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Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00 Il est bientôt 6 heures, merci d'être avec nous.
00:00:03 Vous regardez la matinale de CNews à la une ce matin.
00:00:06 Deux morts cette nuit dans un règlement de camp à Marseille.
00:00:09 Une caméra de vidéosurveillance a tout filmé.
00:00:12 Une scène particulièrement violente.
00:00:14 Cela fait six jours que l'INA a disparu dans le Barin.
00:00:19 Aucune piste n'est écartée.
00:00:21 A l'heure qu'il est, on rejoindra notre envoyé spécial.
00:00:23 Augustin Donatieux.
00:00:24 77% des Français sont favorables.
00:00:28 A ce que soit, créer une prime pour que des Français acceptent
00:00:31 d'occuper des postes dans des secteurs en tension.
00:00:34 Le détail de ce sondage exclusif CSA pour CNews avec Gautier Lebrecht.
00:00:39 A tout de suite Gautier.
00:00:40 Le fléau des décharges sauvages.
00:00:43 Ce sont souvent des entreprises du BTP qui se débarrassent
00:00:46 de leurs déchets au milieu de la nature.
00:00:49 On ira vilpreux dans les Yvelines.
00:00:52 Alerte aux punaises de Lille.
00:00:54 La mairie de Paris veut un plan national contre ces insectes
00:00:56 qui se reproduisent à la vitesse grand V à l'approche des JO.
00:01:00 Il est certain qu'il va falloir faire quelque chose.
00:01:02 Et puis l'immobilier et les propriétaires qui refusent de baisser leur prix.
00:01:07 Ce qui empêche le marché de se relancer, nous dira Lomic Guillot.
00:01:12 A tout de suite Lomic.
00:01:14 Une véritable scène de guerre en plein centre de Marseille.
00:01:16 Deux personnes sont mortières dans une fusillade.
00:01:18 Une autre a été blessée.
00:01:20 Les images de caméras de surveillance font froid dans le dos.
00:01:23 On voit un homme masqué sortir d'une voiture en plein milieu de la route.
00:01:27 Armé d'une arme longue.
00:01:28 Il est 19h40.
00:01:29 Il fait encore jour.
00:01:30 Il y a des automobilistes tout autour qui assistent impuissants
00:01:33 à cette scène dramatique.
00:01:35 Cet individu se dirige vers un groupe d'hommes et leur tire dessus
00:01:38 avant de prendre la fuite.
00:01:39 Le récit de Marine Sabourin.
00:01:42 Il est 19h40.
00:01:43 Hier, quartier des Chutes-Lavie à Marseille.
00:01:45 En pleine rue commerçante, le passager de ce véhicule
00:01:48 descend et tire à bout portant avec une arme longue sur des individus.
00:01:52 L'une des victimes meurt sur le coup.
00:01:55 La seconde décède une vingtaine de minutes plus tard.
00:01:58 Les policiers alertent sur la situation.
00:02:01 C'est dans un quartier, le 4e arrondissement de Marseille.
00:02:04 C'est les quartiers centre de Marseille.
00:02:05 Ce sont des quartiers plutôt épargnés
00:02:08 où on a rarement des problèmes de sécurité.
00:02:10 Tous les quartiers de la ville sont touchés.
00:02:12 Alors qu'avant, il faut le reconnaître plutôt dans les quartiers nord de la ville.
00:02:16 Aujourd'hui, les quartiers est, sud, centre sont touchés.
00:02:20 Donc la gangrène est partout.
00:02:22 Il faut se dire aujourd'hui très clairement les choses.
00:02:25 À Marseille, on est en insécurité quasi partout aujourd'hui.
00:02:28 Le conducteur et le tireur ont pris la fuite.
00:02:31 Si la plaque d'immatriculation est identifiable sur la caméra de vidéosurveillance,
00:02:36 celle-ci est usurpée à un élu local toujours en possession de son véhicule.
00:02:40 À quelques centaines de mètres de la fusillade,
00:02:42 une voiture qui pourrait être celle utilisée par le tueur a été incendiée.
00:02:48 C'est glaçant. On sera avec un policier marseillais en direct ce matin dans la matinale.
00:02:54 Souvent, on parle de règlement de compte à Marseille.
00:02:58 On imagine la scène. Là, on y assiste.
00:03:01 Et je le répète, c'est glaçant, c'est terrifiant.
00:03:04 Toujours aucune trace de l'INA malgré la mobilisation de 80 gendarmes.
00:03:08 Hier, les nouvelles battues autour du village de Saint-Blaise-La-Roche
00:03:10 et d'un village voisin n'ont rien donné.
00:03:13 Les images de caméras de vidéosurveillance de la commune
00:03:15 ainsi que la téléphonie vont maintenant être épluchées.
00:03:17 En attendant, la mère de l'adolescente ne baisse pas les bras
00:03:20 et poursuit les recherches quant au petit ami de l'INA, Tao.
00:03:23 Il a déclaré à nos journalistes qu'il vivait très mal le harcèlement
00:03:26 qu'il dit subir sur les réseaux sociaux.
00:03:29 Toutes les informations de notre envoyé spécial sur place.
00:03:31 Augustin Donadieu.
00:03:33 C'était une nouvelle journée de recherches infructueuses hier ici dans le Barin,
00:03:36 malgré la mobilisation de 80 militaires à l'occasion de deux ratissages
00:03:41 autour des deux étangs, là où les chien-pisteurs ont perdu la trace de l'INA.
00:03:45 C'était samedi dernier lors de sa disparition.
00:03:48 Ces gendarmes mobiles ont procédé à des fouilles minutieuses,
00:03:51 des champs, des sentiers forestiers, des forêts.
00:03:54 Mais hélas, ils n'ont trouvé aucun indice probant,
00:03:56 aucun objet permettant d'expliquer la disparition de l'adolescente.
00:04:00 Un motif d'espoir en moins donc pour la famille que l'on a rencontrée.
00:04:04 Tao, le petit ami de l'INA, nous a confié qu'effectivement,
00:04:08 il vivait très mal les différentes formes de harcèlement
00:04:11 qu'il subissait sur les réseaux sociaux et notamment
00:04:13 les comparaisons avec différents faits divers bien connus des Français.
00:04:18 La mère de famille, la mère de l'INA, fânie, épuisée, exténuée,
00:04:22 nous a fait part de son énergie à vouloir retrouver sa fille.
00:04:27 Elle nous a dit vouloir se battre jusqu'au bout pour l'INA.
00:04:31 Dorénavant, les habitants et la famille comptent sur l'exploitation
00:04:35 des caméras de surveillance des différents commerces
00:04:38 pour tenter d'expliquer la disparition de l'INA,
00:04:42 ce mystère qui continue de planer sur la vallée.
00:04:45 Augustin Donat Dieu, la mère qui restera mobilisée jusqu'au bout,
00:04:49 évidemment, sa tristesse, sa mobilisation,
00:04:52 elle en a parlé à Augustin Donat Dieu.
00:04:55 Écoutez.
00:04:56 On se bat, on se bat, on se bat, on continue.
00:05:00 Aujourd'hui, ce soir, à chaque instant, on se bat.
00:05:03 Toujours jusqu'au bout.
00:05:05 Tous ces gens, ils m'aident vraiment beaucoup.
00:05:09 Je l'ai dit, j'ai mis un petit message sur les réseaux.
00:05:12 Vraiment, toutes les bonnes ondes, je les prends et elles m'aident à avancer.
00:05:17 Et toutes ces bonnes ondes, je les envoie à l'INA.
00:05:19 Vraiment, tout mon cœur.
00:05:22 Voilà la mère de l'INA qui témoigne ce matin sur CNews.
00:05:27 Est-ce qu'il faut instaurer une prime ?
00:05:30 Écoutez bien, pour que les travailleurs français
00:05:32 acceptent d'occuper des postes dans les métiers en tension,
00:05:36 qui sont parfois des métiers dans des secteurs difficiles.
00:05:39 Je pense à la restauration, je pense aux bâtiments,
00:05:41 comme vous le voyez derrière moi.
00:05:43 Vous êtes 77% à répondre oui,
00:05:46 il faut une prime pour que les Français acceptent ces postes.
00:05:49 Dans notre sondage, c'est ça pour CNews qu'on vous révèle ce matin.
00:05:51 Gauthier Lebret, à gauche comme à droite, on y est favorable.
00:05:54 Oui, ça fait suite à la déclaration d'Emmanuel Macron dimanche
00:05:56 qui disait que le président de la République préférait voir des Français
00:05:59 occuper ces métiers en tension plutôt que des personnes en situation irrégulière.
00:06:04 Effectivement, large consensus à gauche comme à droite
00:06:07 pour l'instauration de cette prime.
00:06:09 75% à gauche, 83% à droite des sympathisants.
00:06:13 Il faut rendre ces métiers plus attractifs.
00:06:15 Alors par exemple, l'été dernier, la restauration a augmenté ses salaires
00:06:21 pour tenter de capter des Français motivés par ces emplois.
00:06:26 Alors c'est vraiment le point de Discord pour le texte "Asile et migration"
00:06:31 de Gérald Darmanin qui doit arriver peut-être un jour à l'Assemblée nationale
00:06:35 puisqu'il y a quand même 68% des Français qui sont favorables
00:06:38 à la régularisation des travailleurs sans papier dans les métiers en tension.
00:06:42 Sondage IFOP pour Livre Noir, on en a parlé plus tôt dans la semaine.
00:06:46 Mais c'est un point de tension avec notamment les Républicains.
00:06:49 Or, le gouvernement a besoin de LR pour voter ce texte sans utiliser de 49.3.
00:06:55 Mais les Républicains ont été encore une fois très clairs
00:06:58 cette semaine dans les colonnes du Figaro.
00:06:59 Il n'en est pas question.
00:07:00 Bruno Rotailleau, le président des LR au Sénat, l'a redit sur ce plateau.
00:07:05 Et Olivier Marlex, le patron des députés LR, a même menacé le gouvernement
00:07:09 d'une motion de censure s'il utilisait un 49.3 pour faire passer un texte
00:07:13 avec ce point-là, la régularisation des clandestins dans les métiers en tension.
00:07:17 Merci Gautier.
00:07:19 La ville de Lyon dirigée par les écologistes sous le feu des critiques.
00:07:23 Faites ce que je dis, pas ce que je fais.
00:07:24 La métropole lyonnaise a commandé des t-shirts et des casquettes
00:07:28 "Made in China", enfin "fabriqués au Bangladesh" plus précisément.
00:07:31 "Made in Asia".
00:07:32 Au Bangladesh, il s'agit de cadeaux offerts aux participants
00:07:35 de la semaine bleue des seniors.
00:07:37 Alors cette commande va évidemment à l'encontre des valeurs écologiques
00:07:41 prônées par la mairie.
00:07:41 Alors la ville s'est défendue en plaidant, je cite,
00:07:44 "une erreur dans la commande publique", sauf qu'en janvier dernier,
00:07:47 le même scandale avait éclaté pour des doudounes sans manches,
00:07:49 cette fois-ci pour les agents de la ville fabriquées,
00:07:51 encore une fois, au Bangladesh.
00:07:53 Bon, face à la prolifération des punaises de Ly,
00:07:56 la mairie de Paris réclame un plan national.
00:07:59 Il faut dire qu'à un an des JO, ces insectes ne font pas
00:08:02 une très bonne pub pour la France, ça c'est certain.
00:08:05 Regardons deux informations.
00:08:07 La première, chaque femelle de punaise de Ly pond
00:08:12 chaque jour cinq oeufs, cinq oeufs par jour.
00:08:15 Donc on comprend pourquoi elles se reproduisent très vite, ces punaises.
00:08:18 Et vous allez voir un autre chiffre, un foyer français sur dix,
00:08:21 plus d'un foyer français sur dix aurait été touché
00:08:24 entre 2017 et 2022. Célia Gruyère.
00:08:28 Ly, trains, métro ou encore cinéma,
00:08:34 les punaises de Ly sont partout.
00:08:36 À l'approche des Jeux Olympiques de 2024,
00:08:39 la mairie de Paris a demandé au gouvernement
00:08:41 un plan de lutte contre ces nuisibles.
00:08:44 Les punaises de Ly sont un problème de santé publique
00:08:47 et doivent être déclarées comme telles.
00:08:49 Il faut que l'État réunisse urgentement l'ensemble des acteurs concernés
00:08:53 afin de déployer un plan d'action à la hauteur de ce fléau.
00:08:56 Et leur éradication demande des moyens bien spécifiques.
00:09:00 Ça peut être de la vapeur dite sèche, ça peut être de la terre de diatomée.
00:09:04 Et puis aussi, il y a des moyens importants qui peuvent être déployés,
00:09:07 c'est-à-dire le grand froid, donc la congélation à grande échelle,
00:09:13 ou bien chauffer des volumes, chauffer des appartements,
00:09:16 chauffer des maisons, chauffer des lieux.
00:09:18 Des processus parfois très lourds et surtout onéreux.
00:09:21 Selon un rapport récent de l'Agence nationale de sécurité sanitaire,
00:09:25 les punaises de Ly ont coûté 230 millions d'euros par an
00:09:28 entre 2017 et 2022 aux ménages français.
00:09:32 Voilà, il va falloir faire quelque chose.
00:09:33 Quelqu'un, on a déjà eu autour de la table ou pas ?
00:09:35 Dieu merci, non.
00:09:37 On en a eu dans un hôtel.
00:09:39 Et du coup, on avait tout fait désinfecter.
00:09:41 Brûler les vêtements, les valises.
00:09:43 On était passés à la vapeur pour ne pas les ramener à la maison.
00:09:46 L'hôtel nous a intégralement remboursés.
00:09:49 Je peux vous dire qu'hier, je suis allé au cinéma,
00:09:50 je me suis inspecté après.
00:09:52 C'est ce que disait Gauthier, oui.
00:09:54 C'est la hantise des gens.
00:09:56 Ça le devient en tout cas.
00:09:59 On peut mettre du scotch au pied du lit, comme ça, elle ne monte pas.
00:10:03 Ah oui, c'est les pièges.
00:10:05 Je lisais ça dans la presse ce matin.
00:10:07 Bon, c'est une technique.
00:10:08 Le mieux, c'est de ne pas en avoir dans son appartement
00:10:10 et de ne pas en rapporter, je ne vous le souhaite pas.
00:10:13 On sera à 7h10 avec un spécialiste de la lutte de la désinsectisation.
00:10:18 Bon, il va nous expliquer comment s'en protéger,
00:10:21 que faire quand on en a et combien ça coûte de les enlever.
00:10:25 Allez, le sport tout de suite avec Guillaume Figuel, sans transition.
00:10:28 Bon, pas de punaise de lit dans les hôtels du 15 novembre.
00:10:40 Il y avait eu l'araignée avec le joueur de la Namibie.
00:10:43 Mais pour l'instant, pas de punaise de lit, heureusement.
00:10:45 Bon, le 15 de France, il peut être qualifié pour les quarts de finale.
00:10:49 Donc, on pourrait être qualifié pour les quarts de finale
00:10:51 dès ce soir en Coupe du monde de rugby et sans jouer.
00:10:53 Et sans jouer.
00:10:54 Je vais vous expliquer.
00:10:55 Alors déjà, pour bien comprendre,
00:10:56 on va regarder le classement du groupe A où figure la France.
00:11:01 En rappelant que les deux premiers sont qualifiés pour les quarts de finale.
00:11:04 Alors, avant ce match entre les All Blacks et l'Italie,
00:11:06 la France, qui a déjà joué trois matchs et première de ce groupe avec 13 points,
00:11:10 devant l'Italie, 10 points et la Nouvelle-Zélande, 5 points.
00:11:13 Ça veut dire que si l'Italie bat les All Blacks ce soir,
00:11:18 les Bleus seront qualifiés pour les quarts de finale,
00:11:21 car ils ne pourront plus être dépassés par la Nouvelle-Zélande,
00:11:24 même s'ils perdent leur dernier match contre l'Italie
00:11:26 et que de leur côté, les All Blacks gagnent contre l'Uruguay.
00:11:29 En revanche, si les All Blacks gagnent contre l'Italie ce soir,
00:11:32 tous ce jours à la semaine prochaine contre l'Italie pour les Bleus.
00:11:36 Donc, si je comprends bien, Guillaume,
00:11:37 si la France est d'ores et déjà qualifiée ce soir,
00:11:40 pour les All Blacks, c'est terminé.
00:11:41 Exactement, vous avez tout compris, Shana.
00:11:43 Et ça serait un véritable coup de tonnerre, un tremblement de terre,
00:11:46 car imaginez, la Nouvelle-Zélande, triple championne du monde,
00:11:49 éliminée dès la phase de groupe, ça serait une première,
00:11:52 car jamais dans leur histoire, les All Blacks ont été éliminés
00:11:55 dès la phase de groupe.
00:11:56 Ils n'ont donc pas le droit à l'erreur ce soir à Lyon,
00:11:59 où ils seront évidemment favoris face aux Italiens.
00:12:01 Bon, en attendant, les Bleus vont pouvoir profiter de deux jours de repos
00:12:04 avant le retour attendu d'Antoine Dupont.
00:12:06 Oui, les Bleus ont effectué un dernier entraînement,
00:12:09 hier toujours à Aix-en-Provence, devant près de 2000 supporters,
00:12:13 avant d'avoir deux nouveaux jours de repos, aujourd'hui et demain.
00:12:16 Et ils reprendront le chemin de l'entraînement dimanche,
00:12:18 dans l'après-midi, avec le retour attendu,
00:12:21 comme vous l'avez dit, d'Antoine Dupont,
00:12:23 même si le manager santé du 15 de France, Bruno Boussagol,
00:12:27 a joué la prudence hier avec le capitaine des Bleus.
00:12:30 Il a notamment affirmé qu'Antoine Dupont ne reviendra
00:12:33 que s'il obtient le feu vert du chirurgien
00:12:35 qui l'a opéré de la pommette droite.
00:12:37 C'est Newsy, il est 6h12.
00:12:49 Merci d'être avec nous.
00:12:50 Dans un instant, on va aller à Villepreux, dans les Yvelines.
00:12:52 Il y a des problèmes de dépôts sauvages,
00:12:54 vous savez, de décharges sauvages,
00:12:55 des entrepreneurs souvent dans le BTP,
00:12:57 qui mettent leurs déchets au milieu de la nature.
00:13:01 Qui déposent leurs déchets au milieu de la nature.
00:13:03 C'est évidemment totalement illégal.
00:13:05 Bon, on pourrait ajouter immoral, sale.
00:13:07 Bon, le maire a pris des mesures à Villepreux, dans les Yvelines.
00:13:11 On va en parler dans un instant.
00:13:12 Restez bien avec nous.
00:13:13 Chana Lusso, Gauthier Lebret, Alexandra Blanc,
00:13:16 Guillaume Figuel et Lomi Guillault.
00:13:17 L'équipe de la matinale est là, comme tous les matins.
00:13:19 A tout de suite.
00:13:19 C'est News, il est 6h16.
00:13:25 Dans un instant, on parle des décharges publiques sauvages.
00:13:28 Mais tout d'abord, le Point sur l'Info,
00:13:30 le rappel de l'info avec Chana Lusso.
00:13:33 Un nouveau coup de pouce pour les agents de l'éducation nationale.
00:13:38 730 000, soit plus, d'un sur deux bénéficieront d'une prime exceptionnelle,
00:13:42 en même temps que leur salaire d'octobre.
00:13:44 C'est ce qu'a annoncé Gabriel Attal hier soir chez nos confrères de TF1.
00:13:47 380 euros pour les enseignants, 500 euros pour les autres personnels.
00:13:51 Pour en bénéficier, il faut avoir perçu moins de 39 000 euros bruts
00:13:54 entre juillet 2022 et juin dernier.
00:13:57 Le sort d'Alexandre Benalla sera scellé aujourd'hui.
00:14:01 La décision au procès en appel de l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron
00:14:04 pour des violences commises en marge de la manifestation du 1er mai 2018 à Paris
00:14:09 va être rendue.
00:14:11 Ce procès devait initialement se tenir à la fin du mois de janvier.
00:14:14 La décision devrait être reconnue vers 13h30.
00:14:16 Et puis au Pays-Bas, une fusillade a fait trois morts à Rotterdam.
00:14:21 Une adolescente de 14 ans, sa mère et un enseignant ont été tués hier soir.
00:14:25 La police néerlandaise a arrêté un homme de 32 ans.
00:14:28 Il est d'abord entré dans une maison où il a tué la femme et sa fille.
00:14:31 Il s'est ensuite rendu dans la salle de classe d'un hôpital où il était étudiant
00:14:35 et a tué l'enseignant.
00:14:36 Les raisons de ce passage à l'acte dramatique sont encore inconnues.
00:14:39 À Villepreu, dans les Yvelines, les dépôts sauvages sont de plus en plus nombreux
00:14:47 ces derniers mois. Ça coûte cher à la commune.
00:14:49 Alors pour lutter contre ce fléau, de nombreux acteurs se mobilisent,
00:14:52 comme on dit, Chana.
00:14:53 Et une nouvelle amende de 800 euros à l'encontre des auteurs de dépôts sauvages
00:14:57 sur la commune a été votée par la mairie.
00:14:59 Voyez ce reportage signé Thibault Marcheteau.
00:15:01 Dans cette ville des Yvelines, les dépôts sauvages se multipliaient
00:15:05 aux quatre coins de la commune.
00:15:06 Alors cet été, le maire a dû prendre une décision radicale.
00:15:10 Nous avons décidé de voter une nouvelle amende à destination des auteurs
00:15:14 de dépôts sauvages de déchets sur la commune.
00:15:16 C'est une amende qui commence à partir de 800 euros et qui peut aller bien au-delà.
00:15:21 Après une longue période de prévention sur ce sujet-là,
00:15:24 on estime qu'il faut aller maintenant beaucoup plus loin
00:15:26 et toucher là où ça fait mal, c'est-à-dire au portefeuille.
00:15:28 Chaque année, la prise en charge de ces déchets représentait
00:15:31 plus de 40 000 euros dans le budget de la commune.
00:15:34 Devant le conseil municipal, cette décision du maire a été votée à l'unanimité.
00:15:39 Les administrés semblent eux aussi convaincus.
00:15:42 Je trouve que c'est une très bonne mesure.
00:15:45 Moi je vais souvent en forêt, je constate de plus en plus
00:15:48 qu'il y a des petits dépôts comme ça, sauvages.
00:15:51 C'est plutôt bien parce que les villes sont de plus en plus dégueulasses
00:15:53 et puis les gens déposent des trucs partout.
00:15:55 D'autres acteurs se mobilisent pour lutter contre les dépôts sauvages,
00:15:58 comme cette association qui a mis en place une application
00:16:01 pour signaler directement la présence de déchets dans la nature.
00:16:05 Lorsqu'un dépôt sauvage a été signalé par un citoyen depuis notre application mobile,
00:16:10 nous envoyons un email à la collectivité pour prévenir
00:16:14 qu'un dépôt sauvage est présent sur son territoire.
00:16:17 Chaque année, plus d'un million de tonnes de déchets
00:16:19 sont déposées illégalement dans la nature.
00:16:22 Il faut vraiment faire preuve d'aucun civisme pour mettre dans la nature,
00:16:26 déposer dans la nature des débris, c'est vraiment scandaleux.
00:16:31 Il y a encore 800 euros, je trouve que c'est le minimum.
00:16:34 Le MIC ?
00:16:35 Oui, c'est peu cher payé pour autant de dégradations.
00:16:38 Autant de dégradations.
00:16:39 Gauthier Lebret, vous ne feriez pas ça, vous ?
00:16:40 Ça ne va pas, pourquoi vous me dites ça avec un petit sourire en plus ?
00:16:43 Comme si j'en étais capable.
00:16:44 On ne travaille pas dans le bout du pied.
00:16:46 Vous pensez au sapin de Noël ?
00:16:49 Non, je vais au dépôt du sapin de Noël.
00:16:51 C'est vrai qu'il y a une affaire du sapin de Noël.
00:16:53 En plus, on est sur de la délation.
00:16:55 Cette matinale prend vraiment un tournant très particulier.
00:16:59 6h20, non mais c'est un sujet très sérieux parce que c'est vrai que
00:17:03 c'est dans la nature, c'est vraiment du gens-footisme.
00:17:05 Et parfois, les mairies mettent des caméras pour voir ce qui se passe.
00:17:13 Et parfois, il y a des amendes.
00:17:15 C'est pour ça que je voulais qu'on en parle ce matin.
00:17:16 Restez bien sûr CNews dans un instant.
00:17:18 L'immobilier, les vendeurs ne veulent pas baisser leur prix.
00:17:22 Le marché est toujours grippé.
