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Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00 Il est bientôt 6h, vous regardez la matinale de CNews, merci d'être avec nous à la une ce matin.
00:00:05 12h de réunion à Saint-Denis avec les chefs de parti politique autour d'Emmanuel Macron.
00:00:10 On va voir ce qu'il en ressort, notamment l'organisation d'une réunion sociale sur les bas salaires.
00:00:17 On va retrouver Lodi Uchard qui a passé la nuit sur place pour CNews.
00:00:20 Les inondations en Floride à cause de la tempête Idalia.
00:00:26 Les images sont toujours aussi impressionnantes, les rafales ne vont dépasser les 200 km/h.
00:00:32 Fanny Chauvin aux Etats-Unis pour CNews.
00:00:34 A tout de suite, Fanny.
00:00:36 L'explosion du nombre d'agressions sexuelles dans les transports en commun d'Île-de-France.
00:00:41 156 plaintes sont déposées chaque jour.
00:00:45 Chaque jour, le détail à suivre.
00:00:48 Le coup d'État au Gabon avec Harold Eman.
00:00:51 On va voir qui dirige le pays ce matin.
00:00:53 On va voir aussi si la France est affaiblie par cette crise.
00:00:56 A tout de suite, Harold.
00:00:57 Malgré ses promesses, Anne Hidalgo a décidé d'augmenter de 52% la taxe foncière à Paris.
00:01:03 Plus 52%.
00:01:05 Pourquoi cette explosion fiscale ?
00:01:07 Est-ce due à la dette de la ville de Paris qui va frôler les 8 milliards d'euros à la fin de l'année ?
00:01:12 Les réponses de l'OMIGUILLEAU.
00:01:14 12 heures d'échange, la réunion entre Emmanuel Macron et les 11 chefs de parti politique
00:01:20 a joué les prolongations cette nuit avant de prendre fin aux alentours de 3h du matin.
00:01:24 Ils étaient rassemblés depuis 15h hier à huis clos à Saint-Denis.
00:01:29 Et dès sa sortie, le chef de l'État a annoncé qu'il souhaitait organiser une deuxième session de discussion
00:01:33 dans un format identique.
00:01:35 Quant au chef de la gauche, ils se sont dit déçus par ces échanges.
00:01:38 Le récit de la nuit avec notre journaliste politique sur place, Elodie Huchard.
00:01:42 Le discours de Saint-Denis aura donc duré 12 heures autour du chef de l'État, de sa première ministre.
00:01:47 11 chefs de parti étaient présents.
00:01:49 Les présidents aussi de 3 assemblées.
00:01:51 Il y avait 3 thèmes.
00:01:52 L'international, la réforme des institutions et puis comment faire nation.
00:01:55 Et dès la fin d'après-midi, on a vu que les discussions traînaient un petit peu en longueur.
00:01:59 Chacun est arrivé avec des propositions clés en main.
00:02:02 Le président a pris note.
00:02:04 Certains de participants nous expliquent aussi qu'il ne peut pas faire grand chose.
00:02:07 Il est très compliqué de trouver un consensus entre nous, nous disait l'un d'eux.
00:02:10 Il ne peut donc que reporter à de futures échéances finalement des décisions.
00:02:14 Du côté de la gauche, on est assez dur avec le président de la République, Marine Tendelier.
00:02:18 Par exemple, Manuel Bompard explique qu'ils se sont cru sur la planète Mars.
00:02:21 Que le président de la République était selon eux déconnecté des réalités.
00:02:25 Et surtout, les participants qui se sont exprimés devant la presse ne comprennent pas bien l'issue et la suite.
00:02:30 Finalement, un nouvel exercice de ce type.
00:02:32 Sans doute des groupes de travail aussi qui vont être créés.
00:02:35 En tout cas, une soirée, une nuit qui a commencé à traîner en longueur.
00:02:38 La réunion s'est terminée autour des 3h du matin.
00:02:41 Une quasi impossibilité de communiquer avec l'intérieur.
00:02:44 Les portables étaient interdits.
00:02:45 Il n'y avait pas de conseillers eux-mêmes.
00:02:46 Ils attendaient comme nous de savoir quand aurait lieu le dénouement final.
00:02:50 Le président de la République voulait des discussions franches et loyales.
00:02:53 De l'avis des participants, effectivement, les échanges ont été plutôt francs et civilisés.
00:02:57 En revanche, il y a véritablement une déception pour l'instant sur les suites de ces rencontres de Sainte-Denis.
00:03:02 Voilà, écoutez les réactions de Jordan Bardella et de Manuel Bompard juste après cette réunion.
00:03:08 J'espère en tout cas, et c'était l'objet de ma présence ici aujourd'hui,
00:03:12 lui faire prendre conscience que le pays ne peut plus continuer dans cette direction
00:03:17 et que les Français attendent aujourd'hui un changement de politique
00:03:21 sur la question très claire du pouvoir d'achat.
00:03:24 Il faudra voir quelle suite le président de la République souhaite y donner.
00:03:28 J'ai cru comprendre qu'il souhaitait nous réunir à plusieurs reprises.
00:03:31 Il a indiqué qu'il ferait publier et qu'il nous partagerait le compte-rendu qu'il en a fait.
00:03:37 J'ai le sentiment d'un président qui cherche un agenda pour cette rentrée.
00:03:42 J'ai eu l'impression de vivre un peu 12 heures sur la planète Mars,
00:03:46 avec un certain nombre de débats, de discussions, de dissertations,
00:03:52 mais aucune annonce, aucune mesure concrète sur les problématiques et les priorités
00:03:58 qui sont les priorités aujourd'hui des Françaises et des Français.
00:04:01 Voilà pour la politique.
00:04:04 On va partir aux États-Unis à présent, après le passage de la tempête tropicale Hidalga.
00:04:08 La Floride est sous l'eau depuis hier.
00:04:11 L'État américain fait face à de vastes inondations.
00:04:14 Regardons ensemble les images.
00:04:16 Les autorités parlent d'un événement sans précédent dans la région Shana.
00:04:19 Oui, des rafales soufflants à plus de 200 km/h ont été enregistrés,
00:04:23 arrachant des arbres et encore des lignes électriques.
00:04:26 Alors on rejoint tout de suite notre correspondante à New York, Fanny Chauvin.
00:04:29 Bonjour Fanny. Dites-nous quel est le bilan des dégâts ce matin ?
00:04:32 Les habitants qui avaient évacué retournent chez eux et constatent les dégâts.
00:04:40 Certains décrivent un décor apocalyptique, notamment dans la ville de Cedar Key,
00:04:45 où des vagues de près de 3 mètres de haut ont submergé cet archipel touristique
00:04:51 relié au continent seulement par une autoroute qui se retrouve quasiment sous l'eau.
00:04:56 Actuellement, sur place, certaines maisons ne se pluent qu'à tas de débris,
00:05:00 mais les habitants se mobilisent, ils veulent reconstruire le plus rapidement possible.
00:05:05 Les secours essayent de rétablir l'électricité car on compte près d'un demi-million de foyers sans courant.
00:05:13 En Floride, mais aussi plus au nord, dans l'état de la Géorgie, où l'ouragan a continué sa route.
00:05:20 L'ouragan Idaliaque a été rétrogradé en tempête tropicale.
00:05:24 Elle se trouve actuellement en Caroline du Sud avec des vents qui sont redescendus aux environs de 100 km/h.
00:05:31 Retour en France, merci beaucoup Fanny Chauvin.
00:05:34 Fanny Chauvin en direct des Etats-Unis.
00:05:37 Les chiffres alarmants des agressions sexuelles dans les transports en commun.
00:05:41 Ce matin, le Parisien révèle une note de police sur l'île de France, uniquement l'île de France.
00:05:46 Résultat, les plaintes des voyageuses ont été multipliées par plus de deux en dix ans.
00:05:50 Le détail avec Mathilde Ibanez.
00:05:52 Prendre les transports en commun, un vrai calvaire pour de nombreuses femmes.
00:05:57 Chaque jour, elles sont des centaines à subir des agressions sexuelles.
00:06:01 Mains aux fesses, frottements, masturbations, selon une note de la préfecture de police de Paris révélée par le Parisien.
00:06:08 En 2020, 57 000 plaintes pour violences sexuelles ont été enregistrées, soit 156 par jour.
00:06:15 Des chiffres qui ne cessent d'augmenter.
00:06:17 C'est près de deux fois et demi de plus qu'en 2011.
00:06:20 Pourtant, le nombre de plaintes pour atteintes sexuelles représente moins d'un pour cent de la délinquance globale sur le réseau francilien.
00:06:27 Alors que les femmes sont victimes à 43 pour cent dans les transports en commun, contre 40 pour cent dans la rue et 17 pour cent ailleurs.
00:06:35 La cible des enquêteurs, les frotteurs âgés de 12 à 72 ans.
00:06:40 Ils représentent 60 pour cent des délinquants et agissent principalement aux heures de pointe.
00:06:45 Autres délinquants, les voyeurs et exhibitionnistes qui eux opèrent aux heures creuses.
00:06:50 En France, depuis le début de l'année, 87 pour cent des femmes déclarent avoir déjà été victimes de harcèlement ou de violences sexuelles ou sexistes dans les transports.
00:07:01 La rentrée universitaire approche à grands pas et les étudiants qui cherchent un logement, notamment dans les grandes villes et notamment dans la capitale, se retrouvent au pied du mur.
00:07:11 C'est compliqué.
00:07:12 Oui, ils ne trouvent pas d'appartement et en plus des prix exorbitants, la difficulté cette année, c'est qu'il y a moins d'offres et plus de demandes.
00:07:18 Reportage de Yaël Benhamou, Régine Delfour, Laurence Ellarié et Jules Bedot.
00:07:22 Paris, dixième arrondissement, une file d'attente interminable pour avoir la chance de prendre part à la visite d'un appartement et de déposer son dossier.
00:07:31 Cette annonce, c'est un 15 mètres carrés pour 750 euros. C'est de 17h à 19h, donc une plage de deux heures.
00:07:37 Donc j'imagine qu'il doit y avoir beaucoup de monde sur le dossier.
00:07:39 Nombre d'entre eux sont étudiants. La rentrée approche et il faut trouver une solution provisoire.
00:07:44 Je squatte chez mes copines qui veulent bien m'héberger. Mais c'est vrai que c'est un peu compliqué.
00:07:50 Chaque matin, je me réveille, j'actualise. Il y a les sortes d'alertes et j'ai envoyé, je pense, en tout, depuis un mois, plus de 100 rires, je pense, 200 messages.
00:07:59 Pour mettre toutes les chances de votre côté, cette plateforme immobilière donne quelques conseils.
00:08:04 Il faut aussi regarder si vous avez le droit à des aides parce que ça, ça va vous permettre d'avoir un meilleur revenu affiché.
00:08:10 Donc il faut vraiment faire le tour, préparer son dossier avant de candidater.
00:08:14 Si vous candidatez avant d'avoir fait ça, c'est exactement comme si vous postuliez à des offres d'emploi sans avoir fait de CV. C'est une perte de temps.
00:08:21 Actuellement, d'après particulier à particulier, les jeunes ne libèrent pas leur bien loué.
00:08:27 Car avec l'augmentation des taux d'intérêt et les difficultés d'accès au crédit, ils n'achètent plus.
00:08:34 Voilà, 750 euros pour 15 mètres carrés.
00:08:38 C'est cher à Paris.
00:08:41 C'est cher. Alors ça a toujours été cher. Mais là, un, ça reste cher et deux, il y en a beaucoup moins.
00:08:46 Donc il faut avoir un dossier ultra bien, un très bon dossier. Un très, très bon dossier. Sinon, ça ne passe pas.
00:08:54 Le gouvernement britannique envisage de placer les migrants entrés illégalement sur le territoire sous surveillance électronique.
00:09:01 L'objectif est de contrôler ces illégaux en attendant leur expulsion.
00:09:06 Et pour cela, la ministre britannique de l'Intérieur voudrait les équiper de bracelets électroniques à la cheville.
00:09:11 Une mesure qui coûterait cher au Royaume-Uni. Les explications de Sarah Mena et notre correspondante à Londres.
00:09:17 La surveillance électronique fait bel et bien partie des instruments envisagés par le gouvernement britannique pour traquer les personnes entrées illégalement sur le sol ici au Royaume-Uni.
00:09:26 L'information est parue en début de semaine dans le très sérieux journal The Times.
00:09:31 Pour empêcher ces migrants entrés illégalement sur le territoire, et bien tout simplement de disparaître dans la nature.
00:09:36 La ministre britannique de l'Intérieur, Suella Braverman, envisagerait donc de les équiper de bracelets électroniques à la cheville.
00:09:42 Dans une interview accordée à la chaîne de télévision Sky News cette semaine, Braverman a en tout cas confirmé qu'une série de mesures étaient en tout cas à l'étude en ce moment même.
00:09:52 Pour traquer ces migrants avant de les expulser tout simplement du territoire britannique.
00:09:57 Quant aux bracelets électroniques en eux-mêmes, à savoir s'ils seront mis en place ou pas,
00:10:02 quelques réserves ont toutefois été émises de la part de l'administration britannique.
00:10:06 D'abord parce que c'est une opération qui pourrait coûter très cher au gouvernement.
00:10:09 Le coût est un facteur handicapant.
00:10:11 Et puis aussi en termes de droit de l'homme, c'est quand même une mesure qu'on imagine ici au Royaume-Uni, difficilement applicable en tout cas à court terme.
00:10:18 Vous avez peut-être aperçu la super lune bleue cette nuit.
00:10:23 Concrètement c'est une pleine lune.
00:10:25 Si vous l'avez ratée, il faudra attendre 2037 pour en voir une nouvelle.
00:10:29 Bon, si vous l'avez ratée, il y a une séance de rattrapage ce matin.
00:10:32 On vous montre des images prises à Dubaï, derrière le bourge Khalifa, autour de 800 mètres.
00:10:40 D'autres images, Shana ?
00:10:41 Oui, on va regarder des images prises au Japon, cette nuit, dans le centre-ville de Tokyo.
00:10:46 Vous allez les voir dans un instant, c'est magnifique.
00:10:49 Alexandra Blanc avec nous.
00:10:50 Bonjour Alexandra, dites-nous pourquoi on appelle ça une super lune bleue ?
00:10:53 Parce qu'a priori, elle n'est pas bleue cette lune.
00:10:55 Exactement, comme j'allais vous le dire.
00:10:57 Regardez ces images, cette super lune bleue qui n'est donc absolument pas bleue.
00:11:01 Alors pourquoi l'appelle-t-on la lune bleue ?
00:11:03 C'est tout simplement quand il y a deux pleines lunes dans le même mois.
00:11:07 On a eu la pleine lune le 1er août et donc cette pleine lune le 30 août.
00:11:11 Donc la lune bleue, c'est tout simplement quand il y a deux pleines lunes dans le même mois.
00:11:16 Alors pourquoi super lune bleue ?
00:11:18 C'est un phénomène un petit peu plus exceptionnel, un petit peu plus rare.
00:11:22 C'est quand ce phénomène de lune bleue est cumulé avec le phénomène de super lune.
00:11:27 Alors qu'est-ce qu'une super lune ?
00:11:28 La lune, elle n'est pas ajustable, elle ne grandit pas, elle ne se rétrécit pas.
00:11:32 C'est tout simplement qu'elle se rapproche de la Terre.
00:11:37 Donc conséquence, on appelle ça la super lune.
00:11:39 C'est un petit peu plus fréquent, on en a 3 à 4 chaque année.
00:11:42 Et donc vous le voyez, c'était une super lune bleue, phénomène assez exceptionnel.
00:11:47 En plus, on a l'impression qu'elle est un petit peu plus brillante de par sa proximité.
00:11:51 Donc c'était un phénomène magnifique à voir hier.
00:11:54 La prochaine, ça aura lieu donc, vous le disiez Romain, en 2037.
00:11:57 En fait, on parle de lune bleue, mais elle n'a rien de bleue.
00:11:59 C'est une expression américaine qui a été transformée en français.
00:12:02 J'allais y venir.
00:12:03 Comme ça n'existe jamais, une lune bleue, la lune n'est pas bleue.
00:12:06 Du coup, c'est une expression américaine.
00:12:08 C'est ça, "once in a blue moon". Harold, est-ce que je le prononce bien ?
00:12:12 "Once in a blue moon" qui désigne donc une situation qui n'intervient que très rarement.
00:12:18 C'est donc pour ça qu'on l'appelle la lune bleue, "once in a blue moon", comme dans la chanson.
00:12:22 Voilà, on entend. Alors il y a plein de versions.
00:12:24 On a choisi le "Blue Moon" de Grease, le film avec Olivia Nuttion et John Travolta.
00:12:29 Merci beaucoup Alexandra. Allez le sport tout de suite.
00:12:33 Ah, normalement il y a une petite publicité, mais on va faire sans la publicité.
00:12:45 Benjamin Pavard rejoint l'Inter Milan.
00:12:47 Le club italien a officialisé le transfert hier soir dans un communiqué.
00:12:51 Après sept ans en Allemagne, dont quatre au Bayern Munich, le champion du monde 2018 part donc pour l'Italie.
00:12:57 Le joueur de 27 ans pourra évoluer en défense centrale des Nerazzurri.
00:13:01 Le montant du transfert est estimé à 30 millions d'euros.
00:13:04 Du tennis avec l'US Open et le français Benjamin Bonzy, qualifié pour le troisième tour.
00:13:09 Le français, 108e joueur mondial, a triomphé contre l'américain Chris Eubanks.
00:13:13 Il s'est imposé face à la tête de série numéro 28.
00:13:16 Résultat 7-6, 2-6, 6-2, 7-6.
00:13:20 Et c'est la première fois que le Nîmois de 27 ans atteint cette étape de la compétition.
00:13:24 Et puis Caroline Garcia, éliminée dès le premier tour hier, s'est exprimée sur les raisons de sa défaite.
00:13:30 Elle n'est pas dans son assiette, elle est triste.
00:13:32 Non, sur le réseau social, elle explique qu'elle est frappée par un deuil dans sa famille suite au décès de sa grand-mère, la lyonnaise de 29 ans.
00:13:38 Renonce également au double avec Kristina Mladenovic.
00:13:41 Il y a un temps pour tout dans la vie. Le tennis, aujourd'hui, est secondaire, dit-elle.
00:13:47 Regardez votre programme avec Groupe Verlaine.
00:13:50 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
00:13:53 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:13:55 C'est News 6h13, merci d'être avec nous.
00:13:58 Toute l'équipe est là, bien sûr.
00:14:00 Dans un instant, on va parler du Gabon.
00:14:02 Que se passe-t-il au Gabon ?
00:14:04 Faut-il s'en inquiéter ?
00:14:06 Toutes ces questions, je les poserai à Harold Imane, dans un instant, juste après la petite pause publicitaire.
00:14:10 À tout de suite.
00:14:11 C'est News 6h15, merci d'être avec nous.
00:14:17 On va parler du Gabon dans un instant.
00:14:18 Est-ce qu'il faut s'inquiéter ?
00:14:19 Est-ce que la France est affaiblie ?
00:14:20 Est-ce que ça affaiblit la France ?
00:14:22 On va voir ça avec Harold Imane.
00:14:25 Tout d'abord, le Point Info, Chanel Housto.
00:14:28 12h d'échange.
00:14:30 La réunion entre Emmanuel Macron et les 11 chefs de parti a joué les prolongations cette nuit,
00:14:34 avant de prendre fin à 3h du matin.
00:14:36 Dès sa sortie, le chef de l'État a annoncé qu'il souhaitait organiser une deuxième session de discussion dans un format identique.
00:14:43 Les chefs de la NUPES se sont dit déçus par ces discussions.
00:14:46 Quant au Rassemblement National, Jordan Bardella attend de voir si ces propositions seront retenues par le chef de l'État.
00:14:53 Clément Bohn plaide pour une légalisation de la GPA, la gestation pour autrui.
00:14:57 Pourtant, cette mesure ne figure pas dans le programme d'Emmanuel Macron.
00:15:00 Dans un entretien à l'Obs publié hier, le ministre délégué aux transports dit, je cite,
00:15:04 "Cette mesure n'est pas au programme", le président l'a dit aux Français.
00:15:07 Est-ce que, néanmoins, à l'avenir, il faudrait aller plus loin et légaliser la GPA ?
00:15:11 Je pense que oui.
00:15:13 Et puis, une vaste opération de démoustication a eu lieu cette nuit dans le 13e arrondissement de Paris.
00:15:19 Une première dans la capitale.
00:15:20 Ça fait suite à un cas de dingue importé et lié à un moustique-tigre.
00:15:24 Cette mission consiste à pulvériser de l'insecticide dans une zone de 150 mètres de diamètre autour du lieu infesté.
00:15:30 Une autre opération de démoustication doit avoir lieu ce soir à Colombes, dans les Hauts-de-Seine.
00:15:35 Le Gabon, la situation au Gabon.
00:15:38 Les militaires poutchistes ont placé le chef de la garde républicaine à la tête du pays.
00:15:43 Le général Brice Oligui Nguema a officiellement été nommé président de la transition.
00:15:49 Le couvre-feu effectif de 18h à 6h du matin est maintenu, je cite, "jusqu'à nouvel ordre".
00:15:56 Après l'ONU et le Royaume-Uni, Washington s'est dit très préoccupé et a exhorté l'armée à préserver le régime civil.
00:16:04 Harold Imane avec nous.
00:16:05 Harold, merci d'être là.
00:16:07 On va faire un point complet.
00:16:09 Déjà, qui dirige le pays ce matin, en ce moment, 6h18 en France ?
00:16:13 Vous le disiez, c'est le comité pour la transition et la restauration des institutions.
00:16:19 Et à sa tête, le général Brice Oligui Nguema.
00:16:23 Un général fidèle parmi les fidèles d'Omar Bongo, le père d'Ali Bongo, qui est lui destitué,
00:16:31 et donc le commandant de la garde républicaine, c'est-à-dire l'unité qui protège le président, justement.
00:16:42 Et il est un pilier de la France-Afrique, on pourrait presque dire.
00:16:47 Il est même cousin d'Ali Bongo, actuellement destitué.
00:16:51 Donc, avec tout ça, il faut comprendre que c'est un peu une affaire de famille qui se déroule ici.
00:16:58 Nous n'avons pas affaire à une clique révolutionnaire, anti-française, formée à Moscou, je ne sais où.
00:17:06 Et ce comité est entièrement composé de militaires et il n'a pas de programme précis.
00:17:13 Vous n'y voyez pas la main des Russes, pour être très clair.
00:17:16 Est-ce que la France est affaiblie ?
00:17:18 Elle est inquiète.
00:17:20 Tout ce qui sort de la capitale, on va dire, est inquiet, car ce n'était pas prévu.
00:17:27 Alors, l'Élysée n'a pas encore atteint le stade de la panique, non.
00:17:32 Peut-être n'y a-t-il pas lieu de paniquer, car il y a une base française à côté de Libreville,
00:17:38 mais cette base, ces soldats, 370 militaires, n'interviennent pas au Gabon.
00:17:44 Il n'y a pas de terrorisme au Gabon.
00:17:46 C'est une base arrière pour le front au Sahel.
00:17:50 Et les intérêts français ne sont pas menacés.
00:17:52 Le pétrole, l'exploitation du bois, les 100 000 expatriés sont relativement sereins.
00:18:01 Ce putsch n'est pas un désaveu de la France.
00:18:04 Harold, les régimes africains semblent tomber les uns après les autres ?
00:18:09 Ils tombent, ces régimes, mais ils sont de plusieurs catégories.
00:18:13 Pardon d'aller dans les détails, mais le Mali, le Burkina Faso, la Guinée,
00:18:18 maintenant le Gabon, ont des militaires à la tête.
00:18:20 Mais le Mali et le Burkina Faso étaient dans une optique anti-française.
