08 de sa femme ou de
01:57:10 son mari, mais on ne se sépare pas des
01:57:12 enfants. C'est un vrai sujet.
01:57:14 Oui ? Non ? Vous avez...
01:57:18 C'est tout ?
01:57:20 On n'en dit pas plus, mais on va y revenir.
01:57:22 On va y revenir.
01:57:24 8h30, le début du journal.
01:57:26 Au Jardin des Halles, dans le 18e arrondissement
01:57:28 de Paris, les migrants sont
01:57:30 de plus en plus nombreux.
01:57:32 Les habitants du quartier sont inquiets.
01:57:34 C'est une conséquence de la crise migratoire
01:57:36 à Lampedusa. Selon certains élus parisiens,
01:57:38 on est allé sur place.
01:57:40 Salah Abdeslam pourrait ne pas revenir
01:57:44 en France. La Belgique veut le garder
01:57:46 car elle estime que ses conditions
01:57:48 d'incarcération en France
01:57:50 ne respectent pas la Convention européenne
01:57:52 des droits de l'homme. Indignation
01:57:54 de toutes les victimes du terroriste islamiste.
01:57:56 On sera dans un instant avec
01:57:58 Maître Samia Maktouf. A tout de suite, Maître.
01:58:00 Et puis l'inflation, elle touche
01:58:04 tous les secteurs. Les friteries
01:58:06 subissent l'inflation. Le kilo de
01:58:08 pommes de terre a franchi pour la première fois,
01:58:10 selon l'INSEE, la barre symbolique
01:58:12 des 2 euros au mois d'août. Cette hausse
01:58:14 peut se répercuter sur le prix
01:58:16 de la barquette de frites.
01:58:18 Résultat, et notamment à Calais,
01:58:20 les friteries voient leur nombre de clients baisser.
01:58:22 On est allé dans une friterie.
01:58:24 Et puis il existe beaucoup d'idées reçues
01:58:26 sur le cœur, notre cœur.
01:58:28 On distinguera le vrai
01:58:30 du faux avec le docteur Brigitte Miot.
01:58:32 Dans un instant, bien sûr. Bonjour Brigitte.
01:58:34 Et à tout de suite.
01:58:36 Dans le nord de Paris, l'arrivée
01:58:38 de nouveaux migrants inquiète les riverains.
01:58:40 Ces derniers jours, les habitants constatent
01:58:42 une augmentation du nombre de migrants,
01:58:44 notamment au Jardin des Eols, dans le 18e arrondissement
01:58:46 de la capitale, Châneur.
01:58:48 Ces habitants ne se sentent plus en sécurité,
01:58:50 selon certains élus parisiens.
01:58:52 Cette situation est en partie liée à la crise migratoire
01:58:54 de l'Empédouzat.
01:58:56 Reportage de Fabrice Elsner avec le récit de
01:58:58 Miquel Dos Santos et Marine Sabourin.
01:59:00 Entre les nouveaux migrants installés
01:59:02 au nord de la capitale et les habitants,
01:59:04 la cohabitation est difficile.
01:59:06 Je me bats, il me fait des problèmes.
01:59:08 Très souvent, quand je sors,
01:59:10 ou j'entre, il me fait peur.
01:59:12 J'imagine par exemple une dame,
01:59:14 une petite fille qui entre
01:59:16 de son sport.
01:59:18 Je ne sais pas.
01:59:20 Ça ne doit pas être un sentiment.
01:59:22 En tout cas, on ne se sent pas en sécurité.
01:59:24 C'est tout à fait normal.
01:59:26 Un constat partagé par Pierre Lissiat,
01:59:28 conseiller régional d'Ile-de-France.
01:59:30 On constate effectivement,
01:59:32 depuis l'arrivée massive de migrants
01:59:34 à l'Empédouzat, qu'il y a effectivement
01:59:36 aujourd'hui des arrivées
01:59:38 à Paris.
01:59:40 On le constate et c'est d'autant plus une situation
01:59:42 qu'on pouvait anticiper.
01:59:44 Il y a énormément de problèmes de toxicomanie
01:59:46 et je crois que c'est criminel
01:59:48 de laisser s'installer sciemment des migrants,
01:59:50 donc des populations,
01:59:52 dans un état de détresse humanitaire
01:59:54 au milieu de consommateurs
01:59:56 et surtout de trafiquants de crack.
