• l’année dernière
Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

Category

🗞
News
Transcription
00:00:00 Il est bientôt 6h, merci d'être avec nous.
00:00:03 Vous regardez la matinale de CNews à la une ce matin.
00:00:05 Les arrivées massives de migrants sur l'île italienne de Lampedusa inquiètent les Européens.
00:00:12 Réunion aujourd'hui au ministère de l'Intérieur.
00:00:15 On est allé à la frontière franco-italienne où des migrants, principalement africains,
00:00:19 attendent avant d'entrer en France.
00:00:21 Une mère de famille frappée par son ex-compagnon à coup de fer à repasser.
00:00:26 Cette terrible agression s'est déroulée en Essonne.
00:00:30 L'agresseur s'en est pris à la femme devant ses enfants et a filmé la scène.
00:00:35 Les agressions dans les transports en commun ne cessent d'augmenter.
00:00:39 L'année dernière, il y a eu près de 125 000 victimes de vols et de violences.
00:00:43 On va vous donner les derniers chiffres.
00:00:45 Le 15 de France a battu l'Uruguay 27 à 12 hier soir en Coupe du Monde de rugby.
00:00:52 Une deuxième victoire laborieuse, plus laborieuse que face à la Nouvelle-Zélande pour les Bleus,
00:00:58 nous dira Guillaume Figuel.
00:01:00 L'ABCE, la Banque Centrale Européenne, annonce une augmentation des taux.
00:01:04 Quel impact sur les taux de crédit immobilier ?
00:01:07 C'est important la réponse de l'homique Guillaume dans un instant.
00:01:12 Lampedusa totalement dépassée par l'immigration illégale.
00:01:16 En seulement 48 heures, près de 7 000 migrants sont arrivés à bord d'embarcations de fortune
00:01:21 sur l'île italienne, soit l'équivalent de la population locale.
00:01:24 C'est du jamais vu.
00:01:25 Et conséquent, certains de ces migrants veulent rejoindre la frontière franco-italienne.
00:01:29 A Vintimille, dernière ville avant la France, beaucoup d'entre eux rêvent de rejoindre notre pays.
00:01:34 Reportage sur place signé Fabrice Elsner avec le récit de Micael Dos Santos.
00:01:39 Depuis plusieurs semaines, Daphi et François errent dans les rues de Vintimille.
00:01:43 Arrivés depuis la Tunisie, avec quelques euros en poche,
00:01:47 les deux migrants guinéens peinent à se nourrir.
00:01:49 Leur objectif, rejoindre la France.
00:01:51 Je n'arrive pas à m'adapter dans les autres pays à ce qui concerne la langue.
00:01:55 On ne peut pas dire 100% qu'il y a travail en France,
00:01:57 parce qu'il y a beaucoup de Français qui sont là-bas et qui ne travaillent même pas.
00:02:01 Donc on vient pour tenter nos sens.
00:02:03 Pour traverser la frontière, les deux hommes privilégient les montagnes.
00:02:07 Passer en train s'avère beaucoup plus compliqué.
00:02:09 J'ai été arrêté deux fois par la police française et j'ai été refoulé.
00:02:13 Tous ces trains sont contrôlés.
00:02:15 Certains des habitants de Vintimille ne supportent plus la présence de ces migrants,
00:02:19 synonyme pour eux d'insécurité.
00:02:22 Ce n'est pas possible de se promener tranquillement.
00:02:24 Ils font des bagarres, ils picolent.
00:02:27 Surtout le soir, la nuit, au bord de mer.
00:02:31 À l'heure de trouver des solutions, les propositions sont plus ou moins radicales.
00:02:35 Il faut commencer à dire stop.
00:02:37 Première chose, vous n'avez pas une maison, vous n'avez pas un travail,
00:02:40 vous ne parlez pas la langue.
00:02:41 Il faudrait en Europe se partager les problèmes.
00:02:45 Une solidarité européenne qui tarde à se faire sentir.
00:02:48 L'Allemagne a fait savoir ces dernières heures qu'elle n'acceptait plus les migrants venant d'Italie.
00:02:54 La réaction de la France, Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur,
00:02:56 organise une réunion aujourd'hui, Gauthier Lebret.
00:02:59 Oui, une réunion d'urgence Place Beauvau au ministère de l'Intérieur
00:03:02 pour tenter de trouver des solutions suite à l'arrivée en 48 heures de 7000 migrants à Lampedusa.
00:03:08 Gérald Darmanin était en début de semaine non loin de Vintimille,
00:03:10 qu'on vient de voir dans le reportage, à Menton pour visiter des postes frontaliers,
00:03:14 là où il y a beaucoup de passages entre l'Italie et la France.
00:03:17 Il a promis plus de force de l'ordre et plus de contrôle à Menton pour essayer de freiner ces arrivées.
00:03:24 C'était juste avant l'arrivée de ces 7000 migrants à Lampedusa.
00:03:28 Il faut dire que vous vous souvenez qu'on est parfois dans une crise diplomatique avec l'Italie
00:03:31 suite aux sorties du ministre de l'Intérieur qui avait dit que Giorgia Melloni n'avait strictement rien à régler.
00:03:36 C'est vrai qu'elle s'est fait élire en promettant que ça allait s'arrêter,
00:03:39 forcée de constater qu'elle n'y arrive pas, pas plus qu'un Rishi Sunak et qu'un Brexit au Royaume-Uni.
00:03:43 Alors les pays qui s'en sortent à peu près au sein de l'Union européenne, c'est la Pologne, c'est la Hongrie,
00:03:49 mais en s'affranchissant des règles de l'Union européenne.
00:03:51 Et puis c'est le Danemark qui a des exceptions aux traités européens.
00:03:54 Donc voilà, on est sans doute au début d'une crise migratoire qui sera plus longue et plus profonde
00:03:59 dans les semaines et dans les années à venir.
00:04:01 Merci Gauthier.
00:04:01 Une femme de 31 ans, violemment agressée par son ex-compagnon chez elle à Attis, Mont-Saint-Naissonne.
00:04:07 Défait d'une rare violence puisque l'homme l'a roué de coups et l'a brûlée au fer à repasser devant deux de ses enfants.
00:04:13 Il l'a également obligé à se déshabiller pendant qu'il filmait la scène romain.
00:04:17 Regardons le profil de cet individu.
00:04:20 Il est congolais, situation irrégulière, connu des services de police.
00:04:25 Il n'est pas le père des enfants.
00:04:27 Il a réussi à s'enfuir.
00:04:28 Il est évidemment activement recherché par les autorités, comme on dit, à Minat Adem.
00:04:36 C'est ici, devant cet immeuble non loin de la gare d'Attis-Mons, dans l'Essonne,
00:04:41 qu'une jeune femme de 31 ans a violemment été agressée par son ex-compagnon.
00:04:46 Mardi matin, à 8h30, mes collègues sont appelés pour une personne qui déambulait dans la rue,
00:04:52 qui se présentait sans habille et qui présentait des plaies sur le corps et des traces de fer à repasser.
00:05:01 C'est à cette voisine que la victime a confié le début de son calvaire.
00:05:06 Il l'a tirée au sol et en gros, il l'a déshabillée.
00:05:10 Elle a voulu chercher de l'aide, donc elle est venue sonner chez moi,
00:05:13 mais le problème, c'est que moi, je dormais, donc je n'ai pas entendu l'interphone.
00:05:16 Et c'est après, en gros, que j'ai vu qu'il y avait plein de policiers, etc. ici.
00:05:20 Et c'est là, après, que j'ai compris que c'était pas ça.
00:05:23 La jeune femme a également été filmée contre son gré.
00:05:27 Tout cela sous les yeux de deux de ses enfants, âgés de 8 et 10 ans.
00:05:32 Que ce soit la mère et les enfants ont été examinés par un médecin,
00:05:36 un apport psychologique a été fait.
00:05:39 L'auteur présumé, âgé de 30 ans et de nationalité congolaise,
00:05:43 ne serait pas le père de ses enfants.
00:05:45 La souffrance vécue par la jeune femme marque encore les esprits.
00:05:49 Très choquant, très choquant.
00:05:51 Franchement, pour qu'un homme fasse ça à une femme, c'est inadmissible.
00:05:54 On ne s'attendait clairement pas à ça.
00:05:56 C'était quand même assez... C'est une résidence qui est assez calme.
00:05:59 Une enquête a été ouverte par le parquet d'Evry.
00:06:04 Michel Opeti, l'ex-archevêque de Paris,
00:06:07 blanchit des soupçons d'agression sexuelle.
00:06:09 En l'absence d'infractions, le parquet de Paris a classé l'affaire sans suite.
00:06:13 Hier soir, l'enquête portait sur des échanges écrits
00:06:17 entre M. Opeti et une paroissienne.
00:06:20 Il a donc été totalement blanchi.
00:06:22 Il n'y a pas d'infractions.
00:06:25 En France, les agressions dans les transports en commun sont en hausse.
00:06:28 Le ministère de l'Intérieur recense près de 125 000 victimes de vols et violences
00:06:32 l'année dernière, Chana.
00:06:33 Oui, alors c'est 2 % de plus par rapport à 2021.
00:06:35 Mais le chiffre qui inquiète est celui du nombre de victimes de violences sexuelles.
00:06:39 Il a augmenté de 13 % en un an.
00:06:42 Alors et vous, est-ce que vous vous sentez en sécurité
00:06:44 quand vous êtes dans les transports en commun ?
00:06:46 Écoutez vos réponses, on est allés vous poser la question.
00:06:48 Je fais en sorte de ne pas rester super tard non plus
00:06:51 et d'être super méfiante et faire attention.
00:06:54 J'évite de juste rentrer trop tard chez moi, mais sinon ça va.
00:06:59 Quand il y a des petites racailles qui s'amusent à foutre le bordel dans la rame,
00:07:04 c'est vrai que ce n'est jamais très amusant.
00:07:05 Je me sens en sécurité.
00:07:07 Après, j'évite de sortir les soirs et les matins très tôt.
00:07:12 Dans la journée, oui, ça se passe bien dans l'ensemble.
00:07:15 Voilà, est-ce que vous, vous avez peur dans les transports en commun ?
00:07:19 Bon, il ne faut pas avoir peur tout le temps,
00:07:21 mais effectivement, il faut se méfier.
00:07:22 125 000 vols et violences, c'est une réalité et c'est en augmentation.
00:07:27 Je crois aux forces de l'écrit.
00:07:30 Bon, c'est le titre de la tribune de Gabriel Attal,
00:07:32 qui s'inspire évidemment de la célèbre formule de François Mitterrand.
00:07:35 Je crois aux forces de l'esprit.
00:07:38 Le ministre de l'Éducation nationale qui veut défendre l'écriture.
00:07:41 Et il écrit dans cette tribune publiée dans Le Monde.
00:07:44 Près d'un élève sur trois ne sait pas lire ou écrire convenablement.
00:07:48 À son entrée en sixième, une baisse de niveau qu'il faut nommer sans farce, sans détour.
00:07:53 C'est une urgence républicaine.
00:07:55 Un sur trois qui ne sait pas lire et écrire convenablement, c'est énorme.
00:07:59 Surtout à son entrée en sixième, il devrait savoir lire.
00:08:02 Et bien, un sur trois ne savent pas lire.
00:08:04 Nous devrons travailler à ce qu'en CM2, chaque semaine,
00:08:08 les élèves produisent au moins un texte libre,
00:08:11 que ce soit de l'écriture et pas des textes à trous.
00:08:14 Il veut en finir, regardez, nous devons abolir les textes à trous
00:08:17 dans les apprentissages, au cours moyen et au collège.
00:08:20 Il veut remettre l'écriture et la langue française au cœur de l'enseignement.
00:08:27 Heureusement, mais c'est vrai que ce chiffre un sur trois,
00:08:30 qui ne sait pas lire ou écrire.
00:08:32 Gauthier Lebrecht voulait y intervenir.
00:08:33 Et pour qu'un élève sache lire ou écrire,
00:08:36 c'est bien qu'il y ait un professeur devant lui.
00:08:37 Et on oublie de le dire, mais il n'y a pas toujours un prof devant chaque classe.
00:08:40 C'était un engagement de Gabriel Attal avant l'été.
00:08:42 Et ce n'a pas été le cas au moment de la rentrée.
00:08:44 On a beaucoup parlé de la baïa, de cette déclaration aujourd'hui,
00:08:46 mais il y a cette réalité aussi.
00:08:47 Ce matin, on vous raconte cette histoire incroyable, Chanan.
00:08:50 Oui, en fait, un couple de Lyonnais qui avait perdu une alliance
00:08:53 dans la mer Méditerranée au Gros du Roi, l'a retrouvé un an après.
00:08:57 Grâce à un détecteur de métaux, nos équipes ont pu s'entretenir
00:09:01 avec Djamel et Cécile encore très émus.
00:09:03 Tony Pettaro.
00:09:04 Je fais énormément l'attention de ne pas la perdre.
00:09:09 Ah non, deux fois, c'est pas possible.
00:09:13 C'est une alliance qu'il pensait perdue à tout jamais.
00:09:16 Alors qu'il se baignait dans la Méditerranée,
00:09:19 Djamel a laissé tomber sa bague dans le sable
00:09:21 avant de s'en apercevoir le lendemain.
00:09:23 En faisant un selfie, c'est là que ma femme me dit
00:09:26 "Tabac, elle est où, ton alliance ?"
00:09:29 Je lui dis "Ah, ça m'a fait un vide, ça m'a fait quelque chose"
00:09:35 et je lui dis "Je pense que je l'ai perdue".
00:09:38 Aussitôt, sa femme Cécile poste une annonce sur les réseaux sociaux
00:09:42 pour tenter de retrouver le bijou.
00:09:44 Mon mari a perdu le 15 août sur la plage du Boucané au Gros du Roi son alliance.
00:09:49 Merci de partager un maximum.
00:09:51 Les mois passent et un an après, l'improbable se produit.
00:09:55 Elle regarde le message et elle regarde comme ça
00:09:59 et elle n'y croyait pas, elle pensait que c'était encore des gens qui disaient
00:10:02 "Bah, ma bague, on ne l'a pas trouvée".
00:10:04 Romain qui m'écrit "Cécile, je crois que j'ai quelque chose qui vous appartient"
00:10:09 et puis on voit la photo de l'alliance.
00:10:12 Voilà, et son gloube a pleuré.
00:10:15 Sur l'émotion.
00:10:16 On n'y croyait pas, je ne pensais pas qu'on aurait pu avoir autant d'émotion
00:10:21 pour une bague.
00:10:23 Une belle histoire que ce couple de Lyonnais n'est pas près d'oublier.
00:10:26 Ce n'était pas gagné d'avance de retrouver là.
00:10:30 Mais quelle chance, c'est incroyable.
00:10:31 De retrouver une aiguille dans une botte de foin.
00:10:34 Gauthier, faites attention à la mienne.
00:10:36 Je fais attention.
00:10:36 Quand vous faites des selfies.
00:10:37 Et pas la perte sur le plateau de la matinale.
00:10:40 La maison est honnête.
00:10:41 La maison est honnête, absolument.
00:10:43 Bon, Jean Dujardin répond à la gauche qui gâche la fête.
00:10:47 Vous savez, on avait entendu certaines voix critiquer la cérémonie d'ouverture
00:10:51 de la Coupe du monde de rugby, prétextant que ça ne représentait pas
00:10:53 la France d'aujourd'hui.
00:10:55 Il répond à ces critiques, franchement, qui étaient à côté de la plaque.
00:10:58 Alors, il écrit, on va voir ensemble sur son compte Instagram.
00:11:01 Je tombe à la renverse.
00:11:03 Je n'aurais jamais pensé que ma participation à la cérémonie
00:11:06 d'ouverture de la Coupe du monde de rugby déclencherait un tel
00:11:08 déferlement de commentaires politiques et médiatiques.
00:11:11 C'est énormément de boulot.
00:11:14 Il y a énormément de bénévoles qui ont travaillé dans cette cérémonie.
00:11:18 Plusieurs mois de répétition.
00:11:20 Tout ça pour que certains esprits tristes viennent tout critiquer.
00:11:24 Bon, il n'est pas très content.
00:11:26 Au fond, je les laisse à leur débat.
00:11:27 Ce qui est vraiment hallucinant, c'est que c'est ceux qui parlent
00:11:29 sans cesse du vivre ensemble du matin au soir, qui refusent de se fédérer
00:11:32 autour, justement, d'un événement fédérateur qui devrait tous nous rassembler.
00:11:35 Le sport, justement.
00:11:37 Le 15 de France a enchaîné une deuxième victoire hier soir
00:11:50 contre l'Uruguay à Lille, Guillaume Fiole.
00:11:52 Oui, une victoire 27 à 12, mais elle a été longue à se dessiner.
00:11:56 Cette victoire pour les Bleus, qui ont même été menées en début de match
00:12:01 après cet essai inscrit par l'Uruguay, après même pas six minutes de jeu.
00:12:07 Mais ils ont réagi avec cet essai d'Antoine Astoy.
00:12:10 Mais l'Uruguay n'a rien lâché et a inscrit un deuxième essai
00:12:14 en début de seconde période.
00:12:15 Dans la foulée, Peato Movaca a redonné de l'air au 15 de France
00:12:19 avant que le jeune Louis-Biel Biarré ne scelle ce succès.
00:12:25 Alors, à la fin de la rencontre, les Bleus étaient conscients
00:12:27 de ne pas avoir réalisé un grand match, Guillaume.
00:12:28 Oui, il y avait deux sentiments qui dominaient à la fin de la rencontre.
00:12:32 La satisfaction d'avoir gagné, mais aussi la frustration
00:12:35 d'avoir rendu une copie très moyenne.
00:12:38 Ils ont été nombreux, les Bleus, à expliquer cette mauvaise prestation.
00:12:44 Mais ils ont retenu cette victoire et pour l'instant,
00:12:47 ils occupent la première place du groupe. C'est le principal pour eux.
00:12:50 Alors, de leur côté, les supporters étaient évidemment heureux de la victoire.
00:12:53 Ça oui. Et puis, ils n'ont pas manqué de la fêter, surtout cette victoire
00:12:56 devant le stade Pierre-Morois, dans une ambiance bon enfant.
00:13:00 Certains, je ne sais pas si on va pouvoir les images,
00:13:03 parce qu'on avait des images de supporters, les voilà.
00:13:05 Certains avaient même sorti leur plus beau costume d'Obelix, d'Astérix
00:13:10 ou même encore de Panoramix.
00:13:15 Alors que d'autres ont entonné avec ferveur la Marseillaise.
00:13:19 On espère en tout cas revoir les mêmes images dans une semaine
00:13:23 après le troisième match contre la Namibie.
00:13:26 Bon, Obélix, le drapeau bleu, blanc, rouge, le coq.
00:13:29 J'espère que ça ne va pas choquer.
00:13:31 Rien n'est moins sûr.
00:13:32 Rien n'est moins sûr.
00:13:33 J'espère que ça ne va pas choquer les esprits tristes.
00:13:35 Voilà. Allez, merci beaucoup, Guillaume.
00:13:37 Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère,
00:13:42 premier distributeur automobile en France.
00:13:45 Afflux record de migrants sur l'île italienne de Lampedusa.
00:13:49 On en parle évidemment et on ira en Italie retrouver notre correspondante
00:13:55 Nathalie Mendeza.
00:13:55 A tout de suite.
00:13:56 C'est News, il est 6h17.
00:14:01 Merci d'être avec nous.
00:14:02 On va aller en Italie dans un instant pour parler de la crise des migrants.
00:14:05 Mais tout d'abord, le Point Info avec Chanel Ousto.
00:14:07 Le procès des deux jeunes accusés d'avoir tué Philippe Monguillo
00:14:13 s'ouvre aujourd'hui à Pau en juillet 2020.
00:14:16 Ce chauffeur de bus de Bayonne avait été roué de coups par ses passagers
00:14:19 qui refusaient de porter le masque.
00:14:21 Cette affaire avait ému la France entière et l'enjeu de ce procès sera,
00:14:24 entre autres, d'étudier les images de vidéosurveillance,
00:14:27 puisque les deux parties les interprètent différemment,
00:14:29 notamment au moment du coup fatal.
00:14:31 Emmanuel Macron assistera bien à la messe célébrée par le pape François
00:14:36 à Marseille.
00:14:37 Elle aura lieu le 23 septembre prochain au Stade Vélodrome.
00:14:39 Pour certains politiques, il s'agit d'une entorse à la laïcité,
00:14:43 mais l'entourage du président de la République se défend.
00:14:45 La séparation entre l'Église et l'État n'exclut, je cite,
00:14:49 absolument pas que la République entretienne des relations
00:14:51 avec tous les cultes.
00:14:53 Et puis, la hausse des prix d'électricité.
00:14:55 La Commission de régulation de l'énergie prévoit une augmentation de 10 à 20%
00:15:00 des tarifs réglementés début de l'année prochaine.
00:15:02 Bruno Le Maire, ministre de l'Économie et des Finances,
00:15:04 a exclu cette possibilité hier à 8h10.
00:15:07 Agnès Pagny-Runacher, ministre de la Transition énergétique,
00:15:10 sera l'invité de la grande interview de Romain Désarbre.
00:15:13 Voilà, 8h10, on va parler de prix de l'électricité, pas que, mais notamment.
00:15:17 Le centre d'accueil de Lampedusa est complètement débordé.
00:15:22 En seulement 48 heures, près de 7000 migrants sont arrivés
00:15:25 à bord d'embarcations.
00:15:27 Tout ça est organisé par des passeurs.
00:15:29 Ce centre ne pouvant héberger à Lampedusa que 400 personnes,
00:15:34 des familles sont contraintes de dormir dehors sur des lits de fortune.
00:15:36 Certains de ces migrants ont déjà été transférés vers la Sicile.
00:15:40 Les informations de notre correspondante en Italie, Natalia Mendoza.
00:15:43 C'est un afflux sans précédent de migrants,
00:15:46 celui auquel on a assisté ces deux derniers jours à Lampedusa.
00:15:49 6800 personnes ont débarqué sur ces côtes du jamais vu.
00:15:53 Dans cette île, le point le plus au sud de l'Europe,
00:15:57 à seulement une centaine de kilomètres des côtes africaines.
00:16:00 Le prêtre de Lampedusa parle d'apocalypse.
00:16:04 Le maire de l'île évoque lui une situation ingérable.
00:16:08 Le gouvernement a déployé des avions et des navires militaires
00:16:12 pour faciliter les transferts de migrants vers d'autres régions du pays.
00:16:16 Mais cela ne suffit pas.
00:16:18 L'unique centre d'accueil qui a une capacité de 400 personnes
00:16:21 se retrouve avec dix fois plus de personnes
00:16:25 et donc pas assez de lits, pas assez de nourriture.
00:16:28 On voit les migrants qui déambulent dans les rues de l'île
00:16:31 à la recherche de vivres et de biens de première nécessité.
00:16:35 Face à cette situation, le conseil communal, pour sa part,
00:16:40 a déclaré l'état d'urgence.
00:16:42 Voilà, il y a huit heures et demie, on sera avec Marion Maréchal,
00:16:46 vice-présidente de Reconquête.
00:16:47 Elle sera en direct avec nous depuis l'île italienne de Lampedusa,
00:16:51 où elle a atterri hier soir.
00:16:53 Marion Maréchal, huit heures et demie dans la matinale CNews.
00:16:56 L'inflation a-t-elle vidé les poches des ados ?
00:17:00 Bon, on parle de l'argent de poche en moyenne.