00:18:26 La Guinée, pas du tout.
00:18:28 Ils ont renversé un président qui était très mal élu.
00:18:30 C'est un peu comme au Gabon et maintenant le Gabon.
00:18:33 Donc on peut dire qu'il n'y a pas d'unité de ressemblance.
00:18:38 Cependant, tous les militaires partout ont eu la même idée.
00:18:41 Tiens, on pourrait assez facilement prendre le pouvoir.
00:18:45 Et dans presque tous les cas, ils l'ont fait sans aucune résistance.
00:18:49 Il y en a eu un petit peu au Burkina Faso, mais c'est tout.
00:18:52 Harold Iman, merci beaucoup Harold.
00:18:54 L'économie tout de suite.
00:18:55 Taxe foncière, les Parisiens.
00:18:57 Va chaler, Dani Dalgo.
00:18:59 [Musique]
00:19:07 Votre programme avec Lesia, assureur d'intérêt général.
00:19:11 Cette année, la taxe foncière va augmenter.
00:19:15 Écoutez bien, roulement de tambour de 52% dans la capitale.
00:19:19 C'était prévu, le MIGUILLEAU.
00:19:22 Romain, si vous avez écouté et surtout cru Anne Hidalgo
00:19:25 pendant la campagne des municipales, alors non, vous ne pouviez pas vous y attendre.
00:19:28 Elle avait promis, justement, juré, craché, de ne pas augmenter les impôts locaux des Parisiens.
00:19:32 Raté. Il faut dire qu'elle n'a pas trop le choix.
00:19:34 La dette de Paris va frôler les 8 milliards d'euros.
00:19:37 Ah si, elle avait le choix, elle aurait pu faire des économies.
00:19:39 Mais ça, visiblement, ça ne fait pas partie de son logiciel.
00:19:41 Résultat, elle décide d'augmenter.
00:19:43 Et quitte à ne pas respecter une promesse de campagne, autant le faire largement.
00:19:47 Plus 52% donc pour la taxe foncière des Parisiens.
00:19:51 Les avis sont arrivés dans les boîtes mail hier, avec des chiffres qui ont de quoi énerver en période d'inflation.
00:19:56 En moyenne, la taxe foncière est passée de 488 euros par an en 2022 à 753 euros par an en 2023.
00:20:03 C'est 265 euros de plus en moyenne, parce qu'évidemment, tout dépend de la surface de votre logement.
00:20:08 Pour un appartement de 50 mètres carrés, la hausse est de 227 euros.
00:20:11 Pour 100 mètres carrés, c'est 371 euros de plus.
00:20:15 Comment Annie Hidalgo justifie-t-elle cette hausse ?
00:20:17 En disant qu'elle n'avait pas le choix, évidemment.
00:20:19 L'inflation, la guerre, les prix de l'énergie, le désengagement de l'État qui oblige la ville à investir plus
00:20:24 et donc à augmenter les impôts.
00:20:26 Et puis surtout, elle ajoute, pour justifier cette explosion, que le taux d'imposition à Paris,
00:20:31 désormais 20,5%, reste inférieur au taux moyen dans les autres grandes villes, qui est de 31%.
00:20:37 Alors ça, c'est vrai sur le papier, sauf que c'est un argument totalement bidon,
00:20:41 parce que pour calculer la taxe foncière, ce fameux pourcentage s'applique sur la valeur locative des biens.
00:20:46 Or, elle est beaucoup plus élevée à Paris.
00:20:48 Je ne voudrais pas perdre ceux qui sont allergiques au mat à cette heure-là,
00:20:51 mais en clair, il faut avoir en tête que si vous prenez 20% de 100, ça fait plus que si vous prenez 31% de 50.
00:20:57 C'est exactement ce qui se passe à Paris.
00:21:00 Le taux d'imposition est inférieur à celui des autres villes,
00:21:03 mais comme la base de calcul est plus élevée, les Parisiens payent plus.
00:21:08 Oui, de fait, parce que les appartements valent cher.
00:21:11 Il n'y a pas qu'à Paris que cette taxe foncière augmente ?
00:21:14 Oui, en effet, c'est vrai.
00:21:15 D'autres villes ont fait le choix d'augmenter la taxe foncière.
00:21:17 On peut citer Grenoble, +25%, Metz, +14,3%.
00:21:21 D'autres villes augmentent également.
00:21:23 C'est à peu près une grande ville sur cinq qui a choisi d'augmenter la taxe foncière,
00:21:26 mais Paris a la palme.
00:21:28 La mauvaise nouvelle, c'est que ces hausses risquent de se poursuivre l'année prochaine.
00:21:31 La hausse du taux de base, celui qui s'applique à tout le monde dans toutes les villes,
00:21:35 devrait augmenter de 4,2% en 2024.
00:21:38 Pour les Parisiens, il ne reste plus qu'à espérer que les Jeux Olympiques
00:21:41 rapportent assez d'argent pour éviter de revivre une nouvelle hausse.
00:21:45 On peut toujours rêver.
00:21:46 Merci beaucoup Lomix.
00:21:47 C'est une promesse non tenue d'Anne Hidalgo, Gauthier Lebrecht.
00:21:49 Comment voulez-vous que les Français ne soient pas défiants envers les politiques après cela ?
00:21:53 Ils font campagne en promettant que les taxes ne vont pas augmenter.
00:21:56 Une fois qu'ils sont élus, non seulement ils les augmentent, mais ils les augmentent drastiquement.
00:22:00 Petite anecdote, il y avait une autre promesse de campagne qu'Anne Hidalgo avait faite pour se faire réélire.
00:22:04 Elle avait promis qu'elle resterait bien maire de Paris
00:22:06 et qu'elle ne se présenterait pas à la présidentielle.
00:22:09 Une promesse qu'elle aurait dû tenir vu qu'elle a fait 1,7%.
00:22:13 (musique)
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00:22:33 Régulièrement des pluies localement sur les plages du Nord ce jeudi.
00:22:37 Seulement 22 degrés à Deauville et à Etretat.
00:22:40 Un indice UV très faible en raison de la présence de nombreux nuages.
00:22:43 Un vent d'ouest faible et des éclaircies sur la façade atlantique.
00:22:46 Un index UV élevé tout de même sous le soleil.
00:22:49 Par moment, vous allez vous baigner dans une eau entre 17 et 19 degrés.
00:22:52 Un risque d'averse surtout sur le nord de la côte aquitaine.
00:22:55 Des températures agréables, 24 degrés dans les spots vers Arcachon.
00:22:59 Un océan calme le plus souvent.
00:23:01 Un grand soleil sur les régions méridionales.
00:23:03 Une mer peu agitée vers Marseille de la chaleur atténuée par le Mistral et la Tramontane.
00:23:07 21 pas plus dans l'eau à Valras.
00:23:09 Le ciel bleu ira jusqu'en Côte d'Azur et en Corse.
00:23:12 27 à l'ombre à Grasse et à Cannes ou encore à Monaco.
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00:23:37 - Alexandra Ascot.
00:23:38 - Retien aujourd'hui, c'est que c'est le retour de la pluie au nord.
00:23:41 - Oui, arrivée d'une nouvelle perturbation romain sur les régions du nord.
00:23:44 On la retrouve ce matin, cette perturbation entre la Bretagne, les Côtes de la Manche
00:23:48 ou encore en redescendant vers l'Occitanie.
00:23:50 À l'avant de cette perturbation, un temps très nuageux.
00:23:53 Si vous êtes du côté de la Bourgogne, de la Lorraine ou encore de l'Alsace,
00:23:56 pas beaucoup de soleil ce matin.
00:23:57 En revanche, plus vous irez vers le sud, plus vous aurez du grand beau temps
00:24:00 avec toujours un petit peu de vent, même s'il faiblit quand même par rapport au début de semaine.
00:24:05 Dans l'après-midi, la perturbation progresse.
00:24:07 On la retrouve entre le bassin parisien, les régions centrales, le nord-est
00:24:11 ou encore les Côtes de la Manche, notamment sur la pointe du Cotentin,
00:24:14 avec en prime de bonnes rafales de vent autour d'un flux d'ouest.
00:24:17 Le vent d'ouest qui soufflera bien fort sur le sud de Bretagne
00:24:20 ou encore en remontant vers la Manche.
00:24:22 Et puis dans le sud, toujours d'excellentes conditions, du grand beau temps
00:24:25 avec en prime des températures qui remontent.
00:24:27 Alors ce matin, c'est un petit peu frais par endroit, seulement 9 degrés à Reims
00:24:30 ou encore 10 degrés à Grenoble.
00:24:32 Mais dans l'après-midi, les températures remontent dans le sud.
00:24:35 Température de nouveau un petit peu plus estivale, 25-26 degrés en moyenne
00:24:39 le long de la Garonne, 29 degrés quand même à Montpellier,
00:24:42 27 degrés à Marseille, 27 en Corse, 26 degrés du côté de Lyon,
00:24:46 tandis que ça reste frais au nord avec seulement 19 degrés pour la région lilloise.
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00:24:59 Il est 6h30, vous regardez la matinale de CNews.
00:25:02 Merci d'être avec nous.
00:25:04 À la une ce matin, écoutez cette histoire.
00:25:06 Un détenu a réussi à se faire livrer par drone une piscine gonflable dans sa cellule.
00:25:13 Vous la voyez.
00:25:14 Ça s'est passé à Valence dans la Drôme, prison de Valence dans la Drôme.
00:25:16 Les surveillants craignent évidemment que la prochaine fois,
00:25:18 ce soit des armes que les détenus se font livrer.
00:25:21 La Grande-Bretagne veut mettre des bracelets électroniques aux migrants illégaux.
00:25:28 Comment ça peut fonctionner et peut-on faire la même chose en France ?
00:25:31 On y reviendra dans un instant.
00:25:35 C'est le rayon prix d'assaut en ce moment dans les supermarchés,
00:25:39 le rayon des fournitures scolaires.
00:25:41 Comment éviter de payer trop cher ?
00:25:43 On verra ça dans le journal.
00:25:45 Révolution de palais au Gabon,
00:25:49 le cousin d'Ali Bongo prend le pouvoir.
00:25:51 On va faire un point complet.
00:25:53 Un ministre se déclare favorable à la GPA.
00:25:57 Les maires porteuses.
00:25:59 Il s'agit du ministre des Transports, Clément Beaune,
00:26:01 qui bride la mairie de Paris et qui sera l'invité de Sonia Marbrouk ce matin à 8h10.
00:26:04 Pourquoi cette prise de position ?
00:26:06 On verra ça avec Gautier Lebret.
00:26:08 À 6h50, une piscine gonflable,
00:26:11 remplie, retrouvée dans la cellule d'un détenu à la prison de Valence.
00:26:16 Des surveillants de ce centre pénitentiaire de la Drôme
00:26:19 ont fait cette découverte sur les réseaux sociaux.
00:26:21 Oui, puisque l'homme incarcéré se permettait de diffuser des images sur les réseaux sociaux.
00:26:25 Selon les syndicats, la piscine saisie depuis a été livrée par un drone.
00:26:28 Tout le détail et les explications de Mathieu Deveze.
00:26:33 Musique à fond, piscine gonflable,
00:26:36 et pourtant nous sommes bien dans une cellule du centre pénitentiaire de Valence.
00:26:40 Filmée fièrement par un détenu, la vidéo est diffusée il y a quelques semaines sur ses réseaux sociaux.
00:26:45 Ce qui permet aux surveillants de repérer l'infraction.
00:26:48 Dans un communiqué, ils n'en reviennent toujours pas.
00:26:51 Il ne manque que la crème solaire.
00:26:53 Il se permet même de se filmer tranquillement au frais,
00:26:56 les pieds dans l'eau, au nez et à la barbe de l'administration.
00:26:59 Comment une piscine arrive en cellule ?
00:27:01 Il va falloir se poser les bonnes questions.
00:27:04 A quand la découverte d'armes ou autre ?
00:27:06 La piscine a donc été saisie et la cellule du détenu entièrement fouillée.
00:27:10 Ce dernier risque notamment de comparaître devant une commission de discipline.
00:27:15 Selon les syndicats, la piscine aurait pu être livrée par un drone.
00:27:19 Depuis le début de l'année, ils survolent les murs d'enceinte
00:27:22 pour livrer toutes sortes d'objets aux détenus.
00:27:24 Les surveillants réclament donc la mise en place de brouilleurs,
00:27:27 comme c'est le cas à Grenoble.
00:27:30 12 heures d'échange.
00:27:32 La réunion entre Emmanuel Macron et les 11 chefs de parti
00:27:36 a joué les prolongations cette nuit avant de prendre fin à 3h du matin.
00:27:41 Ils étaient rassemblés depuis 15h hier à Huyclo à Saint-Denis.
00:27:45 Gauthier Lebret avec nous, qu'est-ce qui ressort de ces 12 heures d'échange ?
00:27:48 La NUPES est déçue.
00:27:51 Ils ont fait une déclaration en commun,
00:27:53 du moins pour Manuel Bompard, Marine Tondelier et Olivier Faure,
00:27:57 puisqu'il n'y avait pas Fabien Roussel,
00:27:59 qui a d'ailleurs refusé de signer les propositions de la NUPES à Emmanuel Macron.
00:28:04 Il y a eu plusieurs petites punchlines.
00:28:07 Manuel Bompard a dit "nous avons passé 12 heures sur Mars avec le président de la République".
00:28:12 Olivier Faure a dit que c'était un date, un rendez-vous amoureux
00:28:15 entre l'extrême droite, la droite et le président de la République.
00:28:20 Jordan Bardella est plus prudent, le président du RN.
00:28:23 Il attend les réponses du chef de l'État,
00:28:25 qui a promis de faire un résumé, un condensé,
00:28:28 de ce qui s'était passé pendant 12 heures dans cette salle de réunion à Saint-Denis,
00:28:31 à l'école de la Légion d'honneur.
00:28:33 Mais il est vrai que ce matin, on n'a pas grand-chose à vous annoncer, Romain,
00:28:36 si ce n'est une conférence sur les bas salaires,
00:28:39 pour discuter de l'augmentation de ceux qui touchent le moins dans notre pays.
00:28:45 Mais c'est vrai qu'on a l'impression que le président a cherché à gagner du temps.
00:28:48 Pourquoi pas aussi à épuiser ses interlocuteurs,
00:28:51 comme il pouvait le faire pendant les grands débats,
00:28:53 ça devait se terminer à 23h, ça s'est terminé à 3h du matin.
00:28:56 Et ce n'est qu'un début, puisque le chef de l'État, dès qu'il est parti,
00:28:59 a dit qu'il voulait retrouver les mêmes chefs de parti
00:29:02 dans une autre conférence, dans la même optique,
00:29:05 pour discuter pendant plusieurs heures.
00:29:08 Merci beaucoup, Gautier. 12 heures de réunion pour cette conférence sociale sur les bas salaires.
00:29:13 Voilà, pas de référendum annoncé et pas de projet de loi
00:29:16 qui font consensus pour le moment.
00:29:18 La rentrée scolaire, c'est lundi prochain.
00:29:20 Voilà, si vous avez des enfants, vous êtes disposés de cette information.
00:29:23 Alors pour les familles, c'est la course aux derniers achats de fournitures.
00:29:26 Et cette année, elle coûte plus cher, +11% sur un an,
00:29:29 selon une étude de l'UFC Que Choisir.
00:29:31 Alors les parents s'adaptent et plus que jamais,
00:29:33 la guerre des prix fait rage entre les distributeurs.
00:29:35 Reportage à Angers, signé Mickaël Chaillot.
00:29:38 C'est le grand rush de la rentrée dans ce centre commercial de la région d'Angers.
00:29:42 Et le rayon des fournitures scolaires n'échappe pas à l'envolée des prix,
00:29:46 +11% en moyenne sur un an, selon une étude de l'UFC Que Choisir.
00:29:51 Conséquence, les familles adaptent leur comportement d'achat.
00:29:55 Ça coûte très cher. Moi ce que j'ai fait cette année,
00:29:57 c'est que j'ai réutilisé des affaires qui a déjà de l'année dernière,
00:30:00 qui sont en bon état, qui peuvent être pour le plus petit ou même pour le plus grand.
00:30:03 Et puis ça se réutilise et puis c'est très bien.
00:30:05 S'il me reste des cahiers de l'an dernier, je ne vais pas en racheter, je vais les garder.
00:30:08 Dans le détail, c'est +14% sur la papeterie
00:30:11 ou +8% sur les stylos, selon l'UFC Que Choisir.
00:30:15 Alors que la cloche de la rentrée n'a pas encore sonné,
00:30:18 cette enseigne spécialisée vend déjà les engendres à -50%
00:30:22 et propose 200 produits au même prix qu'il y a un an.
00:30:26 La lutte contre l'inflation est devenue l'argument de vente de la rentrée.
00:30:30 On communique plus sur les prix accessibles, plus que sur l'inflation quand même.
00:30:34 L'idée c'est de se dire, on est quand même les moins chers du marché sur certains produits.
00:30:40 Il est important qu'on le mette en avant aussi parce que,
00:30:43 naturellement, quand on fait attention à son budget, on regarde la concurrence
00:30:46 et il est important de savoir où est-ce qu'on peut aller faire nos achats
00:30:49 pour être à moindre coût aussi.
00:30:50 Ici, les soldes avant les soldes se poursuivent jusqu'au 17 septembre.
00:30:54 En 2022, l'inflation sur les fournitures scolaires avait déjà atteint 3 à 4% selon les enseignes.
00:31:01 Voilà, c'est toujours un moment sympathique.
00:31:04 Vous aimiez bien, vous achetez les...
00:31:05 Oui, c'est ce que je disais pendant le sujet.
00:31:07 Moi, j'adorais acheter mes fournitures scolaires, l'agenda, le cartable.
00:31:10 J'adorais ça.
00:31:11 Alors vous preniez des choses un peu basiques ou avec Barbie ?
00:31:15 Ça dépend de l'époque.
00:31:16 À cet âge-là, les tendances changent très vite.
00:31:18 On passe de certains personnages à d'autres très rapidement.
00:31:22 On ne peut pas se rater parce que les copains peuvent se moquer.
00:31:25 Bon, le Gabon.
00:31:27 Les militaires poutchistes ont placé le chef de la garde républicaine à la tête du pays.
00:31:31 C'est un coup d'État.
00:31:32 Et le général Brice Oligui N'Guemma a officiellement été nommé président de Trans de la Transition.
00:31:38 Le couvre-feu effectif de 18h à 6h du matin est maintenu, je cite, "jusqu'à nouvel ordre".
00:31:43 Et après l'ONU et le Royaume-Uni, Washington s'est dit très préoccupé
00:31:46 et a exhorté l'armée à préserver le régime civil.
00:31:49 On en parle beaucoup ce matin, si vous êtes propriétaire.
00:31:51 La taxe foncière est arrivée dans votre boîte mail hier et cette année.
00:31:56 Elle a encore augmenté, +7,1% en moyenne.
00:32:01 Oui, puisque selon les communes, ce taux peut exploser.
00:32:04 A Paris par exemple, Anne Hidalgo a augmenté cet impôt local de 52% cette année,
00:32:09 contrairement à ce qu'elle avait promis pendant sa campagne.
00:32:11 Reportage de Jules Bedot et Augustin Donadieu.
00:32:14 Depuis hier, les Parisiens commencent à recevoir une note salée dans leur boîte aux lettres.
00:32:20 La taxe foncière fait son retour et avec elle, une augmentation de 52%.
00:32:25 Je trouve que c'est inacceptable. C'est une augmentation qui arrive d'un coup.
00:32:28 J'aurais préféré avoir des hausses plus faibles, progressives annuellement.
00:32:33 Là, ça d'un coup, c'est assez violent.
00:32:35 Ça va passer de 1800 euros à presque 2800, à 2700, quelque chose comme ça.
00:32:46 C'est considérable ?
00:32:47 Oui, c'est énorme.
00:32:48 Anne Hidalgo, la maire de Paris, justifie cet envolé de l'impôt foncier
00:32:52 par sa volonté de garder les services publics et accélérer la transformation écologique,
00:32:57 renonçant ainsi à une promesse de campagne de 2020.
00:33:00 Je le redis, il n'y aura aucune augmentation d'impôt.
00:33:04 C'est une monteuse, vraiment une grande monteuse.
00:33:07 Elle n'est pas à sa place où elle est.
00:33:10 Il faudrait qu'elle quitte la ville de Paris parce qu'elle n'est pas du tout à sa place.
00:33:14 C'est vraiment une honte.
00:33:16 Il y a beaucoup de choses qu'elle a promis qu'elle ne fera pas.
00:33:19 Je souhaite une chose, c'est qu'elle ne se représente pas.
00:33:22 Certains propriétaires seront en revanche exemptés de cette augmentation.
00:33:25 C'est le cas de ceux qui ont investi entre 2020 et 2026 dans des travaux de rénovation thermique
00:33:30 de leur appartement ou ceux rencontrant des difficultés financières.
00:33:34 Pour les autres, la note est à régler au plus tard, le 21 octobre en ligne
00:33:38 ou le 16 octobre pour les autres modes de paiement.
00:33:41 Et à 8h30, on sera sur ce plateau avec Pierre Lissiat, conseiller régional d'Île-de-France,
00:33:48 qui connaît parfaitement les finances publiques.
00:33:51 Il rencontrera cette hausse astronomique de la taxe foncière dans la capitale.
00:33:56 Le sport tout de suite avec les suites de l'affaire du baiser forcé en Espagne.
00:34:01 Chana, la maman, la mère du patron du football espagnol a été hospitalisée hier soir.
00:34:15 Oui, et depuis trois jours, elle avait entamé une grève de la faim
00:34:18 retranchée dans une église du sud de l'Espagne.
00:34:21 Une façon de protester contre, je cite, "le harcèlement dont son fils fait l'objet".
00:34:25 La mère de Luis Rubiales promettait de rester enfermée
00:34:28 jusqu'à que la joueuse, embrassée par son fils, je cite une nouvelle fois, "dise la vérité".
00:34:32 Les techniques pour rester en bonne santé, techniques du footballeur Erling Haaland.
00:34:38 Écoutez bien, c'est assez original, je ne savais pas que ça existait,
00:34:42 mais visiblement, ça lui réussit en tout cas.
00:34:44 Oui, le célèbre joueur de Manchester City a évoqué ses rituels nocturnes
00:34:48 pendant un entretien avec le youtuber Logan Paul.
00:34:50 Le Norvégien, en fait, se scotche la bouche avec du ruban adhésif la nuit
00:34:54 pour maximiser sa respiration par les narines.
00:34:57 Autre technique, si vous voulez, pour un sommeil meilleur,
00:35:00 il utilise pendant trois heures des lunettes filtrant la lumière bleue
00:35:03 et coupe toutes les ondes de sa chambre, vous l'avez dit, des méthodes originales
00:35:06 qui semblent réussir à Haaland qui détient le record en première ligue de but sur une saison.
00:35:11 Il faut respirer par le nez, il paraît que ça oxygène mieux le cerveau.
00:35:16 Tiens, on peut en parler avec le docteur Millet, on lui posera la question.
00:35:20 Respirez par le nez pendant toute la nuit.
00:35:22 Essayez cette nuit Romain, vous nous le direz demain.
00:35:25 Il va falloir avoir envie de se scotcher la bouche.
00:35:27 Il va falloir avoir envie de se scotcher la bouche, je suis d'accord.
00:35:28 Je crois que ça reste coincé à 5h55.
00:35:30 On va être malade non plus.
00:35:33 Et nous, on aime bien parler.
00:35:35 Du rugby, pour finir avec cette mauvaise nouvelle pour les Bleus.
00:35:40 Oui, le centre du 15, Jonathan Danty est blessé.
00:35:43 Il souffre d'une lésion mineure aux ischiogambiers.