01:59:58 À la mairie de Paris, cet élu de l'opposition
02:00:00 réclame des mesures fortes.
02:00:02 J'appelle de mes voeux un grand plan d'urgence
02:00:04 pour le nord-est de Paris, pour sortir
02:00:06 les personnes migrantes de la rue.
02:00:08 C'est la dignité qu'on leur doit et ainsi régler
02:00:10 le problème des riverains qui en première ligne
02:00:12 subissent des nuisances et des désagréments.
02:00:14 Pour cet élu, la solution passe
02:00:16 également par l'Europe. En ce moment,
02:00:18 les 27 pays membres échangent
02:00:20 sur une réforme de la politique migratoire.
02:00:22 Comme tous les matins,
02:00:24 vous avez la parole dans la matinale de CNews.
02:00:26 Ce matin, je voudrais vous entendre
02:00:28 sur ce qui s'est passé dans un lycée d'Épernay.
02:00:30 Dans la Marne, des individus violents
02:00:32 se sont introduits
02:00:34 dans l'établissement pour s'en prendre
02:00:36 à un lycéen.
02:00:38 C'est l'école qui n'est donc plus un sanctuaire
02:00:40 où les jeunes sont en sécurité.
02:00:42 On flash le QR code que vous voyez
02:00:44 et ensuite on enregistre sa vidéo.
02:00:46 On vous a montré des vidéos
02:00:48 à 7h30, à 7h25
02:00:50 et là on montre de nouvelles vidéos.
02:00:52 Regardez ce que vous en pensez.
02:00:54 Moi je trouve qu'il faudrait quand même mettre l'armée.
02:00:56 Même si tout le monde dit, tous les politiques,
02:00:58 il ne faut pas mettre, que ce soit droite, gauche
02:01:00 ou extrême, ou n'importe,
02:01:02 il faut mettre de la police.
02:01:04 Il faut mettre de la police
02:01:06 et surtout de l'armée parce que ça devient
02:01:08 infernal, c'est partout, même dans les petites villes.
02:01:10 Trafic de drogue, il y en a partout.
02:01:12 Partout, partout.
02:01:14 Et les enfants qui commencent à grandir,
02:01:16 voilà, ils parlent entre eux
02:01:18 et je pense que c'est mauvais pour les nouvelles générations.
02:01:20 Je ne suis pas vraiment étonné
02:01:22 de ce qui se passe aujourd'hui
02:01:24 et de ce que
02:01:26 on peut constater aussi dans les écoles
02:01:28 qui n'est simplement, à mon sens,
02:01:30 que le reflet de ce qui se passe de manière globale
02:01:32 dans notre pays.
02:01:34 Je suis très inquiet
02:01:36 et je pense que
02:01:38 ça ne va pas aller en s'améliorant
02:01:40 au regard du laxisme
02:01:42 et du laisser-aller de notre gouvernement.
02:01:44 Je ne vais pas passer par quatre chemins à la violence dans les écoles.
02:01:46 Je suis ex-militaire. J'ai toujours été
02:01:48 droit au but.
02:01:50 La chose la plus importante à nos cœurs
02:01:52 c'est nos enfants. Il faut mettre des agents
02:01:54 de sécurité dans les écoles.
02:01:56 Nos armées, bien sûr, qui savent se défendre,
02:01:58 qui savent faire régner le rhum.
02:02:00 Des agents expérimentés pour nos enfants.
02:02:02 C'est le futur de demain.
02:02:04 Voilà, énormément de réactions
02:02:06 sur ce qui s'est passé
02:02:08 à Épernay.
02:02:10 Salah Abdeslam pourrait rester
02:02:12 en Belgique. La Belgique qui,
02:02:14 pour le moment, ne veut pas rendre
02:02:16 à la France Salah Abdeslam.
02:02:18 Le dernier membre encore en vie du commandant des attentats
02:02:20 du 13 novembre 2015
02:02:22 a été remis à la Belgique
02:02:24 il y a un an, le temps du procès
02:02:26 des attentats de mars 2016 à Bruxelles.
02:02:28 Il devait revenir purger sa peine
02:02:30 en France le 12 octobre au plus tard
02:02:32 mais rebondissement inattendu,
02:02:34 un juge en référé a suspendu temporairement
02:02:36 ce transfert. Et on est en direct avec
02:02:38 Maître Samia Maktouf. Bonjour Maître,
02:02:40 merci beaucoup d'être avec nous, avocate
02:02:42 de victime du 13 novembre.