00:17:25 On en parle avec l'homme-aiguilleau.
00:17:27 Le détail à suivre.
00:17:28 Restez bien sûr CNews.
00:17:29 A tout de suite.
00:17:30 - Retrouvez votre programme avec Discount Plomberie.
00:17:35 Experts en matériel de plomberie sur Internet.
00:17:37 Discount Plomberie.
00:17:38 La différence, c'est que ce n'est pas le même prix.
00:17:40 - Votre programme avec Lesia.
00:17:46 Assureurs d'intérêt général.
00:17:48 - On va parler immobilier avec vous l'homme-aiguilleau.
00:17:51 Le marché immobilier restera bloqué tant que les prix ne baisseront pas.
00:17:56 C'est ce que nous montre une étude menée auprès de certains
00:17:58 agences indépendantes.
00:18:00 - Exactement.
00:18:01 Le marché immobilier est très ralenti.
00:18:04 Presque à l'arrêt, les prix sont trop élevés.
00:18:06 Les crédits de plus en plus difficiles à obtenir
00:18:09 et de plus en plus chers.
00:18:10 Pour que le marché reparte, il n'y a pas dix solutions.
00:18:13 Il faut soit simplifier l'accès aux crédits,
00:18:16 soit faire baisser les prix.
00:18:17 Cette semaine, le gouvernement, par la voix de Bruno Le Maire,
00:18:20 a exclu d'assouplir les règles d'Octroi des crédits immobiliers.
00:18:23 En relevant le taux maximum d'endettement possible.
00:18:27 En conclusion, le marché qui est bloqué ne repartira que si les prix baissent.
00:18:30 Mais ce n'est pas gagné.
00:18:31 Selon le baromètre trimestriel des agents immobiliers indépendants,
00:18:35 qui vient tout juste d'être publié,
00:18:37 seuls 50 % des agents interrogés estiment que les vendeurs
00:18:40 avec lesquels ils sont en contact sont prêts à lâcher du lest sur les prix
00:18:44 et à accepter des baisses de prix.
00:18:46 Résultat, pour l'instant, la baisse de prix est très limitée en France.
00:18:49 -0,4 % en moyenne nationale fin août sur un an, selon les estimations.
00:18:55 Quelle est la conséquence de ce blocage ?
00:18:57 -Les acheteurs n'achètent pas, les vendeurs ne vendent pas.
00:19:00 Le nombre de ventes de logements anciens est en chute libre, -20 % par rapport à 2022.
00:19:06 Il va largement repasser sous la barre du million de transactions
00:19:09 à 890 000 transactions cette année.
00:19:12 Le fait de ne pas baisser les prix a en réalité un double effet sur le marché
00:19:16 parce que la grande majorité des vendeurs, 87 %,
00:19:19 sont eux-mêmes en train de chercher pour acheter.
00:19:21 S'ils ne vendent pas leurs biens, ils n'achètent pas ensuite.
00:19:24 Ça fait deux ventes, deux transactions qui ne se réalisent pas.
00:19:27 Ça bloque, ça paralyse réellement tout.
00:19:29 Autre conséquence, les délais de vente s'allongent tant que les prix sont élevés.
00:19:33 Les délais de vente ont augmenté d'un mois, ils sont passés à 90 jours.
00:19:37 Et il y a des villes où c'est même au-delà de ça.
00:19:39 Si on prend Nantes, Toulouse, Lyon et Montpellier,
00:19:41 les délais dépassent désormais les 100 jours pour vendre un bien.
00:19:45 -Comment on débloque le marché immobilier ?
00:19:47 -Il va falloir que les prix s'ajustent.
00:19:50 Il va falloir que les vendeurs acceptent de baisser les prix.
00:19:53 Pour le moment, la marge de négociation est de seulement 5%,
00:19:56 mais elle devrait rapidement atteindre 10%.
00:20:00 ...
00:20:04 -C'était votre programme avec Lesia, assureur d'intérêt général.
00:20:08 -C'était votre programme avec Discount Plomberie,
00:20:11 fournisseur des professionnels de la plomberie et du chauffage sur Internet.
00:20:14 Discount Plomberie, la différence, c'est que c'est pas le même prix.
00:20:17 -Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
00:20:20 -C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscine.
00:20:24 -Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
00:20:29 -Alexandra, ça y est, c'est officiel, ce mois de septembre 2023,
00:20:33 c'est le plus chaud jamais enregistré en France ?
00:20:36 -Oui, ça y est, la mauvaise nouvelle est tombée
00:20:39 puisque ce mois de septembre 2023 se ravelait bien
00:20:42 le mois le plus chaud au mois de septembre jamais enregistré
00:20:46 devançant celui de 1949 ou encore de 1961.
00:20:50 Ce sont des mois de septembre où il y a eu effet particulière chaud
00:20:53 en France.
00:20:55 La chaleur s'est intensifiée puisque septembre 2023
00:20:58 est le mois le plus chaud jamais enregistré depuis le début
00:21:02 des relevés météorologiques.
00:21:04 Le 1er octobre s'annonce historiquement chaud
00:21:07 avec des températures qui vont de nouveau s'envoler.
00:21:10 Ce matin, on retrouve un front assez mitigé sur les régions du Nord
00:21:13 avec cette perturbation assez peu active qui se retrouve
00:21:16 principalement entre les pays de la Loire, les Charentes
00:21:19 ou encore les régions du Nord.
00:21:21 On a aussi le front de la Méditerranée,
00:21:23 le front de la Méditerranée, le front de la Méditerranée
00:21:26 et le front de la Méditerranée.
00:21:28 Dans l'après-midi, le front va progresser en direction
00:21:31 des régions de l'Est, front peu actif mais qui donnera
00:21:34 un temps assez nuageux entre le centre, le Nord-Est
00:21:37 ou encore la région lilloise où l'on attend d'ailleurs
00:21:40 quelques petites averses.
00:21:42 Aujourd'hui, plein soleil dans le Sud, côté température
00:21:45 déjà de la grande douceur et ce n'est que le début
00:21:48 de la semaine.
00:21:50 On a un temps de 6 à 8 degrés au-dessus des normales
00:21:53 de saison avec 33 degrés à Perpignan cet après-midi.
00:21:56 Vous aurez en moyenne 31 degrés pour Toulouse, 29 degrés
00:21:59 à Lyon ou encore du côté de Clermont-Ferrand,
00:22:02 température digne d'un mois d'août et vous aurez localement
00:22:05 jusqu'à 24 degrés à Paris.
00:22:07 La suite du programme, la chaleur va s'intensifier.
00:22:10 Le week-end s'annonce tout simplement estival,
00:22:13 samedi et dimanche, deux très belles journées
00:22:16 de chaleur puisqu'on attend localement jusqu'à 35 degrés
00:22:19 dans le sud-ouest dimanche après-midi.
00:22:22 Dans le Calvados, temps calme avec quelques nuages.
00:22:25 C News, il est bientôt 6h30.
00:22:37 Merci d'être avec nous, d'avoir choisi C News
00:22:39 pour démarrer cette journée.
00:22:41 Vous regardez la matinale de C News à la une ce matin.
00:22:44 La vitesse et à la fois la force de la mère de Lina,
00:22:47 sa fille âgée de 15 ans a disparu depuis 6 jours maintenant.
00:22:50 La mère de Lina qui témoigne ce matin sur C News.
00:22:54 Emmanuel Macron à Malte aujourd'hui pour une réunion
00:22:57 des pays méditerranéens, objectif préparer le sommet européen
00:23:00 de la semaine prochaine sur la question de l'immigration
00:23:03 et trouver des solutions pour régler la crise migratoire,
00:23:06 les enjeux avec Gautier Lebret.
00:23:08 A tout de suite Gautier.
00:23:10 Certains parents d'élèves à Marseille demandent des vitres blindées.
00:23:13 Vous avez bien entendu et vous lisez bien sur l'écran,
00:23:16 des vitres blindées dans les écoles pour protéger leurs enfants
00:23:19 après les nombreuses fusillades.
00:23:21 Voilà où on en est à Marseille.
00:23:23 Reportage C News à suivre.
00:23:25 Le gouvernement a ressenti le carnet de chèques.
00:23:27 Hier, Gabriel Attal a annoncé une prime exceptionnelle
00:23:30 pour les enseignants et les agents de l'éducation nationale.
00:23:34 Le détail à suivre.
00:23:36 Toujours aucune trace de Lina malgré la mobilisation de 80 gendarmes.
00:23:40 Les nouvelles battues autour du village et du village voisin
00:23:43 n'ont rien donné.
00:23:44 Les images des caméras vidéo surveillance ainsi que la téléphonie
00:23:48 vont maintenant être épluchées.
00:23:50 En attendant, la mère de l'adolescente ne baisse pas les bras,
00:23:52 évidemment, et poursuit les recherches.
00:23:54 Hier, elle a tenu à remercier toutes les personnes mobilisées
00:23:57 pour retrouver sa fille.
00:23:59 J'appelle à la bienveillance des gens,
00:24:06 à ceux qui ont été bienveillants depuis le début.
00:24:09 Je les remercie.
00:24:11 À ceux qui lancent des méchancetés sur les réseaux
00:24:16 ou des fausses rumeurs,
00:24:19 ceux qui ne se renseignent pas,
00:24:21 qui disent des choses blessantes,
00:24:25 parce que c'est blessant en fait.
00:24:27 Vous vous rendez compte que là, tout de suite,
00:24:30 l'épreuve est assez difficile comme ça,
00:24:32 sans avoir à en rajouter.
00:24:34 Tout ça en fait fait qu'on est obligé de se justifier.
00:24:39 J'ai autre chose à faire en fait.
00:24:41 Je vous dis, tout ce qu'il y a à dire,
00:24:45 n'allez pas imaginer des choses,
00:24:48 prenez les faits, la réalité,
00:24:51 arrêtez d'inventer.
00:24:53 On se bat, on se bat,
00:24:55 on se bat, on continue.
00:24:57 Aujourd'hui, ce soir, à chaque instant,
00:24:59 on se bat, toujours, jusqu'au bout.
00:25:02 Voilà, la mère très combative
00:25:05 qui a donné ses consignes, c'est normal,
00:25:09 aux journalistes et à tout le monde.
00:25:12 N'inventez pas sur les réseaux sociaux,
00:25:14 n'envoyez pas des messages.
00:25:16 Les enquêteurs enquêtent,
00:25:18 les gendarmes travaillent,
00:25:20 et la mère est triste, évidemment,
00:25:23 et forte, triste et forte.
00:25:25 C'est pour ça que je voulais absolument
00:25:27 qu'on écoute ce son ce matin.
00:25:29 Après la Corse, direction Malte,
00:25:31 pour Emmanuel Macron,
00:25:32 président de la République,
00:25:33 qui va retrouver les dirigeants
00:25:35 des pays de l'Union européenne
00:25:36 et de la Méditerranée.
00:25:38 C'est important, il va à Malte.
00:25:40 Gauthier Lebrecht, objectif,
00:25:41 trouver un accord sur l'immigration.
00:25:43 Oui, pour préparer le sommet européen
00:25:45 de la semaine prochaine,
00:25:46 prévu à Bruxelles,
00:25:48 et donc, effectivement,
00:25:49 pour répondre à cette crise migratoire.
00:25:50 Alors, c'est la deuxième fois de la semaine
00:25:51 qu'Emmanuel Macron va s'entretenir
00:25:53 avec son homologue, Giorgia Meloni,
00:25:55 la présidente du Conseil italien.
00:25:57 Le président français, il veut quoi ?
00:25:58 Il veut renforcer les contrôles en mer.
00:26:00 Il veut mieux collaborer avec la Tunisie,
00:26:02 qui est un pays de passage des migrants
00:26:04 qui viennent de l'Afrique subsaharienne,
00:26:06 pour que les Tunisiens les stoppent.
00:26:08 Et pour le moment, on en est très loin.
00:26:10 Et enfin, il veut mettre la pression
00:26:12 sur les pays de l'Union européenne
00:26:13 qui freinent l'accueil des migrants,
00:26:15 qui ne veulent pas prendre leur part,
00:26:16 comme aurait dit Michel Rocart,
00:26:18 que ce soit la Pologne ou la Hongrie.
00:26:20 Et alors, le plus beau en Pologne,
00:26:22 on est à quelques jours des élections législatives
00:26:24 et il y a un scandale XXL.
00:26:25 On est face à un gouvernement polonais
00:26:27 anti-immigration,
00:26:29 et pourtant, qui a délivré
00:26:31 des dizaines de milliers de visas
00:26:33 moyennant échanges financiers
00:26:35 à des étrangers
00:26:37 venus d'Afrique ou d'Asie.
00:26:39 Donc c'est un scandale XXL à l'échelle européenne.
00:26:41 Les Polonais vont devoir s'expliquer la semaine prochaine.
00:26:43 L'Italie, Giorgia Meloni,
00:26:45 veut multiplier le nombre de centres de rétention pour migrants,
00:26:47 un peu comme ce qui se fait en Grèce,
00:26:49 à l'Esbos.
00:26:50 Les migrants sont placés dans ces centres de rétention
00:26:52 en attente soit de leur expulsion,
00:26:54 soit de leur régularisation.
00:26:56 Et enfin, il y a l'Allemagne,
00:26:58 parce que ça coince avec l'Allemagne.
00:26:59 L'Allemagne a dit qu'elle ne veut plus
00:27:01 de migrants en provenance de l'Ampédousa.
00:27:03 Donc là aussi, ça sera un enjeu majeur de la semaine prochaine.
00:27:05 Et puis, il y a la France qui a un peu une position
00:27:07 d'entre-deux. La France a dit "nous n'accueillerons pas
00:27:09 de migrants en provenance de l'Ampédousa",
00:27:11 mais la France soutient le pacte Asile-Immigration
00:27:13 qui prévoit quoi ?
00:27:15 Qui prévoit de sanctionner à hauteur de 20 000 euros
00:27:17 les pays qui refuseraient des migrants
00:27:19 à hauteur de 20 000 euros par migrant.
00:27:21 Donc il y a aussi un double discours, si vous voulez, de la France.
00:27:23 Bref, tout ça n'est pas simple, et ça va peut-être commencer
00:27:25 à se régler aujourd'hui à Malte.
00:27:27 Soyez là à 8h10. On sera avec Didier Leschi,
00:27:29 qui sort ce livre,
00:27:31 "Ce grand dérangement,
00:27:33 l'immigration en face".
00:27:35 Il est président de l'Office français de l'immigration.
00:27:37 Il connaît par cœur ces sujets-là.
00:27:39 Il dit les choses,
00:27:41 il écrit en tout cas les choses.
00:27:43 Le processus d'intégration,
00:27:45 soyons francs, en France,
00:27:47 ne peut pas être le même pour un Tchétchène musulman
00:27:49 que pour un Polonais catholique.
00:27:51 On va en parler de tous ces sujets.
00:27:53 À 8h10, il sera avec nous
00:27:55 sur CNews et Europe 1, la grande interview.
00:27:57 Soyez là si vous le pouvez, bien sûr.
00:27:59 Un nouveau coup de pouce pour les agents
00:28:01 de l'éducation nationale.
00:28:03 730 000, soit plus d'un sur deux,
00:28:05 vont bénéficier d'une prime exceptionnelle
00:28:07 en même temps que leur salaire d'octobre.
00:28:09 C'est ce qu'a annoncé le ministre de l'Éducation,
00:28:11 très actif en ce moment,
00:28:13 Gabriel Attal, au 20h de la Une.
00:28:15 On va regarder le détail de cette prime.
00:28:17 380 euros pour les enseignants,
00:28:19 500 euros pour les autres personnels.
00:28:21 Pour en bénéficier, il faut avoir perçu
00:28:23 un taux de 39 000 euros brut
00:28:25 entre juillet 2022 et juin dernier,
00:28:27 soit moins de 2600 euros net par mois.
00:28:29 Par ailleurs, le ministre de l'Éducation nationale
00:28:31 a annoncé qu'un enseignant sur quatre
00:28:33 avait signé le fameux pacte enseignant.
00:28:35 Je rappelle que ce pacte propose
00:28:37 aux professeurs de nouvelles missions,
00:28:39 notamment des missions de remplacement
00:28:41 en échange d'un complément de rémunération.
00:28:43 Écoutez.
00:28:45 À l'heure à laquelle je vous parle,
00:28:47 un enseignant sur quatre a signé,
00:28:49 s'est engagé dans le pacte.
00:28:51 C'est même un sur trois au collège
00:28:53 et au lycée professionnel.
00:28:55 Ça continue à monter.
00:28:57 Je veux remercier ces enseignants
00:28:59 qui s'engagent pour permettre
00:29:01 à leurs élèves d'avoir un remplacement
00:29:03 quand un enseignant, un collègue, est absent.
00:29:05 Ces images terrifiantes
00:29:07 qu'on vous diffuse depuis le début de la matinale.
00:29:09 Ça s'est passé en plein centre de Marseille.
00:29:11 Une véritable scène de guerre,
00:29:13 un règlement de compte,
00:29:15 une exécution.
00:29:17 Il y a deux morts.
00:29:19 Un homme masqué sortit d'une voiture
00:29:21 et tiré avec un fusil mitrailleur,
00:29:23 avec une arme de guerre,
00:29:25 probablement une Kalachnikov.
00:29:27 Cet individu se dirige
00:29:29 vers un groupe d'hommes
00:29:31 et leur tire dessus avant de prendre la fuite.
00:29:33 On en parle évidemment ce matin.
00:29:35 Deux morts et un blessé
00:29:37 dans cette fusillade à Marseille.
00:29:39 Ça s'est passé dans les quartiers nord.
00:29:41 Est-ce qu'il faut équiper
00:29:43 les écoles de vitres blindées à Marseille ?
00:29:45 La question se pose
00:29:47 après ce qu'on vient de voir.
00:29:49 Parfois, il y a des fusillades tout près des écoles.
00:29:51 - Oui, parce qu'il y a des points de deal
00:29:53 qui sont installés dans certains quartiers
00:29:55 juste à quelques mètres des établissements scolaires.
00:29:57 Conséquence, des fusillades
00:29:59 sur fond de règlement de compte éclatent
00:30:01 à quelques mètres des enfants.
00:30:03 C'est ce qui est arrivé cet été à l'école des Calanques
00:30:05 de Sormiou. Stéphanie Rouquier.
00:30:07 - Depuis la rentrée,
00:30:09 les parents et les enfants de cette école de Marseille
00:30:11 vivent dans la crainte.
00:30:13 Installés juste devant l'établissement,
00:30:15 ce point de deal a été
00:30:17 le théâtre de violence cet été.
00:30:19 Quatre fusillades ont éclaté,
00:30:21 deux personnes ont été tuées.
00:30:23 Les murs du groupe scolaire
00:30:25 portent encore les traces d'impact de projectiles.
00:30:27 - Des impacts de balles.
00:30:29 Ça fait peur.
00:30:31 Ça peut traverser les murs. Il y a des gens qui habitent derrière.
00:30:33 Le concierge, il habite là.
00:30:35 - On est en insécurité. On a peur pour nos enfants.
00:30:37 Des tchirs,
00:30:39 tout ce qui se passe.
00:30:41 - Alors, certains parents demandent
00:30:43 une réduction de fenêtres par balles.
00:30:45 La municipalité refuse
00:30:47 d'envisager ce dispositif.
00:30:49 Mais pour protéger les enfants,
00:30:51 les écoles des quartiers sensibles
00:30:53 devraient-elles être équipées
00:30:55 de vitres blindées ?
00:30:57 Pour le syndicat de police Alliance,
00:30:59 ce système n'est pas la solution.
00:31:01 - En arrivée là, ça voudrait dire qu'on a passé un cap supplémentaire.
00:31:03 Le prochain cap, ça va être quoi ?
00:31:05 Un mirador devant l'école ? Non, c'est pas possible.
00:31:07 Il faut que l'État montre qu'il est fort.
00:31:09 Et l'État ne doit pas montrer qu'il est fort
00:31:11 avec sa police. L'État demanderait qu'il est fort
00:31:13 avec toutes ses institutions.
00:31:15 - Depuis la rentrée scolaire,
00:31:17 des policiers sont positionnés quotidiennement
00:31:19 dans le quartier. Ils resteront mobilisés
00:31:21 jusqu'à ce que les tensions s'apaisent.
00:31:23 - Voilà où on en est à Marseille
00:31:27 et en France. Les parents qui demandent
00:31:29 des vitres blindées. On les comprend les parents,
00:31:31 ceci dit.
00:31:33 - Quand on voit les impacts sur le mur, ça fait froid dans le dos.
00:31:35 - Mais est-ce que c'est le...
00:31:37 - Rudy Menard a raison.
00:31:39 - Il y a toujours des conséquences et jamais des causes.
00:31:41 - Voilà ce qu'on peut résumer.
00:31:43 On est en défense, on n'est pas en attaque.
00:31:45 Tiens, défense, attaque, le sport, tout de suite.
00:31:47 - Kylian Mbappé a
00:31:59 touché le ballon à nouveau
00:32:01 hier, mais il est incertain pour le match
00:32:03 du PSG demain contre Clermont.
00:32:05 - Oui, ça fait Romain. On se souvient que Kylian Mbappé
00:32:07 était sorti après seulement 30 minutes
00:32:09 de jeu dimanche dernier lors de la victoire
00:32:11 face à Marseille, après avoir été
00:32:13 touché à la cheville gauche.
00:32:15 Et comme vous l'avez dit, il a retouché le ballon
00:32:17 hier lors d'une séance d'entraînement individuelle,
00:32:19 comme on peut le voir sur ces images.
00:32:21 Mais sa présence pour le déplacement
00:32:23 du PSG demain à Clermont
00:32:25 est loin d'être assurée. Une décision
00:32:27 sera prise dans la journée,
00:32:29 mais aucun risque ne sera pris avec
00:32:31 l'attaquant avant le match de Ligue
00:32:33 des Champions mercredi prochain
00:32:35 contre Newcastle. - Et de son côté,
00:32:37 Gattuso a été présenté hier à Marseille.
00:32:39 - Oui, tout à fait. Le nouvel entraîneur de l'OM
00:32:41 a conscience de la tâche qui l'attend
00:32:43 à la tête d'une équipe qui n'est pas
00:32:45 au mieux actuellement, mais il n'a
00:32:47 pas peur et se dit prêt à relever
00:32:49 le défi qui l'attend alors
00:32:51 qu'il dirigera son premier match demain soir
00:32:53 lors du choc face à
00:32:55 Monaco. On l'écoute.
00:32:57 - Le choix n'a pas été difficile.
00:33:01 C'est un choix fait en connaissant
00:33:03 l'ambiance chaude ici et ça me plaît.
00:33:05 Ça ne me fait pas peur.
00:33:09 Je dois gagner des matchs
00:33:11 parce que dans le foot, il faut gagner
00:33:13 le plus de matchs possibles pour apporter
00:33:15 de l'enthousiasme. Je suis prêt
00:33:17 et je sais que le travail sera difficile,
00:33:19 dur, mais le travail difficile ne me
00:33:21 fait pas peur.
00:33:23 Ça ne me faisait pas peur quand j'étais joueur
00:33:27 et les dix dernières années démontrent que je n'ai pas
00:33:29 peur d'aller dans les endroits difficiles.
00:33:31 - Par ailleurs,
00:33:33 la ministre des Sports Amélie Oudéa
00:33:35 Castera a déclaré hier que le match
00:33:37 entre les deux clubs aurait dû être
00:33:39 arrêté dimanche en raison des chants
00:33:41 homophobes entendus dans les tribunes
00:33:43 du Parc des Princes.
00:33:45 - C'est une merveilleuse mission, on en parle avec Simon Bernard, président et cofondateur de Plastic Odyssey.
00:33:49 C'est dans un instant.
00:33:51 Restez bien avec nous sur CNews.
00:33:53 Et vous verrez comment a été fêtée
00:33:55 cette année la première édition
00:33:57 de Plastic Odyssey.
00:33:59 - C'est un grand moment pour nous.
00:34:01 C'est un moment qui nous fait vraiment rire.
00:34:03 C'est un moment qui nous fait vraiment rire.
00:34:05 C'est un moment qui nous fait vraiment rire.
00:34:07 C'est un moment qui nous fait vraiment rire.
00:34:09 C'est un moment qui nous fait vraiment rire.
00:34:11 C'est un moment qui nous fait vraiment rire.
00:34:13 - Et vous verrez comment a été fêtée
00:34:15 l'anniversaire de Brigitte Bardot
00:34:17 avec Pascal Praud hier soir
00:34:19 dans l'heure des pros 2 à partir de 20h.
00:34:21 C'est dans un instant. Restez bien sur CNews.
00:34:23 A tout de suite.