00:17:03 Les parents donnent 36 euros d'argent de poche à leurs enfants chaque mois.
00:17:08 C'est une moyenne, évidemment.
00:17:09 Tiens, Jean-Prévit, le MIC, vous donnez combien, vous, à vos enfants ?
00:17:11 Moi, j'en ai quatre, alors ça fait un budget.
00:17:13 - Ah oui, c'est un budget ! - Ça grimpe vite, là !
00:17:15 - Donc c'est en fonction de l'âge ? - Exactement.
00:17:18 - Oui. - Il y a des paliers.
00:17:19 D'année en année, il y a des augmentations automatiques.
00:17:21 C'est ça, avec l'âge à l'ancienneté.
00:17:23 À l'ancienneté, à l'ancienneté.
00:17:25 Je suis très étonné parce qu'on en parlait avec Shannon.
00:17:26 Nous, nos parents ne nous donnent plus 36 euros par mois.
00:17:28 - Ah oui, mais vous avez fait 15 ans, donc... - Oui, mais je ne pensais pas que ça s'arrêtait.
00:17:31 On ne nous avait pas prévenu, on ne nous avait pas dit que c'était terminé.
00:17:34 Alors, ces 36 euros, c'est une somme variable selon les régions.
00:17:39 C'est le résultat d'un baromètre PIXPAY pour Teenage Lab.
00:17:42 Pour en savoir plus, Mathilde Cuvillers-Flornois, Laurence Ellarié et Fabrice Esner
00:17:46 sont allés interroger enfants et parents.
00:17:47 Le montant de l'argent de poche des adolescents n'a pas échappé à l'inflation.
00:17:53 Pourtant, selon le dernier baromètre réalisé par la startup PIXPAY,
00:17:57 les adolescents sont plus nombreux à recevoir de l'argent de poche,
00:18:00 soit 7% de plus que l'année dernière.
00:18:03 En fait, les parents n'ont pas forcément envie de rogner
00:18:06 sur le budget d'argent de poche qu'ils vont donner à leur enfant,
00:18:08 même dans un contexte compliqué, inflationniste.
00:18:11 C'est un moment très symbolique pour l'adolescent.
00:18:13 Concrètement, les adolescents âgés entre 10 et 18 ans
00:18:17 reçoivent en moyenne 36 euros par mois.
00:18:19 C'est 3 euros de plus par rapport à l'année dernière
00:18:22 et 5 euros de plus qu'en 2021.
00:18:25 Mais alors, comment les adolescents dépensent-ils leur argent de poche ?
00:18:28 Ça, je vais manger avec mes amis.
00:18:30 Ça, je vais économiser pour acheter des habits.
00:18:33 Je m'achète quelques trucs.
00:18:35 Des fois, je m'achète des trucs pour la play et tout pour jouer.
00:18:37 Je m'achète des vêtements parfois, des livres.
00:18:40 Avec l'augmentation du coût de la vie pour cette maman,
00:18:43 l'argent de poche est un petit sacrifice à faire,
00:18:45 responsabilisant pour son fils.
00:18:47 C'est ça, la nécessité de l'argent de poche,
00:18:50 pour qu'il puisse au moins gérer son budget,
00:18:56 même si c'est petit, mais par rapport à son âge.
00:18:58 C'est déjà bien.
00:19:00 D'après l'étude, en France, c'est en Normandie
00:19:03 que les adolescents recevraient le plus petit montant d'argent de poche.
00:19:06 En tête du classement, les adolescents corse
00:19:08 auraient un budget moyen de 49 euros par mois.
00:19:11 Voilà, c'est un budget, l'argent de poche des ados.
00:19:16 Allez, immobilier, les taux de crédit vont-ils baisser
00:19:19 l'année prochaine ?
00:19:20 On en parle dans un instant avec vous, Lomid Guillaume.
00:19:22 À tout de suite.
00:19:23 L'économie avec vous, Lomid Guillaume.
00:19:36 On annonce une nouvelle remontée des taux directeurs
00:19:40 de la Banque centrale européenne.
00:19:41 Mais quelles conséquences cela aura-t-il pour vous,
00:19:44 pour nous au quotidien ? Expliquez-nous.
00:19:46 Eh bien Romain, si vous avez des projets d'achat,
00:19:49 vous, vous qui nous regardez, évidemment,
00:19:51 immobilier, automobile ou autre,
00:19:53 vous avez forcément constaté que les taux pour emprunter
00:19:55 ont considérablement augmenté ces derniers mois.
00:19:57 Pour l'immobilier, on est passé en 18 mois d'un taux très faible
00:20:01 de 1 % à 4,05 % aujourd'hui en moyenne
00:20:05 pour un emprunt sur 20 ans.
00:20:07 Pour une voiture, c'est entre 4 et 6 % pour un emprunt sur 36 mois.
00:20:11 Mais alors, attention, parce que ces taux vont malheureusement
00:20:13 encore augmenter et c'est la conséquence directe
00:20:16 de l'annonce hiérère par la Banque centrale européenne, la BCE.
00:20:19 D'une nouvelle remontée de ces taux directeurs.
00:20:21 Avec cette remontée des taux directeurs,
00:20:23 ça va coûter plus cher aux banques de se financer
00:20:26 et donc elles vont à leur tour faire payer plus cher les crédits
00:20:28 aux consommateurs.
00:20:30 Parenthèse en passant qui n'a rien à voir,
00:20:31 ça va aussi renchérir le coût de la dette pour la France.
00:20:34 Mais avec des taux si hauts, plus personne n'a les moyens d'acheter.
00:20:37 Non, en effet, la solvabilité et la capacité d'emprunt des ménages
00:20:40 fondent au rythme de la remontée des taux.
00:20:43 Prenez par exemple cette étude des notaires du Grand Paris publiée hier.
00:20:47 82% des franciliens estiment qu'il est beaucoup plus difficile
00:20:50 de devenir propriétaire qu'il y a 20 ans en Ile-de-France
00:20:53 et que l'accession à la propriété est devenue quasiment impossible
00:20:57 pour les jeunes générations.
00:20:59 Seulement 23% des locataires aujourd'hui envisagent d'acheter un logement.
00:21:03 Ils étaient encore 27% l'année dernière.
00:21:05 Mais c'est voulu.
00:21:06 Oui, c'est voulu parce que si la Banque centrale remonte les taux,
00:21:09 c'est pour lutter contre l'inflation.
00:21:11 Ainsi, il devient plus intéressant d'épargner que d'acheter.
00:21:14 Ça diminue la demande.
00:21:15 Et donc, quand il y a moins de monde, l'inflation finit par baisser.
00:21:18 C'est ce qu'espère la BCE.
00:21:20 À quoi faut-il s'attendre du coup pour l'année prochaine, Lomi ?
00:21:22 Eh bien, clairement, tant qu'il y aura de l'inflation,
00:21:24 les taux vont rester hauts.
00:21:25 Bruno Le Maire a donné hier ses prévisions pour 2023.
00:21:27 Après 4,9% d'inflation, il attend 2,6% d'inflation en 2024.
00:21:33 Il faut donc s'attendre à ce que les taux restent stables à 2024.
00:21:36 Mais a priori, ils ne baisseront pas.
00:21:38 -C'était votre programme avec Lesia, assureur d'intérêt général.
00:21:47 -6h28, le temps, Alexandra Blanc.
00:21:50 C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscine.
00:21:55 Mondial Piscine, l'art de donner vie à vos rêves.
00:21:59 -La météo avec vous, Alexandra.
00:22:01 Très belle journée en perspective aujourd'hui,
00:22:03 avec une dégradation demain dans le sud.
00:22:05 -Oui, en effet, dégradation prévue pour ce week-end.
00:22:08 La journée de samedi sera globalement assez agréable
00:22:11 sur les deux tiers du pays.
00:22:13 Mais attention, si vous êtes autour du golfe du Lion
00:22:15 ou encore du côté des Cévennes, on aura de fortes pluies
00:22:18 à partir de demain matin, avec localement
00:22:21 peut-être quelques inondations, vraiment beaucoup d'eau
00:22:24 attendue autour du golfe du Lion ou encore sur les bouches du Rhône.
00:22:27 Température qui va rester quant à elle estivale.
00:22:29 Et puis dimanche, on va de nouveau avoir des orages par le Nord-Ouest.
00:22:33 Alors au programme aujourd'hui, un temps très lumineux.
00:22:35 C'est vraiment la plus belle journée de la semaine,
00:22:37 avec du soleil au Nord comme au Sud ce matin.
00:22:39 Parfois localement, quelques petits brouillards
00:22:41 près des Côtes de la Manche et quelques entrées maritimes
00:22:43 autour du golfe du Lion avec le maintien du vent d'autant.
00:22:46 Et puis dans l'après-midi, une après-midi splendide
00:22:48 en perspective du Grand-Botan quasiment partout.
00:22:51 Quelques nuages sur les Alpes ou encore sur les frontières de l'Est.
00:22:53 Attention, renforcement du vent autour du golfe du Lion.
00:22:57 Le vent d'autant qui va souffler assez fort sur le midi toulousain.
00:23:00 Côté température, ça remonte ce matin.
00:23:02 Température relativement douce, 15 à Paris, 16 degrés le long de la Garonne
00:23:05 ou encore 20 degrés à Nice.
00:23:07 Et dans l'après-midi, les températures resteront estivales.
00:23:10 On va de nouveau atteindre les 30 degrés,
00:23:12 principalement entre la Vendée, le centre-valle de Loire
00:23:15 ou encore en remontant vers les régions de l'Est.
00:23:18 On retrouvera également des températures estivales
00:23:21 dans le Sud-Ouest avec 30 degrés à Bordeaux ou encore à Toulouse.
00:23:24 La suite du programme, tant que des conditions météo mitigées,
00:23:27 excepté, vous le voyez du côté de la Seine-Maritime
00:23:30 où l'on aura du grand beau temps ce week-end, surtout samedi
00:23:32 puisque dimanche, on pourrait de nouveau avoir quelques orages.
00:23:36 -C'était La Météo avec Mondial Piscine.
00:23:40 ...
00:23:42 Mondial Piscine, l'art de donner vie à vos rêves.
00:23:44 -Ces News, il est bientôt 6h30.
00:23:47 Merci d'être avec nous.
00:23:48 Vous regardez la matinale de ces News à la une ce matin.
00:23:51 Quatre accusés dans le box, aujourd'hui à Pau,
00:23:54 au procès des quatre individus accusés d'avoir tué Philippe Monguilhau,
00:23:59 chauffeur de bus à Bayonne.
00:24:01 Il n'avait pas apprécié que Philippe Monguilhau leur demande
00:24:03 de payer le ticket et de porter un masque.
00:24:06 Le président de la République se rendra bien à la messe
00:24:08 célébrée par le pape à Marseille samedi 23 septembre.
00:24:12 Il n'y a aucune atteinte à la laïcité.
00:24:14 On va en parler avec vous, Gautier.
00:24:17 Le nombre de traversées de migrants en Méditerranée
00:24:20 organisées par des passeurs ont presque doublé en un an
00:24:25 sur les six premiers mois de l'année.
00:24:26 On va y revenir dans le détail dans ce journal.
00:24:29 Et puis Jean Dujardin répond aux critiques de la cérémonie
00:24:33 d'ouverture de la Coupe du monde de rugby.
00:24:34 L'acteur n'en revient pas.
00:24:36 "Je tombe à la renverse", écrit-il sur Instagram.
00:24:39 Le procès des deux jeunes accusés d'avoir tué Philippe Monguilhau
00:24:45 s'ouvre aujourd'hui à Pau.
00:24:46 En juillet 2020, ce chauffeur de bus de Bayonne avait été roué de coup
00:24:50 par des passagers qui refusaient de porter le masque.
00:24:53 Il y aura quatre personnes au total dans le box.
00:24:55 Cela avait ému la France entière.
00:24:57 Mais cette affaire est complexe puisque les deux parties
00:25:00 interprètent les images de vidéosurveillance différemment,
00:25:03 notamment au moment du coup fatal.
00:25:04 Retour sur les faits dans ce reportage d'Antoine Estève
00:25:07 et de Jérôme Rampenau.
00:25:08 L'altercation se déroule entre l'intérieur du bus et cette plateforme.
00:25:13 Les images de vidéosurveillance décryptées par les policiers
00:25:16 montrent un échange de coups entre les agresseurs et le chauffeur du bus.
00:25:19 L'avocat du principal accusé réfute les coups ayant entraîné la mort.
00:25:23 Il évoque une chute mortelle de Philippe Monguilhau.
00:25:26 Philippe Monguilhau tombe en arrière,
00:25:28 sa tête heurte malheureusement le sol de la plateforme
00:25:32 et il ne se relève pas.
00:25:33 À partir de cet instant, contrairement à ce que j'entends,
00:25:37 personne ne s'est acharné sur lui au sol.
00:25:39 C'est faux, ceux qui le disent mentent.
00:25:40 Pour la famille Monguilhau, partie civile,
00:25:43 la mort du chauffeur résulte d'un acharnement de la part des accusés.
00:25:46 La veuve de Philippe Monguilhau affirme également
00:25:48 que les conditions de travail dans les bus
00:25:50 étaient particulièrement difficiles ces derniers temps.
00:25:52 - Il n'en pouvait plus parce qu'il y avait une violence verbale déjà.
00:25:55 Parce qu'on ne dit pas bonjour, on ne dit pas au revoir, on ne dit pas merci.
00:25:58 On ne peut pas prendre un ticket, on ne peut pas...
00:26:00 Voilà, on mange dans le bus, on laisse tout par terre.
00:26:03 Voilà, il a vu que ça se détériorait en fait
00:26:07 et que la violence était là.
00:26:09 Le pays est devenu dans un état lamentable.
00:26:12 Qui a donné les premiers coups ?
00:26:14 À quel moment précisément ?
00:26:16 L'interprétation des images de vidéosurveillance sera au cœur des débats.
00:26:20 Le procès qui s'ouvre devant les assises de Pau sera dominé par une immense émotion.
00:26:25 En juillet 2020, la population du Pays Basque avait été particulièrement attristée
00:26:29 par la mort du chauffeur de bus.
00:26:31 - En Italie, les arrivées irrégulières en Méditerranée centrale
00:26:36 ont pratiquement doublé en un an.
00:26:38 L'agence Frontex en recense plus de 114 000 entre janvier et août dernier,
00:26:44 soit presque deux fois plus qu'à la même période de l'année dernière, de 2022.
00:26:49 Marine Sabourin avec nous.
00:26:50 Bonjour Marine.
00:26:51 Ce sont des chiffres records.
00:26:52 Cela n'était pas arrivé depuis la crise syrienne en 2016.
00:26:56 - Oui, Chana.
00:26:57 Frontex, l'agence de garde-côte et de garde-frontière européenne,
00:27:00 vous l'avez dit, enregistre près de 115 000 arrivées irrégulières
00:27:03 depuis cette route migratoire de l'Afrique du Nord vers l'Europe du Sud
00:27:06 en passant par la Méditerranée.
00:27:08 Et ce chiffre concerne seulement les huit premiers mois de l'année.
00:27:11 Rien que pour le mois d'août, l'agence note 25 000 arrivées illégales.
00:27:15 En comparaison, il y a eu 100 000 détections d'arrivées clandestines
00:27:19 pour toute l'année 2022 sur cette route migratoire vers l'Italie.
00:27:22 Alors, ces arrivées depuis l'Afrique du Nord
00:27:24 représentent la moitié des arrivées irrégulières dans l'Union européenne.
00:27:27 Selon Frontex, bien souvent, c'est la Tunisie et la Libye
00:27:30 qui sont les points de départ de ces migrants.
00:27:32 Rappelons que la Tunisie se trouve à seulement 150 km de l'île italienne de Lampedusa.
00:27:37 Parmi ces principales nationalités,
00:27:39 des clandestins, les Ivoiriens, les Égyptiens ou encore les Guinéens.
00:27:42 D'ailleurs, selon Frontex, la pression migratoire accrue sur cette route
00:27:45 pourrait persister dans les mois à venir.
00:27:47 Les passeurs baissant les prix pour les migrants partant de Libye et de Tunisie
00:27:51 dans un contexte de concurrence féroce entre les groupes criminels.
00:27:55 De nombreuses opérations sont menées par Frontex,
00:27:57 justement pour aider les États membres à protéger leurs frontières.
00:28:00 2 750 officiers permanents sont impliqués au quotidien partout en Europe.
00:28:05 Merci beaucoup Marine.
00:28:06 On sera en direct depuis Lampedusa avec Marion Maréchal, vice-présidente de Reconquête.
00:28:11 Elle sera avec nous à 8h30.
00:28:13 Marion Maréchal, en direct de l'île de Lampedusa.
00:28:17 À 8h30, la hausse des tarifs de l'électricité.
00:28:21 La commission de régulation de l'énergie prévoit une augmentation
00:28:25 de 10 à 20 % des tarifs réglementés en février prochain.
00:28:30 Ce qui exclut Bruno Le Maire qui dit pas plus de 10 %, ce qui est déjà beaucoup.
00:28:35 Alors sur le terrain, malgré l'extension du bouclier tarifaire,
00:28:38 les artisans boulangers sont toujours sous pression.
00:28:41 On est allé à leur rencontre.
00:28:43 Je vous propose d'écouter le témoignage de Thibault Salomé,
00:28:45 président des boulangers du Nord Pas-de-Calais.
00:28:47 Il nous raconte sa situation et tient à remercier les clients qui le soutiennent.
00:28:52 Aujourd'hui, le monde de la boulangerie est un monde qui souffre.
00:28:54 On n'a jamais connu de telles difficultés.
00:28:57 Néanmoins, on a une chance extraordinaire, c'est que les consommateurs sont au rendez-vous.
00:29:00 Donc, on a quand même un système économique qui est toujours viable,
00:29:03 mais se met en bûche.
00:29:05 Donc aujourd'hui, rien n'est simple.
00:29:07 On est obligé de se battre tous les jours pour pouvoir garder des prix d'achat attractifs
00:29:11 et conserver notre clientèle.
00:29:13 Aujourd'hui, malheureusement, les plus fragiles d'entre nous
00:29:15 sont obligés d'arrêter, de mettre la clé sous la porte.
00:29:18 Et là, on a des drames à chaque fois que cela arrive.
00:29:21 Mais bon, on reste confiants pour l'avenir de notre métier.
00:29:25 Voilà les prix de l'électricité.
00:29:27 À 8h10, on sera donc avec Agnès Pannier-Brunacher,
00:29:29 ministre de la Transition énergétique,
00:29:32 invitée de la grande interview sur CNews et sur Europe 1.
00:29:36 Emmanuel Macron assistera bien à la messe célébrée par le pape François à Marseille.
00:29:39 Ce sera samedi 23 septembre.
00:29:41 Pas demain, mais samedi en huit, comme on dit,
00:29:44 au stade Vélodrome pour certains politiques.
00:29:47 Essentiellement à gauche, voire très à gauche.
00:29:49 Il s'agit d'une entorse à la laïcité.
00:29:52 Alors et vous, qu'en pensez-vous ?
00:29:53 Est-ce qu'Emmanuel Macron a raison de se rendre à cette messe ?
00:29:56 On est allé vous poser la question, écoutez.
00:29:59 Pourquoi pas ? Tout le monde a le droit d'assister à la messe.
00:30:01 Si le président aussi veut, il peut y aller.
00:30:04 Ça m'est complètement égale.
00:30:06 Voilà, on est dans une culture judéo-chrétienne ici.
00:30:08 Donc non, ça ne me choque pas.
00:30:10 Je crois à la séparation totale entre l'Église et l'État.
00:30:15 Il est un peu désespéré, de toute façon.
00:30:17 C'est bien pour cette religion-là, qui n'est pas la biaise,
00:30:20 mais c'est très bien.
00:30:21 Il est encore libre de faire ce qu'il a envie.
00:30:23 Même si ça peut paraître peu laïque d'aller à une messe
00:30:26 en tant que président de la République,
00:30:27 je pense qu'il reprend quand même tous les Français.
00:30:29 Je n'ai pas de religion, mais dans un pays laïque,
00:30:34 je ne sais pas si c'est trop bien vu, je ne sais pas.
00:30:37 Bon, Gauthier Lebret, ce n'est pas inédit,
00:30:40 ce n'est pas une entorse de la laïcité.
00:30:41 On a déjà vu des présidents de la République aller à la messe.
00:30:43 Non, effectivement, ça n'a rien à voir avec la loi de 1905.
00:30:46 Alors, le plus comique romain, vous le disiez dans votre lancement,
00:30:48 les attaques viennent de la France insoumise,
00:30:50 qui ont un certain problème avec la laïcité,
00:30:52 qui ont changé totalement de discours pour Jean-Luc Mélenchon sur la laïcité.
00:30:55 On ne va pas rappeler ce qui vient de se dérouler avec la baïa,
00:30:57 qui est un vêtement religieux.
00:30:58 C'est reconnu par le Conseil d'État lui-même.
00:31:01 Donc, effectivement, ce n'est pas du tout inédit.
00:31:02 Le général de Gaulle avait fait installer une chapelle à l'Elysée.
00:31:05 Prendez-vous compte, si aujourd'hui, il y avait une chapelle à l'Elysée.
00:31:06 Donc, il avait fait installer une chapelle à l'Elysée.
00:31:08 Il se rendait à des messes.
00:31:10 Il y avait célébré, notamment, il était là pour la célébration de la paix
00:31:13 entre la France et l'Allemagne lors d'une messe.
00:31:15 Et il ne communiait pas quand il était président de la République.
00:31:18 Emmanuel Macron fera pareil.
00:31:19 Il ne participera pas à l'Eucharistie, donc la semaine prochaine,
00:31:22 au Vélodrome d'hiver de Marseille.
00:31:25 Vélodrome, oui, oui.
00:31:26 Et donc, Valéry Giscard d'Esta avait fait pareil.
00:31:29 Il avait participé à une messe à Notre-Dame avec Jean-Paul II.
00:31:32 Là encore, ce n'est pas du tout inédit.
00:31:35 Donc, effectivement, et puis, Emmanuel Macron s'était déjà rendu à des messes
00:31:37 pour les obsèques, par exemple, de Jacques Chirac.
00:31:39 Donc, on peut dire que Marseille vaut bien une messe.
00:31:42 Merci beaucoup. Merci, Gautier Lebret.
00:31:44 Un célèbre pull de la princesse Diana, vendue plus d'un million de dollars aux enchères.
00:31:51 C'est 14 fois son estimation haute.
00:31:54 Il y a beaucoup de moutons blancs, un mouton noir qu'on repère assez facilement.
00:31:58 Et puis, surtout, ce n'est pas ça sa spécificité, c'est qu'il a été porté par Diana.
00:32:01 Oui, il a été porté en 1981, un peu après les fiançailles de Lady Di avec le prince Charles.
00:32:06 La bataille pour l'obtenir a été féroce, puisque la vente est ouverte depuis le 31 août.
00:32:10 Et hier, tout s'est accéléré pour passer de 200 000 dollars à 1 100 000.
00:32:16 Et selon la maison Sotheby's, c'est à la fois un record pour la vente d'un pull au verre,
00:32:20 mais également pour un vêtement porté par Diana.
00:32:22 Oui, elle a encore une cote incroyable, Diana.
00:32:25 Incroyable, plus de 30 ans après ça.
00:32:27 Trentaine d'années après sa mort.
00:32:29 Le sport tout de suite, Guillaume Fiol.