00:35:46 Dans un communiqué, la FFR a précisé que le match d'ouverture du Mondial le 8 septembre prochain
00:35:51 contre les All Blacks était incertain pour le joueur.
00:35:54 Je rappelle que les Bleus sont déjà privés du demi d'ouverture Romain Entamac et du pilier Cyril Bahie.
00:36:01 Grammes avec Groupe Verlaine.
00:36:03 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat.
00:36:06 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:36:08 CNews, 6h41, restez bien avec nous.
00:36:11 Dans un instant, on va vous parler de ce qui se passe en Grande-Bretagne.
00:36:14 Le gouvernement britannique envisage de placer les migrants, entrés illégalement sur le territoire,
00:36:18 sous surveillance électronique.
00:36:20 Est-ce que ce serait possible de mettre en place une telle mesure en France ?
00:36:23 On va vous apporter des réponses dans un instant, juste après la petite pause pub.
00:36:28 A tout de suite, toute l'équipe est là.
00:36:30 Chana Lusto, Gautier Lebret, Alexandra Blanc, Harold Liman et Lomique Guillot.
00:36:34 CNews, il est 7h moins le quart.
00:36:39 Merci d'être avec nous.
00:36:40 Tout d'abord, le point info.
00:36:41 Tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité ce matin.
00:36:43 Chana Lusto.
00:36:44 Les chiffres aux alarmants des agressions sexuelles dans les transports en commun.
00:36:50 Ce matin, le Parisien révèle une note de police sur l'île de France.
00:36:53 Résultat, les plaintes des voyageuses ont été multipliées par plus de deux en 10 ans.
00:36:57 En 2020, 57 000 dépositions ont été enregistrées, soit 156 en moyenne par jour.
00:37:04 Au Gabon, les militaires poutchistes ont placé le chef de la garde républicaine à la tête du pays.
00:37:10 Le général Brice Oliguier Nguema a officiellement été nommé président de la transition.
00:37:14 Le couvre-feu effectif de 18h à 6h du matin est maintenu jusqu'à nouvel ordre.
00:37:19 Après l'ONU et le Royaume-Uni, Washington s'est dit très préoccupé et a exhorté l'armée à préserver le régime civil.
00:37:26 Et puis après le passage de la tempête tropicale,
00:37:29 Idalia, la Floride et Sulaux, depuis hier, l'état américain fait face à des vastes inondations.
00:37:35 Les autorités parlent d'un événement sans précédent dans la région.
00:37:38 Des rafales soufflantes à plus de 200 km/h ont été enregistrées.
00:37:41 L'ouragan se dirige maintenant vers la Caroline du Sud avant de mourir dans l'océan Atlantique.
00:37:46 Le gouvernement britannique envisage de placer les migrants entrés illégalement sur le territoire
00:37:53 sous surveillance électronique.
00:37:55 L'objectif c'est de contrôler les illégaux en attendant leur expulsion.
00:37:59 C'est la solution qui pourrait être mise en place de l'autre côté de la Manche chez nos amis britanniques.
00:38:05 La ministre britannique de l'Intérieur voudrait équiper les illégaux de bracelets électroniques placés à la cheville.
00:38:10 Est-ce qu'une telle mesure serait techniquement et politiquement possible en France ?
00:38:17 On voit ça avec Adrien Spiteri, regardez.
00:38:22 Le Royaume-Uni durcit le ton face à l'immigration illégale.
00:38:26 Le gouvernement britannique envisage de placer tous les migrants en transe sans papier dans le pays
00:38:31 sous surveillance électronique.
00:38:33 Une mesure inapplicable en France actuellement.
00:38:36 Aujourd'hui en l'état du droit c'est illégal, on ne peut pas placer une personne,
00:38:40 la privée de liberté, la placer sous bracelet électronique alors qu'elle ne fait l'objet d'aucune mesure.
00:38:46 Dans le pays, pour qu'une personne en situation irrégulière soit placée sous bracelet électronique,
00:38:51 certaines conditions doivent être réunies.
00:38:54 Qu'elle fasse l'objet d'une mesure d'assignation à résidence.
00:38:58 Pour qu'il y ait une mesure d'assignation à résidence, il faut d'abord qu'il y ait une mesure
00:39:02 qui est prise d'éloignement ou d'expulsion.
00:39:04 Et pour qu'il y ait cette mesure d'éloignement et d'expulsion actuellement,
00:39:08 il faut que la personne fasse l'objet, pour qu'il y ait le bracelet électronique dans ce cas précis,
00:39:13 il faut que la personne fasse l'objet d'une interdiction du territoire suite à des activités liées au terrorisme.
00:39:19 Au Royaume-Uni, certains demandeurs d'asile sont déjà sous bracelet électronique.
00:39:23 Le gouvernement britannique envisage désormais une généralisation du système à tous les migrants entrant sans papier.
00:39:31 Allez, on part en Grèce à présent. La Grèce qui brûle toujours, Chana.
00:39:36 Le pays entame son 13e jour de lutte contre l'incendie le plus grand jamais enregistré dans l'Union européenne.
00:39:42 Un feu qui ravage le département frontalier avec la Turquie, l'Evros.
00:39:46 On fait le point sur la situation avec François-Xavier Freland, notre correspondant en Grèce.
00:39:50 Oui, écoutez, les chiffres parlent d'eux-mêmes puisque 80 000 hectares de forêt sont déjà partis en fumée
00:39:57 depuis 13 jours que dure cet incendie aux alentours d'Alexandropoulie, à l'extrême-est de la Grèce, à la frontière turque.
00:40:05 On a retrouvé 20 corps calcinés, vraisemblablement des migrants, dont plusieurs enfants.
00:40:10 Et puis, 475 pompiers sont sur site avec beaucoup de matériel, notamment des Français qui sont arrivés avec trois avions.
00:40:19 Il faut savoir qu'une dizaine de Canadair tournent régulièrement autour de ces feux puisqu'il s'agit de plusieurs feux,
00:40:27 malheureusement éteints et aussitôt ravivés par les vents violents qui sévissent ici dans cette région.
00:40:33 Et puis des températures toujours aussi caniculaires, entre 30 et 35 degrés hier du côté d'Alexandropoulie.
00:40:41 La population est très en colère, en colère d'abord contre ces autorités face à des incendies qui ont été, depuis le début,
00:40:49 selon eux, mal maîtrisés et puis surtout peut-être une mauvaise gestion des forêts.
00:40:55 En tous les cas, je peux vous dire que l'inquiétude persiste ici en Grèce et que la colère ne risque pas de faiblir
00:41:01 alors que le bilan est de plus en plus lourd en Grèce.
00:41:05 CNews, 6h49. Restez bien avec nous, la politique, dans un instant avec Gauthier Lebret,
00:41:11 qui va nous décrypter cette prise de position de Clément Beaune, le ministre des Transports,
00:41:15 qui sera l'invité de Sonia Mabrouk à 8h10 pour la grande interview sur Europe 1 et CNews.
00:41:21 Il est favorable à la légalisation en France de la GPA, les mères porteuses. On voit ça juste après la pub, à tout de suite.
00:41:28 La politique avec vous, Gauthier Lebret. Clément Beaune sera l'invité de Sonia Mabrouk à 8h10 sur CNews et sur Europe 1.
00:41:40 La grande interview, le ministre des Transports, Clément Beaune, qui a fait une déclaration qui fait beaucoup parler
00:41:47 et voulait y revenir ce matin à Gauthier. Il est favorable à la légalisation de la GPA, la gestation pour autrui, les mères porteuses.
00:41:53 Oui, il s'émancipe Clément Beaune, il affirme sa ligne. Pour imprimer, c'est la meilleure méthode
00:41:57 et c'est très à la mode en ce moment au gouvernement. Clément Beaune est donc effectivement favorable à la gestation pour autrui,
00:42:03 alors que c'est une ligne rouge pour Emmanuel Macron opposée à la marchandisation du corps de la femme.
00:42:09 C'est en ces termes qu'en parlait l'ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn, quand elle était encore en fonction.
00:42:15 Elle disait "utiliser le corps d'une femme pour lui faire porter un enfant qu'elle ne gardera pas rentre dans la marchandisation du corps humain".
00:42:23 C'était la ligne du gouvernement et donc Clément Beaune s'est franchi de cette ligne, puisque la GPA, c'est payer une femme pour qu'elle porte votre enfant.
00:42:31 Alors à l'Obs, l'actuel ministre des Transports franchit donc cette ligne gouvernementale en plaidant pour sa légalisation,
00:42:38 mais après 2027, car il a bien conscience que ça ne fait pas du tout partie des propositions du candidat Emmanuel Macron,
00:42:45 qui s'est fait réélire il y a un an. Il dit dans l'Obs, le ministre, "aujourd'hui, la donnée est claire,
00:42:50 la GPA ne figure pas dans le contrat présidentiel et législatif que nous avons passé avec les Français au printemps 2022.
00:42:57 Cette mesure n'est pas au programme, le président l'a dit aux Français. Est-ce que néanmoins, à l'avenir, il faudrait aller plus loin et légaliser la GPA ?
00:43:05 Je le pense, oui. Il ajoute, il y a d'un côté tellement d'enfants en souffrance et de familles dysfonctionnelles,
00:43:10 et de l'autre tellement de couples qui portent dans leur cœur un projet d'enfant.
00:43:14 Aujourd'hui, les Français peuvent déjà avoir recours à la GPA, mais pas tous les Français,
00:43:20 seulement ceux qui ont les moyens de se rendre à l'étranger au Canada et aux États-Unis.
00:43:24 Si on ne peut plus vrai, ceux qui ont de l'argent peuvent franchir l'Atlantique pour aller payer une mère porteuse.
00:43:29 Des associations féministes se mobilisent d'ailleurs contre la GPA.
00:43:34 Oui, alors en 2018, un collectif s'était monté avec plusieurs tribunes qui avaient été publiées,
00:43:40 notamment l'une dans Le Parisien qui disait la chose suivante,
00:43:43 "La GPA est une exploitation marchande du corps de la femme, comme la prostitution ou la domesticité.
00:43:49 On nous dit que les femmes sont consentantes." On va peut-être voir cette déclaration.
00:43:53 "Or, toutes les études sur le sujet montrent que leurs motivations pour prêter leur corps sont liées à des pressions familiales, pour l'argent notamment."
00:44:00 Pourquoi Clément Beaune fait ça, Gauthier ?
00:44:02 Ce n'est pas la première fois que Clément Beaune affirme une ligne différente de celle du gouvernement ou de la majorité.
00:44:08 Disons-le, il veut incarner une ligne légèrement plus à gauche que celle d'Emmanuel Macron.
00:44:13 Sur un tout autre sujet, il avait appelé à réguler le vol des jets privés
00:44:17 avant de se faire recadrer par Emmanuel Macron en Conseil des ministres.
00:44:21 Il fait comme Gérald Darmanin, au fond, la semaine dernière à Tourcoing.
00:44:24 Il affirme sa ligne, une ligne différente, plus à droite pour le ministre de l'Intérieur et plus à gauche pour le ministre des Transports.
00:44:30 D'ailleurs, dans les colonnes de l'Obs, il parle du ministre de l'Intérieur.
00:44:34 Il dit avant de penser à 2027, pensons d'abord à 2023 et 2024.
00:44:38 C'est un léger tacle à son camarade du gouvernement.
00:44:41 Qu'il y ait des sensibilités qui s'expriment, il ajoute Clément Beaune,
00:44:44 "Au sein de notre majorité, la mienne ou celle de Gérald Darmanin, est une nécessité.
00:44:48 Le dépassement voulu par Emmanuel Macron est tout sauf un effacement,
00:44:51 mais les idées qui s'expriment doivent l'être dans un cadre commun.
00:44:54 La gestation pour autrui ne fait pas pourtant partie de ce cadre commun."
00:44:58 Clément Beaune, il préfère prendre des initiatives, il aime moins quand c'est Gérald Darmanin.
00:45:02 Merci beaucoup, merci Gauthier Lebrecht.
00:45:05 Vous l'avez compris, Clément Beaune, invité de Sonia Mabrouk
00:45:08 pour la grande interview 8h10 sur CNews et Europe 1.
00:45:13 Vous parliez à l'instant de Gérald Darmanin, il est en une de Paris Match.
00:45:17 Regardez, on découvre la femme de Gérald Darmanin, Rose-Marie Darmanin.
00:45:22 En bas à gauche, évidemment, avec le bisou en une.
00:45:25 Ce n'est pas Taylor Swift.
00:45:26 Oui, ce n'est pas Taylor Swift.
00:45:28 Alors, Rose-Marie Darmanin, le bisou en une.
00:45:31 On apprend que Rose-Marie Darmanin, la femme du ministre de l'Intérieur,
00:45:34 a repris les études à 35 ans, des études de psychologie pour les enfants.
00:45:39 On découvre également Annie, la mère de Gérald Darmanin, autrefois concierge et femme de ménage.
00:45:44 Elle est, peut-on lire, dans Paris Match, sa meilleure alliée populaire.
00:45:50 Voilà, Paris Match qui sort aujourd'hui.
00:45:52 6h57, la musique, l'instant musique.
00:45:55 Mais pas d'instant musique, me dit-on. Pas d'instant musique.
00:45:58 On a déjà vu Taylor Swift sur la une de Paris Match, donc on n'a pas besoin d'instant musique.
00:46:02 Allez, le temps alors.
00:46:04 Le temps avec vous, Alexandra Blanc.
00:46:17 À quoi faut-il s'attendre aujourd'hui, Alexandra ?
00:46:19 Eh bien, des conditions météo assez mitigées avec l'arrivée d'une nouvelle perturbation.
00:46:23 Perturbation certes assez peu active, mais qui donne ce matin localement quelques averses
00:46:28 entre la pointe du Côte-Antin, la Bretagne ou encore en allant vers l'Aquitaine.
00:46:32 On retrouve également un temps partiellement nuageux à l'avant de cette perturbation.
00:46:36 Et puis regardez, plus vous irez vers le sud, au sud de la Loire, plein soleil, avec d'excellentes conditions météo.
00:46:41 Attention, le vent souffle encore assez fort, mais il faiblit au fil des heures.
00:46:45 Dans l'après-midi, sur les régions du Nord, très logiquement, la perturbation va se décaler.
00:46:49 Poussée par ce vent de l'Ouest, on va la retrouver entre l'Île-de-France, le bassin parisien,
00:46:53 les Hauts-de-France également ou encore le Nord-Est.
00:46:56 On retrouvera également un temps très mitigé en Bourgogne ou encore sur les régions centrales.
00:47:00 Dans le sud, toujours du soleil, on pourrait retrouver quelques petits cumulus sur les régions centrales,
00:47:05 mais qui ne devraient pas altérer la sensation de beau temps.
00:47:07 Donc un contraste aujourd'hui entre le Nord et le Sud, puisqu'au Nord, on a de la pluie
00:47:11 et dans le Sud, un temps lumineux avec en prime des températures qui vont remonter.
00:47:15 Oui, la chaleur va revenir pour le début du mois de septembre.
00:47:18 Ce matin, c'est un petit peu frais, 9 degrés à Reims ou encore 13 degrés le long de la Garonne.
00:47:22 Et dans l'après-midi, les températures vont de nouveau remonter dans le Sud.
00:47:25 Regardez, 26 degrés entre Bordeaux et Toulouse, 29 degrés à Montpellier, 27 degrés à Marseille.
00:47:30 Tandis que sur les régions du Nord, avec la pluie et le vent, ça va plafonner,
00:47:34 ça va rester en dessous des normales de saison avec seulement 19 degrés à Rouen ou encore à Lille.
00:47:38 Vous aurez 19 degrés à Strasbourg et seulement 20 petits degrés entre la Champagne et le bassin parisien.
00:47:44 C'est celui du programme. Un temps relativement mitigé sur le Nord, dégradation ourageuse samedi par le Sud-Ouest
00:47:50 et des températures qui vont de nouveau s'envoler.
00:47:53 Température estivale pour commencer le début du mois de septembre.
00:47:56 C'était votre programme avec Magnolia.fr.
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00:48:05 Il est bientôt 7h. Merci d'être avec nous. Vous regardez la matinale de CNews.
00:48:09 12 heures de réunion à Saint-Denis avec les chefs de parti politique autour d'Emmanuel Macron.
00:48:15 On va voir ce qu'il en ressort, notamment l'organisation d'une réunion sociale sur les bas salaires.
00:48:21 On va retrouver Elodie Huchard qui a passé la nuit sur place pour CNews.
00:48:25 Les inondations en Floride à cause de la tempête Idalia. Les images sont toujours aussi impressionnantes.
00:48:30 Les rafales de vent ont dépassé les 200 km/h. On va retrouver notre correspondante Fanny Chauvin.
00:48:36 L'explosion du nombre d'agressions sexuelles dans les transports en commun d'Île-de-France.
00:48:42 156 plaintes sont déposées chaque jour. Le détail à suivre.
00:48:47 Le coup d'État au Gabon avec Carole Diman. On va voir qui dirige le pays ce matin.
00:48:52 On verra aussi si la France est affaiblie par cette crise.
00:48:55 Et puis l'automobile avance 7h30. On va revenir sur les prix des carburants.
00:48:59 Est-ce que l'éthanol et le GPL sont rentables ? Je poserai la question à Pierre Chasserey.
00:49:05 12h d'échange. La réunion entre Emmanuel Macron et les 11 chefs de partis politiques
00:49:11 a joué les prolongations cette nuit avant de prendre fin à 3h du matin.
00:49:15 Ils étaient rassemblés depuis 15h hier à huis clos à Saint-Denis.
00:49:19 Et dès sa sortie, le chef de l'État a annoncé qu'il souhaitait organiser une deuxième session de discussion
00:49:24 dans un format identique quant au chef de la gauche. Ils se sont dit déçus par ces échanges.
00:49:30 Le récit de la nuit avec notre journaliste politique sur place, Élodie Huchard.
00:49:33 Les rencontres de Saint-Denis ont donc duré 12h autour du chef de l'État, de sa première ministre.
00:49:38 11 chefs de partis étaient présents, les présidents aussi de 3 assemblées.
00:49:42 Il y avait 3 thèmes, l'international, la réforme des institutions et puis comment faire nation.
00:49:47 Et dès la fin d'après-midi, on a vu que les discussions traînaient un petit peu en longueur.
00:49:50 Chacun est arrivé avec des propositions clés en main. Le président a pris note.
00:49:55 Certains de participants nous expliquent aussi qu'il ne peut pas faire grand-chose.
00:49:58 Il est très compliqué de trouver un consensus entre nous, nous disait l'un d'eux.
00:50:01 Il ne peut donc que reporter à de futures échéances finalement des décisions du côté de la gauche.
00:50:06 On est assez dur avec le président de la République, Marine Tondelier par exemple.
00:50:09 Manuel Bompard explique qu'ils se sont cru sur la planète Mars, que le président de la République était selon eux déconnecté des réalités.
00:50:15 Et surtout les participants qui se sont exprimés devant la presse ne comprennent pas bien l'issue et la suite.
00:50:21 Finalement, un nouvel exercice de ce type. Sans doute des groupes de travail aussi qui vont être créés.
00:50:26 En tout cas, une soirée, une nuit qui a commencé à traîner en longueur.
00:50:29 La réunion s'est terminée autour des 3h du matin.
00:50:32 Une quasi-impossibilité de communiquer avec l'intérieur.
00:50:35 Les portables étaient interdits, il n'y avait pas de conseiller.
00:50:37 Eux-mêmes attendaient comme nous de savoir quand aurait lieu le dénouement final.
00:50:41 Le président de la République voulait des discussions franches et loyales de l'avis des participants.
00:50:45 Effectivement, les échanges ont été plutôt francs et civilisés.
00:50:48 En revanche, il y a véritablement une déception pour l'instant sur les suites de ces rencontres de Sainte-Denis.
00:50:53 Et on écoute les réactions politiques à la sortie de cette réunion qui aura donc duré 12h.
00:50:58 Réaction de Jordan Bardella et de Manuel Bompard.
00:51:01 En tout cas, c'était l'objet de ma présence ici aujourd'hui.
00:51:06 Lui faire prendre conscience que le pays ne peut plus continuer dans cette direction
00:51:11 et que les Français attendent aujourd'hui un changement de politique
00:51:15 sur la question très claire du pouvoir d'achat.
00:51:18 Il faudra voir quelle suite le président de la République souhaite y donner.
00:51:22 J'ai cru comprendre qu'il souhaitait nous réunir à plusieurs reprises.
00:51:25 Il a indiqué qu'il nous ferait publier et partagerait le compte-rendu qu'il en a fait.
00:51:31 J'ai le sentiment d'un président qui cherche un agenda pour cette rentrée.
00:51:36 J'ai eu l'impression de vivre un peu 12h sur la planète Mars
00:51:40 avec un certain nombre de débats, de discussions, de dissertations
00:51:46 mais aucune annonce, aucune mesure concrète sur les problématiques et les priorités
00:51:52 qui sont les priorités aujourd'hui des Françaises et des Français.
00:51:55 Tout ça pour ça, Gauthier Lebrecht ?
00:51:58 Oui, effectivement, il n'y a pas grand chose à annoncer ce matin.
00:52:00 Ils ont parlé pendant 12h, ils vont se retrouver pour reparler pendant 12h
00:52:04 la proposition d'Emmanuel Macron, peut-être moins ou peut-être plus.
00:52:07 Et il y a une conférence sur les salaires qui va être lancée,
00:52:09 une conférence où ils vont reparler pour augmenter les salaires.
00:52:12 Donc il n'y a aucune décision concrète si ce n'est de se retrouver pour rediscuter.
00:52:16 Donc on discute tout le temps mais on ne décide jamais.
00:52:18 C'est plus simple de discuter que de décider.
00:52:20 Oui, effectivement.
00:52:21 Après le passage de la tempête tropicale Idalia, la Floride est sous l'eau.
00:52:25 Depuis hier, l'état américain fait face à de vastes inondations.
00:52:28 Oui, les autorités parlent d'un événement sans précédent dans la région.
00:52:32 Des rafales soufflants à plus de 200 km/h ont été enregistrées
00:52:36 arrachant des arbres ou encore des lignes électriques.
00:52:39 Près de 300 000 foyers étaient privés d'électricité hier soir.
00:52:42 La tempête se dirige maintenant vers la Caroline du Sud
00:52:44 avant de mourir dans l'océan Atlantique.
00:52:46 Au Gabon, les militaires pouchistes ont placé le chef de la garde républicaine
00:52:51 à la tête du pays.
00:52:52 Le général Brice Oligui N'Diayema a officiellement été nommé président de la transition.
00:52:57 Le couvre-feu est toujours effectif, en tout cas jusqu'à nouvel ordre.
00:53:00 Harold Diman avec nous.
00:53:02 Harold, qui dirige le Gabon ce matin ?
00:53:04 C'est la transition et le conseil de transition
00:53:11 à la tête duquel il y a justement le général Brice Oligui N'Diayema,
00:53:19 qui est un fidèle parmi les fidèles de la famille Bongo.
00:53:23 C'est un cousin d'Ali Bongo lui-même.
00:53:26 Il a dirigé la garde républicaine depuis des années
00:53:30 et avant cela, il était un très très proche d'Omar Bongo.
00:53:34 Il était même à son chevet lors de sa mort dans un hôpital à Barcelone.
00:53:38 Donc ce coup d'État est en fait une affaire un petit peu de famille.
00:53:45 Ce sont certains qui sont du clan Bongo qui ont décidé d'en écarter d'autres
00:53:52 et évidemment d'écarter le président qui venait d'être réélu mais très très mal.
00:53:58 Et les poutchistes ont tout de suite dit que cette élection est annulée.
00:54:03 Merci beaucoup Harold.
00:54:05 Les chiffres alarmants des agressions sexuelles dans les transports en commun d'Ile-de-France.