00:34:25 - Votre programme avec Clarence.
00:34:29 Partenaire officiel de l'expédition
00:34:31 Plastic Odyssey.
00:34:33 Clarence.
00:34:35 - Simon Bernard est avec nous,
00:34:37 président et cofondateur de Plastic Odyssey.
00:34:39 Merci d'être là. Ça va ?
00:34:41 - On s'est déjà parlé par caméra interposée.
00:34:43 Mais là, vous êtes en ce moment à Paris.
00:34:45 C'est une magnifique mission, Plastic Odyssey.
00:34:47 C'est pour ça qu'on la suit sur CNews.
00:34:49 En quelques mots, rappelez-nous.
00:34:51 C'est la lutte contre le plastique.
00:34:53 - C'est ça. C'est une expédition.
00:34:55 On voit ce navire de 40 mètres
00:34:57 qu'on a transformé en laboratoire du recyclage
00:34:59 et qui fait le tour de 30 pays
00:35:01 en Afrique, en Amérique du Sud
00:35:03 et en Asie
00:35:05 pour développer des micro-usines de recyclage
00:35:07 pour faire en sorte que le plastique
00:35:09 ne se déverse plus dans l'océan.
00:35:11 - Vous faites de la formation dans le monde entier
00:35:13 pour dire aux gens
00:35:15 que la lutte contre le plastique, c'est important.
00:35:17 La récupération notamment
00:35:19 et en produire un petit peu moins.
00:35:21 La dernière escale, c'était la République dominicaine.
00:35:23 Vous avez été très marqué.
00:35:25 C'est ce que vous nous disiez.
00:35:27 Il y a là-bas l'une des plus grosses décharges
00:35:29 de plastique au monde.
00:35:31 - Je crois que c'est dans le top 5.
00:35:33 Ça s'appelle Duquesa.
00:35:35 C'est impressionnant. Effectivement, quand on voit ça,
00:35:37 on réalise que oui, on peut recycler localement
00:35:39 mais il faut surtout réduire la consommation
00:35:41 parce que c'est des quantités industrielles
00:35:43 qui arrivent là-bas
00:35:45 derrière avec tout un écosystème de travailleurs
00:35:47 très précaires. C'est assez triste à voir.
00:35:49 - Oui.
00:35:51 Ça s'accumule.
00:35:53 Cette décharge ne dégrossit pas.
00:35:55 - C'est ça.
00:35:57 C'est une décharge qui n'est pas vraiment gérée.
00:35:59 Toute cette pollution,
00:36:01 elle s'infiltre directement dans les rivières.
00:36:03 Il y a la rivière
00:36:05 Osama, qui est la rivière principale
00:36:07 à Saint-Domingue, qui charrie jusqu'à 500 tonnes
00:36:09 par jour de plastique.
00:36:11 On voit flotter.
00:36:13 C'est vraiment impressionnant à voir.
00:36:15 C'est la première fois en un an qu'on voyait autant de plastique.
00:36:17 - La prochaine escale, c'est la Colombie.
00:36:19 Qu'est-ce que vous allez y faire ?
00:36:21 - La Colombie, étonnamment, on n'avait pas prévu
00:36:23 de s'y arrêter. En République dominicaine,
00:36:25 tout le monde nous a dit que c'est là-bas que ça se passe.
00:36:27 On a tout appris en termes de recyclage
00:36:29 en Colombie.
00:36:31 On a dérouté le bateau et là,
00:36:33 on a rencontré déjà des experts.
00:36:35 C'est marrant, puisqu'on n'avait pas forcément idée
00:36:39 qu'on aurait autant de savoirs sur place.
00:36:41 Là, c'est plus apprendre de ce qui se fait
00:36:43 pour améliorer les connaissances
00:36:45 et toutes les machines qu'on peut avoir à bord du bateau.
00:36:47 - Qu'est-ce qu'il faut faire ?
00:36:49 Quelle est la solution numéro un pour réduire sa consommation de plastique ?
00:36:51 C'est quand même la base.
00:36:53 - C'est quand même l'usage unique.
00:36:55 On est sensibilisés ici,
00:36:57 en République dominicaine, on voit quand même des bananes
00:36:59 avec la peau qui a été enlevée
00:37:01 dans des barquettes en polystyrène
00:37:03 avec du cellophane par-dessus.
00:37:05 C'est quand même incroyable.
00:37:07 - Alors que ce sont des bananes locales ?
00:37:09 - Oui, complètement.
00:37:11 Tout est emballé dans du plastique.
00:37:13 Nous, c'est vrai, à une moindre mesure,
00:37:15 on peut quand même se passer de pas mal de choses,
00:37:17 de bouteilles, de tasses, de tout ce qui peut être
00:37:19 à usage unique et qui peut être remplacé par du réutilisable.
00:37:21 - Il va y avoir un film qui va sortir
00:37:23 et un livre. Grosse actualité début octobre.
00:37:25 - C'est ça, c'est un peu pour ça que je suis revenu aussi,
00:37:27 pour pouvoir raconter cette année d'expédition.
00:37:29 Il y a ce film
00:37:31 qui sort sur Canal fin octobre.
00:37:33 Et puis le livre,
00:37:35 je crois que c'est le 11 octobre,
00:37:37 qui sort aussi,
00:37:39 qui permet de raconter les premières escales.
00:37:41 On est à la 14e escale,
00:37:43 donc les rencontres avec
00:37:45 ces entrepreneurs incroyables
00:37:47 et tout ce qu'on a pu vivre pendant un an.
00:37:49 - Merci beaucoup, Simon Bernard.
00:37:51 Merci d'être venu ce matin sur le plateau de la Matinale.
00:37:53 Vous repartez quand, en Colombie ?
00:37:55 - Par mi-octobre.
00:37:57 - Bon tour du monde.
00:37:59 Plastique Odyssée, on en parle
00:38:01 ce matin dans la Matinale.
00:38:03 Merci d'être venu sur le plateau.
00:38:05 - Merci à vous.
00:38:07 - On a fêté un anniversaire hier soir
00:38:17 dans l'heure des pros, qu'on voulait vous rediffuser
00:38:19 parce que c'était sympa. Pascal Pro,
00:38:21 qui a souhaité un bon anniversaire à Brigitte Bardot
00:38:23 à l'antenne, et qui l'appelle...
00:38:25 Je vous donne dans le mille, regardez.
00:38:27 - On fasse un téléphone avec elle.
00:38:31 - Rien de nouveau, le clip avec...
00:38:33 - Comment dire ?
00:38:35 Alors, écoutez, il y a son mari qui est en train de m'appeler
00:38:37 à l'instant. Je prends ou pas ?
00:38:39 - Allez, elle. - M. Dormal !
00:38:41 - Il est passé le bonjour. - Oui ?
00:38:43 - Je vous ai appelé. Alors ça, vous m'appelez en direct
00:38:45 et on est en train de parler de Brigitte.
00:38:47 - C'est ce que je vois.
00:38:49 - Oui, mais si vous m'appelez en direct au moment où...
00:38:51 Comment je fais ? Elle est avec vous, Brigitte ?
00:38:53 - Oui, elle va vous dire un mot.
00:38:55 - Ah !
00:38:57 Alors ça, Brigitte Bardot en direct.
00:38:59 - Elle est avec vous ?
00:39:01 - Oui, bonsoir Brigitte Bardot.
00:39:03 - Alors ça, j'en reviens pas.
00:39:05 - Bah oui.
00:39:07 - C'est moi qui n'en reviens pas.
00:39:09 Vraiment, parler à Brigitte Bardot, je suis tout ému.
00:39:11 - J'adore votre émission.
00:39:13 Et je vous regarde
00:39:15 tous les soirs. - Je suis flatté.
00:39:17 Et toute notre petite troupe l'est
00:39:19 également. Et c'est le plus beau cadeau
00:39:21 d'anniversaire que vous pouvez nous faire
00:39:23 que de nous appeler en direct.
00:39:25 - Ecoutez, c'est un superbe cadeau pour moi.
00:39:27 Et je vous envoie
00:39:29 89
00:39:31 baisers.
00:39:33 - Ah, c'est formidable, c'est génial.
00:39:35 C'est génial. Voilà comment ça se passe
00:39:37 sur CNews et plus particulièrement
00:39:39 encore dans l'heure des pros.
00:39:41 Le soir avec Pascal Praud,
00:39:43 Brigitte Bardot, qui fête ses 80 anniversaires.
00:39:45 C'est vous qui l'avez repérée cette petite séquence, hein, Gauthier Lebret ?
00:39:47 - C'était pas très compliqué.
00:39:49 - Il suffit de regarder notre chaîne.
00:39:51 - Oui, mais à 21h, c'est un peu tard.
00:39:53 C'est un qui se couche tôt. - Je blague.
00:39:55 - Mais en tout cas, c'est très très chouette.
00:39:57 Et on lui souhaite un bon anniversaire en retard.
00:39:59 - Et le public de CNews est huppé, attention.
00:40:01 - Ah oui, il y a Brigitte Bardot qui regarde
00:40:03 Pascal tous les soirs.
00:40:05 6h49. Restez bien avec nous dans un instant.
00:40:07 La politique. On va parler
00:40:09 de l'Arménie. L'Arménie.
00:40:11 Nettoyage ethnique.
00:40:13 L'Arménie qui cible l'Azerbaïdjan.
00:40:15 Est-ce qu'on oublie les Arméniens ?
00:40:17 On pose la question, on a un début de réponse
00:40:19 en posant cette question. On va en parler avec vous, Gauthier Lebret.
00:40:21 A tout de suite. Restez bien sur CNews.
00:40:23 CNews,
00:40:27 6h53. La politique.
00:40:29 Et la politique internationale
00:40:31 à présent. Écoutez bien. L'Arménie
00:40:33 et le silence assourdissant de la communauté
00:40:35 internationale. On en reparle
00:40:37 ce matin. Les autorités arméniennes
00:40:39 dénoncent une épuration
00:40:41 ethnique de l'Azerbaïdjan au Caraba.
00:40:43 Gauthier Lebret avec nous. Gauthier,
00:40:45 des milliers d'Arméniens sont
00:40:47 poussés à l'exode. Oui, on assiste
00:40:49 véritablement à une épuration ethnique romaine
00:40:51 provoquant le départ des 120 000
00:40:53 Arméniens du Haut-Carabac et la fin
00:40:55 de la présence chrétienne
00:40:57 dans cette enclave. Mercredi,
00:40:59 l'ancien leader, on va voir ses images,
00:41:01 Ruben Vardanyan,
00:41:03 a été arrêté par les troupes azéries
00:41:05 alors qu'il tentait de fuir
00:41:07 vers l'Arménie. Les images
00:41:09 sont absolument glaçantes et
00:41:11 personne ne bouge dans la communauté internationale.
00:41:13 Très peu condamnent.
00:41:15 Alors, Gauthier, pourquoi l'Union européenne ne dit rien ?
00:41:17 Le gaz, Romain. Regardez
00:41:19 où était Ursula von der Leyen en juillet
00:41:21 2023 en Azerbaijan.
00:41:23 Voilà, avec le président
00:41:25 du pays, Aliyev, en train de signer
00:41:27 un accord sur le gaz qui prévoyait une hausse
00:41:29 de 30% des livraisons
00:41:31 vers l'Europe. On ne voulait pas du gaz
00:41:33 russe, à juste titre, en raison de la guerre en Ukraine.
00:41:35 Par contre, le gaz de l'Azerbaïdjan,
00:41:37 on le prend. Et le plus fou,
00:41:39 c'est que selon les représentants
00:41:41 arméniens, le gaz en provenance
00:41:43 de l'Azerbaïdjan vient lui-même
00:41:45 de Russie. Donc on achète de manière
00:41:47 indirecte du gaz aux Russes
00:41:49 en passant par l'Azerbaïdjan.
00:41:51 Vous voyez toute l'hypocrisie de l'Union européenne.
00:41:53 Que fait, que dit Emmanuel Macron ?
00:41:55 Alors, il a condamné fermement, je cite, des crimes
00:41:57 inacceptables et c'est le seul en Europe
00:41:59 à l'avoir fait aussi clairement.
00:42:01 Les autres pensent au gaz, mais
00:42:03 ce ne sont que des mots. La diaspora
00:42:05 arménienne attend maintenant
00:42:07 des actes. Alors lesquels ? Quels actes
00:42:09 en provenance du président de la République et en provenance
00:42:11 de la France ? Écoutez le président
00:42:13 des organisations arméniennes de France,
00:42:15 c'était hier chez Pascal Praud.
00:42:17 Il est tout seul, mais il peut déjà,
00:42:19 par exemple, expulser
00:42:21 l'ambassadrice d'Azerbaïdjan
00:42:23 en France et l'ensemble des diplomates.
00:42:25 Et vous croyez que ça changera quelque chose ?
00:42:27 On crée un nouveau rapport de force.
00:42:29 Il peut demander à la présidente de l'Assemblée nationale
00:42:31 et au président du Sénat de dissoudre
00:42:33 les groupes d'amitié France-Azerbaïdjan.
00:42:35 Il peut le demander.
00:42:37 Est-ce que vous pensez
00:42:39 que le gaz azerbaïdjanais...
00:42:41 Il peut lancer un gel des avoirs de la famille Alief
00:42:43 en France, par exemple. Il faut
00:42:45 commencer à agir, puisque jusqu'à maintenant
00:42:47 effectivement, les positions ont été
00:42:49 claires, notamment de la part de la France
00:42:51 et d'un certain nombre d'États.
00:42:53 Elles ont été claires, la Cour internationale de justice,
00:42:55 le Conseil de sécurité de l'ONU,
00:42:57 mais si on n'agit pas, l'Azerbaïdjan ne bougera pas.
00:42:59 L'écrivain Sylvain Tesson,
00:43:01 très attaché à la cause arménienne,
00:43:03 qui est allé plusieurs fois sur place,
00:43:05 a interpellé le chef de l'État dans une tribune
00:43:07 au Figaro. Il dit à Emmanuel Macron,
00:43:09 "Vous voyez, monsieur Macron, qu'avez-vous fait de vos promesses
00:43:11 aux Arméniens ?" Il lui reproche
00:43:13 d'avoir dit en 2023 "Je n'abandonnerai
00:43:15 jamais les Arméniens", et aujourd'hui,
00:43:17 dit Sylvain Tesson, "Vous nous avez dit que vous
00:43:19 n'agissiez pas tout de suite parce que vous attendiez
00:43:21 le bon moment, et bien vous l'avez attendu."
00:43:23 Il est passé. Tragique constat
00:43:25 que celui de Sylvain Tesson.
00:43:27 Merci, Gauthier Lebret.
00:43:29 Que fait Emmanuel Macron ?
00:43:31 C'est ce que je voulais dire.
00:43:33 Emmanuel Macron condamne,
00:43:35 mais les Arméniens,
00:43:37 la communauté arménienne, la diaspora arménienne
00:43:39 attend désormais des actes, et c'est ce que
00:43:41 disait le représentant hier chez
00:43:43 Pascal Praud. Expulser l'ambassadeur
00:43:45 de l'Azerbaïdjan, qui est actuellement
00:43:47 en France, dissoudre les groupes
00:43:49 d'amitié franco-azerbaïdjanais,
00:43:51 et puis sans doute dénoncer cet accord
00:43:53 sur le gaz.
00:43:55 Merci, Gauthier Lebret. Restez
00:43:57 bien avec nous. 8h10,
00:43:59 on sera avec Didier Leschi, président de l'Office
00:44:01 français des migrations.
00:44:03 Il sera avec nous et de l'intégration.
00:44:05 Sujet capital,
00:44:07 évidemment, Didier Leschi,
00:44:09 invité de la grande interview sur CNews
00:44:11 et sur Europe 1.
00:44:13 Tout de suite, c'est la musique, avec Chana Houstin.
00:44:16 Retrouvez votre programme avec Switch.
00:44:18 C'est le Switch !
00:44:19 Un promisseur producteur d'énergie qui vous permettrait
00:44:21 de faire des économies sur votre facteur d'électricité
00:44:23 chez Switch.fr. Votre programme
00:44:25 avec Groupe Verlaine. Isolation,
00:44:27 centrale photovoltaïque et pompe à chaleur.
00:44:29 Groupe Verlaine, le climat
00:44:31 de confiance.
00:44:33 Et ce matin, on vous fait découvrir à Night Hate,
00:44:35 le nouveau titre de Jane.
00:44:37 La chanteuse dévoile son clip
00:44:39 à quelques semaines avant sa tournée des Zéniths,
00:44:41 qui débutera le 20 octobre prochain
00:44:43 à Amiens. Dans son clip,
00:44:45 on retrouve Jane assise dans une salle
00:44:47 de bowling qui nous transporte
00:44:49 dans un univers fantastique où elle se
00:44:51 dédouble. Vous allez voir.
00:44:53 [Musique]
00:44:55 ♪ ♪ ♪
00:45:11 ♪ ♪ ♪
00:45:30 ♪ ♪ ♪
00:45:52 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:45:54 Isolation, centrale photovoltaïque et pompe à chaleur.
00:45:57 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:45:59 C'était votre programme avec Switch.
00:46:01 C'est le Switch !
00:46:02 Un fournisseur producteur d'énergie qui vous permettrait de faire des économies
00:46:05 sur votre facteur d'électricité.
00:46:07 Chez Switch.fr.
00:46:08 Il va faire chaud aujourd'hui, encore une fois, on voit ça tout de suite,
00:46:12 avec Alexandra Blanc.
00:46:13 C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscine.
00:46:18 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
00:46:22 Alexandra, il va faire chaud à nouveau aujourd'hui.
00:46:26 On va regarder déjà les températures matinales ce vendredi.
00:46:30 Oui, des températures qui s'annoncent estivales cet après-midi.
00:46:32 Ce n'est que le début.
00:46:33 Déjà ce matin, les températures sont particulièrement élevées,
00:46:37 notamment du côté de Pontoise, dans le Val d'Oise, avec localement
00:46:40 plus de 20 degrés au moment où je vous parle.
00:46:42 Vous avez en moyenne 17 degrés du côté de Lyon,
00:46:45 ou encore 18,7 degrés au Cap Ferré en Gironde.
00:46:49 Ce sont des températures vraiment particulièrement douces pour la saison.
00:46:52 Au programme ce matin, un temps assez mitigé sur les régions du Nord
00:46:55 avec l'arrivée d'une perturbation assez peu active,
00:46:57 mais qui donne ce matin quelques nuages,
00:46:59 principalement entre les Charentes et les régions du Nord,
00:47:02 avec ce matin quelques petites averses, rien de bien méchant,
00:47:05 mais ce front qui va traverser le pays sur les régions du Nord.
00:47:08 Dans le Sud, vous avez du beau temps, avec toujours un petit peu plus de nuages
00:47:12 autour du golfe du Lyon.
00:47:13 Et puis dans l'après-midi, une belle après-midi dans le Sud.
00:47:15 En revanche, sur le Nord, on va toujours avoir ce front
00:47:17 qui va légèrement onduler, vous le voyez,
00:47:20 entre le Nord-Ouest, le Nord-Est, ou encore sur les régions du Nord,
00:47:23 avec localement quelques averses prévues du côté de Lille.
00:47:26 Et puis dans le Sud, toujours du grand beau temps,
00:47:28 avec des températures déjà très douces ce matin.
00:47:30 On vous en parlait il y a quelques minutes,
00:47:32 et dans l'après-midi, les températures vont de nouveau s'envoler.
00:47:34 Température estivale, 33 degrés à Perpignan, 31 degrés à Toulouse,
00:47:38 vous aurez 29 degrés à Lyon et à Grenoble,
00:47:41 et en moyenne 24 degrés à Paris.
00:47:43 La chaleur qui va s'intensifier ce week-end,
00:47:45 avec des records en perspective pour la journée de dimanche.
00:47:49 C'était la Météo avec Mondial Piscine.
00:47:55 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
00:47:58 C'est Newsy, il est 7h, merci d'être avec nous.
00:48:01 Vous regardez la matinale à la une ce matin.
00:48:04 Deux morts cette nuit dans un règlement de compte à Marseille.
00:48:08 Une caméra de vidéosurveillance a tout filmé,
00:48:11 une scène particulièrement violente.
00:48:14 Cela fait six jours que l'INA a disparu dans le Barin.
00:48:17 Aucune piste n'est écartée.
00:48:19 A l'heure qu'il est, vous entendrez la mère de l'adolescente.
00:48:22 77% des Français sont favorables à ce que soit créée une prime
00:48:28 pour que des Français acceptent d'occuper des postes
00:48:31 dans des secteurs en tension.
00:48:33 Le détail de ce sondage, CSA C News, avec vous, Gautier Lebrecht.
00:48:37 Alerte aux punaises de Lille, la mairie de Paris veut un plan national
00:48:41 contre ces insectes qui se reproduisent très vite.
00:48:44 À l'approche des JO, il est certain qu'il va falloir faire quelque chose.
00:48:47 Nicolas Roudbézieux, cofondateur de Bad Bugs, nous en parlera tout à l'heure.
00:48:51 Vous êtes spécialiste de la désinsectisation.
00:48:53 A tout de suite.
00:48:54 Et puis, ce matin, on va vous parler de la hausse des prix des carburants.
00:48:58 Est-ce que ça coûtait aussi cher aux Français il y a 50 ans ?
00:49:02 On verra ça avec Pierre Chasserey.
00:49:04 Une véritable scène de guerre dans les rues de Marseille.
00:49:09 Hier soir, deux personnes sont mortes dans une fusillade.
00:49:12 Une autre a été blessée.
00:49:14 Et les images des caméras de vidéosurveillance font froid dans le dos.
00:49:16 On voit un homme masqué sortir d'une voiture en pleine rue,
00:49:19 armé d'une arme longue. Il fait encore jour.
00:49:22 Il y a des automobilistes tout autour qui assistent impuissants à cette scène.
00:49:27 Le récit est signé Marine Sabourin.
00:49:29 Il est 19h40, hier, quartier des Chutes-Lavie, à Marseille.
00:49:33 En pleine rue commerçante, le passager de ce véhicule descend et tire à bout portant,
00:49:38 avec une arme longue, sur des individus.
00:49:40 L'une des victimes meurt sur le coup.
00:49:43 La seconde décède une vingtaine de minutes plus tard.
00:49:46 Les policiers alertent sur la situation.
00:49:49 C'est dans un quartier, le 4e arrondissement de Marseille.
00:49:52 C'est les quartiers centre de Marseille. Ce sont des quartiers plutôt épargnés,
00:49:55 où on a rarement des problèmes de sécurité.
00:49:58 Tous les quartiers de la ville sont touchés.
00:50:00 Alors qu'avant, il faut le reconnaître plutôt dans les quartiers nord de la ville.
00:50:04 Aujourd'hui, les quartiers est, sud, centre sont touchés.
00:50:08 Donc la gangrène est partout.
00:50:10 Il faut se dire aujourd'hui très clairement les choses.
00:50:13 À Marseille, on est en insécurité quasi partout aujourd'hui.
00:50:16 Le conducteur et le tireur ont pris la fuite.
00:50:19 Si la plaque d'immatriculation est identifiable sur la caméra de vidéosurveillance,
00:50:24 celle-ci est usurpée à un élu local, toujours en possession de son véhicule.
00:50:28 A quelques centaines de mètres de la fusillade,
00:50:30 une voiture qui pourrait être celle utilisée par le tueur, a été incendiée.
00:50:35 Toujours aucune trace de l'inarme, malgré la mobilisation de 80 gendarmes.
00:50:40 Il y a eu des recherches hier, de nouvelles battues hier, elles n'ont rien donné.
00:50:43 Les images des caméras de vidéosurveillance de la commune, ainsi que la téléphonie, vont maintenant être épluchées.
00:50:48 En attendant, la mère de l'adolescente ne baisse pas les bras, évidemment, et poursuit les recherches.
00:50:53 Le combat continue, c'est ce qu'elle a dit au micro de CNews hier. Regardez.
00:50:57 On se bat, on se bat, on se bat, on continue.
00:51:02 Aujourd'hui, ce soir, à chaque instant, on se bat.
00:51:05 Toujours, jusqu'au bout.
00:51:07 Tous ces gens, ils m'aident vraiment beaucoup.
00:51:10 Je l'ai dit, j'ai mis un petit message sur les réseaux.
00:51:14 Vraiment, toutes les bonnes ondes, je les prends, et elles m'aident à avancer.
00:51:18 Et toutes ces bonnes ondes, je les envoie à l'INA.
00:51:21 Vraiment, tout mon cœur.
00:51:23 Voilà, la tristesse et la force de caractère de la mère de l'INA.
00:51:30 Est-ce qu'il faut instaurer une prime pour que les Français acceptent de travailler dans les métiers en tension ?