02:02:44 Déjà, comment réagissent
02:02:46 vos clients au fait que la Belgique,
02:02:48 pour le moment, c'est une décision en référé,
02:02:50 il faut que ce soit confirmé, mais ne veuille
02:02:52 pas nous rendre entre guillemets
02:02:54 Salah Abdeslam pour qu'il purge sa peine en France.
02:02:56 Écoutez,
02:02:58 c'est un sentiment
02:03:00 d'incompréhension, c'est un
02:03:02 sentiment d'injustice.
02:03:04 Faut-il rappeler qu'en France,
02:03:06 devant une
02:03:08 cour d'assises spécialement
02:03:10 composée, Salah Abdeslam a été
02:03:12 jugé durant dix
02:03:14 ans moins et qu'une
02:03:16 peine définitive
02:03:18 non frappée d'appel
02:03:20 devrait être exécutée.
02:03:22 Et le fait que, certes,
02:03:24 dans le cadre d'une
02:03:26 décision rendue
02:03:28 en référé, que sera suivie
02:03:30 par une décision au fond
02:03:32 où là où j'espère que les juges
02:03:34 se poseront et
02:03:36 diront le droit tel qu'il
02:03:38 devrait l'être dit, également
02:03:40 au regard de la Convention Européenne
02:03:42 des Droits de l'Homme, puisque je le rappelle,
02:03:44 cette peine
02:03:46 ne constitue pas un traitement
02:03:48 inhumain et dégradant,
02:03:50 comme le prétendent
02:03:52 les avocats de Salah Abdeslam
02:03:54 qui, et je le comprends,
02:03:56 je comprends cette stratégie de défense
02:03:58 qui est celle de profiter du meilleur
02:04:00 de chaque état de droit,
02:04:02 parce qu'on sait très bien que
02:04:04 les terroristes, les criminels, essayent
02:04:06 de profiter, et
02:04:08 d'ailleurs c'est leur droit, nous sommes dans un
02:04:10 état de droit, ils ont le droit à un
02:04:12 procès équitable et le droit de se défendre.
02:04:14 Mais prétendre que
02:04:16 notre décision
02:04:18 rendue par nos
02:04:20 juges français serait contraire
02:04:22 aux règles fondamentales de droit,
02:04:24 c'est erroné, c'est non,
02:04:26 bleu fou, et c'est indigne,
02:04:28 et c'est manqué de respect aux victimes.
02:04:30 Salah Abdeslam
02:04:32 aujourd'hui, la perpétuité
02:04:34 en Belgique, et ça on comprend
02:04:36 que ses avocats l'ont compris,
02:04:38 la perpétuité incompréhensible
02:04:40 en Belgique, ne peut pas
02:04:42 aller en théorie au-delà de
02:04:44 15 ans. Ça veut dire que dans 15 ans,
02:04:46 Salah Abdeslam est
02:04:48 admissible à une libération
02:04:50 conditionnelle, il a déjà,
02:04:52 on peut déduire, les 5 années
02:04:54 de réclusion,
02:04:56 puisqu'il était
02:04:58 retenu dans l'attente de son
02:05:00 procès, dans 10 ans, Salah Abdeslam,
02:05:02 certes, il n'aura pas le droit de mettre
02:05:04 l'épée sur le territoire français, mais il sera
02:05:06 libre, libre de
02:05:08 ses mouvements, de ses déplacements,
02:05:10 et aujourd'hui,
02:05:12 le terrorisme,
02:05:14 il est international,
02:05:16 certes, et j'espère que la France
02:05:18 ne subira plus ces
02:05:20 frappes des fondamentalistes
02:05:22 islamistes, mais pour autant,
02:05:24 c'est un danger pour
02:05:26 l'ordre public, et aussi,
02:05:28 vis-à-vis des victimes,
02:05:30 c'est une décision
02:05:32 scandaleuse qui constitue clairement,
02:05:34 purement et simplement, une ingérence
02:05:36 dans la
02:05:38 manière dont
02:05:40 l'administration de notre justice,
02:05:42 puisqu'ils craignent
02:05:44 qu'il y ait un traitement inhumain
02:05:46 et dégradant, alors
02:05:48 que le droit français,
02:05:50 et cette perpétuité incompressible,
02:05:52 prévoit et envisage
02:05:54 la possibilité de réexamen
02:05:56 de la réclusion
02:05:58 du condamné.