00:32:30 Retrouvez votre programme de choix avec Autosphère,
00:32:36 premier distributeur automobile en France.
00:32:38 C'est le retour de la Ligue 1 ce soir, Guillaume, avec Paris-Nice, PSG-Nice.
00:32:45 Ce n'est pas la course Paris-Nice.
00:32:47 En ouverture de la cinquième journée, la question qu'on se pose, c'est
00:32:51 est-ce que Kylian Mbappé sera présent ou pas ?
00:32:53 C'est vrai, Romain, qu'il y avait une inquiétude autour de Kylian Mbappé,
00:32:56 qu'il n'a pas participé à la dernière rencontre de l'équipe de France mardi.
00:33:01 Mais ça a l'air d'aller mieux pour l'attaquant,
00:33:03 comme vous pouvez le voir sur ces images.
00:33:05 Il a participé normalement hier à l'entraînement du PSG avec le sourire
00:33:09 et a priori sans gêne.
00:33:11 Son entraîneur, Louis Sénriquet, a dit qu'il attendrait aujourd'hui
00:33:14 pour se décider sur sa participation.
00:33:16 Mais il a quand même laissé sous-entendre qu'il y avait de grandes chances
00:33:20 qu'il soit sur la pelouse du Parc des Princes ce soir.
00:33:23 Alors, cette rencontre sera aussi l'occasion de rendre hommage à Marco Verratti.
00:33:26 Oui, l'Italien qui vient de s'engager au Qatar va avoir le droit à une cérémonie
00:33:31 d'hommage ce soir avant le match.
00:33:33 Ce sera l'occasion de le remercier pour ses 11 saisons passées au club
00:33:37 et pour lui de faire ses adieux au Parc des Princes, dont il était le chouchou.
00:33:42 Le président Nasser Al-Ralafi devrait être présent pour saluer celui
00:33:45 qui est le joueur le plus titré du club avec 30 trophées.
00:33:50 Et pour terminer, Guillaume, vous avez un petit conseil bien-être pour ce week-end.
00:33:53 Oui, il n'est pas de moi, mais de Manu Thulagi, joueur de l'équipe d'Angleterre de rugby.
00:33:59 Alors, il ne consiste pas à porter un slip multicolore,
00:34:02 mais à se baigner dans une eau remplie de glaçons.
00:34:06 Bien évidemment, de la tête au pied.
00:34:08 - Il y a des bouteilles de rosé dans ce genre de...
00:34:11 - Là, c'est que de l'eau. - Champagne, je ne sais pas, ou de boisson mousseuse.
00:34:15 - Une dizaine de secondes en apnée et on est reparti pour passer une bonne journée.
00:34:20 Les idées bien fraîches. - Ah oui, oui.
00:34:22 - Je fais ça tous les matins. Il faut bien me réveiller.
00:34:25 - Bon, ce n'est pas la cryothérapie, ça.
00:34:29 L'eau, je ne sais pas combien elle doit être...
00:34:31 Une dizaine de degrés fraîches.
00:34:33 - Ça doit réveiller.
00:34:36 - On revoit les images. Merci, Guillaume, pour ces bons conseils.
00:34:40 Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère,
00:34:45 premier distributeur automobile en France.
00:34:50 À Nantes, les arrêts de bus se font à la demande.
00:34:53 Vous savez, on n'a pas besoin d'être à un arrêt.
00:34:56 On peut s'arrêter entre deux arrêts pour des questions de sécurité.
00:34:59 Comme ça, on demande au chauffeur qu'il s'arrête au plus près de son domicile
00:35:05 pour des questions de sécurité.
00:35:06 On est allé voir comment ça fonctionnait.
00:35:08 Reportage à Nantes dans un instant.
00:35:11 Merci d'être avec nous.
00:35:12 L'équipe est là, comme tous les matins, pour vous aider à bien démarrer la journée.
00:35:15 Chana Lusto, Gautier Lebret, Marine Sabourin nous accompagne,
00:35:18 Guillaume Figuel pour le sport, l'homme-hype Guillaume.
00:35:21 À tout de suite.
00:35:22 C'est News, il est 7h moins le quart.
00:35:28 Merci d'être avec nous.
00:35:29 Dans un instant, on va aller à Nantes.
00:35:32 Reportage sur les bus qui s'arrêtent entre deux arrêts.
00:35:35 Voilà, pour des raisons de sécurité.
00:35:36 On va tout vous expliquer.
00:35:37 Mais tout d'abord, le Point Info avec Chana Lusto.
00:35:40 - Gérald Darmanin convainc une réunion à Beauvau cet après-midi.
00:35:45 Ça fait suite à l'afflux massif de migrants illégaux à Lampedusa.
00:35:49 Le ministre de l'Intérieur veut faire le point sur la situation
00:35:51 et se préparer aux éventuelles conséquences en France.
00:35:54 En seulement 48 heures, près de 7000 migrants sont arrivés
00:35:57 à bord d'embarcations de fortune sur l'île italienne.
00:35:59 C'est du jamais vu.
00:36:00 Michel Opeti, l'ex-archevêque de Paris, a été blanchi des soucions d'agression sexuelle.
00:36:06 En l'absence d'infractions, le parquet de Paris a classé l'affaire sans suite hier soir.
00:36:10 L'enquête portée sur les échanges écrits entre Mgr Opeti et une paroissienne
00:36:14 faisant l'objet d'une mesure de protection judiciaire
00:36:16 et dont le consentement devait être confirmé.
00:36:18 Et puis en Libye, la ville de Derna pleure ses morts
00:36:23 après les inondations qui ont dévasté la ville côtière.
00:36:25 Le bilan, encore provisoire, dépasse les 2600 morts
00:36:28 et pourrait monter à 4000 selon le ministère de l'Intérieur.
00:36:32 Les recherches se poursuivent ce matin pour tenter de retrouver
00:36:34 les milliers de personnes toujours portées disparues.
00:36:37 Le déferlement d'eau dans la nuit de dimanche à lundi a rompu deux barrages
00:36:40 provoquant une crue éclair de l'Oued de plusieurs mètres de haut.
00:36:44 Dans plusieurs communes de France, vous pouvez demander au chauffeur de bus
00:36:50 de s'arrêter entre deux arrêts sur son trajet bien sûr,
00:36:54 et ce à partir de 22h.
00:36:56 On vous en avait parlé dans la matinale.
00:36:57 Depuis le 1er septembre, cette mesure s'est étendue
00:37:00 par exemple sur le réseau RATP, donc en Île-de-France.
00:37:03 Et à Nantes, les usagers et particulièrement les usagères
00:37:05 en profitent maintenant depuis plusieurs années.
00:37:08 Voici un défi d'une journée depuis 2016.
00:37:10 Reportage de Michael Chahut.
00:37:12 -Ligne C6, direction Hermelande.
00:37:15 22h30, c'est l'heure à laquelle débute l'arrêt à la demande
00:37:19 jusqu'à la fin du service à 1h30 du matin la semaine.
00:37:22 Jean-Marc Evneau conduit les bus de nuit nantais
00:37:25 depuis la mise en place de cette offre en 2016.
00:37:27 -A chaque fois que ça m'est arrivé, c'était une femme qui vient me voir
00:37:31 et qui demande de descendre entre deux arrêts.
00:37:33 Donc on lui ouvre uniquement par la porte avant
00:37:36 et c'est nous qui décidons du point d'arrêt exact.
00:37:39 -Pas de comptage précis, mais le service est peu utilisé,
00:37:43 même s'il est très apprécié des voyageurs et surtout des voyageuses,
00:37:46 comme Anne-Sophie, qui a déjà sollicité un chauffeur à plusieurs reprises.
00:37:50 -Ça nous permet de nous sentir un peu plus en sécurité
00:37:53 et de se rapprocher de sa maison,
00:37:56 surtout parce que la nuit, c'est pas éclairé.
00:37:58 -La société qui gère les bus de Nantes relance chaque année
00:38:01 une campagne d'information pour faire connaître ce service.
00:38:05 -C'est utilisé généralement en bout de ligne,
00:38:07 là où la densité urbaine est moins forte
00:38:10 et où on se sent moins en sécurité en marchant à pied,
00:38:12 et là où les distances entre les arrêts sont plus importantes
00:38:15 et donc où cela se justifie beaucoup plus.
00:38:18 -Depuis 2019, pour sécuriser encore plus les déplacements,
00:38:21 une police métropolitaine des transports,
00:38:24 composée d'une trentaine d'agents, circule sur le réseau.
00:38:28 -Voilà, c'est une bonne initiative.
00:38:30 La meilleure des solutions, c'est d'arrêter
00:38:34 tous ceux qui embêtent les jeunes femmes,
00:38:36 pour parler clairement,
00:38:38 mais comme on ne peut pas arrêter tous ceux qui embêtent les jeunes femmes...
00:38:41 -Ce genre d'initiative est très bien reçue.
00:38:44 -Vous l'utiliseriez si vous preniez le bus le soir ?
00:38:47 -Parfois, les arrêts sont trop loin de chez nous,
00:38:50 et c'est bien de pouvoir se rapprocher entre deux arrêts
00:38:53 pour limiter le temps de marche seul dans la rue la nuit.
00:38:55 -Voilà, ça fonctionne à Nantes
00:38:57 et ça fonctionne depuis le début du mois à Paris.
00:39:00 Jean Dujardin se défend, en fait il est furieux,
00:39:04 contre la gauche qui a critiqué la cérémonie d'ouverture
00:39:09 de la Coupe du monde de rugby.
00:39:11 Il est furieux, il est surtout déçu.
00:39:14 Il faut dire qu'il y a énormément de bénévoles,
00:39:15 il y avait beaucoup de travail sur cette cérémonie d'ouverture,
00:39:18 qui était magnifique, qui était sympa.
00:39:20 C'est l'esprit rugby, ça en gêne certains.
00:39:23 On va en parler avec Gauthier Lebret dans un instant.
00:39:26 Vive Jean Dujardin ! A tout de suite.
00:39:32 6h52, Jean Dujardin se défend.
00:39:35 La cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde de rugby,
00:39:37 à laquelle il a largement participé,
00:39:40 a subi les foudres de certains députés de la NUPES
00:39:44 et du journal de gauche Libération.
00:39:46 L'acteur Oscar Ezez dit "tomber à la renverse".
00:39:49 Il l'écrit encore plus précisément.
00:39:51 Gauthier Lebret, vous dites ce matin "Vive Jean Dujardin".
00:39:54 -Et oui Romain, vive Jean Dujardin,
00:39:55 vive Jean Dujardin qui a eu le courage,
00:39:58 le courage de venir avec un béret et des baguettes de pain
00:40:01 à la cérémonie d'ouverture.
00:40:03 Ce qui serait une représentation de la France-France
00:40:06 plongée dans la naphtaline, selon Libération.
00:40:08 Et puis certains députés à gauche,
00:40:10 effectivement, ils sont allés de leurs petits commentaires.
00:40:12 Une série de clichés empilés pour Sandrine Rousseau.
00:40:16 Les mêmes qui parlent à longueur de journée du vivre ensemble
00:40:19 sont incapables de se fédérer autour d'une cérémonie
00:40:22 qui devait justement tous nous rassembler.
00:40:25 Et c'est ce que regrette Jean Dujardin.
00:40:28 On le sent bien dans ce texte que vous allez voir sur votre écran.
00:40:30 Il est triste en fait Jean Dujardin.
00:40:32 "Je tombe à la renverse, je n'aurais jamais pensé
00:40:34 que ma participation à la cérémonie d'ouverture de la Coupe du Monde
00:40:37 déclencherait un tel déferlement de commentaires
00:40:39 politiques et médiatiques.
00:40:40 On l'a voulu belle, on l'a voulu festive.
00:40:42 On s'est amusé à l'imaginer et on s'est investi tous ensemble".
00:40:45 Parce que c'est des mois et des mois de répétition
00:40:47 et effectivement des centaines de bénévoles.
00:40:50 Alors oui, pour une cérémonie pour représenter la France.
00:40:53 Oui, excusez-nous, il y a une tour Eiffel géante.
00:40:55 Il y a des bérets, il y a un coq.
00:40:57 C'est vrai que ça donne une meilleure image du pays
00:40:58 que les émeutes, la casse pendant la réforme des retraites.
00:41:01 Et croyez-moi qu'ils sont bien au courant
00:41:02 dans les pays étrangers de la France
00:41:04 parce que c'est un peu le but d'une cérémonie d'ouverture,
00:41:07 c'est de s'adresser au monde entier.
00:41:08 On n'allait pas leur parler effectivement
00:41:10 des émeutes et de la réforme des retraites
00:41:11 puisque par exemple Charles III avait dû annuler sa visite d'État.
00:41:14 C'est reporté, tiens, à la semaine prochaine.
00:41:16 Donc ils ont bien été au courant
00:41:17 de ce qui s'est passé en France ces dernières semaines.
00:41:18 C'était l'occasion de montrer autre chose au monde qui nous regarde.
00:41:21 Pourquoi ces attaques à répétition de l'extrême gauche ?
00:41:24 En fait, une partie de la gauche déteste cette France,
00:41:27 qui aime le rugby, qui chante Joe Dassin
00:41:29 ou même Michel Sardou, qui chante parfois les lacs du Connemara.
00:41:33 Ce sont des beaufs.
00:41:34 D'ailleurs, aux universités d'été du PS,
00:41:36 il y avait une table ronde qui était intitulée
00:41:38 "La France des beaufs est-elle périurbaine ?"
00:41:40 Bon, tout est dit.
00:41:41 Et puis, ça fait penser aussi à ce qui s'est passé la semaine dernière
00:41:43 avec le Puy du Fou.
00:41:44 Le Puy du Fou, vous vous rendez compte,
00:41:45 qui met au devant de la scène le roman national.
00:41:48 Quelle horreur !
00:41:49 Et ce n'est pas la première fois que Jean Dujardin fâche certains bobos.
00:41:52 Ah ben non.
00:41:53 Parce que déjà, il a joué dans une adaptation du livre de Sylvain Tesson
00:41:56 sur les chemins noirs, qui est d'ailleurs présélectionné
00:41:59 pour représenter la France aux Oscars.
00:42:00 Il reste cinq films en compétition.
00:42:03 Sylvain Tesson, nouvel auteur réactionnaire
00:42:05 selon plusieurs journaux de gauche.
00:42:07 Et il avait dit cette phrase au moment de la promotion.
00:42:09 "Attention, je suis plus heureux devant des rognons dans une auberge
00:42:13 que face à un quinoa dans un restaurant urbain."
00:42:15 Il vit vraiment dangereusement, Jean Dujardin.
00:42:18 Et puis, quand il fait la promotion de novembre
00:42:20 sur les attentats du 5 novembre,
00:42:22 où il joue un policier en première ligne,
00:42:24 il annonce à un présentateur télé qu'il est parrain de la BRI.
00:42:27 Le présentateur télé a failli avoir un malaise.
00:42:29 Il y a un ange qui passe dans le studio.
00:42:31 Exactement, il y a un ange qui passe dans le studio.
00:42:33 Parce que vous vous rendez compte, Jean Dujardin parle gentiment,
00:42:35 positivement des policiers.
00:42:37 Mais comment est-ce possible de parler positivement des policiers ?
00:42:41 Alors, en fait, il aime porter des bérets,
00:42:42 manger des rognons plutôt que du quinoa.
00:42:45 Il aime les flics et surtout, il adore se moquer
00:42:47 de tous ces clichés qu'il nous représente
00:42:49 avec évidemment son personnage culte d'Hubert Bonisseur
00:42:52 de la Batte dans OSS 117.
00:42:53 Alors oui, plus que jamais, vive Jean Dujardin.
00:42:56 Merci beaucoup, Gauthier Lebret.
00:42:58 C'est vrai que quand il dit qu'il est parrain de la BRI,
00:42:59 il y a un ange qui passe.
00:43:00 Les gens, je suis fier qu'il vit dangereusement.
00:43:03 Le présentateur a failli faire une descente d'organe.
00:43:06 Il était en PLS, comme disent les jeunes.
00:43:10 Allez, 6h55. Merci, Gauthier.
00:43:13 Gros sujet à 8h10.
00:43:15 Soyez là si vous le pouvez.
00:43:16 On va parler des prix de l'électricité.
00:43:18 Agnès Pagny-Runacher, ministre de la Transition énergétique,
00:43:21 invitée de la grande interview ce matin sur CNews Europe 1.
00:43:25 Les prix de l'électricité, ça a déjà explosé.
00:43:27 Est-ce que ça va continuer à fortement augmenter l'année prochaine ?
00:43:31 De combien ? On va parler des prix de l'électricité,
00:43:33 pas que du prix de l'électricité, mais notamment de ça,
00:43:35 avec Agnès Pagny-Runacher à 8h10.
00:43:38 En attendant, c'est l'instant musique.
00:43:50 Et ce matin, on vous fait découvrir "Je me rapproche",
00:43:53 le nouveau titre de Tina Arena.
00:43:55 L'artiste australienne chante en français dans un clip
00:43:58 à la fois sombre et poétique. On regarde.
00:44:00 Je sais enfin qui je suis
00:44:06 Je déploie mes forces
00:44:09 Tu vois, je me rapproche
00:44:17 Tu vois, je me rapproche
00:44:26 De mon couloir, de mon vertige
00:44:32 Dans l'enfer, mon paradis
00:44:36 De la lumière, de mon église
00:44:41 Tu vois, je me rapproche
00:44:51 Je ne suis pas la proie, je ne suis pas la vétée
00:44:58 J'apprendrai à rendre les coups
00:45:03 Chaud l'été, froid l'hiver ?
00:45:05 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:45:07 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
00:45:10 groupeverlaine.com
00:45:11 - Il est bientôt 7h, le temps avec vous, Alexandra Blanc.
00:45:16 C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscine.
00:45:19 - C'est vraiment la plus belle journée de la semaine aujourd'hui
00:45:22 avec des conditions météo presque estivales au nord comme au sud.
00:45:25 Ce matin, on aura seulement quelques petits nuages près des côtes de la Manche
00:45:29 et quelques entrées maritimes autour du golfe du Lyon.
00:45:32 Dans l'après-midi, une après-midi splendide au nord comme au sud.
00:45:35 C'est vrai qu'on aura peut-être un temps un petit peu plus brumeux,
00:45:38 un petit peu plus nuageux du côté des Alpes ou encore sur les frontières de l'Est.
00:45:42 Mais rien de bien méchant.
00:45:44 On retrouvera également toujours ce vent d'automne en météo.
00:45:47 On retrouvera également toujours ce vent d'automne en météo.
00:45:50 Le vent va se renforcer cet après-midi.
00:45:53 Côté température, grande douceur ce matin.
00:45:56 Température qui va remonter avec en moyenne 15 à Paris ou encore 16 degrés
00:46:00 le long de la Garonne.
00:46:01 Dans l'après-midi, les températures sont de nouveau estivales au nord comme au sud.
00:46:05 Il fait beau, il fait chaud avec 27 degrés en moyenne à Paris ou encore à Dijon.
00:46:09 Vous aurez localement 30 degrés du côté de la Vendée
00:46:12 ou encore en allant vers le centre Val-de-Loire.
00:46:14 30 degrés également le long de la Garonne ou encore 28 degrés sous le soleil de Marseille.
00:46:18 La suite du programme, week-end en demi-teinte avec une forte dégradation
00:46:22 prévue samedi principalement autour du golfe du Lyon
00:46:25 ou encore en allant vers les régions de l'Est.
00:46:27 Et puis dimanche, dégradation orageuse avant des orages généralisés
00:46:31 prévus pour la journée de lundi.
00:46:33 Côté température, ça va rester estival au moins jusqu'à la fin du week-end.
00:46:37 C'était la Météo avec Mondial Piscines.
00:46:43 Mondial Piscines, l'art de donner vie à vos rêves.
00:46:46 Il est bientôt 7h.
00:46:48 Merci d'être avec nous.
00:46:50 Vous regardez la matinale de CNews à la une ce matin.
00:46:53 Les arrivées massives de migrants à Lampedusa inquiètent les Européens.
00:46:57 Réunion aujourd'hui au ministère de l'Intérieur.
00:47:00 On est allé à la frontière franco-italienne
00:47:02 où des migrants, principalement africains, attendent avant d'entrer en France.
00:47:08 À Nice, des enfants refusent de manger à côté d'autres enfants pour des raisons religieuses.
00:47:15 Selon Nice Press, il y a des problèmes de laïcité dès 8 ans.
00:47:19 On va y revenir dans un instant avec Clément Avagès, rédacteur en chef de Nice Press.
00:47:24 Le prix de l'électricité va encore augmenter l'année prochaine.
00:47:28 Le gouvernement promet qu'il n'augmentera pas plus de 10%.
00:47:32 Mais pourquoi l'électricité est-elle si chère
00:47:34 alors que nous avons de magnifiques centrales nucléaires ?
00:47:36 En France, on a EDF.
00:47:38 Le Myguillau va répondre à cette question à 7h20.
00:47:41 Le 15 de France a battu l'Uruguay hier soir 27 à 12.
00:47:45 En coupe du monde de rugby, une deuxième victoire laborieuse pour les Bleus,
00:47:48 nous dira Guillaume Filleul.
00:47:50 À tout de suite, Guillaume.
00:47:51 Et puis attention au contrôle technique.
00:47:53 Ces dernières semaines, un nouveau point de contrôle s'est ajouté.
00:47:55 Il concerne le système du e-call.
00:47:57 Mais de quoi s'agit-il ?
00:47:59 Pierre Chasserey va répondre à cette question avant 7h30.
00:48:03 L'Ampédouza, dépassé par l'immigration illégale en seulement 48 heures,
00:48:07 près de 7000 migrants sont arrivés à bord d'embarcations.
00:48:11 Tout ça est organisé par des passeurs qui réclament de l'argent à ces migrants.
00:48:16 L'équivalent de la population de l'Ampédouza est arrivé en quelques heures sur l'île, Chana.
00:48:22 Oui conséquence, certains de ces migrants veulent rejoindre la frontière franco-italienne.
00:48:26 À 20 000 dernières villes avant la France,
00:48:29 beaucoup d'entre eux rêvent de rejoindre notre pays.
00:48:31 Voyez ce reportage sur Place Signe.
00:48:33 Fabrice Elsner avec le récit de Michael Dos Santos.
00:48:35 Depuis plusieurs semaines, Daphi et François errent dans les rues de Vintimille.
00:48:41 Arrivés depuis la Tunisie, avec quelques euros en poche,
00:48:44 les deux migrants guinéens peinent à se nourrir.
00:48:47 Leur objectif, rejoindre la France.
00:48:49 Je n'arriverai pas à m'adapter dans les autres pays à ce qui concerne la langue.
00:48:53 On ne peut pas dire 100% qu'il y a travail en France,
00:48:56 parce qu'il y a beaucoup de Français qui sont là-bas et ne travaillent même pas.
00:48:59 Donc on vient pour tenter nos chances.
00:49:01 Pour traverser la frontière, les deux hommes privilégient les montagnes.
00:49:05 Passer en train s'avère beaucoup plus compliqué.
00:49:07 J'ai été arrêté deux fois par la police française et j'ai été refoulé.
00:49:11 Tous ces trains sont contrôlés.
00:49:13 Certains des habitants de Vintimille ne supportent plus la présence de ces migrants,
00:49:17 synonyme pour eux d'insécurité.
00:49:20 Ce n'est pas possible de se promener tranquillement.
00:49:22 Ils font des bagarres, ils picolent.