00:51:37 Dans les métiers, les secteurs en tension.
00:51:39 Il s'agit de métiers qui ont du mal à recruter, des secteurs compliqués, la restauration, le bâtiment.
00:51:45 Vous êtes 77% à répondre oui.
00:51:47 Il faut une prime qui serait versée aux Français pour qu'ils acceptent des postes dans des secteurs en tension.
00:51:51 C'est quand même assez fou, mais enfin, on en est là.
00:51:54 77% de oui.
00:51:55 Gauthier Lebrecht, à gauche comme à droite, on y est favorable.
00:51:58 Et ça fait suite à la déclaration d'Emmanuel Macron dimanche,
00:52:01 qui expliquait qu'il préférait voir des Français dans ses métiers en tension
00:52:04 plutôt que des travailleurs sans-papiers.
00:52:07 Puisque vous le savez, l'idée du gouvernement, c'est de régulariser les travailleurs sans-papiers dans les métiers en tension.
00:52:12 Alors effectivement, large consensus à gauche comme à droite pour verser cette prime aux Français
00:52:16 qui accepteraient de travailler dans ces métiers en tension.
00:52:19 La restauration, par exemple, a déjà augmenté ses salaires avant l'été.
00:52:21 Mais 75% à gauche, vous voyez, sont favorables.
00:52:24 83% à droite.
00:52:26 Alors, ce point-là, la régularisation des travailleurs clandestins dans les métiers en tension,
00:52:31 évidemment, va déclencher un débat au Parlement si le texte de Gérald Darmanin finit par arriver un jour.
00:52:36 Les Français, ils sont favorables à la régularisation.
00:52:39 68% selon un sondage IFOP pour Livre Noir.
00:52:42 Mais ça coince avec les Républicains, puisque le gouvernement tente de trouver un accord avec LR
00:52:47 pour s'éviter un nouveau 49-3.
00:52:49 Sauf que LR ne veut pas l'entendre.
00:52:51 Bruno Rotaillot, le patron des sénateurs LR, l'a redit sur ce plateau cette semaine.
00:52:55 Il est hors de question que LR accepte de voter cette loi.
00:52:58 Et Olivier Marlex, le patron des députés LR, menace même le gouvernement d'une motion de censure
00:53:03 s'il adopte ce texte avec un 49-3, avec la régularisation des travailleurs sans papier dans les métiers en tension.
00:53:10 Donc, les semaines qui viennent vont être compliquées pour le gouvernement,
00:53:13 parce que si une motion de censure est soumise par les Républicains
00:53:16 et qu'elle est votée par la NUPES et le Rassemblement national,
00:53:18 eh bien, la chute du gouvernement Borne pourrait avoir lieu.
00:53:21 Merci, Gauthier.
00:53:22 À 8h10, on sera avec Didier Leschi qui vient d'écrire ce grand dérangement.
00:53:27 L'immigration en face spécialise les questions d'immigration.
00:53:30 Il y a tout là-dedans.
00:53:31 Il sera avec nous à 8h10.
00:53:33 Le sport tout de suite, Guillaume Figuel.
00:53:35 La Coupe du monde de rugby, Guillaume, le 15 de France.
00:53:48 Les Français pourraient être qualifiés dès ce soir pour les quart de finale.
00:53:51 Oui, tout dépendra du résultat du match entre la Nouvelle-Zélande et l'Italie,
00:53:58 qui aura lieu ce soir à Lyon.
00:54:00 Alors déjà, pour bien comprendre, on va faire un point sur le classement du groupe A,
00:54:04 en rappelant que les deux premiers sont qualifiés pour les quart de finale.
00:54:07 Avant le match de ce soir entre les Blacks et l'Italie,
00:54:11 la France, qui a déjà joué trois matchs, est en tête avec 13 points.
00:54:14 Devant l'Italie, 10 points. Et la Nouvelle-Zélande, 5 points.
00:54:18 Cela veut dire que si l'Italie bat les All Blacks ce soir,
00:54:22 les Bleus seront d'ores et déjà qualifiés pour les quart de finale de la Coupe du monde,
00:54:26 sans même jouer leur dernier match.
00:54:28 Car ils ne pourront plus être dépassés par la Nouvelle-Zélande,
00:54:30 même s'ils perdent leur dernier match contre l'Italie,
00:54:32 et que la Nouvelle-Zélande gagne de son côté contre l'Uruguay.
00:54:36 En revanche, si c'est la Nouvelle-Zélande qui bat l'Italie ce soir,
00:54:39 tout se jouera la semaine prochaine face aux Italiens pour le 15 de France.
00:54:43 Alors Guillaume, si je comprends bien, si la France est qualifiée dès ce soir pour les All Blacks,
00:54:47 c'est terminé.
00:54:48 Terminé, retour à la maison, même s'ils vont jouer leur dernier match contre l'Uruguay.
00:54:52 Et ce serait un véritable tremblement de terre de voir la Nouvelle-Zélande,
00:54:55 triple championne du monde en titre, éliminée dès la phase de groupe.
00:54:59 Ce serait une première jamais dans leur histoire.
00:55:01 Les All Blacks ont été éliminés dès la phase de poule.
00:55:04 Ils n'auront pas le droit à l'erreur ce soir à Lyon,
00:55:07 où ils seront évidemment favoris de cette rencontre face à l'Italie.
00:55:10 Les Bleus vont pouvoir profiter de deux jours de repos
00:55:13 avant le retour attendu d'Antoine Dupont.
00:55:15 Il revient dimanche.
00:55:16 Normalement.
00:55:17 On croise les doigts.
00:55:18 En attendant, ils ont effectué un dernier entraînement hier,
00:55:21 toujours à Aix-en-Provence, devant près de 2000 supporters,
00:55:25 avant d'avoir deux nouveaux jours de repos, aujourd'hui et demain.
00:55:28 Ils reprendront le chemin de l'entraînement dimanche dans l'après-midi
00:55:32 avec le retour attendu, comme vous l'avez dit Romain, d'Antoine Dupont,
00:55:36 même si le manager santé du 15 de France Bruno Boussagol a joué la prudence hier avec le capitaine des Bleus.
00:55:43 Il a notamment affirmé qu'Antoine Dupont ne reviendra que s'il a le feu vert du chirurgien qu'il a opéré de la pommette droite.
00:55:51 Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère,
00:55:56 premier distributeur automobile en France.
00:55:58 Bon appétit, bien sûr.
00:56:00 Les punaises de Lille, la prolifération des punaises de Lille,
00:56:04 on en parle dans un instant avec Nicolas Roudbézieux, un spécialiste.
00:56:07 Bonjour.
00:56:08 Merci d'être avec nous.
00:56:09 Vous êtes cofondateur de Bad Bugs, spécialiste de la lutte contre les nuisibles comme les punaises de Lille.
00:56:15 Elles prolifèrent.
00:56:16 Il y a un chiffre que vous allez commenter dans un instant, mais qui est affolant.
00:56:20 Un foyer français sur dix a été infesté au moins une fois ces cinq dernières années.
00:56:25 Ça me paraît énorme.
00:56:26 Bon, on en parle avec vous dans un instant.
00:56:28 Restez bien sûr C News, L'Equipe LR, bien sûr,
00:56:30 Chana Lusto, Gautier Lebrecht, Guillaume Filliol, Lomique Guillaume, Alexandra Blanc, bien sûr.
00:56:35 On se retrouve juste après la petite pause pub.
00:56:38 À tout de suite.
00:56:39 C News, il est 7h12.
00:56:44 Merci d'être avec nous.
00:56:45 La prolifération des punaises de Lille, ce n'est pas la psychose, mais on en parle beaucoup.
00:56:51 La mairie de Paris interpelle l'État, demande un plan national.
00:56:54 On est avec Nicolas Roudbézieux.
00:56:56 Merci beaucoup d'être là.
00:56:57 Vous êtes le patron, l'un des patrons de Bad Bugs, spécialiste de la lutte contre les insectes, les nuisibles,
00:57:03 notamment les punaises de Lille.
00:57:05 Bon, juste avant la petite pause pub,
00:57:07 je disais qu'il y avait déjà un constat que j'avais lu,
00:57:11 qu'il y avait plus d'un foyer sur dix qui avait été infesté par des punaises de Lille ces cinq dernières années.
00:57:17 Vous confirmez ce constat ?
00:57:18 Un sur dix ?
00:57:19 Oui, c'est une étude de l'ANSES qui confirme des études qu'on a faites nous précédemment, les années d'avant.
00:57:23 Ce qu'il y a d'inquiétant dans ce constat, ce n'est pas tant le chiffre dans la vape absolue,
00:57:26 même s'il est très important, c'est surtout le fait que ça a doublé en cinq ans.
00:57:29 Donc, on est sur une montée en puissance.
00:57:31 Il y a vraiment une montée en puissance de la punaise de Lille.
00:57:33 Donc, on parle beaucoup de psychose en ce moment.
00:57:36 Oui, bien sûr, il y a un peu de stress autour du fait qu'on en parle beaucoup,
00:57:38 mais il y a quand même un vrai phénomène de fond par ailleurs.
00:57:40 Alors, la mairie de Paris interpelle l'État, demande un plan national.
00:57:43 Qu'est-ce qu'on pourrait mettre en place ?
00:57:45 Alors, je pense que le premier volet qui est hyper important, c'est de la pédagogie,
00:57:48 parce qu'on parle de l'habitation privée, donc l'État ne peut pas tout sur ce volet-là.
00:57:51 En revanche, il y a un vrai travail de pédagogie à faire, à la fois sur la prévention,
00:57:55 la détection précoce, parce que là où on est le plus dangereux, c'est quand on en a, mais qu'on ne le sait pas encore.
00:57:59 Donc, c'est important que les gens comprennent vite quand ils en ont.
00:58:02 Et puis, dernière chose, les erreurs à éviter quand on va faire des traitements,
00:58:05 enfin, quand on en a chez soi, parce qu'une grosse partie des dépenses
00:58:08 est liée à des erreurs que font les personnes, donc c'est important de communiquer là-dessus.
00:58:11 Par ailleurs, il y a un autre volet qui est évoqué, d'ailleurs, dans l'appel à la mairie de Paris,
00:58:15 qui est le volet assurantiel, en disant qu'il faudrait que les assurances couvrent ce risque-là.
00:58:19 C'est possible maintenant, que ce soit pour les bailleurs sociaux, les propriétaires, les locataires,
00:58:23 c'est possible de s'assurer contre les punaises de lit, ça coûte 2 euros.
00:58:26 Et effectivement, ça évite ce problème de la prise en charge financière
00:58:29 et ça permet aussi l'assistance psychologique, qui est un volet hyper important
00:58:32 quand on est confronté à ce nuisible-là.
00:58:34 C'est traumatisant d'avoir des punaises de lit ?
00:58:36 Extrêmement, pour les personnes touchées, alors pas pour tous, évidemment.
00:58:39 Si tout va bien dans votre vie, par ailleurs, ça se passe plutôt bien.
00:58:42 C'est un facteur aggravant si ça ne va pas bien ?
00:58:44 C'est un facteur aggravant si ça ne va pas bien.
00:58:45 Si vous avez déjà de base une petite phobie des insectes, en fait, ça vous empêche de dormir la nuit,
00:58:48 parce que vous dormez dans un lit où il y a des insectes qui sortent pour venir vous piquer.
00:58:51 Donc, c'est assez compliqué.
00:58:52 Et en plus, au début, on ne les voit pas.
00:58:54 Donc, derrière, pendant plusieurs mois, plusieurs années, dès que vous avez une piqûre, vous dites,
00:58:57 ça y est, c'est reparti.
00:58:58 Parce qu'évidemment, la première fois, vous ne les aviez pas vus non plus au démarrage.
00:59:01 Donc, vous vous dites, au moindre moustique, c'est reparti en avant.
00:59:04 À ce jour, il n'y a pas d'obligation de déclaration.
00:59:07 Si on a des punaises de lit chez soi, on fait ce qu'on veut.
00:59:09 On n'est pas obligé de le dire à la mairie ou au service de propreté de la mairie, sanitaire.
00:59:15 Non, alors effectivement, il n'y a pas d'obligation de déclaration.
00:59:18 Et par ailleurs, on ne peut pas non plus obliger les gens à traiter.
00:59:20 Et ça, c'est problématique.
00:59:21 Parce que pour les cafards, par exemple, si votre voisin du dessous en a trop,
00:59:24 vous pouvez effectivement faire appel à la mairie pour dire, on force le traitement.
00:59:27 Ce n'est pas le cas pour les punaises de lit parce qu'elles ne sont pas vectrices de maladie.
00:59:30 Donc, effectivement, ça, c'est une complexité.
00:59:32 Alors, heureusement, c'est des cas très rares de personnes qui ne veulent pas traiter les punaises de lit.
00:59:36 Mais ça peut pourrir la vie d'un immeuble.
00:59:37 Oui, si on a un voisin, une voisine un peu farfelue, on va dire,
00:59:41 qui refuse, à qui ça convient très bien de dormir avec ses punaises de lit,
00:59:46 vous n'avez que vos yeux pour pleurer.
00:59:48 Où est-ce qu'on les trouve le plus souvent ?
00:59:50 Les punaises de lit, c'est que dans le lit ou pas ?
00:59:52 Non, alors, ce n'est pas que dans le lit, c'est à proximité de toutes les zones
00:59:55 où on reste immobile pendant des temps assez longs.
00:59:57 La punaise de lit, quand elle vient pour nous piquer, c'est un repas qui est assez long,
01:00:00 c'est entre 3 et 10 minutes.
01:00:01 Donc, elle a besoin qu'on soit immobile.
01:00:03 C'est pour ça qu'elle se met à proximité du lit, des canapés.
01:00:06 Ça peut être la punaise de canapé.
01:00:07 Voilà.
01:00:08 Pour autant, ce n'est pas nécessaire de jeter ses meubles.
01:00:10 Hyper important, ça, c'est une des grosses erreurs que font les gens.
01:00:12 C'est le meilleur moyen de dépenser beaucoup d'argent, déjà, et de contaminer tout l'immeuble.
01:00:16 Parce qu'évidemment, quand on va se ramaler son semien dans la cage d'escalier,
01:00:18 on va en faire tomber sur les paliers.
01:00:20 Et c'est le meilleur moyen de contaminer ses voisins.
01:00:22 Comment on les amène chez soi ?
01:00:24 On les amène, oui.
01:00:25 Alors, la cause d'infestation numéro un, c'est les voyages.
01:00:28 Parce qu'on va dans un Airbnb, un hôtel où il y en a, et puis on les ramène chez soi.
01:00:33 La deuxième cause, c'est les proches et les voisins touchés.
01:00:35 C'est-à-dire que vous avez un ami qui en a, il n'est pas au courant, il vient chez vous.
01:00:38 Comme beaucoup de Parisiens vous disent "Allez-y, posez les manteaux sur le lit".
01:00:42 Et tout le monde pose les manteaux sur le lit, dont votre ami qui a ses punaises chez lui.
01:00:46 Et qui laisse un petit cadeau en partant.
01:00:48 Exactement.
01:00:49 Et qui laisse un petit cadeau surprise en partant.
01:00:51 Comment est-ce qu'on s'en protège ?
01:00:53 Alors, on l'a dit, première cause, les voyages.
01:00:55 Donc, si on a le moindre doute dans un hôtel à Airbnb, quand on rentre chez soi, on ne rentre pas la valise.
01:01:00 Toutes les affaires partent directement au congélateur, dans des petits sacs poubelles.
01:01:03 Mais la valise, on ne la met pas au congélateur.
01:01:06 C'est vous qui voyez, mais honnêtement, il vaut mieux soit se débarrasser de la valise...
01:01:09 Et faire un grand congélateur.
01:01:11 Ou faire le côté simplement, le contenu dans des petits sacs.
01:01:14 Si le sac poubelle est fermé, elles ne sortiront pas, donc vous pouvez télécharger ça sur plusieurs semaines.
01:01:17 Vaut mieux ça plutôt que de risquer une infestation.
01:01:19 Évidemment.
01:01:20 Et puis on fait de la pédagogie auprès de ses amis.
01:01:22 Et on s'assure pour que si un jour ça vous arrive, vous ayez la prise en charge qui soit faite.
01:01:26 Si on invite des amis, bon oui, on les inspecte.
01:01:30 Non, ça ne se fait pas.
01:01:32 Non, mais simplement faire de la pédagogie pour que si un jour vos amis en aient, ils comprennent vite.
01:01:36 Et que du coup, ils ne viennent pas chez vous dans la période où ils en ont.
01:01:38 Évidemment, ils traitent le problème en amont.
01:01:40 En sachant que là, on parle beaucoup des JO, il y a beaucoup de franciliens qui comptent mettre leur appartement sur Airbnb.
01:01:44 Et pas seulement, parce que les JO, c'est un peu partout en France.
01:01:46 Je ne saurais que trop leur recommander d'être vigilant, d'assurer l'appartement avant.
01:01:51 Et puis pourquoi pas de mettre des pieds de lit spéciaux qui permettent de les détecter plus rapidement.
01:01:55 Une fois qu'elles sont dans un appartement, c'est fichu.
01:01:58 5 oeufs par jour.
01:01:59 La femelle pond 5 oeufs par jour.
01:02:01 C'est ça. Et ces oeufs, en 6 semaines, ça devient des adultes qui pondent elles aussi.
01:02:04 C'est extrêmement exponentiel en rythme de développement.
01:02:07 Et en plus de ça, la femelle, une fois qu'elle a copulé une fois, elle pond toute sa vie.
01:02:11 Donc c'est ça qui complexifie les traitements et qui les rend compliqués.
01:02:14 Parce que s'il y a une seule femelle qui résiste aux traitements, l'infestation repart.
01:02:17 Combien coûte une dépunaisisation, une désinsectisation ?
01:02:21 On a des punaises de lit chez soi et on appelle une société comme la vôtre.
01:02:26 Combien ça coûte à peu près ? Est-ce que vous êtes tous sur les mêmes tarifs ?
01:02:30 À peu près. Il y a toujours des gens qui profitent un peu de la détresse des personnes touchées.
01:02:34 Il y a un panel de traitements qui est assez large.
01:02:36 Il y a 6 traitements différents qui existent avec des écarts de prix assez importants.
01:02:39 Globalement, en moyenne, les Français dépensent 450 euros pour le traitement professionnel.
01:02:43 C'est quand même des dépenses qui sont importantes.
01:02:45 C'est par pièce ?
01:02:46 Non, c'est de toute façon toujours tout l'appartement qui est traité.
01:02:49 Parce que si on ne traite qu'une pièce, elle se déplace dans la pièce voisine.
01:02:51 Si on a un studio et qu'il n'y a qu'une pièce, si on a un grand appartement...
01:02:55 Là, ça va quand même faire un écart de tarif.
01:02:57 Effectivement, de la surface et parfois un petit peu du niveau d'infestation.
01:03:00 Donc quand même 450 euros en moyenne.
01:03:02 Un petit peu moins si on a un studio, un petit peu plus si on a un grand appartement ou une grande maison.
01:03:06 C'est un budget.
01:03:08 Merci beaucoup. Quelque chose me dit qu'on va en parler beaucoup de ces punaises de lit.
01:03:11 Avec les JO qui arrivent, je pense.
01:03:13 Avec les JO qui arrivent et puis les voyages.
01:03:16 Il y en a de plus en plus. Le développement est exponentiel, ce que vous nous disiez au début de cette interview.
01:03:22 Merci beaucoup Nicolas Roux-de-Bézieux d'être venu ce matin sur le plateau de la Matinal.
01:03:26 Vous vous embauchez ou pas ? On parle des métiers en tension.
01:03:29 Tout à fait, ça embauche beaucoup sur le secteur.
01:03:31 C'est très difficile de trouver des techniciens.
01:03:33 Donc il y a du boulot dans la désinsectisation.
01:03:37 Merci beaucoup d'être venu ce matin sur le plateau de la Matinal.
01:03:41 On ne vous a pas inspecté, vous n'êtes pas venu...
01:03:43 Je vous promets, je ne vous ai pas amené des chantillons.
01:03:45 Allez, 7h19, l'écho tout de suite.
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01:03:56 Discount Plomberie, la différence c'est que ce n'est pas le même prix.
01:03:59 L'INSEE et la Banque de France ont calculé la richesse nationale qui représenterait 20 000 milliards d'euros.
01:04:15 Comment obtient-on ce résultat ?
01:04:17 Si je veux résumer cette chronique, ce que vous avez à nous dire ce matin,
01:04:21 c'est qu'on est plus riche que ce qu'on imagine en France.
01:04:23 Oui, exactement Romain.
01:04:24 Peut-être que petit vous aviez une tirelire.
01:04:26 Moi j'aimais bien, déjà petit, compter les sous.
01:04:28 On prenait ce qu'il y avait dans la tirelire et on vérifiait.
01:04:30 C'est un peu ce que l'INSEE et la Banque de France ont fait avec la tirelire de tous les Français.
01:04:33 Plus celle des entreprises et de l'État et jusqu'aux moindres centimes.
01:04:36 Résultat de ces calculs, 20 052 milliards d'euros.
01:04:42 C'est la richesse nationale.
01:04:43 Les ménages en possèdent une grande partie.
01:04:45 74 % de la richesse nationale, un peu plus de 15 milliards.
01:04:48 Les entreprises, 22 % de la richesse.
01:04:50 Et puis enfin, l'État et les administrations publiques ne posséderaient que 4 % du total.
01:04:55 De quoi est composée cette richesse ?
01:04:57 Sans grande surprise, en grande partie d'immobilier.
01:05:00 C'est trois quarts de la richesse nationale.
01:05:02 C'est donc en réalité une fortune virtuelle puisque c'est bien et ces terrains appartiennent,
01:05:06 pour l'essentiel d'ailleurs, aux ménages et aux particuliers.
01:05:09 C'est aussi ce qui explique qu'après avoir fortement augmenté ces dernières années,
01:05:12 la hausse est un peu moins importante du fait du ralentissement des prix de l'immobilier.
01:05:15 Et surtout, la richesse nationale pourrait baisser si les prix de l'immobilier baissent.
01:05:19 La France est l'un des pays les plus riches d'Europe.
01:05:22 On se situe comment par rapport aux autres pays ?
01:05:25 C'est difficile de comparer parce que c'est virtuel.
01:05:27 Ce n'est pas un tas d'or sur lequel on est assis, même si c'est de l'immobilier, du concret.
01:05:31 Quand on regarde, au niveau de la richesse immobilière, la France est juste derrière l'Allemagne,
01:05:35 qui a un patrimoine un peu supérieur au nôtre.
01:05:38 Alors que celui de l'Italie et du Royaume-Uni est moitié moins que celui de la France.
01:05:43 Et puis quand on regarde plus globalement en matière de richesse,
01:05:45 vous le voyez, nous sommes bien parmi les pays les plus riches d'Europe,
01:05:48 à la cinquième place exactement, après l'Allemagne, le Luxembourg, l'Irlande et les Pays-Bas.
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01:06:08 Discount Plomberie, la différence c'est que ce n'est pas le même prix.
01:06:11 Restez bien avec nous, dans un instant l'automobile, on va parler des prix de l'essence.
01:06:15 Restez bien sur CNews, à tout de suite.
01:06:17 Petite pause pub et on retrouve Pierre Chasserey.
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01:06:27 [Musique]
01:06:30 Le prix des carburants Pierre Chasserey, délégué général de 40 millions d'automobilistes avec nous.
01:06:35 Bonjour Pierre.
01:06:36 Bonjour Romain.
01:06:37 Les carburants, le prix des carburants, ça pèse lourd dans le budget des Français,
01:06:40 mais qu'en était-il il y a 50 ans ? Vous avez regardé dans le rétroviseur.
01:06:44 Oui, il faut toujours regarder dans le rétroviseur pour savoir à peu près où on est.
01:06:47 Et surtout, j'entends cette petite musique s'installer qui nous dit que les prix des carburants aujourd'hui pèsent moins lourds dans notre budget.
01:06:53 Allez, on creuse ensemble. On va regarder ce qui se passe en 1973 avec un mois de salaire.
01:06:59 J'ai pris le salaire moyen, je n'ai pas pris le SMIC, ça n'aurait pas de sens.
01:07:02 J'ai pris le salaire moyen. On pouvait s'acheter par mois l'équivalent de 1073 litres de carburant.
01:07:09 Si on compare à aujourd'hui, Romain, avec un salaire moyen, on se retrouve avec une capacité à 1170 litres de carburant.
01:07:18 C'est équivalent.
01:07:19 Vous allez me dire, c'est à peu près pareil. Voire même, on a gagné un petit peu.