02:06:00 Maître MacTouvre,
02:06:02 "M'envoyer en France,
02:06:04 c'est m'envoyer à la mort",
02:06:06 c'est ce qu'a dit Salah Abdeslam. On manque de
02:06:08 s'étouffer
02:06:10 quand on entend ça. Salah
02:06:12 Abdeslam, terroriste
02:06:14 islamiste qui dit "m'envoyer en France",
02:06:16 c'est m'envoyer à la mort.
02:06:18 Ses conseils
02:06:20 ont même utilisé le terme de
02:06:22 "mort morale". Moi, je défends
02:06:24 des familles dont leurs enfants,
02:06:26 filles, garçons, époux
02:06:28 sont morts, sont enterrés aujourd'hui.
02:06:30 Donc, de quels morts parle-t-on ?
02:06:32 De quelles tortures ?
02:06:34 De quels traitements inhumains et dégradants ?
02:06:36 Lorsqu'on le sait,
02:06:38 faut-il le rappeler que
02:06:40 cet attentat terroriste est un de plus
02:06:42 meurtriers
02:06:44 que la France ait connu depuis la Deuxième
02:06:46 Guerre mondiale. C'est un acte extrêmement
02:06:48 grave. Faut-il le rappeler ?
02:06:50 Oui, il faut le rappeler. Aujourd'hui,
02:06:52 je suis saisie par
02:06:54 un grand nombre de victimes que j'ai
02:06:56 défendues pour dire qu'ils sont tout
02:06:58 simplement scandalisés et ils
02:07:00 en font appel aux autorités judiciaires
02:07:02 françaises puisque, comme vous l'avez rappelé,
02:07:04 ça devait être un prêt
02:07:06 temporaire et c'est suspensé.
02:07:08 Et il doit revenir, on va attendre la décision
02:07:10 définitive. Merci beaucoup Maître MacTouffe.
02:07:12 Merci d'avoir été en direct avec nous ce matin dans
02:07:14 la matinale de
02:07:16 C News.
02:07:18 La suite du journal, tout de suite,
02:07:20 avec vous, Chanel Ousteau. On va parler des punaises
02:07:22 de lit qui arrivent dans certains établissements
02:07:24 scolaires dans le 12e arrondissement de Paris.
02:07:26 Les professeurs d'un lycée
02:07:28 ont fait valoir leur droit de retrait puisqu'une élève
02:07:30 s'est faite piquer par une
02:07:32 punaise de lit mercredi soir.
02:07:34 Résultat, aucun des 80
02:07:36 professeurs n'a fait cours hier matin
02:07:38 et les élèves sont restés chez eux.
02:07:40 La désinfection des salles touchées est en cours
02:07:42 mais une assemblée générale des
02:07:44 professeurs a commencé il y a quelques minutes
02:07:46 et nos journalistes sur place ont pu s'entretenir
02:07:48 avec certains d'entre eux.
02:07:50 Vous allez voir qu'ils ne veulent pas reprendre les cours
02:07:52 ce matin. Écoutez.
02:07:54 Ce matin, au moment où nous parlons,
02:07:56 on sait précisément quels lieux
02:07:58 sont infestés
02:08:00 dans l'établissement. Ça représente
02:08:02 quelques salles. En réalité, si on
02:08:04 prend les salles de cours, ça doit représenter six
02:08:06 salles de cours. Ça signifie qu'on a ce matin
02:08:08 60 salles de cours qui peuvent accueillir
02:08:10 les élèves normalement et dont on est sûr
02:08:12 de l'étanchéité
02:08:14 sanitaire. Une entreprise viendra
02:08:16 traiter les locaux. Elle interviendra
02:08:18 très prochainement.