00:54:11 Ce matin, le Parisien révèle une note de police sur l'Ile-de-France.
00:54:15 Les plaintes de voyageurs ont explosé, le nombre.
00:54:18 Oui, les plaintes ont été multipliées par plus de deux en disant le détail avec Mathilde Ibanez.
00:54:23 ... les transports en commun un vrai calvaire pour de nombreuses femmes.
00:54:28 Chaque jour, elles sont des centaines à subir des agressions sexuelles.
00:54:32 Mains aux fesses, frottements, masturbations.
00:54:35 Selon une note de la préfecture de police de Paris révélée par le Parisien,
00:54:39 en 2020, 57 000 plaintes pour violences sexuelles ont été enregistrées, soit 156 par jour.
00:54:46 Des chiffres qui ne cessent d'augmenter.
00:54:48 C'est près de deux fois et demi de plus qu'en 2011.
00:54:51 Pourtant, le nombre de plaintes pour atteintes sexuelles représente moins d'un pour cent de la délinquance globale sur le réseau francilien.
00:54:59 Alors que les femmes sont victimes à 43% dans les transports en commun, contre 40% dans la rue et 17% ailleurs.
00:55:07 La cible des enquêteurs, les frotteurs âgés de 12 à 72 ans.
00:55:11 Ils représentent 60% des délinquants et agissent principalement aux heures de pointe.
00:55:17 Autres délinquants, les voyeurs et exhibitionnistes qui, eux, opèrent aux heures creuses.
00:55:21 En France, depuis le début de l'année, 87% des femmes déclarent avoir déjà été victimes de harcèlement ou de violences sexuelles ou sexistes dans les transports.
00:55:32 Vous avez peut-être aperçu la super lune bleue cette nuit.
00:55:37 Concrètement, c'est une pleine lune.
00:55:39 Elle n'est pas bleue.
00:55:40 Alors si vous l'avez ratée, regardez.
00:55:42 Déjà, il faudra attendre 2037.
00:55:44 Mais si vous l'avez ratée, on va vous montrer les images.
00:55:46 Déjà, des images prises à Athènes.
00:55:49 C'est toujours magnifique.
00:55:51 C'est magnifique.
00:55:52 Vous le voyez, du coup, elle n'est pas bleue.
00:55:54 Et à Jérusalem non plus.
00:55:55 On va voir des images.
00:55:56 Elle n'est pas bleue.
00:55:57 Alors Alexandra, dites-nous pourquoi on appelle ça la super lune bleue.
00:56:00 Alors tout d'abord, cette lune bleue, c'est une expression qui vient de l'anglais "once in a blue moon".
00:56:05 Je le prononce assez bien, d'après Harold.
00:56:07 Qui dirige une situation qui n'intervient que très rarement.
00:56:10 Alors donc, elle n'est pas bleue.
00:56:12 On appelle une lune bleue quand il y a plusieurs pleines lunes, en fait, dans le même mois.
00:56:16 C'est-à-dire que là, au mois d'août, on a eu une première pleine lune le 1er août.
00:56:20 Et une deuxième pleine lune le 30 août.
00:56:23 Ça arrive environ tous les deux ans et demi qu'il y ait deux pleines lunes dans le même mois.
00:56:27 C'est souvent quand il y a 31 jours dans le mois.
00:56:29 Vous l'aurez compris.
00:56:30 La super lune, c'est souvent quand la lune est proche de la Terre.
00:56:34 C'est-à-dire qu'on la voit de manière un peu plus grosse.
00:56:36 Puisque vous le savez, la lune n'est ni ajustable, ni ajustable.
00:56:39 Elle ne rétrécit pas.
00:56:40 Elle ne grandit pas.
00:56:41 Elle a toujours le même diamètre qui s'élève à 3475 km.
00:56:46 Mais vous le voyez, c'est la combinaison entre la lune bleue et la super lune
00:56:51 qui est rarissime et que l'on ne retrouvera pas avant 2037.
00:56:55 Voilà, en fait, elle n'est pas bleue.
00:56:57 Non, pas du tout.
00:56:58 C'est une expression américaine qui nous parle de rareté.
00:57:00 Comme s'il y avait une lune bleue.
00:57:02 Once in a blue moon.
00:57:04 On a une expression qui parle de quelque chose qui ne se produit jamais.
00:57:07 Mais bon, du coup, ça a été transformé, traduit en français.
00:57:10 Et ça a donné une belle chanson que l'on entend.
00:57:12 Une belle chanson, Blue Moon.
00:57:14 Un standard de la chanson américaine.
00:57:17 Moi, je choisis la version de Grease.
00:57:19 On en avait une en 2009 de Super Lune Bleue.
00:57:22 Ça remonte.
00:57:23 Allez, le sport avec Benjamin Pavard qui rejoint l'intermilan.
00:57:26 Reprogramme avec Groupe Verlaine.
00:57:29 Centrale photovoltaïque à poser en toute simplicité n'importe où.
00:57:32 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:57:35 Benjamin Pavard part en Italie.
00:57:38 Le club italien a officialisé le transfert hier soir dans un communiqué.
00:57:41 Après 7 ans en Allemagne, dont 4,
00:57:44 au Bayern Munich, le champion du monde 2018 part donc pour l'Italie.
00:57:47 Le joueur de 27 ans pourra évoluer en défense centrale des Nerazzurri.
00:57:51 Le montant du transfert est estimé à 30 millions d'euros.
00:57:54 Du tennis avec l'US Open et un français Benjamin Bourzi qualifié pour le 3e tour.
00:58:00 Oui, le français, 108e joueur mondial, a triomphé contre l'américain Chris Banks.
00:58:04 Il s'est imposé face à la tête de série numéro 28.
00:58:08 Score final 7-6, 2-6, 6-2, 7-6.
00:58:11 Et c'est la première fois que le Nîmois de 27 ans atteint cette étape de la compétition.
00:58:15 Et puis Caroline Garcia éliminée dès le 1er tour hier.
00:58:18 Elle a pris la parole sur les réseaux sociaux.
00:58:21 Elle a vécu la perte d'un être cher.
00:58:24 Oui, en fait, elle a voulu s'expliquer après sa défaite.
00:58:27 Elle explique être frappée par un deuil dans sa famille suite au décès de sa grand-mère.
00:58:31 La marionnaise de 29 ans renonce également au double avec Kristina Mladenovic.
00:58:36 Il y a un temps pour tout dans la vie. Le tennis aujourd'hui est secondaire, dit-elle.
00:58:40 Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:58:44 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat.
00:58:46 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:58:49 Restez bien avec nous, regardez ces images.
00:58:52 Les prisons vont devoir s'équiper pour lutter contre les livraisons par drone.
00:58:57 Une piscine gonflable a été livrée. Elle n'était pas remplie, évidemment, mais bon.
00:59:02 Elle a été livrée par drone dans une prison, la prison de Valence, en l'occurrence.
00:59:08 On sera dans un instant avec un représentant FO Justice, Cédric Boyer,
00:59:14 qui est déjà connecté avec nous, qui est déjà venu avec nous sur le plateau,
00:59:18 qui ne pouvait pas être avec nous sur le plateau aujourd'hui,
00:59:20 qui est donc en Skype ou en FaceTime.
00:59:23 Restez bien avec nous sur CNews, à tout de suite.
00:59:27 CNews, il est bientôt 7h15. Merci d'être avec nous.
00:59:32 Dans un instant, on sera en direct avec Cédric Boyer, qui est surveillant de prison,
00:59:36 représentant FO Justice.
00:59:38 On va parler des livraisons par drone dans les prisons, directement dans les cellules.
00:59:43 Mais tout d'abord, le point info avec Chana Lusso.
00:59:49 12h d'échange. La réunion entre Emmanuel Macron et les 11 chefs de parti a joué les prolongations,
00:59:54 cette nuit, avant de prendre fin à 3h du matin.
00:59:57 Et dès sa sortie, le chef de l'État a annoncé qu'il souhaitait organiser
01:00:01 une deuxième session de discussion dans un format identique.
01:00:04 Les chefs de la NUPES se sont dit déçus par ces discussions.
01:00:07 Quant au Rassemblement National, Jordan Bardella attend de voir
01:00:10 si ces propositions seront retenues par le chef de l'État.
01:00:13 Clément Beaune plaide pour une légalisation de la GPA, la gestation pour autrui.
01:00:18 Pour autrui.
01:00:19 Pourtant, cette mesure ne figure pas dans le programme d'Emmanuel Macron.
01:00:22 Dans un entretien à l'Obs publié hier, le ministre délégué aux transports dit, je cite,
01:00:26 "Cette mesure n'est pas au programme, le président l'a dit aux Français.
01:00:30 Est-ce que néanmoins, à l'avenir, il faudrait aller plus loin et légaliser la GPA ?
01:00:34 Je pense que oui."
01:00:35 Et puis, une vaste opération de démoustication a eu lieu cette nuit
01:00:39 dans le 13e arrondissement de Paris, une première dans la capitale.
01:00:42 Cela fait suite à un cas de dingue importé et lié au moustique-tigre.
01:00:46 Cette mission consiste à pulvériser de l'insecticide dans une zone de 150 mètres de diamètre
01:00:50 autour du lieu infesté.
01:00:52 Une autre opération de démoustication doit avoir lieu ce soir à Colombes, dans les Hauts-de-Seine.
01:00:56 Cédric Boyer est avec nous. Bonjour Cédric Boyer.
01:01:00 Bonjour.
01:01:03 Bonjour, représentant Info-Justice, merci d'être avec nous.
01:01:05 Ce matin, on va parler des prisons qui s'équipent pour lutter contre les livraisons interdites,
01:01:10 livraison par drone.
01:01:14 Déjà, il y a cette histoire à Valence.
01:01:16 Je voulais avoir votre expertise.
01:01:18 Alors, je sais que ce n'est pas dans votre prison, mais vous savez comment ça se passe dans les prisons.
01:01:21 C'est votre métier. On va revoir les images.
01:01:24 Il y a eu un détenu qui faisait le malin sur les réseaux sociaux
01:01:30 en se filmant avec une piscine dans sa cellule.
01:01:34 Comment est-ce que c'est techniquement possible ?
01:01:37 Est-ce que ça a pu se passer ?
01:01:41 La piscine, je ne sais pas comment elle a été livrée jusqu'à la cellule de la personne détenue.
01:01:46 Après, il faut savoir que certains établissements sont victimes de projections,
01:01:52 c'est-à-dire des personnes qui balancent des objets illicites par-dessus des murs de la détention,
01:01:58 ou ça peut arriver via les parloirs, parce qu'il y a l'arrêt des fouilles systématiques,
01:02:02 ou par les drones.
01:02:04 Après, la piscine en cellule, il y a des établissements pénitentiaires,
01:02:09 je cite Frenk qui a donné l'exemple l'année dernière, rappelez-vous,
01:02:12 avec Colomtes, la piscine et le karting.
01:02:15 Les détenus se sont inspirés de ces événements pour améliorer leurs conditions de détention
01:02:20 en transmettant les règles.
01:02:22 Donc l'administration est aussi fautive, je pense,
01:02:27 de l'image qui est véhiculée auprès de la population pénale.
01:02:31 Ça accrédite la thèse selon laquelle la prison, c'est le club-mètre.
01:02:36 C'est vrai que quand on voit l'image et le symbole, une piscine dans une cellule.
01:02:41 Là, on parle d'une piscine gonflable, ça aurait pu être des armes,
01:02:44 ça aurait pu être de l'explosif.
01:02:46 Tout à fait, les drones, c'est un problème sécuritaire,
01:02:50 parce qu'au-delà des objets illicites qui sont introduits en détention,
01:02:55 on a aussi les téléphones portables.
01:02:57 Il faut rappeler que les téléphones portables permettent la préparation
01:03:01 de 100% des évasions.
01:03:03 Ça permet aussi de continuer de gérer le trafic de stupéfiants
01:03:06 ou certains réseaux de procrastinatisme.
01:03:08 Mais aussi à côté de ça, il y a tout ce qui dit armes à feu
01:03:11 et produits explosifs qui peuvent être utilisés dans le cadre des évasions.
01:03:16 Donc c'est vraiment un gros problème sécuritaire
01:03:19 pour l'ensemble des établissements pénitentiaires.
01:03:21 Aujourd'hui, ce que nous on demande, c'est que tous les établissements pénitentiaires
01:03:24 soient dotés de dispositifs anti-drones et de systèmes de brouillage,
01:03:29 ce qui n'est pas le cas dans l'ensemble des établissements pénitentiaires.
01:03:32 À côté de ça, le déploiement de la cellule anti-drone
01:03:35 au niveau de l'administration pénitentiaire,
01:03:37 avec un apport en moyens humains pour pouvoir faire face à ce phénomène.
01:03:42 Alors justement, techniquement, comment est-ce qu'on lutte contre les drones ?
01:03:47 Vous avez parlé de systèmes de brouillage, comment est-ce que ça fonctionne ?
01:03:51 Est-ce qu'un simple grillage sur le toit, ça ne suffit pas ? Expliquez-nous.
01:03:56 Écoutez, un grillage sur le toit, ça va être compliqué
01:03:59 parce que le drone est un peu plus petit.
01:04:02 Aujourd'hui, on a ce qu'on appelle des filets anti-hélicoptères
01:04:05 sur les établissements pénitentiaires.
01:04:07 Ça évite les hélicoptères de pouvoir atterrir dans les cours de promenade.
01:04:11 Après, je ne vais pas entrer dans les détails sur le système de dispositifs anti-drones,
01:04:17 mais il y a des dispositifs qui existent en France.
01:04:21 Après, on a fait un peu de recherche, par exemple en Allemagne,
01:04:25 on a ce qu'on appelle des pistolets anti-drones
01:04:27 qui projettent des filets pour capturer le drone cette fois-ci.
01:04:30 Donc, il y a pas mal de pistes sur lesquelles on peut évoluer
01:04:34 et améliorer le dispositif de sécurité pour pallier à ce phénomène.
01:04:39 Merci beaucoup Cédric Boyer.
01:04:41 Merci d'avoir été en direct avec nous, nous avoir apporté votre expertise
01:04:45 en tant que surveillant de prison représentant FO Justice.
01:04:50 7h19, L'Économie, tout de suite avec Lomine Guillot.
01:04:54 [Musique]
01:04:57 Votre programme avec Lesia, assureur d'intérêt général.
01:05:02 Si vous cherchez un logement à louer en ce moment, bon courage, c'est une véritable galère.
01:05:09 Il y a énormément de demandes, Lomine, et très peu de biens à louer, c'est ça ?
01:05:13 Oui, Romain, il faut dire que traditionnellement, septembre, fin août,
01:05:16 c'est un mois de fortes demandes avec notamment des étudiants
01:05:18 qui cherchent à se loger pour la rentrée, on en a parlé tout à l'heure dans la matinale.
01:05:22 Mais cette année, le phénomène est beaucoup plus large et touche toute personne
01:05:25 qui cherche une location. De nombreux facteurs viennent compliquer la donne.
01:05:29 Il y a de moins en moins d'offres et de plus en plus de demandes.
01:05:32 Selon le site Bien d'ici, site immobilier, il y a 29% d'annonces en moins cette année
01:05:36 que l'année dernière à la même période, alors que le nombre de recherches augmente.
01:05:40 Selon le site PAP, cette fois-ci, c'est 17% de plus cette année par rapport à l'année dernière.
01:05:45 Et c'est pire dans certaines villes que cette moyenne nationale.
01:05:48 Selon Orpi, réseau immobilier, le nombre de mandats de location a baissé de 65% à Marseille,
01:05:54 78% à Nantes et 86% à Montpellier.
01:05:58 Comment ça s'explique ce décalage entre l'offre et la demande ?
01:06:02 Moins d'offres et plus de demandes ?
01:06:04 D'abord, la demande de location augmente tout simplement parce qu'il est de plus en plus difficile d'acheter.
01:06:08 Les prix sont élevés, les crédits sont accordés au compte-goût.
01:06:11 Résultat, les ménages qui auraient pu acheter ne le peuvent plus et restent locataires.
01:06:15 Ils ne libèrent donc plus leur appartement.
01:06:17 Selon Centuri21, cité par Le Figaro, le turnover de locataires est passé de 25% à 17% cette année.
01:06:24 En fait, on bouge de moins en moins, on est locataire, on reste locataire.
01:06:28 Et donc, il y a de plus en plus de logements occupés.
01:06:31 Il y a aussi d'autres raisons.
01:06:32 L'interdiction de louer les passeports thermiques a retiré des biens du marché récemment.
01:06:36 Et ces biens ne sont pas remplacés par des appartements neufs, puisque l'immobilier neuf est lui aussi en crise.
01:06:41 40% de réservation en moins sur un an.
01:06:44 Et puis enfin, le développement de la location saisonnière de type Airbnb assèche aussi le marché,
01:06:49 surtout qu'à l'approche des JO, certains sont tentés de mettre leurs biens en location de cette façon-là.
01:06:54 Et puis les prix augmentent.
01:06:56 Quand il y a moins d'offres, moins de logements à louer et plus de demandes, forcément, les prix des loyers augmentent.
01:07:03 Même si c'est officiellement encadré, mais enfin, ça augmente.
01:07:06 Quelles sont les pistes pour débloquer le marché ?
01:07:08 D'abord, on peut aider les locataires à avoir un garant plus solide.
01:07:10 Ça rassure les propriétaires, ça permet d'avoir un meilleur dossier, donc d'augmenter ses chances.
01:07:14 C'est l'objectif d'ailleurs de la garantie VISALE, la caution lancée par le gouvernement.
01:07:18 On peut aussi imaginer de nouvelles formes de location.
01:07:21 Il y a le co-living qui se développe.
01:07:22 C'est une forme de colocation avec des espaces privatifs et des espaces communs.
01:07:26 On voit aussi de plus en plus de chambres chez l'habitant, notamment pour les étudiants,
01:07:29 et notamment chez les personnes âgées.
01:07:31 Ça crée du lien.
01:07:32 Mais tout ça, c'est un peu des pansements en attendant un vrai plan gouvernemental pour le logement
01:07:36 et un vrai projet autre que des rafistolages ou des bricolages ou des annonces qui pour l'instant sont sans effet.
01:07:42 7h22, restez bien avec nous. Dans un instant, l'éthanol, le GPL,
01:07:56 est-ce que c'est vraiment rentable de transformer son moteur et de passer à l'éthanol, de passer au GPL ?
01:08:03 C'est Pierre Chasserey qui va répondre à cette question dans un instant. A tout de suite.
01:08:07 7h25, l'automobile.
01:08:20 Avec Pierre Chasserey, la conversion à l'éthanol et au GPL de votre voiture, est-ce que c'est vraiment rentable ?
01:08:27 Est-ce que c'est rentable alors que les prix des carburants ont augmenté fortement ces dernières semaines ?
01:08:32 Bonjour Pierre. Bonjour Romain. Cette question, je vous la pose.
01:08:34 Eh bien moi, je vous propose déjà de regarder les prix des carburants ce matin pour bien se rendre compte de l'économie
01:08:39 qu'on peut réaliser par la suite. Attention, ça fait très peur. On a passé les 2 euros en moyenne sur le territoire français
01:08:44 pour le Sanplon 98. Quand on regarde du côté de l'éthanol, on est à moitié prix. Le GPL, pareil, moitié prix.
01:08:52 L'écart est tout simplement vertigineux. On passe du simple au double.
01:08:57 On passe du simple au double. Est-ce que les voitures consomment autant ?
01:09:00 Alors effectivement Romain, c'est là que le bas blesse un petit peu. C'est-à-dire que vous rouliez à l'éthanol ou que vous rouliez au GPL,
01:09:08 ça entraîne une surconsommation d'entre 15 et 20 %. Il faut prendre en considération.
01:09:14 Cela dit, quand on regarde, évidemment, l'économie, on va la pondérer, mais ça reste quand même extrêmement attractif.
01:09:21 Regardez, j'ai fait un petit calcul. J'ai sorti la calculatrice et je vous présente le coût pour 500 km parcourus avec chaque carburant.
01:09:29 J'ai pris une consommation de 6 litres au 100 pour de l'essence, 5 litres au 100 pour du gasoil.
01:09:34 Et donc, j'ai appliqué une surconsommation pour l'éthanol et le GPL.
01:09:38 Regardez, pour 500 km parcourus, on reste quand même sur une économie réalisée qui est extrêmement intéressante.
01:09:43 On va la prendre pour 15 000 km parcourus. Pour faire simple, en moyenne, on est autour de 700 euros d'économies
01:09:51 qui sont réalisées chaque année sur votre budget carburant par voiture.
01:09:55 Alors, quel est le coût de l'installation, de la conversion ?
01:09:59 Alors, soit le véhicule est équipé d'origine et là, c'est de l'économie tout de suite, soit on convertit.
01:10:03 Et si on convertit Romain, il faut savoir que convertir un véhicule essence à l'éthanol, c'est possible.
01:10:09 On va générer un coût d'entre 1000 et 1500 euros pour la pose du boîtier homologué.
01:10:16 J'insiste, un boîtier homologué, vous préservez votre garantie.
01:10:20 Donc, amorti en un an et demi, deux ans, ça vaut le coup. Si on est du côté du GPL, c'est un petit peu plus cher.
01:10:26 Cette fois-ci, ça va être entre 2000 et 2500 euros pour la conversion de votre véhicule.
01:10:31 Mais avec un vrai avantage aussi, c'est que vous devenez critère 1.
01:10:37 Votre véhicule redevient critère 1.
01:10:40 Et rentre dans les ZFE.
01:10:41 Et rentre à l'intérieur des zones à faible émission, Romain.
01:10:43 Donc, quoi qu'il arrive, je ne vous cache pas qu'il y a une petite innovation en France qui arrive
01:10:48 et qui va vous permettre de convertir le diesel aussi bientôt à au GPL.
01:10:53 Et donc, redevenir critère 1, ça sera une vraie innovation.
01:10:57 Et ça, ça sera sans doute une vraie solution.
01:10:59 Rappelons qu'en France, 75% du parc est diesel.
01:11:03 Elle est bien là, Sophie.
01:11:06 Normal, elle a regardé les chroniques auto sans se stresser avec Avatacar.
01:11:10 Les garages proches de vous.
01:11:11 Le temps et on commence avec la météo des plages.
01:11:17 Votre programme avec Rosbey.
01:11:19 Soins d'excellence pour sublimer vos cheveux.
01:11:22 rosbey.com
01:11:23 Régulièrement des pluies localement sur les plages du Nord ce jeudi.
01:11:28 Seulement 22 degrés à Deauville et à Étretat.
01:11:30 Un indice UV très faible en raison de la présence de nombreux nuages.
01:11:33 Un vent d'ouest faible et des éclaircies sur la façade atlantique.
01:11:36 Un index UV élevé tout de même sous le soleil par moment.
01:11:39 Vous allez vous baigner dans une eau entre 17 et 19 degrés.
01:11:42 Un risque d'averse surtout sur le nord de la côte aquitaine.
01:11:45 Des températures agréables.
01:11:47 24 degrés dans les spots vers Arcachon.
01:11:49 Un océan calme le plus souvent.
01:11:51 Un grand soleil sur les régions méridionales.
01:11:53 Une mer peu agitée vers Marseille de la chaleur atténuée par le Mistral et la Tramontane.
01:11:57 21 pas plus dans l'eau à Valras.
01:11:59 Le ciel bleu ira jusqu'en Côte d'Azur et en Corse.
01:12:02 27 à l'ombre à Grasse et à Cannes ou encore à Monaco.
01:12:05 22 pour vous baigner.
01:12:07 Un indice UV de 6.
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01:12:17 Le temps Alexandra Blanc.
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01:12:28 Alexandra Blanc, retour de la pluie dans le nord aujourd'hui.