01:07:22 Et en plus, nos voitures, elles consomment moins. C'était 10 litres au 100 à peu près dans les années 73.
01:07:28 C'est 6 litres et demi à peu près aujourd'hui.
01:07:30 Donc, on pourrait considérer qu'effectivement, si on ne regarde que cet indicateur-là,
01:07:35 alors oui, le prix des carburants pèse un petit peu moins lourd dans notre budget.
01:07:38 Alors, ça veut dire que le carburant nous coûte moins cher qu'avant.
01:07:41 Oui et non.
01:07:43 Pourquoi ?
01:07:44 Eh bien, parce que la raison, elle est démographique et répond de l'aménagement du territoire.
01:07:48 En fait, en 1973, lorsque vous faisiez des trajets domicile-travail, vous faisiez 6 km par jour.
01:07:55 Aujourd'hui, on en fait 26 en moyenne. Et là, ça commence.
01:07:58 Ajoutez à cela l'éloignement croissant des hôpitaux, la raréfaction des médecins, les zones commerciales.
01:08:06 La voiture devient absolument omniprésente dans nos vies et donc dans le poids des carburants.
01:08:11 Forcément pour nous, qui a été quasiment multiplié par 3.
01:08:14 Voilà pourquoi on s'en plaint, Romain.
01:08:16 Impossible pour moi de terminer, Romain, sans dire au revoir à vous tous qui m'avez suivi pendant 2 ans.
01:08:25 Ça a été un vrai plaisir de vous donner un autre regard sur cette actualité automobile.
01:08:29 Pas celui qu'on a communément, le politiquement correct.
01:08:32 Alors, c'est vrai que c'est une petite aventure qui s'arrête entre nous.
01:08:35 J'ai été heureux de partager un petit bout de votre café chaque matin.
01:08:38 Mais vous allez rester avec une équipe géniale.
01:08:40 Avec Romain, avec Shana, avec Gauthier, avec Lomig, avec Paul qui prend la suite derrière.
01:08:44 Et puis avec Alex qui a réussi à me faire aimer la pluie autant que le beau temps.
01:08:48 Je peux vous dire, franchement, c'est mon grand coup de cœur, Alex, de cette matinale.
01:08:53 Impossible au moins aussi pour moi de remercier Serge Neidjar, l'homme que vous ne voyez pas.
01:08:58 Celui qui est derrière les caméras, qui nous a laissé cette chance de regarder l'actualité automobile différemment pendant 2 ans ensemble.
01:09:04 Et impossible pour moi de ne pas vous dire qu'on va se recroiser.
01:09:08 Déjà ici, premièrement.
01:09:10 Et puis à l'association 40 millions d'automobilistes.
01:09:13 Impossible pour moi de ne pas dire au revoir à celle qui arrête aujourd'hui à l'association.
01:09:17 Laetitia, qui a été ma partenaire depuis plus de 10 ans.
01:09:20 Et puis toute l'équipe qui va venir continuer.
01:09:23 Parce qu'on a du boulot. Les prix des carburants, je ne vais pas vous laisser comme ça.
01:09:27 La baisse de la fiscalité, vous allez voir, on va l'obtenir.
01:09:30 Alors merci à Aurélie, à Gabin, à Jade, à Louane, à Ingrid, à Jean-Baptiste, à Fabrice, à Philippe.
01:09:39 Bref, tous ceux qui font l'association 40 millions d'automobilistes et qui seront là avec moi.
01:09:43 Je ne vous dis pas au revoir, je vous dis à très bientôt.
01:09:45 Merci beaucoup Pierre Chasserey. Merci à vous.
01:09:48 Ce n'est pas à vous que je vais apprendre que les routes sont longues et parfois elles se recroisent.
01:09:53 Et parfois même plus vite qu'on croit.
01:09:56 Et parfois même plus vite qu'on croit, évidemment.
01:09:58 Merci beaucoup à vous Pierre. Bonne route.
01:10:01 C'est News 7h29. Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
01:10:14 C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscine.
01:10:19 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
01:10:23 Il va faire beau et chaud aujourd'hui, Alexandra.
01:10:26 Oui, des températures, une nouvelle fois, estivales.
01:10:28 Et d'ailleurs ce mois de septembre, ce sera bel et bien le mois de septembre le plus chaud jamais enregistré.
01:10:34 2023 devant celui de 1949 et encore de 1961, mois de septembre qui bat tous les records.
01:10:41 Puisque nous avons des températures encore estivales.
01:10:43 Aujourd'hui, côté ciel, un temps assez variable sur les régions du Nord.
01:10:46 On a actuellement quelques petites gouttes de pluie près des côtes de la Monge.
01:10:49 Et puis dans l'après-midi, regardez, le front va se décaler en direction de l'Est ou encore des régions du Nord.
01:10:54 Perturbations vraiment très très peu actives qui donnera une bonne nébulosité, notamment du côté de la Lorraine ou encore de l'Alsace.
01:11:00 Et puis plus vous irez vers le sud de la Loire, plus vous aurez du soleil avec des températures déjà très très douces ce matin.
01:11:05 18 à Paris, 15 à 16 degrés le long de la Garonne.
01:11:08 Et puis dans l'après-midi, localement jusqu'à 33 degrés à Perpignan.
01:11:12 Température digne d'un mois d'août, 31 degrés à Toulouse, 29 degrés à Lyon, 26 degrés pour nos amis dijonnés ou encore 24 degrés à Paris.
01:11:19 Pic de chaleur attendu ce week-end, notamment pour la journée de dimanche.
01:11:24 C'est News 7h30. Merci d'être avec nous, d'avoir choisi C'est News pour démarrer cette journée.
01:11:40 A la une ce matin, la tristesse et à la fois la force de la mère de Lina.
01:11:45 Sa fille âgée de 15 ans a disparu depuis six jours maintenant.
01:11:49 La mère de Lina qui témoigne avec nous ce matin.
01:11:53 Emmanuel Macron à Malte aujourd'hui pour une réunion des pays méditerranéens.
01:11:58 Objectif, préparer le sommet européen de la semaine prochaine sur la question migratoire
01:12:03 et trouver des solutions pour tenter de régler la crise migratoire.
01:12:06 Les enjeux de ces réunions avec Gautier Lebrecht.
01:12:09 A tout de suite Gautier.
01:12:11 Le sort du Haut-Karabakh ne laisse pas tout le monde indifférent.
01:12:15 Plusieurs centaines de personnes se sont assemblées hier soir aux Trocadéro à Paris.
01:12:19 Une initiative de l'œuvre d'Orient pour soutenir les Arméniens du Haut-Karabakh.
01:12:24 De nombreux habitants se plaignent de coupures.
01:12:28 Internet récurrente.
01:12:30 Ça se passe à carrière sous pot ici dans les Yvelines.
01:12:32 Le maire a décidé de prendre les choses en main.
01:12:34 Reportage à suivre.
01:12:36 Toujours aucune trace de l'INA malgré la mobilisation de 80 gendarmes hier.
01:12:41 Les nouvelles battues n'ont rien donné.
01:12:43 Les images de vidéosurveillance de la commune et la téléphonie vont être épluchées dans les prochaines heures.
01:12:49 En attendant, la mère de l'adolescente ne baisse pas les bras évidemment et poursuit les recherches.
01:12:54 Hier, elle a demandé à ce que les rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux
01:12:58 sur les conditions de la disparition de sa fille cessent d'écouter.
01:13:01 On se bat. On se bat.
01:13:04 On se bat. On continue.
01:13:06 Aujourd'hui, ce soir, à chaque instant, on se bat.
01:13:08 Toujours jusqu'au bout.
01:13:10 La solidarité, je remercie tout le monde.
01:13:13 Vraiment.
01:13:14 Tous ces gens, ils m'aident vraiment beaucoup.
01:13:17 Je l'ai dit. J'ai mis un petit message sur les réseaux.
01:13:21 Vraiment.
01:13:22 Toutes les bonnes ondes, je les prends et elles m'aident à avancer.
01:13:25 Et toutes ces bonnes ondes, je les envoie à l'INA.
01:13:28 Vraiment.
01:13:29 Tout mon cœur.
01:13:30 Lila est une jeune fille pleine de vie.
01:13:33 Elle est lumineuse. Elle est solaire.
01:13:35 Elle a envie de croquer la vie.
01:13:37 Elle est tout.
01:13:39 Elle est mon tout. Voilà.
01:13:41 J'ai autre chose à faire, en fait.
01:13:44 Je vous dis tout ce qu'il y a à dire.
01:13:47 N'allez pas imaginer des choses.
01:13:50 Prenez les faits, la réalité.
01:13:53 Arrêtez d'inventer.
01:13:55 De supposer des choses qui sont fausses.
01:14:01 Transcrivez la vérité, s'il vous plaît.
01:14:03 Voilà.
01:14:05 Un petit coup de colère.
01:14:08 Un petit coup de colère de la mère de Lina au journaliste.
01:14:12 N'inventez rien.
01:14:13 N'essayez pas d'imaginer des choses.
01:14:15 Elle s'adressait à des gens qui devaient diffuser des rumeurs.
01:14:20 Voilà. Les faits.
01:14:21 Rien que les faits.
01:14:22 Évidemment, pas besoin d'en rajouter.
01:14:25 La situation est beaucoup trop triste pour en rajouter.
01:14:28 Vous l'avez entendu, sa colère.
01:14:29 Dignité, colère et puis tristesse, évidemment.
01:14:32 Après la Corse, direction Malte pour Emmanuel Macron.
01:14:35 Il va retrouver les dirigeants des pays de l'Union européenne, de la Méditerranée.
01:14:39 Gautier Lebrecht, c'est important d'en parler, cette réunion aujourd'hui.
01:14:42 Il s'agit de trouver un accord entre aujourd'hui et la semaine prochaine sur l'immigration.
01:14:47 C'est pareil.
01:14:48 Il va commencer avec les pays qui ont une frontière avec la Méditerranée.
01:14:51 Puisque la semaine prochaine, il y a un sommet européen à Bruxelles.
01:14:54 Donc l'objectif des pays européens qui donnent sur la Méditerranée,
01:14:57 c'est d'arriver déjà avec un accord.
01:14:58 C'est la deuxième fois de la semaine qu'Emmanuel Macron va s'entretenir avec Georgia Melanie après sa visite à Rome.
01:15:04 Alors le président français, il veut quoi ?
01:15:05 Il veut renforcer les contrôles en mer, mieux collaborer avec la Tunisie
01:15:09 puisque la Tunisie est un pays de passage des migrants en provenance de l'Afrique subsaharienne.
01:15:13 Et il souhaiterait que les Tunisiens les stoppent.
01:15:15 Et ce n'est absolument pas le cas pour le moment.
01:15:17 Enfin, il veut mettre la pression sur la Pologne et la Hongrie,
01:15:20 qui sont des pays qui rechignent à accepter des migrants.
01:15:23 Et en plus, ce qui se passe en Pologne est tout à fait saisissant.
01:15:26 On est dans un scandale XXL de visas à quelques semaines des élections législatives.
01:15:32 Le gouvernement polonais, pourtant qui est un gouvernement anti-immigration,
01:15:36 est accusé d'avoir délivré des dizaines de milliers de visas à des étrangers en provenance de l'Asie et de l'Afrique,
01:15:42 moyennant évidemment de l'argent.
01:15:44 Donc les Polonais vont devoir s'expliquer face à leurs camarades européens la semaine prochaine à Bruxelles.
01:15:48 L'Italie, de son côté, veut multiplier le nombre de centres de rétention pour migrants.
01:15:52 À l'image de ce qui se passe en Grèce, à l'Esbos.
01:15:55 Les migrants attendent dans ces centres d'être régularisés ou d'être expulsés.
01:15:59 Et puis enfin, il y a l'Allemagne.
01:16:01 Rien ne va plus avec l'Allemagne, qui refuse d'accueillir des migrants en provenance de l'Homme-Pédouza.
01:16:05 Et il y a la France, qui est entre deux chaises.
01:16:08 Puisque si vous voulez, d'un côté, la France dit "on n'accueillera pas de migrants de l'Homme-Pédouza,
01:16:14 on a suffisamment pris notre part".
01:16:16 Mais de l'autre, la France soutient le pacte Asile et Migration,
01:16:18 qui prévoit de sanctionner à hauteur de 20 000 euros par migrant les pays qui refuseraient justement d'en accueillir.
01:16:24 Merci beaucoup Gauthier.
01:16:25 Je rappelle qu'on sera avec Didier Leschi, qui a écrit ce petit livre,
01:16:28 qui sort aujourd'hui, ce grand dérangement, l'immigration, en face.
01:16:32 Il dit les choses, il les écrit dans ce livre.
01:16:35 Entre 1968 et 2021, le nombre d'immigrés a été multiplié par 2,2 en France,
01:16:40 tandis que la population française ne l'a été que par 1,4.
01:16:44 Donc le nombre d'immigrés a augmenté plus vite que la population française.
01:16:47 Il écrit les choses, il les dit.
01:16:49 Il a une vision pragmatique des choses, ça va être très intéressant,
01:16:52 8h10 dans la matinale.
01:16:55 À Paris, un rassemblement en soutien aux Arméniens du Haut-Karabakh
01:16:59 a été organisé hier au Trocadéro, Chana.
01:17:02 Oui, la Voix d'Orient a rassemblé plusieurs centaines de personnes hier soir
01:17:05 sur le parvis des droits de l'homme, un rassemblement qui fait suite
01:17:08 à l'annonce de la dissolution de la République du Haut-Karabakh le 1er janvier prochain.
01:17:12 Le récit de Raphaël Lasreg et de Tony Pitaro.
01:17:15 Une centaine de personnes se sont réunies hier soir au Trocadéro
01:17:20 pour exprimer leur solidarité au peuple arménien.
01:17:23 Sur le parvis des droits de l'homme, ces hommes et ces femmes ont répondu présents
01:17:26 à l'appel de l'œuvre d'Orient, Association au service des chrétiens d'Orient.
01:17:30 Actuellement, les Arméniens vivent un drame sans doute à bien des égards prévisibles,
01:17:36 mais atroce. Ce sont des dizaines de milliers de personnes
01:17:39 qui sont obligées, sous le coup de la violence, de quitter leur maison,
01:17:43 de quitter leur travail, de quitter leur avenir, de quitter leurs racines,
01:17:48 de quitter la tombe de leurs proches, se sentant menacés dans leur existence même.
01:17:53 Pour ces Français proches de la communauté arménienne,
01:17:56 il était important d'être présents à ce rassemblement.
01:17:58 La situation actuelle au Kharabakh en Arménie est catastrophique.
01:18:01 On parle d'humains qui meurent, on parle d'humains déplacés.
01:18:04 C'est une situation complètement scandaleuse qui ne peut durer.
01:18:07 On a affaire à de grands mouvements géopolitiques, à des intérêts financiers,
01:18:13 et je crois encore que la force des individus, la force collective a un certain pouvoir.
01:18:17 La France me déçoit. La France ne prend pas les mesures concrètes et nécessaires
01:18:22 pour faire ce qu'il faut pour défendre les Artsakhiots qui se font déporter actuellement.
01:18:26 La France a réitéré son soutien au peuple arménien,
01:18:29 ainsi qu'aux réfugiés forcés de fuir leur terre et leur foyer.
01:18:32 C'est une première dans les Yvelines. Le maire de Karier-Soupouassi
01:18:38 vient de prendre un arrêté municipal pour tenter de faire bouger les choses
01:18:41 en matière d'accès à Internet. Il veut faire payer une amende
01:18:44 de 1500 euros aux opérateurs de réseau qui n'interviennent pas sous 48 heures
01:18:49 quand il y a un problème de connexion.
01:18:50 Ça fait suite à de nombreuses plaintes d'habitants qui sont victimes de coupures Internet
01:18:55 la plupart du temps à cause de négligences d'entretien de la part des sous-traitants
01:18:58 Orange, Bouygues, SFR ou encore Free Reportage d'Aminata Dem et de Laurent Cellerier.
01:19:03 À Karier-Soupouassi, les coupures Internet perturbent le quotidien des habitants.
01:19:10 La cause, ces armoires fibre installées sur la voie publique,
01:19:14 les portes étant dégradées et les cadenas brisés,
01:19:17 les fils électriques sont continuellement sectionnés.
01:19:20 "Plus d'un mois à chaque fois ça coupe, on n'a pas d'Internet, on n'a pas de connexion,
01:19:24 les portables, la télé, c'est vraiment problématique.
01:19:27 Même pour tes deux voix quand tu veux te connecter sur OZ, ça marche pas."
01:19:31 Un ras-le-bol entendu par le maire de Karier-Soupouassi
01:19:35 qui avait pourtant alerté l'opérateur depuis plusieurs mois.
01:19:39 "Les habitants très légitimement, à hauteur de 2, 3 voire 4 par jour,
01:19:44 aujourd'hui expriment des réclamations auprès du maire que je suis,
01:19:47 me demandant d'intervenir auprès de l'opérateur."
01:19:50 En réponse à ces administrés exaspérés de cette situation,
01:19:54 le maire a décidé de procéder à la manière forte.
01:19:57 "On a pris un arrêté municipal coercitif, 1500 euros d'amende,
01:20:01 après un consat de la police municipale si une armoire n'est pas réparée sous 48 heures."
01:20:05 Karier-Soupouassi n'est pas la seule commune concernée par ces dégradations de fibres optiques.
01:20:10 Le ministère au numérique précise avoir mobilisé tous les acteurs de la filière
01:20:14 concernant un plan de reprise des armoires de rue.
01:20:17 En France, 450 000 foyers ou entreprises sont concernés.
01:20:22 "Ce qui arrive parfois, c'est que le technicien arrive et vous branche en débranchant le voisin.
01:20:29 Donc vous, vous avez internet et le voisin l'a pas."
01:20:31 "Ça sent le vécu."
01:20:32 "Oui, ça sent le vécu, c'est ce que j'allais dire."
01:20:33 "Oui, oui, ils appellent ça des sacs de nouilles."
01:20:36 "Vous avez trouvé le voisin ?"
01:20:37 "Non, non, ça m'est pas arrivé à moi, mais effectivement, on m'a raconté,
01:20:40 c'est le gardien d'un grand immeuble qui me dit, voilà, ils arrivent."
01:20:43 "Ils s'appellent le sac de nouilles."
01:20:44 "Le sac de nouilles, oui, parce qu'en fait..."
01:20:45 "Oui, c'est assez visuel."
01:20:46 "Sarsable, enfin, sac de... ou des spaghettis, voilà."
01:20:49 "Donc..."
01:20:50 "Le sac de nouilles, c'est mieux."
01:20:51 "C'est vrai que les opérateurs ont une responsabilité,
01:20:54 je comprends la colère de ce maire et accessoirement de la colère des habitants
01:20:57 de Carrière-Soupaussi et de beaucoup d'autres villes."
01:21:00 Restez bien avec nous sur CNews.
01:21:02 Dans un instant, Bercy met la dette sous le tapis et embellit la situation.
01:21:08 Bercy met la dette sous le tapis, on en parle avec Agnès Verdier-Molinier.
01:21:11 Bonjour Agnès.
01:21:12 "Bonjour."
01:21:13 Et on se retrouve dans quelques instants, juste après la petite pause pub.
01:21:15 A tout de suite.
01:21:16 CNews, il est bientôt 8h moins le quart.
01:21:21 Merci d'être avec nous.
01:21:22 Dans un instant, l'écho avec Agnès Verdier-Molinier.
01:21:25 Tout d'abord, le point info, Chana Lusso.
01:21:27 "Nouvelle fusillade ultra-violente en plein Marseille,
01:21:33 en plein centre de Marseille.
01:21:34 Deux personnes sont mortes hier soir, une autre a été blessée.
01:21:37 Et les images de caméras de surveillance que vous voyez font froid dans le dos.
01:21:41 On voit un homme masqué sortir d'une voiture en plein milieu de la route,
01:21:44 armé d'une arme longue.
01:21:45 Il se dirige vers un groupe d'hommes et leur tire dessus avant de prendre la fuite.
01:21:50 Un élève de 14 ans, poignarde, trois professeurs et deux élèves en Espagne.
01:21:55 Ça s'est passé hier, peu après, le début des cours dans un établissement
01:21:58 au sud du pays, en Andalousie.
01:22:00 Une enseignante blessée à la paupière est dans un état grave
01:22:03 et va devoir subir une opération.
01:22:04 Les quatre autres victimes ont été légèrement blessées.
01:22:07 Ayant atteint l'âge de la responsabilité pénale fixée à 14 ans en Espagne,
01:22:11 le suspect pourra être poursuivi.
01:22:13 Et puis face à la prolifération des punaises de lits,
01:22:16 la mairie de Paris réclame un plan national, il faut dire.
01:22:19 Car un an des Jeux Olympiques, ces insectes ne font pas une très bonne pub pour la France.
01:22:24 La ville en appelle à l'agence régionale de santé.
01:22:26 Il faut savoir que chaque femelle pond chaque jour 5 œufs en moyenne
01:22:30 et qu'un foyer français sur 10 aurait été touché entre 2017 et 2022.
01:22:36 Retrouvez votre programme avec Discount Plomberie,
01:22:39 expert en matériel de plomberie sur Internet.
01:22:41 Discount Plomberie, la différence c'est que c'est pas le même prix.
01:22:44 Là, l'économie avec vous, Agnès Verdier-Mollinier.
01:22:58 Officiellement, la dette calculée par rapport à la richesse nationale
01:23:01 baisse de près de 112% en 2022 à 109,7% en 2023 et toujours 109,7% en 2024.
01:23:11 Vous allez nous expliquer tout ça, parce que pour les Français, c'est beaucoup de charabia.
01:23:16 Mais vous allez nous l'expliquer très concrètement.
01:23:18 Ce chiffre vous semble plus qu'optimiste. Pourquoi ?
01:23:21 Ce qu'il faut comprendre, c'est que ce qui compte, c'est la tendance.
01:23:25 Alors pourquoi est-ce que c'est super important ?
01:23:28 Parce que c'est ce que scrute la Commission européenne
01:23:31 pour dire si un pays est en procédure pour déficit excessif.
01:23:35 On connaît l'histoire des 60% de dettes par rapport à la richesse nationale.
01:23:39 Et vous savez, les règles avaient été suspendues pendant le Covid.
01:23:43 Et là, en 2024, on va rentrer à fond à nouveau dans ces règles.
01:23:47 On va être scruté par la Commission européenne pour voir où on en est par rapport à notre dette.
01:23:51 Alors, on sait tous que la dette est autour de 3 000 milliards d'euros maintenant en valeur,
01:23:55 qu'elle continue à augmenter.
01:23:58 Et là, Bercy avait tout intérêt à afficher une dette qui baisse par rapport à la richesse nationale.
01:24:04 Et comment ils le font ?
01:24:06 Ils le font tout simplement en affichant une croissance qui est plus élevée
01:24:10 que le consensus des économistes.
01:24:12 Alors, ils nous disent en 2024, on va avoir une croissance à 1,4%,
01:24:16 alors que tout le monde est d'accord pour dire que ce sera plutôt 0,8% de croissance.
01:24:21 Mais alors, en faisant ça, qu'est-ce qu'ils font ?
01:24:23 Ils ne font pas baisser la dette en valeur,
01:24:25 mais ça leur permet d'avoir une richesse nationale qui est plus importante.
01:24:30 Et donc, résultat, le pourcentage de dette, il baisse automatiquement.
01:24:35 Quand on dit que la dette, c'est 110% de la richesse nationale,
01:24:39 ça veut dire que les 3 000 milliards, c'est plus que la richesse qu'on crée pendant une année.
01:24:45 Donc, il faut travailler plus d'une année pour avancer toute la dette.
01:24:48 Si on s'arrête de respirer, de manger, de construire, d'investir, on ne fait rien.
01:24:52 On n'est pas encore à 3 000 milliards de richesse nationale.
01:24:55 Donc, on voit bien, on est à plus de dette que de richesse nationale.
01:24:58 Le fait de surestimer la croissance, ça minore la dette de combien en pourcentage ?
01:25:02 Pas beaucoup, en fait. C'est tout petit.
01:25:05 Parce qu'au lieu d'être à 109,7, on est à un peu plus de 110.
01:25:09 Mais ce qui compte, c'est de montrer qu'en réalité, la dette est en train de se stabiliser.
01:25:16 Et ce qu'on risque de constater à la fin de l'année 2024,
01:25:21 c'est qu'en fait, on repart à la hausse.
01:25:24 Et donc, tout ça, c'est totalement artificiel. C'est pareil pour le déficit.
01:25:28 Alors, Bercy affiche donc aussi un déficit moins élevé grâce au gonflement de la croissance.