02:08:20 On a dit hier qu'on était ouverts à tout
02:08:22 pour travailler. Par contre, on n'est pas
02:08:24 ouverts à avoir des punaises de lit chez nous et à payer
02:08:26 2 000 euros à nos frais. Donc, on n'est pas du tout ouverts
02:08:28 à l'idée de rentrer et de se mettre en danger
02:08:30 alors qu'on sait
02:08:32 qu'il y a au moins 14
02:08:34 salles qui sont infestées, plus
02:08:36 plein de lieux dans ce lycée. Hier, on nous a demandé de rentrer
02:08:38 dans ce lycée. Et si on les avait écoutées,
02:08:40 aujourd'hui, on serait
02:08:42 déjà infestés. Donc, heureusement
02:08:44 qu'on ne les a pas écoutées hier. La conclusion,
02:08:46 c'est qu'on ne leur fait pas confiance et que donc, on
02:08:48 ne rentrera pas aujourd'hui tant qu'on n'aura pas la garantie
02:08:50 que l'ensemble du lycée
02:08:52 ne présente aucun risque
02:08:54 d'infestation.
02:08:56 - Droits de retrait dans un lycée,
02:08:58 les punaises de lit, on en parle. Réunion interministérielle
02:09:00 aujourd'hui.
02:09:02 - C'est dire, parce que ce n'est pas un peu
02:09:04 trop réunion interministérielle, franchement, sur les punaises
02:09:06 de lit. Il y a peut-être d'autres
02:09:08 priorités, mais un commentaire...
02:09:10 - Comme ça, on ne parle pas d'autre chose.
02:09:12 - Comme ça, on ne parle pas d'autre chose, effectivement.
02:09:14 Allez, le prix des
02:09:16 pommes de terre, l'inflation, ça, c'est
02:09:18 un vrai sujet. Le prix des pommes de terre ne
02:09:20 cesse de grimper. Le prix des pommes de terre
02:09:22 qui a dépassé les 2 euros, Chana.
02:09:24 - Et selon l'INSEE, c'est la première fois
02:09:26 que ce prix dépasse la barre symbolique des
02:09:28 2 euros. Une hausse qui ne fait pas les affaires
02:09:30 des friteries à Calais, dans certaines enseignes.
02:09:32 Les clients se font de plus en plus
02:09:34 rares. Reportage de Fabrice Elsner
02:09:36 et de Maxime Leguet.
02:09:38 - Avec l'inflation et l'augmentation
02:09:40 du prix de la pomme de terre,
02:09:42 les friteries accusent le coup.
02:09:44 Ici, dans cette petite enseigne,
02:09:46 les clients se font de plus en plus rares.
02:09:48 - Il y a des midis où on n'a que 5-6
02:09:50 clients. Malheureusement, on est obligés de faire
02:09:52 avec. - Pourtant, à première vue,
02:09:54 dans cet autre établissement,
02:09:56 véritable institution à Calais,
02:09:58 les habitués sont toujours au rendez-vous.
02:10:00 Mais le comportement des consommateurs
02:10:02 a changé. - Une ou deux fois dans le mois,
02:10:04 alors qu'avant, on va venir vraiment 4-5 fois.
02:10:06 C'était vraiment plus souvent.
02:10:08 Mais on essaie
02:10:10 toujours de venir et de se faire plaisir.
02:10:12 - A 120. - Une inflation
02:10:14 qui touche aussi le propriétaire des lieux.
02:10:16 Pour ce gérant de la friterie,
02:10:18 l'augmentation du coût des matières premières
02:10:20 est considérable. - Les pommes de terre,
02:10:22 l'huile, la viande, le pain,
02:10:24 les fromages,
02:10:26 tout a augmenté, en fait,
02:10:28 entre 10 et 25 %.
02:10:30 - Une augmentation
02:10:32 qui se traduit par une hausse des prix
02:10:34 des sandwiches et boissons,
02:10:36 mais pas sur le prix des frites. Un choix délibéré
02:10:38 pour satisfaire la clientèle. - Les clients sont
02:10:40 contents, ils ont toujours les frites au même prix.
02:10:42 Nous, on les moindres, forcément,
02:10:44 puisque notre marge a fortement diminué.
02:10:46 - En moyenne, depuis le début
02:10:48 de l'année, le prix de la pomme de terre
02:10:50 a augmenté de 42,8 %.
02:10:54 - Elles ont l'air bonnes, ces frites.
02:10:56 - Ça donne faim. - Ça donne faim,
02:10:58 c'est sûr. Allez. - Chana.
02:11:00 - C'est très bon pour la santé, mais en tout cas,
02:11:02 sans transition, la santé avec
02:11:04 le Dr Millaud.
02:11:06 - Vivez un moment
02:11:08 d'émotion devant votre programme
02:11:10 avec XXL Maison,
02:11:12 mobilier design et décoration.