01:12:31 Oui, une nouvelle fois une France coupée en deux mon cher Romain
01:12:35 avec l'arrivée d'une nouvelle perturbation sur les régions du nord.
01:12:37 Perturbation assez active qui donne déjà ce matin
01:12:40 quelques petites gouttes de pluie du côté de la Bretagne.
01:12:42 La pluie qui va redescendre petit à petit en direction de la Gironde.
01:12:45 On retrouvera également un temps très nuageux sur le nord et sur le nord-est du pays.
01:12:49 En revanche, plus vous irez vers le sud, plus vous aurez du grand beau temps
01:12:52 avec néanmoins toujours un petit peu de vent.
01:12:54 Maintien de la Tramontane même si elle va avoir tendance à faiblir.
01:12:58 Dans l'après-midi, la perturbation progresse sur le bassin parisien,
01:13:01 sur le nord du pays ou encore sur le nord-est avec localement des averses
01:13:05 et surtout un temps bien nuageux, bien brumeux avec en prime
01:13:08 le retour du vent d'ouest.
01:13:10 Et oui, le vent d'ouest qui va souffler bien fort entre le sud de la Bretagne
01:13:13 et les côtes de la Manche.
01:13:14 Plein soleil dans le sud avec d'ailleurs de très belles éclaircies sur le Pays Basque
01:13:17 contrairement aux jours précédents.
01:13:19 Côté température, ça remonte.
01:13:21 Alors ça reste un petit peu frais ce matin à Reims ou encore du côté de Grenoble
01:13:25 avec en moyenne 9 à 10 degrés.
01:13:27 Et puis dans l'après-midi, France coupée en deux.
01:13:29 Au sud de la Loire, on va retrouver de la chaleur.
01:13:31 Température qui va donc remonter.
01:13:33 26 degrés entre Bordeaux et Toulouse, 26 degrés également à Lyon,
01:13:36 27 degrés à Marseille ou encore 29 degrés sous le soleil de Montpellier
01:13:40 tandis que sur le nord, ça reste un peu frais.
01:13:42 19 degrés seulement à Lille ou encore à Strasbourg.
01:13:45 La chaleur va revenir en ce début du mois de septembre
01:13:48 avec des températures qui vont repasser au-dessus des normales de saison.
01:13:51 Vous regardez la matinale de CNews.
01:14:02 Merci d'être avec nous.
01:14:04 Merci d'avoir choisi CNews pour démarrer cette journée.
01:14:07 Écoutez bien, comment lutter contre le trafic de drogue ?
01:14:10 75% des Français veulent sanctionner plus durement les consommateurs.
01:14:17 Responsabilité des consommateurs de drogue.
01:14:20 C'est ce que l'on découvre dans notre sondage CSA pour CNews
01:14:23 qu'on vous révèle ce matin.
01:14:25 On va en parler avec vous, Gauthier Lebrecht, parce que c'est politique bien sûr.
01:14:28 On va en direct avec Bruno Bartosetti, porte-parole du syndicat Unité SGP Sud.
01:14:34 12 heures de réunion à Saint-Denis avec les chefs de partis politiques
01:14:38 autour d'Emmanuel Macron.
01:14:39 On va voir ce qu'il en ressort, notamment l'organisation d'une réunion,
01:14:42 une conférence sociale sur les bas salaires.
01:14:45 C'est le rayon prix d'assaut en ce moment dans les supermarchés,
01:14:49 le rayon des fournitures scolaires.
01:14:52 Comment éviter de payer trop cher ? On verra ça dans le journal.
01:14:55 Malgré ses promesses, Adidalgo a décidé d'augmenter de 52% la taxe foncière à Paris.
01:15:01 Pourquoi cette explosion fiscale ? Est-ce due à la dette de la ville de Paris
01:15:06 qui va frôler les 8 milliards à la fin de l'année ?
01:15:09 8 milliards d'euros les réponses de l'OMIC Guillaume.
01:15:12 La lutte contre le trafic de drogue.
01:15:14 Les trois quarts des Français veulent sanctionner plus durement les consommateurs.
01:15:18 Les trois quarts des Français se disent "ben oui, quand on consomme de la drogue,
01:15:21 on a une responsabilité".
01:15:23 C'est ce que révèle notre enquête CSA pour CNews.
01:15:26 Voici le résultat.
01:15:27 75% des Français veulent sanctionner plus durement les consommateurs
01:15:31 pour lutter contre le trafic de drogue.
01:15:33 Gautier Lebrecht, c'est puissant 75%.
01:15:36 Oui, il y a un consensus chez les Français.
01:15:38 Peu importe les tic-tacs politiques.
01:15:41 Évidemment, il y a comme souvent une plus forte demande de dureté à droite.
01:15:48 On passe à 84% à droite.
01:15:51 65% des sympathisants de gauche veulent durcir les sanctions contre les consommateurs.
01:15:56 Et ceux qui sont les plus durs, si on regarde les classes d'âge,
01:16:00 ça peut surprendre, mais c'est les jeunes.
01:16:02 Ceux qui ont entre 18 et 24 ans, ils sont 85% à demander des sanctions plus dures
01:16:08 contre les consommateurs de drogue.
01:16:10 Il y en a un qui a promis des sanctions plus dures contre les consommateurs de drogue,
01:16:13 c'est Gérald Darmanin.
01:16:14 Ça ne s'est pas encore appliqué.
01:16:16 Ça pourrait faire partie, pourquoi pas, d'un projet de loi pour durcir
01:16:20 évidemment ces sanctions.
01:16:22 Mais il cible Gérald Darmanin à chaque fois que ça fait la une de l'actualité,
01:16:26 les consommateurs de drogue.
01:16:28 Quand il s'est déplacé, anime après, vous savez, le meurtre de ce jeune enfant de 10 ans.
01:16:33 Il a eu la déclaration suivante.
01:16:35 "Quand on fume son cannabis ou quand on prend son rail de coke,
01:16:38 on est un peu responsable des règlements de compte."
01:16:41 Donc on voit que cette idée fait son chemin actuellement au gouvernement.
01:16:45 Comme souvent, il faut après que ça devienne concret.
01:16:47 Bruno Bartossetti, porte-parole l'unité SGP Sud.
01:16:50 Merci Gautier.
01:16:51 Bonjour Bruno Bartossetti.
01:16:53 Merci beaucoup d'être en direct avec nous ce matin sur CNews.
01:16:56 Déjà, une explication.
01:16:58 Vous êtes policier, vous connaissez la loi.
01:17:00 Qu'est-ce que l'on risque quand on est consommateur, donc acheteur de drogue ?
01:17:05 On va dans un point de deal, on va acheter une barrette de hachiche ou de la cocaïne.
01:17:11 Qu'est-ce que l'on risque ?
01:17:13 Oui, bonjour. Alors maintenant, on est passé à l'amende.
01:17:18 Alors ne m'enveuillez pas, je ne me rappelle plus le montant maximum,
01:17:22 mais en fait en moyenne, celui qui se fait interpeller avec une dose de cannabis sur lui,
01:17:30 en moyenne risque 200 euros d'amende.
01:17:33 Voilà où on en est.
01:17:34 J'ai un doute, après je ne préfère pas m'exprimer sur le montant maximum.
01:17:38 Ne m'enveuillez pas.
01:17:39 Non, non. Mais est-ce que ça s'applique ?
01:17:41 Est-ce que dans les faits, vos collègues ont le temps d'appliquer
01:17:45 et de dresser des amendes et de faire payer les amendes ?
01:17:50 Oui, c'est assez compliqué quand même pour les dresser.
01:17:52 Nous faisons notre travail, puisque ça fait partie aussi de notre travail,
01:17:55 mais c'est vrai que c'est parfois compliqué.
01:17:57 Ce qui est surtout compliqué, c'était la proposition de loi
01:18:03 où on doit aussi entester bien sûr le consommateur
01:18:07 qui est pris un flagrant délit avec une dose sur lui.
01:18:12 C'est-à-dire que l'idée est de faire payer sur place.
01:18:15 C'est là où ça devient compliqué, parce que ça nous demande bien sûr
01:18:17 un terminal de carte bleue, pourquoi pas un détecteur aussi de faux billets.
01:18:20 Et ça peut nous mettre en difficulté, bien sûr,
01:18:23 quand on est immobile comme ça au milieu d'un endroit sensible.
01:18:26 Oui, bien sûr, on applique les textes.
01:18:29 En revanche, ce qu'on sait, c'est qu'à la sortie,
01:18:32 je crois qu'on en a un tiers finalement payé leur amende.
01:18:36 Ce qui est intéressant de noter, on vient de le voir avec Gauthier,
01:18:41 c'est que là, le message politique est en train de changer.
01:18:45 On est en train de se dire effectivement que quand on consomme de la drogue,
01:18:48 on a une responsabilité, que quand on consomme de la drogue,
01:18:52 on donne de l'argent aux trafiquants, que quand on consomme de la drogue,
01:18:56 de fait, on est en substance complice de ce qui se passe dans les cités.
01:19:04 Quand on achète de la drogue, en clair, on achète un morceau de la Kalachnikov
01:19:08 qui va servir au règlement de compte.
01:19:10 On a une responsabilité. Ce n'est pas anodin d'acheter de la drogue.
01:19:14 Oui, absolument. Je crois que toutes les pistes sont à retenir.
01:19:17 Comme vous le dites très justement, quand on est consommateur,
01:19:20 on participe finalement à entretenir ces réseaux de stupéfiants.
01:19:23 Je crois qu'il est important, bien sûr, de sanctionner,
01:19:26 mais aussi d'éduquer les consommateurs.
01:19:28 Et puis, quand je regarde le sondage, je me rends compte que finalement,
01:19:32 80%, je crois que c'est ça, 75% des Français sont favorables.
01:19:35 75, oui.
01:19:36 75% sont favorables pour la sanction, alors que dans d'autres sondages,
01:19:41 j'avais vu qu'un Français sur deux avait au moins une fois consommé
01:19:44 du cannabis ou de la cocaïne. Donc, c'est assez surprenant.
01:19:46 Mais bon, c'est une piste à retenir. Je crois qu'il y en a d'autres aussi
01:19:49 à explorer. C'est aussi éduquer, bien sûr, les jeunes et les moins jeunes
01:19:53 sur les conséquences de prendre régulièrement des stupéfiants.
01:19:57 Mais c'est aussi de pouvoir sanctionner, bien sûr, les trafiquants
01:20:02 beaucoup plus sévèrement. Et quand j'entends parler de sanctions
01:20:04 à l'endroit des consommateurs, ne perdons pas de vue qu'aujourd'hui,
01:20:07 dans le milieu carcéral, vous avez beaucoup d'individus
01:20:12 qui fument du cannabis. Alors, je ne sais pas comment
01:20:14 on va les sanctionner, ceux-là. Ils sont déjà sous les verrous.
01:20:17 Bon, ça veut dire qu'à un moment donné, je crois que tout doit être
01:20:19 pris en compte dans ce genre de travail, c'est-à-dire de lutter
01:20:23 contre les réseaux de stupéfiants et d'éduquer et de sanctionner
01:20:27 les consommateurs. C'est une piste, à mon sens, également intéressante.
01:20:30 Encore une fois, ça donnerait les moyens.
01:20:32 Merci beaucoup Bruno Bartossetti. Merci d'avoir été en direct
01:20:35 avec nous ce matin dans la matinale de Deux C News.
01:20:37 On va continuer à en parler tout au long de la matinale
01:20:39 et tout au long de la journée, bien sûr, de ce sondage.
01:20:41 75 % des Français, donc, favorables à des sanctions plus dures
01:20:45 pour les consommateurs de drogue.
01:20:47 12 heures d'échange, la réunion entre Emmanuel Macron
01:20:50 et les 11 chefs de partis politiques a donc duré 12 heures.
01:20:54 Elle a pris fin à 3 heures du matin.
01:20:56 Ils étaient rassemblés depuis 15 heures hier, à huis clos,
01:20:59 à Saint-Denis et dès sa sortie, le chef de l'État a annoncé
01:21:02 qu'il souhaite organiser une deuxième session de discussion
01:21:04 dans un format identique. Je vous propose d'écouter les réactions
01:21:07 de Jordan Bardella et d'Olivier Faure, juste après cette réunion.
01:21:10 J'espère en tout cas, et c'était l'objet de ma présence ici aujourd'hui,
01:21:15 lui faire prendre conscience que le pays ne peut plus continuer
01:21:19 dans cette direction et que les Français attendent aujourd'hui
01:21:23 un changement de politique sur la question très claire
01:21:26 du pouvoir d'achat. Il faudra voir quelle suite
01:21:29 le président de la République souhaite y donner.
01:21:31 J'ai cru comprendre qu'il souhaitait nous réunir à plusieurs reprises.
01:21:34 Il a indiqué qu'il ferait publier, qu'il nous partagerait
01:21:38 le compte-rendu qu'il en a fait. J'ai le sentiment d'un président
01:21:42 qui cherche un agenda pour cette rentrée.
01:21:45 Il y a peu de surprises, à part sur l'international,
01:21:48 où s'est dégagé un consensus sur l'Ukraine.
01:21:51 Pour le reste, sur les institutions ou sur la question
01:21:54 de ce qu'il a appelé "faire nation", là on a retrouvé un clivage
01:21:58 entre la gauche et la droite, et évidemment, il s'est engouffré
01:22:02 dans les propositions que lui faisaient les droites
01:22:05 dans leur diversité.
01:22:07 Dernière ligne droite pour l'achat des fournitures scolaires.
01:22:10 Le grand classique de la rentrée. Quand on fait ses courses
01:22:13 au supermarché, on voit que le rayon est bien rempli en ce moment.
01:22:17 Cette année, les fournitures scolaires coûtent plus cher, Chana.
01:22:20 Oui, plus 11% sur un an, selon une étude de l'UFC Que Choisir.
01:22:24 Les parents s'adaptent et plus que jamais, la guerre des prix
01:22:27 fait rage entre les distributeurs.
01:22:29 Reportage à Angers, signé Michael Chaillot.
01:22:31 C'est le grand rush de la rentrée dans ce centre commercial
01:22:34 de la région d'Angers. Le rayon des fournitures scolaires
01:22:37 n'échappe pas à l'envolée des prix, plus 11% en moyenne sur un an,
01:22:41 selon une étude de l'UFC Que Choisir.
01:22:44 Conséquence, les familles adaptent leur comportement d'achat.
01:22:47 Ça coûte très cher. Ce que j'ai fait cette année,
01:22:50 c'est que j'ai réutilisé des affaires qui sont en bon état,
01:22:53 qui peuvent être pour le plus petit ou même pour le plus grand.
01:22:56 Ça se réutilise et c'est très bien.
01:22:58 S'il me reste des cahiers de l'an dernier, je ne vais pas en racheter.
01:23:01 Dans le détail, c'est plus 14% sur la papeterie
01:23:04 ou plus 8% sur les stylos, selon l'UFC Que Choisir.
01:23:07 Alors que la cloche de la rentrée n'a pas encore sonné,
01:23:10 cette enseigne spécialisée vend déjà les engendres à -50%
01:23:14 et propose 200 produits au même prix qu'il y a un an.
01:23:18 La lutte contre l'inflation est devenue l'argument de vente de la rentrée.
01:23:22 On communique plus sur les prix accessibles,
01:23:24 plus que sur l'inflation. L'idée, c'est de se dire
01:23:28 qu'on est quand même les moins chers du marché sur certains produits.
01:23:32 Il est important qu'on le mette en avant aussi
01:23:34 parce que, naturellement, quand on fait attention à son budget,
01:23:37 on regarde la concurrence et il est important de savoir
01:23:40 où est-ce qu'on peut aller faire nos achats pour être à moindre coût aussi.
01:23:43 Ici, les soldes avant les soldes se poursuivent jusqu'au 17 septembre.
01:23:46 En 2022, l'inflation sur les fournitures scolaires
01:23:50 avait déjà atteint 3 à 4% selon les enseignes.
01:23:54 Au Gabon, les militaires pouchistes ont placé le chef de la garde républicaine
01:23:58 à la tête du pays. Le président Ali Bongo a été renversé.
01:24:03 C'est le général Brice Oligé Nguema qui a officiellement été nommé président de transition.
01:24:08 Et le couvre-feu, effectif de 18h à 6h du matin, est maintenu jusqu'à nouvel ordre.
01:24:12 Et après, l'ONU et le Royaume-Uni, Washington s'est dit cette nuit très préoccupés
01:24:16 et a exhorté l'armée à préserver le régime civil.
01:24:19 Restez bien avec nous sur CNews. Dans un instant, on va parler de la taxe foncière à Paris.
01:24:22 Elle explose, +52%. Alors qu'Anne Hidalgo avait dit le contraire,
01:24:26 qu'elle n'y toucherait pas, +52%. Ils ne sont pas les demain mortes.
01:24:30 On va vous expliquer tout ça avec l'homique Guillaume dans un instant.
01:24:34 A tout de suite. Bon réveil à tous.
01:24:36 CNews, il est 8h moins le quart, on va parler de la taxe foncière.
01:24:42 Les Parisiens va-chaler d'Anne Hidalgo. Mais tout d'abord, le rappel des titres.
01:24:47 Le Point Info avec Jeanne Agusto.
01:24:52 Les chiffres aux alarmants des agressions sexuelles dans les transports en commun.
01:24:56 Ce matin, le Parisien révèle une note de police sur l'île de France.
01:24:59 Résultat, les plaintes des voyageuses ont été multipliées par plus de deux en 10 ans.
01:25:04 En 2020, 57 000 dépositions ont été enregistrées, soit 156 en moyenne par jour.
01:25:10 Au Gabon, les militaires poutchistes ont placé le chef de la garde républicaine à la tête du pays.
01:25:15 Le général Brice Oligui Nguema a officiellement été nommé président de la transition.
01:25:20 Le couvre-feu effectif de 18h à 6h du matin est maintenu jusqu'à nouvel ordre.
01:25:25 Après l'ONU et le Royaume-Uni, Washington s'est dit très préoccupé
01:25:28 et a exhorté l'armée à préserver le régime civil.
01:25:31 Et puis après le passage de la tempête tropicale Hidalia, la Floride est sous l'eau.
01:25:36 Depuis hier, l'État américain fait face à de vastes inondations.
01:25:40 Les autorités parlent même d'un événement sans précédent dans la région.
01:25:43 Des rafales soufflants à plus de 200 km/h ont été enregistrées.
01:25:47 La tempête se dirige maintenant vers la Caroline du Sud avant de mourir dans l'océan Atlantique.
01:25:52 Cette année, la taxe foncière va augmenter de 52% pour les Parisiens.
01:26:06 C'était prévu l'OMIC Guillaume ?
01:26:07 Écoutez Romain, si vous avez écouté et cru Annie Dalgo pendant la campagne des municipales,
01:26:11 non, vous ne pouviez pas le prévoir puisque, effectivement,
01:26:14 elle avait promis de ne pas augmenter les impôts locaux pour les Parisiens.
01:26:17 Raté.
01:26:18 Elle n'avait pas le choix, il faut dire, 8 milliards de dettes bientôt pour la capitale.
01:26:22 Si elle avait le choix, elle aurait pu faire des économies,
01:26:24 mais ça ne fait pas tout à fait partie de son logiciel.
01:26:27 Alors, elle augmente les impôts.
01:26:29 Et puis, quitte à ne pas respecter une promesse de campagne,
01:26:31 autant y aller largement, c'est donc +52% pour les propriétaires parisiens.
01:26:35 Les avis sont arrivés dans les boîtes mail hier,
01:26:37 avec des chiffres qui ont de quoi énerver en période d'inflation.
01:26:40 En moyenne, la taxe foncière passe de 488 euros par an à 753 euros par an en 2023.
01:26:48 C'est 265 euros de plus, évidemment.
01:26:50 Tout dépend ensuite de la surface et du type de logement.
01:26:53 Pour un appartement de 50 mètres carrés, la hausse est de 227 euros.
01:26:56 Pour 100 mètres carrés, c'est au moins 371 euros de plus.
01:27:00 Comment la maire de Paris justifie-t-elle cette hausse ?
01:27:03 En disant qu'il n'y a pas le choix, que c'est de la faute à la guerre,
01:27:06 à l'augmentation des prix de l'énergie, au désengagement de l'État.
01:27:09 Tout ça oblige la ville à investir et à trouver de l'argent via les impôts.
01:27:14 Mais surtout, Anne Hidalgo ajoute, pour justifier cette explosion,
01:27:18 que finalement, le taux d'imposition parisien, désormais à 20,5%, n'est pas si élevé que ça.
01:27:24 Il est inférieur au taux pratiqué dans les autres grandes villes, plutôt autour de 31%.
01:27:28 Alors ça c'est vrai, mais sauf que c'est un argument totalement bidon.
01:27:31 Parce que pour calculer la taxe foncière, ce fameux pourcentage s'applique sur la base locative des biens immobiliers.
01:27:37 Or à Paris, la valeur locative des biens immobiliers est au moins deux fois supérieure à celle des autres communes.
01:27:43 Je sais qu'il est tôt, je ne voudrais pas perdre ceux qui n'ont pas l'esprit mathématique.
01:27:46 Mais comprenez, 20% appliqué sur 100, ça fait plus que 30% appliqué sur 50.
01:27:53 Et c'est ce que fait Anne Hidalgo à Paris.
01:27:56 Donc oui, le taux d'imposition est inférieur, mais on paye plus à Paris qu'ailleurs.
01:28:01 On paye de fait plus.
01:28:03 Il n'y a pas besoin d'être prix Nobel de mathématiques.
01:28:07 Mais je me suis concentré, j'ai calculé.
01:28:11 Il n'y a pas qu'à Paris que cette taxe foncière augmente.
01:28:15 Oui, en effet, une grande ville sur cinq a choisi également d'augmenter le taux de taxe foncière.
01:28:20 A Grenoble, c'est +25% cette année.
01:28:22 A Metz, 14,3% de hausse.
01:28:24 Limoges, 10% ou encore 9% à Lyon.
01:28:27 La mauvaise nouvelle, c'est que ces hausses risquent de se poursuivre l'année prochaine.
01:28:32 La hausse de base, celle qui est appliquée à tout le monde, devrait être de 4,2% en 2024 contre 7% cette année.
01:28:39 Pour les Parisiens, il ne reste plus qu'à croiser les doigts et espérer que les Jeux Olympiques rapportent assez à la capitale
01:28:46 pour éviter de revivre une nouvelle hausse de plus de 50% l'année prochaine.
01:28:51 Oui, je sais, on peut toujours rêver.
01:28:53 [Musique]
01:28:57 C'était votre programme avec Lesia, assureurs d'intérêt général.
01:29:01 C'est News 7h49, restez bien avec nous.
01:29:04 Merci d'être là, l'équipe est là.
01:29:06 On est avec Chanalouste, Ogotier Lebret, Alexandra Blanc, Paul Sujit et Lomiguillot.
01:29:11 Paul qui va nous parler dans un instant d'une vidéo qui est devenue polémique.
01:29:16 Elle n'aurait pas dû faire polémique, c'est un hommage à Martin Luther King.
01:29:19 Bon, elle aurait dû faire consensus, elle a fait polémique.
01:29:22 Pourquoi et la raison de cette polémique est scandaleuse, nous dira Paul Sujit.
01:29:27 C'est dans un instant, à tout de suite.
01:29:28 [Musique]
01:29:32 La politique avec vous, Paul Sujit.
01:29:34 C'est une histoire sur laquelle je voulais qu'on revienne avec vous ce matin, Paul.
01:29:38 Le ministère de l'Éducation nationale a retiré une vidéo où des élèves rendent hommage à Martin Luther King.
01:29:45 Bon, ça devrait faire consensus et pourtant ça fait beaucoup réagir.
01:29:49 D'abord, est-ce que vous pouvez nous expliquer pourquoi cette vidéo a fait polémique ?