01:25:33 Oui, complètement. Parce que là, en cette année 2023, on sait que le déficit est énorme.
01:25:39 4,9 % de la richesse nationale.
01:25:42 Alors, ils nous disent, non, mais l'année prochaine, ça va aller beaucoup mieux. Ce sera 4,4.
01:25:46 Mais nous, quand on reprend tous les calculs en appliquant une croissance de 0,8 au lieu de la croissance gonflée de Bercy,
01:25:53 on se rend compte que pas du tout, on sera sûrement à un déficit qui va continuer à être autour de 4,9 %.
01:25:59 Et là, on est clairement dans le storytelling de Bercy vis-à-vis de Bruxelles pour dire,
01:26:04 mais rassurez-vous, rassurez-vous, on va être en dessous des 3 % à l'horizon 2027.
01:26:10 Vous voyez, la tendance est bonne.
01:26:12 Et nous, ce qu'on dit, c'est qu'attention, en réalité, les fondamentaux ne sont pas là.
01:26:16 Alors, avec une croissance plus réaliste, les dépenses aussi seraient à la hausse.
01:26:20 Oui, en valeur, les dépenses, de toute façon, on sait que c'est 50 milliards de plus à peu près en 2024 par rapport à 2023.
01:26:26 Donc, on continue, en fait, même si on dit qu'on a arrêté le poids qui en coûte,
01:26:29 on continue à énormément augmenter la dépense en valeur.
01:26:32 Et nous, quand on refait les calculs, toujours avec 0,8 de croissance,
01:26:35 on a une dépense publique qui stagne dans le PIB, qui est toujours à peu près au même niveau que cette année 23.
01:26:42 Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que là, il n'y a pas les mégas efforts qu'on nous annonce de manière tonitruante depuis quelques jours.
01:26:49 Pourquoi ? Parce que là où on arrête des dépenses exceptionnelles, on en rajoute plein des nouvelles.
01:26:55 Donc, là, on sera, je pense, hyper déçus sur les résultats de cette soi-disant baisse de dépense.
01:27:01 Agnès, si je voulais expliquer très simplement, je dirais, c'est comme le budget d'une famille pour l'année prochaine.
01:27:07 On va dire, tiens, l'année prochaine, la famille gagne 50 000 euros d'habitude.
01:27:11 Tiens, l'année prochaine, je promets, je vais gagner 10 000 euros de plus, 60 000 euros parce que je vais travailler un petit peu plus.
01:27:16 Donc, je vais voir mon banquier, je vous promets, je vais gagner 10 000 euros.
01:27:19 Sauf que les 10 000 euros, on ne les gagne jamais. C'est ça.
01:27:21 C'est qu'en fait, on maquille un petit peu les comptes.
01:27:23 Bercy dit, on va gagner un peu plus d'argent qu'en réalité, on va gagner.
01:27:27 Oui, c'est ça. Parce que quand on dit qu'on aura plus de croissance que la réalité de la croissance, on engrange aussi des recettes qui sont factices.
01:27:36 Et c'est toute la question aussi. Est-ce que vraiment, on aura les recettes escomptées ?
01:27:40 Et c'est pour ça aussi que le déficit risque de se creuser plus que prévu et la dette d'être plus importante que prévu.
01:27:46 Merci beaucoup, Agnès.
01:27:48 La question derrière, c'est que va faire Bruxelles ?
01:27:50 C'était votre programme avec Lesia, assureurs d'intérêt général.
01:27:57 C'était votre programme avec Discount Plomberie, fournisseur des professionnels de la plomberie et du chauffage sur Internet.
01:28:02 Discount Plomberie, la différence, c'est que ce n'est pas le même prix.
01:28:05 La baisse de la natalité est une honte française, nous dira Paul Sujit dans un instant.
01:28:11 Restez bien sur CNews, à tout de suite.
01:28:16 7h54, on va parler de la natalité en baisse avec vous, Paul Sujit.
01:28:20 Bonjour Paul.
01:28:21 Bonjour Romain.
01:28:22 Natalité en forte baisse, les Français font moins d'enfants, Paul.
01:28:25 Oui, alors Agnès a beau faire ce qu'elle peut pour essayer de rehausser les statistiques.
01:28:28 Agnès qui attend un heureux événement, voilà.
01:28:31 Mais la France va effectivement, malgré tout, cette année, franchir un seuil symbolique inédit.
01:28:36 En 2023, on ne va probablement pas passer la barre des 700 000 naissances annuelles.
01:28:41 Ça sera une première depuis 1945.
01:28:44 Alors à moins bien sûr d'un miracle, mais hélas pour nous, ça fait au moins 2000 ans que le Saint-Esprit n'engendre plus grand-chose.
01:28:50 La natalité française, elle, est au plus bas historique, donc depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
01:28:55 Et cette perspective de l'histoire dit bien tout le problème.
01:28:58 A l'époque, Jean Giraudoux, c'était en 1939, avait eu cette phrase historique.
01:29:02 Il avait déclaré "le français se fait rare".
01:29:04 Le diplomate avait compris avant les autres que la défaite de juin 40 s'était soldée bien avant,
01:29:09 dans les berceaux vides des foyers français, pour la première fois à ce moment-là de notre histoire.
01:29:13 La population d'un pays industrialisé décroissait.
01:29:17 Aujourd'hui, ce n'est pas le français, mais le jeune français qui se fait rare.
01:29:20 La démographie est soutenue par l'allongement de la durée de vie, mais la population vieillit.
01:29:24 Ce n'est pas nouveau. En 1967 déjà, le démographe Alfred Sauvy disait,
01:29:28 après pourtant 20 années de politique familiale, que la France a gagné provisoirement la bataille de la natalité en 1946,
01:29:34 mais sans gagner celle de la jeunesse et de la vie.
01:29:36 Aujourd'hui, on est en train de perdre sur tous les tableaux à la fois.
01:29:39 Comment ça s'explique, le fait qu'on fasse moins d'enfants ?
01:29:41 Il n'y a pas de réponse unique ou définitive, mais dans le Figaro de ce matin, Agnès Leclerc vous en donne quelques clés.
01:29:46 L'une des raisons, c'est le recul de l'âge de la maternité, sous l'effet notamment de l'allongement de la durée des études.
01:29:51 Mais la dénatalité, c'est aussi la conséquence d'une fragilisation de la cellule familiale,
01:29:56 marquée à la fois par l'explosion du nombre de parents célibataires,
01:29:59 le désengagement massif de l'État dans la politique d'aide aux familles,
01:30:02 notamment depuis le quinquennat de François Hollande.
01:30:04 Et puis, on pourrait parler enfin, à la façon de Baudelaire, de ce ciel bas et lourd,
01:30:08 qui pèse comme un couvercle sur l'époque gémissante en proie aux longs ennuis.
01:30:11 C'est-à-dire que les grandes inquiétudes, au fond, économiques, sociales, climatiques,
01:30:16 tempèrent sans doute un peu, et peut-être même un peu plus marginalement que ce que l'on croit quand même,
01:30:20 l'envie d'avoir des enfants.
01:30:22 C'est préoccupant, cette baisse de la natalité, selon vous, Paul ?
01:30:25 Préoccupant, oui, si on écoute les économistes ou les démographes, de toute évidence.
01:30:28 Dans un système social qui est fondé sur la solidarité entre les générations,
01:30:32 le vieillissement de la population, ce n'est jamais une bonne nouvelle.
01:30:34 Mais je ne vais pas m'apesantir là-dessus. Aucun couple ne fait jamais d'enfant pour renflouer les caisses de la sécu.
01:30:40 L'essentiel est ailleurs. Et avant même de parler d'inquiétude, c'est, je crois, une question morale.
01:30:46 Les études le prouvent, en France, le désir d'enfant est très largement supérieur à l'indice de fécondité.
01:30:52 Dit en d'autres termes, c'est-à-dire que les Français ont moins d'enfants qu'ils ne voudraient en avoir.
01:30:56 Et là, c'est au motif qui contrarie ce désir que l'on devrait d'abord s'intéresser.
01:31:00 Le premier d'entre eux est tellement évident qu'on y pense à peine,
01:31:03 mais une partie des Français qui voudraient avoir des enfants ne sont pas en couple ou ne sont pas en famille.
01:31:07 Et donc, la crise des naissances est à ce titre une preuve supplémentaire que notre siècle s'enterre dans une solitude subie.
01:31:14 Et cette seule idée déjà est désespérante.
01:31:16 Mais en plus, le projet parental des couples est soit retardé, soit revu à la baisse,
01:31:20 en raison de toutes les contraintes qui pèsent sur les familles,
01:31:23 notamment la difficulté persistante à concilier la maternité et la vie de famille pour les futures mères,
01:31:27 le parcours du combattant, et j'en sais quelque chose pour trouver un mode de garde,
01:31:30 les difficultés aussi d'accès au logement.
01:31:33 Bref, les statistiques dont je vous parle sont calamiteuses,
01:31:35 mais il s'agirait à un moment de sortir les nez des chiffres et de regarder la réalité en face.
01:31:40 La France n'offre plus à chacun les moyens de parvenir au bonheur dont il rêve.
01:31:45 Alors c'est sans doute une catastrophe démographique,
01:31:47 mais avant même de nous inquiéter, on devrait surtout et d'abord en avoir honte.
01:31:50 Merci beaucoup Paul Sujit.
01:31:52 Est-ce que l'immigration du coup va remplacer la natalité en francien ?
01:31:56 C'est la question à Didier Leschi qui sera avec nous sur le plateau de la matinale,
01:32:00 la grande interview de Didier Leschi sur CNews et Europe 1.
01:32:05 La musique tout de suite !
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01:32:16 Votre programme avec Groupe Verlaine.
01:32:18 Isolation, centrale photovoltaïque et pompe à chaleur.
01:32:21 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:32:24 Et puis ce matin, on vous fait découvrir le nouveau titre de Jane, Night Hate.
01:32:29 La chanteuse dévoile son clip à quelques semaines de sa tournée des Zénith,
01:32:33 qui débutera le 20 octobre prochain à Amiens.
01:32:36 Et dans ce clip, on retrouve Jane assise dans une salle de bouligne.
01:32:40 Elle nous emmène dans un univers fantastique où elle se dédouble, vous allez voir.
01:32:44 *Musique*
01:32:47 *Musique*
01:32:50 *Musique*
01:32:52 *Musique*
01:33:02 *Musique*
01:33:11 *Musique*
01:33:13 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
01:33:29 Isolation, centrale photovoltaïque et pompe à chaleur.
01:33:32 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
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01:33:42 Chez Switch.fr
01:33:43 Le Temps avec Alexandra.
01:33:46 C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscine.
01:33:51 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
01:33:55 Alexandra Blanc avec nous. Il va faire beau et chaud aujourd'hui, Alexandra.
01:34:00 Oui, du grand beau temps sur les trois quarts du pays.
01:34:02 Alors sur les régions du Nord, on va retrouver un temps un petit peu plus maussade
01:34:05 avec l'arrivée d'une perturbation très très peu active qui donnera seulement quelques nuages.
01:34:10 Principalement entre les Charentes et les régions du Nord.
01:34:13 Et puis dans l'après-midi, regardez, France coupée en deux.
01:34:15 Mais globalement, les conditions météo resteront agréables.
01:34:18 Sur les régions du Nord, pas de fortes pluies.
01:34:20 On va retrouver seulement quelques nuages, quelques averses entre les Hauts-de-France et le Nord-Est.
01:34:24 Et puis plus vous irez vers le Sud, plus vous aurez du grand beau temps.
01:34:27 Ciel parfaitement dégagé au Sud de la Loire.
01:34:30 Les températures, grande douceur ce matin.
01:34:32 18 à Paris, 16 degrés en moyenne le long de la Garonne.
01:34:35 Et dans l'après-midi, ce sera clairement l'été.
01:34:37 Conditions météo de nouveau estivales.
01:34:39 33 degrés à Perpignan, 31 degrés à Toulouse ou encore 29 degrés à Lyon.
01:34:44 Nous sommes en moyenne 7 à 8 degrés au-dessus des normales de saison.
01:34:48 Sur le Nord, la douceur domine avec en moyenne 24 à Paris ou encore 27 degrés à Besançon.
01:34:53 Attention, un pic de chaleur est attendu pour le dimanche 1er octobre
01:34:57 où l'on pourrait battre des records de chaleur puisque les températures vont de nouveau s'envoler.
01:35:02 C'était La Météo avec Mondial Piscine.
01:35:06 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
01:35:11 C News, il est 8h, bienvenue à tous.
01:35:14 Vous regardez la matinale de C News.
01:35:16 A la une ce matin, deux morts cette nuit dans un règlement de compte à Marseille.
01:35:20 Une caméra de vidéosurveillance a tout filmé, une scène particulièrement violente.
01:35:26 Cela fait 6 jours que Lina a disparu dans le barin.
01:35:29 Aucune hypothèse n'est écartée à l'heure qu'il est.
01:35:32 On rejoindra en direct notre envoyé spécial Augustin Donadio.
01:35:34 Il se trouve sur la piste cyclable qu'aurait dû emprunter Lina.
01:35:38 Il va nous donner les toutes dernières informations.
01:35:42 77% des Français sont favorables à ce que soit créé une prime
01:35:47 pour que des Français acceptent d'occuper des postes dans des secteurs en tension.
01:35:53 Le détail de ce sondage, c'est ça pour C News qu'on vous révèle ce matin.
01:35:57 Avec vous Gautier Lebrecht.
01:35:59 A tout de suite Gautier.
01:36:01 Une véritable scène de guerre à Marseille, dans la rue.
01:36:05 Deux personnes sont mortes en début de soirée dans une fusillade.
01:36:09 Une autre a été blessée.
01:36:11 Les images des caméras de vidéosurveillance font froid dans le dos.
01:36:15 On voit un homme masqué sortir d'un véhicule en plein milieu de la route,
01:36:18 armé d'une arme longue.
01:36:20 Il fait encore jour.
01:36:21 Il y a des automobilistes un peu partout qui assistent à la scène.
01:36:24 Ici Marie-Claude Puissant, Marine Sabourin pour le récit.
01:36:27 Il est 19h40, hier, quartier des Chutes-Lavis à Marseille.
01:36:31 En pleine rue commerçante, le passager de ce véhicule descend et tire à bout portant
01:36:35 avec une arme longue sur des individus.
01:36:38 L'une des victimes meurt sur le coup.
01:36:40 La seconde décède une vingtaine de minutes plus tard.
01:36:43 Les policiers alertent sur la situation.
01:36:47 C'est dans un quartier, le 4ème arrondissement de Marseille.
01:36:50 C'est le quartier centre de Marseille.
01:36:52 C'est un quartier où on a rarement des problèmes de sécurité.
01:36:56 Tous les quartiers de la ville sont touchés.
01:36:58 Avant, il faut le reconnaître plutôt dans les quartiers nord de la ville.
01:37:01 Aujourd'hui, les quartiers est, sud, centre sont touchés.
01:37:05 La gangrène est partout.
01:37:07 Il faut se dire aujourd'hui très clairement les choses.
01:37:10 A Marseille, on est en insécurité quasi partout.
01:37:13 Le conducteur et le tireur ont pris la fuite.
01:37:16 Si la plaque d'immatriculation est identifiable sur la caméra de vidéosurveillance,
01:37:21 celle-ci est usurpée à un élu local toujours en possession de son véhicule.
01:37:25 A quelques centaines de mètres de la fusillade,
01:37:27 une voiture qui pourrait être celle utilisée par le tueur a été incendiée.
01:37:32 Et puis dans le bar, toujours aucune trace de Lina malgré la mobilisation de 80 gendarmes.
01:37:38 Hier, les nouvelles battues autour du village de Saint-Blaise-la-Roche
01:37:42 et d'un village voisin n'ont rien donné.
01:37:44 Les images de caméras de vidéosurveillance de la commune ainsi que la téléphonie
01:37:48 vont maintenant être scrutées.
01:37:50 Aujourd'hui, on parle avec Augustin Denadieux et notre envoyé spécial sur place.
01:37:53 Bonjour Augustin.
01:37:54 Aujourd'hui, vous êtes à un endroit qui est particulièrement scruté, étudié.
01:37:58 C'est une piste cyclable qui aurait dû être empruntée par Lina.
01:38:01 Elle a été filmée par les caméras de vidéosurveillance.
01:38:04 - Effectivement, les caméras de vidéosurveillance de la cabane de pêcheurs.
01:38:10 Vous la voyez au fond de cette image de Fabrice Lesner,
01:38:13 juste à côté du lac où les chiens pisteurs ont perdu la trace de l'adolescente de 15 ans.
01:38:17 Cette caméra de vidéosurveillance, elle filme cette piste cyclable sur laquelle nous nous trouvons.
01:38:22 C'est cette piste cyclable qui mène à la gare de Saint-Blaise-la-Roche.
01:38:25 C'est ici qu'aurait dû arriver Lina.
01:38:27 Problème, les enquêteurs ont saisi cette caméra de vidéosurveillance
01:38:30 et selon le propriétaire de la cabane de pêcheurs,
01:38:33 cette caméra de vidéosurveillance ne filme que cette portion de la piste cyclable.
01:38:37 Or, l'adolescente de 15 ans, Lina, a disparu à quelques centaines de mètres
01:38:41 à l'entrée de cette piste cyclable, beaucoup plus haut.
01:38:45 Donc, les enquêteurs laissent de côté cette caméra de vidéosurveillance.
01:38:49 Ils vont investiguer toutes les autres caméras des commerçants qui ont déjà été saisies par la justice.
01:38:55 C'est un motif d'espoir, en moins pour la famille,
01:38:58 qui s'ajoute à des journées de recherches infructueuses successives.
01:39:01 Hier, avec le ratissage par les 80 gendarmes mobiles.
01:39:04 La veille, le sondage de ces étangs par cette plongeur de la compagnie fluviale de Strasbourg.
01:39:09 Mais malgré tout, la mère de Lina et la famille, le petit ami de Tao,
01:39:13 que l'on a rencontré hier avec Fabrice Esner, continuent de garder espoir
01:39:17 et nous promettent à notre micro de continuer à se battre. Écoutez-les.
01:39:21 On se bat, on se bat, on se bat, on continue.
01:39:26 Aujourd'hui, ce soir, à chaque instant, on se bat.
01:39:29 Toujours, jusqu'au bout.
01:39:31 Tous ces gens, ils m'aident vraiment beaucoup.
01:39:34 Je l'ai dit, j'ai mis un petit message sur les réseaux.
01:39:38 Vraiment, toutes les bonnes ondes, je les prends et elles m'aident à avancer.
01:39:42 Et toutes ces bonnes ondes, je les envoie à Lina.
01:39:45 Vraiment, tout mon cœur.
01:39:47 Voilà la mère de Lina qui témoigne ce matin.
01:39:50 Merci Augustin Donadieu.
01:39:52 Avec Fabrice Esner, pour les images, est-ce qu'il faut instaurer une prime
01:39:57 pour que les Français acceptent de travailler dans les métiers en tension ?
01:40:01 Vous répondez oui à 77%.
01:40:03 Sondage CSA pour CNews.
01:40:05 On va en parler avec l'invité de la grande interview dans un instant, Didier Leschi.
01:40:09 Didier Leschi, spécialiste des questions d'immigration,
01:40:12 président de l'Office français de l'immigration.
01:40:14 Il sera avec nous dans un instant.
01:40:15 A tout de suite.
01:40:16 CNews, il est 8h12.
01:40:20 Bienvenue à tous.
01:40:21 Merci d'être avec nous dans la matinale.
01:40:23 Ce matin, la grande interview sur CNews et Europe 1
01:40:26 avec Didier Leschi, directeur général de l'Office français de l'immigration
01:40:30 et de l'intégration, qui sort un livre, la nouvelle édition,
01:40:34 ce grand dérangement.
01:40:35 C'est tout de suite.
01:40:38 La grande interview sur CNews et Europe 1 avec ce matin Didier Leschi.
01:40:43 Bonjour Didier Leschi.
01:40:44 Bonjour.
01:40:45 Directeur général de l'Office français de l'immigration et de l'intégration.
01:40:48 Vous publiez une nouvelle édition du grand dérangement,
01:40:51 l'immigration en face, une soixantaine de pages,
01:40:55 tout pour comprendre les enjeux de l'immigration en France et au niveau européen.
01:41:01 Voilà, nouvelle édition.
01:41:02 La dernière édition remontait il y a trois ans.
01:41:05 2020.
01:41:06 Bon, une approche assez pragmatique de ce dossier assez sensible qu'est l'immigration,
01:41:12 c'est le moins qu'on puisse dire.
01:41:13 Déjà, pour ce qui est de la France, je lis page 5 dans votre livre,
01:41:18 qu'entre 1968 et 2021, le nombre d'immigrés en France a été multiplié par 2,2
01:41:24 et le nombre de Français a été multiplié par 1,4.
01:41:27 Donc la population immigrée a augmenté plus vite que la population française.
01:41:32 Ça, c'est un fait.
01:41:33 Oui, c'est un fait, oui.
01:41:34 C'est un fait acquis.
01:41:36 Qu'est-ce que ça dit ?
01:41:37 D'abord, globalement, il n'y a jamais eu autant d'immigrés en France qu'aujourd'hui.
01:41:41 C'est à l'entoure de 10 ou 11 % en fonction des modes de calcul.
01:41:45 Quand on parle d'immigrés, de gens de nationalité étrangère.
01:41:50 Non, pas forcément.
01:41:51 C'est quelqu'un qui est né étranger à l'étranger.
01:41:53 Il y a un peu plus de 7 millions d'immigrés en France,
01:41:56 dont 2,5 millions ont acquis la nationalité française.
01:42:00 C'est quelqu'un qui est né étranger à l'étranger
01:42:02 et une partie a obtenu la nationalité française.
01:42:06 Mais ce qui est vrai, c'est que la France, comme d'autres pays d'Europe,
01:42:09 et l'Europe de manière générale, est un continent qui a vu ces dernières années
01:42:14 une très forte progression d'immigrés,
01:42:16 pour des raisons soit économiques, soit pour le regroupement familial
01:42:20 ou l'immigration familiale, comme c'est le cas pour la France.
01:42:23 Combien la France accueille-t-elle d'étrangers légalement chaque année ?
01:42:27 Pour bien comprendre de quoi on parle.
01:42:29 On a à l'entour de 200 000 titres de séjour chaque année,
01:42:33 220 000 titres, il y a des étudiants.
01:42:36 On est devenu un pays à très forte immigration étudiante francophone,
01:42:41 qui est aujourd'hui de plus de 100 000,
01:42:44 c'est-à-dire supérieur à ce qu'on appelle l'immigration familiale.
01:42:47 L'immigration familiale, c'est le deuxième poste.
01:42:49 Et puis après, on a une immigration de travail qui continue.
01:42:52 Et puis on a les demandeurs d'asile.
01:42:54 Et la difficulté souvent dans le débat, c'est qu'un demandeur d'asile,
01:42:56 une fois qu'il est inscrit, comme demandeur d'asile,
01:42:58 il est en situation légale.
01:43:00 Et donc si vous rajoutez aux 220 000, 130 000 ou 140 000...
01:43:05 On est à plus de 350.
01:43:07 Voilà, c'est à peu près ça.
01:43:09 Il y a des personnes qui pouvaient être déjà là
01:43:12 et à qui on a donné un titre de séjour dans le cadre d'une régularisation,
01:43:15 30 000 l'année dernière.
01:43:17 Et la demande d'asile est parfois dévoyée.
01:43:20 On sait qu'on n'a pas le droit à l'asile, on le demande.
01:43:23 Et le temps que le dossier soit instruit, on s'installe en France.
01:43:26 Alors c'est un des sujets de la demande d'asile,
01:43:29 c'est qu'elle est devenue de fait,
01:43:31 et on le voit à travers les décisions de l'Office français pour les réfugiés,
01:43:35 les apatrites, qui examinent individuellement chaque dossier,
01:43:38 et bien que, disons, les trois quarts des personnes,
01:43:41 en fonction des années, ou les deux tiers,
01:43:43 ne relèvent pas de l'asile.
01:43:45 Et c'est là toute la difficulté.
01:43:47 Et c'est une difficulté qu'on voit aujourd'hui, en particulier à travers la Méditerranée.
01:43:50 Alors Emmanuel Macron a dit fin août au point
01:43:53 que la situation n'était pas tenable.
01:43:55 Est-ce qu'on a atteint, vous qui êtes un fin observateur,
01:43:59 un point de saturation, un plafond, on appelle ça comme on veut ?
01:44:03 Alors le problème, ce n'est pas simplement une question de nombre.
01:44:06 C'est le croisement entre le sujet du nombre,
01:44:09 c'est-à-dire du nombre d'immigrés qui arrivent,
01:44:11 et les questions sociales.