02:11:14 - Aujourd'hui,
02:11:16 Brigitte, on va voir
02:11:18 avec vous quelques-unes des idées reçues
02:11:20 qui circulent sur le cœur.
02:11:22 - Oui, oui.
02:11:24 - Je vous laisse émaquiller. - Pour commencer,
02:11:26 dans la tête des gens,
02:11:28 l'infarctus est plutôt une affaire
02:11:30 d'hommes. Vrai ou faux ?
02:11:32 - Alors, c'est pas drôle du tout, mais
02:11:36 oui, dans la tête des gens,
02:11:38 l'infarctus est une affaire d'hommes.
02:11:40 Si on s'en réfère aux chiffres absolus,
02:11:42 les gens ont raison. Il y a trois fois plus
02:11:44 d'infarctus chez les hommes que chez les femmes.
02:11:46 Mais en termes de mortalité,
02:11:48 il y a plus de mortalité chez les femmes
02:11:50 que chez les hommes. Et pourquoi ?
02:11:52 Justement, essentiellement, à cause
02:11:54 de cette idée reçue. C'est-à-dire qu'en fait,
02:11:56 dans la tête des femmes,
02:11:58 de leur entourage
02:12:00 et des professionnels de santé,
02:12:02 les femmes font moins d'infarctus,
02:12:04 donc on les prend moins en charge et on les prend
02:12:06 plus mal en charge et avec beaucoup plus
02:12:08 de retard. Déjà,
02:12:10 parce qu'il y a un manque d'informations,
02:12:12 notamment sur les symptômes
02:12:14 chez la femme qui sont différents
02:12:16 des symptômes chez l'homme. Un homme qui
02:12:18 a un infarctus, c'est une douleur dans la poitrine
02:12:20 à gauche, c'est une douleur qui peut
02:12:22 irradier dans le bras gauche
02:12:24 et qui va monter comme ça vers la mâchoire.
02:12:26 Chez les femmes, ça peut revêtir
02:12:28 d'autres signes. Ça peut être
02:12:30 de la fatigue, de l'essoufflement,
02:12:32 des troubles digestifs. Donc en gros, c'est
02:12:34 "Ma petite cocotte, allez, calme-toi,
02:12:36 c'est pas grave" ou alors "T'as une petite gastro,
02:12:38 tu vas pas te plaindre", etc.
02:12:40 Et donc, ce retard à la prise
02:12:42 en charge fait qu'il y a 200
02:12:44 femmes chaque jour qui meurent
02:12:46 d'un problème cardiaque.
02:12:48 C'est mal pris en charge.
02:12:50 À tel point d'ailleurs qu'il y a maintenant
02:12:52 des consultations de
02:12:54 cardiogynécologie.
02:12:56 - Alors, l'aspirine protège le cœur,
02:12:58 vrai ou faux ?
02:13:00 - L'aspirine, oui. Pourquoi ?
02:13:02 Parce que c'est un fluidifiant
02:13:04 sanguin, donc ça va permettre de
02:13:06 fluidifier le sang. C'est un anti-agrégant
02:13:08 plaquetaire, plus exactement, mais
02:13:10 le résultat est le même, ça fluidifie le sang.
02:13:12 Donc c'est très bon pour la circulation du
02:13:14 sang. Et c'est vrai que depuis des années,
02:13:16 les médecins donnent
02:13:18 de l'aspirine, mais à petite dose,
02:13:20 ce sont des doses pour les
02:13:22 enfants normalement, de l'aspirine dans des petits
02:13:24 sachets à petite dose, à prendre
02:13:26 quotidiennement. Et c'est ce qui se faisait
02:13:28 en préventif,
02:13:30 régulièrement, tous les médecins faisaient
02:13:32 ça. Là, il y a un changement
02:13:34 d'attitude qui fait que
02:13:36 maintenant, on attend qu'une
02:13:38 personne ait eu un problème cardiaque,
02:13:40 là, on va lui donner,
02:13:42 effectivement. Mais sinon, on évite.