01:29:53 Oui, Romain, c'est une histoire qui est absolument lunaire.
01:29:58 Pour s'en convaincre, il suffit de la résumer en une seule phrase.
01:30:01 En gros, pour célébrer une grande figure du combat contre le racisme,
01:30:03 une vidéo qui a été tournée avec des élèves français vient d'être censurée uniquement en raison de la couleur de peau des élèves qui apparaissent à l'écran.
01:30:11 Il faut se pincer pour le croire.
01:30:12 C'est donc mardi, c'était les 60 ans du célèbre discours de Martin Luther King, le pasteur noir américain qui avait prononcé dans le Lincoln Memorial à Washington DC.
01:30:21 Donc, ces fameux mots célèbres, c'était "I have a dream" pour réclamer l'égalité des droits civiques entre tous les citoyens des États-Unis.
01:30:29 Pour marquer l'événement, le ministère de l'Éducation nationale a publié cette vidéo qu'on a vu s'afficher à l'écran,
01:30:34 dans laquelle cinq élèves reprennent en anglais ces quelques mots qui ont marqué l'histoire.
01:30:38 Et puis, ils professent ensuite avec leur naïveté adolescente, si vous voulez, les contours de ce que serait pour eux un monde meilleur.
01:30:45 Bon, on peut se demander si ça vaut bien la peine de payer des tas de communicants au ministère pour imaginer ce genre de séquences.
01:30:52 C'est vrai, parfois un peu niaise, mais enfin, ça fait consensus, tout le monde est d'accord et Martin Luther King est une figure quand même globalement universelle et incontestable.
01:30:59 Sauf que sur les réseaux sociaux, les ayatollahs de l'inclusion et de l'antiracisme woke,
01:31:04 avec à leur tête Dominique Sopo, président de SOS Racisme, ne se sont intéressés qu'à une chose sur la vidéo.
01:31:09 Les enfants, sur la vidéo, étaient tous blancs.
01:31:12 Et donc, le gouvernement a décidé de retirer la vidéo des réseaux sociaux.
01:31:16 Oui, il y a eu un nombre incalculable de critiques qui sont arrivées en même temps sur les réseaux sociaux, contre cette vidéo.
01:31:21 Sous le feu des critiques, le ministère de l'Éducation nationale l'a retirée.
01:31:24 Et puis aussi, il l'a fait pour protéger les élèves eux-mêmes, car certains d'entre eux faisaient l'objet d'attaques et de harcèlement sur les réseaux sociaux.
01:31:31 Là, on entre plus seulement dans le scandale, mais vraiment dans l'ignoble.
01:31:35 C'est là qu'on atteint donc aussi le comble de l'absurde, parce que, à force de lutter contre le racisme,
01:31:39 des militants s'en sont pris à des gamins qui avaient le seul tort d'être blancs.
01:31:43 Il faut bien comprendre aussi, Romain, que ces élèves avaient été choisis pour figurer dans la vidéo
01:31:48 à partir d'un concours d'anglais qui avait été organisé par l'Éducation nationale, pour tous les élèves de collège.
01:31:53 Et donc, ils se sont distingués seulement par leurs mérites.
01:31:56 Ils avaient été les meilleurs à un concours et on avait voulu les récompenser en les mettant à l'honneur dans cette vidéo.
01:32:01 Donc, si on va au bout de la logique de la gauche antiraciste qui a émis des critiques, il n'y a que deux options possibles.
01:32:07 Soit ils s'indignent qu'un concours d'anglais serve à commémorer Martin Luther King, et dans ce cas, ce sont des crétins.
01:32:13 Soit ils pensent qu'il aurait fallu des quotas d'enfants noirs parmi les lauréats. Dans ce cas, ce sont aussi des crétins, mais des crétins racistes.
01:32:18 En fait, c'est une forme de racisme également, mais à l'égard des élèves blancs.
01:32:21 Oui, c'est exactement le piège de la tournure que prend aujourd'hui ce mouvement antiraciste.
01:32:26 L'obsession de ces gens pour la diversité les pousse à restaurer des discriminations ethniques.
01:32:29 Là où vous voyez des élèves, eux, ils voient des élèves blancs.
01:32:33 C'est d'autant plus contre-productif que le risque, selon moi, c'est de créer une forme de conscience blanche.
01:32:37 À force qu'on répète à un élève qui n'est pas comme son camarade noir, voire peut-être même qui porte sur ses épaules le fardeau de la culpabilité des blancs
01:32:44 pour des pratiques qui datent d'un autre siècle et qui étaient sur un autre continent.
01:32:48 Qu'est-ce que l'élève finit par penser ? Qu'entre lui et son copain noir, il y a effectivement une différence, voire un fossé infranchissable.
01:32:54 C'est exactement ce que l'exigence universaliste de notre vie républicaine était en passe de gommer tout à fait.
01:33:00 Et c'est ce que rétablissent pourtant les chantres de cet antiracisme-là.
01:33:04 Merci beaucoup, Paul Fugy, de nous apporter le matin à 7h50 votre vision, votre point de vue.
01:33:11 Où le racisme vous révulse, comme tout le monde.
01:33:15 Oui, mais ce qu'il veut, c'est qu'il est rétabli, sous couvert de lutter contre le racisme.
01:33:20 Et c'est là que vraiment, on arrive à une logique absolument absurde.
01:33:22 Merci beaucoup, Paul. Regardez la lune de Paris Match, où l'on découvre la femme de Gérald Darmanin, Rose-Marie Darmanin,
01:33:31 le ministre de l'Intérieur qui fait un bisou à son épouse en lune. Alors c'est en bas à gauche.
01:33:35 Oui, c'est pas bien.
01:33:37 Voilà la technique. On va peut-être suivre. Regardez. Voilà, c'est en bas à gauche, évidemment.
01:33:42 Rose-Marie Darmanin, qui a repris ses études à 35 ans, des études de psychologie pour les enfants.
01:33:48 On découvre également Annie, la mère de Gérald Darmanin, autrefois concierge et femme de ménage.
01:33:53 Elle est sa meilleure alliée populaire. Voilà ce que l'on peut lire dans Paris Match qui sort aujourd'hui.
01:33:58 Le temps tout de suite, Alexandra Blain.
01:34:10 Le temps avec vous, Alexandra. Retour de la pluie par l'Ouest et le Nord.
01:34:14 Oui, en effet, des conditions météo assez mitigées sur les régions du Nord avec l'arrivée d'une nouvelle perturbation.
01:34:20 Perturbation qui donne déjà quelques gouttes de pluie actuellement chez nos amis bretons.
01:34:24 On retrouvera également de la pluie en allant vers la Gironde ou encore vers les Landes.
01:34:28 Et puis, on retrouvera aussi quelques nuages à l'avant de cette perturbation entre le bassin parisien, le Nord ou encore le Nord-Est.
01:34:34 En revanche, plus vous irez vers le Sud, plus vous aurez du grand beau temps.
01:34:37 Dans l'après-midi, France coupée en deux.
01:34:39 Plus vous irez vers le Nord, plus vous aurez un temps mitigé avec de la pluie entre la région liloise, le bassin parisien, la Touraine ou encore en allant vers la Lorraine et vers l'Alsace.
01:34:48 On retrouvera également un temps assez maussade du côté des Ardennes.
01:34:51 Et puis, plus vous irez vers le Sud, plus vous aurez du beau temps au sud de la Loire.
01:34:55 Conditions météo de nouveau estivales parce que oui, les températures vont de nouveau remonter.
01:35:00 Ce matin, c'est un petit peu frais à Reims avec 9 degrés seulement, 10 degrés en moyenne du côté du Puy-en-Velay ou encore de Grenoble.
01:35:06 Et dans l'après-midi, les températures remontent dans le Sud.
01:35:09 Températures à peu près conformes aux normales de saison, 26 degrés en moyenne du côté de Bordeaux ou encore de Toulouse, 27 degrés à Marseille, 29 degrés sous le soleil montpellier-rein.
01:35:19 Tandis que sur les régions du Nord, les températures plafonnent seulement 19 à 20 degrés entre le bassin parisien et la région liloise.
01:35:26 Températures qui restent donc en dessous des normales de saison sur le Nord avec le retour de la pluie.
01:35:30 La suite du programme, des conditions météo assez maussades, notamment pour la journée de vendredi sur les régions du Nord.
01:35:36 Et puis samedi, on va de nouveau retrouver une dégradation orageuse assez importante entre le Sud-Ouest et le centre du pays avec le retour des orages.
01:35:44 Côté températures, sachez que la chaleur revient pour ce début du mois de septembre puisque les températures vont repasser au-dessus des normales de saison.
01:35:52 Chaleur attendue à partir de vendredi et ça devrait durer au moins jusqu'à la fin du week-end.
01:35:58 C'était votre programme avec manuelia.fr. Changez votre assurance de prêt à tout moment et économisez sur manuelia.fr.
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01:36:07 CNews, 7h59, bientôt 8h. Merci d'être là. Vous regardez la matinale de CNews à la une ce matin.
01:36:14 12 heures de réunion à Saint-Denis avec les chefs de partis politiques autour d'Emmanuel Macron.
01:36:19 On va voir ce qu'il en ressort, notamment l'organisation d'une conférence sociale sur les bas salaires.
01:36:24 On va retrouver Lodi Houchard qui a passé la nuit sur place pour CNews et vous entendrez également la réaction d'Eric Ciotti.
01:36:30 L'explosion du nombre d'agressions sexuelles dans les transports en commun d'Île-de-France.
01:36:35 156 plaintes sont déposées chaque jour. Le détail à suivre.
01:36:38 Les inondations en Floride à cause de la tempête Idalea. Les images sont toujours aussi impressionnantes.
01:36:45 Les rafales de vent ont dépassé les 200 km/h.
01:36:48 Le coup d'État au Gabon avec Harold Eman. On va voir qui dirige le pays ce matin.
01:36:54 On verra aussi si la France est affaiblie ou pas par cette crise.
01:36:58 12 heures d'échange au total. Emmanuel Macron et les 11 chefs de partis politiques invités à cette réunion ont échangé pendant 12 heures.
01:37:07 Entre 15h hier après-midi et 3h du matin. C'était à Saint-Denis près de Paris. Ils étaient rassemblés depuis 15h à huis clos.
01:37:13 Dès sa sortie, le chef de l'État a annoncé qu'il souhaitait organiser une deuxième session de discussion dans un format identique.
01:37:19 Quant au chef de la gauche, ils se sont dit déçus par ces échanges. Le récit de la nuit avec notre journaliste politique sur place, Elodie Huchard.
01:37:26 Les rencontres de Saint-Denis ont donc duré 12 heures autour du chef de l'État, de sa première ministre.
01:37:31 11 chefs de partis étaient présents. Les présidents aussi de 3 assemblées.
01:37:35 Il y avait 3 thèmes. L'international, la réforme des institutions et puis comment faire nation et dès la fin d'après-midi.
01:37:41 On a vu que les discussions traînaient un petit peu en longueur. Chacun est arrivé avec des propositions clés en main.
01:37:46 Le président a pris note. Certains de participants nous expliquent aussi qu'il ne peut pas faire grand-chose.
01:37:51 Il est très compliqué de trouver un consensus entre nous, nous disait l'un d'eux. Il ne peut donc que reporter à de futures échéances finalement des décisions.
01:37:58 Du côté de la gauche, on est assez dur avec le président de la République, Marine Tondelier par exemple.
01:38:02 Manuel Bompard explique qu'ils se sont cru sur la planète Mars, que le président de la République était selon eux déconnecté des réalités.
01:38:09 Et surtout les participants qui se sont exprimés devant la presse ne comprennent pas bien l'issue et la suite.
01:38:14 Finalement, un nouvel exercice de ce type. Sans doute des groupes de travail aussi qui vont être créés.
01:38:19 En tout cas, une soirée, une nuit qui a commencé à traîner en longueur. La réunion s'est terminée autour des 3h du matin.
01:38:25 Une quasi impossibilité de communiquer avec l'intérieur. Les portables étaient interdits.
01:38:29 Il n'y avait pas de conseillers. Eux-mêmes attendaient comme nous de savoir quand aurait lieu le dénouement final.
01:38:34 Le président de la République voulait des discussions franches et loyales de l'avis des participants.
01:38:39 Effectivement, les échanges ont été plutôt francs et civilisés.
01:38:42 En revanche, il y a véritablement une déception pour l'instant sur les suites de ces rencontres de Sainte-Denis.
01:38:46 Écoutez les réactions à la sortie de cette réunion, en pleine nuit donc, au tout petit matin.
01:38:52 Réaction de Jordan Bardella et de Manuel Bompard.
01:38:55 J'espère en tout cas, et c'était l'objet de ma présence ici aujourd'hui,
01:39:00 lui faire prendre conscience que le pays ne peut plus continuer dans cette direction
01:39:05 et que les Français attendent aujourd'hui un changement de politique
01:39:09 sur la question très claire du pouvoir d'achat.
01:39:12 Il faudra voir quelle suite le président de la République souhaite y donner.
01:39:15 J'ai cru comprendre qu'il souhaitait nous réunir à plusieurs reprises.
01:39:19 Il a indiqué qu'il ferait publier et qu'il nous partagerait le compte-rendu qu'il en a fait.
01:39:24 J'ai le sentiment d'un président qui cherche un agenda pour cette rentrée.
01:39:29 J'ai eu l'impression de vivre un peu 12 heures sur la planète Mars,
01:39:33 avec un certain nombre de débats, de discussions, de dissertations,
01:39:39 mais aucune annonce, aucune mesure concrète sur les problématiques et les priorités
01:39:45 qui sont les priorités aujourd'hui des Françaises et des Français.
01:39:48 Voilà, et puis Éric Ciotti, le président des Républicains, a pris la parole ce matin sur la 2.
01:39:52 Qu'est-ce qu'il a dit, Gauthier ?
01:39:53 Et bien qu'il n'était pas convaincu, comment pourrait-il l'être, Éric Ciotti,
01:39:56 puisque la seule décision qui ressort de la réunion d'hier, c'est d'en faire une seconde
01:40:01 pour toujours plus discuter, d'organiser une conférence sur les salaires,
01:40:05 pour là encore discuter, mais ne jamais décider.
01:40:07 Et puis Éric Ciotti a donné une information intéressante, vous savez,
01:40:10 sur le préférendum dont on a parlé hier, qui était avancé par Olivier Véran comme une possibilité.
01:40:15 Emmanuel Macron aurait dit hier en réunion, je ne sais pas ce que c'est,
01:40:18 c'est l'idée d'Olivier Véran, mais pas la mienne.
01:40:21 Une nouvelle fois, Olivier Véran dit quelque chose, il se passe le contraire.
01:40:23 Les chiffres alarmants des agressions sexuelles dans les transports en commun.
01:40:27 On en parle ce matin, le Parisien révèle une note de police sur l'île de France, Chana.
01:40:31 Résultat, les plaintes des voyageuses ont été multipliées par plus de deux en dix ans.
01:40:36 Le détail avec Mathilde Libanès.
01:40:38 Prendre les transports en commun, un vrai calvaire pour de nombreuses femmes.
01:40:43 Chaque jour, elles sont des centaines à subir des agressions sexuelles.
01:40:47 Mains aux fesses, frottements, masturbations, selon une note de la préfecture de police de Paris révélée par le Parisien.
01:40:54 En 2020, 57 000 plaintes pour violences sexuelles ont été enregistrées, soit 156 par jour.
01:41:01 Des chiffres qui ne cessent d'augmenter, c'est près de deux fois et demi de plus qu'en 2011.
01:41:07 Pourtant, le nombre de plaintes pour atteintes sexuelles représente moins d'un pour cent de la délinquance globale sur le réseau francilien.
01:41:14 Alors que les femmes sont victimes à 43% dans les transports en commun, contre 40% dans la rue et 17% ailleurs.
01:41:22 La cible des enquêteurs, les frotteurs âgés de 12 à 72 ans.
01:41:26 Ils représentent 60% des délinquants et agissent principalement aux heures de pointe.
01:41:32 Autres délinquants, les voyeurs et exhibitionnistes qui, eux, opèrent aux heures creuses.
01:41:36 En France, depuis le début de l'année, 87% des femmes déclarent avoir déjà été victimes de harcèlement ou de violences sexuelles ou sexistes dans les transports.
01:41:47 Après le passage de la tempête tropicale Idalia, la Floride est sous l'eau depuis hier.
01:41:53 La Floride fait face à de vastes inondations.
01:41:56 Les autorités parlent d'un événement sans précédent dans la région, Chana.
01:41:59 Des rafales soufflants à plus de 200 km/h ont été enregistrés, arrachant des arbres ou encore des lignes électriques.
01:42:06 Le récit de la nuit avec Mathilde Ibanez.
01:42:08 À Cayton Beach, des arbres tombés et des morceaux de bois arrachés jonchent le sol.
01:42:15 Stigmate du passage de l'ouragan Idalia qui a traversé la Floride.
01:42:20 Cette petite ville côtière se trouve juste à côté de l'endroit où l'ouragan, depuis rétrogradé en tempête tropicale, a touché terre dans le nord-ouest de l'État.
01:42:31 À une trentaine de kilomètres au nord, Péry, une ville de 7000 habitants n'a pas non plus été épargnée.
01:42:38 Ici, les bourrasques ont abattu des lignes électriques et endommagé maisons et commerces.
01:42:43 Les habitants craignaient le pire.
01:42:46 "Pour être honnête avec vous, je me suis réveillé ce matin en état de choc. Je n'avais jamais rien vu de tel."
01:42:53 "C'était assez effrayant avec tous les arbres qui tombaient et les branches qui cassaient."
01:42:59 "C'était incroyable de voir à quel point les vents pouvaient être forts."
01:43:04 Fin septembre 2022, la Floride avait déjà été frappée par l'ouragan Yann, qui avait fait près de 150 morts et provoqué d'importants dégâts sur son passage dans le sud-ouest de cet État.
01:43:16 Le coup d'État au Gabon, les dernières réactions après l'ONU et le Royaume-Uni.
01:43:24 Washington s'est dit très préoccupé cette nuit et a exhorté l'armée à préserver le régime civil.
01:43:31 Le couvre-feu est toujours en cours, il est maintenu jusqu'à nouvel ordre.
01:43:35 Harold Eman avec nous, coup d'État au Gabon. Est-ce que la France est affaiblie ce matin ?
01:43:40 "Elle est inquiète parce que ce qui se passe n'était pas prévu."
01:43:45 "L'Élysée n'a pas encore atteint le stade de la panique parce qu'il y a des signes plutôt positifs au Gabon."
01:43:53 "Déjà, ce n'est pas un putsch anti-français et le président Bongo est plus ou moins libre de ses mouvements."
01:44:03 "Il ne semble pas être mis sous la même pression que le président Bassoum l'a été et l'est encore au Niger."
01:44:11 "Et comme ce n'est pas un des aveux de la France, les intérêts peuvent rester dans le pétrole, dans l'exploitation du bois."
01:44:19 "Et puis les 10 000 expatriés sont plus ou moins tranquilles."
01:44:25 "Donc on n'aura pas une évacuation comme ce qu'on a connu au Niger."
01:44:28 Merci beaucoup Harold Eman.
01:44:30 Il est 8h07, restez bien avec nous. Dans un instant, la grande interview de Sonia Mabrouk qui reçoit ce matin Clément Beaune, le ministre des Transports.
01:44:39 C'est la grande interview sur CNews et Europe 1. Bonjour à vous Clément Beaune.
01:44:47 Bonjour Sonia Mabrouk.
01:44:48 Bienvenue, vous êtes le ministre en charge des Transports.
01:44:50 Votre parole, monsieur le ministre, est très attendue sur des sujets très concrets de préoccupation majeure sur les prix à la pompe, sur l'inflation.
01:44:57 On va en parler, mais pendant ce temps, 12 heures d'échange, 12 heures de débats, de discussions entre Emmanuel Macron et les chefs des partis invités à Saint-Denis.
01:45:05 Vous parlez alors que les Français attendent des gestes concrets. Qu'en est-il ressorti de manière très précise ?
01:45:10 D'abord, dans une démocratie, je pense que c'est toujours important d'avoir un temps de discussion, même et surtout d'ailleurs, avec ceux qui ne pensent pas comme vous.
01:45:17 Avec des oppositions, c'est le signe d'une démocratie mature, responsable.
01:45:22 C'était un pari. On a beaucoup glosé, voire ricané parfois sur le fait que tel ou tel ne viendrait pas.
01:45:28 Tout le monde est venu autour de la table avec ses convictions, sans renoncement.
01:45:31 Tout le monde semble être resté longtemps. Donc, il n'y a pas eu de porte qui claque ou de personnes qui auraient quitté la table des discussions.
01:45:38 Et pour quels résultats ?
01:45:39 D'abord, pour un certain nombre de premiers résultats concrets. Par exemple, l'idée d'une conférence sociale.
01:45:43 C'était demandé par certains partis, par certains syndicats de longue date.
01:45:47 C'était des chantiers évoqués au moment de la réforme des retraites.
01:45:49 On sait qu'il y avait des préoccupations qui se sont exprimées à cette occasion, qui dépassaient le cadre de la réforme des retraites elle-même.
01:45:55 Je pense à la pénibilité aux carrières, au déroulement des carrières, à ce qu'avait dit le président lui-même,
01:45:59 pour les branches qui sont encore aujourd'hui sans salaire minimum, à travail pour les salaires.
01:46:03 Et donc, c'est une bonne idée, une bonne chose qu'il y ait des projets concrets comme celui-ci, qui puissent réunir les différentes forces politiques.
01:46:09 Donc, si on vous comprend bien, une réunion pour décider d'une nouvelle réunion ?
01:46:12 Non, je pense que…
01:46:13 C'est un petit peu ça.
01:46:14 Moi, j'assume que dans une démocratie, il y ait du débat et de la parole.
01:46:17 Le président de la République, il a fait une initiative inédite.
01:46:21 On est dans une situation qui est aussi très particulière sur le plan géopolitique.
01:46:24 On a la guerre à nos portes sur le continent.
01:46:26 Ça a des liens directs avec la vie quotidienne d'ailleurs.
01:46:28 Quand il se passe ce qui se passe en Ukraine et en Russie, ça a des impacts sur le prix du carburant, sur le prix de l'énergie par exemple.
01:46:34 C'était important aussi de demander aux différents partis politiques ce qu'ils pensent de ce qu'on doit faire en termes de politique européenne, de politique internationale.
01:46:41 Ce qu'ils pensent en matière de décentralisation…
01:46:43 Vous les entendez matin, midi et soir, donc on sait ce qu'ils pensent.
01:46:46 Non, je peux vous dire, moi je prends un exemple très concret.
01:46:48 Je travaille à un plan d'investissement dans les transports, notamment 120 milliards d'euros pour le ferroviaire.
01:46:53 Je suis en train de consulter justement tous les groupes politiques pour leur demander s'ils sont prêts à voter avec nous
01:46:58 ces investissements dans le train, dans la planification écologique, parce qu'on doit pouvoir se retrouver sur des sujets.
01:47:03 Ça ne veut pas dire que par un coup de baguette magique et même par des heures importantes de discussion, on va tomber d'accord sur tout.
01:47:08 Il y a un Parlement où chacun s'exprimera ensuite, c'est normal.
01:47:11 Mais qu'on puisse en France, ce que font beaucoup de démocraties parlementaires européennes, avoir des temps de discussion, poser des constats communs, ne pas s'invectiver.
01:47:18 On est tellement dans une période où on s'insulte et on s'invective, qu'autour du président de la République lui-même,
01:47:23 qui a pris ce risque et cette initiative, écouter et avancer, parce qu'il y aura un relevé de conclusion.
01:47:28 On va travailler sur certains chantiers, la planification écologique, la décentralisation, c'est précis.