00:49:25 Surtout le soir, la nuit, au bord de mer.
00:49:29 A l'heure de trouver des solutions, les propositions sont plus ou moins radicales.
00:49:33 Il faut commencer à dire stop.
00:49:35 Première chose, vous n'avez pas une maison, vous n'avez pas un travail, vous ne parlez pas la langue.
00:49:39 Il faudrait en Europe se partager les problèmes.
00:49:43 Une solidarité européenne qui tarde à se faire sentir.
00:49:46 L'Allemagne a fait savoir ces dernières heures qu'elle n'acceptait plus les migrants venant d'Italie.
00:49:52 Gauthier Lebret, Gérald Darmanin organise aujourd'hui une réunion à Beauvau.
00:49:56 Une réunion d'urgence avec son cabinet, Place Beauvau, pour essayer de trouver la bonne solution.
00:50:01 Il se trouve que quelques jours plus tôt dans la semaine, c'était mardi,
00:50:04 Gérald Darmanin était à Menton, à la frontière italienne,
00:50:07 où il y a de nombreux passages de clandestins.
00:50:10 Il avait promis de renforcer le nombre de forces de l'ordre et de renforcer les contrôles
00:50:15 pour essayer de limiter le nombre d'entrées sur notre territoire.
00:50:20 C'était avant l'arrivée de 7000 migrants à Lampedusa.
00:50:24 Il faut dire qu'on a quand même des problèmes avec l'Italie.
00:50:27 Il y a eu plusieurs crises diplomatiques en raison de propos de Gérald Darmanin
00:50:30 qui disait que Giorgia Melloni n'avait rien réussi à faire.
00:50:33 Et force est de constater qu'elle était tonitruante lors de sa campagne
00:50:36 pour devenir première ministre, présidente du Conseil italien.
00:50:39 Et elle a du mal, Giorgia Melloni, comme Rishi Sunak a du mal au Royaume-Uni.
00:50:43 Et comme le Brexit n'a pas changé grand-chose au Royaume-Uni,
00:50:46 il n'y a jamais eu d'entrée que l'année dernière.
00:50:49 Effectivement, il y a peu de pays qui arrivent à s'en sortir en Europe.
00:50:51 Il y a le Danemark qui a des exceptions.
00:50:53 Il y a la Hongrie et la Pologne qui ne respectent plus certains traités européens.
00:50:56 Donc ce sera une difficulté dans les années à venir
00:50:59 puisqu'on n'est sans doute qu'au début de cette crise migratoire.
00:51:01 Merci beaucoup, Gauthier.
00:51:03 Et à 8h30, soyez là, on sera en direct avec Marion Maréchal,
00:51:06 vice-présidente de Reconquête.
00:51:08 Elle sera en direct de Lampedusa.
00:51:10 Marion Maréchal, en direct de Lampedusa.
00:51:12 Elle sera en direct avec nous sur CNews à 8h30.
00:51:16 Les agressions dans les transports en commun sont en hausse.
00:51:19 Leur nombre est en hausse.
00:51:20 Le ministère de l'Intérieur recense près de 125 000 victimes
00:51:24 de vols et de violences dans les transports en commun l'année dernière.
00:51:28 C'est 2 % de plus par rapport à 2021.
00:51:30 Mais le chiffre qui inquiète, Romain, est celui du nombre des victimes de violences sexuelles.
00:51:34 Il a augmenté de 13 % en un an.
00:51:37 Et vous, est-ce que vous vous sentez en sécurité dans les transports en commun ?
00:51:40 On est allé vous poser la question.
00:51:42 Je fais en sorte de ne pas rester super tard non plus
00:51:45 et d'être super méfiante et faire attention.
00:51:47 J'évite de juste rentrer trop tard chez moi, mais sinon ça va.
00:51:53 Quand il y a des petites racailles qui s'amusent à foutre le bordel dans la rame,
00:51:58 c'est vrai que c'est jamais très amusant.
00:51:59 Je me sens en sécurité.
00:52:01 Après, j'évite de sortir les soirs et les matins très tôt.
00:52:06 Dans la journée, oui, ça se passe bien dans l'ensemble.
00:52:09 Si vous êtes passé par Lyon, vous l'avez déjà vu,
00:52:12 la statue de Louis XIV place Belcourt depuis juillet dernier.
00:52:16 Louis XIV est descendu de son pied des stalles pour des travaux de restauration.
00:52:20 Ce week-end, sachez que le chantier est exceptionnellement ouvert au public
00:52:24 pour les journées du patrimoine.
00:52:25 Reportage de Yael Benhamou et d'Olivier Madinier.
00:52:28 Jusqu'à présent, les curieux scrutaient l'avancée des travaux de loin, derrière une façade.
00:52:34 Samedi et dimanche, les Lyonnais pourront être au plus près de Louis XIV et de son cheval.
00:52:40 Depuis deux mois, la statue du roi soleil a perdu de la hauteur.
00:52:44 Elle a été descendue de son socle pour être déposée à quelques mètres de là.
00:52:48 C'est sûr qu'au milieu de cette place Belcourt immense,
00:52:52 la statue paraissait normale, modeste, dirons-nous.
00:52:56 Mais quand on la voit ici, on s'aperçoit que la statue fait 5 mètres de haut, 5 mètres de long.
00:53:01 Et effectivement, c'est assez gigantesque.
00:53:03 Pour les travaux, le cavalier et son cheval ont dû être détachés.
00:53:06 Fissures ou bien oxydation de la structure en fer, l'imposante statue s'est fragilisée depuis sa conception en 1825.
00:53:13 Il y a la corrosion, l'effet du temps qui perturbe la vision.
00:53:19 Là, quand on va la reposer, on verra beaucoup de choses, on redécouvrira la statue.
00:53:25 Il y a des détails, comme on peut voir par exemple ici, sur la chaussure, il y a beaucoup de détails qu'on verra apparaître.
00:53:33 Si tout va bien, le roi soleil devrait retrouver son socle pour la fête des Lumières le 8 décembre prochain.
00:53:39 Voilà, c'est la journée du patrimoine, les journées du patrimoine.
00:53:44 Ce week-end, une prouesse médicale.
00:53:47 Un rein de porc a été transplanté sur un humain.
00:53:50 Pendant deux mois, le rein génétiquement modifié fonctionnait sur un patient en état de mort cérébrale.
00:53:57 Oui, il avait donné son corps à la science alors qu'au début du mois, aucun signe de rejet n'avait été observé.
00:54:03 Les scientifiques ont indiqué hier qu'un processus de rejet léger avait été observé.
00:54:07 Cette expérience menée par une équipe américaine pourrait offrir une solution à la pénurie de dons de rein.
00:54:12 C'est formidable. Vive la science.
00:54:16 Vive Jean Dujardin et vive la science.
00:54:18 Vive la science, vive les médecins. C'est incroyable, formidable.
00:54:22 Allez, le sport tout de suite.
00:54:26 Retrouvez votre programme de choix avec Autosphère, premier distributeur automobile en France.
00:54:31 Le 15 de France a enchaîné avec une deuxième victoire hier soir.
00:54:37 C'était contre l'Uruguay à Lille, Coupe du monde du rugby.
00:54:40 Oui, ça fait Romain, une victoire 27 à 12.
00:54:44 Mais elle a été longue à se dessiner, cette victoire, pour les Bleus,
00:54:48 qui ont même été menés en début de match après un essai de l'Uruguay au bout de seulement 6 minutes de jeu.
00:54:55 Mais heureusement, ils ont réagi avec cet essai d'Antoine Astoy.
00:55:00 Mais l'Uruguay n'a rien lâché et a inscrit un deuxième essai.
00:55:04 Retour des vestiaires. Dans la foulée, Peato Movaca a redonné de l'air au 15 de France
00:55:10 avant que le jeune Louis-Biel Biarré ne scelle ce succès laborieux pour les Bleus.
00:55:16 Et à la fin de la rencontre, les Bleus étaient conscients de ne pas avoir réalisé un grand match, Guillaume.
00:55:21 Il y avait deux sentiments qui dominaient à la fin de la rencontre.
00:55:25 La satisfaction d'avoir gagné, mais aussi la frustration d'avoir rendu une copie très moyenne,
00:55:31 comme l'a confié le talonneur Pierre Bourgarit. On l'écoute à ce sujet.
00:55:36 On ne va pas se le cacher, forcément, la victoire est assez poussive.
00:55:40 C'est sûr que ce soir, on va retenir cette victoire.
00:55:43 On s'attendait à un match assez rapide dans le combat.
00:55:45 On savait qu'ils allaient mettre tous ces ingrédients pour rivaliser avec nous.
00:55:49 On a su le faire avec brio ce soir.
00:55:51 On n'a pas su mettre de la vitesse.
00:55:52 A chaque fois, on s'est fait arracher pas mal de ballons au contact.
00:55:54 Il y a eu beaucoup de turnover.
00:55:56 On a été beaucoup pénalisés aussi, au contraire du dernier match.
00:56:00 Donc voilà, plein de petites scories qui ont fait qu'on n'a jamais pu vraiment,
00:56:04 en tout cas, les distancer au score et nous permettre de mieux jouer au rugby.
00:56:08 Guillaume, de leur côté, les supporters étaient évidemment heureux de cette victoire.
00:56:13 Oui, les supporters français ont fêté cette victoire devant le stade Pierre-Moroy,
00:56:17 dans une ambiance très bonne enfant, comme vous pouvez le voir sur ces images.
00:56:21 Certains avaient même sorti leur plus beau déguisement d'Obelix, Asterix ou encore Pano Ramix.
00:56:27 Alors que d'autres ont entonné la Marseillaise avec ferveur sur un coq.
00:56:32 On espère en tout cas revoir ces belles images d'ambiance la semaine prochaine,
00:56:37 après le match contre la Namibie qui aura lieu à Marseille.
00:56:44 Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère,
00:56:47 premier distributeur automobile en France.
00:56:50 J'en connais certains qui doivent s'étouffer de voir une Marseillaise chantée, un coq.
00:56:56 Je ne pensais pas que dans cette matinée on diffusait des images à ce point-là choquantes.
00:56:59 Voilà, c'est ça.
00:57:00 Oui.
00:57:01 Oui, parce que si on est choqué par la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde de rugby,
00:57:05 on est choqué par le drapeau français, le coq.
00:57:08 Je crois que j'ai fait un béret sur ces images.
00:57:10 J'ai envie de voir un béret.
00:57:11 Il faudrait mettre un avertissement.
00:57:12 Un avertissement, oui, effectivement, pour les mineurs.
00:57:14 Allez, restez bien avec nous.
00:57:16 Dans un instant, on va aller à Nice.
00:57:18 On sera avec un journaliste, Clément Avarghès, rédacteur en chef de Nice Presse.
00:57:23 Des incidents ont été constatés en termes de respect de la laïcité dans certaines écoles niçoises.
00:57:29 Clément Avarghès va tout nous dire.
00:57:31 Clément Avarghès qui est déjà connecté.
00:57:33 A tout de suite. Bon réveil à tous.
00:57:35 C'est News, il est 7h13.
00:57:39 Merci d'être avec nous.
00:57:41 On est en direct avec Clément Avarghès, rédacteur en chef de Nice Presse.
00:57:45 Bonjour Clément Avarghès.
00:57:46 Bonjour Romain Desarble.
00:57:48 Merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:57:50 Ce matin, vous avez écrit un article sur des incidents en termes de respect de la laïcité,
00:57:55 comme on dit pudiquement, dans des écoles niçoises.
00:57:58 Des incidents ont été signalés, des phénomènes séparatistes ont été observés.
00:58:02 Qu'est-ce que vous avez découvert ?
00:58:04 Oui, on rappelle le contexte à Nice.
00:58:07 Juste avant les grandes vacances, on a eu ces plusieurs cas dans trois écoles et un collège de prière
00:58:14 qui ont été organisés par des enfants de 8 ans, 9 ans dans des cours de récréation.
00:58:18 Alors, prière très vite repérée par l'Education nationale et par la mairie.
00:58:23 Donc, c'était juste avant les congés d'été.
00:58:25 Et on a eu à peu près la même période, mais on l'a su plus tard,
00:58:27 qu'il y avait eu des incidents dans d'autres écoles d'enfants qui, le midi,
00:58:31 refusaient de manger les uns avec les autres.
00:58:34 En tout cas, ont tenté de refuser de manger les uns avec les autres,
00:58:37 puisque ça a été aussi très vite repéré par les agents de cantine.
00:58:39 En fonction de leur menu du midi, donc avec porc et sans porc,
00:58:43 on a aussi des enfants de ce même âge, 8, 9 ans,
00:58:46 qui refusent de se dire français alors qu'ils le sont factuellement, évidemment.
00:58:50 Et donc ça, ça fait partie des points de vigilance, à la fois pour l'Education nationale,
00:58:54 qui est prioritairement concernée, et par la mairie de Nice, qui a annoncé plusieurs dispositifs.
00:58:58 Ah oui, sacré point de vigilance.
00:59:00 Prières musulmanes, vous dites, des prières musulmanes ?
00:59:03 C'est tout à fait des prières musulmanes, effectivement.
00:59:05 Des prières musulmanes, oui.
00:59:06 Regroupement d'élèves en fonction de leur religion,
00:59:09 qui discrimine les petits copains, les petites copines, qui ne mangent pas comme eux ?
00:59:15 Alors, discrimination, nous verrons, parce que je rappelle qu'il y a eu une enquête
00:59:19 de l'inspection générale commandée par l'Education nationale.
00:59:22 Ce sont des processus assez longs, on verra effectivement quelle implication ça a pu avoir,
00:59:26 quelle portée. Ce sont quand même des incidents isolés.
00:59:28 On parle de 3, 4 écoles, il y en a plus d'une centaine à Nice.
00:59:31 Mais c'était effectivement sur le critère du menu du midi, tu manges ou pas avec moi.
00:59:36 C'est un phénomène tout à fait nouveau, ce séparatisme-là dans des écoles.
00:59:40 Alors voilà, c'est quelques écoles, mais il faut prendre ça très vite au sérieux, évidemment.
00:59:44 Voilà, il faut tuer ce phénomène dans l'œuf.
00:59:47 Pour l'instant, vous le dites, c'est dans très peu d'écoles, heureusement,
00:59:51 parce qu'il faut appliquer le vivre-ensemble.
00:59:54 Mais il faut tuer dans l'œuf ce phénomène s'il existe.
00:59:59 Que fait la mairie ?
01:00:02 Il faut rappeler que la police municipale non armée est présente dans les écoles volontaires.
01:00:09 Ça marche plutôt bien comme dispositif.
01:00:10 20% des établissements en ont fait directement la demande d'avoir ces policiers.
01:00:14 Ils font office de confidents parfois pour les équipes pédagogiques.
01:00:18 Ils font remonter les alertes puisqu'ils sont formés.
01:00:20 Ensuite, il y a des nouveaux dispositifs, notamment le banc des copains.
01:00:23 C'est un plan de sensibilisation annoncé par Christian Estreusy il y a une dizaine de jours.
01:00:27 Ça va être pour rappeler les valeurs de la République, la laïcité,
01:00:30 parce que ces enfants ne sont pas forcément des provocateurs.
01:00:34 Ce sont surtout des victimes qui peuvent être influencées.
01:00:37 Si on leur explique très tôt avec des mots choisis, il n'y a pas de raison que les choses ne fonctionnent pas bien.
01:00:42 Il y a aussi cette formation qui, pour la première fois, va être suivie à la fois par les agents municipaux
01:00:46 et par les agents de l'éducation nationale sur, là encore, les valeurs de la République et la laïcité.
01:00:50 Ils suivront ensemble cette formation.
01:00:52 C'était une annonce de Papendiaille juste avant les grandes vacances.
01:00:55 C'est un nouveau dispositif.
01:00:57 Et puis aussi, pour l'un des enfants qui avait été repéré dans ces comportements-là juste avant les vacances,
01:01:02 il a été signalé pour suspicion de radicalisation à la préfecture des Alpes-Maritimes.
01:01:06 Merci beaucoup Clément Avargues, rédacteur en chair de Nice Press.
01:01:10 Merci à vous. Merci d'avoir été en direct avec nous ce matin.
01:01:13 Je trouvais ça important d'en parler et que vous le sachiez.
01:01:18 Le rappel des titres, le point info tout de suite.
01:01:21 Sean Alusto.
01:01:23 Gérald Darmanin convoque une réunion à Beauvau cet après-midi.
01:01:27 Ça fait suite à l'afflux massif de migrants illégaux à Lampedusa.
01:01:31 Le ministre de l'Intérieur veut faire le point sur la situation et se préparer aux éventuelles conséquences sur la France.
01:01:36 En seulement 48 heures, près de 7000 migrants sont arrivés à bord d'embarcations de fortune sur l'île italienne.
01:01:42 C'est du jamais vu.
01:01:43 Le procès de deux jeunes hommes accusés d'avoir tué Philippe Monguillo s'ouvre aujourd'hui à Pau.
01:01:49 En juillet 2020, ce chauffeur de bus de Bayonne avait été roué de coups par ces deux passagers qui refusaient de porter le masque.
01:01:56 Cette affaire avait ému la France entière.
01:01:58 L'enjeu de ce procès sera d'étudier les images de vidéosurveillance, puisque les deux parties les interprètent différemment, notamment au moment du coup fatal.
01:02:07 Emmanuel Macron assistera bien à la messe célébrée par le pape François à Marseille.
01:02:12 Elle aura lieu le 23 septembre prochain au stade Vélodrome.
01:02:15 Pour certains politiques de gauche, il s'agit d'une entorse à la laïcité.
01:02:19 Mais l'entourage du président de la République se défend.
01:02:22 La séparation entre l'Église et l'État n'exclut absolument pas que la République entretienne des relations avec tous les cultes.
01:02:29 L'économie, on va parler du prix de l'électricité.
01:02:41 Le gouvernement a annoncé hier que l'électricité ne pourra pas augmenter de plus de 10% en 2024, au 1er février.
01:02:49 10% c'est déjà beaucoup.
01:02:51 Pourtant, le gouvernement présente cela comme une bonne nouvelle, le Mic Guillaume.
01:02:55 Oui, et pourtant, ça fait mal.
01:02:56 Mais ça aurait pu faire encore plus mal.
01:02:58 Drame en trois actes.
01:03:00 Hier, la commission de régulation de l'énergie annonce une hausse à venir de 10 à 20% sur les prix de l'électricité en février prochain.
01:03:07 Immédiatement, le gouvernement fait les gros yeux, dit que ce sera 10% et rétro-pédalage de la commission qui dit "oui, oui, ce sera bien 10%".
01:03:14 Donc 10% au lieu de 20.
01:03:15 Rappelons quand même que l'année dernière, par exemple, le prix de l'électricité aurait augmenté de plus de 99% sans le bouclier énergétique.
01:03:22 L'État ayant décidé de plafonner la hausse à 15% au 1er février avant une nouvelle hausse qui a eu lieu en août.
01:03:27 Rappelons aussi que l'État prend en charge quand même 37% de la facture d'électricité des ménages.
01:03:32 En effet, aucun autre État en Europe met que ce bouclier s'arrêtera à la fin de l'année 2024.
01:03:37 Et ensuite, à quoi faut-il s'attendre ?
01:03:39 C'est un peu la grande inconnue, Romain.
01:03:42 Si on veut pouvoir bénéficier d'un tarif de l'électricité en rapport avec son vrai prix de production en France,
01:03:46 qui, on le rappelle, est plus faible qu'ailleurs en Europe du fait de la prédominance du nucléaire dans notre mix énergétique et du nombre de centrales dont nous disposons,
01:03:55 alors, si on veut bénéficier de ce vrai prix, il faudra sortir du marché européen de l'énergie.
01:04:00 "Nous produisons de l'énergie et nous pouvons agir", a dit Bruno Le Maire.
01:04:05 Mais pour ça, la France doit faire pression sur l'Europe pour pouvoir payer l'électricité au coût de production en France,
01:04:11 alors qu'aujourd'hui, le prix de l'électricité est aligné au niveau européen sur le prix de production le plus élevé,
01:04:16 c'est-à-dire celui des centrales à charbon, notamment en Allemagne.
01:04:20 Alors, ça ne peut pas se décréter de notre côté ?
01:04:22 Non, en effet, Bruno Le Maire doit pour cela convaincre les autres Européens.
01:04:27 On a entretenu mercredi à ce sujet avec le chancelier allemand et le ministre de l'économie,
01:04:31 mais jusqu'à présent, l'Allemagne s'est montrée totalement opposée à toute discussion autour de la sortie de la France de ce marché.
01:04:36 On verra vite si les positions peuvent évoluer.
01:04:39 Reste aussi à améliorer la productivité d'EDF.
01:04:42 On se souvient que l'hiver dernier, trop de centrales, beaucoup trop de centrales étaient à l'arrêt
01:04:46 entre des problèmes de maintenance, des grèves, des problèmes de corrosion.
01:04:49 Ça menaçait notre approvisionnement.
01:04:52 Alors, cette année, bonne nouvelle, les choses semblent aller mieux.
01:04:56 EDF a même augmenté sa production de près de 8 %,
01:04:59 ce qui permet, avec plus d'offres, d'espérer pouvoir faire baisser les prix.
01:05:04 C'est News, il est 7h21, l'équipe est là, l'équipe de la matinale est là pour vous.
01:05:19 Chana Lusto, Gauthier Lebrecht, Marine Sabourin, Guillaume Filleul, Lomique, Guillaume,
01:05:24 un nouveau point de contrôle s'est ajouté au contrôle technique des voitures ces dernières semaines.
01:05:29 On va en parler avec Pierre Chasserey dans un instant, juste après la petite pause pub.
01:05:33 L'automobile avec vous, Pierre Chasserey. Bonjour Pierre.
01:05:48 Bonjour Romain.
01:05:49 Un nouveau point de contrôle s'est ajouté au contrôle technique ces dernières semaines.
01:05:53 Il concerne le système du e-call. Qu'est-ce que ça veut dire ?
01:05:56 Allez, tiens, un petit tour de table. Qui sait ce qu'est le système e-call ?
01:06:01 C'est un appel e-internet, je ne sais pas.
01:06:05 Non, c'est les appels d'urgence. Il y a un bouton sur le plafond de la voiture.
01:06:10 Il y a un bouton.
01:06:11 Exactement ça. Je vous propose.
01:06:12 Appelez soit les pompiers, soit les secours, soit la marque de la voiture.
01:06:16 Il vous a fait toute votre chronique.
01:06:21 Je vais être très honnête, il n'y a pas de jeu entre nous.
01:06:25 Je pense que c'est ça.
01:06:27 Pour bien le comprendre, je vous propose d'écouter Geoffrey Chauveau, contrôleur technique,
01:06:32 qui va vous expliquer précisément ce qu'est le système.
01:06:35 L'e-call, c'est le système qui est intégré dans les véhicules depuis 2018,
01:06:40 qui permet d'appeler les secours automatiquement en cas d'accident,
01:06:44 ou qui peut être activé manuellement par le conducteur.
01:06:47 Pareil, s'il lui arrive quelque chose et que ça n'a pas été déclenché automatiquement par le véhicule.
01:06:51 C'est un nouvel ensemble de points qu'on vient contrôler.
01:06:54 Il y a trois points de contrôle liés à l'e-call,
01:06:57 et une dizaine de défaillances liées à ce système.
01:07:01 Et donc effectivement, on vient le contrôler dans le cadre du contrôle technique depuis le 20 mai 2023.