01:44:13 C'est par exemple le problème de l'accès au logement.
01:44:15 On a beaucoup de personnes qui arrivent,
01:44:17 et qui ont du mal à trouver du logement,
01:44:19 comme du reste, une partie de la population ici déjà résidente,
01:44:21 a du mal à accéder au logement.
01:44:23 C'est le problème du travail.
01:44:25 On a perdu beaucoup d'emplois, peu ou pas qualifiés.
01:44:27 Or, on a une partie de l'immigration, qui est quand même importante,
01:44:30 qui n'a pas le niveau de qualification suffisant,
01:44:32 et qui du coup a du mal à rentrer dans le marché du travail,
01:44:35 ou rentre à travers des petits boulots, si vous voulez.
01:44:38 Et ça fait partie des choses qui peuvent être regardées
01:44:41 de manière un peu défiante par une partie des Français.
01:44:44 Parce que 350 000 personnes qui arrivent chaque année,
01:44:47 effectivement, il faut loger, nourrir.
01:44:49 C'est une grosse ville, 350 000 personnes.
01:44:52 On peut le prendre comme ça, mais bien évidemment,
01:44:54 dans ces 350 000, il y a des personnes qui peuvent être d'un apport économique.
01:44:58 Je pense par exemple aux étudiants.
01:45:00 Les étudiants, c'est un marché mondial.
01:45:02 Donc les 100 000 étudiants, c'est un apport économique.
01:45:04 Après, la question, c'est de savoir s'ils repartent ou pas,
01:45:07 en fonction de leur origine.
01:45:10 Et c'est un peu là où il y a une discussion.
01:45:12 Il y a l'immigration familiale, où théoriquement,
01:45:14 celui qui fait venir, prend en charge la personne qui vient.
01:45:18 La difficulté, c'est la demande d'asile,
01:45:20 et c'est le fait qu'une partie de cette demande d'asile,
01:45:23 une partie très importante, majoritaire aujourd'hui,
01:45:26 est constituée de personnes qui auront du mal à s'insérer en France,
01:45:29 parce qu'elles n'auront pas de qualification,
01:45:31 elles n'auront pas de titre de séjour.
01:45:33 Et même pour ceux qui obtiennent le statut d'influgé,
01:45:35 il y a une difficulté à avoir un parcours d'intégration,
01:45:38 d'autonomie, soit par le travail, soit par le logement.
01:45:41 À propos d'insertion, vous écrivez
01:45:44 « Soyons francs, le processus d'intégration ne peut pas être le même
01:45:47 pour un Tchétchène musulman et pour un Polonais catholique. »
01:45:50 Est-ce que le cœur du problème n'est pas là ?
01:45:52 L'insertion, comment on insère ?
01:45:54 La France, vous le disiez, accueille depuis des décennies des immigrés,
01:45:59 pas depuis la nuit des temps, mais depuis des décennies.
01:46:02 Depuis, disons, le milieu du 19e siècle.
01:46:04 Et la France est plutôt généreuse, depuis 1850.
01:46:06 Tout à l'heure, je crois que vous avez parlé de démographie.
01:46:10 Dans les années 1920 et 1930, la France recevait plus d'immigrants
01:46:16 en proportion de sa population que les États-Unis.
01:46:20 Mais il y a un travail de prise en charge, d'unification,
01:46:23 d'une certaine manière, d'un peuple avec des aspirations communes,
01:46:28 des luttes sociales qui ont permis d'unifier à travers l'entreprise.
01:46:33 Par exemple, 1936, c'était un grand moment d'intégration de l'immigration.
01:46:38 Ce qu'on a perdu, ce sont les entreprises.
01:46:41 La désindustrialisation a été un facteur de déstructuration de la société.
01:46:45 Et ça pèse en particulier sur l'immigration.
01:46:48 Et se rajoutent les écarts culturels.
01:46:50 D'une certaine manière, on avait plus de liens,
01:46:53 même avec des personnes qui venaient de l'autre côté de la Méditerranée.
01:46:58 Dans les années 50-60, on se connaissait plus qu'on ne l'a aujourd'hui.
01:47:03 Parce qu'en plus, la question de la religion est devenue durcir les écarts,
01:47:08 et en particulier les écarts culturels.
01:47:10 Savoir qui rentre et qui ne rentre pas dans un pays, ce n'est pas rien.
01:47:14 Je voudrais qu'on regarde ce sondage pour CNews qu'on a révélé.
01:47:19 70% des Français veulent un référendum sur l'immigration.
01:47:23 Les chiffres sont là.
01:47:25 77%... Non, ça c'est la prime.
01:47:29 Ce que je voulais vous montrer, c'est les Français qui veulent un référendum.
01:47:33 70% des Français veulent un référendum sur l'immigration.
01:47:36 Et certains partis politiques le proposent essentiellement à droite.
01:47:41 Pourquoi ne pas demander aux Français ce qu'ils en pensent ?
01:47:43 La question, c'est quelle question on pose ?
01:47:46 Ce n'est quand même pas simple.
01:47:47 Mais à travers cette réponse de 70% des Français, qu'est-ce qu'ils s'expriment ?
01:47:52 Ils s'expriment une inquiétude qui est la suivante.
01:47:55 Beaucoup de Français vivent déjà des difficultés sociales,
01:47:58 l'accès au logement.
01:47:59 Et la question qui est angoissante, pas simplement en France,
01:48:03 mais dans l'ensemble des pays européens, c'est qu'on a construit en Europe
01:48:06 ce qu'on appelle des états sociaux.
01:48:07 L'état social.
01:48:08 Avec des aides.
01:48:10 Avec des aides. Et c'est un état qui est basé sur le fait qu'il y a soit des gens
01:48:14 qui contribuent parce qu'ils sont salariés, soit des gens qui paient des impôts.
01:48:17 Et donc toute la question, c'est de savoir quel est l'espace de la solidarité ?
01:48:21 Jusqu'où peut-il s'étendre ?
01:48:23 Et là, il y a une angoisse d'une partie de la population qui, en plus,
01:48:26 est la partie de la population qui le tient le plus à l'état social,
01:48:29 parce que c'est ce qu'elle peut léguer à ses enfants, d'une certaine manière,
01:48:33 plus que du patrimoine immobilier.
01:48:35 Mais sur la décision, on n'a jamais véritablement demandé aux Français
01:48:39 s'ils étaient d'accord ou pas pour faire venir des immigrés en France.
01:48:43 Il n'y a jamais eu une demande.
01:48:44 Alors que c'est un vrai changement de société quand on fait venir des immigrés en France.
01:48:50 Alors, le changement de société, c'est un changement de longue durée
01:48:53 parce que la particularité de la France, et c'est peut-être pour ça aussi
01:48:57 qu'on a des débats, je dirais, qui peuvent déranger l'esprit,
01:49:00 c'est que sur la longue durée, on a une infusion de l'immigration
01:49:04 avec, disons, un quart, un tiers de la population qui a un ascendant immigré, si vous voulez.
01:49:10 Et donc, la difficulté, c'est la conjonction, et je le redis,
01:49:14 entre les difficultés économiques et le nombre.
01:49:18 Et c'est ça qui inquiète une partie de la population.
01:49:20 Aujourd'hui, il y a une réunion des Pays Méditerranéens à Malte,
01:49:23 à laquelle participe Emmanuel Macron, réunion de préparation au sommet de la semaine prochaine.
01:49:27 Immigration, sujet numéro un.
01:49:29 Est-ce que l'Europe peut vraiment jouer sur les flux et éventuellement les réduire ?
01:49:35 Ma question en clair, est-ce que ce ne sont pas des gesticulations ?
01:49:38 Est-ce qu'on peut réellement réduire l'immigration, la contrôler en tout cas,
01:49:43 contrôler l'immigration illégale ?
01:49:44 Il faut espérer que ce ne soit pas des gesticulations,
01:49:48 parce que, si vous voulez, l'Europe est un continent en vie.
01:49:51 Et du reste, en Europe, il y a en proportion beaucoup plus d'immigrés
01:49:56 que dans d'autres continents du monde.
01:49:59 Et c'est un des enjeux.
01:50:00 Et c'est surtout un des enjeux, parce que la caractéristique,
01:50:04 en particulier des pays de l'Union Européenne,
01:50:06 c'est quand même d'avoir des systèmes sociaux extrêmement protecteurs.
01:50:09 Et donc, l'angoisse d'une partie de ceux, de nos concitoyens,
01:50:13 qui sont les plus démunis, c'est qu'ils ont le sentiment
01:50:17 qu'on leur fait injonction d'accueillir encore plus des muniqueux.
01:50:20 C'est la concurrence après dans le logement social,
01:50:23 c'est la concurrence pour des emplois peu ou pas qualifiés,
01:50:26 avec le sentiment que les immigrés qui sont là et qui occupent ces emplois,
01:50:31 en même temps, participent de la dérégulation du travail
01:50:34 et de la feinte de ce qu'historiquement on appelait le salariat,
01:50:38 c'est-à-dire avec des statues.
01:50:40 Et c'est tous ces emplois qu'on voit, ces gens qui pédalent pour livrer des sushis,
01:50:45 des gens qui, par ailleurs, disent qu'ils sont très généreux,
01:50:48 mais qui, en général, comptent de la carte scolaire
01:50:50 pour pas que leurs enfants soient scolarisés.
01:50:53 - Vous parlez en fait des bobos des centres-villes ?
01:50:55 - Oui, bien sûr, c'est un des sujets.
01:50:57 Bien sûr, c'est un sujet.
01:50:59 Quand on a des conditions sociales favorables,
01:51:02 faire injonction d'accueil à ceux qui ne les ont pas,
01:51:05 eh bien, ceux qui ne les ont pas considèrent que, quand même, on abuse un peu.
01:51:09 - Les privilégiés des centres-villes qui donnent des leçons
01:51:11 à ceux qui sont moins privilégiés dans les banlieues
01:51:16 et qui vivent la réalité, parfois compliquée,
01:51:19 de l'accueil de l'immigré ?
01:51:21 - Bien sûr, c'est pas forcément une volonté de ne pas avoir l'épaule avec soi,
01:51:24 mais c'est, par exemple, les logiques foncières.
01:51:26 On a en ce moment une grande discussion sur l'immobilier.
01:51:29 Les logiques foncières ont exclu de Paris, par exemple,
01:51:32 pour citer cette ville, entre 500 et 600 000 ouvriers
01:51:35 qui existaient encore au début des années 60
01:51:38 et dont une partie était des immigrés.
01:51:40 - Oui, c'est à lire dès le début de votre livre.
01:51:43 500 à 600 000 ouvriers à Paris, effectivement, aujourd'hui.
01:51:47 - Au début des années 60.
01:51:49 - Oui, on avait un peuple parisien ouvrier qui était là,
01:51:52 en particulier dans l'Est parisien,
01:51:54 et qui était en même temps un lieu de socialisation.
01:51:57 Et là, la difficulté, c'est que les arrondissements
01:52:00 qui étaient ceux d'entrée de l'immigration,
01:52:02 sont devenus des arrondissements de la gentrification
01:52:05 avec de moins en moins d'immigrés.
01:52:07 - La grande interview sur CNews et Europe 1
01:52:10 avec Didier Leschi, directeur général de l'Office français de l'immigration
01:52:13 et de l'intégration.
01:52:15 - Qu'est-ce que vous entendez sur ce sondage qu'on révèle ce matin sur CNews ?
01:52:18 60% des Français sont pour que soient créés des primes
01:52:22 pour que les Français acceptent de travailler dans les métiers en tension.
01:52:25 On dit souvent, les Français ne veulent plus travailler dans les métiers en tension,
01:52:28 il faut venir des immigrés, sinon on aura un gros souci.
01:52:31 J'aimerais vous entendre sur le résultat de ce sondage.
01:52:36 - D'abord, il faut faire attention quand on parle de métiers en tension.
01:52:39 Il y a métiers en tension et métiers en tension.
01:52:41 Ce n'est pas avec un clandestin que vous allez faire un médecin.
01:52:43 Ce n'est pas avec un clandestin que vous allez faire un enseignant.
01:52:46 Ce n'est pas avec un clandestin spontanément, encore si ça peut exister,
01:52:49 que vous allez faire un informaticien.
01:52:51 L'année dernière, on a fait venir 55 000 travailleurs de manière légale
01:52:55 sur le marché du travail français, justement pour des métiers en tension.
01:52:59 L'angoisse d'une partie des Français, et peut-être l'interrogation,
01:53:02 c'est qu'il y a des métiers qui sont extrêmement peu rémunérés
01:53:07 et qui sont en même temps des métiers où la suggestion du travail est extrêmement forte.
01:53:11 On a des jeunes qui ne sont pas suffisamment formés.
01:53:14 On a déjà 30 000 à 40 000 personnes qui obtiennent le statut de réfugiés tous les ans
01:53:18 et qui ne sont pas encore employées.
01:53:20 La question, c'est est-ce qu'on doit faire un effort pour ceux qui sont déjà là
01:53:24 plutôt que de dire qu'on va continuer à faire venir d'autres.
01:53:27 En particulier dans les emplois de basse qualification,
01:53:32 on sait qu'il y a une pression sur le prix du travail
01:53:35 qui se fait autant l'immigration qualifiée.
01:53:38 Cela intéresse certains secteurs de faire travailler des immigrés
01:53:41 qui réclament moins que des Français, pour être clair.
01:53:43 Bien sûr, mais on a là des études tout à fait nettes.
01:53:46 L'immigration qualifiée a plutôt une tendance positive sur le niveau des salaires.
01:53:51 L'immigration de très basse qualification fait faire une pression à la baisse des salaires
01:53:57 et en particulier sur les statuts.
01:54:00 On sait bien tous ces petits métiers, bien sûr on peut dire qu'ils manquent,
01:54:04 mais à travers la prime, ce qui se joue, c'est la question du statut
01:54:08 et du niveau de salaire pour une vie décente.
01:54:11 J'aimerais vous entendre, ce sera ma dernière question, sur les chiffres de la natalité.
01:54:14 Vous y faisiez allusion au début de cet entretien, de cette grande interview.
01:54:18 La France n'a jamais fait aussi peu d'enfants, les Français en tout cas,
01:54:22 que depuis ces derniers mois, que depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
01:54:28 Cela veut dire que l'immigration va remplacer la natalité ?
01:54:33 Je n'aime pas ces visions un peu utilitaristes,
01:54:36 parce que tout l'enjeu, ce n'est pas simplement d'avoir des gens
01:54:39 qui sont au même endroit, sur une portion de terre, si vous voulez.
01:54:43 C'est comment on fait un peuple ensemble.
01:54:45 Et toute la question de l'immigration aujourd'hui,
01:54:47 et c'est une question culturelle et d'intégration,
01:54:50 c'est comment faire un peuple ensemble, comment faire société.
01:54:53 Et la difficulté et le sentiment qu'ont une grande partie de nos concitoyens,
01:54:57 c'est qu'on n'arrive plus à faire société ensemble,
01:55:00 et là il y a des enjeux culturels, et on ne peut pas simplement dire,
01:55:03 ça se pose en France comme ça se pose en Allemagne, en Italie,
01:55:06 ou dans d'autres pays, c'est en faisant venir des gens,
01:55:09 qu'on fera simplement peuple ensemble.
01:55:11 Si je vous suis, il faut réduire l'immigration et augmenter la natalité.
01:55:15 De toute façon, l'intégration suppose qu'il y a un corps qui intègre.
01:55:20 Et c'est le problème, par exemple, des classes.
01:55:22 Je parlais tout à l'heure de contournement de la classe scolaire.
01:55:25 Si vous avez une classe où il y a 25 enfants,
01:55:27 dont le français n'est pas la langue maternelle,
01:55:30 celui qui arrive et dont le français est la langue maternelle,
01:55:33 il peut avoir quelques difficultés,
01:55:35 et il n'y a pas d'intégration des 25 premiers, ou plus difficilement.
01:55:38 Elles peuvent se faire à terme,
01:55:40 mais comme le monde du travail est un peu déstructuré,
01:55:43 qu'il a longtemps fait office de lieu d'intégration, ça devient compliqué.
01:55:47 Didier Leschi, directeur général de l'Office français de l'immigration et de l'intégration.
01:55:51 Entretien passionnant, merci beaucoup d'être venu sur le plateau de la matinale de CNews.
01:55:56 Et sur Europe 1, évidemment, le grand entretien.
01:55:59 Je rappelle le titre de votre livre, ça se lit assez rapidement.
01:56:03 Ce grand dérangement, l'immigration en face,
01:56:05 il y a tout pour comprendre les enjeux de l'immigration.
01:56:08 Merci beaucoup Didier Leschi d'être venu ce matin sur CNews et Europe 1.
01:56:12 Bonne journée à vous, à bientôt.
01:56:13 A bientôt, au revoir.
01:56:14 CNews, 8h29.
01:56:19 C'était passionnant d'entendre Didier Leschi sur tous ces sujets autour de l'immigration.
01:56:24 Une vision pragmatique, quelques points de vue qui dérangent.
01:56:30 Je suis sûr que vous avez un avis sur ce qui vient d'être dit.
01:56:34 L'équipe de la matinale est là, on est avec tout le monde.
01:56:37 Avec Chana Lusto, le docteur Brigitte Millot va s'installer dans quelques instants.
01:56:41 On est également avec l'homme Guillaume, Gauthier Lebret,
01:56:45 et Guillaume Fillol bien sûr pour le sport.
01:56:50 Le docteur Millot s'installe.
01:56:52 Bonjour docteur, vous êtes assortie.
01:56:54 Vous êtes passé un petit coup de fil.
01:56:56 Qu'est-ce que tu mets ce matin ?
01:56:58 Si on se mettait en rose, c'est vendredi.
01:57:00 Si on se mettait en rose toutes les deux.
01:57:02 Et c'est fait, comme deux sœurs.
01:57:04 Comme c'est joli.
01:57:06 Les deux sœurs.
01:57:08 Et on fait ça tous les jours.
01:57:10 On a hâte d'être lundi.
01:57:12 Bonjour docteur, ça va bien visiblement.
01:57:14 Toujours.
01:57:15 Humeur du vendredi.
01:57:16 Vous m'avez déjà vu de mauvaise humeur.
01:57:18 C'est vrai.
01:57:19 Vous faites partie des rares personnes,
01:57:23 et c'est très appréciable, vous avez cette correction,
01:57:25 d'être égale d'humeur tous les jours.
01:57:27 Ce n'est pas le cas de tout le monde.
01:57:29 Je m'inclue dedans.
01:57:32 8h30, c'est un nouveau point sur l'info.
01:57:38 Tristesse, à la fois tristesse et force de la mère de Lina.
01:57:43 Sa fille, âgée de 15 ans, a disparu
01:57:47 depuis six jours maintenant.
01:57:49 La mère de Lina qui témoigne ce matin,
01:57:52 dans la matinale de CNews.
01:57:54 Deux morts cette nuit dans un règlement de compte à Marseille.
01:57:58 Une caméra de vidéosurveillance a tout filmé.
01:58:01 Une scène particulièrement violente.
01:58:03 Une scène qu'on va vous montrer.
01:58:06 Et dans un instant, on sera en direct avec Sébastien Graineron,
01:58:09 secrétaire départemental Allianz Police des Bouches-du-Rhône.
01:58:12 Alerte aux punaises de lit.
01:58:14 On en parle ce matin dans la matinale.
01:58:17 La mairie de Paris veut un plan national contre ces insectes
01:58:19 qui se reproduisent très vite.
01:58:21 On va en parler avec vous Brigitte.
01:58:23 Brigitte Millot.
01:58:25 Toujours aucune trace de Lina, malgré la mobilisation des gendarmes.
01:58:29 Hier, les nouvelles battues autour du village,
01:58:32 et autour d'un village voisin, n'ont rien donné.
01:58:35 - Oui, les images de caméras de vidéosurveillance de la commune
01:58:37 ainsi que la téléphonie vont maintenant être épluchées.
01:58:40 En attendant, la mère de l'adolescente ne baisse pas les bras,
01:58:43 évidemment, et poursuit les recherches.
01:58:45 Et hier, elle a demandé à ce que les rumeurs qui circulent
01:58:48 sur les réseaux sociaux, sur les conditions de la disparition de sa fille,
01:58:51 s'écoutaient. C'était au micro de CNews.
01:58:54 - On se bat, on se bat, on se bat, on continue.
01:58:57 Aujourd'hui, ce soir, à chaque instant, on se bat.
01:59:00 Toujours, jusqu'au bout.
01:59:02 La solidarité, je remercie tout le monde.
01:59:05 Vraiment, tous ces gens, ils m'aident vraiment beaucoup.
01:59:09 Je l'ai dit, j'ai mis un petit message sur les réseaux.
01:59:14 Vraiment, toutes les bonnes ondes, je les prends,
01:59:16 et elles m'aident à avancer.
01:59:18 Et toutes ces bonnes ondes, je les envoie à Lina.
01:59:21 Vraiment, tout mon coeur.
01:59:23 Lina est une jeune fille pleine de vie.
01:59:26 Elle est lumineuse, elle est solaire.
01:59:28 Elle a envie de croquer la vie.
01:59:30 Elle est tout. Elle est mon tout, voilà.
01:59:34 J'ai autre chose à faire, en fait.
01:59:37 Je vous dis, tout ce qu'il y a à dire,
01:59:40 n'allez pas imaginer des choses.
01:59:42 Prenez les faits, la réalité.
01:59:45 Arrêtez d'inventer, de supposer des choses qui sont fausses.
01:59:52 Et retranscrivez la vérité, s'il vous plaît.
01:59:55 - Au journaliste, pour être très clair, et à tous ceux,
02:00:01 en tout cas, et ce n'est pas le cas de tous les journalistes, bien sûr,
02:00:04 qui diffusent des rumeurs sur les réseaux sociaux.
02:00:07 On ne diffuse pas des rumeurs, surtout sur ce type de...
02:00:11 Déjà, on ne diffuse pas des rumeurs tout court.
02:00:13 Et surtout sur ce type d'affaires, c'est assez triste comme ça,
02:00:16 la disparition de la petite Lina.
02:00:18 Ça fait donc six jours qu'on est sans nouvelles de la petite Lina.
02:00:21 Elle a disparu samedi dernier.
02:00:24 Une véritable scène de guerre en plein centre de Marseille.
02:00:28 Regardez, deux personnes sont mortes, abattues par un tireur
02:00:31 qui sort d'une voiture, la voiture noire, qui s'arrête.
02:00:34 Il y a un blessé, deux morts et un blessé.
02:00:37 Vous voyez la fourgonnette blanche qui assiste à ce drame effaré.
02:00:42 Ça s'est passé en début de soirée, dans une rue de Marseille.
02:00:47 On vous montre ces images et on va bien sûr vous les remontrer.
02:00:50 Elles sont glaçantes.
02:00:52 Sébastien Grénéron, bonjour.
02:00:54 Sébastien Grénéron, secrétaire départemental du syndicat de police
02:00:57 Allianz des Bouches du Rhône.
02:00:58 Merci beaucoup d'être avec nous.
02:01:00 Merci d'être là.
02:01:01 C'est un règlement de compte sur fond de trafic de drogue.
02:01:04 Il n'y a pas de doute selon vous ?
02:01:07 L'enquête le déterminera.
02:01:10 Mais vu la violence et vu la nature des images, vous avez vu les images,
02:01:14 il est fort à parier.
02:01:16 Le véhicule a été retrouvé incendié dans une cité sensible.
02:01:19 Le véhicule, bien sûr, qui a servi aux auteurs, a été retrouvé incendié
02:01:23 peu de temps après.
02:01:24 Il y a de grandes chances, effectivement, que ce soit lié au trafic de drogue.
02:01:29 Ça s'est passé en pleine rue.
02:01:31 Visiblement, les trafiquants, en tout cas les assassins, n'ont pas bien peur
02:01:36 des autorités.
02:01:39 Ils ne se cachent pas.
02:01:41 Tout à fait.
02:01:42 C'est là où notre inquiétude grandit, d'autant plus que, comme vous avez pu
02:01:46 le constater, on n'est pas en pleine nuit.
02:01:47 On est en début de soirée.
02:01:49 Il fait encore jour au milieu d'une rue.
02:01:52 Vous voyez bien, le véhicule se stationne en plein milieu de la rue,
02:01:56 alors que les trois victimes, deux sont décédés, étaient en train de discuter
02:02:01 sur le trottoir.
02:02:02 Enfin, vous voyez bien que ça désemparait.
02:02:06 L'individu sort, tire en rafale.
02:02:08 Il n'y a aucune crainte, aucune réflexion.