01:47:32 C'est précis, mais il y a des choses plus urgentes, si je puis dire, en tout cas dans l'immédiat, comme les prix des carburants.
01:47:37 Ça fait partie de ces urgences qui ont été discutées.
01:47:40 Quel consensus finalement ? Parce que les prix à la pompe montent en flèche.
01:47:43 Clément Bohn, vraiment, c'est la mauvaise surprise de la rentrée jusqu'à 2 euros le litre.
01:47:46 Et parfois même sur les autoroutes du sud, ça a dépassé les 2 euros.
01:47:50 Tous les experts s'accordent à dire que ça ne va pas baisser de sitôt. C'est votre constat également ?
01:47:55 D'abord, en un mot, qu'est-ce qui se passe ? C'est quand même important de comprendre les causes pour agir.
01:47:59 Ce qui se passe, c'est là aussi la situation internationale. Ce n'est pas déconnecté.
01:48:02 Ce qui se passe à l'international, c'est notre vie quotidienne à la fin.
01:48:04 La Russie, l'Arabie saoudite notamment, ont réduit leur production de pétrole, donc de carburant.
01:48:08 Nous ne sommes pas un pays producteur, nous sommes un pays dépendant.
01:48:11 Et donc, on subit, comme tous les voisins européens d'ailleurs, cette hausse des carburants qui est effectivement forte.
01:48:16 Parfois, on subit plus. Il y a des pays où c'est beaucoup moins cher.
01:48:19 Oui, ça dépend. Mais je le dis aussi, pour les Français qui ont vécu déjà des difficultés sur le carburant,
01:48:25 sur les prix de l'énergie depuis le début de l'année, on est le pays où il y a eu le plus d'aide aussi.
01:48:29 Sur le carburant, par exemple, souvenez-vous, c'était il n'y a pas si longtemps, et ça vaut sur toute l'année,
01:48:33 il y a eu 100 euros donnés à tous les ménages modestes.
01:48:35 Ça pourrait 10 centimes le litre pour les gens qui font à peu près 10 000 km par an, c'est la moyenne française.
01:48:40 Il y a eu des aides très importantes, il y a eu plusieurs milliards d'euros.
01:48:43 Mauvaise surprise de la rentrée, vous imaginez des familles qui rentrent aujourd'hui, comment elles font ?
01:48:48 Je vais être très honnête. L'État a fait beaucoup. Et quand l'État fait des chèques, on a parfois critiqué aussi la politique du chèque.
01:48:53 On l'a assumé dans les moments d'urgence. Mais le chèque d'aujourd'hui, c'est l'impôt de demain.
01:48:58 Donc, il faut faire attention aussi à nos finances publiques.
01:48:59 Donc, finie la politique du chèque qui est dans ce domaine.
01:49:01 On n'est plus dans le quoi qu'il en coûte, ça c'est clair.
01:49:03 On n'est plus dans une espèce d'aide massive et qui ne serait pas ciblée.
01:49:07 On a déjà ciblé beaucoup les aides au début de l'année. Je le redis, c'est 100 euros pour les ménages modestes.
01:49:11 Et puis, l'État ne va pas tout faire lui-même.
01:49:13 C'est important que les entreprises, sur l'inflation en général, prennent leur responsabilité.
01:49:17 Mais vous savez bien.
01:49:18 Ce que fait Total.
01:49:19 Il l'avait fait, on se souvient des 20 centimes le litre.
01:49:22 À la suite notamment de discussions avec l'État, la première ministre l'a évoqué, Total maintient,
01:49:27 c'est très important pour ceux qui font leur plein, maintient son plafonnement dans ses stations.
01:49:31 C'est 3 500 stations en France, c'est un réseau important.
01:49:34 Il maintient son plafonnement à 2 euros maximum jusqu'à la fin de l'année au moins.
01:49:38 Et donc, je pense que c'était attendu et nécessaire.
01:49:40 Est-ce que c'est suffisant ?
01:49:41 Ça permet...
01:49:42 Clément Beaune, à partir de quel niveau insoutenable, j'allais dire, pour les Français et pour leur portefeuille,
01:49:47 vous vous dites non, il faut qu'on agisse.
01:49:49 Je ne peux plus dire la politique du chèque qui est, c'est terminé.
01:49:51 D'abord, on mène aussi une action pour agir sur les causes.
01:49:54 Pour que la production internationale, à court terme, puisse réaugmenter, qu'il n'y ait pas ces espèces de...
01:49:58 Non mais c'est très important, l'un n'empêche pas l'autre.
01:50:01 Deux, on a fait des aides qui valent encore.
01:50:03 Les 100 euros, ils ont bénéficié aux Français au printemps, ils permettent ces baisses pour toute l'année.
01:50:08 Et puis, Total, je prends cet exemple parce que c'est la plus grande entreprise pétrolière en France, on le sait,
01:50:13 a fait cet effort, c'était demandé, c'était attendu.
01:50:15 On regardera, on a toujours été extrêmement vigilant, extrêmement protecteur.
01:50:19 Le ministre de l'Économie, parce que le portefeuille des Français ne se divise pas en tranches,
01:50:23 il réunit les industriels de l'agroalimentaire.
01:50:25 Vous avez eu le résultat.
01:50:26 Il réunit les distributeurs.
01:50:27 Chacun se renvoie la pâte à la chaude.
01:50:29 Non, ce n'est pas vrai.
01:50:30 Il y a eu des engagements.
01:50:31 C'est ce qu'ils ont dit.
01:50:32 Oui, mais le ministre de l'Économie reviendra dans les jours qui viennent, peut-être même dans les heures qui viennent.
01:50:35 Il y a eu déjà un certain nombre d'engagements, le trimestre anti-inflation,
01:50:38 des produits qui ont été ciblés pour qu'ils soient plafonnés, encadrés.
01:50:42 Et ce type de mécanisme qui responsabilise aussi l'entreprise,
01:50:45 que l'État aide beaucoup avec une politique de soutien à l'activité,
01:50:48 eh bien, va aussi prendre une part de leur responsabilité.
01:50:51 Hier, à cette même place, c'était Fabien Rossel qui a dit
01:50:53 "mais ils sont complètement déconnectés des réalités, ce n'est pas possible".
01:50:55 Ces ministres ne font pas leurs courses, ils ne font pas le plein,
01:50:57 ils n'achètent pas les fournitures scolaires pour les enfants.
01:50:59 Alors je rassure Fabien Rossel, comme lui, je fais mes courses.
01:51:01 Donc moi, je ne donne pas de leçons de connexion, de déconnexion.
01:51:04 C'est absurde. La question, c'est l'action.
01:51:05 Une fois qu'on a dit connecter, déconnecter, qu'est-ce qu'on fait ?
01:51:08 Nous, on assume d'avoir fait des aides.
01:51:10 Nous, on assume qu'on a mobilisé les entreprises, Total notamment,
01:51:13 pour justement, vous le dites parfois, ça va dépasser 2 euros si on ne fait rien.
01:51:16 Total a plafonné. Je prends un exemple, il y a 3500, je le disais, stations totales.
01:51:20 Il y a plus de 2000 stations ont dépassé les 2 euros,
01:51:22 et donc ça a été plafonné pour avoir un impact sur le pouvoir d'achat.
01:51:25 Et puis, je le dis aussi, il ne faut pas mentir aux Français
01:51:27 sur la réalité des prix de l'énergie.
01:51:29 Les prix fossiles, on ne produit pas les carburants,
01:51:32 ils vont continuer à augmenter dans la durée.
01:51:34 Je ne parle pas des trois mois qui viennent, je parle des années qui viennent.
01:51:36 Et donc, il faut qu'on sorte, avec aussi des politiques sociales, des énergies fossiles.
01:51:40 Ce n'est pas abstrait, quand on va faire d'ici la fin de l'année le leasing à 100 euros,
01:51:44 parce que la voiture électrique est aujourd'hui encore un produit de luxe,
01:51:47 pour que des ménages modestes, des classes moyennes puissent accéder à la voiture électrique,
01:51:51 ce sera maintenant, et ça va être aussi des mesures de pouvoir d'achat très concrètes et d'écologie.
01:51:55 À la Une du Parisien, ce matin, Clément Beaune,
01:51:58 les chiffres alarmant des agressions sexuelles dans les transports franciliens,
01:52:01 c'est vraiment un calvaire pour de nombreuses femmes.
01:52:03 Il y a un an, je me souviens, vous aviez annoncé des renforts,
01:52:06 une campagne aussi de sensibilisation, de prévention.
01:52:09 Certains, d'ailleurs, avaient moqué une simple campagne.
01:52:12 On a l'impression qu'il y a une impuissance aujourd'hui face à ce phénomène.
01:52:15 Non, il y a une réalité extrêmement douloureuse.
01:52:18 On a, le Parisien le disait aujourd'hui, près de 60 000 plaintes par an dans les transports publics franciliens,
01:52:24 qui malheureusement, sans doute, ne reflètent d'ailleurs qu'une partie de la réalité.
01:52:27 Plus ces faits sont dénoncés, mieux c'est, mais ils sont sans doute encore plus nombreux.
01:52:31 Il n'y a pas un seul outil de réponse.
01:52:32 Évidemment, la première réponse, c'est la présence et l'action policière.
01:52:36 Avec le ministre de l'Intérieur, on déploie à Paris, en Ile-de-France, progressivement d'ici les Jeux olympiques,
01:52:41 et ça sera durable, plus de 1 000 effectifs de police supplémentaires.
01:52:44 Il n'y aura pas un policier derrière chaque femme pour la surveiller.
01:52:46 Bien sûr, mais il est évident que...
01:52:47 Vous avez vu ce qu'elles font, à Villeur.
01:52:49 Elles mettent des chemises plus longues, elles s'adaptent, on dirait qu'il y a une forme.
01:52:52 On s'adapte à l'insécurité.
01:52:54 Mais surtout pas, il ne faut jamais renoncer à ce combat.
01:52:56 Mais quelle est la réponse des pouvoirs publics ?
01:52:58 Ce qu'on fait notamment avec Valérie Pécresse en Ile-de-France.
01:53:00 Il y a une présence des forces de l'ordre et policières.
01:53:02 Il faut le dire aussi, chaque acte, et quand je dis chaque acte, ce n'est pas forcément les actes physiques,
01:53:06 ça peut être une insulte.
01:53:07 Ne rien laisser passer doit être dénoncé.
01:53:09 On ne va pas faire une politique du chiffre, on essaie de baisser les choses artificiellement.
01:53:12 Quand une femme est victime d'un sifflement, d'un mot de trop, d'une insulte, il faut le dénoncer.
01:53:17 Il y a notamment un numéro qui est le 3117, parce que ça permet une intervention rapide.
01:53:21 On parle de main aux fesses, des choses aussi beaucoup plus concrètes, tactiles.
01:53:25 Tout, évidemment, fait partie des agressions.
01:53:27 Tout est une agression et toute est une atteinte inacceptable.
01:53:31 On va continuer sur la présence policière, sur la prévention, sur les sanctions.
01:53:36 Et puis on prend une mesure très concrète dans ce panel de mesures, parce qu'il n'y a pas une seule réponse.
01:53:40 Avec Valérie Pécresse, ça commence ce 1er septembre.
01:53:42 Dans les transports de bus en Ile-de-France, il y aura la possibilité de l'arrêt à la demande.
01:53:48 On a une zone d'arrêt de bus qui est un peu dangereuse, mal éclairée.
01:53:51 Il peut y avoir des gens qui en profitent pour avoir ces gestes et ces agressions.
01:53:55 On peut descendre ailleurs, on peut descendre plus près de chez soi pour réduire les trajets.
01:53:59 Je le dis, malheureusement, il n'y a pas une réponse unique.
01:54:01 C'est un combat extrêmement difficile, mais il faut commencer par le nommer et le dénoncer.
01:54:05 Avant, il y avait une omerta.
01:54:06 Aujourd'hui, on le dit.
01:54:07 Et il y avait un sondage qui montrait que 100% des femmes en Ile-de-France
01:54:11 avaient déjà vécu une forme d'agression, un mot ou un geste.
01:54:14 Vous faites d'ailleurs un lien entre ces agressions et puis l'immigration ou la présence étrangère ?
01:54:20 Non, moi, je ne fais pas de lien.
01:54:21 Aucun ? Il n'y en a pas, selon vous ?
01:54:24 Mais je ne sais pas dire qui fait quoi.
01:54:27 Et je pense que ce serait se tromper.
01:54:29 Vous me dites aussi, soyons concrets, protégeons les femmes qui ont peur.
01:54:32 Ce n'est pas en ayant un grand discours général, dont je ne sais pas établir les contours,
01:54:36 sur immigration, insécurité, qu'on va répondre aux choses.
01:54:39 C'est en ayant cette action policière qui concerne tout le monde.
01:54:42 Et malheureusement, j'ai vu un certain nombre d'exemples concrets en ayant des échanges avec des associations.
01:54:46 Je suis allé moi-même à Saint-Denis faire un parcours dans une station de métro la nuit.
01:54:50 Eh bien, je pense qu'il y a tous les âges et tous les types d'agresseurs.
01:54:53 Un prix à vie de grève a été déposé sur les dates de la coupe du monde de rugby.
01:54:56 Pile sur les dates de la coupe du monde de rugby à la RATP.
01:55:00 Ce sont en particulier les agents de stations Clémbaune.
01:55:03 Est-ce que c'est une forme de chantage ?
01:55:05 Non, mais ce sont certains agents.
01:55:07 Je veux rassurer, mais pas tous.
01:55:09 Et ce sont, loin d'être le cas, pas tous les syndicats.
01:55:13 Donc, on a le président de la RATP à ma demande, Jean Castex, à encore une discussion.
01:55:17 Je vais être très clair, on a engagé une discussion sociale extrêmement importante à la RATP
01:55:21 qui a permis de revaloriser les salaires, d'attirer plus de recrutement.
01:55:24 Pas suffisamment pour certains, demander prime de l'argent, meilleures conditions de travail.
01:55:28 On ne peut pas imaginer que la France ne soit pas au rendez-vous des grands événements internationaux.
01:55:32 Oui, mais ça c'est le principe, mais dans les faits. Rugby et JO.
01:55:35 Bien sûr, négociation sociale et surtout un appel à la responsabilité.
01:55:38 C'est aujourd'hui très peu de gens qui sont en train de se mobiliser.
01:55:42 Je pense qu'on va trouver une solution, mais je le dis aussi, moi je crois beaucoup au dialogue social.
01:55:45 Il faut être sérieux et responsable.
01:55:47 Quand on est agent d'un service public, on peut avoir des revendications,
01:55:51 mais les grands événements internationaux, on doit être au rendez-vous.
01:55:53 Appel au sérieux. Dans un entretien au magazine L'Obs Clément Bonne,
01:55:55 vous avez indiqué votre position sur la légalisation de la GPA, la gestation pour autrui,
01:56:00 qui rappelons-le, est interdite en France.
01:56:02 Vous êtes désormais favorable à sa légalisation.
01:56:04 Vous précisez, on l'a compris, après 2027.
01:56:07 Mais tout d'abord, vous êtes le ministre des Transports.
01:56:10 J'ai envie de vous demander, en vous attendant sur plein de sujets, on n'en parlait pas sur celui-ci. Pourquoi ?
01:56:15 J'ai pu faire un long entretien où j'ai parlé de beaucoup de propositions sur le prix des billets d'avion, sur les transports.
01:56:19 Vous reconnaissez que celui-ci a fait beaucoup d'action.
01:56:21 Oui, je suis aussi un élu, je suis un responsable politique.
01:56:23 On me pose des questions sur un certain nombre de convictions,
01:56:25 et je me suis exprimé, et ça ne résume pas toutes mes positions.
01:56:28 Je vais être très clair et précis sur un sujet extrêmement lourd,
01:56:32 parce qu'il touche à l'éthique, il touche au corps, il touche à la dignité humaine.
01:56:35 Ce n'est pas dans le programme présidentiel ou législatif que nous avons proposé aux Français,
01:56:39 que le président a proposé aux Français en 2022.
01:56:41 C'est clair et net.
01:56:43 Et puis ensuite, ces débats de société mettent toujours du temps.
01:56:45 Donc je pense que quand on est un responsable politique,
01:56:47 c'est aussi une conviction personnelle que j'ai exprimée,
01:56:49 on doit nourrir ces débats avec des arguments.
01:56:51 Il n'y a pas de vérité révélée.
01:56:53 C'est la personne, c'est l'homme Clément Beaune, plus que le ministre qui donne son avis.
01:56:56 Vous savez, je ne me découpe pas en différents rôles.
01:56:58 Vous avez parlé de votre homosexualité de manière affirmée, de manière officielle.
01:57:02 Est-ce que ça fait partie aussi de, si je puis dire, de vos combats ?
01:57:04 Je ne fais pas forcément d'ailleurs de lien entre les deux,
01:57:06 mais ça fait partie des combats pour les droits et pour l'égalité,
01:57:09 qui fait partie en effet de mon ADN et de mes engagements.
01:57:11 Et puis je l'ai dit aussi, parce que je crois que sur les sujets intimes,
01:57:14 c'est vrai pour la fin de vie, c'est vrai pour la PMA, qu'on a votée,
01:57:17 j'en suis très fier, mais qui a été un long débat.
01:57:19 C'est vrai demain, parce que ce sera un débat qui reviendra dans la société de la GPA.
01:57:22 Il faut réfléchir et poser des arguments.
01:57:25 Il n'y a pas de vérité absolue.
01:57:26 Vous entendez Clément Beaune ce qu'il dit ?
01:57:28 On marchandise le corps des femmes, on loue un utéris pour avoir à tout prix un bébé.
01:57:33 Il y a une rupture d'égalité.
01:57:34 Parfois, ce sont des sommes extrêmement importantes pour pouvoir avoir une GPA aux États-Unis
01:57:38 ou au SEG dans d'autres pays.
01:57:40 D'abord, encore une fois, ces sujets sont compliqués.
01:57:42 Moi-même, j'ai changé d'avis.
01:57:43 Ça veut dire qu'on peut réfléchir.
01:57:45 Comment vous avez changé d'avis d'ailleurs ?
01:57:46 Parce que j'ai rencontré des associations, parce que j'ai vu des familles,
01:57:49 parce que je suis aussi un élu à Paris, où il y a un certain nombre de cas de GPA.
01:57:53 Qu'est-ce qui se passe en pratique, si on est tout à fait honnête ?
01:57:55 C'est que les gens le font, quand ils en ont les moyens.
01:57:58 Ils vont à l'étranger, ils vont aux États-Unis, ils vont au Canada.
01:58:01 Beaucoup de couples reviennent avec des bébés.
01:58:03 Des couples homosexuels ou hétérosexuels, parce que contrairement à Gorsy,
01:58:06 on ne sera que un sujet de famille homosexuelle.
01:58:08 Et qui ont en général, parce que c'est l'intérêt de l'enfant,
01:58:11 ensuite des papiers.
01:58:12 Donc il faut aussi qu'on se pose ces sujets avec lucidité, sans hypocrisie,
01:58:16 mais avec notre propre régulation.
01:58:18 J'ouvre un débat pour l'avenir.
01:58:20 Mais sous quelle autorité vous l'ouvrez ?
01:58:22 Emmanuel Macron, de ce que l'on sait, même dans ses convictions les plus profondes,
01:58:26 est contre la légalisation de la GPA, ou alors il a évolué comme vous ?
01:58:29 Non, je ne prétends pas m'exprimer au nom de ses convictions.
01:58:32 Le président de la République, il a été extrêmement clair, c'est ça qui compte.
01:58:34 Il a dit "ça ne se fera pas, je ne suis pas favorable".
01:58:36 Et quand il a proposé un nouveau mandat aux Français, qui le l'ont donné,
01:58:39 il a dit que ce ne serait pas autorisé.
01:58:41 Donc ça c'est clair et net.
01:58:42 Ensuite, sur ces sujets, qui encore une fois nécessitent du temps,
01:58:45 nécessitent des arguments, la société y reviendra dans 5 ans, dans 10 ans,
01:58:49 je ne sais pas, on voit ce débat partout dans les pays européens.
01:58:51 Je pense que c'est le rôle, dans un moment où, on en parlait au début,
01:58:55 on a souvent le tweet facile ou le slogan rapide.
01:58:58 Il faut ouvrir des débats d'idées qui percoleront dans la société.
01:59:01 Qui t'a provoqué beaucoup de réactions.
01:59:03 Mais tant mieux si c'est des réactions, d'arguments.
01:59:05 Et je ne prétends pas avoir, encore une fois, une vérité scientifique sur ces sujets.
01:59:08 Je prétends être un homme qui a des convictions et qui participe au débat.
01:59:11 Merci Clément Beaune, merci d'avoir partagé vos convictions et vos propositions ce matin
01:59:15 dans la grande interview sur CNews Europe 1.
01:59:17 Très très bonne journée à vous.
01:59:18 Merci à vous.
01:59:19 Merci à vous Sonia Mabrouk et à votre invitée Clément Beaune,
01:59:26 ministre des Transports.
01:59:28 L'actualité ce matin va nous emmener en prison dans un instant.
01:59:33 On va vous montrer des images incroyables, vous allez voir.
01:59:35 Mais tout d'abord, on fait un petit tour de plateau.
01:59:38 On est avec Chana Lusso, on est avec le docteur Brigitte Millot, qui est avec nous.
01:59:41 Bonjour Brigitte.
01:59:42 Gautier Lebret avec nous, Alexandra Blanc également et le mic Guillaume.
01:59:48 Allez, l'actualité à la une de cette histoire.
01:59:50 Un détenu a réussi à se faire livrer une piscine gonflable dans sa cellule.
01:59:56 Ça s'est passé à Valence dans la Drôme, il s'est fait livrer cette piscine par drone.
02:00:01 Les surveillants craignent que la prochaine fois, ce soit des armes.
02:00:04 Comment lutter contre le trafic de drogue ?
02:00:07 75% des Français veulent sanctionner plus durement les consommateurs de drogue.
02:00:12 C'est ce qu'on découvre dans un sondage CSA pour CNews.
02:00:15 Vous entendrez Bruno Bartossetti, porte-parole du syndicat de police Unité SGP pour la région Sud.
02:00:22 12 heures de réunion à Saint-Denis avec les chefs de parti politiques autour d'Emmanuel Macron.
02:00:28 On va voir ce qu'il en ressort, notamment l'organisation d'une conférence sociale sur les bas salaires.
02:00:33 Puis on écoutera la réaction des chefs de parti.
02:00:36 Malgré les promesses, Anne Hidalgo a décidé d'augmenter de 52% la taxe foncière à Paris.
02:00:43 Pourquoi cette explosion fiscale ?
02:00:45 Est-ce que c'est dû à la dette de la ville de Paris qui va frôler les 8 milliards à la fin de l'année ?
02:00:52 On en parlera avec l'invité de la matinale, Pierre Lissiat, qui sera avec nous.
02:00:56 Et puis Paris infesté par les moustiques.
02:00:59 Tigre dans le 13e arrondissement de la capitale.
02:01:02 Une opération de démoustication a eu lieu cette nuit.
02:01:06 Une première pour Paris. Reportage à suivre.
02:01:08 En vacances, on se repose. Notre corps se détend.
02:01:11 Mais que se passe-t-il au niveau de notre cerveau ?
02:01:14 Brigitte Miot répondra à cette question.
02:01:17 Une piscine gonflable, remplie, retrouvée dans la cellule d'un détenu à Valence.
02:01:24 Des surveillants de ce centre pénitentiaire, dans la Drôme donc, ont fait cette découverte sur les réseaux sociaux, Chana.
02:01:31 Oui, puisque l'homme incarcéré, vous le voyez sur ces images, se permettait de diffuser des vidéos en ligne.
02:01:36 Et selon les syndicats, la piscine saisie depuis a été livrée par un drone.