01:07:07 Pourquoi Pierre, ce système est soudainement contrôlé désormais ?
01:07:11 Eh bien Romain, parce qu'il est devenu obligatoire en 2018 dans les véhicules neufs.
01:07:16 Et derrière le contrôle technique, pendant les quatre premières années,
01:07:19 vous n'avez pas de contrôle technique.
01:07:22 Le contrôle technique, c'est après quatre ans, puis après tous les deux ans.
01:07:25 Il fallait donc un laps de temps pour intégrer ce point de contrôle.
01:07:29 Voilà la raison pour laquelle soudainement, on a l'impression que le e-call est découvert,
01:07:35 et presque, et donc contrôlé dans les voitures.
01:07:37 Plutôt une bonne chose d'ailleurs, parce que beaucoup d'automobilistes,
01:07:40 lorsqu'on leur a livré le véhicule, je pense qu'on est quelques ans autour de la table,
01:07:44 d'avoir un véhicule qu'on a eu après 2018 et qui était neuf, peut-être,
01:07:48 ou en tout cas qui date d'après 2018.
01:07:51 Et la plupart d'entre nous ne savent pas qu'il y a ce système automatique,
01:07:54 qui a un accéléromètre et qui permet en cas de choc du véhicule,
01:07:57 de prendre contact avec le service d'urgence européen.
01:08:00 C'est l'appel 112, sauf que si vous avez un accident, potentiellement,
01:08:03 vous ne pouvez pas faire cet appel.
01:08:05 Bon, enfin, c'est vrai que le vendeur vous le dit, il y a ce système.
01:08:09 Mais on sait combien d'appels le système ICO l'a généré ces dernières années, Pierre ?
01:08:14 Oui, c'est en pleine augmentation. Et donc, c'est là qu'on va sauver des vies.
01:08:18 Il faut savoir que ce qui a fait qu'on ait passé de 18 000 morts à 3 000 morts sur les routes
01:08:22 en une cinquantaine d'années, c'est aussi parce qu'il faut intégrer
01:08:27 les services de secours qui réussissent à gagner du temps.
01:08:31 Gagner du temps en cas d'accident, c'est assurer la survie potentielle de la personne accidentée.
01:08:36 Alors, regardez, en 2020 et 2021, les dernières années consolidées
01:08:40 pour lesquelles nous avons des chiffres, le nombre d'appels générés par le ICO
01:08:44 a été multiplié par deux. Dans tous ces cas, on peut considérer que
01:08:48 les personnes accidentées graves représentent environ 10 % de ces appels.
01:08:52 Ça veut dire qu'en 2021, on a 10 000 personnes accidentées
01:08:56 qui ont pu être secourues en urgence absolue.
01:09:00 Et ça, c'est ce qui fait que demain, ces systèmes, qui ne sont pas des gadgets,
01:09:05 vont pouvoir permettre de sauver des vies.
01:09:08 L'intervention des secours au plus vite, voilà en quoi intégrer une puce à l'intérieur,
01:09:13 une puce de carte SIM, comme un téléphone dans la voiture, est essentiel.
01:09:18 Voilà pourquoi ceux qui vous disent que les brouilleurs à l'intérieur des voitures
01:09:21 pour ne pas qu'on puisse passer d'appel, voilà pourquoi c'est une mauvaise chose,
01:09:24 un système ancestral, parce qu'intégrer des petites cartes dans la voiture,
01:09:28 ça permet de sauver des vies parfois.
01:09:32 Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère,
01:09:35 premier distributeur automobile en France.
01:09:37 -Allez, le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
01:09:42 -C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscine.
01:09:47 Mondial Piscine, l'art de donner vie à vos rêves.
01:09:51 -C'est vraiment la plus belle journée de la semaine aujourd'hui,
01:09:54 avec des conditions météo presque estivales au nord comme au sud.
01:09:57 Alors ce matin, on aura seulement quelques petits nuages près des côtes de la Manche
01:10:00 et quelques entrées maritimes autour du golfe du Lyon.
01:10:02 Et dans l'après-midi, une après-midi splendide au nord comme au sud.
01:10:06 Alors c'est vrai qu'on aura peut-être un temps un petit peu plus brumeux,
01:10:08 un petit peu plus nuageux du côté des Alpes ou encore sur les frontières de l'Est.
01:10:12 Mais rien de bien méchant.
01:10:13 On retrouvera également toujours ce vent d'autant en Méditerranée
01:10:17 sur le Midi-Toulousain qui va d'ailleurs se renforcer.
01:10:19 Le vent va se renforcer cet après-midi.
01:10:21 Côté température, grande douceur ce matin.
01:10:23 Température qui va remonter avec en moyenne 15 à Paris
01:10:26 ou encore 16 degrés le long de la Garonne.
01:10:28 Et puis dans l'après-midi, les températures sont de nouveau estivales au nord comme au sud.
01:10:32 Regardez, il fait beau, il fait chaud avec 27 degrés en moyenne à Paris ou encore à Dijon.
01:10:36 Vous aurez localement 30 degrés du côté de la Vendée
01:10:39 ou encore en allant vers le centre Val-de-Loire.
01:10:41 30 degrés également le long de la Garonne
01:10:43 ou encore 28 degrés sous le soleil de Marseille.
01:10:46 La suite du programme week-end en demi-teinte
01:10:48 avec une forte dégradation prévue samedi principalement autour du golfe du Lyon
01:10:53 ou encore en allant vers les régions de l'Est.
01:10:55 Et puis dimanche, dégradation orageuse avant des orages généralisés
01:10:59 prévus pour la journée de lundi.
01:11:00 Côté température, ça va rester estival au moins jusqu'à la fin du week-end.
01:11:04 C News, il est 7h30.
01:11:15 Merci d'être avec nous pour regarder la matinale de C News à la une ce matin.
01:11:19 Le procès des individus suspectés d'avoir tué Philippe Monguillon
01:11:24 s'ouvre aujourd'hui à Pau.
01:11:25 Ce chauffeur de bus à Bayonne avait été roué debout par des passagers en 2020.
01:11:30 Il n'avait pas apprécié que Philippe Monguillon leur demande
01:11:33 de payer le ticket et de porter un masque.
01:11:35 Le président de la République se rendra à la messe
01:11:39 célébrée par le pape à Marseille samedi 23 septembre.
01:11:42 Pas demain, dans une semaine.
01:11:44 Il n'y a aucune atteinte à la laïcité.
01:11:47 C'est ce que vous me direz Gautier Lebrecht.
01:11:49 A tout de suite Gautier.
01:11:50 Le nombre de traversées de migrants en Méditerranée
01:11:52 organisées par des passeurs a presque doublé en un an
01:11:56 sur les six premiers mois de l'année.
01:11:58 Les huit premiers mois plus précisément encore.
01:12:00 On va y revenir dans ce journal avec Marine Sabourin.
01:12:03 Le procès des deux jeunes accusés d'avoir tué Philippe Monguillon
01:12:08 s'ouvre aujourd'hui à Pau.
01:12:10 En juillet 2020, ce chauffeur de bus de Bayonne avait été roué debout
01:12:15 par ces passagers qui refusaient de porter le masque anti-Covid.
01:12:18 Cela avait ému la France entière et cette affaire est très complexe
01:12:22 puisque les deux parties interprètent les images de vidéosurveillance
01:12:25 différemment, notamment au moment du coup fatal.
01:12:28 Retour sur les faits dans ce reportage d'Antoine Estève et de Jérôme Rampneau.
01:12:31 L'altercation se déroule entre l'intérieur du bus et cette plateforme.
01:12:35 Les images de vidéosurveillance décryptées par les policiers
01:12:38 montrent un échange de coups entre les agresseurs et le chauffeur du bus.
01:12:42 L'avocat du principal accusé réfute les coups ayant entraîné la mort.
01:12:45 Il évoque une chute mortelle de Philippe Monguillon.
01:12:48 Philippe Monguillon tombe en arrière, sa tête heurte malheureusement
01:12:53 le sol de la plateforme et il ne se relève pas.
01:12:56 À partir de cet instant, contrairement à ce que j'entends,
01:12:59 personne ne s'est acharné sur le haut sol.
01:13:02 Ceux qui le disent mentent.
01:13:03 Pour la famille Monguillon, partie civile, la mort du chauffeur
01:13:06 résulte d'un acharnement de la part des accusés.
01:13:09 La veuve de Philippe Monguillon affirme également que les conditions
01:13:12 de travail dans les bus étaient particulièrement difficiles ces derniers temps.
01:13:15 Il n'en pouvait plus parce qu'il y avait une violence verbale déjà.
01:13:18 On ne dit pas bonjour, on ne dit pas au revoir, on ne dit pas merci.
01:13:21 On ne peut pas prendre un ticket, on ne peut pas manger dans le bus,
01:13:24 on laisse tout par terre.
01:13:26 Il a vu que ça se détériorait en fait et que la violence était là.
01:13:32 Le pays est devenu dans un état lamentable.
01:13:35 Qui a donné les premiers coups ?
01:13:37 À quel moment précisément ?
01:13:39 L'interprétation des images de vidéosurveillance sera au cœur des débats.
01:13:43 Le procès qui s'ouvre devant les assises de Pau sera dominé par une immense émotion.
01:13:47 En juillet 2020, la population du Pays Basque avait été particulièrement
01:13:51 attristée par la mort du chauffeur de bus.
01:13:54 En Italie, les arrivées irrégulières ont pratiquement doublé en un an.
01:14:01 L'agence Frontex en recense plus de 114 000 entre janvier et août dernier,
01:14:06 soit presque deux fois plus qu'à la même période.
01:14:09 En 2022, les arrivées irrégulières en Méditerranée centrale.
01:14:13 Marine Sabourin, ce sont des chiffres records.
01:14:17 Ce n'était pas arrivé depuis la crise syrienne en 2016.
01:14:20 Oui Romain, Frontex, l'agence de garde-côte et garde-frontière européenne,
01:14:25 vous l'avez dit, enregistre près de 115 000 arrivées irrégulières
01:14:28 depuis cette route migratoire de l'Afrique du Nord vers l'Europe du Sud
01:14:31 en passant par la Méditerranée.
01:14:33 Ce chiffre concerne seulement les huit premiers mois de l'année.
01:14:36 Rien que pour le mois d'août, l'agence note 25 000 arrivées illégales.
01:14:40 En comparaison, il y a eu environ 100 000 détections d'arrivées clandestines
01:14:44 pour toute l'année 2022 sur cette route migratoire vers l'Italie.
01:14:48 Alors, ces arrivées depuis l'Afrique du Nord,
01:14:50 elles représentent la moitié des arrivées irrégulières dans l'Union européenne.
01:14:53 Selon Frontex, bien souvent, c'est la Tunisie et la Libye
01:14:56 qui sont les points de départ de ces migrants.
01:14:58 Rappelons que la Tunisie, elle se trouve à seulement 150 km
01:15:01 de l'île italienne de Lampedusa.
01:15:04 Parmi les principales nationalités des clandestins,
01:15:06 les Ivoiriens, les Égyptiens ou encore les Guinéens.
01:15:09 D'ailleurs, selon Frontex, la pression migratoire accrue sur cette route
01:15:12 pourrait persister dans les mois à venir.
01:15:14 Les passeurs baissant les prix pour les migrants
01:15:16 partant de Libye et de Tunisie dans un contexte de concurrence féroce
01:15:20 entre les groupes criminels.
01:15:22 De nombreuses opérations sont menées par Frontex,
01:15:24 justement pour aider les États membres à protéger les frontières.
01:15:28 2750 officiers permanents sont impliqués au quotidien partout en Europe.
01:15:33 Merci beaucoup Marine Sabourin.
01:15:35 Soyez là à 8h30, on sera en direct de Lampedusa
01:15:37 avec Marion Maréchal, vice-présidente de Reconquête
01:15:39 qui a choisi CNews pour parler ce matin.
01:15:41 Elle est arrivée hier soir, elle sera en direct de Lampedusa
01:15:44 avec nous à 8h30.
01:15:47 La hausse des tarifs de l'électricité,
01:15:49 la commission de régulation de l'énergie
01:15:52 prévoit une augmentation de 10 à 20%,
01:15:54 c'est en tout cas sa présidente, Emmanuelle Wargon,
01:15:56 qui a donné cet ordre de grandeur pour l'année prochaine,
01:16:00 ce qui a exclu Bruno Le Maire qui a dit
01:16:02 "non, non, non, pas plus de 10%", c'est déjà beaucoup.
01:16:05 Sur le terrain, malgré l'extension du bouclier tarifaire,
01:16:08 les artisans boulangers sont toujours sous pression.
01:16:10 On est allés à leur rencontre,
01:16:12 je vous propose d'écouter le témoignage de Thibault Salomé,
01:16:14 président des boulangers du Nord Pas-de-Calais.
01:16:16 Il nous raconte sa situation et il tenait aussi
01:16:18 à remercier les clients qui le soutiennent.
01:16:20 Aujourd'hui, le monde de la boulangerie est un monde qui souffre.
01:16:24 On n'a jamais connu de telles difficultés.
01:16:26 Néanmoins, on a une chance extraordinaire,
01:16:28 c'est que les consommateurs sont au rendez-vous.
01:16:30 Donc, on a quand même un système économique
01:16:32 qui est toujours viable, mais se met en bûche.
01:16:35 Donc, aujourd'hui, rien n'est simple.
01:16:37 On est obligé de se battre tous les jours
01:16:39 pour pouvoir garder des prix d'achat attractifs
01:16:41 et conserver notre clientèle.
01:16:43 Aujourd'hui, malheureusement, les plus fragiles d'entre nous
01:16:45 sont obligés d'arrêter, de mettre la clé sous la porte.
01:16:48 Et là, on a des drames à chaque fois que cela arrive.
01:16:51 Mais bon, on reste confiants pour l'avenir.
01:16:53 On reste confiants pour l'avenir de notre métier.
01:16:55 Et à 8h10, on sera avec Agnès Pagny-Runacher,
01:16:57 ministre de la Transition énergétique.
01:16:59 On va parler du prix de l'électricité.
01:17:01 Pas que, mais beaucoup du prix de l'électricité
01:17:04 et de l'énergie en général.
01:17:06 Emmanuel Macron assistera bien à la messe
01:17:08 célébrée par le pape François à Marseille.
01:17:11 Non pas demain, mais samedi 23 septembre,
01:17:13 au stade Vélodrome.
01:17:15 Pour certains politiques de gauche,
01:17:17 voire d'extrême gauche, il s'agit d'une entorse à la laïcité.
01:17:20 Alors, et vous, qu'en pensez-vous ?
01:17:22 Est-ce que le chef de l'État a raison
01:17:24 de se rendre à cette messe ?
01:17:26 On est allé vous poser la question.
01:17:28 Pourquoi pas, tout le monde a le droit d'assister à la messe.
01:17:30 Si le président aussi veut, il peut y aller.
01:17:33 Ça m'est complètement égale.
01:17:35 On est dans une culture judéo-chrétienne ici.
01:17:37 Donc non, ça ne me choque pas.
01:17:39 Je crois à la séparation totale entre l'Église et l'État.
01:17:42 Il est un peu désespéré, de toute façon.
01:17:46 C'est bien pour cette religion-là.
01:17:48 Ce n'est pas la biaise, mais c'est très bien.
01:17:50 Il est encore libre de faire ce qu'il a envie.
01:17:52 Même si ça peut paraître peu laïque,
01:17:54 d'aller à une messe en tant que président de la République,
01:17:56 je pense qu'il reprend quand même tous les Français.
01:17:58 Je n'ai pas de religion, mais dans un pays laïc,
01:18:01 je ne sais pas si c'est trop bien vu.
01:18:05 Bon, il n'y a pas d'entorse à la laïcité
01:18:08 qu'un président de la République assiste à la messe.
01:18:10 Non, ça n'a rien à voir avec la loi de 1905.
01:18:12 Et effectivement, le plus comique, c'est que ces critiques
01:18:14 viennent de la France insoumise.
01:18:16 On ne va pas refaire le débat sur la baïave.
01:18:18 Les entorses à la laïcité viennent plus de la France insoumise
01:18:20 que du président de la République, surtout que Jean-Luc Mélenchon
01:18:22 a changé totalement de discours sur le sujet de la baïa et du voile.
01:18:26 Ce n'est pas une première du tout, ce n'est pas inédit.
01:18:28 Le général de Gaulle, quand il était président de la République,
01:18:30 avait assisté à une grande messe pour célébrer l'amitié
01:18:33 entre la France et l'Allemagne.
01:18:35 Il ne communiait pas quand il était là dans le rôle de chef de l'État.
01:18:39 Il avait créé une chapelle à l'Élysée.
01:18:42 Donc, ce n'est pas du tout inédit.
01:18:44 Valéry Giscard d'Estaing, même chose, avait assisté à une messe
01:18:46 avec Jean-Paul II à Notre-Dame.
01:18:48 On marche donc d'une visite pontificale en France.
01:18:51 Ce n'est pas la première fois non plus qu'Emmanuel Macron va assister
01:18:54 à une messe depuis qu'il est président de la République.
01:18:56 Il l'avait fait lors d'obsèques, par exemple les obsèques de Jacques Chirac.
01:18:59 Donc, on peut conclure, Romain, en disant que Marseille vaut bien une messe.
01:19:03 Merci beaucoup, merci beaucoup Gauthier Lebret.
01:19:06 Je crois aux forces de l'écrit.
01:19:09 C'est le titre de la tribune de Gabriel Attal,
01:19:11 qui s'inspire évidemment de la célèbre formule de François Mitterrand
01:19:14 dans ses derniers voeux.
01:19:16 Au français, je crois aux forces de l'esprit.
01:19:18 Le ministre de l'Éducation nationale, qui en 2023,
01:19:21 donc quelques années plus tard, veut défendre l'écriture.
01:19:24 Dans les colonnes du Monde, il écrit
01:19:26 "Près d'un élève sur trois ne sait pas lire ou écrire convenablement
01:19:29 à son entrée en sixième, une baisse de niveau qu'il faut nommer
01:19:32 sans phare et sans détour, une urgence républicaine."
01:19:36 C'est une urgence républicaine.
01:19:38 Un sur trois qui ne sait pas lire et écrire en sixième,
01:19:41 pas en CE2, en sixième.
01:19:43 Nous devons travailler à ce qu'en CM2,
01:19:46 chaque semaine, les élèves produisent au moins un texte libre,
01:19:49 un texte artistique, une réflexion.
01:19:51 Nous devons abolir les textes à trous.
01:19:54 En clair, il faut faire en sorte que les enfants, que les élèves, écrivent.
01:20:00 Tiens, Paul Sugiv, vous qui êtes un lettré, qu'est-ce que vous en dites ?
01:20:03 Je crois que Gabriel Attal a raison de recentrer l'école sur les fondamentaux.
01:20:07 Ce que l'on peut dire malgré tout, c'est qu'il n'est pas le premier
01:20:09 à vouloir le faire et que je crois malgré tout
01:20:12 que l'éducation nationale souffre aussi d'un jeu de yo-yo un peu permanent.
01:20:16 On teste quelque chose, on l'enlève, on teste.
01:20:18 Et on a besoin de continuité dans les réflexions pédagogiques,
01:20:21 dans les injonctions qui sont faites aux enseignants.
01:20:23 Donc pourvu que cette fois, on prenne le bon cap et qu'on le tienne.
01:20:26 Effectivement. Merci beaucoup, Paul. On va vous retrouver dans quelques instants.
01:20:29 De belles images qui viennent de Monaco, Shana.
01:20:31 Oui, il s'agit du Monaco Classic Week,
01:20:33 un événement qui a lieu tous les deux ans depuis 1994.
01:20:37 C'est l'unique au monde à réunir des bateaux à voile et à moteur.
01:20:40 Le rassemblement a commencé ce mercredi et finira demain.
01:20:43 Donc si vous voulez y aller, c'est le moment.
01:20:45 Organisé par le Yacht Club de Monaco, l'objectif en fait,
01:20:48 c'est de promouvoir la navigation à l'ancienne et l'artisanat avec le grand public.
01:20:51 On entend Santiago de Hugo Frey.
01:20:54 C'est un fameux "Trois mâts, fins comme un oiseau".
01:20:57 Il est fin comme un oiseau. Bon là, il y a un seul mât.
01:20:59 Le jeune marié Hugo Frey.
01:21:01 Le jeune marié Hugo Frey.
01:21:03 Le nonagénaire Hugo Frey, jeune marié.
01:21:08 Voilà. Qu'est-ce que c'est beau. Elles sont magnifiques ces images.
01:21:11 Allez, restez bien avec nous. Dans un instant, l'économie.
01:21:17 Avec Agnès Verdimollinier. Bonjour Agnès.
01:21:19 Merci d'être avec nous.
01:21:21 Le cadeau de 6 milliards d'euros sur l'impôt sur le revenu,
01:21:24 annoncé par Bercy, n'existe pas.
01:21:27 Bullshit, vous dites. On s'en est parlé.
01:21:29 Je ne sais pas si vous allez le redire à l'antenne,
01:21:31 mais hier, en préparant ce matin, c'était bullshit.
01:21:34 Bon, on en parle dans un instant.
01:21:36 Bon réveil à tous.
01:21:38 On se retrouve juste après la petite pause pub.
01:21:40 C'est news, il est 8h moins le quart. Dans un instant, on va parler des impôts.
01:21:47 Bercy nous dit qu'il nous fait un cadeau de 6 milliards d'euros sur l'impôt sur le revenu.
01:21:52 Pas vrai, dit Agnès Verdimollinier. On va en parler dans un instant.
01:21:55 Juste après, le rappel des titres, le point info.
01:21:58 Chana Lusso.
01:21:59 Gérald Darmanin convoque une réunion à Beauvau, cet après-midi.
01:22:04 Ça fait suite à l'afflux massif de migrants illégaux à Lampedusa.
01:22:08 Le ministre de l'Intérieur veut faire le point sur la situation
01:22:10 et se préparer aux éventuelles conséquences en France.
01:22:13 En seulement 48 heures, près de 7000 migrants sont arrivés à bord d'embarcations de fortune sur l'île italienne.
01:22:19 C'est du jamais vu.
01:22:20 Michel Opetti, l'ex-archevêque de Paris, a été blanchi des soupçons d'agression sexuelle.
01:22:26 En l'absence d'infraction, le parquet de Paris a classé l'affaire sans suite, hier soir.
01:22:30 L'enquête portait sur des échanges écrits entre Mgr Opetti et une paroissienne
01:22:34 faisant l'objet d'une mesure de protection judiciaire et dont le consentement devait être confirmé.
01:22:39 Et puis en Libye, la ville de Derna pleure ses morts après les inondations qui ont dévasté la ville côtière.
01:22:46 Le bilan, encore provisoire, dépasse les 2600 morts et pourrait monter à 4000 selon le ministère de l'Intérieur.
01:22:52 Les recherches se poursuivent ce matin pour tenter de retrouver les milliers de personnes toujours portées disparues.
01:22:57 Le déferlement d'eau dans la nuit de dimanche à lundi a rompu deux barrages
01:23:00 provoquant une crue éclair de l'Oued de plusieurs mètres de haut.
01:23:04 Agnès Verdier-Molinier, directrice de l'IFRAP, est avec nous. Bonjour Agnès.
01:23:19 On parle beaucoup du fait qu'en prenant en compte l'inflation l'année prochaine à 4,8%,
01:23:25 Bercy ferait en quelque sorte un cadeau aux contribuables qui paient l'impôt sur le revenu.