02:02:13 Vous voyez que la personne, la violence avec laquelle il s'acharne sur les victimes,
02:02:18 ça va très vite.
02:02:20 Les images parlent d'elles-mêmes.
02:02:21 C'est très triste et c'est catastrophique.
02:02:23 Est-ce que la police à Marseille a les moyens aujourd'hui de lutter contre ça ?
02:02:28 Quand on voit ce qui se passe, on en parle beaucoup.
02:02:31 Là, on le voit.
02:02:32 Et quand on le voit, ça a un autre poids.
02:02:35 Et je me demande, est-ce que la police a les moyens aujourd'hui d'empêcher
02:02:41 ces trafiquants de drogue, d'empêcher en tout cas ces assassins,
02:02:45 d'assassiner en pleine rue ?
02:02:47 Visiblement, ils ne sont pas très inquiets.
02:02:50 Les moyens, vous venez de les dire, comment vous voulez prévenir
02:02:55 ce genre d'acte aussi violent ?
02:02:57 Il faudrait qu'il y ait trois policiers à chaque coin de rue.
02:02:59 Vous savez tous que c'est impossible.
02:03:01 La police, là où elle lutte, c'est sur le travail d'investigation,
02:03:05 les investigations très lourdes.
02:03:07 Et il faut saluer le travail de justement tous ces enquêteurs,
02:03:10 de la police judiciaire, des sûretés départementales,
02:03:12 parce qu'on oublie de le dire, mais beaucoup de ces criminels
02:03:16 sont identifiés et traduits devant la justice.
02:03:18 Après, le problème est plus général, plus politique.
02:03:21 Il faut s'interroger sur la facilité que ces individus ont
02:03:24 à se procurer ces armes de guerre et puis résoudre le problème
02:03:28 du trafic de stupes.
02:03:29 Et il n'y a pas qu'à Marseille, ça s'étend de plus en plus
02:03:33 dans des villes de moyenne envergure.
02:03:35 Voilà, donc le problème est beaucoup plus général.
02:03:38 Mais effectivement, les policiers ne pourront pas lutter
02:03:41 tout seuls ou prévenir ce genre de faits.
02:03:43 Vous voyez bien que ces faits se répètent sur notre commune
02:03:47 de manière très régulière et c'est très compliqué d'y remédier.
02:03:50 Merci beaucoup Sébastien Guéneron.
02:03:53 Merci d'avoir été en direct avec nous,
02:03:55 secrétaire départemental du syndicat de police Allianz des Bouges du Rhône.
02:03:58 Merci à vous, ces images sont glaçantes.
02:04:02 Merci à vous, bonne journée.
02:04:03 Après la Corse, direction Malte pour Emmanuel Macron
02:04:06 qui va retrouver les dirigeants des pays de l'Union européenne,
02:04:08 de la Méditerranée, pour tenter de trouver un accord
02:04:11 sur l'immigration au Canada.
02:04:12 On le sait, l'Italie est en première ligne avec l'arrivée
02:04:14 de milliers de migrants à Lampedusa.
02:04:16 Et par ailleurs, Giorgia Meloni veut imposer des tests médicaux
02:04:19 aux migrants pour vérifier leur âge.
02:04:21 On en parle régulièrement, ils sont nombreux à se prétendre mineurs
02:04:24 pour éviter l'expulsion.
02:04:26 Alors dans un nouveau texte de loi sur l'immigration,
02:04:28 l'Italie veut mettre fin à ce phénomène.
02:04:30 Alors ces tests médicaux sont-ils la solution ?
02:04:32 Il en est donc question en Italie, mais est-ce qu'il faut faire
02:04:34 la même chose en France ?
02:04:36 Écoutez ce qu'en pense cette avocate spécialisée en droit des étrangers.
02:04:40 Ce n'est pas réellement une nouveauté, c'est la pratique qui peut être.
02:04:43 On va voir s'ils vont faire des mesures qui seront un peu plus intrusives,
02:04:47 un peu plus évasives, cuide des personnes qui vont refuser
02:04:51 ces évaluations médicales, puisqu'on a le droit en tant qu'être humain
02:04:56 de pouvoir refuser peut-être des actes médicaux.
02:05:00 Ça existe déjà aussi en France, on fait des tests aussi,
02:05:03 les radiographies pour déterminer l'âge et la minorité.
02:05:06 D'ailleurs ça a déjà été jugé par le Conseil de l'Europe
02:05:10 qui avait indiqué que la difficulté c'est qu'il y a une marge d'erreur
02:05:14 qui est importante.
02:05:16 Une lycéenne du Var hospitalisée après avoir été victime du jeu de la virgule.
02:05:22 Vous connaissez le jeu de la virgule, après le jeu du foulard,
02:05:24 c'est le nouveau défi des jeunes, pas le plus malin.
02:05:27 Un défi devenu viral sur TikTok.
02:05:29 Vous l'avez dit, un jeu pas si drôle que ça,
02:05:31 puisque ça peut avoir des conséquences désastreuses
02:05:34 sur les vertèbres et sur les cervicales.
02:05:36 Le principe est de tordre le cou de ses camarades par surprise
02:05:39 et de filmer la scène.
02:05:40 Voilà, reportage de Michael Chaillot.
02:05:42 Sur le réseau social TikTok, le jeu de la virgule est devenu viral.
02:05:49 De nombreux adolescents reproduisent ce geste inspiré d'un terme
02:05:54 lié au football.
02:05:55 L'objectif, attraper par surprise la nuque d'un ami ou d'un camarade
02:05:59 et la bouger brusquement.
02:06:01 Il peut y avoir des lésions au niveau des muscles dans ces cas-là,
02:06:04 mais surtout vous avez la colonne cervicale,
02:06:06 vous pouvez avoir des luxations de colonne,
02:06:09 éventuellement, mais beaucoup plus rarement, des fractures.
02:06:12 Vous pouvez comprimer un nerf, vous pouvez étirer des fibres nerveuses.
02:06:16 La semaine dernière, la mère d'un collégien a tiré la sonnette d'alarme
02:06:20 dans les Landes.
02:06:21 Son fils n'a pas été blessé.
02:06:23 Pour autant, la direction départementale de l'Education nationale
02:06:26 a envoyé une note interne au chef d'établissement.
02:06:28 La note indique les comportements à adopter.
02:06:31 Elle appelle également le personnel éducatif à redoubler de vigilance
02:06:35 et à sensibiliser les élèves sur les éventuels dangers.
02:06:38 Pour éviter tout drame, ce syndicat de parents d'élèves
02:06:41 appelle les adultes à être vigilants.
02:06:43 Le plus important aujourd'hui, c'est d'avoir un dialogue
02:06:46 de manière à les accompagner pour qu'ils puissent éviter
02:06:49 tous ces pièges de réseaux sociaux.
02:06:51 Il est important que les jeunes puissent aller voir leurs parents
02:06:56 quand ils ont des soucis, échanger avec eux.
02:06:59 Cette fédération de parents d'élèves dialogue avec les réseaux sociaux,
02:07:03 notamment Metta, propriétaire de Facebook avec qui elle a signé un partenariat.
02:07:07 Son objectif, sensibiliser contre les dangers de ces défis
02:07:10 à l'heure où la modération du contenu reste approximative.
02:07:14 Voilà, c'est pas malin malin.
02:07:16 Tiens, le mot du docteur, le jeu de la virgule.
02:07:19 Faut arrêter.
02:07:21 Après, comment faire pour que ça s'arrête ?
02:07:24 Mais malheureusement, on risque d'avoir effectivement des problèmes graves.
02:07:28 N'oublions pas, en plus, plus on est jeune, plus c'est fragile,
02:07:30 moins c'est bien tenu.
02:07:31 Il faut faire très attention.
02:07:32 J'aurais dit l'inverse.
02:07:33 Plus on est jeune, plus c'est souple et moins il y a de risques.
02:07:35 Ah non, non, non.
02:07:36 Non, d'accord.
02:07:37 Je vais plutôt écouter Brigitte Pignot que Romain Descartes.
02:07:39 C'est une question psychale.
02:07:40 C'est mon avis personnel.
02:07:42 Ça, je vous confirme.
02:07:45 Allez, le journal des bonnes nouvelles tout de suite avec Mathieu Verdez.
02:07:49 Verdez ?
02:07:50 Devez.
02:07:51 C'est Gilles Verdez et Mathieu Devez.
02:07:56 Voilà, Gilles Verdez, on salue.
02:07:58 C'est le vendredi, là.
02:07:59 C'est le vendredi.
02:08:00 Il a un fils caché.
02:08:01 Ça va Mathieu Devez ?
02:08:03 Très bien et vous ?
02:08:04 Bon, le journal des bonnes nouvelles.
02:08:05 Mathieu, on prend le large, direction l'hémisphère sud,
02:08:07 où une Française est en tête d'une course à la voile autour du monde.
02:08:11 Tout à fait.
02:08:12 Et cette Française, vous la connaissez sûrement, c'est Marie Tabarly,
02:08:15 la fille du célèbre marin Éric Tabarly.
02:08:18 50 ans après son père, elle impressionne tout le monde.
02:08:21 Oui, après deux semaines de course, elle est toujours en tête de l'Océan Globe Race,
02:08:25 une course à la voile autour du monde, en équipage,
02:08:28 et surtout, surtout sur le même bateau que son père, le Pendwick 6.
02:08:32 C'est son nom.
02:08:33 Un incroyable défi, pour l'instant, réussi.
02:08:36 Et Mathieu, de plus en plus de Français s'engagent contre le gaspillage alimentaire.
02:08:40 Effectivement, Chana, plus de 8 Français sur 10 ont adopté des comportements anti-gaspi
02:08:45 pour faire face notamment à l'inflation.
02:08:47 C'est le résultat d'une étude de l'application Too Good To Go,
02:08:50 un bon moyen de faire rimer économie et écologie.
02:08:53 Citons par exemple la préparation de tous vos plats de la semaine
02:08:56 en une seule session de cuisine, la réutilisation des restes
02:08:59 ou encore l'attention portée aux promotions.
02:09:01 Et aujourd'hui d'ailleurs, c'est la journée internationale
02:09:04 de sensibilisation aux pertes et gaspillages de nourriture.
02:09:07 Et puis un projet inédit qui associe le musée Van Gogh et Pokémon.
02:09:11 Tout à fait, avis aux amateurs de ces petits monstres japonais.
02:09:15 À l'occasion de ses 50 ans, le musée d'Amsterdam lance une exposition éphémère
02:09:19 en association donc avec les Pokémon.
02:09:21 Pikachu, Ronflex et leurs amis gambadent dans un décor inspiré
02:09:25 par les œuvres du célèbre peintre à l'image de la nuit étoilée,
02:09:28 les tournesols ou encore le moulin de la galette.
02:09:31 Une exposition à découvrir jusqu'au 7 janvier.
02:09:34 C'est amusant.
02:09:36 Ça peut amener les enfants à découvrir l'œuvre de Van Gogh.
02:09:41 Il y a une carte inédite à gagner.
02:09:44 Une carte de quoi ?
02:09:46 De Pokémon !
02:09:48 Ça se vend des fortunes !
02:09:52 Pikachu, si vous avez du Pikachu.
02:09:55 Je préfère quand même, quitte à choisir, entre une carte Pokémon et un Van Gogh.
02:09:59 Je préfère gagner un Van Gogh.
02:10:02 Les tournesols, j'en veux bien.
02:10:05 Merci beaucoup, Mathieu Deveze.
02:10:08 Merci, Mathieu Deveze.
02:10:10 On va parler des punaises de lits.
02:10:12 Elles envahissent les lieux publics et les esprits.
02:10:14 On n'en est pas encore à la psychose, mais on en parle beaucoup.
02:10:17 Pas loin, pas loin.
02:10:19 La santé, tout de suite, avec le docteur Millau.
02:10:22 Votre programme avec Groupe Verlaine.
02:10:25 Isolation, centrale photovoltaïque et pompe à chaleur.
02:10:28 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
02:10:31 Les punaises de lits qui envahissent les lieux publics, les esprits.
02:10:36 On en parle avec vous ce matin.
02:10:37 Une petite présentation de la bébête, déjà.
02:10:39 Oui, je vais vous la présenter.
02:10:40 Mais je voudrais tout de même...
02:10:42 On ne va pas assister à une épidémie qui va vous rendre malade.
02:10:46 Elles ne sont pas dangereuses.
02:10:48 Elles ne portent aucune maladie.
02:10:50 Elles ne transmettent aucune maladie.
02:10:51 Ça, c'est important.
02:10:52 Il faut savoir qu'elles ont toujours existé.
02:10:54 Dans les années 50, on les avait éradiquées parce qu'on avait le DDT.
02:10:57 C'était un insecticide très puissant, mais très dangereux.
02:11:00 Donc là, effectivement, elles reviennent parce que beaucoup plus de voyages,
02:11:03 de marchés d'occasion, de deuxième main, les vêtements, les meubles, les Airbnbs.
02:11:08 Bref, carte d'identité.
02:11:11 Vous l'avez vue et revue, je pense.
02:11:13 On les voit partout.
02:11:14 Mais là, je vais vous faire une petite présentation.
02:11:17 On va voir ça tout de suite.
02:11:19 Elle est visible.
02:11:20 Ça, c'est quand même une bonne nouvelle.
02:11:22 Oui, parce qu'il y a des choses qu'on ne voit pas.
02:11:24 Là, on la voit.
02:11:25 Donc, c'est une bonne nouvelle.
02:11:26 Elle peut faire de 4 à 7 mm.
02:11:28 Elle est hématophage.
02:11:30 Ça veut dire qu'elle se nourrit de votre sang.
02:11:33 Donc ça, c'est important.
02:11:34 Elle va venir vous piquer.
02:11:35 Pourquoi ?
02:11:36 Pour se nourrir, pour faire ses petits repas.
02:11:38 Elle est très gourmande.
02:11:39 Elle fait plusieurs repas par jour.
02:11:41 Elle peut vous piquer, par exemple, 90 fois dans une nuit.
02:11:44 Vous voyez, ce n'est pas rien quand même.
02:11:46 Ce qui est intéressant, c'est que comme elle est très gourmande,
02:11:49 souvent, elle va faire plusieurs repas à côté.
02:11:51 Donc, après, on le verra quand on parlera du point de vue un peu plus médical.
02:11:55 Pour les reconnaître, ce sont souvent des piqûres qui sont un petit peu alignées.
02:11:59 Vous voyez, vous en avez plusieurs d'affilées.
02:12:01 Donc, très, très gourmande.
02:12:02 Elle aime tout le monde.
02:12:04 Que vous soyez riche, pauvre, quel que soit votre âge,
02:12:07 elle aime tout le monde.
02:12:08 Elle peut même parfois piquer les chiens et les chats.
02:12:10 Mais avec les poils, ça la gêne un peu.
02:12:12 Donc, elle préfère quand même les humains.
02:12:14 Elle est lucifuge.
02:12:16 C'est-à-dire qu'elle fuit la lumière.
02:12:18 Elle n'aime pas du tout la lumière.
02:12:19 Donc, c'est pour ça qu'elle va toujours se mettre dans des petits trucs,
02:12:22 dans des petites fissures de mur,
02:12:24 ou derrière les interrupteurs s'ils ne sont pas bien appuyés,
02:12:27 ou dans les matelas, ou sous la moquette.
02:12:30 Elle n'aime pas la lumière.
02:12:31 Et d'ailleurs, elle vous pique la nuit.
02:12:33 Elle est rapide.
02:12:35 Elle fait quand même 3 km/h, la vitesse d'une fourmi.
02:12:39 Oui, mais ça veut dire qu'en fait, pour te piquer de la tête au pied,
02:12:41 elle met juste deux secondes.
02:12:43 Voilà.
02:12:44 Elle est assez rapide.
02:12:46 Elle a une fécondité très particulière.
02:12:48 C'est-à-dire qu'en fait, vous la fécondez...
02:12:50 Enfin, vous.
02:12:51 Le mâle.
02:12:52 Le mâle la féconde une fois,
02:12:54 et après, elle va pondre des oeufs toute sa vie.
02:12:56 Et comme elle vit longtemps,
02:12:58 elle peut pondre de 200 à 500 oeufs dans une vie.
02:13:01 Vous voyez ce que ça fait ?
02:13:02 - 5 par jour, je lisais.
02:13:03 - Voilà, 5 par jour.
02:13:04 - 5 oeufs par jour.
02:13:05 - Mais voilà, et elle vit quand même plusieurs mois.
02:13:07 Donc, ça fait de 200 à 500 oeufs dans une vie.
02:13:09 - Sacrée famille, hein.
02:13:10 - D'où l'intérêt de se dépêcher.
02:13:11 Dès qu'on en voit une, il faut agir tout de suite.
02:13:13 Après, je ne sais plus ce que j'ai mis en dernier.
02:13:16 Une fécondité particulière.
02:13:18 On peut juste revoir la petite fiche.
02:13:20 - Oui, on va revoir, mais il y a tout.
02:13:21 - Je ne sais pas.
02:13:22 Ah oui, ça c'est très important.
02:13:23 - Elle est résistante.
02:13:24 - Elle est résistante.
02:13:25 Elle devient résistante aux traitements, aux insecticides.
02:13:28 Et c'est pour ça qu'on est obligé d'en changer plusieurs fois, etc.
02:13:31 Donc, elle devient de plus en plus résistante.
02:13:33 Alors maintenant, ce qui nous intéresse,
02:13:35 c'est quand même une chronique santé,
02:13:37 c'est de savoir ce que ça fait.
02:13:38 Je vous l'ai dit, je le répète,
02:13:40 ça ne transmet aucune maladie.
02:13:42 Le problème, c'est quand elle vous pique,
02:13:45 elle injecte un petit anesthésiant,
02:13:49 et donc vous ne sentez rien lors de la piqûre.
02:13:52 En revanche, et donc elle peut piquer plusieurs fois,
02:13:55 en revanche, en même temps qu'elle vous a piqué,
02:13:59 elle va libérer des protéines, et notamment de l'histamine,
02:14:02 et c'est ce qui va entraîner les réactions.
02:14:05 Vous savez, regardez les boutons.
02:14:07 Je vous ai dit tout à l'heure...
02:14:08 - Il y a un petit chemin.
02:14:09 - Mais c'est important, parce que le moustique,
02:14:12 par exemple, ne va pas faire pareil.
02:14:14 Il va piquer à plusieurs endroits,
02:14:15 alors que regardez sur cette image,
02:14:17 on voit bien que ça, c'est vraiment une manière
02:14:20 de la distinguer, parce que souvent,
02:14:22 on confond le problème...
02:14:23 Vous disiez que ce n'est pas une psychose,
02:14:25 mais c'est vrai qu'en ce moment,
02:14:26 moi, tous les gens, "Oh, regarde,
02:14:27 alors que c'est juste une piqûre de moustique."
02:14:28 - C'est peut-être la méthode couille.
02:14:29 J'espère qu'on ne va pas tomber dans la psychose.
02:14:31 - Mais on y est, on y est, vraiment.
02:14:33 On va regarder d'autres...
02:14:36 Et vous voyez, en fait, ce sont ces protéines
02:14:40 qui sont allergisantes.
02:14:41 Donc il y a certaines personnes qui sont
02:14:43 très, très allergiques à ces protéines,
02:14:45 et c'est ce qui va entraîner une boursouflure,
02:14:47 et surtout, ça va gratter, ça va démanger.
02:14:49 Donc les choses à faire...
02:14:50 D'abord, si vous avez une piqûre,
02:14:52 il faut déjà poser un diagnostic,
02:14:54 regarder partout, sur le matelas, les draps.
02:14:57 Ça fait des petites déjections,
02:14:58 un peu comme si vous balanciez
02:15:00 une cartouche d'encre ou un stylo.
02:15:02 Des petites tâches noires comme ça.
02:15:04 Donc regardez les draps, les matelas, tout ça.
02:15:07 Après, ce qu'il faut faire, c'est désinfecter
02:15:10 les boutons, un antiseptique,
02:15:12 éventuellement une petite crème à la cortisone
02:15:14 pour calmer, pour apaiser.
02:15:16 Prendre un anti-histaminique,
02:15:18 c'est-à-dire contre la réaction allergique.
02:15:21 Et puis, évidemment, éviter de se gratter.
02:15:24 Ça, c'est facile à dire, c'est pas facile à faire.
02:15:26 Mais surtout...
02:15:27 - Pourquoi éviter de se gratter, comme ça ?
02:15:29 - Parce que vous vous surinfectez.
02:15:30 Le problème, c'est la surinfection.
02:15:31 Après, on peut se surinfecter,
02:15:32 avoir des saphylococci.
02:15:34 Voilà.
02:15:35 Mais surtout, le problème, il est pas tellement là.
02:15:38 Il est psychologique.
02:15:39 Vous vous rendez compte ?
02:15:40 Tout à coup, vous vous retrouvez dans le lit à plusieurs,
02:15:42 des individus que vous n'avez pas invités,
02:15:44 qui vous piquent,
02:15:45 qui vous entraînent comme ça
02:15:47 des piqûres régulièrement.
02:15:49 Mais c'est un traumatisme terrible.
02:15:51 C'est-à-dire que votre lit,
02:15:52 qui est normalement à havre de paix,
02:15:53 de bonheur, de repos,
02:15:54 tout à coup, ça devient une horreur.
02:15:56 Mais on a des personnes
02:15:58 qui finissent par s'isoler,
02:16:00 par être totalement dépressives,
02:16:02 par ne plus dormir.
02:16:04 Donc, c'est un réel problème.
02:16:06 Et c'est pour ça que la prise en charge psychologique
02:16:08 est importante.
02:16:09 Et c'est pas que les personnes fragiles psychologiquement.
02:16:11 Ça peut vous atteindre tout le monde.
02:16:13 Imaginez-vous, vous savez que vous allez vous coucher
02:16:15 et vous savez que vous allez vous réveiller
02:16:17 avec plein de piqûres.
02:16:18 Donc, le maître mot, c'est
02:16:19 dès qu'on a un doute, on réagit,
02:16:21 on fait intervenir quelqu'un
02:16:23 pour s'en débarrasser.
02:16:26 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
02:16:28 Isolation, centrale photovoltaïque
02:16:30 et pompe à chaleur.
02:16:32 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
02:16:34 Voilà, on sait tout
02:16:37 de la punaise de lit.
02:16:38 On s'en méfie, on évite de l'importer.
02:16:41 Et effectivement, on réagit vite
02:16:43 quand on en voit chez soi.
02:16:44 Ça peut être aussi une punaise de canapé, d'ailleurs.
02:16:46 Parce que c'est quand on reste...
02:16:48 Ça s'appelle punaise de lit,
02:16:49 parce que c'est comme ça, c'est le nom générique.
02:16:50 Après, elles sont pas très courageuses.
02:16:51 Elles attendent toujours que vous ne bougez pas.
02:16:53 Ah, oui.
02:16:55 8h49, merci beaucoup
02:16:59 d'avoir choisi CNews pour démarrer cette journée.
02:17:02 Tiens, un petit salut amical et professionnel
02:17:05 à Goderic Bey qui nous a accompagnés
02:17:07 pendant de longs mois.
02:17:09 Assistant présentateur.
02:17:11 Qui était avec nous, un futur journaliste.
02:17:13 Enfin, un journaliste, voilà,
02:17:14 qui était avec nous en assistant présentateur.
02:17:16 Il assiste Chana, il aide Chana, il imprime.
02:17:19 Professionnel, investi.
02:17:21 Et Déborah Jens-Maja se joint à nous pour le remercier
02:17:23 et lui souhaiter bonne route.
02:17:25 Voilà, il reste avec nous, de toute façon.
02:17:27 Il va faire des sujets, on le garde.
02:17:29 Bonne route, mais près de nous, quand même.
02:17:30 Voilà, on le garde, on le garde.
02:17:31 Allez, 9h moins 10, dans un instant,
02:17:33 c'est l'heure des pros avec Pascal Praud et tous ses invités.
02:17:36 Brigitte Millot, BDM.
02:17:37 Bonjour, docteur Millot.
02:17:38 Demain, 10h30 sur le Café.
02:17:39 Ça va être passionnant.
02:17:41 Et l'heure des comptes, 15h30,
02:17:44 avec l'homique Guillaume.
02:17:45 On va parler de quoi ?
02:17:46 Réparabilité.
02:17:47 Comment faire prolonger la durée de vie
02:17:49 de tout un tas de choses,
02:17:50 parce que ça permet de faire de vraies économies.
02:17:52 Et des vraies économies.
02:17:53 15h30, l'heure des comptes.
02:17:54 Belle journée à vous, sur CNews, évidemment.
02:17:57 À lundi.
02:17:58 À lundi.
02:17:59 Et demain, c'est Anthony Favali.