02:13:44 Pourquoi ? Parce que comme c'est un
02:13:46 fluidifiant sanguin, ça peut aussi
02:13:48 provoquer des saignements au niveau
02:13:50 de l'estomac, au niveau de
02:13:52 l'ésophage, voire éventuellement au niveau
02:13:54 crânien. Donc maintenant, non,
02:13:56 c'est plutôt du sur-mesure,
02:13:58 au cas par cas. On en discute avec son
02:14:00 médecin, mais on ne le donne plus comme ça,
02:14:02 en prévention à tout le monde. - Brigitte,
02:14:04 vous avez dit tout à l'heure, 200
02:14:06 femmes par jour... - Oui, qui meurent...
02:14:08 - Qui meurent ? - C'est la première cause de mort
02:14:10 des téchés. - D'un accident cardiaque ?
02:14:12 - Oui, c'est la première... - En France ? - Les maladies cardiovasculaires
02:14:14 sont la première cause de mortalité
02:14:16 chez les femmes. - On peut mourir
02:14:18 en faisant l'amour, vrai ou faux ?
02:14:20 - Eh bien, c'est vrai. - À cause d'un accident cardiaque. - C'est vrai.
02:14:22 - Oui. - Je vais vous citer deux personnages
02:14:24 célèbres. Un
02:14:26 cardinal, donc, qui est mort dans les
02:14:28 bras de sa maîtresse. Et
02:14:30 puis un homme célèbre. - Félix Faure.
02:14:32 - Félix Faure. C'est quand même le seul
02:14:34 homme président à être mort
02:14:36 à l'Élysée. - Vous connaissez la phrase
02:14:38 de Georges Clemenceau ? - Eh, tu vas l'avoir
02:14:40 sacrifié !
02:14:42 - On va l'avoir !
02:14:44 - Et donc, son rival
02:14:46 en a profité, Clemenceau,
02:14:48 pour... Voilà.
02:14:50 Et le surnom de cette prostituée,
02:14:52 d'ailleurs, était "pompe funèbre".
02:14:54 Enfin, c'est horrible.
02:14:56 - On a de la culture, hein, Mathar ?
02:14:58 - Je voulais vous rassurer.
02:15:00 C'est très rare. La Fédération
02:15:02 Française de Cardiologie estime
02:15:04 que c'est 0,0
02:15:06 19% des femmes qui
02:15:08 peuvent décéder
02:15:10 pendant l'acte sexuel et 0,16%
02:15:12 des hommes. Donc c'est très, très rare.
02:15:14 Et en revanche, et ça, il faut le dire
02:15:16 et le redire, avoir une activité
02:15:18 sexuelle, c'est très bon pour la santé
02:15:20 cardio-vasculaire.
02:15:22 C'est même recommandé aux personnes aussi
02:15:24 qui ont déjà eu... Parce que souvent, les personnes
02:15:26 qui ont eu un infarctus ou un problème cardiaque
02:15:28 ont un petit peu peur, après,
02:15:30 d'avoir une activité sexuelle.
02:15:32 Non, c'est même recommandé.
02:15:34 Ça a peut-être travaillé le cœur.
02:15:36 Ça active la circulation sanguine.
02:15:38 Donc oui, c'est très bon pour la santé et pour le moral
02:15:40 aussi.
02:15:42 C'était votre programme,
02:15:48 avec XXL Maison,
02:15:50 mobilier design et décoration.
02:15:52 - 9h moins 10,
02:15:54 merci d'avoir choisi CNews
02:15:56 pour démarrer votre journée.
02:15:58 Dans un instant, c'est l'heure des pros,
02:16:00 bien sûr, avec Pascal Pro, tous ses invités,
02:16:02 beaucoup de sujets, évidemment.
02:16:04 Dr Brigitte Millot, on vous retrouve demain, vous ?
02:16:06 - Oui, on va parler du stress,
02:16:08 on va vous expliquer comment identifier les agences
02:16:10 récentes et surtout comment les gérer, bien sûr.
02:16:12 - Donc demain, BDM,
02:16:14 à 10h30,
02:16:16 sur CNews. Et la matinale, c'est
02:16:18 avec Anthony Favali, le week-end,
02:16:20 bien sûr. Nous, on se retrouve lundi matin,
02:16:22 5h55, avec toute l'équipe,
02:16:24 Chana Lusto, le Dr Brigitte Millot,
02:16:26 Gautier Lebret, Seydel Abadi,
02:16:28 le sport, et
02:16:30 le Mic, Guillaume, bien sûr,
02:16:32 et Alexandra Blanc, pour la météo.
02:16:34 Belle journée à vous sur CNews.
02:16:36 ♪ ♪ ♪