01:23:30 Un cadeau d'environ 6 milliards d'euros. Qu'en est-il vraiment Agnès ?
01:23:34 Oui Romain, on a entendu beaucoup ça ces derniers jours. 5 à 6 milliards d'euros.
01:23:38 Vous vous rendez compte la générosité de Bercy. Mais moi je dis qu'il n'en est rien. Il n'y a aucun cadeau.
01:23:45 C'est normal que quand les prix montent, quand finalement le pouvoir d'achat s'érode,
01:23:50 on revoit le barème de l'impôt sur le revenu. C'est les tranches sur lesquelles on paye l'impôt.
01:23:56 Sinon ça veut dire qu'on paye de l'impôt induit, qu'on nous prend une grande partie du pouvoir d'achat
01:24:02 qui augmente grâce à l'augmentation des salaires mais qui est repris de l'autre côté.
01:24:06 Donc ce geste, en réalité, ce n'est pas anormal, c'est juste normal.
01:24:12 Et ce d'autant plus qu'en 2024, on n'est pas du tout certain que l'inflation va autant ralentir
01:24:18 que ce que nous prédit le gouvernement.
01:24:21 Le barème de l'impôt n'a pas été revu les années précédentes ?
01:24:24 Alors ça c'est une bonne question Romain. Mais oui ça a été revu.
01:24:28 Mais bizarrement, par exemple, en 2022, on a fait le minimum syndical.
01:24:33 On a eu une inflation plutôt autour de 5% et on a revu le barème autour de 1,4%.
01:24:39 On a pris finalement l'année précédente. C'est-à-dire qu'au passage du prélèvement à la source,
01:24:45 au lieu de dire "on indexera, on changera le barème en fonction de l'inflation en cours",
01:24:51 eh bien on a conservé ce qu'on faisait avant, c'est-à-dire de calculer sur l'inflation de l'année d'avant.
01:24:58 Résultat, on a trop payé depuis 2019.
01:25:03 Alors si je vous suis, on a payé depuis 2019 beaucoup trop d'impôts sur le revenu ?
01:25:09 Et ça nous on a fait l'addition à la Fondation Ifra.
01:25:12 Et bizarrement, on tombe sur 6 milliards d'euros de trop payés entre 2019 et 2023.
01:25:19 Alors qu'on aurait pu faire comme pour le SMIC, on aurait pu indexer de manière automatique.
01:25:24 Surtout que le gouvernement, quand ils nous ont vendu le prélèvement à la source comme une innovation majeure,
01:25:29 ils nous ont dit "on peut tout ajuster en temps réel, c'est formidable,
01:25:33 finalement on sera entièrement sur les revenus de l'année en cours mais on pourra toujours changer tout".
01:25:40 Mais en fait pas du tout.
01:25:42 Et donc là, nous ce qu'on dit, il n'est pas trop tard pour arrêter de dire "on fait des cadeaux" etc.
01:25:48 et pour avoir un mécanisme automatique qui ajuste en temps réel pendant l'année en fonction de l'inflation.
01:25:55 Pourquoi mettre ce pseudo cadeau autant en avant ?
01:25:58 Parce que le gouvernement se souvient qu'à chaque fois que le barème de l'impôt sur le revenu a été gelé,
01:26:04 on s'en souvient, Nicolas Sarkozy, début François Hollande,
01:26:07 qu'est-ce qui se passe ? Gel du barème de l'impôt sur le revenu, derrière ras-le-bol fiscal.
01:26:12 Et donc là, le gouvernement fait très attention en se disant qu'à force de promettre des baisses d'impôt
01:26:18 et qu'on les ressente pas vraiment, parce qu'on n'a jamais payé autant d'impôts qu'en 2022
01:26:22 par rapport à la richesse nationale, donc ça on le sait tous,
01:26:25 et bien il se dit il risque d'y avoir une petite jacquerie fiscale.
01:26:28 Donc derrière, voilà, il fait tout pour éviter qu'il y ait de nouveaux contribuables
01:26:33 qui rentrent dans l'impôt sur le revenu. Là, il y en aurait 320 000 qui ne basculeraient pas
01:26:38 grâce à la nouvelle indexation. Donc ils font très attention à ça.
01:26:43 Pour les très hauts revenus qui payent la surtaxe exceptionnelle sur l'impôt sur le revenu,
01:26:47 ça se passe comment ? Alors là, bizarrement, on les a complètement oubliés.
01:26:51 C'est-à-dire que depuis 12 ans, il y a un barème pour eux spécial,
01:26:56 250 000 euros, 500 000 euros, avec des taxes à 3 et 4 %,
01:27:01 et bien là, on ne l'a jamais changé. Et nous, on a fait le calcul aussi,
01:27:05 mais on aurait dû carrément changer ces seuils aussi, et ne pas rentrer à 250 000 euros,
01:27:10 par exemple, mais à 330 000 euros. Mais finalement, Romain, ça ne fait plus Riky,
01:27:14 ça intéresse qui ? Il n'y a pas de reporting de Bercy sur ce sujet pour dire
01:27:19 combien payent ces personnes qui sont à la surtaxe.
01:27:23 Et alors, elle était exceptionnelle, elle devait disparaître au bout de 2-3 ans,
01:27:26 12 ans plus tard. Elle est toujours là.
01:27:28 À les impôts qui doivent disparaître, oui.
01:27:31 Elle est toujours là, et finalement, tout le monde se fiche pertinemment
01:27:35 que ce barème-là, il ne soit jamais touché. Voilà, ça fait partie des petites,
01:27:41 finalement, spécificités fiscales de la France, on va dire ça comme ça.
01:27:46 Heureusement que vous êtes là pour tout nous décrypter. Merci Agnès.
01:27:49 Merci à vous.
01:27:51 [Musique]
01:27:59 8h moins 10, restez bien avec nous, l'équipe est là.
01:28:01 Chana Lusto, Gautier Lebret, Marine Sabourin, Paul Sujit, Agnès Verdier-Molligny,
01:28:05 Paul, dans un instant, migrant à Lampedusa, "L'Europe est impuissante",
01:28:10 c'est le titre de votre édito. Point de vue de Paul Sujit,
01:28:13 tous les matins dans la matinale, 7h50.
01:28:15 À tout de suite, juste après la petite pause pub.
01:28:17 [Musique]
01:28:20 La politique avec vous, Paul Sujit. Bonjour Paul.
01:28:22 Bonjour Romain.
01:28:23 Depuis quelques jours, les images qui nous viennent de Lampedusa,
01:28:26 en Italie, sont sidérantes. L'île fait face à un afflux massif de migrants
01:28:32 et les bateaux accostent par centaines. Qu'est-ce qui s'y passe, Paul ?
01:28:36 Oui Romain, en quelques jours, il y a plus de 7000 migrants
01:28:38 qui sont arrivés par bateau sur cette île de 20 km².
01:28:41 La Croix-Rouge a compté, sur la seule journée d'hier, jusqu'à 120 bateaux
01:28:45 qui ont donc accosté. Et puis ensuite, ces migrants errent par colonnes entières
01:28:49 dans cette île minuscule où les associations humanitaires,
01:28:52 comme les services de l'État d'ailleurs, sont débordées
01:28:54 et la saturation, bien vite, se mue en chaos.
01:28:57 7000 migrants pour avoir des repères bien en tête,
01:28:59 c'est plus que la population de l'île de Lampedusa,
01:29:01 qui compte à peu près 6000 habitants.
01:29:04 Et c'est surtout beaucoup plus que les capacités d'accueil du centre
01:29:07 géré par la Croix-Rouge, qui n'a environ que 400 places.
01:29:10 Donc les Italiens n'ont pas d'autre choix que de s'organiser
01:29:13 pour transférer de manière massive ces migrants vers la Sicile
01:29:16 ou vers d'autres ports de la côte italienne.
01:29:18 Et en attendant d'être à nouveau convoyés,
01:29:20 ces migrants, effectivement, sont livrés à eux-mêmes.
01:29:23 Et cette scène de longue attente se change en pagaille.
01:29:28 - Elles sont impressionnantes ces images.
01:29:30 Qu'est-ce qu'il faut s'attendre à ce qu'elles fassent réagir ?
01:29:33 - C'est évident. Oui, Romain, on reste comme stupéfaits devant ces images.
01:29:36 Vous le dites très bien. Dans un monde d'hypercommunications,
01:29:39 saturés de discours, en fait, il n'y a rien de plus puissant
01:29:42 que la force brute de l'image.
01:29:45 Vos collègues, quelques étages plus bas, à Paris Match,
01:29:48 disent "le poids des mots, le choc des photos".
01:29:50 Je crois que le poids des mots s'atténue
01:29:52 lorsqu'on les dilue dans le discours,
01:29:54 mais que le choc des photos, lui, il reste.
01:29:56 Alors ces images qui nous arrivent de Lampedusa,
01:29:58 oui, c'est vrai, elles redisent avec une force implacable
01:30:00 deux grandes vérités de la crise migratoire actuelle.
01:30:03 D'abord, qu'il s'agit d'un drame humanitaire effroyable.
01:30:06 On ne peut pas dire autre chose pour commencer.
01:30:08 Au fond, comme dans les cohortes de migrants
01:30:10 qui arrivent par bateau sur la côte d'Azur,
01:30:12 comme on l'a vu dans le célèbre roman de Jean Raspail,
01:30:14 "Le camp des Saints", on se rend compte
01:30:16 que ce débarquement déshumanise les personnes.
01:30:19 Dans la foule, tous les visages se confondent.
01:30:21 Ces malheureux ont déjà pris tous les risques
01:30:23 et se retrouvent à présent broyés au cœur d'une machine infernale
01:30:26 et aucune conscience humaine ne peut se satisfaire
01:30:29 que des hommes connaissent un tel sort.
01:30:31 Et ensuite, ces images nous redisent une autre vérité,
01:30:33 bien sûr, de cette crise, à savoir que nous sommes
01:30:36 les témoins impuissants d'un afflux migratoire
01:30:38 qui nous submerge littéralement.
01:30:40 Qui peut raisonnablement venir nous dire
01:30:42 que l'immigration en Europe est sous contrôle ?
01:30:44 Paul, pour vous, ces images disent l'échec
01:30:46 de la politique migratoire en Europe.
01:30:48 Oui, ça ne fait aucun doute, même si on n'a pas
01:30:50 attendu ce nouvel afflux pour le savoir.
01:30:52 On a pensé un temps que les mécanismes
01:30:54 qu'on avait conçus en 2015-2016, après la première
01:30:56 crise des réfugiés, qui était essentiellement d'ailleurs
01:30:58 une crise qui venait par les voies terrestres,
01:31:00 ici il s'agit d'une crise plus maritime,
01:31:02 on a pensé que ces moyens seraient suffisants.
01:31:04 Ce n'est pas le cas et c'est vrai que ça invalide aussi
01:31:06 le choix politique qui a été fait par Giorgia Meloni,
01:31:08 qui a été finalement de beaucoup tempérer
01:31:10 sa politique sur les migrants, en faisant
01:31:12 le pari de la confiance avec les institutions européennes.
01:31:14 Cette confiance-là a été trahie.
01:31:16 On manque de garde-frontière en Europe
01:31:18 et d'ailleurs l'affaiblissement de Frontex sous l'effet
01:31:20 de coups politiques à Bruxelles
01:31:22 n'a pas aidé. Et on manque aussi
01:31:24 de capacités d'accueil humanitaire,
01:31:26 les centres sont sous-dimensionnés.
01:31:28 Alors, on manque surtout et enfin d'une vraie solidarité
01:31:30 européenne. Nul ne peut faire
01:31:32 comme si ce problème était seulement celui
01:31:34 des Italiens. On manque aussi un peu de sens
01:31:36 politique et de réalisme. Ces images
01:31:38 sont aussi une mise en scène. Les
01:31:40 associations humanitaires visent expressément
01:31:42 Lampedusa pour montrer, c'est ce que dit Patrick
01:31:44 Stéphanie dans Le Figaro ce matin, pour montrer
01:31:46 cette impression de submersion migratoire.
01:31:48 Merci beaucoup Paul Sujit.
01:31:50 On va parler de ce qui se passe à Lampedusa
01:31:52 et de l'immigration en
01:31:54 Europe, vers l'Europe, avec Agnès
01:31:56 Pannier-Runacher, qui sera à 8h10,
01:31:58 invitée de la grande
01:32:00 interview sur
01:32:02 CNews et sur Europe. Premier rendez-vous,
01:32:04 deuxième rendez-vous, 8h30, on sera
01:32:06 avec Marion Maréchal, en direct
01:32:08 de l'île de Lampedusa. Elle est à Lampedusa
01:32:10 depuis hier soir. Elle a choisi CNews pour parler
01:32:12 ce matin. Elle sera avec nous à 8h30.
01:32:14 La musique tout de suite.
01:32:16 Votre programme avec Groupe Verlaine.
01:32:18 Isolation, centrale photovoltaïque
01:32:20 et pompe à chaleur.
01:32:22 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:32:24 L'instant musique
01:32:26 et ce matin vous fait découvrir. Je me
01:32:28 rapproche le nouveau titre de Tina
01:32:30 Arena. L'artiste australienne chante
01:32:32 en français dans un clip à la fois sombre
01:32:34 et poétique. On regarde.
01:32:36 Je sais enfin qui je suis. Je déploie mes forces. Tu vois, je me rapproche. Tu vois, je me rapproche.
01:33:02 De mon couloir, de mon vertige, mon enfer, mon paradis. De la lumière, de mon église. Tu vois, je me rapproche. Je ne suis pas la proie, je ne suis pas la vétée.
01:33:30 Chaud l'été et froid l'hiver. C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
01:33:34 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat.
01:33:36 Groupe Verlaine.com
01:33:38 Il est bientôt 8h. C'est l'heure de la météo. Alexandra Blanc.
01:33:44 C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscine.
01:33:48 Mondial Piscine. L'art de donner vie à vos rêves.
01:33:52 C'est vraiment la plus belle journée de la semaine aujourd'hui avec des conditions météo presque estivales au nord comme au sud.
01:33:57 Ce matin, on aura seulement quelques petits nuages près des côtes de la Manche et quelques entrées maritimes autour du golfe du Lyon.
01:34:02 Et dans l'après-midi, une après-midi splendide au nord comme au sud.
01:34:06 Alors c'est vrai qu'on aura peut-être un temps un petit peu plus brumeux, un petit peu plus nuageux du côté des Alpes ou encore sur les frontières de l'Est.
01:34:12 Mais rien de bien méchant. On retrouvera également toujours ce vent dotant en Méditerranée sur le Midi-Toulousain qui va d'ailleurs se renforcer.
01:34:19 Le vent va se renforcer cet après-midi.
01:34:21 Côté température, grande douceur ce matin. Température qui va remonter avec en moyenne 15 à Paris ou encore 16 degrés le long de la Garonne.
01:34:28 Et puis dans l'après-midi, les températures sont de nouveau estivales au nord comme au sud.
01:34:32 Regardez, il fait beau, il fait chaud avec 27 degrés en moyenne à Paris ou encore à Dijon.
01:34:36 Vous aurez localement 30 degrés du côté de la Vendée ou encore en allant vers le centre Val-de-Loire.
01:34:41 30 degrés également le long de la Garonne ou encore 28 degrés sous le soleil de Marseille.
01:34:46 La suite du programme week-end en demi-teinte avec une forte dégradation prévue samedi principalement autour du golfe du Lyon ou encore en allant vers les régions de l'Est.
01:34:55 Et puis dimanche, dégradation orageuse avant des orages généralisés prévus pour la journée de lundi.
01:35:00 Côté température, ça va rester estival au moins jusqu'à la fin du week-end.
01:35:04 C'était la météo avec Mondial Piscine.
01:35:07 Mondial Piscine, l'art de donner vie à vos rêves.
01:35:13 Il est 8h, bienvenue à tous, merci d'être avec nous.
01:35:16 Vous regardez la matinale de CNews à la une ce matin.
01:35:19 Les arrivées massives de migrants à Lampedusa inquiètent les Européens.
01:35:23 Réunis aujourd'hui au ministère de l'Intérieur, on est allé à la frontière franco-italienne où des migrants, principalement africains, attendent avant d'entrer en France.
01:35:32 Les agressions dans les transports en commun, leur nombre ne cesse d'augmenter.
01:35:37 L'année dernière, il y a eu près de 125 000 vols et violences.
01:35:43 125 000 victimes de vols et de violences en un an.
01:35:46 On va vous donner les tout derniers chiffres.
01:35:48 Début le 15 de France a battu le Rugby, 27 à 12.
01:35:53 Hier, c'est en Coupe du monde de rugby.
01:35:55 Deuxième victoire qu'on va qualifier de laborieuse pour nos bleus.
01:35:59 C'est ce que vous nous direz, Guillaume Filleul.
01:36:00 A tout de suite, Guillaume.
01:36:03 L'Ampedouza, dépassé par l'immigration illégale, en seulement 48 heures, près de 7 000 migrants sont arrivés à bord d'embarcations de fortune sur l'île italienne.
01:36:11 Tout cela est organisé évidemment par des passeurs qui réclament de grosses sommes d'argent.
01:36:15 7 000 migrants, c'est l'équivalent de la population de l'Ampedouza.
01:36:20 C'est du jamais vu.
01:36:21 Et conséquence, certains de ces migrants veulent rejoindre la frontière franco-italienne.
01:36:24 À 20 000 dernières villes avant la France, beaucoup d'entre eux rêvent de rejoindre notre pays.
01:36:29 Voyez ce reportage sur place de Fabrice Elsner avec le récit de Micael Dos Santos.
01:36:33 Depuis plusieurs semaines, Daphi et François errent dans les rues de Vintimille.
01:36:38 Arrivés depuis la Tunisie, avec quelques euros en poche, les deux migrants guinéens peinent à se nourrir.
01:36:44 Leur objectif, rejoindre la France.
01:36:46 Je n'arrivais pas à m'adapter dans les autres pays à ce qui concerne la langue.
01:36:50 On ne peut pas dire 100% qu'il y a de la travail en France, parce qu'il y a beaucoup de Français qui sont là-bas et qui ne travaillent même pas.
01:36:56 Donc on vient pour tenter nos sens.
01:36:58 Pour traverser la frontière, les deux hommes privilégient les montagnes.
01:37:02 Passer en train s'avère beaucoup plus compliqué.
01:37:04 J'ai été arrêté deux fois par la police française et j'ai été refoulé.
01:37:08 Tous ces trains sont contrôlés.
01:37:10 Certains des habitants de Vintimille ne supportent plus la présence de ces migrants, synonyme pour eux d'insécurité.
01:37:17 C'est pas possible de se promener tranquillement.
01:37:19 Ils font des bagarres, ils picolent.
01:37:22 Surtout le soir, la nuit, en bord de mer.
01:37:26 A l'heure de trouver des solutions, les propositions sont plus ou moins radicales.
01:37:30 Il faut commencer à dire stop.
01:37:32 Première chose, vous n'avez pas une maison, vous n'avez pas un travail, vous ne parlez pas la langue.
01:37:36 Il faudrait en Europe se les partager les problèmes.
01:37:40 Une solidarité européenne qui tarde à se faire sentir.
01:37:43 L'Allemagne a fait savoir ces dernières heures qu'elle n'acceptait plus les migrants venant d'Italie.
01:37:48 Face à cet afflux, Georgia Meloni a réagi depuis la Hongrie.
01:37:53 Je souhaite un quota migratoire pour l'Europe.
01:37:56 La première ministre italienne était hier à Budapest pour un sommet sur la démographie.
01:38:01 Je pense qu'un quota de migration légale, là où cela est nécessaire et intégré, peut apporter une contribution positive à nos économies.
01:38:12 Mais je reste convaincue qu'il serait plus responsable de notre part de confier aux citoyens européens la solution au système de protection sociale européen.
01:38:19 Les citoyens commencent à s'habituer à l'idée que le déclin est une destinée.
01:38:25 Eh bien, le déclin n'est pas une destinée. Le déclin est un choix et ce n'est pas le choix que nous ferons.
01:38:30 Le déclin n'est pas une destinée, le déclin est une choix. Et ce n'est pas la choix que nous ferons.
01:38:36 Agnès Pagny-Runacher, donc, invitée à 8h10, ministre de la Transition énergétique.
01:38:41 On va parler de l'immigration.
01:38:42 Et puis, 8h30, Marion Maréchal, vice-présidente de Reconquête, en direct depuis l'an P12A.
01:38:47 En France, les agressions dans les transports en commun sont en hausse, Chana.
01:38:51 Oui, le ministère de l'Intérieur recense près de 125 000 victimes de vols et de violences l'année dernière.
01:38:57 C'est 2% de plus par rapport à 2021.
01:38:59 Mais le chiffre qui inquiète le plus est celui du nombre de victimes de violences sexuelles, plus 13% en un an.
01:39:05 Alors, vous, est-ce que vous vous sentez en sécurité dans les transports en commun ? On est allé vous poser la question.
01:39:10 Je fais en sorte de ne pas rester super tard non plus et d'être super méfiante et faire attention.
01:39:16 J'évite de juste rentrer trop tard chez moi, mais sinon, ça va.
01:39:22 Quand il y a des petites racailles qui s'amusent à foutre le bordel dans la rame, c'est vrai que c'est jamais très amusant.
01:39:28 Je me sens en sécurité. Après, j'évite de sortir les soirs et les matins très tôt. Dans la journée, oui, ça se passe bien dans l'ensemble.
01:39:38 Jean Dujardin répond à la gauche qui gâche la fête.
01:39:42 On avait entendu certaines voix critiquer la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde de rugby, prétextant que ça ne représentait pas la France d'aujourd'hui.
01:39:50 Eh bien, regardez ce qu'écrit Jean Dujardin sur son compte Instagram.
01:39:53 Je tombe à la renverse. Je n'aurais jamais pensé que ma participation à la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde de rugby déclencherait un tel déferlement de commentaires politiques et médiatiques.
01:40:04 C'est vrai que c'était triste à pleurer ce qu'on a dit sur cette cérémonie.
01:40:08 Oui, c'est les esprits tristes, absolument. Jean Dujardin a raison.
01:40:12 C'est marrant que ce soit ceux qui parlent toujours du vivre ensemble à longueur de journée, qui sont incapables de communier lors d'un moment qui doit être justement fédérateur.
01:40:19 Bon, et hier soir, le 15 de France a enchaîné une deuxième victoire contre le Rugby. On est moyennement rassuré.
01:40:24 Oui, le score 27-12, mais cette victoire a été très longue à se dessiner pour les bleus qui ont été très indisciplinés.
01:40:31 Ils s'en sont sortis, ils sont en tête, ils ont gagné, ils sont contents. Prochain match, jeudi prochain contre la Namibie.
01:40:36 8h06, la grande interview sur CNews Europe 1. Dans un instant.
01:40:41 CNews, il est 8h12. Bienvenue à tous. C'est l'heure de la grande interview sur CNews et sur Europe 1.
01:40:49 Et ce matin, nous accueillons Agnès Pagny-Runacher, ministre de la Transition énergétique. C'est tout de suite.
01:40:59 Bonjour à tous. Agnès Pagny-Runacher, ministre de la Transition énergétique et donc l'invitée de CNews et d'Europe 1. Bonjour, madame la ministre.
01:41:07 Bonjour, Romain Desarbres.
01:41:08 Merci d'être avec nous. On va parler du prix de l'électricité, du prix de l'essence, évidemment. Je voulais tout d'abord vous interroger sur la situation migratoire.