02:01:40 Toutes les explications de Mathieu Devese et de Sarah Fenzary.
02:01:43 Musique à fond, piscine gonflable.
02:01:47 Et pourtant, nous sommes bien dans une cellule du centre pénitentiaire de Valence.
02:01:52 Filmée fièrement par un détenu, la vidéo est diffusée il y a quelques semaines sur ses réseaux sociaux.
02:01:58 Ce qui permet aux surveillants de repérer l'infraction.
02:02:02 Dans un communiqué, ils n'en reviennent toujours pas.
02:02:06 Il ne manque que la crème solaire. Il se permet même de se filmer tranquillement au frais, les pieds dans l'eau, au nez et à la barbe de l'administration.
02:02:14 Comment une piscine arrive en cellule ? Il va falloir se poser les bonnes questions.
02:02:18 A quand la découverte d'armes ou autre ?
02:02:21 La piscine a donc été saisie et la cellule du détenu entièrement fouillée.
02:02:26 Ce dernier risque notamment de comparaître devant une commission de discipline.
02:02:30 Selon les syndicats, la piscine aurait pu être livrée par un drone.
02:02:35 C'est vraiment un gros problème sécuritaire.
02:02:37 Aujourd'hui, ce que nous on demande, c'est que tous les établissements pénitentiaires soient dotés de dispositifs anti-drone.
02:02:44 A côté de ça, le déploiement de la cellule anti-drone au niveau de l'administration pénitentiaire avec un apport en moyens humains.
02:02:51 Depuis le début de l'année, ils survolent les murs d'enceinte pour livrer toutes sortes d'objets aux détenus.
02:02:57 Les surveillants réclament donc la mise en place de brouilleurs, comme c'est le cas à Grenoble.
02:03:02 La lutte contre le trafic de drogue.
02:03:05 Les trois quarts des Français veulent sanctionner plus durement les consommateurs, ceux qui achètent de la drogue.
02:03:10 C'est ce que révèle notre enquête, c'est ça pour CNews.
02:03:12 Oui, mais dans les faits, est-ce qu'il est facile de mettre des amendes aux consommateurs ?
02:03:15 Alors, il manque les chiffres. C'est un peu embêtant. On voit le camembert, mais il manque les chiffres.
02:03:19 Croyez-moi sur parole, c'est 75% de Français qui veulent sanctionner plus durement les consommateurs pour lutter contre le trafic de drogue.
02:03:28 Désolé, Chana, je vous ai coupé, mais comme on ne voyait pas les chiffres...
02:03:31 Oui, la question était, est-ce qu'il est facile de mettre des amendes aux consommateurs ?
02:03:35 On a posé la question à Bruno Bartossetti, porte-parole Unités GP de la zone sud, qui était sur notre antenne à 7h30.
02:03:41 C'est assez compliqué quand même pour les dresser. Nous faisons notre travail, puisque ça fait partie aussi de notre travail.
02:03:47 Mais c'est vrai que c'est parfois compliqué.
02:03:49 Ce qui est surtout compliqué, c'était la proposition de loi où on doit aussi entester le consommateur qui est pris un flagrant délit avec une dose sur lui.
02:04:04 C'est-à-dire que l'idée est de faire payer sur place. C'est là où ça devient compliqué, parce que ça nous demande un terminal de carte bleue,
02:04:10 pourquoi pas un détecteur aussi de faux billets. Et ça peut nous mettre en difficulté quand on est immobile comme ça au milieu d'un endroit sensible.
02:04:18 Donc oui, bien sûr, on applique les textes. En revanche, ce qu'on sait, c'est qu'à la sortie, je crois qu'on en a un tiers finalement payé leur amende.
02:04:28 Gauthier Lebret, ce qui ressort de ce sondage, c'est que les Français veulent responsabiliser ceux qui achètent de la drogue.
02:04:37 Quand on achète de la drogue, on est en quelque sorte complices du trafic et des violences suscitées par le trafic.
02:04:43 Oui, il y a un consensus chez les Français, et peu importe l'étiquette politique des sympathisants.
02:04:48 Alors on est toujours plus durs à droite, on demande plus de fermeté. Ça monte jusqu'à 84% à droite des sympathisants qui veulent durcir les sanctions
02:04:57 contre ceux qui achètent et qui consomment de la drogue. Et c'est 65% à gauche. Et le plus étonnant, c'est les plus jeunes qui sont les plus sévères.
02:05:05 Entre 18 et 24 ans, ils sont 85% à demander des sanctions plus fermes contre ceux qui consomment de la drogue.
02:05:13 Vous savez que c'est dans les tuyaux depuis un certain temps, puisque Gérald Darmanin, à chaque fois qu'il y a un drame, vise directement les consommateurs de drogue.
02:05:21 C'était le cas notamment à Nîmes. Vous savez qu'un jeune garçon de 10 ans a été tué en marge d'un règlement de compte.
02:05:27 Et il a dit cette phrase quand il s'est déplacé à Nîmes. "Quand on fume son cannabis ou qu'on prend son rail de coke, on est un peu responsable des règlements de compte."
02:05:34 Donc pour le moment, ce ne sont que des paroles. Il n'y a pas un projet de loi pour durcir les sanctions contre ceux qui consomment des stupéfiants.
02:05:40 Je rappelle qu'Emmanuel Macron avait répondu qu'il avait mis en place une amende qui pouvait aller jusqu'à 2 500 euros pour ceux qui sont pris en flagrant délit de consommation de drogue.
02:05:48 Et cette mesure qui avait fait couler beaucoup d'encre, puisque directement, ce sont les policiers qui iront chercher l'amende en cash ou en carte bleue.
02:05:56 Vous vous souvenez de cette mesure qui avait été annoncée il y a quelques semaines par le gouvernement ?
02:05:59 Merci beaucoup Gauthier. 12 heures d'échange. La réunion entre Emmanuel Macron et les 11 chefs de parti a duré 12 heures. De 15 heures hier après-midi jusqu'à 3 heures cette nuit.
02:06:10 Oui, ils étaient rassemblés à Huyclo à Saint-Denis et dès sa sortie, le chef d'État a annoncé qu'il souhaitait organiser une deuxième session de discussion dans un format identique.
02:06:19 Je vous propose d'écouter les réactions de Jordan Bardella et d'Olivier Faure à la sortie de cette réunion.
02:06:23 J'espère en tout cas, et c'était l'objet de ma présence ici aujourd'hui, lui faire prendre conscience que le pays ne peut plus continuer dans cette direction
02:06:33 et que les Français attendent aujourd'hui un changement de politique sur la question très claire du pouvoir d'achat.
02:06:40 Il faudra voir quelle suite le président de la République souhaite y donner. J'ai cru comprendre qu'il souhaitait nous réunir à plusieurs reprises.
02:06:46 Il a indiqué qu'il nous ferait publier et qu'il nous partagerait le compte-rendu qu'il en a fait. J'ai le sentiment d'un président qui cherche un agenda pour cette rentrée.
02:06:57 Il y a peu de surprises, à part sur l'international où s'est dégagé un consensus sur l'Ukraine. Pour le reste, sur les institutions ou sur la question de ce qu'il a appelé « faire nation »,
02:07:08 là, on a retrouvé un clivage entre la gauche et la droite. Évidemment, il s'est engouffré dans les propositions que lui faisaient les droites dans leur diversité.
02:07:19 On accueille Pierre Lissiat avec nous. Bonjour.
02:07:22 Bonjour.
02:07:23 Merci d'être avec nous, conseiller régional sans étiquette d'Île-de-France. Vous connaissez parfaitement la situation à Paris.
02:07:28 Je voulais parler avec vous de ce qui se passe dans la fiscalité parisienne. La taxe foncière va augmenter cette année de 52 % à Paris.
02:07:36 Déjà, votre réaction. Anne Hidalgo, la maire de Paris, avait annoncé le contraire.
02:07:40 Vous avez raison. La maire de Paris avait annoncé quelques mois après l'annonce de l'augmentation de la taxe foncière qu'elle ne toucherait pas à la fiscalité,
02:07:49 qu'elle n'augmenterait pas les impôts des Parisiens. Elle fait strictement l'inverse quelques semaines après cette déclaration-là.
02:07:55 En réalité, je me permets juste une petite correction par rapport à ce que vous venez de dire. Ce n'est pas 52 % d'augmentation de la taxe foncière.
02:08:01 Vous savez que la taxe foncière est calculée sur la base des valeurs locatives. Les valeurs locatives ont augmenté de 7 % en 2023.
02:08:07 Donc, en réalité, si l'assiette de l'impôt augmente, fatalement l'impôt augmente. Ce n'est pas 52 %, c'est 60 à 62 % d'augmentation pour les Parisiens et non pas 52 % comme on dit dans la vie de Paris.
02:08:18 On augmente la valeur des appartements. Comme c'est indexé sur la valeur des appartements.
02:08:21 Absolument. C'est colossal et ce n'est pas anodin. D'autant plus que les justifications, j'imagine que vous vouliez y venir, sont quand même un peu hasardeuses.
02:08:32 Inflation, justification, on explique parce qu'il y a de l'inflation, parce qu'il y a la guerre en Ukraine.
02:08:36 La crise Covid. Il ne vous aura pas échappé que Paris n'est pas seul concerné et par la crise Covid et par l'inflation et par la hausse des matières premières et par la guerre en Ukraine.
02:08:46 Toutes les communes de France sont concernées. Est-ce que toutes les communes de France, est-ce que tous les maires de France ont augmenté leur fiscalité locale avec cette ampleur-là que fait la ville de Paris ?
02:08:57 La réponse est non. Donc c'est bien que ça masque, ça cache quelque chose d'autre, une réalité.
02:09:02 Une incapacité à faire des économies.
02:09:03 Une incapacité évidente à faire des économies et surtout une incapacité à contrôler ses finances publiques et surtout ses dépenses publiques.
02:09:11 Aujourd'hui, la ville de Paris est dans une situation de quasi faillite.
02:09:16 En réalité, la ville de Paris échappe de très peu, de très très peu à la mise sous tutelle budgétaire de l'État.
02:09:23 La mise sous tutelle budgétaire, elle est décidée.
02:09:25 Donc l'autorité administrative prend le relais de l'autorité politique qui se révèle incompétente à gérer les finances de la collectivité.
02:09:34 Et donc la mise sous tutelle est décidée quand vous avez un écart entre les recettes et les dépenses de 5%.
02:09:40 Vous savez, les communes doivent afficher un budget à l'équilibre.
02:09:43 Sans cette augmentation de la taxe foncière, on y était.
02:09:46 Sans cette augmentation de la taxe foncière, on était en situation de faillite et l'autorité administrative prenait le relais sur l'autorité politique.
02:09:53 Et il y a un autre élément.
02:09:55 La ville de Paris, pendant plusieurs années, a compté sur une manipulation budgétaire assez scandaleuse qui était spécifique et dérogatoire pour la ville de Paris,
02:10:07 qui était les loyers capitalisés.
02:10:08 Pour vous la faire très très courte, les loyers capitalisés, c'est que la ville inscrit à son budget, inscrit à ses recettes,
02:10:14 30 ans de loyers cumulés des bailleurs sociaux.
02:10:19 C'est-à-dire que c'est comme si vous alliez voir votre banquier en lui disant "Bonjour, je voudrais faire un emprunt".
02:10:23 Il vous dit "Vous n'avez pas d'argent".
02:10:24 "Mais si, si, si, regardez mes salaires pour les 30 prochaines années".
02:10:27 Sauf que c'est de l'argent que vous n'avez pas.
02:10:28 Seule la ville de Paris avait le droit de faire ça.
02:10:30 C'était une écriture comptable assez scandaleuse.
02:10:32 L'État y a mis fin en 2021.
02:10:34 Il fallait trouver de l'argent pour pallier à ça.
02:10:36 Et qui mieux que les Parisiens pour aller renflouer les caisses et pour trouver des solutions aux errements budgétaires de la ville de Paris.
02:10:44 Et c'est exactement ce qui se passe aujourd'hui.
02:10:46 Merci beaucoup Pierre Lissiat.
02:10:48 Voilà, Paris qui est endetté à hauteur de près de 8 milliards.
02:10:51 Ce sera le chiffre à la fin de l'année.
02:10:54 Merci Pierre Lissiat d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale.
02:10:57 Une vaste opération de démoustication a eu lieu cette nuit dans un quartier de la capitale.
02:11:03 C'est une première, une opération contre le moustique tigre à Chana.
02:11:08 Oui, ça fait suite à un cas de dingue importé et lié justement à ce moustique tigre.
02:11:12 Cette mission consiste en fait à pulvériser de l'insecticide dans une zone de 150 mètres de diamètre autour du lieu infesté.
02:11:18 Reportage dans le 13e arrondissement, signé Thibault Marcheteau.
02:11:21 Le moustique tigre prolifère en Ile-de-France et le 13e arrondissement de la capitale est particulièrement touché.
02:11:27 Son maire fait depuis plusieurs mois un travail de prévention auprès de ses administrés.
02:11:32 Ces moustiques pouvant transporter de nombreuses maladies comme le chikungunya ou la dingue.
02:11:37 "Des difficultés particulières notamment c'est tout simplement sous les pots qu'on a sur son balcon, l'eau stagnante.
02:11:44 Et ça c'est un refuge très apprécié par les moustiques et les moustiques tigres notamment.
02:11:49 Et nous-mêmes, nos employés, on a géré des jardins, on gère aussi beaucoup d'espaces arborés.
02:11:56 Et il va falloir aussi qu'on apprenne les bons gestes pour éviter les eaux stagnantes qui accueilleraient des larves de moustiques."
02:12:04 Les habitants de l'Est parisiens constatent en effet une présence plus importante des moustiques tigres cet été et s'arment pour y faire face.
02:12:11 "Je mets de la citronnelle en fait, voilà, pour les repousser. Et puis on a une prise aussi à mettre, une charge en fait avec un produit."
02:12:21 Les pharmaciens ont dû s'adapter pour répondre à la demande.
02:12:24 "On a un marché qui explose clairement, la demande a fortement augmenté et les fabricants ont produit assez mais ça reste quand même assez tendu."
02:12:33 Le ministère de la Santé a placé 71 départements en alerte rouge face à la prolifération du moustique tigre.
02:12:40 "Ce matin on va vous parler d'une technique un peu particulière pour bien dormir, c'est celle du footballeur Erling Allende.
02:12:48 Alors, il a été interrogé par un youtuber et il a annoncé, ce joueur de foot norvégien, qu'il se scotchait la bouche avec du ruban adhésif la nuit pour maximiser sa respiration par les narines.
02:13:03 Il disait qu'il dormait sans téléphone portable, pas d'onde à côté de son cerveau, petit 1, et petit 2, donc il se scotch la bouche pour maximiser sa respiration par les narines.
02:13:14 Brigitte Millot, une petite question avant la chronique santé, c'est vraiment efficace, pourquoi c'est bon pour la santé de respirer par les narines ?
02:13:20 "Tout ce qu'il dit est juste. Le sommeil est hyper important, pas de lumière bleue pendant 3h avant le sommeil, mais une heure avant parce que ça stimule l'éveil, donc il faut vraiment les arrêter, il a tout à fait raison.
02:13:33 Et se scotcher la bouche, je ne sais pas si c'est très agréable, très facile de dormir, mais en revanche c'est vrai, la respiration par le nez est plus efficace.
02:13:42 D'ailleurs si la respiration physiologique est par le nez, et d'ailleurs les tout petits, les bébés, ne respirent que par le nez, sinon ils ne pourraient pas têter en même temps, enfin bon bref, c'est autre chose.
02:13:51 Mais la respiration normale c'est par le nez, et en fait pourquoi ? Parce que le passage de l'air par le nez va purifier, humidifier et réchauffer l'air, donc il va arriver en plus plus oxygéné et de meilleure qualité.
02:14:05 Donc il a tout à fait raison sur tout ce qu'il a dit."
02:14:07 "Donc respirons par le nez, c'est le meilleur passage de l'air."
02:14:10 "On va se scotcher la bouche."
02:14:12 "On va s'acheter du scotch."
02:14:13 "Et puis ça va éviter ce qu'on appelle la somniloquie, c'est-à-dire de parler pendant le sommeil."
02:14:17 "Ah oui, pour les très bavards, mais ceci dit j'en connais quelques-uns."
02:14:21 "Les femmes parlent, même pendant le sommeil."
02:14:23 "C'est vrai ?"
02:14:24 "Oui."
02:14:25 "Ah oui, donc c'est pas une légende, les femmes sont... oui."
02:14:26 "Faire attention à ce qu'on dit, ça peut être dangereux."
02:14:29 "Allez, la santé."
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02:14:38 La chronique santé.
02:14:41 Brigitte, vous commencez ce matin votre chronique en musique.
02:14:44 On écoute.
02:14:45 "J'me vois au maire, ça c'est super folie."
02:14:49 "J'ai rien à faire, j'ai rien à faire."
02:14:53 "Eh bien c'est tout le contraire."
02:14:56 "En vacances, on n'oublie pas tout."
02:14:58 "C'est le moment où notre mémoire travaille le plus."
02:15:01 "Voilà, je vais vous expliquer pourquoi, comment ça se passe."
02:15:04 "Déjà, rappelons une chose, le cerveau c'est 2% du poids du corps."
02:15:08 "Mais c'est 25% de la consommation de notre énergie du corps."
02:15:13 "C'est très énergifage, énergivore, etc."
02:15:15 "Et imaginez-vous que pendant le repos, c'est encore 20% donc y'a que 5% en moins."
02:15:21 "Donc pour vous dire qu'ils travaillent même au repos, même quand vous croyez buller."
02:15:24 "Même quand vous êtes en vacances, ils travaillent."
02:15:27 "Alors rappelons qu'il y a des zones différentes."
02:15:29 "En fait, il y a 2 zones différentes qui travaillent."
02:15:33 "Il y a une zone qui travaille, voilà, il y a 2 grands types de réseaux."
02:15:36 "Un réseau de l'attention, de l'activité et ce qu'on appelle le réseau par défaut."
02:15:42 "C'est le réseau quand on est en vacances, quand on bulle, quand on rêve, quand on..."
02:15:45 "Voilà, donc 2 réseaux différents dans le cerveau."
02:15:48 "Et on peut passer très facilement de l'un à l'autre, heureusement."
02:15:51 "Que se passe-t-il quand on travaille ?"
02:15:54 "Quand on est en mode réseau de l'attention, du travail, etc."
02:15:58 "Regardez quelles sont les zones du cerveau qui sont activées."
02:16:01 "Il y a, on va voir sur le schéma du cerveau, il y a 2 zones qui sont activées."
02:16:07 "Le cortex préfrontal, vous voyez bien devant, et le cortex singulaire antérieur."
02:16:13 "Attention, le reste fonctionne aussi, mais celles qui sont chauffées à blanc."
02:16:16 "Ce sont celles-là pendant qu'on travaille."
02:16:18 "Donc la première, le cortex préfrontal, c'est ce qui fait qu'on est..."
02:16:22 "On est capable d'organiser, de planifier..."
02:16:24 "C'est la zone en bleu."
02:16:25 "La zone en bleu, on est capable d'organiser, de planifier, de se fixer des objectifs, etc."
02:16:30 "Et la zone en rose, c'est une zone très particulière qui permet de corriger les erreurs."
02:16:35 "Qui permet de transformer nos intentions en actions, d'être multitâche."
02:16:41 "Vous voyez, ce sont ces zones-là qui travaillent énormément pendant qu'on travaille."
02:16:47 "En rappelant que les autres zones travaillent aussi."
02:16:50 "Le langage, la parole, toutes les autres zones travaillent aussi."
02:16:53 "Mais celles qui sont vraiment chauffées à blanc pendant l'activité, c'est celles-ci."
02:16:57 "En revanche, les chercheurs se sont aperçus que pendant qu'on ne faisait rien..."
02:17:02 "En fait, ce sont d'autres zones du cerveau qui sont activées."
02:17:06 "Qui sont à l'intérieur des hémisphères cérébraux, vous voyez."
02:17:09 "Plutôt à l'intérieur, et surtout dans ces zones-là, il y a la mémoire."
02:17:14 "Et en fait, quand on bulle, quand on croit buller, au contraire, on fait travailler notre mémoire."
02:17:19 "Donc cette chanson, en fait, c'est que du mensonge."
02:17:22 "On fait travailler notre mémoire."
02:17:26 "Notre mémoire du passé, mais aussi ce qu'on appelle la mémoire du futur."
02:17:30 "C'est-à-dire qu'on va se projeter, on va imaginer ce qu'on pourrait faire, ce qu'on peut devenir."
02:17:35 "Donc ça libère aussi la créativité pendant ces moments de repos."
02:17:39 "On est aussi là, on remet en cause tous nos souvenirs, toute notre histoire."
02:17:43 "Ce qu'on appelle la mémoire autobiographique, personnelle."
02:17:46 "Ça favorise aussi la connaissance, l'intérêt pour autrui."
02:17:50 "On pense à l'autre, à ses amis, à sa famille, etc."
02:17:53 "Et puis, voilà, j'ai tout marqué, notre créativité, notre méchant, nos projets."
02:17:59 "Donc voilà, ce que je suis en train de vous dire, c'est que les vacances, c'est essentiel."
02:18:04 "Voilà, c'est tout."
02:18:05 "Et les vacances, c'est pas juste."
02:18:07 "Il faut pas se mettre un agenda de ministre."
02:18:09 "Voilà, je vais faire tel croisière, je vais faire tel escale, je vais aller visiter tel truc et tout."
02:18:13 "Je vais rester connectée sur mon smartphone ou sur ma tablette."
02:18:15 "Non, c'est pas ça."
02:18:16 "Les vacances, c'est fait pour buller."
02:18:18 "C'est fait pour devenir..."
02:18:19 "Mais on peut avoir mauvaise conscience à rien faire."
02:18:21 "Il faut pas avoir mauvaise conscience."
02:18:22 "Moi, j'aime pas, je sais pas..."
02:18:23 "Donc pour ceux qui sont encore en vacances, bullez au maximum."
02:18:26 "C'est important, il y a même des études qui ont révélé que plus on..."
02:18:29 "Quand on travaille et on bulle, on aurait un quotient intellectuel plus élevé."
02:18:35 "Parce que ça favorise, en fait, d'autres zones du cerveau."
02:18:38 "Ah ben voilà."
02:18:39 "Non, mais ce que je veux dire, je le dis en riant."
02:18:43 "Mais il y a des chercheurs qui travaillent justement à trouver des moyens."
02:18:48 "Et à savoir quelle serait la fréquence idéale pour alterner ces deux réseaux du cerveau."
02:18:54 "Et je rappelle quand même que pour ceux qui ne sont pas en vacances, qui n'ont pas eu l'occasion de partir ou qui n'auront pas l'occasion de partir."
02:19:00 "Vous pouvez reproduire le mode par défaut en marchant, en faisant du vélo, en faisant de la randonnée, en faisant du bateau."
02:19:07 "Donc on peut aussi activer ce réseau par défaut en faisant ces activités-là."
02:19:13 "Et restons déconnectés au maximum et vive les vacances."
02:19:16 "Merci Melithe."
02:19:18 Vous avez regardé votre programme avec farmazon.fr
02:19:22 Le confort de commander en ligne en soutenant votre pharmacie.
02:19:25 8h48. Merci d'avoir choisi CNews pour démarrer votre journée.
02:19:33 Dans un instant, ce sera Pascal Praud avec tous ses invités pour l'Or des pros.
02:19:37 Et nous on se retrouve demain matin dès 5h55 avec Chana Lusso, avec le Dr Brigitte Millot, avec Gauthier Lebrecht, avec Alexandra Blanc et Lomique Guillot.
02:19:46 Belle journée à vous sur CNews.
02:19:48 ...