01:41:16 Vous êtes membre du gouvernement français. 7000 migrants sont arrivés en quelques heures sur l'île de Lampedusa en provenance d'Afrique, essentiellement.
01:41:24 Qu'est-ce qu'il faut leur dire à ces migrants ?
01:41:27 Alors d'abord, permets-moi de dire mon indignation par rapport à l'attitude de Marion Maréchal-Le Pen. Je le dis parce que vous l'aurez sur votre plateau tout à l'heure.
01:41:35 On ne fait pas de la politique de manière charognarde. On ne se met pas en scène devant des malheureux qui ont traversé la Méditerranée, comme vous le dites, au péril de leur vie.
01:41:48 Alors nous, nous agissons. Nous agissons avec humanisme parce qu'il faut prendre en compte ce que vivent ces gens et les raisons qui les poussent à traverser la Méditerranée au péril de leur vie.
01:41:59 Nous agissons avec fermeté parce que ceux qui n'ont pas leur place en Europe doivent être raccompagnés à la frontière.
01:42:06 Et nous agissons de manière implacable vis-à-vis des réseaux qui, aujourd'hui, organisent ce qui s'apparente à une traite des humains. Il faut quand même le dire.
01:42:16 Et vous savez que le ministre de l'Intérieur a doublé les effectifs à la frontière entre la France et l'Italie, les effectifs de police, les effectifs de gendarmerie,
01:42:26 que les militaires de l'opération Sentinelle ont également été doublés, qu'il y ait une brigade franco-italienne, ce qui montre l'importance aussi de la coopération européenne.
01:42:37 Nous agissons sur le terrain et cela a des effets. Le nombre d'accompagnements à la frontière a été augmenté de 70 % depuis le début de l'année.
01:42:47 Et aujourd'hui, nous avons démantelé plus de 200 réseaux de passeurs. Et je crois que c'est ça qui est l'essentiel, c'est de démanteler les passeurs.
01:42:57 Agnès Pannier-Runacher, vous savez que le point faible, c'est évidemment le renvoi des personnes en situation irrégulière.
01:43:04 D'ailleurs, votre gouvernement projette de donner des papiers à des personnes qui sont en situation irrégulière, celles qui travaillent dans les métiers en tension.
01:43:12 Mais je crois qu'on est en train de tout mélanger. Il y a une différence entre des migrants qui arrivent aujourd'hui aux frontières de l'Europe et des gens qui travaillent depuis des années
01:43:22 dans l'immigrocrisie la plus totale, parce que tout le monde est très content de profiter de leur travail en France et qui, effectivement, appellent un traitement adapté.
01:43:30 Et je ne suis pas la seule à le dire, puisque vous savez que Mme Mélanie est la première à parler de régularisation de sans-papiers.
01:43:37 M. Orban, qui est pourtant le grand défenseur, l'allié de Mme Le Pen, est le premier à régulariser des sans-papiers.
01:43:45 Donc, il faut bien faire la différence entre les gens qui sont intégrés sur notre territoire, qui travaillent, qui payent des charges sociales, parce que c'est parfois le cas,
01:43:53 ou en tout cas qui contribuent au fonctionnement de notre pays, et ceux qui arrivent à nos frontières et pour lesquels il faut trouver des solutions.
01:44:01 Il faut trouver des solutions parce qu'il y a un enjeu aussi de comprendre l'origine des migrations. Est-ce que c'est économique ?
01:44:07 C'est le travail que nous menons avec certains pays de la Méditerranée pour avoir des partenariats, des accords pour les retenir dans leur pays.
01:44:15 Est-ce que c'est d'origine climatique ? Vous savez qu'aujourd'hui, le dérèglement climatique va induire des déplacements.
01:44:21 Et c'est pour ça qu'il est aussi responsable de ne pas regarder cet aspect-là.
01:44:25 Ou est-ce que c'est pour des raisons de risque pour leur vie, de guerre dans leur pays ? Et là, il faut faire preuve effectivement d'humanité.
01:44:33 Mais vous savez, Agnès Pannier-Runacher, que ce que vous dites, c'est entendu en Afrique.
01:44:38 On entend des migrants qui sont à Vintimie, qui veulent aller travailler en France parce qu'ils disent que les Français ne veulent pas occuper certains postes.
01:44:46 Donc ça crée un appel d'air. De fait, ça fait venir des illégaux en France.
01:44:52 Romain Désabre, d'abord, je crois qu'il faut rappeler que la France n'est pas le plus grand pays d'accueil en ce moment. C'est factuel.
01:44:59 Les migrants, ils choisissent plutôt le Royaume-Uni ou plutôt l'Allemagne. Ça, c'est un premier fait.
01:45:05 Peut-être parce que notre politique est une politique aussi de fermeté, c'est-à-dire que nous sommes effectivement humains.
01:45:13 Mais nous avons aussi de la fermeté et nous agissons contre les passeurs. Et ça, je crois que c'est l'essentiel d'agir contre l'immigration illégale.
01:45:22 Le prix de l'électricité, Agnès Pannier-Runacher, invitée de la grande interview sur CNews et Europe 1.
01:45:30 Le prix de l'électricité, il a augmenté de 15 % en février dernier. Il a augmenté de 10 % en août.
01:45:37 La patronne de la CRE, la Commission de régulation de l'énergie, a parlé de 10 à 20 % au 1er février prochain.
01:45:45 Elle a parlé un petit peu vite, Emmanuelle Wargon, la patronne de la CRE.
01:45:48 C'est une autorité administrative indépendante. Mais moi, je vais être très claire. Le maire l'a encore dit hier.
01:45:54 Il y a une différence entre le calcul, je dirais, technique que fait la CRE sur quel serait le prix théorique que devraient payer les Français en matière d'électricité
01:46:04 et le prix que payent les Français. Depuis deux ans, nous avons mis en place un bouclier énergétique, un bouclier électricité
01:46:11 qui permet aux Français de payer le prix de l'électricité parmi les plus bas d'Europe.
01:46:16 Ça, c'est factuel. Aujourd'hui, en 2023, nous prenons en charge 37 % de la facture d'électricité des Français.
01:46:23 Et nous le disons pour 2024. Effectivement, nous allons retirer progressivement ce bouclier énergétique.
01:46:30 Mais Bruno Le Maire l'a bien dit, le prix de l'électricité n'augmentera pas de plus de 10 %.
01:46:37 Au 1er février ?
01:46:38 Au 1er février et sur l'année 2024.
01:46:40 Ça veut dire qu'il peut y avoir une autre augmentation en août ?
01:46:42 Au 1er février et sur l'ensemble de l'année 2024.
01:46:44 Pas plus de 10 % sur l'ensemble de l'année 2024 ?
01:46:47 Tout à fait.
01:46:48 Le bouclier tarifaire, vous y faisiez allusion. 18 milliards en 2022, 25 milliards cette année.
01:46:56 On a encore les moyens d'aider l'année prochaine ?
01:47:00 Je rappelle une chose, c'est que ce bouclier tarifaire, il est financé aussi, en grande partie,
01:47:05 par la recette que nous avons faite sur les producteurs d'énergie.
01:47:09 Nous avons prélevé plus de 20 milliards d'euros sur les producteurs d'énergie renouvelable.
01:47:15 Pourquoi ? Parce qu'avec l'envolée des prix de l'électricité, nous sommes allés récupérer les profits exceptionnels qu'ils faisaient
01:47:22 pour les redistribuer aux Français.
01:47:24 Nous avons fait la même chose avec EDF.
01:47:26 Il faut le rappeler, ce bouclier, c'est effectivement une charge dans le budget d'État,
01:47:30 mais il a aussi été financé par les profits des producteurs d'électricité.
01:47:35 Donc c'est encore plus de dettes ?
01:47:37 Non, je le redis, les profits des producteurs d'électricité ont permis de financer une très grande partie du bouclier énergétique.
01:47:44 Mais pas tout ?
01:47:45 Mais pas l'intégralité, parce que nous sommes responsables et que nous amortissons la facture des Français.
01:47:51 L'année prochaine, le bouclier sera établi en fonction des revenus ou vous allez aider tout le monde ?
01:47:57 Le bouclier énergétique, il s'applique au coût de l'électricité.
01:48:00 Donc il est sur le contrat d'électricité de tous les Français.
01:48:04 En revanche, nous avons un chèque énergie qui est en place depuis des années
01:48:10 et qui permet d'apporter un soutien aux ménages les plus vulnérables,
01:48:16 ceux qui ont du mal à faire face à leur fin de mois et pour cela, ils vont évidemment bénéficier à nouveau de cette mesure.
01:48:24 Est-ce qu'il faut s'affranchir du système européen de fixation des prix de l'électricité, qui est en notre défaveur, il faut le dire ?
01:48:31 Alors ce n'est pas exact, puisque je viens de le dire, les Français payent aujourd'hui un prix d'électricité parmi les plus bas d'Europe.
01:48:37 Et il y a une espèce de fake news qui circule selon laquelle tel pays serait sorti du marché de l'électricité.
01:48:45 C'est faux, c'est faux. L'Espagne et le Portugal ne sont pas sortis du marché de l'électricité.
01:48:51 Ils ont mis en place des subventions, comme nous l'avons fait avec le bouclier énergétique,
01:48:59 pour baisser le prix de l'électricité pour les Portugais et les Espagnols.
01:49:06 Comment on en arrive à payer l'électricité aussi chère alors qu'on a une magnifique entreprise qui est EDF avec de magnifiques centrales nucléaires ?
01:49:14 La difficulté peut-être qu'il faut s'élianer, c'est que l'année dernière, nous avons consommé plus d'électricité qu'EDF en a produit.
01:49:22 Il ne vous aura donc pas échappé que nous avons dû acheter de l'électricité en dehors de France.
01:49:27 Et lorsqu'on achète de l'électricité en dehors de France, mais c'est la même chose que lorsqu'on achète du carburant,
01:49:33 lorsqu'on achète du gaz qu'on ne produit pas en France, eh bien ça coûte plus cher.
01:49:38 Nous ne sommes pas maîtres du prix de ce que nous achetons à l'extérieur de France.
01:49:42 Et c'est tout l'enjeu aujourd'hui de produire plus d'électricité en France.
01:49:46 Produire plus d'électricité en France, c'est produire plus d'électricité nucléaire.
01:49:50 Ça, c'est comment nous accélérons les maintenances dans les réacteurs nucléaires pour qu'ils puissent fonctionner à pleine puissance.
01:49:57 Et je veux à nouveau saluer le travail des salariés d'EDF qui ont vraiment fait un effort considérable,
01:50:03 puisque l'année dernière, nous avons dû importer de l'électricité. Cette année, nous en exportons.
01:50:08 Nous sommes redevenus le premier exportateur d'électricité en Europe et on voit que ça permet, au prix de l'électricité sur les marchés européens, de baisser.
01:50:16 Et puis la deuxième chose, c'est comment nous produisons l'électricité sur la base de renouvelables,
01:50:21 parce que c'est ça qui va nous permettre, avant 2030, d'augmenter notre production d'électricité.
01:50:26 Vous avez peut-être lu dans Le Figaro l'échange, ou entendu l'échange entre Arnaud Montebourg et Bernard Acoyer sur l'électricité, le nucléaire, l'inflation.
01:50:34 Et il en ressortait notamment que s'il y a de l'inflation en France, c'est à cause des prix de l'énergie qui ont explosé.
01:50:39 Les entreprises répercutent les hausses sur les prix des produits. On a interrogé un boulanger.
01:50:43 Il s'appelle Thibault Salomé. Il est président des boulangers du Nord et du Pas-de-Calais.
01:50:48 On lui a dit que vous étiez ce matin sur les antennes de CNews et d'Europe 1.
01:50:52 Et il a une question à vous poser. Je voudrais qu'on l'écoute.
01:50:55 Oui, c'est des petits coups de pouce. Alors, on sait très bien que le gouvernement ne peut pas non plus faire des miracles.
01:51:02 Mais on se dit que, par exemple, aujourd'hui, une boulangerie-pâtisserie qui est en 100 % maison, qui est reconnue,
01:51:09 qui s'engage dans une démarche de 100 % maison, donc avec de la main-d'œuvre derrière, pourrait éventuellement avoir une bonification,
01:51:15 une baisse de charge patronale. Enfin, voilà, des petits coups de pouce vraiment ciblés sur les entreprises qui sont les plus qualitatives
01:51:21 et qui emploient le plus de nombres, le plus de personnes.
01:51:24 Voilà, le prix de l'électricité, ça impacte l'activité des PME et des TPE. Et les boulangeries sont des TPE.
01:51:31 Je peux donner une précision ? Les TPE aujourd'hui, à l'exception de celles qui utilisent beaucoup d'électricité, bénéficient du bouclier énergétique.
01:51:39 Jusqu'à 10 salariés.
01:51:40 Jusqu'à 10 salariés. C'est les très petites entreprises. La définition, c'est plus de 1,7 million d'entreprises en France qui bénéficient de ce bouclier énergétique.
01:51:49 Là où M. a parfaitement raison, c'est que les boulangers, ils ont une consommation d'électricité qui est très forte,
01:51:56 puisqu'évidemment, ils ont des fours, ils ont des chambres froides. Donc, par leur métier, ils sont plus exposés au coût de l'électricité.
01:52:03 Et c'est pour ça que nous les avons accompagnés. Spécifiquement, je rappelle que Olivia Grégoire a été, la ministre des PME,
01:52:09 a été à leur côté tout au long de l'année, qui a eu des aides particulières de Bercy.
01:52:15 Et je sais qu'elle sera effectivement à leur écoute sur les préoccupations de ces boulangers.
01:52:23 En tout cas, moi, de mon côté, au niveau de l'énergie, nous souhaitons prolonger l'amortisseur.
01:52:28 Nous souhaitons prolonger ces soutiens qui ont permis à ces entreprises de passer la crise.
01:52:34 Et je veux rappeler qu'aujourd'hui, nous créons plus de boulangeries qu'ils ne s'enferment en France. Et c'est une très bonne nouvelle.
01:52:41 Bon, quelques questions un petit peu plus politiques à propos de la vie chère.
01:52:45 Fabien Roussel, le numéro un du PC, appelle à envahir les préfectures si nécessaire pour protester contre les prix chers.
01:52:51 C'est digne d'un responsable politique ? Agnès Pannier-Runacher ?
01:52:55 Non, je crois pas. On est en train de jouer au concours lépine de l'irresponsabilité. Ça n'apporte absolument rien.
01:53:02 Les préfets, vous le savez, sont au service des Français. Ce sont des fonctionnaires qui portent l'ensemble des politiques de l'État.
01:53:10 Ils sont sur tous les fronts, sur le front de la sécurité, sur le front du développement économique, sur le front de l'accompagnement des Français.
01:53:20 Et je crois que c'est une attitude tout à fait indigne de la part d'un responsable politique.
01:53:24 On a parlé du prix de l'électricité, les prix à la pompe autour de 2 euros le litre, 1,90 euros. Comment ça va évoluer dans les prochaines semaines, les prochains mois ?
01:53:33 D'abord, je veux dire que, là aussi, moi j'ai réuni l'ensemble des pétroliers et des distributeurs et que je leur ai demandé de faire des efforts, de faire des efforts de solidarité avec les Français.
01:53:48 Pourquoi ? Je le redis encore une fois, le pétrole, c'est un marché mondial et nous ne produisons pas de pétrole en France.
01:53:55 Donc ce prix, malheureusement, il est fixé sans que nous puissions intervenir dessus.
01:54:00 Mais il serait inacceptable que certains fassent de la marge sur cette facture qui augmente et qui impacte les Français.
01:54:08 Vous pensez à l'État qui se fait de la marge, non ? Avec le prix de l'essence qui augmente ?
01:54:11 À l'occurrence, je rappelle que la taxe principale, elle est au litre et elle n'a rien à voir avec le prix.
01:54:18 Donc je pense qu'il faut arrêter avec cette polémique.
01:54:23 L'État, il aide les Français. L'État a été au rendez-vous l'année dernière pour accompagner la facture de carburant.
01:54:30 Je rappelle que l'indemnité carburant, elle date de 2023 et elle a permis à 7 millions de Français qui utilisent leur voiture pour aller travailler
01:54:38 de bénéficier d'une baisse qui représente l'équivalent de 13 centimes pour un conducteur moyen à la pompe.
01:54:46 Donc ce n'est pas rien. Et nous aidons également les Français, surtout à ne plus avoir besoin de carburant,
01:54:52 à baisser leur facture de carburant en changeant leur voiture, avec la prime à la casse, avec le bonus écologique,
01:54:58 en rendant les voitures qui sont économes en carburant, voire les voitures électriques, beaucoup moins chères.
01:55:04 Savez-vous qu'une voiture électrique, tous les 10 000 kilomètres, qui est un peu moins que ce que roule un consommateur moyen,
01:55:12 c'est 1 000 euros d'économie de carburant, donc 1 000 euros d'économie chaque année.
01:55:17 Donc nous devons agir pour les Français, pour les sortir de cette situation où ils sont dépendants du carburant à l'extérieur de la France.
01:55:25 Et moi, je le redis, solidarité des distributeurs et des pétroliers. Total a annoncé qu'ils prolongeraient leur plafonnement du prix du carburant en station service à 2 euros.
01:55:38 Les distributeurs ont annoncé qu'ils faisaient des opérations prix-court-temps. Et nous allons continuer à accompagner la filière.
01:55:45 Merci beaucoup Agnès Pannier-Runacher. Merci d'être venue ce matin sur CNews et Europe 1 pour la grande interview.
01:55:52 Bonne journée à vous. Au revoir.
01:55:55 CNews, il est bientôt 8h30. Vous avez entendu l'interview d'Agnès Pannier-Runacher, qui était avec nous, ministre de la Transition énergétique.
01:56:05 Il y a eu des mots durs à l'endroit de Marion Maréchal. Vous avez entendu, charniard. Marion Maréchal est partie se mettre en scène à Lampedusa au sujet des migrants.
01:56:17 On sera dans quelques instants en direct avec Marion Maréchal, qui a choisi CNews pour parler ce matin.
01:56:23 On va revenir également sur le prix de l'électricité. Pas plus de 10% d'augmentation l'année prochaine. On en est à se satisfaire de 10% d'augmentation. La période est folle.
01:56:33 Allez, l'Italie submergée par les afflux migratoires. En seulement 48 heures, près de 7000 migrants sont arrivés sur l'île de Lampedusa.
01:56:43 Dans un instant, on sera en direct à Lampedusa avec Marion Maréchal, vice-présidente de Reconquête.
01:56:49 A tout de suite, Marion Maréchal.
01:56:51 Il n'y a aucune atteinte à la laïcité. Le président de la République se rendra à la messe, célébrée par le pape à Marseille, samedi 23 septembre.
01:57:02 Gautier Lebret, avec nous dans un instant pour en parler. A tout de suite, Gautier.
01:57:06 Et puis ce matin, on va parler de bronchiolite. Un nouveau traitement préventif est mis à disposition aujourd'hui.
01:57:13 Brigitte Millot nous en dira plus. Le docteur Millot. Bonjour, Brigitte.
01:57:18 Le procès de deux jeunes accusés d'avoir tué Philippe Monguillau s'ouvre aujourd'hui à Pau.
01:57:27 En juillet 2020, ce chauffeur de bus de Bayonne avait été roué de coups par des passagers qui refusaient notamment de porter le masque anti-Covid, Chana.
01:57:37 Et on va voir des images prises il y a quelques minutes, puisque la veuve de Philippe Monguillau vient d'arriver au tribunal.
01:57:43 Elle porte la photo, vous le voyez, de son défunt mari. Je rappelle que cette affaire avait ému la France entière et qu'elle est complexe,
01:57:50 puisque les deux parties interprètent les images de vidéosurveillance différemment, notamment au moment du coup fatal.
01:57:55 Voilà le procès de deux individus accusés d'avoir tué Philippe Monguillau.
01:58:03 La crise migratoire et on rejoint à présent Marion Maréchal, vice-présidente de Reconquête, en direct de Lampedusa, avec nous sur CNews.
01:58:12 Bonjour Marion Maréchal, merci d'avoir choisi CNews pour parler ce matin. Vous avez pris l'avion, vous êtes à Lampedusa.
01:58:20 Je voulais vous entendre ce matin. Déjà, je voulais que vous réagissiez à ce qu'a dit Agnès Pagny-Runacher, la ministre de la Transition énergétique.
01:58:31 Je l'interrogeais sur la crise migratoire et elle a critiqué votre déplacement sur l'île de Lampedusa en disant que vous profitiez de la misère des migrants,
01:58:43 que vous mettiez en scène. Qu'est-ce que vous lui répondez ?
01:58:46 Je constate que ce procès en récupération vaut toujours pour les mêmes et toujours sur les mêmes sujets.
01:58:51 Je n'ai pas vu la même indignation. On ne citait qu'un exemple récent quand le gang Traoré s'est précipité sur la Fernell.
01:58:57 Mais ce n'est pas de la récupération, c'est de la réaction, la réaction politique face à un défi majeur pour notre continent.
01:59:03 Les images que vous voyez derrière moi sont extrêmement impressionnantes et extrêmement douloureuses.
01:59:07 Je ne vais pas vous mentir, on est sur une île où il y a aujourd'hui autant de clandestins que d'habitants.
01:59:13 De ce que j'ai pu constater en me baladant dans la ville, majoritairement des jeunes hommes.
01:59:19 Il faut comprendre, c'est l'objet d'ailleurs de mon message aujourd'hui, que ce que nous voyons là, ce n'est que le début.
01:59:25 Ce n'est même pas le prémice de la crise migratoire à laquelle nous allons assister dans les décennies à venir.
01:59:29 Je rappelle qu'aujourd'hui nous sommes 500 millions d'Européens dans l'Union européenne.
01:59:34 Les Africains sont plus d'un milliard, ils seront plus de deux milliards en 2050.
01:59:37 C'est un véritable défi. Et l'autre sens de ma présence ici, c'est un message de soutien.
01:59:43 De soutien au peuple italien, de soutien au gouvernement italien, qui, je vous le dis,
01:59:46 se sent totalement abandonné par l'Union européenne et aussi par la France dans la gestion de cette crise.
01:59:51 - Giorgia Meloni a été portée au pouvoir, Mario Maréchal, grâce à une promesse de maîtriser l'immigration.
02:00:00 Ça semble extrêmement compliqué, parce qu'on parle aussi de vies humaines.
02:00:05 Quel est votre commentaire sur ce point ?
02:00:08 - C'est évidemment très compliqué pour l'Italie, qui, je le rappelle, n'est pas le pays de destination finale.
02:00:14 Bien souvent, elle est un pays de transit.
02:00:16 Les frontières de l'Italie ne sont pas seulement les frontières italiennes,
02:00:18 elles sont les frontières de l'Europe entière et j'ai même envie de dire aussi de la France.
02:00:22 Les personnes que vous voyez ici aujourd'hui, vraisemblablement, seront dans une semaine, dans un mois à Nice et dans notre pays.
02:00:30 Le problème, c'est qu'elle est elle aussi victime, non seulement de la politique laxiste de l'Union européenne,
02:00:36 qui ne veut pas utiliser l'agence Frontex comme une véritable agence de protection de nos frontières,
02:00:40 mais aussi de la politique laxiste d'un certain nombre de pays membres, dont la France,
02:00:44 qui, par les choix qu'il fait sur la politique sociale, sur la politique de droit du sol,
02:00:49 de regroupement familial, d'accès à la nationalité, évidemment, met en place des appels d'air,
02:00:54 des incitations à venir qui contribuent aujourd'hui au drame humain que nous voyons derrière moi
02:01:00 et aux morts que nous voyons régulièrement au Méditerranée.
02:01:03 Une politique humaniste, une politique responsable serait celle de mettre en place le fameux "no way" australien,
02:01:10 qui, en envoyant des signaux très fermes de fermeture de ses frontières et de refus de l'immigration clandestine,
02:01:15 a permis d'arrêter totalement les morts en mer et d'éviter évidemment que des gens se jettent à l'eau au péril de leur vie,
02:01:22 comme nous le voyons aujourd'hui à Lampedusa.
02:01:25 Marion Maréchal, à quel moment faudrait-il, selon vous, arrêter ces flux migratoires ?
02:01:31 Dès le pays de départ des migrants en mer, à Lampedusa, c'est-à-dire affréter des bateaux
02:01:44 qui ramènent ces migrants sur le continent africain, comment organiser ça ?
02:01:49 La première chose, me semble-t-il, une fois de plus, c'est de faire en sorte qu'il n'y ait pas de bonnes raisons de venir en Europe,
02:01:54 et notamment en France, parce que comprenez bien que ces personnes font un raisonnement légitime.
02:01:59 Moi, je n'en veux pas aux personnes qui sont ici. Elles arrivent, elles se disent "j'arrive clandestinement sur le territoire européen,
02:02:04 j'ai de grandes chances d'être déboutée du droit d'asile, mais je ne serai probablement jamais expulsée,
02:02:09 j'ai des chances d'être régularisée en France, d'avoir accès à la nationalité française, de bénéficier du regroupement familial".
02:02:14 Donc le jeu envoie la chandelle. La première chose, c'est déjà de casser finalement toutes ces incitations.
02:02:20 La deuxième chose, en effet, c'est de faire en sorte, ce à quoi se refuse l'Union européenne jusqu'ici,
02:02:24 à financer des "hotspots", c'est-à-dire des centres d'études, des demandes d'asile,
02:02:29 non pas en Europe, aux frontières européennes, mais dans les pays d'origine,
02:02:33 de l'autre côté évidemment des frontières de la Méditerranée, pour éviter que, ce qu'on constate aujourd'hui,
02:02:39 le droit d'asile soit une nouvelle filière d'immigration clandestine. Ensuite, il faudrait être beaucoup plus ambitieux
02:02:45 et revenir probablement à une formule de type Lucelle qui avait été mise en place à travers la politique Sofia,
02:02:50 il y a quelques années, sans cette fois ramener les bateaux vers nos côtes, mais au contraire,
02:02:56 pour démanteler de manière beaucoup plus offensive aujourd'hui les trafics de passeurs, détruire les embarcations,
02:03:02 arrêter ces criminels, parce qu'on voit bien aujourd'hui que tout ça n'est pas spontané,
02:03:07 c'est organisé, c'est professionnalisé, ce sont des milliards qui sont en jeu,
02:03:11 de gens qui profitent de la misère humaine et donc ensuite, par quelle pilarité ?
02:03:16 Bien sûr, les Européens sont victimes, parce qu'il faut bien comprendre que derrière ce drame humain,
02:03:22 il se joue aussi, bien sûr, et c'est aussi la raison de ma présence ici, la cohésion aussi de nos sociétés.
02:03:28 Nous voyons bien en France les grandes difficultés que nous avons aujourd'hui d'intégration, d'assimilation, de sécurité.
02:03:35 Tout le monde a en tête les émeutes que nous avons vécues avant l'été.
02:03:38 Ce n'est pas raisonnable aujourd'hui de dire à tous ces gens que nous sommes encore en capacité
02:03:43 de pouvoir les accueillir dignement, de les intégrer à la société française,
02:03:46 alors même que nous voyons déjà l'immense difficulté que nous avons à gérer une immigration qui est déjà en France
02:03:53 et qui a déjà de grandes difficultés d'intégration.
02:03:55 Marion Maréchal, vice-présidente de Reconquête, merci beaucoup d'avoir été en direct avec nous depuis l'Empédouza.
02:04:01 Marion Maréchal, merci d'avoir accepté cette invitation.
02:04:09 Une femme de 31 ans, violemment agressée par son ex-compagnon chez elle à Attis-Mons en Essonne.
02:04:17 On en parle ce matin dans La Matinale.
02:04:19 D'effet d'une rare violence puisque l'homme l'a roué de coups, l'a brûlé au fer à repasser devant deux de ses enfants.
02:04:25 Il l'a également obligé à se déshabiller pendant qu'il filmait la scène.
02:04:28 Alors le profil du suspect, c'est un Congolais en situation irrégulière, connu des services de police et qui n'est pas le père des enfants.
02:04:36 Il a réussi à s'enfuir et est activement recherché par les autorités. Aminata Deme.
02:04:40 C'est ici, devant cet immeuble non loin de la gare d'Attis-Mons dans l'Essonne,
02:04:47 qu'une jeune femme de 31 ans a violemment été agressée par son ex-compagnon.
02:04:52 Ce matin, à 8h30, mes collègues sont appelés pour une personne qui déambulait dans la rue,
02:04:58 qui se présentait sans habille et qui présentait des plaies sur le corps et des traces de fer à repasser.
02:05:07 C'est à cette voisine que la victime a confié le début de son calvaire.
02:05:11 Il l'a tirée au sol et en gros il l'a déshabillée.
02:05:16 Elle a voulu chercher de l'aide, donc elle est venue sonner chez moi,
02:05:19 je dormais donc je n'ai pas entendu l'interphone.
02:05:22 Et c'est après que j'ai vu qu'il y avait plein de policiers ici.
02:05:26 Et c'est là que j'ai compris que c'était pas ça.
02:05:29 La jeune femme a également été filmée contre son gré.
02:05:33 Tout cela sous les yeux de deux de ses enfants âgés de 8 et 10 ans.
02:05:38 Que ce soit la mère et les enfants ont été examinés par un médecin, un apport psychologique a été fait.
02:05:45 L'adultère présumée âgée de 30 ans et de nationalité congolaise ne serait pas le père de ses enfants.
02:05:51 La souffrance vécue par la jeune femme marque encore les esprits.
02:05:55 Très choquant, très choquant.
02:05:57 Franchement pour qu'un homme fasse ça à une femme c'est inadmissible.
02:06:00 On ne s'attendait clairement pas à ça, c'est une résidence qui est assez calme.
02:06:04 Une enquête a été ouverte par le parquet d'Evry.
02:06:08 Emmanuel Macron assistera bien à la messe célébrée par le pape François à Marseille.
02:06:14 Cette messe aura lieu le 23 septembre prochain au stade Vélodrome pour certains politiques.
02:06:19 Essentiellement à gauche, à l'extrême gauche, il s'agit d'une entorse à la laïcité.
02:06:23 Alors et vous, qu'en pensez-vous ? Est-ce qu'Emmanuel Macron a raison de se rendre à cette messe ?
02:06:27 On est allé vous poser la question.
02:06:28 Pourquoi pas, tout le monde a le droit d'assister à la messe.
02:06:31 Si le président aussi veut, il peut y aller.
02:06:34 Ça m'est complètement égale.
02:06:36 On est dans une culture judéo-chrétienne ici, donc ça ne me choque pas.
02:06:40 Je crois que la séparation totale entre l'Église et l'État, il est un peu désespéré de toute façon.
02:06:47 C'est bien pour cette religion-là, ce n'est pas la biaise, mais c'est très bien.
02:06:51 Il est encore libre de faire ce qu'il a envie, même si ça peut paraître peu laïque d'aller à une messe en tant que président de la République.
02:06:57 Je pense qu'il reprend quand même tous les Français.
02:06:59 Je n'ai pas de religion, mais dans un pays laïque, je ne sais pas si c'est trop bien vu.
02:07:08 Madame ne sait pas. Alors, Gauthier Lavoie, répondez-lui.
02:07:11 Ça n'a rien à voir avec la loi de 1905.
02:07:14 Vous l'avez dit dans votre lancement, Romain, c'est quand même assez comique que ces attaques viennent de la France insoumise.
02:07:19 On peut dire que les députés insoumis ont plus de mal avec la laïcité et ses principes que le chef de l'État.
02:07:24 On en veut pour preuve ce qui s'est passé autour de la baïa.
02:07:26 Le Conseil d'État a validé l'interdiction et a donc reconnu que ça entrait dans l'interdiction des signes ostentatoires religieux à l'école,
02:07:33 que c'était bien un signe religieux.
02:07:35 Ensuite, ce n'est absolument pas inédit, dans le passé de la Ve République,
02:07:38 de nombreux présidents ont déjà assisté dans l'exercice de leurs fonctions à des messes.
02:07:42 Je pense évidemment au général de Gaulle qui a participé à une grande messe pour célébrer l'amitié entre la France et l'Allemagne.
02:07:47 Il avait même installé, c'était à titre personnel, mais quand même une chapelle à l'Élysée.
02:07:51 Et le général de Gaulle, quand il était là dans l'exercice de ses fonctions, faisait le choix de ne pas communier.
02:07:56 Emmanuel Macron, qui est baptisé, fera pareil.
02:07:58 Il ne participera pas la semaine prochaine au Vélodrome.
02:08:00 A l'Eucharistie, Valéry Giscard d'Estaing avait accueilli Jean-Paul II à Paris
02:08:04 et avait participé avec lui à une grande messe à Notre-Dame.
02:08:07 Donc ce n'est pas du tout inédit.
02:08:08 Et Emmanuel Macron a participé à plusieurs messes d'obcèques depuis qu'il est président de la République,
02:08:12 notamment les obcèques de Jacques Chirac.
02:08:14 Donc on peut dire, Romain, une nouvelle fois, que Marseille vaut bien une messe.
02:08:18 Merci Gautier Lebret.
02:08:20 Je crois aux forces de l'écrit.
02:08:22 C'est le titre de la tribune de Gabriel Attal qui s'inspire,
02:08:25 bon, de la célèbre formule de François Mitterrand dans ses derniers voeux aux Français.
02:08:30 Je crois aux forces de l'esprit.
02:08:32 Ça c'était François Mitterrand.
02:08:33 Bon, je crois aux forces de l'écrit.
02:08:34 Le ministre de l'Éducation nationale qui veut défendre l'écriture.
02:08:37 Près d'un élève sur trois ne sait pas lire ou écrire convenablement à son entrée en sixième.
02:08:42 Une baisse de niveau qu'il faut nommer sans phare et sans détour.
02:08:46 C'est une urgence républicaine.
02:08:47 Bon, le constat est là.
02:08:49 Nous devrons travailler à ce qu'en CM2, chaque élève,
02:08:52 chaque semaine, pardon, les élèves produisent au moins un texte libre.
02:08:56 En clair, qu'ils écrivent un petit récit, une petite histoire.
02:08:59 On raconte une histoire, quelques lignes.
02:09:01 Il faut en finir avec les textes à trous.
02:09:03 C'est vrai que ça n'apporte pas, c'est pas créatif, les textes à trous.
02:09:08 Brigitte Millot, vous vouliez réagir ?
02:09:10 Oui, moi je trouve ça très bien de réapprendre à écrire.
02:09:13 C'est vrai que même nous, en compte de voici, nous avons fait aussi.
02:09:16 On s'y fait aussi.
02:09:17 C'est bien inspiré de nous aussi, on devrait réécrire.
02:09:20 Effectivement, c'est vrai, c'est vrai, vous avez raison.
02:09:22 Il ne faut pas écrire comme un médecin.
02:09:23 Il ne faut pas écrire comme un médecin.
02:09:25 Ils ne sont pas réputés pour leur graphie, leur calligraphie.
02:09:29 Il faudrait un prof devant chaque élève pour apprendre aux élèves à écrire correctement.
02:09:33 Ce qui n'est pas encore le cas après cette semaine de rentrée.
02:09:36 C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai.
02:09:38 Tiens, allez, une histoire incroyable, une belle histoire.
02:09:41 Un couple de Lyonnais qui avait perdu son alliance dans la mer méditerranée,
02:09:47 au gros du roi, l'a retrouvé un an après grâce au détecteur de métaux.
02:09:52 Oui, nos équipes ont pu s'entretenir avec Djamel et Cécile encore très émus.
02:09:57 Tony Pitaro.
02:09:58 Je fais énormément l'attention de ne pas la perdre.
02:10:01 Parce que là, c'est…
02:10:02 Ah non, deux fois, c'est pas possible.
02:10:05 C'est une alliance qu'il pensait perdue à tout jamais.
02:10:09 Alors qu'il se baignait dans la Méditerranée,
02:10:11 Djamel a laissé tomber sa bague dans le sable avant de s'en apercevoir le lendemain.
02:10:16 En faisant un selfie, c'est là que ma femme me dit « ta bague, elle est où ? »
02:10:21 Ton alliance.
02:10:22 Ton alliance. Je lui dis « ben… ah ! »
02:10:25 Ça m'a fait un vide, ça m'a fait quelque chose et je lui dis « ben, je pense que je l'ai perdue ».
02:10:31 Aussitôt, sa femme Cécile poste une annonce sur les réseaux sociaux pour tenter de retrouver le bijou.
02:10:37 Mon mari a perdu le 15 août sur la plage du Boucané, au gros du roi, son alliance.
02:10:42 Merci de partager un maximum.
02:10:44 Les mois passent et un an après, l'improbable se produit.
02:10:48 Elle regarde le message et elle regarde comme ça et elle n'y croyait pas.
02:10:53 Elle pensait que c'était encore des gens qui disaient « ben, ma bague, on ne l'a pas trouvée ».
02:10:57 Romain qui m'écrit « Cécile, je crois que j'ai quelque chose qui vous appartient »
02:11:03 et puis on voit la photo de l'alliance.
02:11:05 Son globe a pleuré.
02:11:07 Sur l'émotion.
02:11:09 On n'y croyait pas, je ne pensais pas qu'on aurait pu avoir autant d'émotion pour une bague.
02:11:16 Une belle histoire que ce couple de Lyonnais n'est pas prêt d'oublier.
02:11:20 Voilà, une jolie histoire.
02:11:23 Non, Brigitte, pourquoi t'as refait le sourire ?
02:11:25 Très jolie histoire.
02:11:27 Brigitte n'a pas perdu son alliance.
02:11:29 Oui, il faut faire attention quand on fait les selfies.
02:11:32 Faire attention quand on fait un selfie.
02:11:34 Allez, la santé tout de suite, on va parler de la bronchulite.
02:11:38 Regardez votre programme avec pharmazone.fr.
02:11:41 Le confort de commander en ligne en soutenant votre pharmacie.
02:11:44 Aujourd'hui, aujourd'hui est mis à disposition un nouveau traitement préventif de la bronchulite, Dr Millaud.
02:11:52 Brigitte, avant de nous en parler, on commence par un rappel.
02:11:55 Qu'est-ce que la bronchulite ?
02:11:57 La bronchulite, c'est une infection virale transmise par le VRS, le virus respiratoire syncytial.
02:12:04 C'est très contagieux, c'est très fréquent, ça peut toucher tout le monde.
02:12:07 C'est plus embêtant quand ce sont des personnes âgées et quand ce sont des enfants.
02:12:12 Bronchiolite, ça veut dire inflammation, c'est une inflammation des bronchioles, des toutes petites bronches.
02:12:18 Et chez les tout petits, ça peut être très grave parce qu'en fait, ils n'arrivent pas à se défendre,
02:12:23 ils n'ont pas les anticorps, c'est la première fois qu'ils sont confrontés à ce virus.
02:12:27 Ça peut entraîner des difficultés respiratoires.
02:12:30 Ils toussent, ils sont infectés, ils ont des sécrétions, ils n'arrivent plus à dormir,
02:12:35 ils n'arrivent plus à manger, ils n'arrivent plus à s'hydrater.
02:12:38 Donc ça nécessite des hospitalisations.
02:12:40 C'est une infection hivernale, elle arrive généralement, elle commence en octobre
02:12:46 et avec un pic de fréquence au mois de décembre, on en parle tous les ans.
02:12:49 Ce qui s'est passé l'an dernier, ça a été un pic parce que pendant deux ans avec le Covid,
02:12:54 il n'y avait pas eu de transmission puisque ce n'est pas transmission aéroportée, aérienne.
02:12:58 Donc il n'y avait pas eu de virus pendant les deux ans de Covid.
02:13:02 Et là, l'an dernier, on a assisté à une explosion.
02:13:05 Pour vous donner quelques chiffres, normalement, c'est à peu près 14 000 hospitalisations
02:13:09 chaque année de nourrissons pour bronchiolite.
02:13:12 L'an dernier, ça a été 26 000 hospitalisations de nourrissons pour bronchiolite.
02:13:17 Donc une épidémie plus précoce, plus intense et plus longue l'an dernier.
02:13:22 Tout le monde a cherché, évidemment, cherche depuis longtemps d'ailleurs, des traitements.
02:13:27 Là, l'idée, c'est d'aller donner des anticorps à ses enfants.
02:13:33 Ce n'est pas un vaccin.
02:13:35 Regardez ce virus, comment il se présente.
02:13:38 C'est comme tous les virus, il y a des protéines à sa surface.
02:13:42 Et grâce à la protéine F, la protéine de fusion, il va arriver à s'accrocher dans les cellules respiratoires.
02:13:48 Là, l'idée, c'est de lui donner...
02:13:50 Donc vous voyez, les protéines, elles sont en verre fluo.
02:13:52 Là, l'idée, c'est d'aller lui donner des anticorps, donc des moyens de se défendre,
02:13:57 qui vont bloquer cette protéine, donc qui vont l'empêcher de s'accrocher aux cellules respiratoires
02:14:02 et d'infecter les poumons des nourrissons.
02:14:05 Alors, gros avantage de ce traitement...
02:14:08 Bon, d'abord, évidemment, il a prouvé avec plusieurs études une efficacité.
02:14:12 Mais le gros avantage, parce qu'il existe déjà un traitement qui est réservé aux enfants à risque,
02:14:18 qui ont des problèmes cardiaques, etc.
02:14:20 Mais c'est cinq injections, c'est pas le même mécanisme.
02:14:23 Là, l'intérêt de ce traitement, je vous le répète, ce n'est pas un vaccin.
02:14:27 Le vaccin, ça met du temps à agir.
02:14:29 Il faut le temps que l'organisme fabrique des défenses.
02:14:32 Là, finalement, on lui fournit clé en main les moyens de se défendre.
02:14:35 Donc on va voir sur cette image, c'est de fournir clé en main les anticorps.
02:14:40 Donc il a tout de suite... Il faut quand même 48 heures à peu près, mais c'est pas trop des semaines.
02:14:45 Donc il agit très rapidement.
02:14:47 C'est une seule injection en intra-musculaire et c'est une protection qui va durer toute la saison,
02:14:53 à peu près cinq mois, toute la saison hivernale.
02:14:55 Donc il va être protégé pendant cinq mois.
02:14:58 Donc il est mis à disposition à partir d'aujourd'hui.
02:15:01 D'ailleurs, le ministre de la Santé Aurélien Rousseau va le présenter au CHU,
02:15:06 au Centre hospitalier universitaire de Caen ce matin.
02:15:09 Il va être présent dans les maternités.
02:15:12 Donc on pourra être vacciné dès que le bébé est à la maternité.
02:15:17 Il pourra être mis à disposition sur prescription médicale dans les pharmacies aussi.
02:15:24 Pour tous les nourrissons nés après le 6 février, parce que c'est chez les tout-petits que c'est à risque.
02:15:30 Après, chez les grands, vous et moi, si on est infecté, normalement, on ne devrait pas risquer grand chose.
02:15:35 Mais chez les tout-petits, tous les nourrissons nés après le 6 février peuvent en bénéficier aujourd'hui.
02:15:41 Les sages-femmes sont autorisées à l'injecter.
02:15:44 Ça aussi, c'est une nouveauté.
02:15:46 Les sages-femmes sont autorisées à l'injecter.
02:15:49 Et voilà, donc on espère que ça va marcher.
02:15:52 C'est vrai qu'on va voir ce que ça va donner cette saison, mais c'est un espoir terrible.
02:15:56 Un espoir pour les nourrissons, un espoir pour les parents.
02:16:00 Je vous assure, quand vous avez votre bébé qui souffre d'une bronchiolite, c'est horrible.
02:16:04 Et un espoir pour tous les soignants à l'hôpital qui sont tous débordés.
02:16:09 À chaque fois qu'il y a une épidémie de bronchiolite, c'est quand même une catastrophe.
02:16:12 C'est beaucoup, beaucoup de travail pour tous les soignants.
02:16:16 Voilà ce qu'on peut dire sur ce vaccin.
02:16:18 On attend beaucoup... Pardon, ce traitement, ce n'est pas un vaccin.
02:16:21 On attend beaucoup d'espoir.
02:16:23 Et il y a d'autres choses qui sont aussi à l'étude, justement, des vaccins pour les femmes enceintes,
02:16:28 pour que les femmes enceintes puissent transmettre à leurs enfants les anticorps nécessaires
02:16:32 pour lutter contre ce VRS, ce virus qui est très contagieux et qui sévit tous les hivers.
02:16:38 Vous avez regardé votre programme avec farmazon.fr.
02:16:42 Le confort de commander en ligne en soutenant votre pharmacie.
02:16:45 C News, 8h49. Merci d'avoir choisi C News pour démarrer cette journée.
02:16:53 Demain matin, dès 6h, dès 5h55 même, Anthony Favali pour la matinale Weekend.
02:16:59 Dans un instant, c'est l'heure des projets avec Pascal Proet et tous ses invités.
02:17:02 Nous, on se retrouve dès lundi avec Chana Lusso, le directeur Milhaud, Gautier Lebrecht,
02:17:07 Guillaume Filleul et Lomi Guillau pour l'écho.
02:17:12 Vous avez une émission, vous, cet après-midi ?
02:17:14 Oui, 15h30, comme tous les vendredis, l'heure des comptes avec Eric de Ritmaten.
02:17:18 On va parler commerce aujourd'hui, les effets de l'inflation sur les habitudes du commerce
02:17:22 avec une grande étude passionnante qui a été menée sur le sujet.
02:17:25 Donc 15h30 tout à l'heure pour découvrir ces nouvelles habitudes de consommation des Français.
02:17:29 L'heure des comptes avec Lomi Guillau. Et puis, oui, Brigitte, je ne peux...
02:17:32 J'ai rien dit, moi ?
02:17:33 Les yeux étaient là !
02:17:36 C'est BDM ! Bonjour Docteur Milhaud, demain dès 10h30.
02:17:40 Et vous savez de quoi on va parler ?
02:17:41 Des brûlures d'estomac qui touchent quand même pratiquement 30% des Français.
02:17:46 On va parler aussi des compléments alimentaires.
02:17:48 Savoir si c'est bon ou pas d'en prendre, qu'est-ce qu'il y a dedans.
02:17:51 Et un petit instant sexo. On va vous expliquer ce qu'est la libido.
02:17:55 La libido, comment ça fonctionne ?
02:17:56 On en parle beaucoup, mais on ne sait pas trop ce que c'est.
02:17:58 Très bien.
02:17:59 Le rendez-vous est pris.
02:18:01 Le rendez-vous est pris, on sera là demain 10h30.
02:18:04 Demain 10h30. Allez, belle journée à vous sur CNews. Dans un instant, Pascal Praud.
02:18:07 - Pascal Praud.
02:18:08 [Rires]